« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
it could be and there was nothing that could make me let you go. 'cause you were my wildest dream. ( @dan owen )
Un petit sourire perle sur mes lèvres avant que j’hausse les épaules.
« Oh je le suis pas t’inquiètes pas. » énonçais-je avec un sourire avant de reprendre « mais tu as raison, je vais y aller doucement pour retourner dans min passé mais je crois que c’est une bonne idée, il faut que je retourne dans le passé pour pouvoir comprendre des choses et sans doute que mon demi-frère sera un bon point de départ. »
Même malgré toutes ces années, j’en voulais toujours autant à Uther, même en sachant qu’il était mort désormais. Cependant, il fallait désormais que je me remette sur pied et surtout que je puisse renouer véritablement le contact avec Adam. Cependant, l’idée de me rendre à Camelot était finalement une bonne chose, peut être même un bon point de départ pour pouvoir changer de vie. Je souris à Honey puis finis par la laisser travailler étant donné que j’avais également des choses à faire.
Nous nous retrouvâmes par la suite au lycée puisque j’avais demandé à la jeune femme de venir m’aider. Honey ne tarda pas à me rejoindre dans la salle des professeurs. La présentant à certains de mes collègues, je termine mon café et fait signe à Honey de me suivre jusqu’à la salle de cours où je donnais cours de biologie, prenant l’ascenseur du fait du fauteuil sur lequel était assise Honey. Je tourne le regard vers Honey et lui souris.
« Oui c’est vrai, moderne et lumineux. Puis j’ai une salle derrière où je peux faire un peu de…magie on va dire. » énonçais-je avec un sourire « j’ai pu trouver de nombreuses herbes que je ne trouvais pas ailleurs. » énonçais-je alors.
Saisissant mes dossiers, je les déposent sur mon bureau avant d’ouvrir mon MacBook et de préparer le diaporama. Le tout installé, je me saisis des photocopies du cours avant de les poser sur chaque bureau. Je finis par lever le regard vers Honey pour reprendre rapidement la parole avec un sourire.
« Promis, je ferais comme si si jamais je te vois lever la main. » énonçais-je avec un petit rire « Le cours va porter sur l’influence des facteurs du milieu sur la production végétale. » expliquais-je à Honey « mes secondes aiment que je fasse des diaporamas avec des images, ça les aident apparemment à mieux comprendre. » expliquais-je à la jeune femme.
(c) mars.
Honey Lemon
« Science is magic that works. »
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C'était vraiment chouette que Morrigan puisse utiliser les locaux du lycée à des fins plus personnelles et magiques. Honey lui sourit et leva le pouce en signe de victoire lorsqu'elle l'apprit, s'apercevant que le mot "magie" ne la faisait même plus grincer des dents. Franchement, qui l'aurait cru ? A peine trois ans plus tôt, lorsqu'elle s'était installée à Storybrooke, Honey comptait parmi les plus réfractaires à l'idée même que la magie puisse exister, étant donné que son existence allait à l'encontre de nombreux principes physiques, mais force était de constater que les rencontres et l'habitude l'y avait suffisamment accoutumée. Peut-être que l'expérience du jour l'accoutumerait également à l'enseignement à des apprenants plus jeunes que ceux qu'elle croisait à la faculté, songea la jeune femme, à présent assise au fond de la salle de classe, quelques minutes avant que le cours ne commence. Jusqu'à présent, Honey avait toujours eu la sensation qu'elle ne serait jamais en mesure de se faire comprendre par des étudiants moins avancés que les doctorants mais elle regrettait, paradoxalement, que les doctorants ne soient pas plus "funs" dans leur approche de la science. En fin de compte, c'était peut-être plus drôle d'enseigner aux lycéens ou aux collégiens et peut-être que l'exemple de Morrigan, qui n'avait, de prime abord, pas l'air d'être la femme la plus patiente auprès des adolescents, allait inspirer la jolie blonde. L'attention de cette dernière était pour le moment capturée par la première diapositive du diaporama que Morrigan avait commencé à projeter mais se focalisa bientôt de nouveau sur l'énoncé du thème de la leçon du jour : l’influence des facteurs du milieu sur la production végétale. - Excellent sujet ! s'enthousiasma Honey. Est-ce que la leçon d'après portera sur les facteurs génétiques qui influencent sur la production végétale ou la génétique c'est trop compliqué pour les secondes ? Je me rends jamais compte parce que j'avais onze ans quand j'étais en seconde et je trouvais tout extrêmement facile alors j'ai toujours du mal à me mettre au niveau d'une personne qui dispose d'une intelligence et de capacités mentales ordinaires. J'ai l'air un peu snob quand je dis ça, d'ailleurs, observa Honey, non sans une certaine tristesse sur son visage. Mais j'essaye d'apprendre à être plus claire quand je parle de science avec des personnes plus néophytes que toi et moi, se reprit-elle immédiatement avec l'enthousiaste qui la caractérisait d'ordinaire. De toute façon, j'adore apprendre, ce n'est jamais un problème pour moi de me former. Et tu as sans doute raison de faire de jolis PowerPoint si ça aide tes élèves ! approuva la chimiste. J'adoooooooooooore faire de beaux PowerPoint, je peux LITTERALEMENT y passer des HEURES entières pour mettre des animations ou choisir une belle police qui sera aussi lisible... Il est TOP d'ailleurs, ton PowerPoint. Enfin, je ne peux objectivement que juger la première diapositive que tu as préparée mais elle est vraiment très bien, conclut Honey en opinant avec ferveur, se rendant toutefois compte qu'une fois encore elle parlait trop et vraisemblablement pour dire des choses qui n'intéressaient pas Morrigan. Oups. La jolie blonde se fendit alors d'un sourire d'excuse et posa son index sur sa bouche, signe qu'elle allait se taire... ... Ce qui s'avéra être une idée prodigieuse car Honey avait tellement parlé que la cloche sonnait déjà. Presque instantanément, le couloir de l'étage où elles se trouvaient s'anima tandis que des dizaines d'adolescents sortaient d'une salle de cours pour s'en aller dans une autre salle, dans un bruyant chassé croisé de sacs à dos colorés et de pieds chaussés de Converses. Il ne fallut à partir de là que quelques instants supplémentaires pour que les secondes dont Morrigan avait parlé un peu plus tôt commencent à entrer dans la salle de classe, avisant tout naturellement l'inconnue blonde qui se trouvait tout au fond. Honey, qui était presque toujours joviale et avenante, les gratifia tous d'un immense sourire et d'un signe de la main, ce qui manifestement laissa plus d'un lycée perplexe. D'ailleurs, aucun d'eux ne choisit de s'asseoir à l'une des tables qui l'entouraient, ce que la chimiste trouva presque méchant. Elle n'allait pas les mordre, si c'était ça qu'ils craignaient ! Finalement, peut-être était-elle aussi trop particulière pour enseigner dans le secondaire sans que les adolescents ne la trouvent totalement givrée. Peut-être qu'elle était mieux en faculté, surtout en ayant deux doctorats dans ses bagages (métaphoriquement parlant car Honey ne se promenait pas avec ses diplômes dans la poche, jugeant que cela n'avait pas grand intérêt). Préférant ne pas trop s'attarder sur cette réflexion, Honey reporta son attention sur le devant de la salle de classe, là où l'action allait se passer. Elle adressa un sourire encourageant à Morrigan et leva les deux pouces, convaincue que cette leçon de biologie allait être passionnante et enrichissante.
Morrigan M. Cornouailles
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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Je crois que tu as su voir en moi qui je suis vraiment avant que l'obscurité ne remplisse mon coeur. Tu étais mon ami, qu'en est-il aujourd'hui ?
La fratrie, c'est pas toujours facile.
| Conte : merlin l'enchanteur / légendes arthuriennes | Dans le monde des contes, je suis : : morgane
Il était assez rare que je m’entende si bien avec une personne. Mais étonnement, dès le début, je m’étais sentie très proche d’Honey, j’avais l’impression qu’elle me comprenait et elle était l’une des premières dont je ne me méfiais pas. J’étais l’ancienne méchante de l’histoire, la fille bafouée et envoyée loin de chez elle, j’étais censée être cruelle, vicieuse ou que sais-je encore comme nombreux autres termes mais depuis la rupture de la malédiction et surtout depuis que j’avais retrouvé mon frère et qu’on avait fait ce « voyage » au sein de ce que je pensais être la NASA, les choses étaient quelque peu différentes et mes croyances sur beaucoup de choses s’avéraient également très différentes. Cependant, quand on a été méchante aussi longtemps que j’ai pu l’être, c’est compliqué de revenir gentille d’un seul coup. C’est pour cela que j’avais demandé à Honey de me donner un coup de main. J’avais besoin de quelqu’un qui me comprenne pour m’aider à faire les bons choix et je crois que j’avais trouvé ça en la personne de la scientifique, puis elle était gentille et me faisait rire donc c’était un bonus finalement.
C’est pour cela qu’on se trouvait présentement dans les locaux du lycée dans lequel je passais le plus clair de mon temps étant donné que la malédiction avait fait de moi une professeur d’SVT qui s’occupait de ses temps libres dans les plantes qu’elle faisait pousser quelques mètres plus loin. Mais ça, c’est une toute autre histoire. Installant tout, je prenais le temps également d’expliquer à Honey ce que j’avais préparé pour mes secondes avant qu’elle approuve le choix de la leçon du jour. Je lève le regard vers elle et lui souris alors que j’installe tous les bouquins et que je lance la première diapositive qui énonçait l’intitulé du cours avec une image représentative et également le plan énoncé. Un petit rire m’échappe avant que je ne me décide enfin à reprendre la parole.
« Oh ne t’inquiète pas, ce n’est pas snob du tout de dire ça comme ça. » énonçais-je avant de reprendre « c’est vrai que pour mes petits secondes, la génétique c’est encore un peu compliqué, je me contente de leur faire étudier des choses compliquées en les simplifiant mais il est vrai que je prévois de les faire travailler également sur les facteurs génétiques mais sûrement en première, ils auront plus de connaissances sur le sujet si tu vois ce que je veux dire. » énonçais-je alors « et pour répondre à ta question, la prochaine leçon portera si je m’en sors bien et que j’arrive à entrer tous les points dans leurs petites têtes sur l’utilisation des produits de la photosynthèse. » énonçais-je à la jeune femme.
Un nouveau sourire perle sur mon visage alors que la jeune femme complimente mon power-point. Enfin plutôt la première diapositive mais si cette dernière plaisait à la jeune femme alors c’était un bon début et j’espérais que mes élèves apprécieraient également.
« Merci. » énonçais-je avec un sourire avant de voir les premiers élèves entrer dans la salle de classe. Installée derrière mon bureau, je fixais les lycéens et lycéennes qui s’installaient dans la salle avant de remarquer qu’aucun d’eux ne souhaitaient s’installer près d’Honey. Faisant un léger sourire gêné à la jeune femme avant de murmurer un « désolée » tandis que les derniers élèves entraient pour s’asseoir. Me dirigeant silencieuse jusqu’à la porte de la salle de classe, je la ferme avant de revenir au point de départ. Bon allez Morrigan, il n’y a pas de raisons que les choses se passent mal. Aucune raison que tu sois mauvaise, il fallait être gentille. La gentillesse, c’est important.
Me raclant la gorge, je finis finalement par ouvrir la bouche pour prendre la parole.
« Bonjour à tous. J’espère que vous allez bien et que vous avez tous pris le temps de revoir vos cours de la semaine dernière parce que vos derniers examens étaient vraiment pourris mais ça m’étonne p… »
Je croise le regard d’Honey et respire profondément en me mordant la lèvre inférieure.
« Donc euh…comme je disais j’espère que vous avez réviser les cours de la semaine dernière parce qu’il y a une courte interrogation. Un Q.C.M de dix questions qui vous permettra de rattraper votre précédente note. »
Certains élèves poussèrent des soupirs dégoutés tandis que d’autres étaient plus que ravis. Certains posèrent la fameuse question de savoir s’il y avait besoin d’une feuille ou non. Je pris le temps de répondre à chaque question avant de donner les copies à mes élèves et ce fut le silence pendant quinze minutes, temps que je leur laissais pour répondre à chaque question. Après tout, un QCM, c’était sois tu sais, sois tu sais pas. Le Q.C.M terminé, je ramasse toutes les copies avant de les poser sur mon bureau et démarre le cours.
« Donc, le cours d’aujourd’hui va porter sur l’influence des facteurs du milieu sur la production végétale. Nous parlerons en premier lieu de la productivité et facteurs du milieu. Et nous étudierons ensuite les différentes manières de pouvoir agir sur les facteurs du milieu. Et ensuite, je vous donnerais les mots clés importants à retenir. » « Encore un cours bien chiant. » soupira une des étudiantes « je ne suis pas sourde Miss Odge. Si vous avez la moindre réclamation, je vous invite très gentiment à quitter ma salle de classe ou soit vous vous taisez et vous écoutez le cours. C’est à vous de voir. Après tout, moi je suis déjà diplômée donc… »
Elle se contente de me regarder en soupirant avant de prendre son stylo pour commencer à écouter le cours. Me dirigeant derrière l’ordinateur, je clique sur la diapositive et la première du cours se déclenche avec de multiples animations assez sympathiques. Après tout, j’avais mis pas mal de temps à travailler dessus et j’espérais que ça permettrait à mes élèves de comprendre plus facilement là où je voulais en venir. Je vins donc à expliquer à mes élèves qu’il y avait de nombreux facteurs tels que ceux qui entrent en jeu dans la photosynthèse comme l’éclairement, la teneur en CO2 de l’air, l’approvisionnement en eau et en sels minéraux. Mais je leur exprimais également l’existence des conditions climatiques telles que la température ou la pluviométrie qui pouvaient énormément impacter les différents milieux. Puis les facteurs qui déterminent la qualités du sol tels que la présence d’ions, la circulation d’eau ou encore l’oxygénation des racines. Un léger sourire perla sur mes lèvres en voyant que mes élèves semblaient captiver par mon cours et même la plus conne d’entre eux, j’ai nommé Eleanor Odge semblait soudainement intriguée.
« Lequel d’entre vous peut me donner les différents facteurs biotiques, c’est à dire la présence d’autres êtres vivants qui peuvent influer sur la production végétale ? »
Un léger moment de silence s’installe entre moi et mes élèves avant que l’une des lycéennes finissent par lever la main. Je respire profondément avant de l’interroger.
« Je crois que y’a les parasites, les insectes et puis genre les mauvaises herbes, enfin je veux dire les plantes qui sont pas super ouf pour les autres plantes qui doivent pousser. Puis y’a les champipi aussi avec leurs racines chelous là. »
Un sourire crispé perle sur mes lèvres avant que je ne me masse l’arrière du crâne.
« C’est…C’est plus ou moins ça. Disons que pour résumer, il y a bien la présence de parasites ou encore d’insectes mais également de plantes ainsi que les fameux champignons des mycorhizes qui sont des associations racine-champignons. Il faut également tenir compte des bactéries fixant l’azote atmosphérique et développant ainsi des nodosité sur les racines… »
Les élèves notaient ce que je disais avant que la sonnerie ne se fasse entendre. Soupirant, je retourne derrière mon bureau avant de rallumer la lumière tandis que les jeunes attendaient les devoirs.
« Bon, sortez vos agendas. Pour vendredi, vous relisez le cours et vous me préparez toutes vos questions afin que je vous explique ce que pouvez ne pas avoir compris et nous étudierons donc tout ce que nous n’avons pas eu le temps de voir aujourd’hui et oui, je vous rendrais vos QCM. Si vous avez la moindre question ou quoi que ce soit, je suis ici jusqu’à 18h30 après je rentre chez moi. Bonne journée à vous. »
Ils rangent leurs affaires et quittent les lieux en me saluant et certains souriaient à Honey en la saluant tandis que d’autres en avaient rien à faire. Ils étaient vraiment désespérants. Fermant la porte derrière les derniers élèves, je lève le regard vers Honey et pousse un profond soupir.
« Désolée pour certains, par moment, je me dis qu’ils méritent des claques. Alors, qu’as-tu pensé du cours ? » demandais-je à la jeune femme.
CODAGE PAR AMATIS
Honey Lemon
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Tout ceci donnait presque envie à Honey de retourner au lycée, qu'elle avait quitté peu après ses 13 ans. Pourtant, elle savait pertinemment qu'étudier au lycée l'aurait vite ennuyée. Mais qu'en était-il d'y enseigner ? C'était peut-être ça, en fait, qui pourrait l'amuser ! Une chose, en tout cas, était certaine : elle serait déjà en partie fixée après avoir vu Morrigan interagir avec ses élèves et soupeser si oui ou non elle se sentait d'aplomb à mener ce type d'interaction sur la durée. Des lycéens pouvaient-ils l'apprécier à sa juste valeur ou penseraient-ils, à l'instar des camarades qu'elle avait eus quinze ans plus tôt, que Miss Honey Lemon était vraiment une personne bizarre ? C'était difficile d'en juger sur la seule base des regards curieux que la jolie blonde avait reçu quand les élèves de Morrigan étaient entrés dans la salle de cours. Evidemment qu'ils étaient surprise de la voir au fond de la salle : elle n'avait plus l'âge d'être au lycée et, à ce moment-là de l'histoire, ils ne savaient pas encore pourquoi elle était dans leur salle. Honey ferait donc bien de ne pas prendre en considération ces premières réactions à son égard. Il était probable que n'importe quel adulte inconnu des lycéens aurait susciter la même incompréhension mêlée d'étonnement. Forte de cette conclusion, Honey adressa un franc sourire à Morrigan et leva le pouce à la fois en signe d'encouragement pour elle et de réassurance la concernant. Elle pouvait commencer sa leçon tranquillement, la chimiste n'était pas vexée. Confortablement installée, elle croisa les bras sur sa poitrine, une position qu'elle jugeait idéale pour écouter quelqu'un parler. Mais très vite, Honey se mordit la lèvre, hésitant à faire de grands signes à Morrigan pour lui signaler que, dès le préambule de sa leçon, elle avait oublié d'utiliser la gentillesse et l'empathie dont, au fond, elle était capable. Mince, songea la scientifique en se mordant la lèvre inférieure, désolée par ce fâcheux constat, adressant un regard désolé à Morrigan avant de l'inviter à poursuivre d'un mouvement de tête encourageant. Echouer n'était jamais grave, c'était abandonner qui l'était. Les élèves, eux, ne semblèrent pas se formaliser de l'attitude de leur professeure, si Honey en jugeait par leurs mines relativement blasées. C'était donc le moment de leur apprendre autre chose, à savoir que si on avait suffisamment de volonté, on pouvait toujours s'améliorer et apprendre des ses erreurs ! Et c'est peut-être d'ailleurs avec une pensée similaire en tête que Morrigan se reprit avec brio. Le Q.C.M. de rattrapage, c'était vraiment une bonne idée. Honey aurait presque applaudi mais se rappela de justesse que si elle ne voulait pas avoir l'air bizarre, il valait mieux qu'elle n'applaudisse pas, tout comme il valait mieux qu'elle ne demande pas à recevoir, elle aussi, l'interrogation du jour. Même si elle avait toujours adoré les tests de connaissances. A la place, la blondinette observa les réactions des uns et des autres et écouta attentivement les réponses que Morrigan apportait aux différentes questions. Etirant son cou vers l'avant, elle fut même en mesure de lire les réponses qu'inscrivaient un élève au rang devant elle et de grimacer à chaque fois qu'il se trompait. Il aurait un peu plus de la moyenne, ce qui n'était pas si mauvais, mais Honey avait dû réprimer une furieuse envie d'aller l'aider et de lui expliquer pourquoi il avait répondu faux. De la même façon, lorsque Miss Odge se plaignit du contenu de la leçon du jour, elle dût une nouvelle fois s'abstenir d'intervenir pour deux raisons : 1) quand Honey défendait un sujet avec passion, il lui arrivait de parler vraiment TRES longtemps (or le cours ne pouvait pas durer 3h) et 2) elle risquait de spoiler la leçon de Morrigan en expliquant pourquoi Miss Odge devrait revoir son jugement. En revanche, la chimiste n'eut rien à ajouter quant au fait que Morrigan, contrairement à son élève, était déjà diplômée parce que c'était bien vrai. Peut-être asséné un peu sèchement mais véridique. Miss Odge semblait, en outre, avoir besoin qu'on lui rappelle parfois l'utilité d'aller en cours... et s'en rappela une fois la leçon en cours, justement. Alors que les élèves commençaient à prendre des notes, Honey changea de position afin de lover son menton dans le creux de sa main. Elle n'avait pas besoin de prendre de notes sur ce sujet, si passionnant soit-il, et était, de toute façon, là pour observer Morrigan, pas pour suivre le cours. Même si, une fois de plus, lever la main pour répondre à sa question la démangeait. Sauf que cela aurait été contre-productif pour l'apprentissage des autres élèves et qu'en plus, si Honey avait répondu, elle aurait manqué la tentative d'une des élèves qui avait sa façon bien à elle d'expliquer les choses. Honey ne put s'empêcher d'esquisser un sourire, touchée et amusée par cette fraicheur dans les explications. Ses doctorants s'exprimaient bien différemment. Peut-être, d'ailleurs, que Morrigan aurait préféré avoir affaire à des doctorants, car elle ne semblait pas très à l'aise avec cette façon de formuler les choses. Et pour cause : c'était un peu familier et pas du tout technique. Dans une copie, ça ne pourrait pas être accepté. Il fallait qu'à leur âge, les lycéens comprennent qu'on ne pouvait pas parler aussi familièrement que ça dans toutes les situations. Mais Morrigan s'en sortit comme une championne ! Depuis le fond de la classe, Honey opina son approbation avant que la lumière ne se rallume et que les devoirs ne soient donnés. L'instant d'après les élèves filèrent et la blondinette salua ceux qui s'attardèrent pour lui dire au revoir. C'était passé si vite ! Toutefois, Honey n'était pas mécontente de se retrouver enfin seule avec Morrigan et d'avoir de nouveau l'occasion de parler. Quittant le pupitre où elle s'était installée et roula jusqu'au bureau de l'enseignante. - C'était très intéressant, la félicita-t-elle de prime abord. C'est une très bonne idée le Q.C.M. pour rattraper les mauvaises notes et t'assurer que tes élèves révisent la leçon précédente. Tu devrais le faire systématiquement. Le garçon assis devant moi devrait avoir un peu plus de la moyenne. Je voulais pas t'embêter en demandant un exemplaire des questions alors j'ai regardé ce qu'il faisait. Il était très bien ce questionnaire, en tout cas, mais... C'est vrai que tu as commencé le cours avec... euhm... disons tes mauvaises vieilles habitudes, fut bien obligée de reconnaitre Honey, mais tu t'es vite rattrapée et c'est ce qui compte ! Pareil, tu as très bien réagi à l'explication un peu... personnelle... de ton élève, c'est super, vraiment ! Sur la fin du cours tu as rappelé que tu étais disponible pour les questions, franchement, tu as assuré ! Il faut juste que tu sois moins enflammée quand quelque chose te contrarie et je pense que tu auras déjà ENORMEMENT progressé. La jeune femme ponctua cette remarque d'un sourire encourageant. - Je n'ai pas trouvé que tes élèves méritaient des claques. Enfin... Miss Odge n'a pas l'air très emballée par les cours mais tu t'en es bien sortie pour lui rappeler que ce n'était pas elle qui commandait. Je trouve que tu as été ferme sans être méchante. Sauf si c'était censé être méchant de lui rappeler que contrairement à elle tu as un diplôme ? questionna Honey, soudain incertaine. J'ai pris ça comme un fait vérifiable, à vrai dire. Mais je suppose que c'est d'elle que tu parlais en disant que certains élèves méritent des claques. Evidemment, c'est interdit par le règlement intérieur. En revanche, peut-être que tu devrais essayer de la prendre à part pour tenter de comprendre pourquoi elle est si hostile à tes leçons. Ca cache peut-être quelque chose. Des difficultés, par exemple. Ou peut-être pas, en fait. Je ne connais pas tes élèves, je me fais des idées, si ça se trouve.
Morrigan M. Cornouailles
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Je crois que tu as su voir en moi qui je suis vraiment avant que l'obscurité ne remplisse mon coeur. Tu étais mon ami, qu'en est-il aujourd'hui ?
La fratrie, c'est pas toujours facile.
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Le lycée. C’était assez étonnant de se dire que j’étais enseignante alors que je n’étais moi-même pas allée à l’école. Enfin j’avais eu un instructeur et je pense que j’avais suivi pas mal de cours au couvent dans lequel Pendragon père m’avait envoyée. Même si c’était pas les meilleures années de ma vie, j’y avais quand même appris quelque chose et au fond, c’était pas plus mal. Puis bon, j’étais loin d’être idiote et la malédiction de Regina avait fait le bon choix en faisant de moi une professeur de biologie. Je possédais à la fois les connaissances de Morrigan mais également celle de Morgane et c’était sans doute un véritable plus.
C’était dur d’être gentille, c’était dur de ne pas tous les enflammer d’un simple mouvement de la main. Je tentais de faire des efforts. Je me maudissais intérieurement à chaque fois mais je devais le faire. Il fallait que j’arrive à m’améliorer, ne serait-ce pour tenter de devenir celle que ma mère voulait que je sois. Une fois le cours terminé et les élèves sortis, je retrouve rapidement Honey avant de lui sourire.
« Merci Honey » commençais-je avant de reprendre « je note que l’idée du QCM chaque fois est pas mal du tout. Et je note d’être moins enflammée. » énonçais-je avec un petit rire « c’est pas facile d’être gentille tu sais. » ajoutais-je en haussant les épaules « mais je suis sûre que j’arriverais doucement au but que je me pose avec ton aide. » avouais-je alors.
Je me pince les lèvres avant de me gratter l’arrière du crâne en riant légèrement.
« C’était méchant sans l’être vraiment parce qu’au fond, si on y réfléchit, j’ai pas vraiment de diplôme, enfin je le dois surtout à la malédiction de Regina. » énonçais-je alors avant de reprendre « mais c’était le principe de lui faire comprendre que c’est moi la prof et elle l’élève. » ajoutais-je alors.
Réfléchissant quelques instants, je fais un léger signe de tête.
« Tu as raison, je pense que je vais faire ça, essayer de comprendre ce qui ne va pas. » énonçais-je alors « allez viens, je te paye un café. » énonçais-je à la jeune femme.
Quelques jours après la mission.
C’était enfin les grandes vacances. J’étais enfin paisible, plus de cours à préparer, plus de gamins insupportables à supporter. Enfilant une robe fluide dorée par dessus mon maillot de bain, je mets mes lunettes de soleil, enfile une paire de sandales caramel avant de prendre mon sac. Me dirigeant jusqu’au labo d’Honey, comme je m’en doutais, je la trouve attablée à travailler.
« Salut toi. Dis moi, t’as du temps à m’accorder pour aller prendre un peu le soleil avec moi ? » demandais-je alors.
CODAGE PAR AMATIS
hj: pour ne pas perdre le rp, je suis partie sur une post-mission, j'espère que ça t'ennuie pas
Honey Lemon
« Science is magic that works. »
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| Conte : Big Hero 6 | Dans le monde des contes, je suis : : Honey Lemon
L'année scolaire s'était terminée seulement quelques jours après la journée portes ouvertes au laboratoire qui avait eu un petit succès auprès des étudiants de l'université de Storybrooke, bien contents de profiter de quelques distractions pendant que le corps enseignant corrigeait les partiels de fin d'année. Naturellement, Honey y avait consacré énormément d'attention et, de la même façon, elle avait assisté aux soutenances de thèse de ses étudiants doctorants, constatant fièrement que certains étaient allés au bout de leur sujet, produisant un travail de qualité qui, s'il ne pouvait pas leur faire espérer la note maximale (parce que la jeune femme ne la donnait jamais, considérant que personne, pas même elle, ne pouvait atteindre la perfection) leur assurait un avenir brillant dans les domaines qu'ils avaient choisi. Et c'était, de son point de vue, ce qui comptait le plus. Pour le moment, personne à l'université n'avait idée de la nature de la relation qui commençait à lier la jeune professeure en astrophysique et le président (rien que ça !) de l'université, Stefan Vulpesco, et c'était très bien ainsi. La vérité était que Honey aurait préféré qu'il ne soit pas son supérieur (certes pas directement hiérarchique) et qu'il n'ait pas, en plus, pareille réputation de Don Juan. Collègues ou pas collègues, l'officialisation (car il en aurait forcément une si, comme c'était bien parti, elle était amenée à perdurer dans le temps) de leur relation allait sans aucun doute faire jaser. A raison. C'était ce qui arrivait forcément quand on fréquentait le Casanova local. Et Honey finirait par s'y faire. Toutefois, si elle pouvait ne devoir s'en soucier qu'après l'été, elle n'avait rien contre et, par chance, Stefan s'était montré compréhensif sur ce point. Il faut croire que cet arrangement temporaire l'arrangeait également, d'autant plus que son fils, Damian, n'avait aucune idée non plus de leur relation. Il était d'ailleurs probable qu'il n'en prenne pas conscience avant un moment, d'autant plus que les grandes vacances avaient commencé. Honey, qui croisait fréquemment l'enfant surdoué dans les couloirs de la faculté de sciences, ne l'avait pas pour élève et n'imaginait pas le recroiser avant la rentrée de septembre. Elle n'imaginait pas non plus qu'il puisse, d'une façon ou d'une autre, soupçonner la nature de la relation entre la jeune femme et son père. Quant à toutes les autres personnes qui fréquentaient l'université, elles ne disposaient pas de davantage d'indices. Ce n'était après tout pas comme si Stefan avait soudainement décidé d'assister à tous les cours de la jeune femme en se plaçant au premier rang de l'amphithéâtre. Bien au contraire. Quand ils se croisaient, il n'était certes pas rare que leurs regards se croisent quelques instants, sans doute quelques secondes de trop par rapport à un salut ordinaire, mais pour le reste, ils continuaient de vivre leur vie professionnelle comme si rien n'avait changé. Stefan restait fidèle à sa promesse, n'offrant à Honey aucun traitement de faveur. Pour le reste, elle ne disposait pas de toutes les réponses et seul l'avenir lui diraient où ils allaient. Une chose pourtant était certaine : maintenant que Honey était, en quelque sorte, libérée de ses obligations professorales, elle ne mettait plus les pieds à l'université (ni les roues, d'ailleurs), se consacrant exclusivement à ses travaux (principalement en chimie) sur l'une des paillasses du laboratoire de la ville. Bien que disposant d'une situation tout à fait confortable, la jeune femme n'avait pas planifié de vacances. Pas pour le moment, en tout cas. Elle avait, à la vérité, vécu suffisamment d'aventures au cours de l'année pour songer qu'elle n'en avait pas forcément besoin. Récemment, elle et plusieurs autres personnes (dont Morrigan, une très bonne amie sorcière) avaient vécu une partie de jeu vidéo de l'intérieur parce que l'intelligence artificielle développée par la chimiste (qui répondait au doux nom d'A.S.T.R.I.D.) avait mal interprété (surinterprété en fait) l'instruction "immersion" dans la conception du jeu. Heureusement, tout le monde avait apprécié la partie et peut-être même que cela leur avait permis d'apprendre des choses sur eux-mêmes, ce que Honey espérait. Avant cette aventure, elle s'était retrouvée mariée à un psychopathe qui avait voulu la sacrifier sur l'autel de ses traditions familiales et en début d'année elle était allée dans une version alternative de Poudlard. Franchement, si l'été était calme et studieux, ça ne serait pas elle qui s'en plaindrait, d'autant que Honey était capable de faire exploser la moitié du laboratoire pendant l'une de ses expériences. Ce jour-là, début juillet, heureusement, rien de tel n'était à l'horizon. Une blouse blanche par dessus sa petit robe bleu et les cheveux relevés en queue de cheval, Honey travaillait sans se soucier du monde autour d'elle quand une voix bien familière la ramena au monde qui l'entourait. Relevant la tête, elle croisa les yeux noisettes de Morrigan et lui sourit. - Salut toi, répondit-elle chaleureusement. Tu sais bien que j'ai toujours du temps pour toi. Et comme nous serons loin de mon ordinateur, a priori tu ne risques rien, cette fois, ne put-elle s'empêcher d'ajouter. Honey ne se serait sans doute pas permis cette remarque si elle avait senti Morrigan hostile au sortir de sa partie de jeu vidéo sur les Nouveaux Héros. Bien qu'enflammée, la sorcière avait été étonnamment philosophe tout le temps que la partie avait duré, probablement inspirée par la douceur et la positive de Tante Cassie, son personnage, mais sans doute aussi influencée par sa propre volonté de devenir une personne meilleure - dans la vraie vie. C'était du moins l'interprétation que Honey faisait des événements et cette interprétation lui plaisait particulièrement. - Laisse moi quelques instants pour tout ranger, ramasser mes affaires et je serai à toi, poursuivit la chimiste en commençant déjà à faire de l'ordre sur sa paillasse. Depuis son retour dans la réalité en trois dimensions, Honey avait moins utilisé son fauteuil roulant, si bien qu'elle avait récemment acheté une cane pour l'aider dans ses déplacements. La jeune femme ne savait pas combien de temps les effets électriques (elle supposait) du jeu vidéo dureraient et elle ne voulait pas faire de plans sur la comète comme on dit, même si elle adorait cette expression imaginée (sans doute à cause de la comète en question). De toute façon, Honey ne souffrait pas d'être en situation de handicap. Elle avait toujours pris ce fait avec philosophie et résilience, même si elle avait accepté, sur les conseils de son ancien petit ami Michel-Ange, de suivre des séances de rééducation après son accident. Elles n'avaient d'ailleurs pas été vaines. Toutefois, Honey savait qu'il n'était pas possible qu'elle retrouve pleinement sa mobilité et ce n'était pas ce qu'elle cherchait. En revanche, elle pouvait concevoir que la voir soudainement plus souvent debout puisse choquer et ne se formalisa pas de la réaction de Morrigan quand effectivement elle se leva de la chaise sur laquelle elle était jusqu'à présent assise. Ce jour-là le fauteuil était resté à la maison. Honey s'était dit qu'elle aviserait si d'aventure elle n'avait pas fait le bon choix. Attrapant sa cane, elle entraina Morrigan vers son bureau où elle se hâta de ramasser ses affaires (ainsi que précédemment annoncé) et de déposer sa blouse de laborantine avant de suivre son amie vers la sortie. Pauvre Morrigan, elle allait devoir composer avec le pas lent d'une femme de 28 ans aussi rapide que si elle en avait déjà 90. - Alors ? Tu pensais aller où ? la questionna Honey une fois hors du bâtiment, les agréables rayons de juillet caressant sa peau de son visage. A la plage ? ailleurs ? suggéra t-elle. Le lieu était, en fin de compte, égal à Honey. Ce qui comptait était de passer du temps avec Morrigan et de profiter d'une belle journée d'été puisqu'elles, contrairement à Stefan, ne craignaient pas le soleil. - Au fait, j'ai pas demandé, s'excusa la chimiste quelques pas plus tard. Ca va, toi ? Remise d'avoir été Tante Cassie ? Tu as des projets pour les vacances ?
Morrigan M. Cornouailles
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Je crois que tu as su voir en moi qui je suis vraiment avant que l'obscurité ne remplisse mon coeur. Tu étais mon ami, qu'en est-il aujourd'hui ?
La fratrie, c'est pas toujours facile.
| Conte : merlin l'enchanteur / légendes arthuriennes | Dans le monde des contes, je suis : : morgane
Être tante Cassie, ça m’avait quand même assez perturbée. Je veux dire… depuis quelques temps maintenant, je tentais de revenir sur le bon chemin, d’être gentille même si la plupart des gens qui m’entourent ne le mérite pas des masses mais c’était assez compliqué alors être enfermée pendant toute une aventure dans le « corps » d’une femme gentille jusqu’au bout des ongles, c’était assez compliqué à gérer. Je dégoulinais la gentillesse et clairement, j’étais bien contente au final d’être redevenue moi même. Enfin à présent, l’été prenait place, les vacances scolaires et tout ce qui faisait à quel point j’aime ce job. Surtout pour les vacances on va dire parce que les gamins, par moment, je m’en passerais bien de leur réflexion plus juvéniles les unes que les autres. Si seulement ils savaient…
J’avais donc pris mes affaires pour aller prendre le soleil avant d’aller voir Honey au labo. Après tout, elle était l’une des rares que je pouvais qualifier de véritable amie. Oui, je n’aurais jamais cru pouvoir le dire un jour mais elle était une amie, et elle m’acceptait comme j’étais et m’aidais même à devenir plus gentille, c’est vous dire. Un petit rire m’échappe avant que je ne reprenne la parole « c’est une bonne chose. » énonçais-je en riant légèrement « j’avoue qu’une fois, ça me suffit bien. » ajoutais-je simplement.
Oui, c’était pas trop mon délire d’être aspirée dans un jeu, ça ne l’avait jamais été et même si c’était un accident, je comptais pas retenter l’expérience clairement. Laissant à la jeune femme le temps de se préparer. J’étais contente de voir qu’apparemment, elle prenait moins son fauteuil et que son état semblait s’améliorer. Est-ce-que ce serait temporaire ? Je l’ignorais mais ce serait sans doute bien pour elle même si elle semblait ne pas tant souffrir que ça de sa situation d’handicap. Un petit sourire perle sur mes lèvres avant que je ne suive la blonde jusqu’à son bureau « ça à l’air d’aller au niveau de tes jambes, tu penses que ça va être temporaire ? » demandais-je soudainement curieuse « si jamais tu as besoin de lotion à base de plantes, de crème ou quoi que ce soit, n’hésites pas à me demander, il paraît que je m’y connais en la matière. » énonçais-je avec un clin d’oeil.
Suivant la jeune femme vers la sortie, je prends la peine de marcher à son rythme tandis qu’elle me demande où je souhaitais aller « je me suis dit que la plage serait le bon endroit oui. Si ça te convient bien entendue. En plus, il y a un petit air frais, j’pense que ce sera vraiment agréable. » ajoutais-je alors. Tandis que nous marchions, je m’humecte les lèvres avant de sourire légèrement « ouais on fait aller, je t’avoue que je suis bien contente d’être redevenue moi-même, c’était dur d’être tout le temps gentille. Même si j’essaie de faire des efforts, je t’avoue que je suis plus rassurée d’être moi-même mais ça m’a quand même appris des choses et donc je pense que c’était pas mal comme aventure finalement. » avouais-je alors « Oh je ne sais pas trop, je pense profiter du soleil et puis peut être partir quelques temps en Amazonie, y’a des plantes là-bas qui m’intéressent pas mal. Mais sinon, je vais surtout profiter de la tranquillité de ne pas avoir de lycéens juvéniles et boutonneux devant moi. » énonçais-je avec un petit sourire « et toi ? Tu as prévu quelque chose de particulier ? » demandais-je à la jeune femme.
CODAGE PAR AMATIS
Honey Lemon
« Science is magic that works. »
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| Conte : Big Hero 6 | Dans le monde des contes, je suis : : Honey Lemon
Honey Lemon ne s'étonna pas que Morrigan la questionne sur le fonctionnement de ses jambes. Elle n'était pas la première et ne serait sans doute pas la dernière. Et pour cause ! Pendant trois ans tous ses proches l'avaient vu en fauteuil roulant et maintenant, sans que tous ne disposent de l'explication du pourquoi et du comment, la jeune femme avait commencé à se déplacer avec une cane sans avoir pourtant suivi de rééducation récente (en fait, elle avait abandonné les séances de rééducation avant de rompre avec Michel-Ange, soit plus d'un an auparavant). Forcément, cela suscitait des questions... auxquelles Honey, comme toujours, était ravie de fournir la réponse ! - Eh bien figure toi que déjà lors de la première visite dans mon ordinateur - cette fois-là c'était sur internet et A.S.T.R.I.D. avait été piratée, je ne contrôlais ABSOLUMENT rien mais, avec du recul, c'était quand même GENIAL, assura Honey dans une longue digression. J'avais constaté une amélioration - bien moins conséquente, cela dit, mais depuis j'ai aussi fait de la rééducation parce que mon ex copain y tenait et que j'aime bien faire plaisir, d'autant que ça ne me dérangeait pas spécialement de tenter, ajouta encore une fois la jeune femme en digressant de nouveau. Enfin bref, tout ça pour dire que pour le moment mes jambes ont retrouvé une partie de leur motricité perdue mais je ne suis pas vraiment persuadée que ça durera. C'est probablement lié aux résidus électriques qui ont réactivés quelque chose. Remarque, je pourrais aller voir mon neurologue pour demander un avis. Mais en fait ça ne fait rien si en fin de compte tout redevient comme avant, au moins j'aurai profité de ce que mes aventures m'auront temporairement donné, conclut Honey avec enthousiasme. Après autant de digressions, c'était presque surprenant qu'elle ait réussi à venir à bout de son raisonnement. Et pourtant, c'était bien le cas. Mais comme très souvent, l'interlocutrice de la jeune femme (en l'occurrence Morrigan) n'avait qu'à bien s'accrocher et être particulièrement attentif pour tout suivre ! Tournant la tête vers son amie, Honey la gratifia d'un sourire ravi. Des personnes en situation de handicap acquis dépitées par leur nouvelle existence, ça existait assurément, mais la jolie blonde n'en avait jamais fait partie. Elle fut néanmoins très touchée que Morrigan veuille lui apporter son aide et ses connaissances. - T'es vraiment chou ! s'écria t-elle en lui en envoyant un baiser imaginaire du bout des doigts. Eh bien, si tu as une "potion magique", reprit la jeune femme en mimant les guillemets, pour soulager mes douleurs musculaires aux jambes, ce n'est pas moi qui vais la refuser, c'est certain. Merci. Honey aurait également pu remercier Morrigan d'adapter son pas au sien, plus lent (trop lent, sans doute) mais jugea préférable de ne pas l'inonder de remerciements et préférait l'idée de souligner plus tard et plus subtilement la gentillesse dont son amie faisait preuve. - J'adore aller à la plage, c'est parfait, approuva la jeune femme. Je suis pas californienne pour rien, ajouta t-elle, souriant encore. La suite de la conversation, puisqu'elle portait encore sur l'expérience de Morrigan en tant que la version virtuelle de Tante Cassie, lui donna l'occasion de souligner, bien plus tôt qu'elle ne l'avait envisagé, les efforts et les progrès que Morrigan faisait pour s'améliorer. Parfois, les choses étaient vraiment bien faites et semblaient s'assembler comme si elles étaient régies par une personne externe, ce en quoi pourtant Honey ne croyait absolument pas. - J'imagine, en effet, approuva la jolie blonde. J'aurais aussi du mal à être quelqu'un d'autre que moi, même si je ne doute pas que l'expérience puisse être enrichissante et j'espérais en effet qu'elle le serait, sinon où serait l'intérêt ?.C'est juste que je préfère être moi-même, je m'aime bien si tu veux tout savoir, mais j'aime aussi essayer de façon imagée, grâce à l'empathie, de me mettre dans la peau des autres plutôt que de le faire littéralement. Mais, en tout cas, tu peux déjà être très fière de toi, assura Honey. Tu ES gentille. Pas tout le temps - mais très peu de gens sont tout le temps gentils, ajouta la jeune femme qui se voulait rassurante. Mais tu l'es et c'est déjà top !Regarde ce que tu as déjà fait aujourd'hui : tu as pris de mes nouvelles, tu m'as proposé tes compétences pour soulager mes maux et tu as calé ton allure sur la mienne SANS que je ne te demande rien du tout. Well done ! conclut la scientifique avec enthousiasme en levant les deux pouces en signe de victoire. Il n'y avait jamais de petites réussites et toutes méritées d'être reconnues à défaut de toutes mériter une célébration en grande pompe. Evidemment, le naturel de Morrigan continuait, métaphoriquement, de revenir au galop dans certaines situations, notamment dans la manière dont elle parlait toujours de ses élèves. Honey écoutait ce genre de propos avec une indulgence amusée, persuadée qu'un jour la jeune femme s'attacherait véritablement à un de ses élèves et que ce jour-là changerait ses perspectives sur son métier. Mais en attendant cet instant, il valait sans doute mieux, au vu de la période de l'année, se focaliser sur les projets de vacances bien méritées, elles aussi, de Morrigan. - Waouh, l'Amazonie ! s'écria Honey, sincèrement excitée. Tu devrais pas hésiter et réserver ton vol immédiatement ! l'encouragea t-elle. Ca a l'air tellement fascinant, toutes ces plantes exotiques qui pourraient t'apporter TELLEMENT de connaissances nouvelles ! Et puis le dépaysement, l'aventure, le changement d'air ! Ca pourrait donner un sacré été pour toi ! Peut-être même que tu pourrais visiter une tribu autochtone qui a encore un chaman ou quelque chose comme ça et apprendra encore plus de choses ! s'écria la jeune femme. Comme dans bien des situations et des conversations, Honey était aussi excitée que si elle était directement concernée par la situation alors que ce n'était absolument pas le cas. Avec ses jambes, elle imaginait la nature amazonienne trop inhospitalière pour elle et n'avait de toute façon pas prévu de voyager pendant l'été - sauf à retourner temporairement à San Fransokyo par nostalgie. Récemment, elle avait vécu bien assez d'aventures pour ne pas chercher à en vivre de nouvelles de ce genre dans l'immédiat, même si la jeune femme espérait bien qu'au terme de sa vie elle aurait visité tous les pays du moins - sans compter les dictatures. - Moi j'espère passer un été relativement tranquille, reprit plus calmement la chimiste alors que les deux amies arrivaient à la plage. Estimant que ses chaussures allaient très certainement se remplir de sable, Honey jugea préférable de les retirer et n'en appréciait que davantage le contact entre ses pieds nus et le sable chaud du bord de mer. - En général je consacre la plupart de mon été à mes recherches puisque je n'ai pas besoin de chapeauter de thèse ou de donner des cours magistraux, poursuivit la jeune femme qui déambulait sans grâce sur la plage, sa cane n'étant plus d'une très grande utilité. Du coup je devrais être pas mal occupée, je trouve toujours quelque chose sur quoi travailler et en août ce sera la saison des étoiles filantes - je devrais passer de belles nuits, ajouta l'astrophysicienne, ravie. Et puis... dans un autre registre, je pense que comme nous sommes amies, je peux te le dire : j'ai rencontré quelqu'un. En fait je l'ai rencontré en août dernier si je veux être totalement honnête mais avons nous étions seulement des amis, expliqua Honey, peu habituée à faire ce genre de confidence mais heureuse de la faire néanmoins. Lui aussi il travaille à l'université mais dans un autre département. J'imagine qu'il aura le temps pour qu'on profite de l'été ensemble, ce genre de trucs. Tu as quelqu'un, toi, au fait ? demanda soudainement la scientifique, songeant qu'elle serait plus à l'aise si on parlait plutôt de la vie sentimentale de Morrigan.
Morrigan M. Cornouailles
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Je crois que tu as su voir en moi qui je suis vraiment avant que l'obscurité ne remplisse mon coeur. Tu étais mon ami, qu'en est-il aujourd'hui ?
La fratrie, c'est pas toujours facile.
| Conte : merlin l'enchanteur / légendes arthuriennes | Dans le monde des contes, je suis : : morgane
Un léger sourire perle sur mon visage. C’est clair qu’Honey n’était jamais défaitiste et c’était sans doute pour ça que je l’appréciais autant. Qui aurait pu imaginer ça ? Moi la première je n’y aurais pas cru si on me l’avait dit il y a quelques années. Un nouveau sourire prends part sur mes lèvres quand je reprends la parole alors que nous sommes l’une à côté de l’autre en direction de la sortie.
« Tu sais que j’apprécie énormément ce côté de ta personnalité Honey, tu n’est jamais défaitiste, t’es pour moi comme un modèle tu sais. » énonçais-je à la jeune femme « mais je suis sûre que tu retrouveras petit à petit l’usage de tes jambes. » énonçais-je alors avec un franc sourire « tu le mérites même si tu dépotes sur ton fauteuil. » ajoutais-je en riant alors.
C’est vrai qu’elle pouvait faire de sacrés rallye avec son fauteuil mais bon, là tout de suite, je me demandais si au fond elle n’apprécierait pas garder sa mobilité. C’est une question qui vint à rester en suspens dans mon esprit. Par la suite, je vins à proposer à Honey mon aide niveau plantes médicinales si elle en ressentait le besoin et un nouveau sourire pris image sur mon visage à la réponse de la jeune femme.
« Oh tu sais, c’est normal et puis ça me fait plaisir. Faut bien que mes connaissances servent à quelque chose. » énonçais-je alors « Eh bah écoute, je te préparerais ça et tu me diras ce que t’en penses ! Et en plus, ça sens toujours très bon donc c’est pas si mal ! » ajoutais-je alors.
J’aimais pas pour ma part les lotions ou les crèmes qui puaient alors je cherchais toujours à leur offrir une bonne odeur quand je m’occupais d’en préparer. Adaptant mon pas à celui de la blonde, je lui expliquais que j’avais opté pour la plage, il faisait beau et chaud alors c’était l’occasion. Nous continuâmes à discuter mais cette fois-ci sur la fameuse aventure durant laquelle je m’étais retrouvée dans le corps virtuelle de Tante Cassie et que ça avait clairement pas été simple d’être ce symbole si parfait de la gentillesse mais que désormais, j’essayais de faire des efforts, au maximum que je le pouvais ceci dit. Un sourire rassuré perla sur mes lèvres aux dires de la jeune femme.
« Alors ça veut dire que je fais des progrès. » énonçais-je alors « et en plus, je fais tout ça sans arrières pensées et je crois que c’est une bonne chose non ? Puis c’est toi aussi qui dois avoir une bonne influence sur moi. » énonçais-je alors.
On ne pouvait pas être à cent pour cent gentille et clairement je ne l’étais pas. Je n’arrivais pas à l’être, surtout avec cette bande de gamins mal lunés et complètement nuls mais après tout, on ne change pas une équipe qui gagne n’est-ce-pas ? Mais assez parlé de cette bande d’idiots, nous discutâmes de nos projets de vacances. J’expliquais donc à Honey que je prévoyais sûrement de me rendre en Amazonie, il y avait de nombreuses plantes là-bas qui m’intéressaient et puis clairement l’Amazonie, y’avait tellement de choses à y voir que ça me ferait beaucoup de bien.
« Tu sais quoi ? Je crois que je vais vraiment le faire ! Ça me fera vraiment du bien de changer d’air ! » énonçais-je alors.
Nous ne tardons pas à arriver à la plage, je retire mes chaussures et commence à marcher dans le sable aux côtés de mon amie tandis que cette dernière m’explique qu’elle apprécie l’été parce qu’elle peut se consacrer à ses recherches.
« Ça c’est plutôt sympa oui ! » énonçais-je alors avant de reprendre « les étoiles filantes…tu sais que je n’en ai jamais vues ? » avouais-je à la jeune femme « ça doit être impressionnant. » ajoutais-je alors. Nous changeâmes rapidement de sujet alors qu’on s’installait sur le sable. Honey fréquentait quelqu’un. Un sourire perla sur mon visage avant que je ne reprenne la parole, souhaitant en apprendre un peu plus « mais c’est génial ça ! » énonçais-je alors « j’espère qu’il est gentil avec toi, sinon je lui mets de l’aconit dans sa boisson. » énonçais-je. Un léger silence naquit entre nous avant que je reprenne « je plaisante…mais s’il te fait du mal, il aura à faire à moi. Même si t’es une grande fille, t’es mon amie et j’aime pas qu’on fasse du mal à mes amies, donc il est prévenu. » énonçais-je « en tout cas, je suis heureuse pour toi. » ajoutais-je alors avant de reprendre « eh non, personne pour moi. La solitude un peu trop longue. Mais je ne sais pas si la gente masculine me supporterait. » énonçais-je en riant légèrement avant de me passer de la crème solaire.
( Pando )
Honey Lemon
« Science is magic that works. »
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| Conte : Big Hero 6 | Dans le monde des contes, je suis : : Honey Lemon
Honey s'étonnait toujours lorsqu'on lui disait qu'elle était un modèle. La jeune femme essayait certes d'adopter un comportement moral et de faire le bien, que ce soit dans sa vie de tous les jours, en tant qu'héroïne ou au travers d'œuvres caritatives, mais elle se voyait avant tout comme une scientifique un peu folle que la plupart des gens trouvaient bizarre (ce qu'il lui arrivait objectivement d'être). Cependant, elle était toujours sincèrement touchée lorsqu'on lui faisait de telles déclarations et celle de Morrigan ne fit pas exception, en témoigna l'expression absolument radieuse de Honey. S'il y avait bien une personne à Storybrooke qui avait conscience de la volonté de Morrigan de devenir une meilleure personne, c'était assurément la chimiste et cette dernière s'employait à l'aider du mieux qu'elle pouvait. Forcément, elle ne pouvait qu'être flattée d'être ainsi érigée au rang de modèle ! Toutefois, la jolie blonde préféra ne pas s'éterniser sur le sujet, laissant ses joues rosies de plaisir et son franc sourire parler pour elle. Mais quand Morrigan affirma qu'elle méritait de retrouver l'usage complet de ses jambes, la scientifique ne put rester muette sur la question. - Je ne pense pas que ce soit une question de mérite, en fait, ne put-elle s'empêcher de déclarer sérieusement. En fait, j'en suis même certaine. Mais je crois que je vois ce que tu veux dire et je t'en remercie... On verra bien de quoi demain sera fait ! Je ne suis pas inquiète, en tout cas. Comme tu le dis si bien, je "dépote en fauteuil", conclut la jeune femme en citant son amie. Dans la religion chrétienne, on croyait que le Dieu unique n'imposait jamais plus à un Homme que ce qu'il pouvait supporter. Selon cette doctrine, Honey était donc devenue paraplégique puis avait recouvré une partie des facultés de ses membres inférieurs parce qu'elle était de taille à supporter la situation. Mais d'autres croyances auraient probablement pu trouver une toute autre explication à ce qui lui arrivait. Honey, elle, n'en cherchait pas. Elle prenait la vie comme elle venait et tâchait de faire face aux épreuves qu'elle lui réservait aussi bien que possible. Elle ne pensait pas avoir mérité son accident mais elle était contente qu'il n'ait pas été mortel, comme elle avait initialement cru qu'il le serait. Quant à mériter de retrouver l'usage total de ses membres, cette perspective la rendait sceptique. Honey n'était pas certaine d'avoir envie de pouvoir faire "comme si" cet accident et ses conséquences n'étaient jamais arrivées. L'expérience était, à sa façon, enrichissante et avait rendue Honey résiliente. Cette qualité, elle ne souhaitait pas la perdre. Elle comprit cependant que la journée serait probablement gâchée si elle dissertait sur ce point trop longtemps et se concentra plutôt sur l'offre médicinale de Morrigan, déjà curieuse de tester sa pommade. Avec un peu de chance son amie lui expliquerait comment elle la fabriquait et Honey pourrait reproduire l'expérience au laboratoire, ce qui serait follement excitant pour la jeune femme qui fabriquait déjà ses shampoings, gels douche et sa lessive. Faire de la pommade, ce n'était probablement pas si compliqué pour une docteure es chimie ! - Moi aussi j'adore voir l'application concrète de mes compétences ! s'écria-t-elle en faisant écho aux propos de Morrigan. Ca n'arrive pas si souvent que ça en astrophysique, pas dans la vie de tous les jours, en tout cas. Mais la chimie a des TONNES d'applications concrètes, impossible de s'ennuyer ! affirma la jeune femme avec passion. Elle et Morrigan déambulaient lentement en profitant de la bise marine qui balayait leurs cheveux. Mais ce dont Honey profitait également, c'était assurément des progrès de Morrigan, sans doute inspirée par sa cohabitation avec la personnalité de Cassie mais avant tout aidée par sa propre volonté de changer. Car pour qu'un changement ait lieu il fallait lui en donner les moyens, ce que Morrigan faisait très précisément depuis quelques mois. - Oui, tu fais des progrès, confirma la jolie blonde, non sans fierté. L'absence d'arrière pensée c'est vraiment très bien. Qui sait, tu vas peut-être devenir kantienne et privilégier les intentions sur les résultats ? Honey en doutait et c'était tout aussi bien comme ça. L'important restait que Morrigan puisse être la meilleure version d'elle-même et être fière de se regarder dans le miroir le matin quand elle se lève (ou le soir quand elle se couche). Et en sa qualité d'amie, la jolie blonde ferait tout son possible pour continuer de l'y aider, modèle ou pas. Dans un autre genre, elle était également disposée à l'aider à choisir sa destination de vacances pour les aider et fut contente de constater que ses arguments en faveur de l'Amazonie avaient fait mouche. Morrigan allait sans doute passer un très bel été, riche en dépaysement et découverte et Honey était ravie d'y avoir modestement un peu contribué. - Pense à m'envoyer une carte postale si tu n'es pas dans un endroit trop isolé ! s'écria-t-elle simplement. La jeune femme serait évidemment ravie si Morrigan pensait effectivement à le faire car, en dépit de son amour fou pour Instagram et les selfies, elle appréciait le côté rétro des cartes postales et continuait elle-même d'en envoyer. Mais Honey ne serait pas déçue si Morrigan oubliait, ce n'était pas réellement important ni réellement une vraie demande. Le commentaire était sorti spontanément, peut-être en partie parce que les conventions sociales exigeaient, d'une certaine façon, d'intervenir encore une fois sur ce sujet. Ou alors l'astrophysicienne n'avait encore une fois pas compris comment les choses fonctionnaient. En revanche, ce qu'elle comprenait très bien c'était l'intérêt que les étoiles filantes suscitaient chez Morrigan (et encore, il ne s'agissait que d'un quart de l'intérêt que Honey leur trouvait) et son envie d'en voir. Sur ce sujet-là, la jeune femme n'avait ni peur de parler, ni peur de commettre un impair : c'était son rayon et elle s'y connaissait particulièrement bien ! - Je ne sais pas si c'est impressionnant mais c'est très beau, commenta Honey. Mais je pense que tu sais que ce que nous appelons des étoiles filantes ne sont en fait que des météorites qui pénètrent notre atmosphère, ce qui crée un phénomène lumineux particulièrement esthétique. En fait cette traînée lumineuse est causée par la vaporisation du corps et l'ionisation de l'air sur sa trajectoire, le météoroïde laissant derrière lui un sillage de gaz très chaud, ionisé et lumineux que l'on nomme un plasma... Désolée, ça gâche sans doute la magie du moment que je te raconte tout ça, grimaça la jeune femme en s'interrompant. En août, entre le 11 et le 13, il y aura les Perséides que tu pourras observer, se reprit-elle pour aider Morrigan à voir des étoiles filantes cette année (ndlr : irl j'en ai jamais vu non plus). C'est parce que la Terre, sur son orbite autour du Soleil, va croiser à cette période les courants des débris laissés par 109P/Swift-Tuttle, une comète qui rend visite au Soleil tous les 133 ans. Incroyable, pas vrai ? demanda l'astrophysicienne de façon purement rhétorique. Pour la petite histoire on les appelle les Perséides car on les voit surgir en grand nombre d'une zone de la constellation de Persée. Mais il faudra accepter de veiller un peu tard car Persée ne sort pas de l'horizon nord-est avant 23 heures voire minuit et ce sera au cours des heures qui suivront, dans la seconde moitié de la nuit et jusqu'à l'aube, que tu pourras en profiter. Mais le must c'est que cette année il n'y aura pas de Lune à cette période alors si la météo est favorable les conditions seront idéales pour les observer. Le tout ce sera de trouver un lieu dépourvu de pollution lumineuse - loin d'une ville donc - et le tour sera joué ! conclut Honey. En fait, maintenant que j'y pense, si tu es au cœur de l'Amazonie pendant cette période, tu ne devrais pas être gênée et tu pourrais même voir la Voie Lactée, commenta-t-elle cependant encore après un court instant de réflexion, absolument ravie de constater que ses connaissances en astrophysiques venaient de trouver une utilité concrète seulement quelques minutes après qu'elle ait dit que c'était plus rare que ce soit le cas. Par chance, même si les deux femmes venaient de se poser sur le sable, une position qui lui offrait bien plus de liberté de mouvement, Honey renonça à l'idée (qui n'avait pas manqué de lui traverser l'esprit) de noter toutes ces informations sur un papier pour s'assurer que Morrigan saura profiter de cette période. A la vérité, la jeune femme avait bien envie, sinon besoin, d'aborder avec une oreille amie un tout autre sujet, à des années lumières, aussi littéralement que métaphoriquement, des observations célestes possibles l'été. Morrigan était la première amie à qui Honey se confiait au sujet de Stefan. Si on ne pouvait pas considérer cette confidence comme un test pour savoir comment son entourage allait réagir face à cette relation pour le moins inattendue, la jolie blonde savait qu'elle guetterait avec intérêt les réactions de Morrigan quand elle lui en aurait dit plus sur Stefan. Sans pour autant tout lui dire à son sujet. Pour le moment, le sourire de son amie et ses exclamations en disaient long sur tout le bien qu'elle pensait de cette nouvelle (dont, pour le moment, Morrigan ne savait presque rien) et son sourire contamina Honey dont les commissures des lèvres s'étirèrent franchement. Elle était radieuse. Parler de l'amour qu'elle éprouvait pour quelqu'un en général et pour lui en particulier faisait toujours irradier la jeune femme de bonheur. Ce sourire, toutefois, ne tarda pas à se transformer en gloussement un peu étranglé quand, après s'être réjouie pour son amie, Morrigan assura qu'elle n'hésiterait pas à prendre partie (en faveur de Honey) si d'aventure son nouveau compagnon ne la traitait pas décemment. Naturellement, Honey ne pouvait pas lui dire que l'aconit n'avait sans doute aucun effet sur les vampires mais cela ne l'empêcha pas d'apprécier sa véhémence pour la défendre si d'aventure elle en avait besoin. - T'en fais pas pour ça, il me traite comme une princesse, tu peux ranger ton aconit et aussi ton cyanure et tout le reste, assura la jolie blonde en poursuivant ce qu'elle pensait, avant tout, être une espèce de blague ou de menace en l'air pour témoigner de son intérêt. D'ailleurs, Morrigan ne tarda pas à confirmer qu'il s'agissait effectivement d'une plaisanterie, ce qui rassura Honey non pas sur les intentions de son amie mais sur sa propre compréhension de l'humour. - Je lui passerai quand même le message si jamais l'occasion se présente, poursuivit Honey. C'est gentil de ta part de te soucier de mon bien être, je m'en rappellerais si besoin mais, très franchement, j'ai pas l'impression que ce sera le cas. L'ironie ne ce dernier commentaire n'échappa pas à Honey. Ce n'était pas tous les jours qu'on fréquentait un vampire en ayant l'intime conviction qu'il ne vous ferait jamais le moindre mal. Cette conviction défiait tous les pronostics et pourtant elle était profondément ancrée dans l'esprit de la jeune femme. Ca aussi, Honey ne pouvait pas vraiment le dire. Heureusement, elle pouvait s'appuyer sur tous les adages concernant l'amour et ses effets sur la rationalité des personnes éprises qui peuplaient toutes les langues pour justifier, si besoin était, son assurance vis-à-vis de cet homme si différent d'elle. Mais avant d'aborder ce dernier point, Honey préféra réconforter Morrigan dont la solitude - longue, manifestement - semblait lui peser. La mine désolée, elle allongea le bras pour lui presser amicalement la main. Même si Morrigan riait de bon cœur en s'enduisant de crème solaire, la jolie blonde songeait qu'elle se sentait peut-être réellement seule. - Je suis sûre que des TAS d'hommes t'apprécient et pour des TAS de raisons. Tu trouveras quelqu'un toi aussi, tu sais, j'avais rompu avec Michel-Ange depuis à peine un mois quand j'ai croisé Stefan - c'est son prénom, précisa inutilement la jeune femme, et on ne peut pas dire que je cherchais spécialement à faire des rencontres. D'ailleurs, tu ne seras sans doute pas étonnée d'apprendre qu'il m'a littéralement fallu DES MOIS pour comprendre que je l'intéressais... En fait, enchaina la scientifique, parce son histoire avec Stefan faisait écho aux jolies choses qu'elle voulait dire à Morrigan pour la réconforter, on est très différent, lui et moi. Pas sur tout, on a aussi beaucoup de points communs, notamment au niveau des hobbies, mais... d'une certaine façon je suppose qu'on peut dire qu'on se complète. Et ce que je voulais aussi te dire, à toi, c'est que tu as des tas de qualités et que si moi je les vois, y a pas de raison que d'autres ne les voient pas. Y a même une théorie selon laquelle on aurait tous en moyenne sept âmes sœurs sur Terre mais je ne sais pas si j'y crois, je n'ai jamais analysé ses fondements, nuança Honey, ce qui allait amoindrir l'effet réconfortant de ce dernier argument. C'est marrant parce que Stefan et toi, vous vous ressemblez un peu, d'un certain point de vue. Il n'a pas fait que des choses bien dans sa vie, développa la jeune femme. Mais ça ne veut pas dire qu'il ne peut pas s'améliorer et rectifier ses erreurs. Je crois en lui et il m'a donné à voir le meilleur de sa personnalité et je dois dire que la vision le plait plutôt. Même si nous sommes très différents, je sens que sur certaines choses essentielles il me comprend. Et puis tu sais, peut-être que le fait de te fréquenter m'a permis d'envisager qu'entre lui et moi c'était possible, sourit la jolie blonde avant de retrouver un air plus sérieux. Au milieu de toutes ces belles paroles, il fallait quand même qu'elle pose à Morrigan les questions qui la taraudaient. - A ce propos... Qu'est-ce que tu penses du fait qu'il soit plus âgé que moi, veuf, père d'un garçon d'une dizaine d'années et indirectement mon patron ? Stefan n'était pas seulement un collègue à l'université. Il l'avait été, au début, mais depuis déjà quelques mois, suite à la défection de l'ancien président, il avait pris la tête de toute l'université alors qu'avant il était seulement le chef du département des sciences humaines. Ca finirait forcément par se savoir sur le campus, Storybrooke n'étant pas une grande ville, et sans doute à jaser. Mieux valait commencer à s'y préparer tout de suite.