« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Camping Paradis Nous chercherons des trésors dans les bois On mangera, on rira, on sera des rois Vite on va préparer tout ce qu’il faut pour aller camper
La tente et les matelas Les guimauves, le chocolat On ira se baigner Sur la plage toute la journée
Avant Sally avait son stylo dans la main… Le tapotant sur la table dans un rythme effrené. Sur la feuille, des mots… une liste … quoi prendre ? Il y avait une longue liste… Une très longue … de pleins de choses et d’idée… Son père était posté de l’autre côté de la table et attendait que sa fille accepte de lui parler. Sally prit une autre feuille… Après 4 heures de discussion… ils avaient trouvés le site parfait pour le camping …. Après QUATRE heures… Depuis, Ben lisait les nouvelles sans faire attention au bordel que sa fille mettait sur la table.
- Bon, alors … La forêt nationale de White Mountain ! Mhhhh …. Donc …. Mhhhh…
Tapotant sur sa feuille à nouveau … elle observa la liste … Dessus, en lettre capital il y avait écrit « Camping » … ainsi que 8 prénoms en dessous … La liste était assez simple. En dessous, il y avait d’autres informations …. Comme le fait qu’ils avaient 3 tentes de 4 places … pourquoi en faire autant ? Une tente sera utilisé pour les affaires au cas où de pluie… Puis …. Vu les noms qui étaient sur la feuille…. Sally commença alors par Amélia. Cela tombe sur le répondeur.
- Bonjour Amélia ! C’est Sally ! Sally Ranger, vous vous souvenez de moi ? Je vous invite pour faire du camping pour le week end ! On ira à la White Mountain, marshmallow et feu de camp et zéro souci à l’horizon ! Je vous attends Vendredi à 8 heures devant le garage ! Merci !!!
Et elle raccrocha en faisant une petite croix à côté du prénom d’Amélia … il allait de soi que la femme n’avait pas encore dit oui… mais comment refuser ? Ben préférait de loin se concentrer sur les blagues écrites dans le journal.
- Ishanee vient de répondre à mon SMS ! - Tu lui as envoyé un sms ? - Oui, c’était plus rapide. Elle me dit « Ouiiii, j’arrive, on va faire mumuse où ?** ». Mhhh … elle demande si on peut prendre Val aussi…..
Ben observa un instant Sally alors qu’elle lui répondait à nouveau. Une petite coche apparu à côté du nom d’Ishanee … et elle rajouta un « Plus Val » à côté … super … Ben allait se supporter un autre chien … si celui-ci venait à faire pipi il en ferait une descente de lit … Elle prit ensuite le téléphone de Ben … elle le demanda plutôt en tendant la main vers lui … Elle la ferma et l’ouvra plusieurs fois le temps que son père accepte de lui donner son dû. Elle le dévérouilla et appella … son …
- « Partenaire » ? Tu n’aurais pas pu mettre son petit prénom au lieu de « Partenaire ». - C’est mon partenaire, si j’ai un accident pendant une enquête au moins, tout le monde saura qui appeler en premier !
Ben avait l’impression d’être logique … mais le regard de sa fille, et son soupire, lui fit dire que ce n’était pas tout à fait la vérité. Elle prit son téléphone et appelant donc le partenaire alors qu’elle se promit de changer cela dès la fin de ses méfaits. Elle laissa le même message que pour Amélia. En gros .. « s’il vous plait dites ouiiiiiii »… mais avec une petite nouveauté.
- Et ! Si vous pouviez amené Dinah Price avec vous, ça serait super. Je sais que vous me connaissez pas mais mon père est d’accord ! Ben dit que tu es d’accord ! … Allez dis le ! - Je ne parle pas sous la contrainte du tout là. - Ben ! - Oui, bon comme la dit ma fille, ça me ferait plaisir que tu viennes et Dinah aussi.
Bien sur, il savait que ce n’était pas leur Dinah … deux Dinah … combien il y avait de chance pour que dans le même groupe pour un camping de 8 personnes il y avait deux Dinah ? Apparemment plus que nécessaire. Puis Sally sourit en reprenant le téléphone vers elle.
- C’est une affaire qui roule. On vous attend tous les deux à 8 heures, Vendredi devant chez Maru ! J’ai trop hâteeeeee !
Et elle raccrocha … Ben prenait un spéculos pour le grignoter alors qu’il souriait à sa fille tranquillement. Il avait compris hier que Sally avait mené sa propre enquête sur son partenaire … et si au départ ce n’était qu’une enquête de routine …
- Donc … Dinah ? Pas notre Dinah - Dinah Price, c’est sa future petite amie ! - Ils sont au courant ? - Bien sur que non ! Mais je trouve que c’est une idée lumineuse. Je leur dirais après ! - Mhhh… - Mais oui regarde. Toi et moi. Dinah et Llwynog (pour finir ensemble). Ishanee et Dinah (pour se retrouver) Liliann et Amélia (pour devenir des amies !) et tous pour être dans la bonne humeur et faire des grands éclats de rire ! Tout le monde en a besoin ! - Tu es folle …. Tu as demandé à Lili et à Dinah déjà ? - Tu es fou, elles risqueraient de dire non. Liliann sera au courant ce soir quand j’irais me glisser dans son lit pour la prévenir que j’ai très très très très très très envie qu’elle vienne avec moi, et Dinah Vendredi à 6 heures du matin… j’ai déjà appelé sa caserne MOUHAHA.
Ben n’osait même pas imaginer la tête de sa fille si … une seule personne venait à lui dire non. Il soupira et prit la liste de chose à acheter à Decathlon. Il prit la décision d’aller faire les courses pour 10 personnes … il valait mieux avoir plus que moins … et des croquettes pour chien aussi … et aller vérifier la conformité du mini bus … Il n’était même pas sur d’avoir le droit de prendre un chien la dedans ….
Vendredi. 6 heures du matin. Le prédateur guette sa proie. Tapis dans l’ombre qu’offrait la lumière du couloir, elle observait la masse tranquille dans les draps…. Et …. ELLE LUI SAUTA DESSUS !! Pour tomber comme une bombe sur un amas de draps et d’oreillers. Son père sorti de sa petite salle de bain privé, chaque chambre en avait une … C’était plus pratique, mais bref… Il sortit la brosse à dent à la bouche.
- Va réveiller Dinah au lieu de faire ta Krystal.
Et voilà comment tout commença.
Ceci est un rp de groupe avec : Dinah Price, Dinah Smith, Ishanee, Liliann A. Poe, Amélia Peter, Llwynog F. Foxley ainsi que Ben et Sally Ranger.
C’est un rp pour s’amuser et ne pas se prendre la tête. On est là pour s’amuser. Je propose donc que pour le premier tout le monde écrit son arrivé vers le mini bus (qui ressemble à ceux des stars avec frigo, mini bar, table etc.) si vous avez besoin avant cela d’un duo avec Sally, c’est avec grand plaisir qu’elle répondra aux appels et aux questions.
Je propose que vous postiez dans le sens que vous voulez après celui-ci. Et qu’ensuite nous gardions cet ordre pour tout le reste du rp. Mais ne vous en faites pas rien est écrit dans le marbre.
Les duos sont autorisés, et même souhaités. Les questions aussi. Sauf le gros fils rouge du rp, rien n’est prévu, donc si vous voulez faire quelque chose n’hésitez pas. Dans le cas où vous n’oseriez pas … venez tous simplement me demander.
Pour essayer de tout de même d'aller assez vite, je propose que l’on poste au moins une fois par semaine… MAIS on peut faire plus (étant donné que nous avons plusieurs speedy gonzales des rps … ).
Dans le cas où vous ne pourriez pas poster, ça arrive à tout le monde et vous n’allez pas être flagellé, je propose de faire le rp pour vous. Dans le sens où je posterais depuis Ben, mais avec votre personnage en duo, de façon à ne pas vous perdre
N’hésitez pas à vous amuser et a prendre tout ce que j’arriverais à vous offrir dans cette aventure, les liens et les découvertes. En espérant que vous vous amuserez
Le répondeur de la maison Peters clignotait rarement. Par contre, celui de la pâtisserie avait souvent plusieurs messages en attente quand Amelia venait ouvrir le matin. Des commandes. Des questions. La jeune femme prenait systématiquement soin de noter les informations importantes et de rappeler les personnes qui demandaient à l'être. L'organisation joyeuse était sans doute la clé du succès pâtissier d'Amelia, ou alors c'était juste ce qu'elle croyait. Ce soir-là, et comme tous les soirs de la semaine, La Pelle à Tartes ferma à dix-neuf heures. Cassie avait travaillé le matin, Amelia plutôt l'après-midi. C'est elle qui s'occupa d'éteindre chaque ampoule puis de verrouiller la porte avant de rentrer chez elle, ramenant du dessert à ses enfants. Elle habitait à un petit quart d'heure de son lieu de travail où elle allait et venait à pied, surtout depuis le retour des beaux jours. C'est donc à presque 19h30 qu'Amelia passa le pas de sa porte, avec déjà la consistance du dîner en tête, quand sa cadette, Velma, qui lisait sur le canapé du salon la salua en précisant : - Y a un message pour toi sur le répondeur. Une histoire de camping. Velma retourna à sa lecture tandis que sa mère fronçait les sourcils. Du camping ? Mais qui avait bien pu penser à elle pour du camping ? Amelia n'en avait jamais fait et n'avait pas, à sa connaissance, des connaissances, justement, qui comptaient en faire. Après avoir rangé le dessert au frigo elle retourna donc au salon et appuya sur le répondeur pour y entendre le message de Sally. Soudain, l'histoire prenait davantage de sens. Sally était très déterminée pour son âge et jamais à court d'idées. Restait à savoir si son père, Ben, plus posé, était d'accord avec tout ça ou pas - indépendamment du zéro souci annoncé. Amelia savait qu'à Storybrooke, quoi qu'on fasse, ce n'était jamais le cas. - Tu crois que je devrais y aller ? demanda-t-elle à sa fille sans réaliser qu'elle l'ennuyait peut-être dans sa lecture. - Aller où ? demanda Declan, son fils ainé, qui descendait de sa chambre, sans doute impatient de dîner. - Faire du camping à White Mountain avec un ami et sa fille, a priori. - Un ami ? releva Declan. Plutôt chelou le plan de drague. - C'est pas un plan de drague ! protesta Amelia en rougissant, trouvant l'idée absolument saugrenue. J'crois que sa fille m'aime bien. Peut-être qu'elle a envie de me revoir ? - Si tu le dis. N'empêche que tu venais jamais quand papa et nous on allait camper. Bonne chance si tu acceptes. Au fait, on mange quoi ? - Je pensais faire un risotto, répondit Amelia sans noter le brusque changement de sujet. D'ailleurs, je devrais m'y mettre si on veut pas manger trop tard. Aussitôt dit, aussitôt fait. Velma reprit le fil de sa lecture et Declan commença à pianoter sur son téléphone pour patienter. Leur mère, de son côté, tournait et retournait à la fois le riz spécial risotto et l'idée de faire du camping, respectivement dans une casserole et dans sa tête.
Amelia n'était pas du genre à prendre des risques. Elle aimait la routine mais elle avait aussi conscience qu'à plus de quarante ans, si elle ne vivait pas un peu maintenant, elle ne vivrait sans doute jamais. Alors elle accepta de donner une chance au weekend de camping proposé et Declan l'aida à préparer le sac à dos avec les affaires adéquates. Comme elle n'avait rien jeté depuis la disparition de son mari, Amelia utilisa le sac qu'il avait coutume de prendre, se disant qu'ainsi il venait un peu avec elle. La pâtissière le chargea sur le siège passager de sa voiture et roula jusqu'au point de rendez-vous pour découvrir que l'aventure serait bien plus importante qu'elle ne l'imaginait. Mais ça pouvait être très sympa et mener à de nouvelles rencontres ! La jeune femme se gara, récupéra ses affaires et s'avança vers Sally et Ben, le sourire aux lèvres. - Salut ! Merci pour l'invitation. Vous allez bien ? Je… J'ai jamais campé de ma vie alors j'espère que j'ai pris les bonnes affaires. Mon fils m'a aidée, je pense que ça ira. Et j'ai ramené une trousse de secours, au cas où. Amelia l'avait surtout prise pour elle mais elle préféra ne pas le préciser.
Ishanee L. Vimaan
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Nyane Lebajoa
Edition fevrier 2021 - Kinder Pingu
| Conte : Plane | Dans le monde des contes, je suis : : Ishani
La veille Ishanee avait donc reçu un sms de la part de la petite Sally, un message pour le moin étrange, elle se demandait qu’est-ce que cela pouvait bien en découdre. Bon, elle n’avait pas de rendez vous pour les dates précises heureusement d’ailleurs. Est-ce que l’opération Commando TUCAB allait être mise en place ? Elle avait donc accepté dans trop rechigner ! de toute façon la curiosité avait prit le dessus. Bien entendu, elle avait demander si elle pouvait emmener Valhalla. Ce petit chien n’aimait pas rester tout seul. Il posa d’ailleurs sa grosse tête sur les jambes de sa maîtresse. C’est donc avec enthousiasme qu’elle allait être présente à l’heure comme toujours. Ishanee n’avait jamais de retard dans un planning. Elle avait donc préparer ses affaires de quoi manger pour elle et son chien.
Elle avait aussi fait attention de bien prendre les rendez vous à son retour. Une fois qu’elle avait terminé de faire son sac, d’ailleurs Valhalla aurait aussi de quoi porter un peu pour aider Ishanee. Déjà que son chien était énorme et robuste. Mais, elle ferait en sorte qu’il ne fasse pas trop des siennes sinon Ben allait vouloir en faire un nouveau plaide. Même si Val avait une bouille adorable en tant qu malamute géant. Une fois qu’elle eu un moment de répit après ca, elle appela à l’intention de Sally.
“ Hello ma puce, pour en revenir à demain ? Tu pense que la mission TUCAB peut-être lancé ?” “Coucou, non je ne pense pas. Cette entreprise là est en pause pour le moment, c'est pour se détendre” “Très bien, mais ça va avec papa Ben tu survi ?” "Bah oui, Ben est gentil, même s'il a décidé que je n'avais plus le droit de changer ses outils depuis que je lui en ai acheté des roses” “Oh je n’en doute pas qu’il est gentil, c’est un amour, attend t’as changé ses outils ? pourtant c’est très joli le rose.. même si des violets aurait été parfait.” "Oui les autres étaient vieux, mais ce n'est pas la discussion, Val à des besoins particuliers ?" “Je comprend… et bien Val du moment qu’il a des calins ça devrait aller. Après il a ses besoins comme tout les chiens si c’est à ça que tu fais allusion ?” "Non pas vraiment ... Ben cherche un moyen de le mettre dans le mini bus mais il ne sait pas encore comment" "Ahh.. hmm... c'est vrai qu'il prend deux place... Mais, ca devrait aller, il ne bouge pas beaucoup, il reste place ou.. sinon.. je vous rejoins la bas directement ? Je prend Val avec moi, si c'est ce qui pose problème à Ben ?" "tu veux que je pleure ?" "Mais non enfin.. tu me connais je cherche pas a faire pleurer les gens.. je veux juste arranger les choses.. Si vraiment Val prend trop de place ?" "Ok je vais pleurer" "non ma puce pleure pas sinon après je vais pleurer aussi, on fera un petite place pour Val dans le mini bus promis" "Parfait ! Alors on se retrouve, n'oublie pas de prendre un sac avec des affaires de rechanges !"
Elle rit doucement avant de lui dire un bonne nuit et qu’elle viendrait dormir à la maison si elle était sage. Puis elle partit se coucher avec Valhalla au pied de son lit. Elle allait surement l’avoir dan le lit au milieu de la nuit.
Vendredi 10 avril 2020 8h00
Ishanee était donc parti de sa maison pour aller en direction du garage avec Val qui était tout content d’aller en mission. Elle le tenait en laisse bien qu’elle pouvait très bien le lâcher, il resterait prêt d’elle. Elle avait son sac à dos, Valhalla avait avec lui le plus léger, il avait les sandwich. Lourde responsabilité pour un fils digne de ce nom.
Ishanee arriva donc à destination, elle avait l’option de rentrer sans faire le moindre état d'âme, Par chance à cette heure là… Val qui était en train de sautiller partout en voyant Sally, il fonça dessus s'arrêtant juste devant pour s'allonger sur le ventre pour qu’on lui fasse des gratouilles. Ishanee avait un gros sourire aux lèvres de bon matin, fin prête pour gravir l’himalaya.
“Namaste à tous, je vois que Val sait déjà y faire…”
"Tu vois Ish, l'alcool, c'est bon, mais pas sur toi, ça ferait tourner ta tête jusqu'à...je veux pas imaginer jusque où! Alors pas touche, ok? Et arrête d'hocher la tête en regardant mon verre!"
Je sens que la formation, ça va être ardu !
| Conte : Planes 2 | Dans le monde des contes, je suis : : Dynamite
Qu’y avait-il de plus stressant que d’apprendre que l’on allait faire du camping de manière totalement improvisée ? Le découvrir le vendredi à 06 heures et dix minutes sonnées c’est à dire...le jour même à moins de deux heures du grand départ. Pour ainsi dire que Dinah ne s’attendait pas à être tirée du sommeil ainsi. Qu’une adorable petite masse s’abatte sur elle, la réveillant en sursaut. Heureusement, ce n’était pas la première fois que cela arrivait, cela l’empêcha donc de se jeter en panique sur le petit monstre pour l’immobiliser. A la différence, elle se borna juste à se replacer confortablement dans son lit, en cherchant à calmer sa respiration : - Qu’est...ce qui se passe ? Sa voix endormie semblait pâteuse, dénuée de toute sa vivacité ordinaire, elle se sentait déjà attirée vers le sommeil et comme pour l’y encourager, le réveil-matin indiquait une heure indécente : - Sally, il est 06 heures du matin.. Pas besoin d’allumer la lumière pour identifier son assaillant. Lilianna ne se serait jamais introduite comme ça dans sa chambre et Ben, déjà que la première étape ne lui ressemblait pas, l’idée de l’imaginer sauter sur un lit était encore plus incongrue. Sally en revanche possédait la fougue et l’énergie débordante des petites filles de son âge si bien que les supplications fatiguées de Dinah ne la dissuadèrent guère. Bien au contraire. Dites quelque chose à Sally et à bientôt fait de faire...tout son contraire. Et comme l’avait présagé Dinah -mais pas espéré, petite nuance, la petite fille changea de position, sautant à nouveau sur le poids du lit faisant grimacer son occupante actuelle. La petite fille lui avait marché sur le tibia, heureusement que c’était un poids plume. En attendant le poids plume criait en abaissant le visage aussi proche de l’oreiller possible : - Oui faut te préparer on va CAMPER ! - On va quoi ?...Mais non Sally...retourne te coucher...c’est vendredi aujourd'hui…. Elle résista à la tentation de glisser sa tête en dessous de l’oreiller. Mais la petite chipie n’avait pas dit son dernier mot : - On va camper. Répéta-t-elle avec l’autorité d’un ministre ; Ben a préparé le mini-bus hier! Allez débout, tu es de la partie. Tout ceci commençait à prendre des allures beaucoup plus sérieuses et censées. Dinah avait aperçu le mini-bus hier soir de sa fenêtre. Elle s’était même interrogée sur la raison de sa présence et… Mais non voyons, pas de camping ! Dormir… La journée de la veille avait été éreintante et elle avait besoin de récupérer… Elle sentit le petit corps de Sally se rapprocher d’elle en rigolant : - il y aura Ish aussi ça fait longtemps Dinah saisit le menton de la petite gentiment : - QUOI? Tu es sûre que tu n'as pas juste rêvé de faire du camping Sally? Ton père m'en aurait parlé et...Mais tiqua à la mention d’Ish : C'est...Vraiment Sérieux? Attends c'est prévu pour quand? - On part a 8h.... tout a l heure. Ben était trop occupé à faire les préparatifs. Apparemment ça se prépare comme ça Bizarrement, cela sonna la fin du sommeil chez la pompière et lui fit l’effet d’une petite bombe. Elle se redressa dans le lit, les yeux grands ouverts, les cheveux en désordre : - Mais c’est dans deux heures ! Sortant du lit dans le sens inverse de Sally, fatiguée oui mais pas au point d’écraser un enfant, qui plus est Sally, elle bondit presque jusqu’à sa lampe de chevet, se protégeant à contre-temps contre la lueur vive qui lui sauta dans les yeux. - Deux heures… répéta-t-elle en se passant une main lasse sur le visage, puis fixa l’angélique démon de son air le plus sévère : Tu peux dire à ton père qu'il a deux heures de répit pour trouver une excuse potable! J'ai rien de préparer! Pour toute réponse, elle récolta un battement de main réjoui de l’enfant ainsi qu’un cri de joie : - Enfin on se prépare ! Qui eut pour effet de décrocher un mini sourire à Dinah. Mais mini. Sinon, comment se ferait-elle respecter ? Songea-t-elle en observa la petite enfant se précipiter à toute trombe hors de sa chambre en criant : - C’est bon !!! Enfin s’époumoner était le terme plus juste. Dinah considéra qu’elle avait après tout, le droit de faire de même vu qu’on l’avait honteusement tiré hors de ses draps et cria à son tour : - Oublie pas de lui passer mon message, SALLY ! OK, elle y était peut-être allée un peu fort...tempéra-t-elle néanmoins en refermant la porte dernière elle. Elle ne voulait pas faire effondrer tout le garage non plus…
Le réveil électrique annonçait 06h15. Elle grommela à l’encontre de Ben tout en prenant le chemin de la douche, tout en réprimant un hurlement lorsqu’une trombe d’eau glacée lui dégoulina dessus. Bien évidemment elle avait tourné le mauvais bouton… Elle fit une toilette rapide, lança sa trousse de maquillage sur le lit, et entreprit de sécher ses cheveux d’une main tout en se maquillant de l’autre. Tout un programme. Au final, elle renonça à sortir le « grand jeu », l’exercice était périlleux. Puis de toute façon, elle se maquillait toujours très légèrement. Oh bien sûr, elle avait parfaitement compris pourquoi elle avait été la DERNIÈRE a être mise au courant de cette fameuse sortie. Comment disait-on déjà ? Ah oui : mise devant le fait accomplie par une petite bouille mignonne à croquer avec de grands yeux suppliants…. Au moins, ça évitait un refus de sa part, devaient-ils penser. « Ben va voir de quel bois, je me chauffe ». Il était au courant, il avait tout manigancé, c’était ça le pire... Et qu’il avait eu le culot de lui parler de tout et de rien la veille encore au garage…. De demander si tout se passait bien à la caserne avec son air de pas y toucher. « J’en reviens pas ! » Maugréa-t-elle en enfilant un débardeur rouge à la va-vite tout en prenant garde de ne pas se prendre les pieds dans le tapis. Au final, c’était pas ça le pire, c’était pas qu’ils avaient tout organisé à son nez et à sa barbe, ni qu’au final ils devaient bien rire de leur petite farce, non ! C’était qu’ils n’avaient pas compris l’avantage qu’aurait représenté pour eux une Dinah informée de la situation. Ce qui signifiait...que maintenant elle allait devoir se surpasser pour donner à cette sortie de groupe un peu d’organisation comme d’habitude ! Tout ça, en moins de deux heures ! Merci la famille ! Même si elle ne pouvait pas admettre en vouloir décemment à Sally. Tant de joie dans le regard d’une enfant et rien que par un sourire, Dinah avait l’impression de pouvoir soulever des montagnes. Alors un camping de rien du tout ! Elle ouvrit plus grand les volets de son armoire, fit la moue en contemplant les vêtements qui en dépassaient. Il allait falloir prévoir un tri bientôt mais fort heureusement la moitié de ce qui garnissait la penderie restait mettable. Voyons, quelle était la météo prévue ? Elle se saisit de son téléphone portable puis décida que ça restait tout de même bien incertain, ces engins là. Pour sa part, elle opta pour un jean ajusté et des baskets de randonnées. Pour assurer les « au-cas où » ; elle glissa cinq gilets de laine dans la valise, un pour chacune des filles présentes -et n’allait qu’en même pas aller fouiller dans les placards de Ben, il avait voulu la jouer perso, elle espérait pour lui qu’il avait bien prévu ! Nah ! Puis ajouta un coupe-vent ainsi qu’un parapluie, puis deux châles bien chauds, dont un rose qu’elle destina d’avance à Ishanee. Connaissant son amie, elle allait favoriser une tenue bien légère comme toujours et tremblerait de froid lorsque le soleil se coucherait. Dans l’hypothèse où il ne faille pas plier bagage en cas d’orage. Mais bon ça, on ne pouvait pas tout prévoir. Après avoir chargé un sac en oreillers, d’un plaid épais pour Sally et d’un sac de couchage complémentaire pour cas d’oubli, sait-on jamais, elle consulta machinalement sa montre. Quelle heure ? 06H45. C’était un temps record mais au moins il ne restait plus qu’à descendre ça… En attendant, pas de temps à perdre, elle fila vers la salle de bain principale de la maison, priant pour que le nécessaire de toilette qu’ils centralisaient soit satisfaisant. « C’est pas possible, purée ! ». Outre le fait qu’elle venait de répandre la totalité de la trousse de secours dans la précipitation – bravo Dinah- clairement...ça n’était que le strict minimum ça… Elle trouva deux pauvres sparadraps qui se battaient en duel, un flacon de mercurochrome à moitié vide, trois compresses dont une périmée qu’elle se hâta de jeter à la poubelle et rien d’autre…. Comment une trousse pouvait-elle être aussi vide ? A moins que Sally ne l’ait utilisé récemment pour jouer à l’infirmière. C’était même plus que sûr ! Elle soupira entre ses dents désemparée. Si encore on lui avait dit avant pour cette soirée camping, elle aurait pu passer rapidement à la pharmacie acheter quelques produits plus efficaces mais malheureusement c’était peine perdu pour aujourd’hui. Si elle partait maintenant, elle ne pourrait rien préparer d’autre. En attendant, elle termina de ranger les derniers produits tombés dans la trousse de secours et retourna dans sa propre salle de bain examiner l’armoire à pharmacie à la recherche de quelques trouvailles intéressantes, non sans emporter ladite trousse. Elle y récolta une boite remplie de compresses et des pansements. Tant pis, à défaut, elle y fourra un rouleau de sotch, un ciseau, de la ouate, de l’alcool, du savon et une pince à épiler. Elle ajouta aussi une bouteille d’eau de Cologne qui ferait un antiseptique de fortune au cas où la bouteille d’alcool se voyait finie avant l’heure et tant pis si Ben râlait parce que ça sentait l’ambre. De toute façon, il ne serait pas blessé, n’est-ce pas ? Non pas que Dinah s’inquiéta particulièrement pour les invités mais… Non autant être franche avec elle même au moins : elle s’inquiétait. Sally une adorable imprudente. Déjà ! Et c’était une fillette. Et Ishanee… C’était Ishanee. Un ras-de-marrée vivant et bigarré. Heureusement son bon karma veillait sur elle la plupart du temps mais Dinah ne cessait de se demander quand celui-ci allait se décider à partir en vacances. Et le jour où il le ferait, elle espérait être dans les parages pour protéger son amie. En attendant, il fallait surtout veiller sur cette famille comme elle le pouvait.
Elle regrettait presque de pas pouvoir embarquer le camion de pompier. « Dinah, n’exagères pas... ». Et dire qu’elle avait la réputation d’être calme, voilà ce qui en résultait lorsqu’on la faisait agir dans l’urgence. « Non objectivement, ça va, tu gères plutôt bien, ma grande ! » Si on ajoutait aux vêtements et à la trousse de soins, les serviettes et les gels douches, les sacs poubelles qu’elle avait retrouvé, les trois lampes de poche qu’elle avait positionné sur le coin de sa valise à côté d’un paquet de pile -même si une de ces lampes étaient si vieille qu’elle doutait de son état de marche- un set de casseroles, un paquet d’allumette, un briquet qui appartenait à Dieu sait qui car elle ne fumait pas, une bombe anti-moustique, elle ne trouvait pas mécontente de ses découvertes. Mais le temps filait et affichait déjà 07h25. Elle descendit les marches quatre à quatre chargée de ses paquets puis fut prise d’une idée et fila en direction de son camion rutilant et rouge pour en sortir une petite mallette qu’elle posa au dessus de sa valise. Au moins le groupe serait équipé d’une corde et d’un baudrier et d’un aérosol de défense. « Au cas où on essayerait de nous voler la tente ? » siffla sa conscience. Elle se sentit soudainement stupide et fut tentée de tout reposer au sein de sa locomotion professionnelle. Mais finit par garder la petite mallette. Après tout, ça ne risquait rien, ça prenait à peine de la place… Tant que personne ne découvrait ça, sa réputation n’en prendrait pas un coup, il n’y avait rien de mal à être prévoyant, rien de mal. A cause de son indécision, elle avait perdu cinq minutes. Elle rabattit la porte d’entrée et courut dans la cuisine à la recherche d’un grand saladier qu’elle passa sous l’eau. Tandis qu’il séchait, sans être distraire par le ronflement de la casserole dans laquelle des pommes de terre entreprenaient de bouillir, elle lava et éplucha des tomates, qu’elle disposa dans le saladier, et quelques minutes plus tard terminait de préparer une salade de pomme de terre avec bacon grillé, qu’elle parsema joyeusement de cumin et coriandre.
07h55… Elle chargeait la glacière en bouteilles d’eau, de café, d’une bouteille de vin, de bières, de gobelets en plastique dans le mini-bus puis courut sortir de la remise son matelas pneumatique et la vieille tente qui devait remonter à son périple dans les ranch du Far West… tout en espérant mentalement avoir déjà raccommodé le trou qui avait été causé par les serres d’un oiseau à cette époque. Oh et puis… Il n’allait pas pleuvoir, n’est-ce pas ? La météo du smartphone annonçait un temps radieux et elle décidait finalement de faire confiance à son appareil… Tout irait bien ! Même si elle avait l’impression d’avoir couru un marathon
Camping Paradis Nous chercherons des trésors dans les bois On mangera, on rira, on sera des rois Vite on va préparer tout ce qu’il faut pour aller camper
La tente et les matelas Les guimauves, le chocolat On ira se baigner Sur la plage toute la journée
La veille La sensation est étrange, sous ses doigts. Un mélange de maintenant et d’autrefois qui souffle sur sa nuque, fait glisser ses cheveux noirs, sur son épaule. Elle sent une autre main, sur sa peau, une chaleur qui n’est pas la sienne descendre dans son dos. Lili inspire, expire l’air vicié de la maison abandonnée. Les souvenirs se brisent avec le son de sa respiration, à peine perceptible et pourtant si bruyant, dans le silence ambiant.
Elle n’aime pas cette maison.
La brune a beau venir, jour après jour, s’asseoir derrière le grand piano, caresser les touches du bout des doigts, essayer de s’accrocher à la réalité, les souvenirs finissent toujours par surgir. Inlassables. Comme un venin qui la bouffe de l’intérieur et dont elle ne pourra jamais se débarrasser. Ben a raison. Liliann ne peut pas habiter cette maison. Elle ne peut pas revenir hanter ses murs, lire ses livres, écouter sa musique. Elle ne peut pas reposer dans ce qui a été son enfer, le bout du tunnel qu’elle n’a remonté que de justesse. Tout lui rappelle des souvenirs qu’elle n’a pas vraiment vécus, mais qui plantent leurs griffes dans son âme, à défaut d’un cœur insaisissable, brisé en mille éclats de drames.
Lili abandonne. Qu’elle habite ici, dans cette maison, ou ailleurs, au fond, ça ne fait aucune différence. La seule chose qui change, c’est le silence. Celui de la bâtisse qui craque, tangue sous le vent, comme les plaintes d’un géant trop longtemps délaissé, mis de côté, qui a grand besoin d’être rénové. Ailleurs, il n’y a que du bruit. Des rires, des cris, de la vie. Un rythme qui la dépasse en courant, la laisse immobile, sur le banc, incapable de saisir le mouvement. Elle a beau tendre les doigts, elle ne sent que le vent. Ce combat-là, Liliann l’a abandonné depuis longtemps.
La porte du garage est une frontière qu’elle a, encore, du mal à passer. Ses longs doigts frôlent la poignée. Elle hésite. Ses yeux noirs glissent sur la rue, remontent vers le ciel sombre de la fin de journée. Parfois, elle se perd en ville jusqu’à la nuit tombée. Elle erre, sans but. Elle attend que le temps passe, que les corps se mettent en pause dans la maison, et elle revient, pour être sûre qu’il n’y ait plus personne à déranger, qu’elle puisse rejoindre la chambre sans personne pour la regarder. Le lendemain, elle trouve toujours un moyen de se faire pardonner. Lili n’aime pas profiter. Elle est reconnaissante de la chance qui lui a été donnée. Alors, elle nettoie, elle prépare à manger, quand il n’y a plus personne pour pouvoir la disputer. Puis elle disparaît. Comme le fantôme qu’elle n’est pas tout à fait.
Aujourd’hui, il est tôt. Elle se faufile dans le garage, jusque dans la chambre. Elle ne ferme pas à clé, derrière elle. Elle n’a pas peur que l’on vienne la déranger dans son sommeil. Elle ne dort pas vraiment. Pas à cette heure. Lili se défait de son manteau et s’allonge, sans même ôter ses vêtements. La chaleur des couvertures est agréable sur son corps froid. Elle ouvre les yeux sur le plafond qu’elle connaît déjà sur le bout des doigts. Elle inspire, expire, et elle attend.
La porte de la chambre s’ouvre sans un bruit. Liliann ne tourne pas le regard vers la lumière qui s’empare de la pièce. Elle se contente de soulever les couvertures pour que Sally se glisse à ses côtés, dans le lit. Elle ne cherche pas à comprendre ce que la fille de Ben fait ici. Elle se tourne, entre les draps, pour blottir l’enfant contre elle et caresser ses cheveux noirs, glisser les doigts le long de son arcade, dans un geste doux, maternel. Elle ne demande pas d’explications. Ce sont les explications qui viennent à elle.
« Dis, Lili. Tu m’aimes bien, pas vrai ?
– Bien sûr, Bébé. »
Elle laisse, parfois, échapper le surnom de sa fille, quand elle est avec Sally. Comme une vieille habitude qui ressort d’elle-même d’un passé qui n’a pas vraiment existé. Béryl aurait eu le même âge qu’elle, aujourd’hui, à une année près, et Lili aime croire qu’elle aurait eu la même curiosité dans le regard, la même pureté dans son sourire et la même douceur dans ses cheveux noirs.
« Donc… si je te demande d’accepter de faire quelque chose qui me tient très à cœur, tu dirais oui ? »
Comment ne pas flairer la supercherie ? Pourtant, Liliann se pare d’un sourire discret, invisible dans l’obscurité de sa chambre, et resserre un peu Sally, contre elle.
« Si je le peux, oui, je ferai tout ce que tu veux. »
Lili est prête à beaucoup de choses pour le bonheur des autres. Pour celui de Sally, elle pourrait donner sa vie. Ce n’est, de toute façon, pas comme si la pianiste s’accrochait à sa survie. L’on pourrait lui annoncer sa mort prochaine sans réussir à l’inquiéter, ni à l'apeurer.
« Tout ?
– Tout. »
La petite Sally se blottit un peu plus dans ses bras, comme une adorable marmotte. Comment résister à une enfant comme celle-ci ? Lili n’a jamais essayé.
« Alors, demain, tu viens faire trois jours de camping avec nous.
– D’accord. »
Lili a donné sa parole et ne reviendra pas dessus. Elle a bien noté que Sally ne lui demande pas son avis, alors elle ne le donne pas. Elle n’a pas vraiment d’avis sur la question. Pas un avis qu’une enfant de son âge pourrait comprendre, en tout cas. Elle relâche un peu la gamine qu’elle tient contre elle et lui tapote gentiment la tête.
« Tu peux retourner dans ta chambre, maintenant. »
Lili sait que Sally n’est venue que pour ça. Lili s’en fiche. Elle accepte. Même si elle aurait aimé pouvoir garder la fille de Ben serrée très fort contre elle, pour le reste de la nuit. Mais ce n’est, justement, pas sa fille à elle et elle doit la laisser partir. Elle dormira, au moins, avec le souvenir de sa chaleur, contre son sein, et de la petite voix d’une enfant plus jeune que Sally. Ce qui ne semble pas être de l’avis de la concernée qui tire une tête outrée.
« Je peux pas dormir avec toi ??
– Seulement si tu demandes à Ben, avant, répond Lili, un petit sourire au coin des lèvres. »
Elle ne s’attendait pas à ce que Sally se mette à hurler, entre ses bras :
« BEN ! JE PEUX DORMIR AVEC LILI ???? »
Le silence qui suit le cri de l’enfant repose les tympans de Liliann, habitués à des sons doux, calmes, loin de l’effervescence de Sally. Sur la table de chevet, le téléphone de la pianiste vibre une fois pour indiquer la réception d’un SMS. Elle doit se défaire encore un peu de l’étreinte de Sally pour s’emparer du petit appareil et lire le message, si concis qu’elle hésite à répondre. Le « oui » qui s’affiche à l’écran lui fait un bien fou, comme une vague de chaleur qui lui donne, soudain, envie de dormir. Lili ne dort jamais avant de tomber de fatigue, mais aujourd’hui, elle a une peluche pleine de chaleur à serrer très fort contre elle pour l’aider à s’endormir. Rapidement, elle répond au SMS d’un petit « Merci, bonne nuit » et se recale contre Sally.
« Bonne nuit, Bébé.
– Demain, on se lève à 6 heures. Je te le dis au cas où. »
Et elles s’endorment, serrées l’une contre l’autre, dans un agréable câlin qui amène de beaux rêves à Lili.
Le jour J Le réveil vibre au creux de sa main. Précaution inutile. Lili se lève toujours tôt. Elle éteint le rappel, range son téléphone et regarde dehors, le mini-bus qui stationne devant le garage. Ce n’est pas un rêve, l’une de ses illusions nourries par des souvenirs lointains. Elle a déjà dormi dehors, mais elle n’est pas certaine de savoir ce que ça veut dire de camper, dormir à la belle étoile de son plein gré. Est-ce pareil ? est-ce différent ? de cette vie que l’on a implantée en elle. Elle ne sait pas et elle s’en fiche éperdument.
Lili se détourne des carreaux pour rejoindre la chambre. Dans son lit, la petite Princesse est endormie. La brune s’approche à pas de loup, s’assoit sur le bord et passe une main sur sa joue, pour la sortir doucement de ses rêveries. Réveillée, la petite Sally lui fait un gros câlin avant de s’enfuir de la chambre, dans le but, sans aucun doute, de se faufiler dans celle de Ben.
Liliann profite de son départ pour s’occuper de ses affaires. Son sac est maigre comparé à d’autres. Quand on a vécu sans rien, on sait se contenter du nécessaire. Il n’y a qu’un surplus dont la brune ne se sépare jamais : son gros manteau à capuche poilue, qui lui tombe sur le front et sous laquelle elle se réfugie, comme une armure qui la coupe du monde. Même la chaleur de ce début de printemps n’a pas, encore, eu raison de cette habitude.
Son sac fermé sur le strict minimum (quelques rechanges et un élastique pour ses cheveux), Liliann sort de la chambre et rejoint le mini-bus. Comme à son habitude, la brune a fait le lit (après le départ de Sally), rangé les quelques affaires dérangées par son passage, à ce point qu’il serait dur, en vérité, de savoir que cette chambre est habitée. C’est enfin l’heure du rendez-vous quand Lili pose son sac dans un coin du mini-bus. Elle avise rapidement le reste de l’espace, fait des calculs et se détourne du coffre pour regarder, tout à tour, les deux nouvelles têtes de la matinée : Dinah et Ishanee.
« Donnez-moi vos sac, les filles, je vais les mettre dans le mini-bus. »
Ce qui n’est pas une question. Ce qu’elle fait, d’ailleurs, savoir à Ben en lui lançant un regard appuyé, pour le mettre au défi de la contredire. C’est elle qui s’occupe des sacs à mettre dans le coffre. Point barre. :copyright:️ 2981 12289 0
Llwynog F. Foxley
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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| Conte : Five Nights At Freddy's | Dans le monde des contes, je suis : : Foxy, le renard pirate
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Ft. la Dream Team.
Quelques jours plus tôt...
Changer de rythme était toujours quelque chose de compliqué - après avoir passé des années à œuvrer en tant que gardien de nuit, cela faisait bien longtemps qu'il n'avait plus assisté à un lever de soleil... Et il avait encore un peu de mal à s'ajuster au rythme que demandait son nouveau métier. Heureusement pour lui, le Shérif Brooke ne tenait pas à trop le dépayser d'un coup, et lui offrait autant que possible de prendre les heures de nuit - tout en respectant les contraintes de son partenaire au sein du poste. Ben Ranger... Il ne pouvait le cacher à personne : l'homme l'impressionnait bien plus que de raison et, en sa compagnie, il était bien souvent muet tant il craignait de dire la moindre bêtise et d'ennuyer son aîné. Oh, il n'aurait pu rêver de meilleur compagnie ! L'autre possédait un palmarès impressionnant à son actif, et regorgeait de savoir à transmettre... Ce qui le rendait d'autant plus impressionnant à ses yeux. Aller au travail était loin d'être une contrainte, mais s'accompagnait toujours de sentiments divers... Et anxieux, la plupart du temps.
Les roulements entre équipe modifiaient sans cesse leur emploi du temps, si bien qu'il eut la surprise de voir que cette semaine après son dernier jour - ce jeudi, pour être plus précis -, il bénéficierait d'un temps mort s'étendant sur trois jours complets. La chose était surprenante et, pendant un temps, il envisagea d'aller demander à Chris s'il ne s'agissait pas d'une erreur ou d'un problème d'impression... Avant de se raviser bien vite : avec le Shérif, c'était pire encore. Il ne pouvait décemment pas parler en sa présence... Alors, il décida d'un compromis : il laisserai son portable branché en permanence sur ses jours de repos, afin d'être prêt à intervenir si jamais il était appeler en renfort. Cette solution lui semblait parfaite, et ne nécessitait pas l'introduction d’interactions supplémentaires avec les autres... Que demander de plus ?
Pourtant, un événement imprévu vint troubler son semblant de routine d'ors et déjà instauré : le mardi en fin d'après-midi, alors qu'il venait de rentrer chez lui et qu'il réfléchissait à un plat rapide et pas trop contraignant à se faire - son choix s'arrêta sur des œufs brouillés aux petites herbes, qu'il se fit un devoir de préparer convenablement et sans brûler le fond de la poêle - il manqua un appel. Il ne s'en rendit compte que plus tard, lorsqu'il transvasait la nourriture dans l'assiette qu'il avait installée au préalable sur la petite table de sa cuisine, il remarqua que le voyant de son téléphone... Clignotait ? Il abandonna bien vite la poêle sur le dessous de plat, et se précipita sur l'appareil pour voir de quoi il s'agissait... Avant de grimacer en voyant le nom de son partenaire s'afficher. Il avait laissé un message vocal - ce qui l'arrangeait au plus haut point, rien que d'imaginer devoir l'appeler le plongeait dans un état proche de l'angoisse, et de toute façon il n'était pas à l'aise au téléphone. Surtout qu'en sa présence, ce dernier avait la fâcheuse habitude de grésiller bien plus que de raison, et de se couper au moment le plus inopportun...
Il lança sa messagerie vocale, écoutant la voix électronique disant qu'il avait reçu un nouveau message... Et fut surpris au possible d'entendre la voix d'une fillette à la place de celle de Ben.
« Oh, mais oui... »
C'est vrai que ce dernier avait une petite fille. Cette dernière se présenta de sa voix fluette et pleine d'énergie, ses mots se suivaient à toute allure sans jamais perdre de leur sens : sa requête était on ne peut plus simple, elle souhaitait l'inviter pour faire du camping, lui précisant le lieu et l'heure de rendez-vous, ainsi que leur destination. Et, alors qu'elle semblait sur le point de raccrocher, elle se ravisa en ajoutant une nouvelle demande, lui disant avec une assurance surprenante qu'il se devait d'inviter Dinah avec lui. Chose qui fut confirmée par un Ben au ton amusé et totalement relaxé. Un dernier rappel des informations importantes, puis le message se termina. La voix synthétique refit son apparition, lui donnant le choix entre plusieurs options qu'il n'écoutait même plus...
Déjà, son cerveau tournait à toute allure : qu'allait-il bien pouvoir faire ? Était-il socialement acceptable de refuser cette invitation ? S'il le faisait, quelles seraient les conséquences ? Il ne pouvait se les représenter clairement : est-ce que Ben s'en moquerait, ou lui en tiendrait-il rigueur ? ... Et il fallait prendre en compte les sentiments de Sally. La petite semblait surexcitée au possible par l'excursion qui s'annonçait, et il ne pouvait se résoudre à lui faire de la peine... Il sentait que son cœur s'emballait : certes, il devait s'y rendre... Mais rien ne le préparait aux interactions sociales qui étaient de rigueur lors de tout camping qui se respecte. En désespoir de cause, il attrapa la veste qui traînait sur le dossier de sa chaise, et quitta son appartement en toute hâte, délaissant les œufs brouillés et ne prenant même pas la peine de fermer derrière lui... Sa logeuse était habituée à ses excentricités, à présent.
Il marcha au radar, ses pas le menant d'eux-mêmes au lotissement où résidait Dinah... Elle était la seule à le connaître suffisamment pour pouvoir l'aider et le conseiller. Et, détail non-négligeable, elle était elle aussi concernée par l'invitation. Mais, alors qu'il arrivait devant le bâtiment, il se figea : il ne pouvait pas s'imposer comme ça, à une heure pareille... Il ne l'avait même pas prévenue de sa visite - alors qu'il avait prit l'habitude de le faire. Et si elle n'était pas là ? Si elle ne souhaitait pas le recevoir ? Et si... Il ne pouvait se résoudre à prendre une décision, alors il se mit à faire les cent pas devant la maison, réfléchissant à toute allure à une solution. Il ne pouvait même pas la contacter maintenant : dans sa précipitation, il avait laissé son portable chez lui... Quel idiot il faisait.
« Llwyn ? Qu’est ce que tu fais ici ? »
La voix le fit sursauter : si c'était bien celle de son amie, il ne la voyait nulle part... Il la chercha du regard, plusieurs secondes, avant de penser à lever la tête pour l'apercevoir enfin : appuyée nonchalamment à la rambarde de son balcon, elle l'observait, cigarette à la main. Après un moment de flottement, il s'ébroua et lui fit un timide signe de la main en guise de salutation... Et, seulement après, il se décida à répondre à sa question.
« Je suis venu ici pour avoir des... Conseils ? Sa voix était inégale et vacillante, ce qui ne l'empêcha pas de poursuivre. Je suis désolé de ne pas t'avoir prévenu plus tôt, j'aurai dû t'envoyer un sms comme j'ai l'habitude de le faire afin de savoir si tu es là et si tu es disponible, mais... Ça m'est complètement sortit de la tête, et me voilà... Pardon. »
Il parlait vite, trop vite, et s'emmêlait les pinceaux. Il ne parvenait pas à la quitter des yeux, et avait un air penaud, comme un enfant pris en faute... Il l'entendit pouffer de rire - il savait qu'elle le faisait à chaque fois qu'il se trouvait dans un moment de stress, et cela le rassura un peu : au moins, elle ne lui en voulait pas... Pour l'instant, du moins.
« C’est vrai qu’un SMS ou un coup de téléphone aurait pu être utile, mais... maintenant que t’es la monte ! »
« Désolé... »
Il la vit écraser sa cigarette pour retourner à l'intérieur, et le grésillement qui provint de la porte quelques secondes plus tard lui signala qu'elle l'avait ouverte pour lui. Il se hâta d'entrer dans l'immeuble pour venir la rejoindre et, une fois qu'ils furent réunis, il l'observa à nouveau, réfléchissant pour choisir ses mots avec soin et tenter de former des phrases plus correctes... Au fond, il résistait à la furieuse envie de se ronger les ongles.
« C'est juste que... J'ai reçu... Enfin, non, j'ai manqué un coup de fil, et comme c'était le numéro de mon partenaire dans la police, ça m'a vraiment inquiété, alors je l'ai écouté le plus vite possible mais... Il eut l'air totalement déboussolé. C'était sa fille. Elle nous a invité à participer à un camping... Je sais même pas comment elle te connait. Tu crois que j'ai trop parlé de toi à Ben ? Pourtant, j'ai dû échangé trois mots seulement avec lui tant je suis stressé et que j'ai peur de l'ennuyer... Ça doit être terrible de devoir s'occuper des petits nouveaux quand on a tant de vécu derrière soi... Tu crois que je dois y aller ? J'ai peur de faire des bêtises et de me ridiculiser... Mais si je n'y vais pas, ils vont mal le prendre non ? Surtout sa petite fille, elle a l'air si heureuse à l'idée de partir faire du camping... Il geignit doucement. Oh nooooon... Mais pourquoi je me retrouve toujours dans des situations pas possiiiibles... »
Sur ses mots, il se remit à tourner en rond, comme si cela allait l'aider d'une quelconque façon. Dinah, elle, avait la surprenante capacité de garder la tête froide en toute circonstance, et elle semblait déjà lasse de le voir agir de la sorte : elle l'attrapa par les épaules et planta son regard dans le sien - qui se fit presque immédiatement fuyant... Elle le secoua un peu, comme si elle espérait lui remettre les idées en ordre.
« Écoute moi bien. Tu vas y aller, et ton partenaire et ses amis vont t’adorer, faut pas t’inquiéter. S’il t’invite c’est déjà qu’il t’apprécie, encore plus si c’est sa fille. »
« Tu... Tu crois ? Il la vit acquiescer, mais cela ne l'empêcha pas de poursuivre. Ou alors ils m'ont invité pour ne pas me blesser, mais en fait ils espèrent secrètement que je vais refuser... »
Il la vit se retenir de lever les yeux au ciel, et elle finit par le relâcher, se reculant un peu pour ensuite se retourner.
« Par contre, je ne viendrais pas avec toi, je ne connais pas ces gens et je suis bien trop distinguée pour aller faire du... camping. »
Ses yeux à lui s'écarquillèrent, tandis qu'il recouvrait son air paniqué.
« Dinaaah ! Tu ne peux pas me faire ça ! Je suis incapable d'y aller seul ! Si je connais personne là-haut, comment je vais faire ? ... Ben ne compte même pas, il m'intimide trop pour que je puisse le considérer comme un ami... Et en plus on ne se connait que depuis peu, ça va pas être possible du tout ! Il prit un air implorant, presque semblable à une tête de chien battu. S'il te plaît, viens avec moi ! Je ferai tout ce que tu veux en échange, mais si tu ne viens pas... Je me ferai passer pour mort et je ne quitterai plus mon chez moi avant un loooong moment ! »
Son offre sembla l'intéressée, puisqu'elle se retourna vivement en sa direction.
« Tout ce que je veux tu dis ? Bien... Tu partirais à Londres avec moi ? J’ai quelques petites choses à régler là bas mais je n’ai pas envie d’y aller seule... Mais t’en fais pas, rien de dangereux... »
« Si c'est là ta seule condition, ça me convient ! »
Il avait accepté sans réfléchir, ce qui sembla ravir la jeune femme.
« Bon... Alors je viens. Mais je te jure qu’au premier insecte ou à la première tache de boue, ce sera sans moi ce camping. »
« Merci ! Il commençait enfin à reprendre un air plus détendu. Je ferai en sorte de faire le plein de citronnelle et de spray anti-insectes pour que tu sois tranquille. Mais pour la boue... Il semblait embêté. [color=#2E8B57]... Je suis pas sûr de pouvoir y faire quelque chose... Mais je suis sûr qu'il faut un peu plus que de la boue pour t'abattre ! Et... En parlant de camping, tu comptes emporter quoi, toi ? »
« J’espère bien que tu feras ce qu’il faut ! Et, c’est une bonne question... Je n’ai pas vraiment d’affaires adaptées. Donc ce sera comme tous les jours : fourrures et talons aiguilles ! Ah et pense bien à nous prendre une tente et des sacs de couchage, je ne compte pas m’en occuper ! »
« Tu... es sûre ? Un peu d'inquiétude perçait dans sa voix. Les talons aiguilles, c'est vraiment une bonne idée pour aller faire du camping ?Tu ne veux pas qu'on aille te chercher une paire de baskets, ou quelque chose de plus confortable ? On a encore quelques jours pour se préparer au mieux, ce serait bête de ne pas les mettre à profit... »
Elle croisa les bras sur sa poitrine, le dévisageant comme si elle se demandait s'il se moquait d'elle.
« Tu crois vraiment qu’une femme comme moi va porter des baskets ? J’aurais tout entendu... Je mettrais des bottines à talons, ce serait peut être un peu plus confortable si c’est ça qui t’inquiètes... »
Il supposa qu'il devrait son contenter de ça.
« D'accord, alors... Et pour le matériel, tu peux compter sur moi ! Tu as d'autres demandes qui te viennent à l'esprit ? »
Elle eut un temps d'arrêt, réfléchit... Et finit par secouer négativement la tête.
« Il n’y a rien qui me vient... Mais je t’enverrais un message si je pense à quelque chose d’utile. »
Et l'affaire fut ainsi conclue. Les deux amis continuèrent d'échanger quelques paroles, se taquinant et riant, puis Llwynog finit par prendre congé et rentra chez lui. Son repas était désormais froid, mais cela ne l'empêcha pas de l'avaler. Son esprit, lui, réfléchissait déjà à la liste de matériels qu'il devait préparer pour ce Vendredi...
« Dans quoi tu te lances ? »
La voix de Fritz résonna doucement à ses oreilles, mais ne fut pas suffisante pour le faire replonger dans un état de stress... Il ne serait pas seul, là-haut. Tout se passerait bien.
Le Jour-J, Vendredi 10 Avril, 5h45.
Son réveil le tira d'un sommeil agité : la nuit avait été courte, le stress s'était de nouveau saisit de lui, sournoisement. Au point de le faire vérifier par trois fois le sac de sport qui contenait toutes les affaires, s'assurant en boucle qu'il n'avait rien oublié d'important - sacs de couchage, oreilles compactes, tenues de rechange, nécessaire de toilette, lampe torche et piles, de l'eau en bouteille et quelques trucs à grignoter... Il avait même prévu une paire de baskets pour Dinah, au cas où cette dernière venait à changer d'avis. Il espérait juste qu'elles soient à la bonne taille... Il quitta son lit rapidement, mangea une pomme en guise de petit déjeuner avant de se rendre dans la salle de bain pour se brosser les dents et ensuite prendre une douche bien chaude. Il s'habilla en prévision du périple qui les attendait, puis quitta les lieux en se saisissant du sac au passage. Maintenant, il devait rejoindre Dinah... Et c'était ce qui l'inquiétait le plus.
Sur le trajet, il craignit qu'elle n'ait changé d'avis, mais lorsqu'il se présenta à l'interphone sur les coups de 6h15, elle lui ouvrit la porte dans la seconde. Mais celle de son appartement demeura close : il l'entendit lui demander de patienter, qu'elle devait encore se préparer et rassembler quelques affaires, non sans se plaindre de l'heure à laquelle il la forçait de se lever... Cette dernière remarque lui tira un sourire, et il patienta. Encore et encore. Il l'entendit se sécher les cheveux, traverser plusieurs fois l'appartement... Et le temps passait. Lorsqu'il jeta un coup d'oeil à sa montre, il constata avec effroi qu'il était presque 7h.
Et il fallut encore une vingtaine de minutes avant que la porte s'ouvre : Dinah se tenait devant lui, rayonnante, ses cheveux étaient coiffés avec soin et elle portait une tenue qui ne serait pas forcément adaptée à ce qui les attendait - mais de ça, il s'en doutait - et... Elle était entourée de quatre valises - une à roulettes, les autres non - imposantes. Il haussa un sourcil, incertain.
« Tu... es sûre d'avoir besoin de tout ça pour du camping ? »
Elle le jaugea du regard, comme s'il venait de dire une hérésie.
« On est jamais trop prudente. Sur ce, elle se saisit de deux valises qu'elle lui jeta dans les bras - par miracle, il réussit à les rattraper au vol - plaça la dernière sur la valise à roulettes avant de lui lancer. Bon on y va avant que le peu d’attention que j’ai pour ce séjour s’envole ? »
Il se contenta d'acquiescer en souriant, s'arrangeant pour mettre le sac de sport sur son épaule, puis ils partirent au garage de Ben. Il y arrivèrent à 8h07, en bons derniers. Un retard minime, certes, mais suffisant pour mettre Llwynog mal à l'aise. Déjà, un petit groupe les attendait, et la plupart des visages lui étaient parfaitement inconnus. Il repéra celui de son partenaire, et esquissa un sourire contrit.
« Vraiment désolé pour le retard... Il avait envie de se faire tout petit, d'être oublié en un temps record, mais ce n'était pas le moment. Je suis Llwynog, mais vous pouvez m'appeler Llwyn si c'est plus simple pour vous, et voici Dinah, mon amie. »
En disant ces mots, il désigna d'un signe de tête la jeune femme qui l'accompagnait. Et il espérait de tout cœur qu'elle se contente d'un salut discret...
b l a c k f i s h
Dinah Price
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| Avatar : Emma Roberts
Doodle takes dad's scissors to her skin
And when she does relief comes setting in
While she hides the scars she's making underneath her pretty clothes
She sings: Hey baby can you bleed like me?
| Conte : Wonderland | Dans le monde des contes, je suis : : Dinah, le chat d'Alice
J'avais été plutôt étonnée quand Llwyn m'avait invité à aller camper avec son coéquipier, sa fille et d'autres personnes. J'avais bien essayé de décliner mais, je savais très bien qu'il avait besoin que je l'accompagne. Il était bien trop angoissée dans n'importe quelle situation sociale. Et il avait été là pour moi dans de nombreuses situations depuis qu'on se connaissait, je lui devais bien ça. Et, au moins j'avais aussi eu ce que je voulais puisqu'il avait accepté de m'accompagner à Londres, sans y réfléchir. Il regretta sûrement quand je le ferais enquêter dans mon passé, mais une promesse en restait une. Tant pis pour lui. Je n'arrivais quand même pas à me rendre compte que Llwyn était devenu policier. Lui qui avait peur de tout ! Je pourrais donner n'importe quoi pour le voir sur le terrain (et me moquer de lui par extension). Après avoir bien discuté, je le laissais rentrer chez lui alors qu'il me dit qu'il passerait me chercher le lendemain. J'espérais bien, oui. Je passais la soirée à préparer mes valises et me dit qu'il fallait peut-être que je m'arrête là quand je vis que je venais de fermer ma quatrième valise. Oups.
Le réveil fut des plus difficiles le lendemain. D'ailleurs, je n'avais pas mis de réveil. Je connaissais Llwyn, il viendrait bien assez tôt pour être en avance d'au moins une heure. Sauf que je détestais être en avance, tout simplement. Je m'étais donc réveillée vers 6h15, quand mon meilleur ami sonna à l'interphone. Je lui ouvris la porte de l'immeuble -ne le laissant quand même pas dehors au froid- et mit un peu de musique sur l'enceinte pour me préparer. Je pris ma douche, me lava les cheveux, les coiffa, prit mon petit-déjeuner, me brossa les dents, m'habilla, me maquilla, et tout cela en seulement une bonne heure. Un temps record. J'attrapai les valises qui m'attendaient devant ma porte et l'ouvrit pour voir un Llwyn plus angoissé qu'autre chose. Je lui fis un grand sourire rayonnant. Je portais un long manteau en fourrure rose assorti avec mon sac à main. Dessous, un top blanc rentré dans ma jupe en vinyle rose. J'étais paré pour le camping. Je lui jetais mes valises dans les mains et nous nous rendîmes au point de rendez-vous. Avec du retard, comme prévu. Décidément, j'étais trop forte.
Quelle ne fut pas ma surprise quand je vis en arrivant que nous étions un groupe assez nombreux. Je reconnus Liliann dans le groupe. Je lui fis un petit sourire agacé. Je n'étais déjà pas très heureuse de faire partie de ce voyage, mais alors avec elle en plus... Au moins, je pourrais peut-être la perdre dans les bois. Llwynog me présenta. Bien, une chose de moins à faire. Je me tournais vers lui.
-Tu aurais pu me prévenir qu'on voyageait avec des roturiers.
C'est alors que le microbe, Sally apparemment, me sauta dans les bras. Pourquoi elle me touchait celle-là ? Je pensais pendant une seconde à la repousser, mais je savais que ce n'était pas socialement acceptable de ne pas aimer un enfant. Et puis, je repoussais les autres en particulier parce que j'avais peur qu'ils me blessent. Ce n'était qu'une enfant, elle ne pouvait rien faire. De plus, elle avait l'air d'être l'organisatrice du voyage -son père était une plante verte du coup ?- et il fallait bien que je l'ai dans la poche.
-Bonjour Dinah ! Je suis Sally !
-Tu es bien la seule que je sois enchantée de rencontrer ici... lui dis-je en souriant. Elle rit à ma remarque.
-Mais non tu verras. On a une seconde Dinah et elle est super. Mon papa aussi et... en fait tout le monde est super. Elle fit une pause et jetta un oeil à mes valises. Oh non, n'y pense même pas petite. Tu sais qu'on va laisser le mini bus et qu'on va marcher dans la montagne ? Tu ne pourras pas prendre tout ça.... Tu peux le laisser a la maison si tu veux et au retour tu les reprendras !
-Une seconde Dinah ? Tant que je reste la première, ça me va ! Je fis une pause pour regarder mes valises, clairement pas prête à les abandonner. J'ai pas signée pour une randonnée ! De toute façon, Llwyn va se faire un plaisir de les porter dans la montagne, je n'en doute pas ! Je vis Sally secouer la tête. Je n'aimais pas que l'on me dise non. Heureusement que ce n'était qu'une enfant, j'aurais sûrement déjà perdu patience sinon.
-Cela ne sera pas possible mais j ai acheté tout ce qu'il faut pour que tu sois a l'aise. Des tenues de créateurs exprès pour la randonnée !
Des tenues de créateurs ? Cette jeune fille savait me parler ! Je dis oui à sa proposition, n'ayant de toute façon pas trop le choix et elle me promit que j'allais m'amuser. Peut-être si je pouvais écraser Liliann et mettre Llwyn dans des situations inconfortables, là je m'amuserais. Sinon, non. La petite Sally m'amena à l'intérieur du minibus. C'était loin d'être une limousine, et donc de me convenir, mais c'était un peu moins pire que ce que j'avais imaginé. Il faudra s'en contenter j'imagine... Enfin, on pouvait encore changer de cap et partir à Vegas non ? Je verrais bien Sally faire du poker. Elle me montra un sac rempli d'affaires "classes" selon elles. Je devais bien lui concéder cela : les habits avaient un certain charme. Pas autant que ce su'il y avait dans ma garde-robe, mais je resterais la mieux habillée de ce voyage (vu la concurrence ce n'était pas une épreuve non plus), et c'était cela le plus important. Des baskets s'y trouvaient ainsi qu'un sac à dos avec le nécessaire.
-Ben a déjà rangé le reste. Elle commença à sautiller sur place, et me refit un câlin. Du calme avec les signes d'affection. Je suis trop contente que tu viennes !
-Bon, ça ira pour cette fois... En revanche, moi ce serait mentir de dire que je suis contente de venir.
-Pourquoi ? demanda t-elle, alors que je voyais qu'elle commençait à s'attrister...
-Je n'aime pas spécialement le camping... Ni les gens qui nous acompagnent d'ailleurs. essyais-je d'expliquer, maladroitement. Sally commença à avoir les yeux brillants.
-Moi je les aime.... tous. Je suis sur que tu pourrais les aimer un peu. Puis y a Llwyn tu l'aimes non ? Et moi je ferais tout pour que tu m'apprecies.... alors ne sois pas triste.
-On verra bien ! Mais oui, heureusement qu'il y a Llwyn. Et toi. T'es gentille toi.
Elle était toute contente par ma réponse. C'était moins une. Je n'avais pas envie de faire pleurer la petite que je connaissais depuis cinq minutes. Elle me dit que je ne regretterais pas d'être venue et me proposa de me changer dans le mini-bus pendant qu'elle finissait de préparer sa présentation. Je lui dis d'y aller et me changea. Les habits venaient de marques luxueuses, ce qui me consola un peu. je finis même par troquer mes bottines avec les baskets. J'étais quand même déçue de devoir abandonner toutes ces magnifiques tenues que j'avais prévue. Je sortais du minibus pour rejoindre les autres.
-On y va ? Qu'on en finisse rapidement...
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Ben Ranger
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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Personnage abandonné
| Conte : Planes 2 | Dans le monde des contes, je suis : : Blade Ranger
Camping Paradis Nous chercherons des trésors dans les bois On mangera, on rira, on sera des rois Vite on va préparer tout ce qu’il faut pour aller camper
La tente et les matelas Les guimauves, le chocolat On ira se baigner Sur la plage toute la journée
Tout le monde arriva. Et on pouvait partir … C’était ce que Ben essayait de se persuader alors qu’il voyait ce que sa fille ne semblait pas vouloir voir … entre les personnes prêtes à aller en guerre, celles qui viennent pour une raison étrange, les autres qui viennent à reculons, et celle qui viennent en ayant peur … La soirée allait être coton… Il fit en sorte de retourner dans le garage pour fermer et prendre les dernières choses qui lui manquait … avant d’avoir un appel … un appel qui laissa tout de suite un message… qui il allait tuer pour ça ? Le message parlait de la livraison, qui devrait arriver la semaine prochaine… qui arriverait demain matin… un samedi … et que s’il n’était pas là pour l’avoir alors sa livraison retournerait à l’acheteur et les frais seraient pour lui… Il commença à jurer quand sa fille arrive.
- Ben ! Bonne humeur, tu es le co pilote !
Dinah P. ne savait pas si bien dire en pensant que c’était Sally la maitresse du jeu mais bon on ne dirait rien, elle est trop mignonne… son père lui expliqua et elle l’envoya mettre tout le monde dans le mini bus… son père râla en calculant déjà le prix du renvoie. Elle reposa les yeux sur tout le monde, alors que son père était en train de leur demander de rentrer dans le mini bus pour se placer… Il avait pris une grosse niche pour Val dans les mains pour le mettre dans un coin et ne pas bouger…. Elle sortit son téléphone et appela Léo, il ne répondit pas tout de suite … ne lui laissant pas le temps de dire quoi que ce soit, elle l’avait entendu commencer à dire « A… » pour allo certainement, elle parla
- Léo ! Je peux te demander un service … dit oui dit oui … mais faut me promettre de pas regarder ! - Un service … bien sur lequel ? Regarder quoi ? Te promettre …. Avant que je te le promette tu dois m’expliquer ce qu’il y a. - Avec les membres du garage et d’autres on va faire du camping … mais papa attendait une livraison importante Lundi… qui va en faite arrivé Samedi … c’est un gros cadeau pour toi, donc tu as interdiction de l’ouvrir, mais ça j’ai pas le droit de te le dire. - Du camping, , amuse toi bien ma princesse donc ton père veut que je m'occupe du garage et des livraisons c'est ça ? Aucun problème, je peux inviter ma copine a venir s en occuper avec moi ? Un cadeau pour moi. Dit-il d une voix surprise. Promis je ne vais pas l'ouvrir. - Ta copine peut venir, mais si ton chien fait pipi partout je pense que papa deviendra carnivore alors fait attention, mais sinon pas de soucis. Tu as juste besoin de venir Samedi matin en faite, après il n’y aura normalement pas de livraison… Je t’offrirais n souvenir de là bas en échange ? - Promis. Tout sera comme il l'a laissé a votre retour. un souvenir ouiiii - D’accord je te laisse la clé cachait dans le pot de fleur et je t’envoie le code de l’alarme, je dois y aller tout est ok pour toi ? - Oui tout est ok pour moi Princesse. Amuses toi bien avec ton père et tes amis. Je serais me débrouiller. - Merciiiii, gros bisou !
Le téléphone coupait, elle prit un DVD qui trainait sur l’étagère alors qu’elle ferma la porte du garage avec ses clés, et qu’elle les cacha sous le pot de fleur qui était sur le côté … de toute façon, il y avait un code pour l’alarme … donc, même si quelque trouvait la clé et rentrait … ça sonnerait … Son père avait fait en sorte que … Bien sur, elle avait donné le code à Léo et prévenu de la zone où était les clés.
Elle rentra alors dans le mini bus. Son père à la place du conducteur… ce qui était le plus logique évidemment … elle l’aurait bien fait pour que lui aussi profite de la route pour se reposer … mais malheureusement elle était trop jeune … elle avait hâte d’être plus grande tout de même … très hâte même. Elle était sûr qu’elle pourrait l’aider … et que son père lui apprendrait directement à conduire un hélicoptère … mais c’était une autre histoire.
Le siège à ses côtés était vide … tout le monde avait eu peur que Ben les mange ou quoi ? Pourtant il était tout à fait de bonne humeur là ? Elle sourit alors que son père commença à conduire. Elle, debout, les pieds campés sur le sol pour ne pas tomber, elle se mit à parler.
- Bonjour tout le monde. Re bonjour ! Donc je suis Sally l’organisatrice de cette expédition. Je vous présente Ben, co-organisateur et pilote … en plus d’être celui qui sait où on va …
Elle montra Ben de la main toute fière …. Mais Ben ne bougea même pas la tête pour regarder sa fille alors qu’il continuait de rouler tranquillement elle roula des yeux et reposa ses yeux sur les autres personnes dans l’habitacle. Debout, elle souriait encore.
- Je vous présente Amélia, Ish, Dinah, Lili, Llwyg et Dinah, oui il y en a deux. Vous avez tous des métiers, des connaissances et des manières de voir différentes, mais pour le bien de notre aventure, je vous demande de ne pas vous en faire et mettre vos métiers dans le placard. Vous n’êtes pas là pour vous prendre la tête mais pour vous amusez.
Elle prit alors le DVD et le mit sur l’ordinateur qu’elle avait pris … et alluma le projecteur pour montrer ce qu’ils allaient voir … là, en lumière tamisé, une cascade d’eau claire apparu à l’écran. Elle reprit.
- Voici la cascade aux milles joyaux, qui se trouve dans la forêt du parc naturel White Mountain. Comme Ben a un droit de camping, il a la permission de vous amener voir ce site historique et protégé …. Et on pourra même s’y baigner…
Elle avait dit cela comme un secret bien garder … Sally avait fait en sorte d’acheter aussi un nouveau maillot de bain à chaque personne venant faire le camping avec elle … Le montant de ce week avait déjà trois chiffres et ne faisait qu’augmenter au fur et à mesure… mais ce n’était pas grave … la dernière voiture que Ben avait réparé, et vendu, couvrait largement les frais … Elle ne le dit pas alors pour les maillots reprenant tout simplement.
- Le parc est à 6 heures de route, nous y arriverons donc vers midi. On pourra garer notre mini bus dans un parking protégé appartenant aux rangers et qui nous le prête. On mangera donc en bas de la montagne. Puis, nous marcherons pour atteindre le plateau de Whisperer. Là bas, nous placerons le premier campement pour y passer la nuit. Feu de camp, histoire de fantôme tout ça. Puis, le lendemain on aura le temps de faire la marche pour arriver à ….
Elle se remit en face de la photo pour faire un tadam tout fière d’avoir trouvé ce lieu, et d’avoir eu l’autorisation d’y aller …. Heureusement qu’elle n’était qu’une petite fille pleine de bonne intention. Elle reprit.
- On pourra alors se baigner et préparer le campement pour la nuit. On pourra visiter, il y a une cascade, une grotte a demi émergé et même des anciennes constructions païennes ! Ensuite on dort, on lève le camp on revient à la voiture et nous serons là Dimanche dans la soirée. Des questions ?
Le sac de son père était le plus lourd… elle le savait … mais elle avait tellement hâte de voir ce lieu … on disait que les personnes qui se baignent dans la cascade serait heureux. Sally savait que c’était faux dans son monde… que le monde d’où ils venaient tous était plein de magie mais pas le sien … mais tant pis, elle voulait y croire … et elle voulait le faire. C’est tout.
HRP – Le but si vous l’acceptez c’est d’arriver à la fin de chaque post déjà au parking. Donc si vous voulez des duos avec d’autres personnes, vous avez 6 heures pour les faire. Si vous voulez aller plus loin, n’hésitez pas à me demander … j’ai de quoi faire MOUHAHHAHAHAHAHHAHAHH
Pour le moment ça se passait bien mais c'était sans doute parce qu'ils n'étaient pas encore partis au camping. C'était pas dur de monter dans un minibus et de choisir une place à laquelle s'asseoir. Amelia estimait que jusqu'à présent elle avait tout bon. La pâtissière s'était assise à côté d'une femme aux cheveux sombres qu'elle n'avait jamais croisée avant et qui semblait plus jeune qu'elle d'une dizaine d'années (ndlr Amelia a 43 ans). Amelia s'était dit qu'elles pourraient bien s'entendre et la femme ne lui avait pas dit de partir donc c'était un bon départ pour nouer une relation (même si Amelia n'aurait eu aucun souci s'il avait fallu s'asseoir ailleurs, elle était flexible). Ensuite, il s'agit seulement d'écouter l'enthousiaste Sally leur annoncer le programme. Ca donnait plutôt envie. Les photos étaient jolies et la demoiselle avait, semblait-il, bien préparé le voyage. Le mieux étant que tout ce beau monde avait six heures devant lui pour faire connaissance, briser la glace et plus généralement s'occuper. Justement, ça tombait bien, Amelia était très douée pour socialiser. - Ca a l'air sympa ce que Sally nous a concocté. Au fait moi c'est Amelia mais tu peux m'appeler Amy, se présenta la jeune femme en lançant un franc sourire à sa voisine de voyage. - Sally est très emballée, approuva ladite voisine. Liliann ou Lili, enchantée. - Toi aussi c'est Sally qui t'a invitée ? Quand je suis rentrée y a quelques jours j'ai trouvé un message sur mon répondeur qui parlait de faire du camping et… Bon, j'ai accepté. J'avais rien de prévu ce weekend, de toute façon, et puis… C'est difficile de lui dire non, à Sally, pas vrai ? demanda Amelia plus bas que tout le reste de sa tirade. Liliann sourit un peu avant d'enchainer : - Impossible, même. Elle sait y faire pour que personne ne lui dise non. C'est une bonne fille. Elle s'est glissée dans mon lit hier soir pour me prévenir du voyage. Amelia papillonna des yeux, étonnée par la façon dont Sally avait procédé. - C'est… orignal comme façon de faire. Et ça allait ? Je veux dire pour s'organiser en aussi peu de temps ? - Oh. Ce n'est pas un problème, Ben a tout prévu, assura Liliann. Je suis sûre que Sally a appelé mon patron avant même de me mettre au courant. Il n'y avait plus qu'à suivre le mouvement. - Elle est vraiment très maligne. Espérons qu'elle restera une gentille parce qu'un cerveau qui anticipe autant de choses mal utilisé ça pourrait être diabolique. J'espère qu'elle a prévu le fait que je n'ai jamais fait de camping de ma vie. J'aurais eu l'occasion, en fait, quand mon mari emmenait les enfants en faire mais… J'avais l'impression que j'aurais servi à rien sinon apporter des ennuis et puis c'était bien aussi qu'ils y aillent que tous les trois. En bavarde qui se respectait, Amelia n'avait aucun mal à se livrer plus que demandé à Liliann. Mais cette dernière ne donnait pas l'impression de ne pas souhaiter poursuivre la conversation. La pâtissière n'allait pas s'en plaindre. - Je n'ai jamais fait de camping, non plus. Tu as des enfants ? Quel âge ont-ils ? Amelia soupira, soulagée de voir qu'elle n'était pas la seule novice. Liliann dut le lire sur son visage. - Declan a 21 ans et Velma 20. Mais ça reste mes bébés, quoi qu'ils disent. Des bébés plus grands que moi mais quand même. Velma est absolument brillante, elle fait des études de criminologie. Je pense que plus tard elle va sauver le monde. Et Declan… Il a mis davantage de temps à se trouver et puis un jour il s'est intéressé aux sciences alors j'espère pour lui que ça va marcher. Et toi, tu as des enfants ? Amelia était très à l'aise dans cette conversation mais s'interrogea quand Liliann reste silencieuse. Elle se repassa ce qu'elle venait de dire en tête, se demandant si elle avait fait quelque chose de travers sans trouver la réponse. - J'avais une fille, répondit finalement Liliann, le passé étant suffisamment évocateur pour qu'Amelia comprenne. Elle devrait avoir à peu près l'âge de Sally, aujourd'hui, ajouta la jeune femme en tournant le regard vers la petite cheffe de camping. Amelia porta une main à sa bouche et écarquilla les yeux. - Oh, pardon. Je suis désolée, je ne savais pas du tout, assura la pâtissière en lui prenant la main pour la presser avec compassion. Et moi qui commence à raconter la vie des miens en long, en large et en travers. Vraiment désolée, c'était très indélicat de ma part. En tout cas, même si je ne peux pas imaginer ce que cela fait, je compatis sincèrement. - Ce n'est rien, ça ne me dérange pas, la rassura Liliann en lui pressant la main en retour. Merci. Tu peux continuer à parler de tes enfants, si tu veux, l'encouragea-t-elle. Ca, c'était vraiment une belle personne. Liliann aurait pu la jalouser mais ne donnait pas cette impression. Amelia lui sourit, reconnaissante, replaça une mèche brune derrière son oreille puis après un peu d'hésitation, relança la conversation sur ce sujet. C'était mieux que de parler de son mari récemment mort.
Ishanee L. Vimaan
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| Avatar : Nyane Lebajoa
Edition fevrier 2021 - Kinder Pingu
| Conte : Plane | Dans le monde des contes, je suis : : Ishani
Ishanee était heureuse de venir faire du camping avec tout le monde, en même temps il lui en fallait peu pour être heureuse. Cette femme c’était la bonne humeur incarné. Les astre était avec elle en cette journée et le Karma allait être clément comme à son habitude. Sauf s’il se mettait en mode off, mais généralement il venait toujours à sa rescousse. Et puis de toute façon il y avait Dinah, elle allait la sauver comme toujours. Il y avait du monde qu’elle ne connaissait pas, mais c’était d’autant plus excitant de connaître d’autres personnes, parce que du coup plus on était de fou plus on riait. Sally avait bien calculer son coup cette petite était toujours autant impressionnante. De toutes façon, ils étaient partis pour faire 6 heures de route. Donc en 6 heures plein de choses pouvaient se passer. En revanche, elle pouvait pas etre a coté de Ben vu qu’il allait être celui qui conduirais. Elle s’avança donc vers son papa par adoption et déposa un baiser sur sa joue “Merci papa de faire ça..” Puis, elle partit se placer, elle appela rapidement Val pour qu’il monte dans le bus pour qu’il puisse s’installer sur un siège. Bien évidemment monsieur prenait deux places facile.
Une fois qu’elle avait pris place à côté de sa meilleure ami Dinah, la petite Sally toute mignonne et adorable qu’elle était leur avait servi le plan d’attaque qu’ils allaient avoir durant le camping, d’ailleurs les paysages étaient plutôt pas mal. Si elle aurait su Ish aurait prit de quoi prendre des photos au lieu de cela, elle n’avait que son téléphone. Mais, bon elle était donc la pour passé du bon temps et pas être la psychologue durant un week-end. Et soyons logique, Dinah ne laissera peut-être pas Ishanee répondre aux messages de ses patients. Sachant que certains étaient un peu spécial dans leur genre. Six heures ça allait être long pour la plupart des personnes mais pas forcément pour Ishanee qui allait surement parler tout le long. Sauf si elle allait s’endormir contre Dinah. Étant donné qu’elle était à côté de sa meilleure amie, il serait peut-être temps de renouer les liens bien qu’elle se parlait toujours pas appelle téléphonique. Et c’était donc avec un grand sourire qu’elle allait commencer son grand bavardage. Puis, elle releva l’accoudoir qui séparait Ishanee et Dinah, pour lui faire un gros câlin.
“Tu m’as manqué tu sais !” dit-elle quand Dinah lui rendit son calin "Tu m’as manqué aussi! Je suis tellement heureuse que tu sois du voyage...et Val aussi évidemment ! " "Oui Val aurait pas pu être tout seul a la maison.. j'aurais du trouver quelqu'un de confiance et comme j'en connais pas beaucoup...il est du voyage et c'est pas plus mal.. il va aimer le grand air"
Dinah passa sa main vers Val qui avait relevé la tête à l’évocation de son nom, cette dernière le caressa.
"Je suis sûre que ça lui fera du bien de se dégourdir les jambes. Et à nous aussi ! J’avoue qu’un bon week-end en plein air c’est exactement ce qu’il me fallait ! Sally est adorable" “Je dois reconnaître que oui, bien qu’il se dépense suffisamment en voulant faire un câlin au facteur… Bien que ce dernier n’en a pas envie..” dit-elle en riant doucement "Oui elle est adorable d'avoir organisé ça" "Je peux comprendre, c’est qu’il est impressionnante cette masse de poils " dit-elle en riant tout en ébouriffant les poils de Val " Ben ne peut rien lui refuser...ça change ! Mais ne le répète pas ! Et toi comment vas-tu ? " "Oui.. ca ce voit qu’il ne lui refuse rien, mais, c’est pas plus mal, ça fait l’animation… et bien.. ca va, je vais bien, j’adore mon travaille aider le autres me plait, je veux tout faire pour qu’ils se sent bien. mais durant ce week end je ne serais pas psy comme la mentionné Sally.." "Je suis sûre que les patients vont t’adorer et que tu sauras te faire ta petite clientèle! Mais oui vaut mieux ranger les blocs notes et les questions personnelles au placard pour cette sortie ! Tout comme j’espère ne pas à avoir à dégainer un extincteur, de toute façon j’en ai pas..." “Oh oui ne t’en fais pas, je n’ai pas de quoi noter de toute façon.. mais non ne t’en fais pas ! il n’y aura pas besoin d’extincteur pour cette sorti” dit-elle en souriant. “Oh mais tu sais, je commence a me faire connaître. Et toi que me raconte tu ?” “Oh non je plaisantais ! C’est la dernière chose à laquelle j’espère être confrontée là-bas! J’ai juste envie de manger des marshmallow, de pousser la chansonnette au coin du feu" dit-elle en riant " Bah écoute rien de spécial, la routine presque...on a une nouvelle pensionnaire au garage." Montrant d’un signe de tête, elle désigne Liliann. Ishanee suivi elle avait l’air super gentille cette dame et je fais un petit examen sanguin dans deux semaines pour vérifier la santé et.. ma vie est déprimante si je considère que c’est un événement important! " Elle sourit " RAS calme plat pour synthétiser ! Mais tu es revenue alors je te fais confiance pour dynamiser tout ça " “Oh oui des Marshmallow en se racontant des histoires ça serait tellement bien, et elle a l’air très gentille cette Liliann, j’ai hâte de la connaître et tout le monde aussi. T’en fais pas je vais tout te dynamiser, je suis la pour ca après tout, ton quotidien sera chambouler et tu ne pourra plus revenir en arrière, je te préviens” "Je suis sûre que c’est au programme ! Oui elle est gentille même si elle n’ose pas encore se joindre à nous... peur de déranger.. mais c'est l’occasion parfaite pour rapprocher tout ce petit monde! Ahah marché conclu, je me fais confiance pour savoir te canaliser au besoin!” “Et bien dans ce cas j’irais à sa rencontre, elle ne doit pas croire ça, j’ai déjà hâte de la rencontrer. Mais enfin, qu’est-ce que tu raconte, je n’ai pas besoin d’être canalisé, j’admet que des fois, je suis peut-être un peu trop solaire… On va bien s’amuser” " T’as raison ! Mais sans jouer à la psy avec elle, promis? Hum...solaire je te l’accorde ! Et comme tout soleil qui se respecte : boule d’énergie à toute épreuve ! " "Non je ne serais pas en mode psy.. ne t'en fais pas.. je serais simplement en mode Ishanee... tu sais, je suis pas là pour embêter les gens je veux juste les aider... Je veux que tout le monde soit heureux... et qu'ils aillent mieux. Et oui être le soleil n'est pas évident tous les jours tu sais ~" « Je sais que tu veux aider! Tu as un cœur plus grand que la Terre entière, Arc-en-ciel! Ahah je me doute... mais tu le fais bien » finissant par lui faire un clin d’oeil “Oui j’admet, mais t’en fais pas avant on rattrape le temps qu’on a perdu et j’aurais plein de chose à te raconter.”
Ishanee était déterminé maintenant, elle ne comptait plus repartir de SB, elle comptait bien rester la et embêter sa meilleure amie encore longtemps. Elle allait être un week-end entier toute les deux ensemble, bon avec tout les autres aussi bien sur. D’ailleurs connaître d’autres personnes lui plaisait grandement. De nouveaux amis, qu’elle chouette aventure. Tout ca grace a Sally. Bon durant le voyage Val allait être plutôt calme, il avait fait ses besoins avant de partir. Le reste du voyage Ishanee continua de parler de toute et de rien avec Dinah, rattraper le temps perdu mais, aussi reparler du passé même si c’était de faux souvenir ça en restait tout de même. Le temps passait beaucoup plus rapidement, quand on parlait.