« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver.
Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)

Le Deal du moment : -20%
Drone Dji DJI Mini 4K (EU)
Voir le deal
239 €

Partagez
 

 A little magic can take you a long way | Stefan

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
2 participants
Aller à la page : Précédent  1, 2, 3
AuteurMessage


Honey Lemon
« Science is magic that works. »

Honey Lemon

| Avatar : Emily Bett Rickards

A little magic can take you a long way | Stefan - Page 3 Eroshoney

A little magic can take you a long way | Stefan - Page 3 T45i

| Conte : Big Hero 6
| Dans le monde des contes, je suis : : Honey Lemon

| Cadavres : 6419



A little magic can take you a long way | Stefan - Page 3 _



________________________________________ 2021-01-28, 00:34 « Science is magic that works. »

C'était un peu gonflé de la part d'un coureur de jupons, qui courait, à ce qu'on disait, après pas mal de monde, tout le temps, d'être outré que, pour une fois, ce soit après lui qu'on court. Mais Honey était trop polie et politiquement correcte pour faire une telle réflexion. Elle pouvait, en outre, comprendre qu'après tout ce qui venait de se passer, Stefan ait pu avoir envie d'être seul. Le truc, c'était que c'était absolument pas le moment. Quand ils seraient rentrés à Storybrooke (car Honey continuait d'être persuadée que ce moment arriverait forcément), il aurait tout le loisir de l'éviter. Mais tant qu'ils devaient faire équipe dans un monde magique, ils restaient ensemble. Jamais, du temps de la Magic League ou des Big Hero 6, l'un d'eux auraient ne serait-ce que penser à faire cavalier seule au beau milieu d'une mission. C'était le meilleur moyen de s'attirer des ennuis !
Du point de vu de la jeune femme, cette réflexion était tellement logique qu'elle ne comprenait pas pourquoi Stefan ne l'avait pas eue lui-même puis mise en application. Il n'était pourtant pas idiot ! Peut-être blessé dans son égo (comment et pourquoi demeurant un mystère aux yeux de la jeune femme, toutefois). En outre, on changeait difficilement un loup solitaire en animal social. Mais, dans tous les nouveaux reproches que Stefan put bien faire à Honey (qui commençait petit à petit à s'habituer à les entendre et n'en prit pas ombrage), ce qui la frappa surtout se trouva être l"assurance que le professeur avait de savoir ce qu'elle avait à lui dire. Honey ne voyait vraiment pas comment il pouvait connaitre ses pensées, à elle, quand, elle-même, ne les avait pas encore totalement formé. Mais, par politesse et souci de maintenir la relation aussi cordiale que possible, une fois de plus, Honey n'en fit pas la réflexion. Après tout, il avait, bon gré, mal gré, accepter le plan de sa partenaire et ce n'était déjà pas un si mauvais début, si bien que la jeune femme ne rompit pas le silence pendant toute la durée de leur trajet vers les cuisines, auxquelles on accédait, fait étrange, en chatouillant une poire peinte sur une nature morte accrochée au sous-sol. Il n'y avait que dans une fiction magique qu'on pouvait rencontrer de pareilles trouvailles d'inventivité loufoque !
Les cuisines de Poudlard étaient, comme on pouvait s'en douter vu la taille du château et son nombre d'occupants, immenses. Il y avait dedans quatre immenses tables, vides pour le moment, et une autre, plus petite mais qui parcourait la largueur de la pièce, lui faisant face. Celle des professeurs qui faisait face aux tables des quatre maisons où étaient répartis les élèves.
Bien qu'il ne soit pas encore l'heure de dîner, les elfes de maison s'affairaient déjà activement mais il ne fut pas trop difficile pour la voix solaire de Honey d'attirer leur attention :
- Bonjour à tous ! Serait-il possible d'avoir un petit en-cas et un verre de bièraubeurre ? J'ai toujours rêvé de goûter ça ! Je veux dire : j'ai toujours adoré ça, se corrigea la jeune femme pour coller à son rôle.
Aucun des elfes de maison ne prêta attention à cette correction. Au contraire, l'un deux, qui se présenta comme s'appelant Dobby (le fameux Dobby, c'était tellement cool de le rencontrer, même s'il n'était qu'un personnage de fiction, songea la scientifique) prit la main de Honey et l'amena à une place, annonçant qu'il se ferait un plaisir de la servir. Les autres elfes trouvèrent qu'il en faisait trop mais la petite créature ne parut pas s'émouvoir de leurs commentaires et servit ce que Honey avait demandé.
La jeune femme croqua avidement dans un énorme muffin au chocolat, sentant presque immédiatement, ses forces lui revenir.
- Dé-li-cieux, commenta-t-elle après avoir aussi goûté la bièraubeurre, avec sa vieille habitude de découper les mots en syllabes quand elle voulait les souligner.
Mais la jeune femme sut ne pas trop s'attarder sur les compliments qu'elle avait en réserve quant à la cuisine de Poudlard et reconcentrer son esprit sur les vraies affaires qui préoccupaient Stefan - à la mine particulièrement dépitée, d'ailleurs - et elle. Aussi, elle profita qu'il l'incite à en venir au fait pour, justement, en venir aux faits.
- Vous avez raison, déclara-t-elle tout en continuant de manger et de regagner ses forces. Mais vous ne devriez pas parler aussi clairement de ce que nous cherchons à faire, n'oubliez pas que nous ne sommes pas seuls ici, rappela gentiment Honey en faisant allusion aux elfes. Ne vous inquiétez pas, nous allons trouver un moyen. Mais nous aurons plus de chances d'en trouver un, si nous ne faisons pas bande à part. C'est pour cette raison que je vous ai "couru après dans tout le château", comme vous dites, le paraphrasa-t-elle. Bien. Avant de parler de ça, j'ai plusieurs choses à éclaircir dans mon esprit afin qu'il ne soit pas parasité.
Ce n'était, à vrai dire, pas le moment de parler de sentiments, de relations ou de ce genre de choses. Mais ce n'était pas réellement Honey qui avait commencé la conversation, c'était Stefan. Elle n'avait fait que s'interroger sur à quoi tout cela rimait puis il avait pris la fuite.
Fermant les yeux pour se concentrer et déterminant quels indices elle avait manifestement loupés, Honey posa ses doigts contre ses tempes et réfléchit à haute voix :
- Vous et moi on se connait depuis août dernier, quand vous avez ramassé mes papiers dans le couloir. Ensuite... on a bu un thé dans votre bureau et c'est devenu ultra bizarre à cause de tout ce que vous avez dit et de votre boite de terre. Ca, je pense que c'était un genre de test. Mais je ne sais pas s'il a été très concluant parce que nous ne nous sommes pas recroisés avant...octobre, quand j'ai compris que vous étiez parent avec Damian et que nous avons encore bu un thé. C'était moins chelou. Je dirais que c'était nécessaire pour vos arrières de vous assurer que nous étions en pas trop mauvais termes, au cas où je vous aviez percé à jouer. OK. Jusqu'ici, je vois pas quel épisode j'aurais bien pu avoir loupé. La suite : hm... Fin octobre et les tests. Le labo, puis la forêt, puis Lys... Non, non, non, avant ça je suis tombée, se corrigea Honey en fronçant les sourcils au-dessus de ses yeux fermés. Je suis tombée, je vous ai demandé de l'aide, vous m'avez aidée et les lois de la physique ont fait que j'ai fini contre vous. Oh oui je me rappelle. Je me rappelle de vos mains sur mes hanches. Et de votre regard tout... C'était bizarre, je sais pas ce qu'il voulait dire ce regard, admit Honey. Ensuite seulement la forêt et l'observatoire abandonné et vous qui...
Honey ne termina pas cette phrase, réalisant peu à peu quels épisodes elle avait interprétés de travers. Après un instant, elle poursuivit, toujours dans la même position :
- Ensuite... y a la fois chez Violette, mi-décembre. Oh... Vous préférez "blondes, sinon les gens brillants un minimum". C'était pas une généralité. Enfin, c'était énoncé comme une généralité mais il y avait un double-entendre. Bien sûr. Violette a dû comprendre, songea la jeune femme. Puis nouvel an, quand vous avez rapporté Schrödinger et que nous avons dansé. Et ce mois-ci, la Floride, l'hôtel... C'était un rencard ? demanda-t-elle en relevant la tête pour la première fois. Il y a eu l'orage... le sang... vos doigts dans mes cheveux... vos ongles... Vous avez menti quand vous avez dit que ce n'était pas pour moi, n'est-ce pas ?
La question était presque rhétorique alors Honey reprit presque aussitôt :
- Et aujourd'hui vous m'avez prise dans vos bras. Mais c'était de la reconnaissance, affirma Honey. Vous étiez content. Ca m'a fait plaisir que vous soyez content. Et ensuite vous étiez... inquiet ? Je suppose. Pour... moi. Parce que je ne suis pas revenue à moi tout de suite. Je ne vous ai pas entendu prononcer la formule, en fait. Alors vous... Parce que... je vous... Plais, conclut lentement la jeune femme.
Elle laissa le silence revenir un moment avant de déclarer :
- Oui. Vu sous cet angle c'est cohérent. Veuillez m'excuser, j'ai mal interprété certains... certains signaux. J'ai fait comme les scientifiques au début des recherches sur les trous noirs. J'ai volontairement occulté les données qui n'avaient pas de sens, auxquelles je n'arrivais pas à donner de sens, pour faire sans et voir, éventuellement, plus tard, ce que je pourrais en faire. Et maintenant je m'en rends compte. Désolée. En fait, je ne vois pas réellement ce qui vous intéresse chez moi. Enfin... oui je suis blonde et je suis géniale, au sens strict du terme, certes. Mais c'est tout. Quand on est vous on a forcément d'autres critères qui rentrent en jeu. Forcément. Vous êtes tellement... vous ! Immortel et plein de pouvoirs et... plein de choses.... et je suis pas, tout ça. Je suis juste moi. Une grande perche qui en général ne marche presque pas et ne court plus du tout, parle trop, souvent pour dire des trucs dont objectivement tout le monde s'en fout et ne comprend pas les choses les plus élémentaires. Je suis de la porcelaine et vous êtes... une montagne. Désolée, j'ai pas mieux, mais c'est bon, tout est clair, on peut essayer de rentrer chez nous, annonça Honey.
http://once-upon-a-time-rpg.forumactif.com/t76583-honey-honey-oh


Stefan Vulpesco
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »

Stefan Vulpesco

| Avatar : Claes Bang

A little magic can take you a long way | Stefan - Page 3 TAxVNJ8
Things are beautiful if you love them.



| Conte : Dracula
| Dans le monde des contes, je suis : : Dracula, alias Vlad Teapes

| Cadavres : 621



A little magic can take you a long way | Stefan - Page 3 _



________________________________________ 2021-02-01, 14:37

Dracula écoute d’une oreille distraite la longue analyse des derniers mois que lui et Honey Lemon avaient vécus en commun. Il se rappelait de tout, donc honnêtement il était moyennement intéressé par ce retour en arrière qui servait plus la demoiselle à comprendre ce qu’elle n’avait pas compris au premier abord. Le regard du vampire se perdait sur les petites créatures s’affairant dans la cuisine, trouvant que ce monde était fort étrange, même s’il avait l’habitude au fantastique, il n’avait jamais vu rien de plus étrange que des elfes. Il hausse parfois un sourcil aux dires de l’humaine, se demandant comment elle n’avait pas pu comprendre à ce moment-là. Pourtant, si la situation avait été inversée, il n’était pas sûr lui-même qu’il aurait compris les sous-entendus, lui se voilant la face sur ses propres ressentis…
Elle termina enfin sa longue tirade, concluant par des excuses de ne pas avoir compris les signes, poursuivant sur sa vision des choses à propos d’elle et de lui. Elle donnait tellement d’importance à lui plutôt qu’à elle-même qu’il ne put se retenir d’un rire surprit.

- À vous écouter, je serais une sorte de Dieu! Je sais que je peux sembler impressionnant pour les simples mortels. Ancien roi, ancien comte, prince des vampires. Je peux vous assurer qu’ici, je ne suis qu’un homme. Certes, un homme mort, mais un homme quand même. Comme vous, je suis un simple professeur. Clairement pas le meilleur d’entre eux, mais c’est ce que je suis maintenant. Ne vous sous-estimez pas. Vous êtes peut-être de la porcelaine, mais c’est un matériau d’une grande beauté servant à construire de très belles choses. Vous savez… Il y a des gens, certes, qui peuvent rechercher quelque chose de spécial chez les gens. Moi, c’est la normalité que je recherche. Je n’ai pas besoin d’une Super-Héroïne ou d’une Déesse. Je n’ai pas besoin d’un vampire ou je ne sais quel autre titre elle pourrait avoir. Moi, la porcelaine me va très bien. Très sous-estimé, mais précieux à sa manière. De plus, je me considère Sapiosexuel. Votre cerveau n’est clairement pas ordinaire. Donc, ne vous désignez pas inférieur à qui que ce soit. Sinon, je vais devoir vous taper les doigts…, il dit avec un sourire en coin.

L’homme se releva et s’approcha du feu afin de regarder les flammes dansées doucement. Il songeait que tout ce qui se passait en ce jour, il détestait ça. Il détestait perdre le contrôle. Qu’est-ce qu’il avait fait pour mériter ça?

- Bien… Avez-vous terminé de manger? Il serait plus sage de continuer à trouver une manière de rentrer chez nous si vous insistez autant pour que l’on reste ensemble. Quelle est la prochaine étape? C’est vous qui connaissez le mieux ce château.


Honey Lemon
« Science is magic that works. »

Honey Lemon

| Avatar : Emily Bett Rickards

A little magic can take you a long way | Stefan - Page 3 Eroshoney

A little magic can take you a long way | Stefan - Page 3 T45i

| Conte : Big Hero 6
| Dans le monde des contes, je suis : : Honey Lemon

| Cadavres : 6419



A little magic can take you a long way | Stefan - Page 3 _



________________________________________ 2021-02-02, 00:34 « Science is magic that works. »

Quand Stefan se mit à rire, Honey se figea, perplexe. Comment interpréter ce rire ? Est-ce que ça allait être aussi difficile que d'interpréter toutes les autres actions, toutes les autres paroles du vampire ou pas ? Devait-elle à présent chercher des doubles sens à la moindre de ces répliques ? Pouvait-elle lui poser la question ? Les questions ne finissaient pas d'abonder dans l'esprit de la jeune femme qui essayait de se tenir prête, autant qu'elle pouvait l'être, du moins.
Mais en fin de compte, elle n'était pas prête à l'écouter répliquer et arqua aussitôt un sourcil. Non, il n'était pas une sorte de Dieu. Honey était athée, elle ne comparait jamais personne à une entité de fiction. Ce n'était pas ce qu'elle avait voulu dire, loin de là. Mais pourquoi avait-il fallu que cette excursion à Poudlard ne s'en tienne pas à l'exécution de sortilèges et la rencontre de personnages de fiction ? C'était tellement plus facile à gérer que ça, cette situation, à laquelle elle ne parvenait pas à donner de nom ou de définition précis.
- Ce n'est pas ce que j'ai voulu dire, le corrigea-t-elle. Mais peu importe. Vous êtes juste... disons... très différent de moi. A tous points de vue, ajouta Honey.
Pour le moment elle ne s'en sortait pas si mal. Elle avait, en tout cas, l'impression d'avoir été claire - comme lui-même l'avait été. Qu'il ait rappelé que la porcelaine servait essentiellement à ouvrager de jolies pièces était probablement une allusion à sa propre beauté, à elle. En tout cas, Honey choisit de l'entendre ainsi et de ne pas trop y penser, ne sachant pas si elle était prête à le laisser flirter avec elle.
En fait, ce qui à ce moment-là l'intéressait le plus, c'était que Stefan faisait, en fin de compte, preuve d'un certain réalisme à son propre égard mais ça, elle ne se voyait pas le lui signifier. Pas si c'était pour ajouter qu'il n'avait effectivement pas la façon la plus morale de considérer son rôle de professeur d'université. C'était certes vrai mais dit ainsi c'était surtout vexant. Et comme Honey l'avait rappelé, ils étaient, au moins pour aujourd'hui, une équipe. Mieux valait qu'elle travaille à garder leur coopération soudée qu'à la déliter par de l'indélicatesse.
La jeune femme croisa donc les jambes, ce qu'elle faisait rarement dans des circonstances ordinaires, et continua de l'écouter. Le comte Dracula, ainsi donc, était à la recherche de normalité ? C'était étonnant. Surprenant, même. Que pouvait bien lui apporter la normalité à lui qui, parce qu'il défrayait la chronique, avait déjà tout vu, tout testé et tout vécu ? Si Honey avait vécu des siècles, elle était certaine que l'extraordinaire aurait fini par l'attirer bien plus que l'ordinaire.
Laissant de côté ses propres considérations, Honey continua d'écouter, ne pouvant s'empêcher de sourire à la mention des super héroïnes. Ah s'il savait. Elle regretta presque de ne pas avoir son téléphone dans ce monde, persuadée qu'elle aurait rapidement pu retrouver des photos datant des Big Hero 6 ou de la Magic League. Honey avait toujours insisté pour faire des selfies avec l'équipe de justiciers dans laquelle elle officiait.
Il y aurait sans doute d'autres occasions pour en faire la mention, Honey ne souhaitant pas que ce qu'elle dirait puisse être interprété d'une façon qu'elle ne maitrisait pas. Mais elle ne put s'empêcher de rougir quand Stefan affirma que la porcelaine "lui allait très bien". Même si elle était parfois très limitée pour comprendre les métaphores, celle-ci était particulièrement explicite, si bien que Honey hésita à baragouiner un remerciement. Mais était-ce réellement adapté de remercier une personne dans pareille circonstance ? En fin de compte, elle en doutait un peu.
Honey baissa la tête, laissant ses cheveux obscurcirent son visage quelques instants, puis la relava pour répondre :
- A vrai dire, je ne suis pas du genre à me sous-estimer. J'ai une très bonne opinion de moi. Mais ce n'est pas parce qu'on s'estime qu'on estime forcément convenir à... toutes les personnes. Mais... manifestement... Je peux prétendre à... des catégories d'individus qui ne m'étaient pas venus à l'esprit. Comme quoi, on apprend tous les jours ! Je vous imaginez pansexuel, pas sapio. A propos, vous avez... disons une curieuse façon d'être sapiosexuel, si je peux me permettre. A moins que l'esprit et le charisme intellectuel de tout le campus soit à votre goût, évidemment, auquel, je ne permettrais pas de juger.
L'observation de Honey se voulait factuelle. Après tout, s'il y avait un professeur dont la réputation n'était plus à faire parmi les étudiants, c'était bien Stefan Vulpesco. Il n'avait pas l'air de s'en cacher réellement et du moment que les deux partis étaient consentantes, même si Honey désapprouvait ce type de comportement, elle considérait ne pas avoir à s'en mêler. Elle savait aussi que, parfois, son honnêteté et ses analyses scientifiques de tous les prismes de la vie lui faisaient manquer de bienveillance et de tact. Dans ce cas précis, on ne pouvait pas dire qu'elle en avait particulièrement fait preuve, bien qu'elle ait essayé, à son échelle, de nuancer le propos.
Le fait demeurait cependant que cette habitude du vampire ne cadrait pas avec la sexualité à laquelle il disait appartenir. Toutefois, Honey pouvait aisément imaginer le plaisir qu'il prenait à entretenir de longues conversations avec son entourage. Il n'était pas mauvais pour faire la conversation et avait, en fait, des siècles de rhétorique derrière lui en pratique.
- Je me suis manifestement permise de vous juger, à bien y réfléchir, reprit la jeune femme, sourcils légèrement froncés. Ca ne me regarde pas, en fait. J'aurais sans doute pu garder cette observation pour moi.
Tandis qu'elle parlait, il se dirigea vers le feu de cheminée avant de demander quelle suite donner à leur aventure ou plutôt à leurs investigations pour rentrer chez eux. Honey devait-elle lui avouer qu'elle n'en avait aucune idée ? S'ils avaient atterri dans le premier livre, ils auraient pu tenter leur chance avec le miroir du Riséd qui, s'ils l'avaient vraiment souhaité, aurait pu leur montrer la sortie. Il y avait la Salle sur Demande qui portait suffisamment bien son nom pour pouvoir, peut-être, les aider.
Mais allaient-ils vraiment profiter de cette chance inespérée d'être à Poudlard s'ils s'entêtaient à vouloir rentrer ? Bien que comprenant les inquiétudes de Stefan vis-à-vis de son fils, et les respectant tout autant, Honey ne pouvait s'empêcher de songer que c'était un peu dommage quand une réflexion lui traversa soudain l'esprit :
- Vous savez... Je ne peux affirmer que je connais la prochaine étape. Je ne sais pas s'il y en a, en fait. Mais je sais deux choses, reprit Honey en quittant la table à son tour. 1) Nous avons, vous et moi, trouvé un objet par hasard qui n'avait rien à faire là où nous l'avons trouvé pour venir ici. On pourrait donc supposer que la porte de sortie nous apparaitra peut-être aussi par hasard quand viendra le moment de rentrer chez nous. Si cette supposition est véridique, rien ne sert de chercher, autant profiter du moment pendant qu'il existe. 2) Pour une fois vous pouvez profiter du soleil. Vous n'avez pas envie d'aller... dehors, plutôt ? Le grimoire ne disait pas que la potion ne durait que quelques instants. C'aurait été indiqué si c'était le cas. Je suis persuadée que ça vous ferait du bien. Qui sait si l'occasion se représentera de nouveau ?
Honey n'était pas totalement sûre de cette proposition et ne pouvait pas non plus dire qu'elle avait envie de s'amuser. Peut-être de voir un entrainement de Quidditch. De monter sur un balai. En bref : d'expérimenter. Oui, c'était extraordinaire, loin de la normalité que Stefan recherchait apparemment. Mais n'était-ce pas une raison supplémentaire de s'abandonner un moment à cette histoire pour ensuite mieux revenir dans leur réalité ?
Honey avait vécu suffisamment longtemps à Storybrooke pour avoir développé quelque chose de proche de la foi dans le fait qu'ils trouveraient comment revenir le moment venu. L'invitation lancée, la jeune femme lui tendit la main pour signifier que le choix lui revenait.
http://once-upon-a-time-rpg.forumactif.com/t76583-honey-honey-oh


Stefan Vulpesco
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »

Stefan Vulpesco

| Avatar : Claes Bang

A little magic can take you a long way | Stefan - Page 3 TAxVNJ8
Things are beautiful if you love them.



| Conte : Dracula
| Dans le monde des contes, je suis : : Dracula, alias Vlad Teapes

| Cadavres : 621



A little magic can take you a long way | Stefan - Page 3 _



________________________________________ 2021-02-07, 23:43

Il se doutait bien qu’elle aurait du mal à croire ce qu’il disait. Il avait même du mal à se croire lui-même parfois. Après tout, ce qu’il avait été avant, c’est du passé, non? Il n’est plus le roi humain qui tombait amoureux de la femme la plus brillante qu’il avait jamais rencontrée. Il ne cherchait plus l’amour, par ailleurs. Il voulait seulement un peu de passions, rien de plus. Il perdait tout ce qu’il aimait, il n’allait pas chercher à tenter le diable à nouveau. Il ne méritait pas le bonheur après tout. Il était un connard et il le resterait. C’était sa punition.

- Ne vous excusez pas, votre questionnement se comprend. Disons que je fais une différence nette entre quand je suis amoureux et lorsque je cherche seulement… ce dont j’ai besoin. Pour vivre ma vie, j’ai besoin de quelqu’un de brillant, quelqu’un de cultivé et intéressant. Pour quelqu’un que je ne reverrais jamais… Disons que ce que sa tête contient ne m’intéresse pas forcément. Après tout, le but n’est pas de discuter, ni pour moi ni pour la personne qui je rencontre… Je ne cherche pas à accomplir un fantasme, seulement… quelque chose…

Le vampire préféra ne pas mentionner que ce quelque chose était la sensation de vie qu’il avait longtemps oubliée. Probablement que l’activité sexuelle était l’acte le plus représentatif de la vie selon le vampire. Dans tous les cas, il n’est pas question de perdre leur temps à parler de sexe et Stefan lui demande si elle sait ce qu’ils pourraient bien faire. De son côté, la blonde semble croire que la seule chose qu’ils puissent faire, c’est attendre. Cela déplaît énormément à l’homme qui veut rentrer à la maison, ne pas laisser son fils sans surveillance, mais elle avait raison. Quoi faire de plus? Chercher dans tout le château qui était immense? Ils risquaient plus de se perdre que de rentrer chez eux, alors… Autant suivre l’idée de l’humaine et attendre voir si les choses allaient revenir à la normale d’eux-mêmes. Ainsi, comme elle lui propose de l’accompagner dehors, il soupire, mais accepte.

Le duo se retrouve au soleil. La température est douce, mais parfois tout peu changer en un rien de temps. Doucement, les nuages vinrent devant le soleil, les cachant à leur vue et la pluie se mis à tomber. Si Dracula ne ressentait nullement les sensations, il se doutait que l’humaine devait avoir froid de son côté. Ainsi, il détacha sa propre cape et il se positionna en face de la demoiselle. Avec douceur, il passa le vêtement autour des épaules d’Honey et vint attacher le bouton afin de tenir le tissu autour d’elle.

- C’est mieux comme ça?

Stefan se retourne pour observer autour de lui. Il sourit, mettant ses mains dans ses poches.

- Parfois, je me prends à m’ennuyer du temps ou je pouvais passer toute une journée dehors à jouer avec mon fils ou me baladant à chevale avec sa mère. Il n’y avait pas d’inconfort d’être au soleil, juste une douce et agréable chaleur venant réchauffer ma peau. Bien dommage que la mort entraîne la perte d’autant d’agréables sensations humaines. Imaginez-vous perdre la moitié de vos sens… Vous recherchez alors un moyen de vous sentir vivant, peu importe laquelle. C’est presque… addictif…


Honey Lemon
« Science is magic that works. »

Honey Lemon

| Avatar : Emily Bett Rickards

A little magic can take you a long way | Stefan - Page 3 Eroshoney

A little magic can take you a long way | Stefan - Page 3 T45i

| Conte : Big Hero 6
| Dans le monde des contes, je suis : : Honey Lemon

| Cadavres : 6419



A little magic can take you a long way | Stefan - Page 3 _



________________________________________ 2021-02-08, 00:32 « Science is magic that works. »

Le célèbre vampire Dracula pouvait-il réellement tomber amoureux ? C'était très loin de ce qu'on pouvait imaginer de la part d'un mythe pareil et Honey n'était pas certaine de vouloir s'attarder sur la question. Mais, quelque part, elle lui souhaitait effectivement de pouvoir aimer, d'en avoir encore la capacité, de ne pas avoir perdu le mode d'emploi, pourrait-on dire. Elle ne pouvait pas imaginer ce que c'était que de vivre vraiment très, très longtemps (et ne le pourrait jamais) mais voulait bien croire que les siècles puissent priver un être de son humanité ou d'une partie d'elle ou qu'on puisse vouloir abandonner les aspects d'humanité qui apportaient le plus de souffrances. L'amour en faisait probablement partie. En tout cas, c'était ce que l'expérience enseignait à Honey. La perte de Tadashi avait été d'une douleur qu'aucun mal physique ne pouvait reproduire et elle avait bien vu dans les yeux de Michel-Ange toute la peine qu'elle lui avait infligée en décidant pour eux deux mais d'une seule voix que leur histoire était finie.
L'amour faisait souffrir et pourtant la majorité des humains s'accordaient pour dire qu'une vie sans amour ne valait pas la peine d'être vécue. Ils se seraient sans doute aussi accorder pour dire qu'une vie sans sexe ne valait pas non plus la peine, d'ailleurs, mais c'était un autre débat.
Pour Honey, il était plus facile, presque plus naturel, d'imaginer Stefan Vulpesco à la recherche de la satisfaction charnelle, de la "petite mort" comme les bouches vieux jeu l'appelaient parfois. Et pour cet aspect relationnel-là, oui, effectivement, avoir une tête bien faite n'était pas primordial. Honey l'entendait parfaitement. Quant à la réputation du professeur Vulpesco, elle parlait d'elle-même. Il n'y avait sans doute rien de plus à en dire.
Il n'y avait pas grand-chose à dire de plus pour ce qui était de leur présence à tous les deux à Poudlard et Stefan sembla finir par l'accepter, si bien que Honey fit comme si elle n'avait pas entendu son soupir résigné.
La dernière fois que Honey avait regardé par la fenêtre, le temps était splendide. Ils avaient eu la chance d'arriver pour la fin d'année scolaire, quelque part en juin, et puisque Stefan profitait rarement du soleil, c'était l'occasion ou jamais. Honey ne souhaitait rien voir en particulier dans le domaine de Poudlard, peut-être se promener, observer les élèves et leur parler. Ou bien passer dans une des serres de Pomona Chourave et examiner les étranges plantes qu'elle cultivait et qui n'existaient sans doute pas toutes dans leur monde, dans la réalité.
Mais ils étaient à peine sorti que le temps se gâta brutalement et qu'une pluie drue comme seul l'été en produit commença à se déverser sur le domaine. Ca c'était vraiment un timing pourri. Heureusement, ce n'était que de l'eau, pas le moindre signe d'orage. Honey était sereine et décidée à marcher sous la pluie chaude sans s'en préoccuper véritablement.
C'était bien sûr sans compter sur Stefan qui considérait, manifestement, qu'il aurait été dommage que Honey se mouille et passa sa cape autour de ses épaules. La jeune femme le laissa faire, un peu étonnée, mais ne protesta pas.
- Merci, articula-t-elle finalement. Mais vous savez c'est que de l'eau. Ca n'a jamais tué personne, pas dans ces proportions, en tout cas.
Ce n'était sans doute pas la chose la plus délicate à dire à qui avait envers soi une attention prévenante de la sorte, mais Honey ne se rendait pas toujours compte que son analyse factuelle des choses pouvait être blessante. Malgré tout, la balade se poursuivit. Peut-être que l'averse ne durerait pas et qu'elle pourrait rapidement lui rendre sa cape. Pour le moment, elle l'écoutait se remémorer le passé, le, au sens littéral du terme, "bon vieux temps" et laissait son esprit être envahi d'images mentales de ce que cela avait bien pu être. Jusqu'à ce qu'il mentionne, une fois de plus, son statut de mort-vivant ou de non-mort ou encore de non-vivant. Peu importait le terme, la sensation de crispation de Honey restait la même. Pouvait-on parler à un cadavre ? Le devait-on ? Devait-on se lier d'amitié avec un cadavre ? Il y avait bien un syndrome psychologique très rare qui faisait que des personnes vivantes se croient mortes, mais Stefan n'était pas mentalement malade. Il ne faisait que rappeler la vérité, qu'il était mort ou en tout cas pas particulièrement en vie et elle vivante. Pour un temps court à l'échelle du monde mais bel et bien vivante malgré tout.
Ce genre de constatations les éloignait, indubitablement. Mais la fin de son discours ne put que faire sourire Honey.
- Vous parlez à une femme paraplégique, lui rappela-t-elle gentiment, pas spécialement vexée qu'il ait oublié ce détail puisque, dans cette expérience, elle marchait. J'ai perdu toutes les sensations de mes membres inférieurs. Ca ne se voit pas, là, tout de suite, mais c'est arrivé. Je n'ai récupéré que de vagues souvenirs obtenus suite à une rééducation que j'ai faite avant tout pour faire plaisir à une autre personne que moi. Mais je ne me sens pas... Disons que je suis encore vivante, se corrigea la jeune femme. Je n'ai pas développé d'addictions. Cela dit, je ne vous juge pas d'en avoir une. Si un jour elle ne vous convient plus il existe des thérapies pour s'en débarrasser. Et si votre vie vous convient telle quelle eh bien, vous m'en voyez ravie ! Mais ce que je veux réellement dire c'est surtout que j'ai continué de jouer au tennis et de faire d'autres trucs, aussi, alors pourquoi vous n'iriez pas faire du cheval dans cette vie ou vous promener avec Damian, de jouer avec lui et ce genre de choses ?
Ils avaient marché jusqu'à l'une des serres du cours d'herbologie et Honey y rentra. Comme l'endroit les protégeait de la pluie, elle en profita pour rendre sa cape à Stefan en le remerciant, pas mécontente de se débarrasser d'une couche de vêtements, effet de serre oblige. Il faisait lourd mais les plantes qu'on pouvait observer étaient incroyables.
- C'est dingue, j'en connais pas la moitié ! commenta Honey avec excitation. Fa-sci-nant. Je pensais pas que ça me plairait autant d'aller dans une serre du professeur Chourave, c'est pas vraiment le truc le plus intriguant dans les livres, à première vue, mais en fait, c'est plutôt cool une fois qu'on est dedans ! continua de commenter la jeune femme en explorant l'endroit, s'approchant pour sentir les parfums de fleurs étranges ou pour observer la particularité d'un bulbe.
http://once-upon-a-time-rpg.forumactif.com/t76583-honey-honey-oh


Stefan Vulpesco
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »

Stefan Vulpesco

| Avatar : Claes Bang

A little magic can take you a long way | Stefan - Page 3 TAxVNJ8
Things are beautiful if you love them.



| Conte : Dracula
| Dans le monde des contes, je suis : : Dracula, alias Vlad Teapes

| Cadavres : 621



A little magic can take you a long way | Stefan - Page 3 _



________________________________________ 2021-02-14, 22:56


Forcément, le vampire allait couvrir la blonde. C’était dans son éducation, dans ses valeurs d’une autre époque. On ne laissait pas une femme sous la pluie. Encore moins quand nous-mêmes on n'a pas besoin d'une cape. Alors, c'est sans surprise qu'il allait agir avec classe, préférant protéger l'humain de la pluie que lui-même. De plus, ne ressentant pas le froid, il ne pouvait pas savoir si les humains gelaient ou pas. Ainsi, autant ne pas prendre de chance. L’eau coulait sur lui, trempant ses cheveux et ses vêtements, mais il s’en fichait. Il marchait avec insouciance, les mains dans les poches en écoutant les remerciements de l’humaine avant de poursuivre sur les sensations qu’il avait perdues et qui lui manquait. Il aurait dû y penser que l’humaine allait mentionner ses jambes. Effectivement, elle avait, elle aussi, perdu des sensations et pouvait bel et bien comprendre ce qu’il vivait.

- Vous avez raison, pardon de ne pas y avoir songé. Pour moi c’est normal de marcher, ainsi vous voir debout m’a fait oublier que vous passez le plus clair de votre temps dans un fauteuil. Veuillez m’excuser. J’imagine que oui, il existe des thérapies, mais je suis capable de changer de mode de vie si je le veux, ne vous en faites pas pour moi. Je suis heureux pour vous d’apprendre que vous continuez à vivre comme avant malgré votre handicap. Je ferais pareil si je pouvais, mais faire du cheval à Storybrook, ce n’est pas vraiment pratique et Damian me fuit comme la peste. L’idée n’est pas mauvaise tout du moins. Je devrais sortir plus souvent… Découvrir de nouvelles passions du 21e siècle peut-être? Il y a beaucoup de choses à découvrir.

La blonde se dirigeait vers la serre et il la suivit sans lui demandait où elle se rendait pour découvrir toutes les plantes et pots de terre. Les odeurs sont fortes pour le vampire qui sent les fleurs et autres plantes plus ou moins agréables. La scientifique semble s’émerveiller sur les plantes. L’homme approcha d’une fleur et vint caresser doucement un de ses pétales du doigt.

- J’ai une question pour vous, Miss Lemon… J’imagine que vous-même ne savez pas quoi répondre à ce que je vous ai dit tout à l’heure, mais j’estime qu’il est possible d’avoir un peu d’espoir puisqu’un « non » ne vous est pas venu instinctivement. Ainsi, j’aimerais vous proposer une invitation. Un restaurant? Un cinéma? Faire quelque chose que vous aimez? Je me dis que ce serait une opportunité pour comprendre… ce qui se passe dans nos têtes. Qu’en pensez-vous?

Finalement, la pluie cesse et un léger rayon de lumière fend les nuages. Sa cape sur le bras, Stefan ouvre les portes et quitte leur abri temporaire. Par contre, il était loin de s’imaginer tomber nez à nez devant un elfe de maison.

- Je pensais qu’ils restaient dans la cuisine?
- Oh, Stefan Vulpesco! C'est un honneur de vous rencontrer, monsieur! Je m'appelle Dobbie on m'a envoyé pour vous ramener à la maison ! Vous, et Mademoiselle Honey Lemon bien évidemment !
- AH ENFIN! IL ÉTAIT TEMPS!, s’énerva le sorcier. COMMENT IL SE FAIT QU’ON NOUS Ait ENVOYÉS ICI PAR AILLEURS? VOS MAÎTRES ONT INTÉRÊT À S’EXPLIQUER!


Honey Lemon
« Science is magic that works. »

Honey Lemon

| Avatar : Emily Bett Rickards

A little magic can take you a long way | Stefan - Page 3 Eroshoney

A little magic can take you a long way | Stefan - Page 3 T45i

| Conte : Big Hero 6
| Dans le monde des contes, je suis : : Honey Lemon

| Cadavres : 6419



A little magic can take you a long way | Stefan - Page 3 _



________________________________________ 2021-02-15, 00:11 « Science is magic that works. »

S'il y avait une chose que Honey ne pouvait pas reprocher à Stefan, c'était sans doute de manquer, parfois, de délicatesse dans ses propos, elle-même en manquant aussi de temps en temps. Elle ne lui en voulait pas d'avoir oublié sa paraplégie, jugeant, en fin de compte, que c'était une bonne chose. Quelle personne en situation de handicap souhaitait n'être résumée qu'à son handicap ? Honey n'en connaissait pas énormément - de mémoire, elle n'en avait jamais vu à Storybrooke - mais doutait qu'on puisse souhaiter n'être que l'aveugle, la sourde ou la sans jambe de quelqu'un. D'ailleurs, la jeune femme ne s'était jamais considérée de la sorte. Même quand elle avait dû apprendre à vivre sans pouvoir se servir de ses jambes, elle avait toujours été consciente de ce qu'il lui restait encore, à commencer par son esprit toujours aussi vivace qui avait, de toute façon, toujours été plus rapide que ses jambes n'auraient jamais pu l'être.
La jeune femme balaya donc les excuses de Stefan d'un revers de la main. Vraiment, ce n'était pas important. Elle était davantage désolée d'apprendre que ses problèmes familiaux n'étaient toujours pas résolus (Stefan avait, après tout, mentionné le fait que son fils le fuyait déjà quelques fois depuis qu'ils se connaissaient) que du pseudo manque de délicatesse dont il avait fait preuve et grimaça en apprenant la nouvelle. Mais pourtant Honey choisit de ne pas épiloguer sur le sujet, se rappelant que plutôt il lui avait fait la remarque - fondée - que, n'étant pas elle-même parent, elle ne pouvait pas réellement comprendre. En fin de compte, la seule chose que Honey pouvait dire c'était qu'elle était, pour sa part, vraiment très proche de son père et ne pouvait imaginer un monde où il en serait autrement.
Elle y songeait encore tandis qu'elle observait les curieuses plantes dans la serre de Pomona Chourave, songeant combien son père se serait émerveillé, lui aussi, de découvrir toutes choses qui n'existaient que dans l'imaginaire de JK Rowling. Et pourtant, lui non plus n'était pas botaniste ! Mais tous les deux étaient mus par une passion commune, celle du savoir, qu'ils accumulaient autant que possible durant les décennies de vie qui leur étaient données. Honey n'était, de fait, pas étonnée de s'être retrouvée parée d'une somptueuse robe bleue : elle était assurément une Serdaigle, tout comme son père. Et si Stefan avait été plus calé en Harry Potter, nul doute qu'elle aurait disserté avec lui sur la maison qui collait le mieux à leur personnalité respective. Mais soit ! Ce genre de questionnement était peut-être trop enfantin pour quelqu'un comme lui qui, de toute façon, était préoccupé par bien d'autres interrogations, ainsi qu'il ne tarda pas à le rappeler à la jeune femme.
Il avait à peine fini d'énoncer sa proposition qu'elle se retourna pour l'observer avec ses grands yeux verts, qui paraissaient toujours d'autant plus immenses à cause de ses lunettes. La jeune femme resta ainsi quelques instants, avant de froncer les sourcils, sous le coup de la concentration. Honey repassa les récents événements dans sa tête puis déclara :
- Je n'ai pas répondu "non" parce que vous n'avez pas posé de question, en fait. Et encore moins de question fermée qui aurait pu appeler ce genre de réponse. Vous avez dit que je vous plaisez, poursuivit la jeune femme, trouvant cette phrase, tandis qu'elle la prononçait, particulièrement étrange à entendre. Mais ce n'est pas une question c'est une affirmation. Il ne me semble pas que vous ayez demandé si la réciproque était valable. En fait vous êtes parti du principe qu'elle ne l'était pas... J'avoue que je ne vous ai pas trop suivi dans cette partie de votre raisonnement, je ne vois pas de quelle façon vous êtes en mesure de prédire avec la quasi certitude qui est la vôtre, ce que je vais vous dire, mais ce n'est pas grave. Maintenant, en revanche, vous avez posé une question ! reprit Honey, enthousiaste, après quelques secondes sans parole. Et même une question ouverte, précisa-t-elle inutilement. Est-ce que vous me permettez de répondre par une autre question ? s'enquit la scientifique tout en le faisant déjà. J'aimerais que vous me laissiez un peu de temps pour considérer la chose. Pour... décider avec moi-même ce que je pourrais avoir envie de faire avec vous, vous comprenez ?
Honey soupira et se pinça l'arête du nez, persuadée d'être tout sauf claire. Après une longue inspiration, elle releva la tête et explicita au prix de ce qui lui parut être un terrible effort :
- Ca veut pas dire non, ça veut dire plus tard - si c'est plus clair comme ça. Promis, je vous répondrai, ajouta-t-elle en se demandant pourquoi les relations humaines étaient plus compliquées que la physique quantique.
En fin de compte, même si elle avait de prime abord tiquée lorsque Stefan avait parlé de mettre de l'ordre dans leurs têtes, il n'avait sans doute pas totalement tort vis-à-vis de Honey. Elle sentait bien que ses pensées étaient confuses et que tous les événements de la journée lui demanderaient un temps d'analyse certain. En attendant, la jeune femme craignait de se montrer cruelle envers Stefan, ce qui n'était évidemment pas son dessein.
Elle observa les plantes de la serre encore un petit moment puis tous les deux en sortirent, pour se retrouver, presque immédiatement, nez à nez avec un elfe de maison. Encore un. Tout comme Stefan, Honey pensait également qu'ils restaient soit à la cuisine, soit qu'ils officiaient à l'insu de tous. Mais avant que l'elfe ne parle, elle crut reconnaitre Dobby, un personnage très apprécié par les lecteurs de Harry Potter, et songea que, de toute façon, cet elfe-là n'avait jamais agi comme les autres créatures de son espèce.
Honey ne fut d'ailleurs pas déçue par ce qu'il avait à leur dire puisqu'il était leur moyen pour rentrer à la maison. Et si la jeune femme aurait bien aimé profiter du château et de ses secrets encore un peu, elle était ravie que Stefan, bien moins à son aise qu'elle, puisse enfin retrouver Storybrooke et Damian. D'ailleurs, Dobby ne s'attarda pas pour agir et encore moins pour renvoyer le duo chez eux. Ainsi, en un battement de cil et sans explication pour Stefan (qui criait décidément beaucoup trop), ils réapparurent dans un amphithéâtre désert de l'université. D'une école à une autre, visiblement, songea la jeune femme en tâchant de ne pas être déçue par la brièveté de son incursion chez les sorciers mais plutôt de savourer l'expérience qu'elle en avait faite.
Observant l'amphithéâtre où ils se trouvaient, la jeune femme jaugea qu'ils étaient apparus dans une autre faculté que la sienne car elle n'avait jamais enseigné dans cette salle. En revanche, elle reconnut le livre qui lui avait servi de Portoloin et qui trônait à présent juste à coté d'un autre livre - le moyen de locomotion de Stefan, sans doute.
Honey prit délicatement l'objet entre ses doigts, persuadée qu'il ne fonctionnerait plus, mais curieuse de tester, au cas où. Et comme elle s'y attendait, une fois le livre au contact de ses doigts rien ne se produisit. En revanche, il dévoila un mot qui lui était personnellement adressé et que Honey lut à haute voix :

Merci chère Honey Lemon d'avoir fait confiance au JAHR. Nous espérons que votre expérience dans ce nouveau jeu interactif vous a plu ! Ci-joint un petit formulaire de satisfaction client à remplir si vous le désirez. Notre seule ambition : vous apporter des divertissements de qualité !

- Trop cool ! s'écria-t-elle au terme de sa lecture. C'est mieux qu'un escape game ! Plus grand, plus de pièces et beaucoup plus de moyens ! assura la jeune femme en s'emparant du questionnaire de satisfaction.
Quelque chose lui disait que Stefan n'allait pas le remplir, contrairement à elle. Honey adorait les tests, les quiz et les questionnaires.
- C'est vraiment sympa de nous laisser le droit de donner notre avis ! commenta-t-elle en attrapant le stylo coincé dans la poche de son chemisier (regrettant, d'ailleurs, de ne pas avoir gardé la jolie robe de sorcière). Une fois de plus, Honey lut à haute voix, quoique dans un murmure, les questions et les réponses qu'elle y apportait :

Etes-vous satisfait de votre immersion ? OUI/NON - totalement satisfaite, même !
Voudriez-vous recommencer dans un autre univers dans un avenir proche ? OUI/NON sauf celui des Hunger Games
Etes-vous célibataire ? OUI/NON/ CA DEPEND
Avez-vous des allergies ? Lesquelles ? aucune


Une fois le formulaire rempli, Honey le plia, lui et la lettre de remerciements puis se tourna vers Stefan, prête à partir. Avec un sourire encourageant, elle lui dit :
- Vous devriez filer voir comment va Damian et lui demander comment était sa journée. Même s'il vous évite, je suis sûre qu'au fond de lui ça lui fera plaisir de savoir qu'il suscite de l'intérêt en vous... D'ailleurs, je file aussi. J'ai... des trucs, acheva Honey, pas réellement certaine de savoir ce qu'elle allait vraiment faire dans l'immédiat.
Haussant les épaules, elle commença à rouler vers la sortie puis s'arrêta après seulement quelques mètres et tourna la tête en arrière, vers Stefan.
- Vous savez... C'était pas vraiment votre baiser, le problème. Mais vous n'avez pas demandé mon consentement et je n'étais pas en mesure de le fournir à ce moment précis. C'est ça, qui m'a surtout ennuyée. Le reste... c'était de la surprise, juste de la surprise. Imaginez un peu : vous êtes tranquillement évanoui et quand vous revenez à vous la bouche de quelqu'un est pressée contre la vôtre ! Qui s'attend à cela ? C'est... déconcertant et intrusif, en fait, même si je comprends que les circonstances vous aient poussé à agir ainsi et que je ne vous en veux pas. Je préférerais juste que vous ne m'embrassiez pas quand je dors ou quand je ne peux pas soit consentir soit refuser. Merci beaucoup d'avance, bonne journée et... Pour le reste je verrai plus tard !
Accompagnant ces dernières paroles d'un ample geste de la main, Honey tourna la tête et se mit en route, cette fois sans plus se retourner.
http://once-upon-a-time-rpg.forumactif.com/t76583-honey-honey-oh


Contenu sponsorisé




A little magic can take you a long way | Stefan - Page 3 _



________________________________________

 Page 3 sur 3
Aller à la page : Précédent  1, 2, 3

A little magic can take you a long way | Stefan





Disney Asylum Rpg :: ➸ Monde des Contes et Monde Réel :: ✐ Les autres mondes :: ➹ Divers Mondes