« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
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Dimitri Chostakovich « J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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________________________________________ 2021-02-24, 14:46 |
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Anastasia Romanov « Men are such babies »
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________________________________________ 2021-02-24, 22:37
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| Anastasia avait toujours voulu une famille et avait rapidement compris (même s'il lui avait fallu davantage de temps pour accepter de l'admettre) que Dimitri était l'homme avait qui elle désirait cette famille... qui s'était construite par l'accumulation d'une suite d'imprévus, sans qu'ils n'aient réellement eu le temps d"en discuter. Anya avait alors redouté que leur couple n'y survive pas et, de façon plus générale, avait mal vécu sa grossesse. Comme il ne la touchait alors presque plus elle avait fini par croire que c'était elle, en fait, le problème. Elle et leur famille. Bien sûr, à l'époque, elle n'aurait jamais pu imaginer la relation étrange que Dimitri et Aloysius avaient noué et ses conséquences qui avaient éclaté au pire moment - lorsque leur famille était née, littéralement. Mais, malgré tout, leur couple avait tenu bon. Et à les voir aussi proches et peu vêtus sur ce canapé, ce soir-là, on ne pouvait pas deviner par quelles épreuves ils étaient passés. Anastasia elle-même s'employait à ne jamais trop y repenser. Elle avait tout ce dont elle rêvait : un fiancé et une petite fille. Mais avec la petite fille était arrivée toute une nouvelle façon de vivre qu'elle n'aurait pas pu imaginer en la concevant. Abigaëlle passait toujours avant tout le reste, qu'il s'agisse de sommeil, d'une bonne douche bien méritée ou de la complicité charnelle de ses parents. Ils avaient dû réinviter les codes et les habitudes et profitaient rarement de soirée en amoureux comme ils avaient pu le faire au début de leur relation. C'était, de fait, d'autant plus libérateur pour les deux amants que d'avoir cette soirée pour eux deux uniquement, ce qui expliquait probablement la ferveur d'Anastasia et son empressement. Que Dimitri ne vienne pas dire qu'il n'en avait pas envie autant qu'elle ! Même s'ils avaient maintenu une grande tendresse entre eux, ils savaient qu'un couple avait besoin de pouvoir se retrouver, complètement, totalement et surtout LONGTEMPS. Anya laissa échapper un soupir de satisfaction tandis qu'elle s'abandonnait à leur étreinte. A cet instant elle avait la sensation d'être seulement Anastasia, d'avoir laissé maman quelque part où elle n'était pas, elle, sans doute en compagnie de papa qui s'était dissocié de Dimitri lui aussi, pour un temps. Les mains dans le creux de ses reins, Anya s'agrippait à sa peau et à cette délicieuse sensation de n'être plus qu'un. Elle sentait son rythme cardiaque augmenter et sa respiration se saccader au fur et à mesure que leurs deux corps se synchronisaient. A intervalles réguliers, elle l'embrassait, comme pour reprendre le souffle qu'il lui volait aussitôt, tandis qu'à d'autres instants elle logeait ses lèvres le long de sa nuque, soutenant silencieusement son regard pour y lire à chaque instant leur désir partagé. C'était comme si le temps s'était arrêté, comme s'il n'y avait plus que leurs corps enlacés l'espace d'un moment dont Anya savoura chaque instant, chaque parcelle embrasée par un feu qu'ils avaient rarement l'occasion de faire brûler aussi longtemps. Et puis, dans un grand final jouissif (ndlr : vas y pour parler de ça sans parler de ça) leur danse prit fin et le corps de Dimitri retomba, essoufflé, sur celui d'Anastasia dont le souffle était court également. Machinalement, elle passa ses longs doigts blancs dans les cheveux du jeune homme, repensant à ce qu'ils venaient d'échanger. Après un moment, elle brisa le silence contenté qui s'était installé : - J'trouve que pour des parents overbookés, on a pas perdu la main. Anya l'aurait presque félicité pour leur travail d'équipe, arguant qu'ils formaient, depuis toujours, un excellent duo. Mais quoique loin d'être la femme la plus romantique, elle préférait ne pas tuer complètement la poésie de l'instant. - T'as demandé à Vlad s'il était disposé à garder la petite disons une ou deux fois par mois ? demanda la jeune femme avec un grand sourire. |
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Dimitri Chostakovich « J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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________________________________________ 2021-03-10, 16:39 |
| Les corps se rencontrent et s'éloignent sans jamais se perdre. Cette danse, on la connaissait par coeur et lorsque que poussé jusqu’à nous dernière limite, l’extase nous frappa, nos corps se tendirent une dernière fois avant de sombrer dans un état second. Il y avait bien des choses que l’on pouvait oublier dans ce monde, mais certainement pas ce qui venait de se passer et combien nous nous connaissions par coeur. Chaque désirs, chaque préférences, rien ne nous était inconnu et rien ne le serait jamais. La respiration se faisant de plus en plus calme, je finis par me glisser à côté d’elle, sur le dos, le regard perdu dans le plafond et une certaine satisfaction dans le coeur à avoir choisi un canapé aussi large. Souriant à ses mots, il était vrai qu’aucun de nous avait perdu la main, c’était comme si hier avait été aujourd’hui. « Tu en doutais ? » soufflais-je simplement, un sourire satisfait aux lèvres. Car oui, il était évident que je n’allais pas me contenter de ne rien dire, j’étais arrogant, fier.
Et puis il y a une demande, simple, innocente, mais lourde de sens et si il avait été convenu de rester dans cet instant de flottement, dans ce sentiment d’apaisement, le crétin que j’avais toujours été ne tarda pas à refaire surface. « Tu veux en faire un planning ? Je dois conclure que j’ai été bon ou que c’était juste acceptable au vu de ta proposition ? », demandais-je le sourire toujours fièrement tiré sur le visage. « Je suppose que les disponibilités de Vlad dépendront de cette réponse. » ajoutais-je avant de me pencher sur elle pour… La chatouiller. J’étais épuisé, on allait pas se mentir, mais un peu d’insouscience n’allait pas me tuer n’est-ce pas ? Au contraire, je pense qu’on avait besoin de cette complicité, de ces moments ou c’était juste nous, juste Anya et Dimitri, pas des parents, pas des anciennes duchesses, pas des anciens escros… Quoique sur ce dernier point il était préférable qu’elle ne sache pas la vérité. J’étais innocent jusqu’à preuve du contraire et du contraire n’était pas convié.
Après quelques minutes de tortures et d’essoufflement, je me redressais pour m’asseoir et me couvrir d’un plaide, épuisé, « Je crois que j’ai plus vingt ans. » affirmais-je dans un rire avant de redevenir presque sérieux, de la fixer, de l’observer et de finalement céder à quelque chose d’autre, quelque chose qui était là depuis toujours, qui me hantait et qui n’aurait pas dû être aussi douloureux, « Tu veux m’épouser ? », il y avait sans doute d’autre moment, ou des façon plus romantique de faire, mais ici, maintenant, je ne voyais que cette solution que cette réalité. On était deux, confiant, allant vers l’avenir et fonctionnant toujours aussi bien. Il n’y avait en fait pas d’autres moments.
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Anastasia Romanov « Men are such babies »
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________________________________________ 2021-03-10, 22:30
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| L'arrogance et la fierté de Dimitri pouvaient parfois exaspérer Anastasia au plus haut point et réciproquement, la jeune femme n'était pas en reste de ce côté. Mais pas cette fois. Pas après ce qu'ils venaient de faire. Le cœur battant encore légèrement plus fort que la normale, Anya lui renvoya son sourire. C'était beaucoup plus simple pour une femme aussi fière, justement, qu'elle pouvait l'être de lui faire passer quantités de messages dans un sourire et un regard qu'avec des mots qui semblaient parfois mettre davantage à nu que ce qu'ils venaient de faire. Ou à nu d'une autre façon, si on voulait être plus exact (ce dont, présentement, Anya se fichait bien). De mémoire, c'était la première fois qu'ils utilisaient leur canapé de cette façon et la rouquine ne manquerait pas de sourire légèrement plus la prochaine fois que quelqu'un s'y assoirait. Entremêlant ses jambes à celles de Dimitri, elle se tourna pour l'observer et rester collée au plus près de lui... notamment pour lui asséner un petit coup dans les côtes quand Dimitri le méritait. Et c'était tout ce qu'il méritait, justement, à rompre la magie du moment avec ces histoires de planning. Mais le regard sévère d'Anya n'était pas réellement sérieux - tout comme sa répartie : - Oh oui, on va faire un planning et le coller sur le frigo, excellente idée. Arrête de dire des conneries, maintenant, lui intima-t-elle en collant un index accusateur sur sa bouche pour appuyer, littéralement et métaphoriquement, son injonction. Tu mérites pas que je te fasse des compliments sur tes aptitudes, ajouta la rouquine tandis qu'un franc sourire fendait ses lèvres. Anastasia ne prévoyait pas d'en dire plus, décidée à ne pas trop gonflé l'égo déjà proéminent de Dimitri. Mais si ses futures soirées en amoureux dépendaient de sa déclaration comme c'était visiblement le cas, elle allait devoir consentir à une ou deux concessions (et trouverait le moyen de dégonfler l'orgueil de son amoureux plus tard, assurément). - Eh bien, reprit-elle en faisant semblant de réfléchir, j'aimerais te dire que ça mérite de réquisitionner Vlad toutes les semaines mais ça serait abuser de lui, tu ne crois pas ? Et puis, rien ne dire que ça rentre dans son planning, ajouta la jeune femme en continuant de promener son index sur le corps de Dimitri pour appuyer son propos jusque dans sa peau. Anya rit, d'abord à cause de ce qu'elle venait de dire puis à cause des chatouilles que lui infligeait Dimitri. C'était totalement eux, ça. Un moment des amoureux transis, l'instant d'après un duo d'adolescents qui chahutaient comme si tout ça était parfaitement innocent et désintéressé. Mais quand on faisait un enfant ensemble, on savait que ces choses-là n'étaient jamais innocentes. Pourtant, c'était plutôt agréable, des fois, de faire comme si. D'avoir l'impression de retourner dix ans en arrière comme ce fut le cas sur leur canapé pendant un moment avant que Dimitri ne se redresse et ne s'enroule dans un plaid. Anya fit alors de même, attrapant son propre plaid bleu clair pour s'y réfugier sans toutefois quitter Dimitri des yeux. - Tu n'as plus vingt ans, fit remarquer Anastasia, amusée et toujours disposée à enfoncer gentiment Dimitri. Et maintenant ? On mangeait ? Cette pensée traversa l'esprit de la rouquine qui n'eut toutefois pas l'occasion de la formuler, devancée par une question pour le moins inattendue de la part de Dimitri. "Tu veux m'épouser". Il y avait peu de choses capables de coupler le sifflet d'Anastasia mais ce genre de question en faisait assurément partie. C'était tellement inattendu qu'elle fit un effort qui parut surhumain pour empêcher sa mâchoire de s'ouvrir en grand. Le mariage, ils avaient déjà essayé quelques années auparavant et l'essai n'avait pas été transformé. Au début de la cérémonie, avant même que la mariée ne soit arrivée jusqu'à l'autel, Ksenya, la maman de Dimitri, avait fait un arrêt cardiaque mortel ce qui avait aussi tué la cérémonie. Depuis, ni Anya ni Dimitri n'avaient reparlé de cette idée, comme s'il l'avait enterrée en même temps que Ksenyia. Jusqu'à ce soir, du moins. La demande était si spontanée, si peu romantique mais terriblement sincère, qu'Anastasia songea que Dimitri n'avait sans doute pas prévu, à l'origine, de (re)demander sa main. Par chance, ils avaient leur propre notion du romantisme et n'avaient pas besoin de s'embarrasser de pétales de rose et de bougies pour qu'un moment compte dans leur vie de couple. En fait, ce n'était sans doute pas plus mal que les choses se soient passées ainsi, après qu'ils aient été aussi intimes et sans qu'Anya n'ait rien pu prévoir. Passée la surprise de la demande, Anastasia n'hésita pas longtemps pour répondre : - Oui, je veux t'épouser. Anastasia aurait voulu être plus éloquente, peut-être, une fois n'est pas coutume, plus romanesque. Mais les mots ne lui venaient pas. Elle était submergée par de nombreuses émotions et réflexions. Est-ce que cette fois ils y arriveraient ? Est-ce qu'en tant que couple et que famille ils n'avaient pas un peu tout fait dans le désordre ? Est-ce que c'était réellement important ? Est-ce qu'il faudrait batailler pour qu'elle ne change pas de nom (ce qu'Anya ne comptait pas faire) tout en assurant que ça ne voulait pas dire qu'elle l'aimait moins ? Toutes ces questions pourtant, Anastasia ne les posa pas. A la place elle embrassa Dimitri puis demanda dans un souffle, son visage encore à quelques millimètres du sien : - Dis moi... Tu prévois d'autres surprises ce soir ? Si j'avais su j'aurais mis une robe ! |
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Dimitri Chostakovich « J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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________________________________________ 2021-03-17, 14:26 |
| Un instant hors du temps, le sourire aux lèvres ou plus rien n’avait d’importance. Des plans sur la comète, des propositions jamais on ne réaliserait vraiment et pourtant, bien que le fond soit profondément adulte, il n’y avait pas plus enfantin que cette situation. Pourtant, après le jeu, une énième pique et le calme, il y eut une évidence. Celle qu’elle était déjà ma femme, qu’elle le resterait. Alors voulait-elle m’épouser et repousser une fois encore ce destin qui avait voulu faire de nous une chose bien définie ? Sans surprise ce fut un oui et sans surprise le sourire qui étira mes lèvres fut presque arrogant, comme si en réalité, la question avait toujours était une évidence.
Répondant à ses lèvres, elle finit par demande si j’avais d’autres surprises pour elle, car si c’était le cas, elle aurait voulu mettre une robe, « Je vois pas l’intérêt d’une robe quand tu portes déjà ta plus belle tenue. » soufflais-je avant de me reculer légèrement pour en effet demander quelque chose qui n’avait sans doute rien d’une surprise, mais qui était davantage quelque chose qui me tenait à cœur. Depuis ma naissance je portais le nom de mon père, ce dernier était mort il y a bien longtemps et ma mère nous avait quitté récemment. Il n’était pas coutume, même pour moi de penser ainsi, mais bien que je sois fier de mes origines, celles d’Anya avaient été marqué par une trahison, une malédiction que le sang ne pouvait effacer, « J’aurais simplement une demande, pas très conventionnelle, mais après la cérémonie, j’aimerais que l’on soit Anastasia et Dimitri Romanov. » j’étais sérieux, même si ça impliquait d’effacer mon nom. « Abigaelle est une Romanov, pas une Chostakovich, elle est destinée à être une impératrice et c’est au nom des Romanov qu’elle le sera. Raspoutine n’aura qu’à se racheter une malédiction, il n’y aura plus qu’une seule survivante. » bon sur la fin c’était peut-être un peu plus politique et pour ne pas niquer l’ambiance, je repris, « Et puis on va pas se mentir, Romanov c’est quand même beaucoup plus simple à écrire, rien que sur le site du journal, si je veux me connecter pour taper un article ca mets une plomb… Non vraiment Romanov c’est beaucoup plus ergonomique, la qualité de mon expérience utilisateur sera augmentée. », oui admettre que je ne voulais pas qu’elle disparaisse, enfin son nom, c’était pas assez… Viril ? Alors autant faire passer ça pour un choix pratique - qui l’est sans doute quand même un peu au demerant -.
« Je crois que c’est tout pour les surprises. Même la bague tu la connais », même s' il faudrait quand même que j’aille faire un tour chez certaines personnes pour acheter quelque chose de plus ou moins brillant pour marquer le coup. Il fallait juste savoir si oui ou non cela serait légal, mais inutile de l’ennuyer avec ça.
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Anastasia Romanov « Men are such babies »
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________________________________________ 2021-03-17, 22:13
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| L'arrogance qui étira la bouche de Dimitri en un sourire satisfaisait par la réponse que la bouche d'Anastasia ne lui avait pas échappée mais la rouquine laissa de côté les commentaires que ce genre d'attitude pouvait parfois lui inspirer. Elle devait de toute façon admettre, bien malgré elle, que ce genre de sourire le rendait particulièrement séduisant. Il fallait simplement qu'elle évite de le lui dire et Dimitri resterait supportable et charmeur. Lui et elle avaient souvent le défaut d'être avares en compliments. La charge mentale, la vie de famille et la routine n'aidaient certainement pas à prendre le temps, tout simplement, de se dire les jolies choses. Mais ce soir-là était différent, spécial, pourrait-on dire. Plus que jamais, Dimitri était particulièrement charmeur, dans les actes et dans les mots. C'était agréable, en tant que femme, de se sentir désirée à ce point, qui plus est après que son corps ait subi, fatalement, des changements suite à la grossesse qui avait engendré Abigaëlle.. et fait perdre pas mal de confiance en elle à sa maman. Heureusement, les années avaient fait leur œuvre, et Anastasia avait retrouvé un corps qu'elle appréciait... ce qui n'empêcha pas ses yeux bleu acier de rouler dans leur orbite, pas tout à fait convaincus par cette assertion. Mais flattés, assurément. - Dans ce cas tu te contenteras d'une tenue un peu moins bien pour la cérémonie, décréta Anastasia, en relevant le menton. Mais je la remettrai pour la nuit de noces, souffla-t-elle juste après dans le creux de son oreille. Ses yeux brillèrent de malice tandis que son esprit se demanda, l'espace de quelques secondes, qui s'occuperaient d'Abigaëlle cette nuit-là et si elle était déjà en âge de comprendre pourquoi papa et maman passeraient une nuit particulière après leur mariage et pas elle, sans doute. Pourquoi ne pouvait-elle s'empêcher de penser à leur enfant à cet instant-là ? C'était donc ça, que de devenir parent ? Ses interrogations, heureusement, ne planèrent dans sa tête que quelques instants, avant que la présence de Dimitri ne la ramène au moment présent. Elle aurait tout le temps pour ce genre de détail organisationnel plus tard, bien plus tard, dans l'organisation de la cérémonie et de la fête qui s'en suivrait naturellement. Au moment présent, c'était seulement eux, dans leur plus simple appareil, perdus dans le regard l'un de l'autre comme si le monde était sur pause et tous les autres pans de leur vie aussi. Il le fut peut-être, jusqu'à ce que Dimitri n'annonce avoir une demande "pas très conventionnelle". Venant de lui, qui connaissait l'étiquette sur le bout des doigts, c'était plus qu'intriguant. Anastasia arqua un sourcil, curieuse d'entendre ce qu'il pouvait bien vouloir ajouter à sa première demande qui changeait déjà de nombreuses choses. Devrait-elle brandir son drapeau de féministe d'ici quelques instants ? Ou réprimer son fort tempérament pour ne pas gâcher la soirée ? Il n'en fut heureusement rien, bien que la demande, effectivement très peu conventionnelle surtout si elle était formulée par un homme russe, pris Anastasia au dépourvu - tant et si bien que sa bouche s'entrouvrit légèrement. Dimitri était manifestement sérieux (peut-être au point de vouloir voir sa femme régner un jour sur la Russie, ce qui ne faisait pas partie des projets de la rouquine) et pourtant, une fois la surprise passée, la rouquine ne put s'empêcher de sourire, à la fois amusée et triomphale. - Marché conclu, décréta l'héritière Romanov en serrant, de sa poigne assurée et forte, la main de Dimitri comme s'ils venaient de conclure une vente. De toute façon je comptais pas prendre ton nom, donc c'est parfait, poursuivit-elle avec la même détermination. Mais je comptais pas régner. Tu veux régner sur quoi, à Storybrooke, de toute façon ? Une ville pleine de soucis ? Je laisse ça à Hadès si ça l'amuse, plaisanta la rouquine. Tout comme Dimitri, elle sentait le besoin de ne pas transformer la soirée en débat politique, même si son âme de féministe était enchantée par l'idée que son futur mari prendrait son nom. C'était moderne, non conventionnel et c'était justement ce qui l'enchantait. Anastasia n'y voyait pas une victoire de la femme sur l'homme mais plutôt une victoire de l'égalité des sexes. Toutefois, elle ne pouvait que trop bien imaginer à quel point cette demande avait pu coûter à l'égo masculin de Dimitri et accepta sans la questionner l'explication moins politique et plus pratique : la simplicité de l'orthographe de Romanov. - C'est aussi plus joli, accessoirement, vint-elle compléter en faisant la moue. Moi, tu sais, si je peux me rendre utile pour te faciliter la vie, je ne demande que ça. Par contre si tu salis mon nom en faisant des conneries, je te jure qu'il y a pas que ça que tu vas perdre de ta virilité. Quitte à ce que je le regrette ensuite, décréta farouchement la jeune femme. Son patronyme était particulièrement important aux yeux d'Anastasia, pas tant parce qu'il appartenait à une longue dynastie de tsars, mais parce qu'il lui disait d'où elle venait. Il était son histoire, son passé, celui qu'elle avait cherché pendant dix ans. La rouquine ne l'avait pas retrouvé pour le perdre de nouveau, même pas par amour. Ou disons qu'elle aurait été difficile à convaincre de changer son nom de famille. On pouvait dire que la demande de Dimitri, quoiqu'inattendue (il n'avait jamais donné l'impression de ne pas tenir au moins un peu à ses origines) tombait à pic. - Non seulement je connais la bague mais en plus elle me plait. C'est déjà pas mal, commenta Anya en observant ses mains. La rouquine laissa le silence s'installer quelques instants avant de relever la tête vers Dimitri et de lui demander : - Hmm... à ton avis, dans ce genre de situation, on est censé enchainer comment ? On va dîner et on fait semblant que la soirée est normale ou... ? Est-ce que l'étiquette russe dit quelque chose à ce sujet ? le taquina-t-elle. Ce n'était pas tous les jours qu'on vous demandait en mariage après l'amour. Et ce n'était sans doute pas romantique de dire qu'on avait faim - même si c'était le cas. |
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Dimitri Chostakovich « J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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________________________________________ 2021-03-30, 10:21 |
| « Disons que moi ça ne me dérangerait pas pour la cérémonie, mais les gens vont parler. » soufflais-je dans un sourire avant de passer à une requête sans doute étrange et bien différente de ce que j’avais l’habitude de faire, ou de dire. Il était ici question d’abandonner mon nom pour le sien, soit une demande loin d’être Russe, mais qui signifiait sans doute l’importance qu’elle avait à mes yeux. Acceptant la demande, elle avoua n’avoir jamais désiré prendre mon nom de famille avant de signifier qu’elle ne comptait pas régner. Storybrook ne l'intéressait pas, elle laissait ça à un autre. « Quelque part en Russie, quelqu’un serait sans doute prêt à croire que tu es la fille de la Grande Duchesse. » soulignais-je avant de changer de sujet. Je ne forcerais rien, la vie dans l’inconnu m’allait tant qu’elle se vivait dans l’abondance et la richesse.
Me menaçant alors si je salissais son nom en faisant des conneries, j’allais le regretter et ce même si elle devait en faire de même après. Souriant, j’haussais innocemment les épaules avant de la rassurer, « Si ce n’est que ça, j’agirais dans l’ombre avec mon ancien nom. », mais qu’elle n’espère pas me voir arrêter mes combines.
Lui proposant alors de reprendre l’ancienne bague, elle m’assura qu’en plus de la connaître, elle lui plaisait, ce qui n’était vraiment pas un mal. Quant à la suite des événements, elle s'interrogea sur le sujet. « Je crois qu’il n’y a aucune règle à respecter. » avouais-je dans un premier temps, « On peut manger, car j’avoue que j’ai faim, et après on peut passer un moment à faire ce qu’on peut pas faire avec un enfant dans la maison, comme se balader à poil, t’embrasser toute la soirée, à poil, remettre le couvert, à poil… Oh on pourrait se prendre un bain à deux, ou une douche, enfin tout ce qui peut être fait en restant nu. » avouais-je sans vraiment cacher mes intentions. « L’étiquette Russe implique beaucoup de nudité. », l’étiquette Russe ne serait sans doute pas d'accord, mais je m’en fichais pas mal. « Ca te vas ? » on pouvait changer les choses facilement, rien n’était figé, si ce n’est cette faim qui sincèrement grandissait assez rapidement.
Quoi qu’il se passe après, ça serait forcément magistrale et une preuve qu’on formait toujours une équipe efficace.
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Anastasia Romanov « Men are such babies »
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________________________________________ 2021-03-30, 21:07
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| Presque malgré elle, Anastasia pouffa tout en secouant la tête, comme pour chasser cette idée saugrenue de son esprit et l'image mentale qu'elle en avait à présent. C'était tout bonnement hors de question d'opter pour un mariage naturiste. La rouquine était bien trop pudique, voire complexée, et, contre toute attente, attachée à certaines traditions, pour envisager une chose pareille - sans compter que le cœur de sa grand-maman ne le supporterait sans doute pas. Tout comme la réputation de la mariée. - Garde ça pour tes obscurs fantasmes, ça sera mieux, assura la rouquine. Elle et Dimitri n'étaient pas connus pour agir de manière conventionnelle, alors même que l'une était une Grande Duchesse et l'autre un roturier qui avait appris l'étiquette russe par cœur. Mais il fallait quand même l'être un minimum, surtout quand on concevait son enfant avant d'être marié puis que le marié prenait le nom de la mariée. Un peu d'attendu ne ferait pas de mal à cette future cérémonie. Globalement, un peu de normalité ne faisait pas de mal, ni à une cérémonie de mariage, ni à la vie en générale. C'était en partie cette aspiration qui guidait Anastasia loin de la recherche de pouvoir et loin de l'envie de retourner chez eux, même si Dimitri n'avait pas tort. Il y aurait toujours quelqu'un pour croire qu'Anastasia était en vie et vouloir l'installer sur le trône de toutes les Russies. Son histoire, après tout, ou plutôt sa légende, faisait rêver. Et dieu savait si les gens de leur royaume d'origine, si appauvri depuis la chute du tsarisme, avait besoin de rêver. - J'ai entendu quelque part que toutes les femmes sont des princesses alors, rassure-toi, on a pas besoin de retourner chez nous pour que tu me traites comme tel ! le nargua Anastasia, pas peu fière d'elle. Et si tu fais ça, poursuivit la jeune femme, je prétendrais que je n'ai rien entendu au sujet des combines que tu comptes bien continuer d'avoir. C'était équitable, non ? Et puis, contrairement à ce matin, la rouquine était plus ou moins disposée à prendre la situation à la légère, les événements de la soirée n'ayant pas manqué d'aider. Mais dès qu'elle reprendrait son service, elle songerait qu'il aurait tout intérêt à ne pas se faire prendre et surtout pas par elle. Silencieuse à nouveau, Anastasia envisagea les suggestions de Dimitri pour le reste de la soirée, songeant à celles qui l'emballaient le plus. Se balader sans vêtement ne faisait pas réellement partie des habitudes de la jeune femme mais, par chance, ils n'avaient pas de vis-à-vis. A priori, ce qui se passerait ce soir dans cet appartement resterait dans cet appartement, juste entre eux deux. - On va commencer par manger, décréta la plus royale des deux. J'ai la dalle, poursuivit la rouquine en récupérant ses sous-vêtements pour les enfiler de nouveau, ainsi que son chemisier. Anticipant la déconfiture de Dimitri, elle se pencha vers lui pour souffler : - T'auras toujours l'occasion de me les re-enlever et puis, quoi qu'en dise l'étiquette russe ou américaine, hors de question que je fasse réchauffer puis que je déguste ton succulent dîner sans vêtement. J'suis pas prête pour la culture naturiste, conclut Anya en se dirigeant vers la cuisine ouverte pour rallumer le feu sous l'eau des pâtes (l'autre feu, lui, serait rallumé plus tard, assurément). Tout en remuant le repas, se délectant de sa bonne odeur alléchante (qui ne faisait, cela dit, qu'aggraver sa faim), Anastasia se tourna vers Dimitri pour poursuivre la conversation : - Au fait, j'aime bien la partie de l'étiquette russe qui préconise les bains. C'est vrai qu'on a une baignoire et qu'il n'y a qu'Abigaëlle qui en profite. Enfin... elle et ses jouets flottants... Faudra penser à les enlever, d'ailleurs, commenta Anya comme pour s'en faire une note mentale. Quelques minutes plus tard, le diner était prêt à être servi et Anastasia ne s'embarrassa pas d'un dressage digne de Top Chef. Même si elle fit l'effort de partager aussi équitablement que possible quand on le fait à vue les pâtes entre son assiette et celle de Dimitri. - T'as acheté un dessert, au fait ? Je veux dire... un vrai dessert, par exemple au chocolat, ou ce genre de choses, en plus de l'autre dessert qui se prend sans culotte et probablement après un bon bain, précisa la rouquine, se rendant compte qu'elle n'était plus trop au taquet quand il s'agissait de flirter. Mais qu'y pouvait-elle ? Elle avait faim, bon sang ! Et avec ce que le reste de la soirée annonçait, elle était à peu près certaine qu'elle aurait sans doute encore faim. Mais peut-être était-elle exigeante. C'était déjà rare que Dimitri fasse la cuisine, peut-être que c'était beaucoup lui demander que de penser à acheter un dessert. Quoique, des fraises et de la Chantilly, au vu du but de la soirée, ça avait bien pu lui traverser l'esprit, non ? |
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Dimitri Chostakovich « J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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| Conte : Anastasia | Dans le monde des contes, je suis : : Dimitri
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________________________________________ 2021-04-08, 22:07 |
| Il n’y aurait pas de retour à la royauté dans l’immédiat donc, c’était un peu chiant, mais je ne pouvais pas y faire grand chose, alors on ferait avec, comme j’allais devoir faire des choses illégale dans mon coin si je ne voulais pas qu’elle m’étripe. Proposant donc une suite plus ou moins axés sur la liberté des corps, nous nous mimes d’accords pour manger, et assez vite. En revanche, elle se sentit obligé de remettre ses vêtements, ce qui me fit lever les yeux aux ciels avant de remettre mon boxer. J’étais pas contre la nudité si on était deux, là c’était juste pas drôle. La regardant donc réchauffer le repas, je nous servais un nouveau verre avant de sourire face à la suite du programme. Il était vrai que je n’avais aucun souvenir de cette baignoire pour autre chose qu’y mettre notre fille, « Tu n’aime pas les poissons qui clignotent ? » demandais-je ironiquement avant de reprendre mon sérieux, « J’irais les retirer après mangé. ».
Prenant mon assiette quand elle finit de la remplir, je pris du fromage dans le frigo avant de retrouver le canapé pour répondre sans aucune grâce, mais sérieux ça faisait trop du bien de manger. « J’ai des trucs pour après la baignoire, c’est plus hygiénique quand il est question de lécher la moitié du corps de l’autre. », alors que je m’en fichais pas mal, soyons honnête, mais c’était pour faire un trait d’humour. En attendant j’étais pas peu fier de ma sauce qui sincèrement était plus que bonne. Bon ca allait faire une raison pour me faire faire plus souvent à manger, mais passons, c’était pas la chose la plus compliqué que je venais de faire. « J’aurais pas cru que ça rende aussi bien ! » me vantais-je donc sans scrupule.
De toute façon, la nourriture italienne était généralement la meilleure, il ne fallait pas être un génie pour en faire le constat alors si on rajoutait une touche de russie à l’intérieur, on était au top. Un peu rassasié, je commençais à manger moins vite et à retrouver un comportement plus humain, si bien que je finis par ressasser de vieux souvenir. « Ca te rappelle pas nos débuts ? Quand on était plus jeune, qu’on parcourait le monde ? », du sexe et un repas copieux après pour faire passer le tout. Ca n’avait jamais été digne d’une grande duchesse, mais ca avait été la vie qu’on avait rêvé. La tranquillité, la liberté.
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Anastasia Romanov « Men are such babies »
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________________________________________ 2021-04-09, 00:31
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| - Si vraiment il faut des accessoires dans cette baignoire, je préférerais encore que ce soit un canard, répondit Anya du tac au tac en rendant son sourire complice à Dimitri. Mais je pense que si je t'ai, toi, a priori je peux me passer d'accessoire. Non ? demanda-t-elle, faussement innocente et, évidemment, taquine. L'égo de Dimitri accueillerait sans aucun doute très bien cette flatterie qui prenait ses racines dans des faits observés et expérimentés tout en permettant à la rouquine de démontrer, une fois de plus, qu'elle avait toujours et encore de la répartie. Depuis le temps, il savait qu'elle adorait lui clouer le bec ou, à défaut, avoir le dernier mot. Dimitri aussi, pour le meilleur comme pour le pire. Au moins leurs échanges continuaient d'être stimulants et épicés - un peu comme la sauce relevée qui accommodait le plat de pâtes de Dimitri. Il n'était pas peu fier de ses talents de cuisine, ce qui fit sourire Anastasia. Ah, les hommes, songea-t-elle. Dès qu'ils mettaient la main à la pain on avait toujours l'impression que ça méritait le Prix Nobel. Minimum. Ceci étant dit, c'était vrai que sa sauce était bonne - et que les pâtes étaient bien cuites. - C'est vrai, j'aurais pas cru que tu savais cuisiner, le taquina-t-elle avec un sourire goguenard. Mais c'est cool - tu pourras reproduire cet exploit des tas de fois, j'ai déjà hâte d'y être, assura la rouquine. Et c'était le cas, pour plusieurs raisons, la praticité de ne pas devoir, elle, cuisiner tous les repas en faisant partie. Pour le reste, il s'agissait aussi d'une reconnaissance de des qualités culinaires. Mais, de toute façon, avec un commentaire aussi fier quant à ses propres exploits de chef d'un soir, Dimitri s'était forcément attendu à ce qu'Anastasia en profite pour l'inviter cordialement à faire plus régulièrement usage de ses précieux dons. - Plus sérieusement, reprit toutefois Anastasia. C'est vraiment un bon repas. Merci d'avoir pris le temps. Lancer des piques n'avait jamais posé problème au sein de ce couple. Dès le début, ça avait toujours été les compliments qui les rendaient plus maladroits. De fait, ils étaient souvent plus courts, énoncés d'une façon un peu gauche qui, cependant, n'empêchait pas la sincérité. Ca et les actes. Comme Dimitri, Anya avait un bon coup de fourchette et un appétit qui n'avait rien de très royal, surtout quand elle était affamée. Comme lui, une fois installée, elle ne s'était pas privée pour enfourner de généreuses fourchettes de pâtes dans sa bouche, satisfaite de sentir le sentiment de satiété s'installer petit à petit au creux de ses entrailles. L'exercice, ça donnait faim, particulièrement quand on le pratiquait après une journée de travail bien remplie. - Maintenant que tu le dis, reprit-elle quelques minutes plus tard, alors que son assiette était presque vide et qu'elle finissait de déglutir d'une nouvelle bouchée, c'est vrai qu'on était comme ça, y a dix ans. Tu regrettes ? La question était anodine, presque insignifiante, mais à peine l'avait-elle posée qu'Anastasia se demanda si c'était judicieux. Dimitri n'avait pas réellement été enchanté d'apprendre qu'il allait être papa. Peut-être que parfois encore il se demandait ce qu'aurait été leur vie sans Abigaëlle. Sa mère, toutefois, comptait sur l'attachement qui avait depuis lié le père et la fille pour qu'il n'ait pas de regrets - la concernant, du moins. La rouquine concevait en revanche totalement qu'il puisse regretter les grasses matinées qui se transformaient en journée au lit. Elle aussi, par moments, les regrettait. - N'empêche, on a fait du chemin depuis. Avec ou sans la malédiction. On a sans doute pas fait les choses dans l'ordre approuvé par la sacro-sainte étiquette russe, commenta Anya, songeant qu'en principe les personnes traditionnalistes se mariaient puis faisaient des enfants, non l'inverse, mais regarde-nous. Un appart, deux boulots, un enfant, deux chiens et bientôt un mariage. Y a pas à dire, y a vraiment des garçons de cuisine qui réussissent super bien dans la vie, conclut Anya avec un large sourire avant de s'adosser, bras croisés, au dossier de sa chaise. Sa généreuse assiette était maintenant vide, de même que son verre de vin. Mais la vaisselle attendrait le lendemain. Il n'y avait que dans leur baignoire qu'elle avait envie de faire couler de l'eau et un produit moussant (certes pas conçu pour dégraisser les assiettes), certainement pas dans l'évier. - Je débarrasse vite fait, je resserre du vin et pendant ce temps tu fais disparaitre les jouets d'Abigaëlle dans la salle de bains puis on se retrouve là-bas ? suggéra-t-elle. |
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