« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
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Dimitri Chostakovich « J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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________________________________________ 2021-01-27, 10:46 |
| Même si ma mère n’était plus de ce monde, ma vie n’était pas triste, elle était complète, entière… Si ce n’est que je ne serais un garçon sage, capable de me contenter de peu, j’étais comme ça, j’avais toujours été comme ça et cette vie ici n’était plus celle que j’avais pu avoir avant la malédiction. Ici, tout pouvait basculer en un instant. Alors, malgré mon séjour en prison, malgré le fait qu’on arrivait à payer les factures et qu’on ne manquait de rien, je n’avais pas su m’arrêter d’arnaquer, de monter des combines et d’embrouiller tout le monde, comme ce gars, qui aujourd’hui devait me croire et se laisser duper par un de mes tours. Ca avait marché au début, mais sans trop comprendre pourquoi ni comment, il s’était remis à douter de moi et avait tout envoyé volé. J’avais horreur de me laisser prendre, j’avais aussi horreur de perdre alors, même après avoir appelé la police pour me faire coffrer, j’avais continué, expliquant étape par étape en quoi, il était faussement gagnant.
Je le raisonnais, lui concédant de fausses réalités jusqu’à ce que finalement, il revienne de mon côté pour ne plus être menaçant. J’étais presque certain que j’avais réussi à reprendre la main quand la cavalerie débarqua dans le petit magasin de l’homme. La peur ? Je n’en avais aucune car la personne qui venait de passer le pas de la porte n’était d’autre que ma femme. Souriant, satisfait, je m’exclamais, « Anya ! L’uniforme te va vraiment très bien. », ne perdant pas de ma joie de vivre, je m’étais approché de l’homme, une main tendue comme pour enterrer cette affaire et m’éviter toute remontrance de la part d’Anya, mais au moment de lui serrer la main, ce dernier m’écrasa les doigts pour plaquer ma main sur son comptoir. S’en suivi alors une myriade d'insultes, mais aussi de remises en question d’Anya. La police corrompue, tout ce genre de chose qui, soyons certain, eu de quoi préoccuper ma femme qui prise entre deux feux n’était sans doute pas dans la meilleure des positions.
Cet homme était bête comme ses pieds, mais il m’offrit une occasion parfaite pour m’éclipser, sagement, comme un simple client. Mains dans les poches, manteau cintré, je pris la porte dans la plus grande des détentes, convaincu que déjà il n’aurait pas raison d’Anya, mais aussi qu’elle ne ferait rien contre moi, le père de sa fille. J’oubliais peut-être que si elle était assez tenace pour tenir un gorille à distance, elle le serait aussi pour me tenir la jambe et voir clair dans mon jeu. Mais si Anya avait déjà pu me résister, du moins réellement, je pense qu’on ne serait déjà plus ensemble pas vrai ? Je ne me ferais pas prendre. J’étais bien meilleur qu’eux.
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Anastasia Romanov « Men are such babies »
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| Conte : Anastasia | Dans le monde des contes, je suis : : Anastasia Romanov
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________________________________________ 2021-01-27, 23:02
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| - Romanov, on a un appel pour escroquerie. Faut que t'y ailles, y a personne d'autre de dispo. Un collègue venait de passer la tête dans l'embrasure de la porte du bureau où Anya officiait en tant que profiler spécialisé en linguistique. Son occupante releva le nez du dossier dans lequel elle était plongée et tiqua. Pourquoi il n'y allait pas, lui ? Il avait pas l'air très occupé à première vue... Mais la jeune femme choisit de ne pas discuter. Elle attrapa son arme de service, qui servait peu, en dépit de son nom, puis récupéra sa veste ainsi que les informations lui permettant d'intervenir, après quoi, la jeune femme partit au pas de course pour récupérer une voiture de patrouille et filer à l'adresse indiquée. Elle s'arrêta quelques minutes plus tard devant la boutique d'un commerçant, au centre-ville et sortit de la voiture en claquant la porte. Anastasia marcha d'un pas décidé, l'insigne fièrement épinglé à sa ceinture, et entra la tête haute dans la boutique, prête à réciter d'une voix laconique les droits au suspect pendant qu'elle le menotterait pour le conduire au poste, prendre sa déposition puis celle du commerçant et déférer tout cela au parquet de la ville. Mais elle n'en fit rien. L'envie était toujours là, cependant, elle s'était trouvée une nouvelle compagne : la surprise. Dans la boutique, ce n'était pas un inconnu qui était accusé d'arnaquer un "honnête citoyen" (d'après l'appel que la police avait reçu) mais Dimitri. Anastasia le fusilla du regard, bien décidée à ne rien lui passer. Non mais sérieusement. Se rendait-il seulement compte qu'en plus d'être un crétin de bientôt trente ans il mettait en péril la crédibilité de sa petite copine en tant que policière ? Pff, ça ne lui était certainement pas passé par la tête, oui ! Si encore ils étaient de pauvres prolétaires de la Russie communiste, peut-être qu'Anastasia aurait pu comprendre ce douteux choix de vie, mais même pas ! Ils ne manquaient de rien, Dimitri avait même un vrai travail, un travail honnête, dans le journalisme. Qu'est-ce qu'il comptait faire de sa vie ? Trouver une autre princesse perdue pour se faire plein d'argent ? Heureusement pour lui, le sermon attendrait. Anya était en service et prit sur elle, sans même répondre à ce qui était sans doute un compliment, quoiqu'un compliment très mal venu. Elle ne pouvait pas de donner en spectacle en lui faisant une scène. Ca aurait fait mauvais genre si une policière avait commencé à frapper un suspect - même si Dimitri méritait des baffes. Il avait probablement aussi mérité de se faire écraser les doigts sur le comptoir et une partie d'Anastasia espérait que ça lui avait fait mal, l'autre espérant que ça n'allait pas lui casser la main (parce qu'il en avait de jolies et que, les hommes étant tous des bébés, s'il finissait avec un doigt cassé Dimitri deviendrait un véritable assisté le temps de sa guérison, elle en était certaine). L'un dans l'autre, la rouquine ne montra aucun signe de compassion et fut même surprise, en fait, de garder autant de patience face à la situation - particulièrement parce que Dimitri estimait pouvoir s'en aller sans répondre de ses actes. On croyait rêver ! Levant la main pour intimer au commerçant d'arrêter de pestiférer quelques instants, Anya lui annonça avec un sourire aussi grand que forcé : - Bougez pas, monsieur, je reviens, j'arrête le suspect d'abord, Ce sourire forcé - qui l'aidait en partie à garder contenance - vissé sur son visage, Anastasia suivit Dimitri qui se baladait à présent les mains dans les poches comme s'il n'avait rien fait. Il ne se doutait certainement pas des trésors de patience que sa petite copine déployait présentement pour rester maitresse d'elle-même. Mais au moins il ne courait pas. Et puisqu'il avait l'air tellement sûr de lui, Anastasia décida d'en tirer en entrelaçant nonchalamment son bras dans celui de Dimitri, lui accordant encore quelques mètres de liberté insouciante avant de sortir, de sa main encore libre, la paire de menottes qu'elle avait toujours sur elle quand elle était en service hors du poste, et d'en attacher la première partie au bras déjà en sa possession. Anastasia récupéra ensuite l'autre bras de Dimitri, le fit passer dans son dos et y attacha l'autre partie des menottes. Dans un soupir blasé, elle put enfin, comme elle l'avait pressenti, énoncer ses droits au suspect : - Tu as le droit de garder le silence, tout ce que tu diras pourra et sera retenu contre toi dans un tribunal. Tu as le droit d'être assisté par un avocat. Si tu n'as pas les moyens de t'en payer un, un avocat te sera fourni par la ville. Allez hop, on y retourne, je veux tirer ton escroquerie au clair et si tu finis pas en prison d'ici ce soir, sois gentil, passe à la pharmacie acheter du doliprane, je pense que j'en aurai besoin. Anya, qui tenait les mains de Dimitri dans son dos, lui fit faire demi-tour et le ramena chez le commerçant escroqué. - Bien, déclara-t-elle. Maintenant que nous sommes tous réunis, on va reprendre depuis le début. Qui a fait quoi, quand, comment, dans quel ordre et, question subsidiaire, qui veut porte plainte contre qui et pour quel motif ? |
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Dimitri Chostakovich « J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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________________________________________ 2021-01-28, 09:56 |
| J’y avais cru, sincèrement, mais je sentis du métal se refermer sur mon poignet avant d’être définitivement piégé et menotté, « T’es pas obligé tu sais ?! En plus ça fait mal. », mais j’avais beau râler, rien n’y ferait, je me retrouvais de nouveau dans la boutique de l’homme pour entendre Anya réclamer des réponses sur ce qu’il venait de se passer. Souriant sans qu’elle ne puisse me voir, je laissais l’homme commencer à s’expliquer, s’emporter, s’empourprer aussi. Il n’arrivait même pas à expliquer ce que j’avais pu lui dire, il parlait d’enfant, de jouer, de don, de bénéfices, bref, de tout un tas de choses qui, mises bout à bout, ne donnaient aucune logique. Il était toujours énervé, ça n’avait vraiment aucun sens et après ce qui me sembla être une heure d’explication hurlée, il me laissa en placer une. Vérifiant l’heure, en réalité, il venait de me prendre 10 minutes de ma vie. « Je ne voulais pas escroquer qui que ce soit, le fait est que oui, j’ai menti à cet homme, mais c’était pour une enquête. » commençais-je non sans mimer la douleur de ces menottes. « On a reçu une information comme quoi un vieux gros volaient des jouets, ce n'est pas l’affaire du siècle, mais on voulait en faire un article pour trouver qui est le dégénéré qui prenait des jouer à des enfants… Ça a commencé après la nuit de noël et vu que monsieur vend des objets d’occasion, dont des jouets un peu trop en bon état et qu’il correspondait au profil. » désabusé, je l’étais et au final j’avais préparé ma retraite en cas de soucis, car oui on avait reçu mon propre témoignage anonyme et j’avais été mis sur l’affaire.
« J’essayais de lui faire dire qui était son fournisseur et oui je mettais en avant le fait qu’il pourrait obtenir un fond d’investissement à un meilleur rendement si je connaissais son autre façon de procéder. », là réalité c’était bien que je voulais simplement lui soutirer de l’argent en lui revendant ce qu’une autre personne m’aurait fournis en lui volant ses propres stocks. Il suffisait de modifier certaines choses, d’user les cartons, de changer des couleurs et de revendre à intervalle long et simuler des ruptures dans nos stocks. Ca bien évidemment, je ne le dirais pas à Anya. Après, personne ne volait de jouets à personne, du moins pas à des enfants, c’était lui la seule victime de tout ça. « Moi la seule chose que je veux savoir c’est qui le fournit et s'il a quelque chose à voir avec ces vols, j’aimerais écrire des articles plus palpitant qu’une guerre de Père Noël ! » ajoutais-je entre l’irritable comédie et l’envie d’en finir avec cette histoire.
L’homme n’aimait de toute évidence pas qu’on le prenne pour un voleur, car il devint encore plus rouge, tremblant de colère alors qu’il criait que jamais de sa vie, il n’agirait comme ça, du moins jusqu’à ce qu’il voit Anya à nouveau et qu’il baisse d’un ton en avouant que peut-être parfois, il sous-évaluait ce qu’on lui ramenait pour augmenter sa marge, « AH ! Et les jouets !? » il niait toute implication avec ça, de toute façon il ne pouvait pas voler, il avait un problème de hanche, « Oui, mais quelqu’un peut travailler pour vous ! », je provoquais volontairement des répétitions dans nos accusations pour qu’au final, il n’y ait plus de raison de se battre. Il demanda alors s'il n’était pas possible d’en rester là et de ne pas dire qu’il était malhonnête si j’acceptais de le laisser tranquille. « J’en parlerai pas si je trouve le coupable et si je le trouve je m’excuserais, mais y’a intérêt à ce que vous n’y soyez pour rien ! », c’était à présent à Anya de trancher et j’espérais qu’elle s’était laissé avoir comme lui. |
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Anastasia Romanov « Men are such babies »
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| Conte : Anastasia | Dans le monde des contes, je suis : : Anastasia Romanov
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________________________________________ 2021-01-28, 22:02
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| Oh si, Anastasia était obligée, c'était là tout le problème. Appartenir à la police et arrêter le père de son enfant ne faisait vraiment pas partie des journées de travail dont elle avait rêvé. Mais ils auraient eu le temps d'en reparler chez eux... ou au parloir. Ce n'était pas comme si elle n'était pas déjà allée le voir en prison, après tout... Enfin, il n'y était pas encore. Pour le moment, ils étaient tous dans la petite boutique, à écouter les explications pas très claires du commerce. A intervalles réguliers, Anya opinait pour montrer sa compréhension. Elle aurait bien pris des notes mais elle craignait que si elle lâchait Dimitri, il filerait à l'anglaise, or, elle n'avait vraiment pas envie d'expliquer au shérif qu'elle avait perdu ses menottes parce que son petit copain était parti avec. VRAIMENT PAS. Heureusement, pour le moment, il coopérait. Ou il en donnait l'impression. Le fait est, en tout cas, que la déclaration de Dimitri avait le mérite d'être plus posée que celle de la personne qu'il aurait essayé d'arnaquer. Mais Dimitri était aussi un beau parleur, capable de faire croire à une orpheline qu'elle était une Grande Duchesse perdue. Anastasia connaissait ses tours pour en avoir été la victime, pendant un temps, du moins. Elle restait sur ses gardes. - Et moi j'aimerais ne pas devoir t'arrêter mais on fait pas toujours ce qu'on veut dans la vie, marmonna Anastasia quand son petit ami se plaignit de n'avoir que des articles idiots à écrire. Que Dimitri l'ait entendue ou pas, ça lui importait peu. Du moment qu'il avait entendu que s'il pouvait repartir en homme libre, il devait passer à la pharmacie pour chercher du Doliprane, c'était tout ce qui importait à Anya. Elle ne savait pas qui volait ces jouets mais elle savait au moins une chose : les hommes étaient définitivement des bébés. Que ce soit Dimitri ou le commerçant, il n'y en avait pas eu pour rattraper l'autre. Abigaëlle, cinq ans et quelques mois, donnait l'impression d'être plus mature que ces deux-là qui continuaient de se prendre le bec et à se crier dessus comme des vendeurs de poisson. Ils avaient peut-être besoin d'un médiateur ou d'un négociateur de prise d'otages, ce genre de personnes qui avait la patience dont Anya n'avait absolument pas hérité. Et ça, Dimitri aurait dû le savoir. - C'est bon, je peux en place une, tout le monde a finir de gémir ? s'impatienta la rouquine. Parfait. Vous avez de la chance, tous les deux, que ce soit pas un outrage de souler la police, sinon j'aurais pas hésité à vous en coller un. Bien... Vous avez des caméras de surveillance qui fonctionne dans cette boutique ? L'homme grommela que oui mais que le système était en panne depuis une semaine. Evidemment. Rien ne pouvait jamais être simple dans cette ville. - Comme c'est pratique. Sa parole contre la vôtre, aucun moyen de rien prouver. Je vous félicite pas et je vais peut-être vous envoyer l'inspection du travail, juste au cas où, décréta Anya avant de lui demander plus posément, en indiquant Dimitri d'un signe du menton : D'ici là, est-ce que vous souhaitez porter plainte contre lui ? L'homme fit non de la tête et Anya retira les menottes à son suspect. Si finalement le plaignant se rétractait, elle ne pouvait pas faire grand-chose. Mais ce qui l'embêtait le plus, c'était de savoir que Dimitri devait jubiler. Anastasia comptait bien le faire redescendre d'un ou deux étages. Alors la rouquine se hissa sur la pointe des pieds pour lui faire une promesse : - T'as de la chance que cette fois, je peux rien prouver. Mais je sens les trucs louches quand y en a et, bizarrement, ton histoire, je la trouve louche. T'as vraiment pas intérêt à ce que je découvre que j'ai raison de me méfier. Vraiment pas, Dimitri. Anya lui lança un regard noir et s'éloigna, sortant du commerce sans prendre la peine de dire au revoir au gérant. |
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Dimitri Chostakovich « J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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________________________________________ 2021-02-01, 09:11 |
| Qu’on le veuille ou non, ma stratégie avait fonctionné. Ne sourcillant même pas une seconde lorsqu’il fut question des caméras que j’avais rendu hors service il y a une semaine de ça, j’étais confiant sur la tournure que prenaient les choses. Je m’en sortirais et je ne reviendrais plus jamais faire chier cet homme, il était certes facile à troubler, mais la réalité, c’était bien qu’il était trop bruyant pour mes affaires. Quoi qu’il en soit en l’absence de plainte - grâce à la peur qu’Anya et moi avons suscité - ma petite amie fut contrainte de me libérer, non sans juger utile de me menacer au passage. Elle avait toujours eu le don de lire dans mon jeu, mais elle n’avait jamais réellement su prouver quoi que ce soit. Nous n’avions pas grandi de la même façon, une vie de misère et de galère nous avait juste rendu lucide quant aux autres, mais là où elle avait toujours été d’une franchise et d’une honnêteté déconcertante, j’avais toujours était… L’inverse, quoi qu’au moins je ne faisais pas de mal, enfin plus vraiment, j’avais dérapé, mais ce côté trop obscur du monde n’avait rien d’excitant face à la subtilité des arnaques. « Je m’en doute. » soufflais-je simplement en massant mes poignets avant de sortir derrière elle.
« A ce soir. » criais-je à moitié avant d’ajouter dans un sourire arrogant, « Je t’aime. ». Le reste de la journée ne fut pas bien compliqué, continuant faussement à mener l’enquête, je continuais à renforcer mon alibi jusqu’à ce que la journée se termine. Passant prendre du Doliprane et Abigaëlle au passage, je confiais cette dernière à son oncle Vlad après avoir prévenu Anya, pour m’assurer une soirée sans doute animée, mais qu’il serait sans doute facile de retourner à mon avantage. Et puis bon, malgré la tromperie - sur mes activités - une soirée tranquille avec la femme que j’avais voulu épouser ne serait pas forcément une mauvaise chose, tout au contraire. Nous aussi on avait besoin de nous retrouver.
Préparant donc le dîner - car faire garder Abi pour finalement laisser Anya cuisiner serait un moyen assez simple pour mettre fin à toute relation. Ainsi donc j’avais brièvement réussi à préparer une sauce “Alla Vecchia Bettola” comprenez ici qu’il s’agissait d’une sauce tomate à la Vodka, précuisant les pâtes que je n’aurais qu’à finir de cuire dans la sauce comme indiquée sur la recette. Au moins elle ne pourrait pas dire que j’étais un père et un compagnons indigne, sérieusement vous connaissez beaucoup d’homme capable de faire à manger à sa femme ? Surtout dans un monde aussi machiste que celui des comtes ? Non parce que Charmant, il savait utiliser une épée, ok, mais c’était Blanche qui se tapait tout pendant que lui roulait des mécaniques en ville. En vrai c’était une chance de m’avoir ! Attendant donc son retour à mon bureau, je continuais à travailler sur cette fausse affaire, non sans m’occuper d’autres choses plus réelles comme quelques malversations politiques. C’était fou comme j’étais capable d’épingler, mais aussi de commettre des crimes. Il était finalement presque 20 heures quand j’entendis les clés rentrer dans la serrure. Mon destin tenant à présent au fait de savoir si l’odeur de la nourriture et un doliprane suffirait à la rendre moins… Capable de me prendre moi aussi la tête. J’étais parfait, mais j’avais des limites non ? |
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Anastasia Romanov « Men are such babies »
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| Conte : Anastasia | Dans le monde des contes, je suis : : Anastasia Romanov
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________________________________________ 2021-02-01, 23:04
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| Anastasia n'eut pas besoin de se retourner pour deviner quel sourire était présentement sur les lèvres de Dimitri quand il lui cria qu'il l'aimait. Elle ne connaissait que trop bien ce sourire de charmeur contenté et n'admettait que rarement qu'il lui donnait un charme fou. Pour le moment elle était loin d'avoir envie de l'admettre. Il fallait que la tension retombe, qu'elle se change les idées et qu'elle passe à autre chose. La jeune femme n'y pouvait rien si elle ne pouvait pas prouver que les affaires de Dimitri étaient louches. Elle avait fait son travail, dans les règles, et ne pouvait rien se reprocher. C'était un mal pour un bien qu'elle ne puisse pas le pincer. Qu'aurait-elle dit à Abigaëlle si ça n'avait pas été le cas ? Que papa avait encore fait des bêtises et que sa punition était de passer la nuit en garde à vue ? Ou pire ? Et qu'auraient pensé les collègues ? Anya était une flic sans histoire. Elle s'entendait bien avec son boss, qu'elle soutenait face au maire, et avec ses autres collègues et elle tenait à ce que les choses restent ainsi. - Ouais, moi aussi ! rétorqua la rouquine en agitant la main sans se retourner. La jeune femme rentra au poste, ferma la porte de son bureau et se plongea de nouveau totalement dans le dossier qu'elle avait laissé en plan un peu plus tôt. Les heures et la concentration liée au travail firent leur œuvre et quand Dimitri envoya un sms pour indiquer qu'il avait récupéré leur fille à l'école et l'avait déposé chez Vlad pour la soirée, Anastasia accueillit la nouvelle avec sérénité, se demandant ce qu'ils allaient faire de cette soirée. Se chamailler ? Dans les faits, ce serait dommage. Ce n'était pas souvent que les parents d'une enfant de cinq ans avaient la soirée rien que pour eux. Il avait probablement de choses bien plus intéressantes à faire que de se prendre la tête à cause du manque de sérieux et de maturité d'un des parents (Dimitri, si besoin est de préciser). Elle aurait sans doute le temps de voir si Dimitri préparait quelque chose (pitié que ce ne soit pas une nouvelle arnaque) ou pas et, après avoir répondu au sms ("Super ! A plus tard, xoxo"), la jeune femme rangea cette information dans un coin de sa tête et n'y pensa plus jusqu'à la fin de la journée.
Anastasia rentra dans leur appartement du centre-ville après 19h30 et fut accueillie, comme tous les soirs, par la chienne bouvier bernois Hoover et le golden retriever aveugle Smiley (ndlr : comme ça je t'apprends un peu la ménagerie qu'on a à la maison). Elle ferma la porte d'entrée, caressa les deux têtes pleines de poils, retira son manteau pour l'accrocher et déposa ses clés sur le meuble de l'entrée avec son sac à main. Puis Anya avança dans l'appartement, guidée par une odeur de sauce tomate en provenance de la cuisine. Elle sourit, satisfaite. Peut-être que Dimitri n'allait pas l'escroquer sur la soirée, en fin de compte. Peut-être qu'il n'escroquait que les inconnus. C'était plutôt plaisant, en tout cas, de rentrer et de ne pas avoir à faire la cuisine. Restait, bien sûr, à espérer que le résultat serait à la hauteur des exigences d'une Grande Duchesse, car Anya adorait ramener cet argument sur le tapis dès qu'elle pouvait s'en servir contre Dimitri. Pour le moment ce n'était pas encore au menu. Après avoir fait un tour dans la cuisine et observé ce qui s'y trouvait. Elle aperçut la bouteille de vin qui les attendait et s'en servit un verre qu'elle emmena quand elle tourna les talons et vint trouver Dimitri dans son bureau, l'y trouvant affairé. La jeune femme s'adossa contre le chambranle de la porte et l'observa, suspicieuse pendant quelques instants. Travaillait-il sur quelque chose de réel et de légal ou continuait-elle d'inventer des histoires ? Anya savait que si elle commençait à se poser ce genre de questions la belle soirée en amoureux qui les attendait aurait tôt fait de s'envoler aussi rapidement qu'elle avait été organisée et décida de laisser son rôle de flic au commissariat. Aussitôt ses traits se détendirent et sa voix fut beaucoup plus chaleureuse que lorsqu'ils s'étaient quittés quand elle dit : - Alors, tu cuisines pour éviter que je ne te cuisine ? demanda-t-elle, espiègle, ses lèvres s'étirant en un sourire fier (car ce jeu de mots était quand même très bon). Ca sent bon, en tout cas. Peut-être que tu pourrais laisser tes trucs en plan et qu'on pourrait profiter de la soirée sans enfant de cinq ans ? Pour trinquer à notre pause dans la vie parentale le temps d'une soirée, peut-être ? suggéra la rouquine en faisant tournoyer son verre. |
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Dimitri Chostakovich « J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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| Conte : Anastasia | Dans le monde des contes, je suis : : Dimitri
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________________________________________ 2021-02-02, 16:42 |
| Pivotant sur ma chaise de bureau pour lui faire face, un sourire aux lèvres, elle avait de toute évidence compris mon plan. Cuisiner pour ne pas me faire cuisiner. Je connaissais Anya non ? J’étais peut-être la seule personne dans cette ville à pouvoir éviter les balles. De là à dire que c’était infaillible, je ne croyais pas, mais j’en savais assez pour limiter la casse. Appréciant donc l’odeur, elle m’invitait à laisser mon travail dans un coin pour profiter d’une soirée sans enfant et à cette pause dans notre vie parentale. « Tu crois que j’ai envoyé notre fille chez son oncle et fait à manger pour ne pas profiter de cette soirée ? » soufflais-je dans un sourire entendu. Me mettant debout, je m’avançais vers elle, le regard braqué sur elle alors que je déroulais les plans que j’avais en tête, « En fait j’avais prévu qu’on s’occupe de la bouteille que tu as entamé, ensemble, sous un plaide m’autorisant à te retirer quelques vêtements, à commencer par ce pantalon... » murmurais-je en m’arrêtant finalement devant elle, « Après, j’avais dans l’idée de te servir ces pennes Alla Vecchina Bettola avec pourquoi pas une bougie ou deux, mais l’idée c’était de manger sur la table basse, histoire de te garder dans un plaid... », glissant une main sur le verre, je lui prenais pour le poser sur une étagère non loin avant de poser mes mains sur ses hanches et de l’attirer un peu plus contre moi.
Mon visage dans son cou, je repris, « Et le plan final, je ne vais pas te mentir, c’était de te retirer tout ce que tu avais sur le dos pour faire un tas de cochonnerie ou faire une nuit complète sans être réveillé à 6h du matin par une boule d'énergie n’ayant aucune idée de l’âge que prennent lentement ses parents. » concluais-je dans un rire avant de retrouver ses lèvres pour l’embrasser, avec peut-être un peu plus de fougue que je pouvais me le permettre avec notre fille dans les parages.
Lui rendant finalement son verre, je nous menais jusqu’au salon, me faisant accueillir par nos chiens comme si j’avais disparu depuis des jours. Faisant un crochet par la cuisine, j’attrapais un nouveau verre et la bouteille pour me servir un verre et nous attirer tous les deux sur le canapé, un sourire toujours sur le visage, « Bien évidemment je suis ouvert aux propositions, tu peux préférer un jeu de société ou regarder la chaîne des infos, je suis sûr qu’il se passe un truc passionnant dans le monde. », bon la vérité c’est qu’elle pouvait vraiment me donner un autre programme, il n’y aurait aucun souci, mais j’avouais préférer le mien et pour appuyer ce détail, je déposais mon verre sur la table basse pour me glisser à côté d’elle, pour me re pencher dans son cou et l’embrasser, lentement, avec précision, et avec une certaine envie de renouer avec elle. D’une façon comme une autre, je n’étais pas contre quelque chose de moins… Charnel, même si en tant qu’homme je ne pouvais pas nier avoir un certain intérêt pour la chose. Mais même si c’était rare, je pouvais aussi me laisser tenter par plus de romantisme et exprimer ce que j’avais parfois du mal à montrer. Je l’aimais après tout et on avait une soirée pour nous. |
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Anastasia Romanov « Men are such babies »
| Avatar : Ashley Clements
| Conte : Anastasia | Dans le monde des contes, je suis : : Anastasia Romanov
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________________________________________ 2021-02-02, 23:24
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| Anya sourit, franchement amusée. Connaissant Dimitri, effectivement, elle s'était douté qu'il comptait bien profiter. Et ça lui convenait bien. Ils pouvaient encore passer pour un jeune couple d'amoureux, d'autant qu'ils n'étaient pas mariés. Il fallait bien que, de temps en temps, ils en profitent. Et Dimitri ne manqua effectivement plus un seul instant pour délaisser son travail, s'approcher d'Anastasia et dérouler ses plans qu'elle avait, en partie, contrecarrer. Anya lui sourit, mutine, et pas spécialement désolée. Après la journée qu'elle avait vécue, elle avait mérité ce verre, de toute façon ! S'approchant de l'oreille de Dimitri, la jeune femme souffla : - Eh bien... La prochaine fois tu mettras un post-it sur la bouteille et peut-être que je t'attendrais... Note cela dit que je t'ai attendu pour le reste, j'ai toujours tous mes vêtements si tu regardes bien, ajouta la jeune femme en posant une main sur le torse de Dimitri. Anastasia ne rechigna pas à se laisser débarrasser du verre entre ses doigts, pas plus qu'elle n'empêcha Dimitri de poser ses mains sur ses hanches pour l'attirer contre elle. Bien au contraire. Quand on était les heureux parents d'une fillette un peu (beaucoup) trop curieuse de cinq ans, on n'avait pas souvent l'occasion d'avoir un réel moment d'intimité pour s'émoustiller. Ni Anya ni Dimitri n'était prêt à répondre aux nombreuses interrogations que certains de leurs gestes ou de leurs comportements auraient pu susciter si elle les avait perçus. Mais ce soir, c'était différent. Ils avaient le droit de se conduire comme des jeunes premiers, ce qu'ils avaient été, dix ans plus tôt, quand ils s'étaient rencontrés. Le baiser fougueux de Dimitri vola et son souffle et sa répartie à Anastasia mais elle ne lui en tint pas rigueur. C'était plutôt agréable. Carrément agréable, en fait. La jeune femme n'attendit pas sa permission pour laisser ses longs doigts fins glisser sur le corps de Dimitri, de sa taille aux épaules pour finalement se perdre dans ses cheveux. - Ca m'a l'air très bien organisé, tout ça, répondit la rouquine quand Dimitri lui rendit la parole. C'est vrai que tu vas quand même avoir trente ans cette année mais ne sois pas si sévère quant à tes exploits au lit, je suis persuadée que tu es encore capable de faire tout un tas de cochonneries très satisfaisantes. On a tout le weekend pour dormir, si besoin... ajouta Anya en haussant les épaules avant de lui lancer un sourire lourd de sous-entendus. La jeune femme récupéra son verre et suivit Dimitri au salon, s'installant sur le canapé où il la rejoignit avec son propre verre de vin. Et une nouvelle idée taquine que la jeune femme ne manqua pas de faire semblant de considérer. - Hmm... C'est vrai qu'on a un excellent jeu des 7 familles spécial Disney... maintenant que tu en parles, j'hésite. Ca ou les informations... L'index sur la bouche en signe de (fausse) intense réflexion, Anastasia laissa le silence s'installer, sentant chaque baiser de Dimitri dans sa nuque. Se laissant aller à un soupir de plaisir, elle déclara finalement : - ... Mouais, tout compte fait, le sexe c'est mieux, je trouve. Non ? A ces mots, Anastasia se retourna vers Dimitri pour, à son tour, l'embrasser farouchement, tenant son visage des deux mains. Quand elle le relâcha, elle étendit ses jambes sur les siennes et attendit. - Tu constateras que j'ai toujours mon pantalon. Va peut-être falloir que tu t'en tiennes à ton planning, non ? Faudrait quand même pas que d'ennui je m'empare de la télécommande pour zapper sur la chaine info - ou pire, la chaine météo, observa sérieusement Anya. |
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Dimitri Chostakovich « J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Sam Claflin
| Conte : Anastasia | Dans le monde des contes, je suis : : Dimitri
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________________________________________ 2021-02-03, 09:40 |
| Mettre un post-it était une idée, mais il était surtout vrai que dans mes plans, il était question de lui retirer ses vêtements choses qui étaient toujours possibles. L’embrassant sans demander mon reste, elle finit par souffler que ça lui avait l’air bien organisé et que si j’atteignais en effet l’âge honorable de trente ans cette année, je ne devais pas être sévère au sujet de mes exploits au lit, elle était persuadée que je pouvais encore faire pas mal de chose et de toute évidence, nous avions un week-end pour dormir. Haussant un sourcil, je la conduisis dans le salon pour nous installer dans le canapé quand je me sentis obligé de vérifier si nous étions sur la même longueur d’onde. Elle me taquina, m’embrassa avant de signifier que le sexe restait la meilleure chose à faire. Me redressant alors, et malgré une nouvelle blague, je fis l’homme outré, « Ah car on parle de sexe depuis tout à l’heure ?! », bien évidemment qu’on pensait à la même chose, ou du moins c’était évident de son côté aussi, mais j’aimais bien l’idée de me faire désirer. Souriant alors, je nous débarrassai de tout ce qui aurait pu être salissant avant de me pencher sur son cas, de retrouver ses lèvres, d’imprimer mon corps contre le sien avant de glisser avec une lenteur maîtrisé dans son cou, sur la pointe de sa clavicule, descendant de plus en plus jusqu’à remonter son haut pour embrasser son ventre et m’arrêter à la frontière de son jean. Il y avait des choses qui ne s’oubliaient pas, encore moins quand on avait un enfant et que parfois, on voyait une magnifique rousse traverser la chambre presque nue sans jamais rien pouvoir faire à cause d’un élément très perturbateur, que j’aimais pourtant tout autant, mais qui bien souvent avait cet effet douche froide.
Faisant le chemin inverse, je retrouvais ses lèvres tandis que mes mains s’occupaient enfin de ce pantalon. Le déboutonnant avant d’ouvrir la fermeture éclair, il ne tenait plus que sur la pointe de ses hanches quand je me redressais enfin pour lui retirer. Il n’y avait plus que quelques obstacles pour passer à quelque chose de définitivement plus… Primaire ? Charnel ? J’étais pas en train d’écrire un article, inutile de perdre plus de temps sur la définition exacte de ce qui se passerait ici. Nous étions sur la même longueur d’onde, « Je crois que je suis dans les temps non ? » murmurais-je quand mon nez frôla le sien avant de retrouver ses lèvres avec un peu moins de retenue. L’attrapant par les hanches, je la soulevais pour l’asseoir sur moi, pour me donner tout le plaisir de parcourir son corps.
C’était très mauvais pour garder mon calme, ou du moins le contrôle de certaines parties de mon corps, mais soyons honnête, là ça faisait longtemps que je n’avais pas eu Anya à moitié nue que pour moi et on avait le week-end pour se reposer non ? Glissant mes mains sous son haut, je remontais le long de sa colonne, c’était comme si je cherchais à me rappeler de chaque détail, chaque délié de son corps. Elle m’avait manqué.
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Anastasia Romanov « Men are such babies »
| Avatar : Ashley Clements
| Conte : Anastasia | Dans le monde des contes, je suis : : Anastasia Romanov
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________________________________________ 2021-02-03, 23:17
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| Dimitri n'avait pas son pareil pour séduire et le savait certainement. Il avait un sourire à tomber et savait user de ses atouts de la meilleure des façons pour parvenir à ses fins. Mais depuis toujours quand les choses devenaient un tant soit peu sérieuses, il se dérobait dans une pirouette plus ou moins réussie. Ca faisait dix ans que ça durait, pourquoi Anastasia aurait-elle été surprise ? Déjà lors de leur valse sur le pont, au moment où il aurait pu l'embrasser (tandis qu'elle n'attendait que ça), il était finalement parti sur un tout autre terrain pour finalement la planter là, déçue et perplexe. Manifestement, avoir fait un enfant avec elle n'avait pas fondamentalement changé la façon que Dimitri avait d'agir. Anya leva donc les yeux au ciel et donna un (petit) coup dans les côtes de son fiancé comme pour lui intimer d'arrêter de dire des conneries. Même si celle-ci l'avait fait sourire. - Si tu crois que je vais te supplier c'est que tu me connais pas encore, commenta la jeune femme. Elle comptait bien évidemment sur le fait que Dimitri était sur la même longueur d'ondes qu'elle et, en dépit de sa plaisanterie qui aurait, avec une autre, pu faire l'effet d'une douche froide, ne tarda pas à le prouver plus concrètement tandis que la rouquine inclinait sa tête vers l'arrière, la posant sur l'accoudoir du canapé. Elle accueillit chacun de ses baisers avec un soupir d'extase et, tandis que ses mains et sa bouche descendaient sur son corps, celles d'Anya remontaient sur celui de Dimitri. Arrêté à la frontière entre son ventre et son jean, il n'était pas dans la meilleure position pour qu'elle aussi le débarrasse de quelques couches de vêtements terriblement superflues au vu de la direction que leur soirée prenait mais Dimitri aurait son heure, lui aussi. Sa rouquine n'était pas du genre à se laisser faire sans broncher, quelles que soient les circonstances, d'ailleurs. Anastasia attendit que la bouche de Dimitri remonte vers la sienne pour la lui dévorer, sentant parallèlement ses doigts qui retiraient lentement mais sûrement son jean. Depuis combien de temps n'avaient-ils pas fait ça ? se demanda la jeune femme. Sans doute un moment. Paradoxalement, quand ils s'étaient quittés ce matin, devant ce petit commerce où aucun d'eux ne venaient jamais rien acheter (a priori), la jeune femme était d'une humeur bien différente. Mais maintenant qu'ils avaient retrouvé leurs réflexes d'amants, ce moment désagréable lui paraissait bien éloigné. Anya se félicitait même d'avoir décidé de ne plus y penser, de laisser sa casquette de flic au travail, pour redevenir simplement une jeune femme amoureuse. Anya décida de chasser cette réflexion de son esprit pour se concentrer sur l'instant présent et le vivre pleinement. Maintenant que Dimitri était revenu à sa hauteur, c'était beaucoup plus pratique de déboutonner sa chemise puis de la faire glisser de ses épaules. - T'es dans les temps, confirma Anya dans un souffle juste après s'être retrouvée assise sur les genoux de Dimitri. C'était peut-être un peu étrange de parler de plaisirs charnels et d'organisation mais tous les parents du monde pouvaient comprendre que c'était aussi quelque peu nécessaire. Et puis c'était Dimitri qui avait commencé, quand il avait détaillé le plan de la soirée. Anya ne faisait que rentrer dans son jeu, assez amusant, au demeurant. - Et j'ai la sensation que si on attend trop longtemps le délai sera peut-être écoulé, poursuivit la jeune femme qui, de la façon dont elle était assise, sentait certaines choses qui ne trompaient. Excellente idée d'avoir prévu des pâtes, ça se réchauffe pas trop mal. J'ai pas encore trop faim. Par contre... Anastasia termina sa phrase en embrassant une nouvelle fois Dimitri avant de retirer son chemisier et de le laisser tomber par terre, quelque part, peu importait réellement. L'appartement n'était de toute façon jamais parfaitement rangé, entre les jouets d'Abigaëlle et ceux de leurs chiens. Un peu plus un peu moins, quand on avait un jeune enfant, on ne faisait pas toujours la différence. Et quand on était aussi bien occupé qu'Anya pouvait l'être, on n'avait pas spécialement envie de penser au rangement. Tandis que ses mains parcouraient le torse de Dimitri en descendant toujours de plus en plus bas, Anya s'arrêta brutalement. Elle releva ses yeux bleu acier vers lui afin de croiser son regard et demanda : - Ca t'embête pas qu'on commence par la fin du programme, j'imagine ? Peut-être qu'après manger on peut revenir sur cette partie, histoire d'être sûr d'en avoir bien profité. |
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