« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Depuis quand une apocalypse c'est drôle exactement ?
Le coffre à jouet d'Andy
Cette fois-ci nous y étions enfin ! Noël était bien là et on pouvait sentir les festivités dans les cœurs et les regards de chacun des habitants de cette belle cité qu’était Storybrooke. Je m’en réjouissais tellement car il s’agissait de la première fête de Noël que nous célèbrerions véritablement tous ensemble. Neil étant à nouveau parmi nous, j’étais très fier de savoir qu’enfin nous pourrions tous célébrer le plus bel évènement de l’année. Cela me motivait véritablement, et je mettais un point d’honneur à tout organiser afin que cette fête soit des plus réussies. J’avais tout préparé au sein de notre collocation et je savais que le soir du 24 décembre nous nous rassemblerions tous autour d’une dinde finement rissolée et qu’il y aurait tous les ingrédients nécessaires pour que cette fête ressemble à celles que nous vivions chez les James, à l’époque où Andy était encore des nôtres.
Cela me faisait à chaque fois un petit pincement au cœur de songer à tous ces beaux souvenirs que j’avais passé auprès de mon propriétaire. Etant déjà le jouet préféré de son père, j’avais pu assistés à l’arrivée dans la chambre d’Andy de tous les jouets qui peu à peu étaient devenus des amis formidables et de braves compagnons d’aventures. Je me rappelais les veillées au coin du feu où Maman racontait à ses deux incroyables rejetons de belles histoires sur le Père Noël tout habillé de rouge et les enfants qui recevaient les cadeaux qu’ils avaient grandement mérités après avoir été sages tout au long de l’année. Je me rappelais les mélodies qu’ils chantaient à tue-tête avec plus ou moins d’harmonie. Combien de « Vive le vent » ou de « Mon beau sapin » j’avais pu entendre durant leur enfance. Quelle belle expérience ! Cette année nous pourrions à nouveau faire renaître ces belles traditions et tout cela en famille, car j’avais pris l’initiative d’inviter également Maman et Molly à venir faire la fête avec nous. Tout serait véritablement formidable.
Mais il n’y avait pas que cela. Oh non ! Et c’était bien ce qu’il y avait de plus magnifique à propos du Noël de cette année. Je me réjouissais également beaucoup de l’animation de la mairie. Hadès nous avait promis un grand évènement et tout le monde ne parlait plus que du laser game virtuel qui serait la cerise sur le gâteau de cet évènement fantastique. Bien évidemment, dès que j’appris la nouvelle j’invitais mes deux meilleurs amis Jessie et Neil afin qu’ils me rejoignent pour faire une partie. Cela faisait bien longtemps que nous n’avions pas réellement passés du temps tous les trois. Il y avait eu tellement d’évènements qui avaient chamboulé nos vies. Tout d’abord le retour de Neil après plus d’une année d’absence passée dans un silence complet. Il avait eu également la mission dans l’espace à laquelle Jessie et lui avait participé. Je les avais accueillis à bras ouverts à leur retour et nous avions longuement discuté de cette aventure. Mais il s’agissait d’une mission à laquelle ils avaient participés sans moi. Ils avaient beau mettre tout l’entrain du monde pour me la raconter, la vivre avec eux aurait été une expérience bien différente. C’est pour que je prenais ce jeu pour une formidable opportunité de vivre une épopée comme à la belle époque où nous étions des jouets. Certes, ce serait pour jouer et certainement beaucoup mon palpitant mais cela me suffisait pour le moment. Bien sûr, l’un comme l’autre n’avait pas hésités une seconde pour accepter.
C’est donc d’un pas joyeux que nous nous retrouvions sur la grande place où beaucoup d’habitants de la cité était déjà rassemblés. Tout était tellement magnifique et nous plongeait directement dans une ambiance de Noël des plus charmantes. Partout où nous posions le regard une nouvelle surprise nous attendait. Il y avait tout d’abord les stands de nourriture qui proposaient de merveilleux produits de pain d’épice et du vin chaud. Il avait également ce beau sapin qui trônait fièrement au-dessus de nos têtes. Nous pouvions également voir qu’une foule de petites animations avaient été organisées pour s’occuper en attendant que midi sonne et que les choses sérieuses débutent. J’adorais cette ambiance festive, ce d’autant plus que le vivre comme jouet ou comme humain ce n’était pas tout à fait pareil. En tant qu’être humain, tous nos sens étaient décuplés. Nous pouvions toucher, sentir et entendre de manière beaucoup plus claire et précise. C’était une toute nouvelle expérience de vie que nous pouvions expérimenter. Et jamais je n’en profitais autant que ce jour-là, entourés des êtres qui m’étaient les plus chers au monde.
« La mairie a vraiment mis le paquet cette année pour célébrer les fêtes de Noël. C’est vraiment magnifique. Je suis content de pouvoir en profiter avec vous deux. »
Tout en avançant à leurs côtés, je me précipitais vers le stand de nourriture pour acheter trois excellents thés de Noël, si traditionnels en ce temps de l’Avent. Je revins alors vers eux et leur tendis les boissons.
« Voilà pour vous… on ne pouvait quand même pas passer à côté de l’occasion de trinquer tous ensemble. Santé et joyeux Noël. »
J’entrechoquais alors mon verre en plastique avec les leurs, mon enthousiasme me poussant à choquer un peu trop fort. Buvant une grande gorgée de boisson, je levais alors mon index devant moi. Après tout, j’avais encore une grande déclaration à leur faire.
« Et vous n’avez pas encore vu le plus beau. Venez avec moi. »
Je les entraînais alors vers le petit marché tenu par les entrepreneurs du coin. Mais le marché était également une chance unique de trouver le cadeau parfait, cette perle rare qui réjouirait les cœurs des petits et des plus grands enfants. De toutes part se succédaient des décorations de Noël, des produits artisanaux et bien évidemment des jouets. Et qui dit jouets disait forcément que le propriétaire du plus grand magasin de la ville se devait d’être présent. J’ouvrais alors grand mes bras, leur montrant la roulotte typique d’un bon vieux western que j’avais installé quelques jours plus tôt. Le nom du magasin « Andy’s lost treasure » brillait comme un soleil grâce aux néons que j’avais installés.
« Vous avez vu ça ? Mon magasin a ouvert son propre stand. N’est-ce pas magnifique ? Oh et ce n’est pas tout. »
Je m’en approchais et saluais la jeune vendeuse que j’avais engagée pour m’aider dans mon travail ce Noël. Je tournais finalement mon attention vers mes amis.
« Vous avez remarquez ? Il n’y a aucun prix sur les jouets et ce pour une bonne raison. Il s’agit tous de vieux jouets d’occasion que j’ai réparé dans mon magasin il y a des mois de cela. A cause de petits défauts que je n’ai pas pu rectifier, personne n’en a voulu. Alors j’ai fait en sorte de les distribuer gratuitement aujourd’hui. De cette manière aucun de ces jouets ne se retrouvera sans foyer pour les fêtes. N’est-ce pas fabuleux ? »
Je me retournais alors vers Jessie et Neil, si heureux de pouvoir leur faire partager cette idée de génie. J’avais hâte qu’il me félicite pour cette belle entreprise, sans vraiment réaliser que le maire et ses adjoints allaient très prochainement faire leur entrée.
b l a c k f i s h
Neil Aldrin
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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You're not the type to give yourself enough love She live her life, hand in a tight glove I wish that I could fix it for you
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| Conte : Toy Story | Dans le monde des contes, je suis : : Buzz l'éclair (Mini Buzz actuellement)
Depuis quand une apocalypse c'est drôle exactement ?
Le coffre à jouet d'Andy
C'était son premier Noël, il allait enfin fêter cette convenablement. Autant dire que mini Buzz était à fond. Aujourd'hui, c'était le 23 décembre et Woody avait donné rendez-vous à Jessie et Neil sur la grande place de la ville. Ils allaient participer au laser game et apparemment le cowboy avait une surprise pour eux. Il adorait les surprises. Mais en attendant, il était encore chez lui. Dans son petit camping car. Un sourire se dessina sur son visage alors qu'il était en train d'ajuster une décoration sur son petit sapin qui se trouvait dans le coin de la pièce. Sa maison n'était pas grande mais assez pour pouvoir mettre de nombreuses décorations. Il aimait bien voir les guirlandes clignotés le soir alors qu'il était seul en train de boire son chocolat chaud. Depuis qu'il était arrivé sur Terre, il passait peu de temps seul à vrai dire. Parce qu'il n'aimait pas ça, déjà. Mais aussi parce qu'il profitait des amis du vrai Buzz. Ils étaient tous très gentils mais ça ce n'était pas étonnant. Ils étaient tous persuadés que c'était le vrai Buzz l'éclair qui se tenait devant eux, si seulement ils savaient la vérité. Enfin, il avait passé une partie de son séjour sur Terre à traîner avec les autres. Il aidait Woody dans sa boutique quand il le pouvait, il aimait les jouets. Il aimait voir qu'il avait plusieurs jouets à son éfigie. Sinon, il allait souvent jouer aux jeux vidéos avec Rex et souvent pour lui mettre la misère le pauvre. Il passait surtout le maximum de son temps avec Jessie. Histoire de rattraper le ''temps perdu'' mais aussi pour lui prouver qu'il était meilleur que le vrai Buzz.
Celui lui arrivait de temps en temps de regarder par la fenêtre de son camping car et de regarder les étoiles qui brillaient légèrement dans le ciel. En les regardant, il se demandait souvent à quoi pensait Neil qui était sûrement enfermé dans un vaisseau avec Zurg. Est-ce qu'il voyait à quel point il avait tout perdu ? Le fait qu'il s'intègre bien le déprimait sûrement. Et cette pensée le faisait souvent sourire le soir. Il aimait regarder les étoiles pour se dire qu'il ne sera plus jamais coincé dans un vaisseau de malheur. Au lieu d'être un ranger de l'espace, il serait un ranger de la Terre. Son regard était perdu dans les lumières du sapin et heureusement pour lui, son téléphone se mit à vibrer sur la table. Sans attendre, il se tourna vers ce dernier et dévérouilla l'écran. Un message de Woody pour lui dire que c'était bientôt l'heure. Un immense sourire se dessina sur son visage et sans attendre il ouvrit son placard. Il enfila pull de Noël, un manteau, des gants, une écharpe et un bonnet avant de sortir de chez lui.
Il se tourna vers son camping car qui était totalement décoré. Des guirlandes lumineuses étaient accrochés dessus, il y avait une petite crèche dehors et même un traineau avec le Père Noël. Il aimait voir les passants s'arrêter devant chez lui pour contempler sa décoration. Il aimait illuminer le regard des enfants en cette période. Neil prit alors la marche, direction la grande place. Il y arriva assez rapidement vu que son camping car n'était pas stationné très loin du centre de la ville. Il s'arrêta dans un premier temps devant la sapin immense qui gisait au milieu de la place. Neil pencha sa tête un maximum essayant de voir le sommet du roi de la forêt. C'était magnifique. Quand il baissa la tête, il remarqua rapidement Woody et Jessie qui se tenaient non-loin de lui et sans attendre, il courut rapidement vers eux.
« Les amis ! Je suis content de vous voir. »
Ils se saluèrent et aucun ne cachaient leur joie d'être ici. Pour des anciens jouet, c'est vrai que c'était une époque spéciale. Sans attendre, Woody leur fit signe de venir et personne ne discuta. Ils s'arrêtèrent à un stand de nourriture là ou le cowboy acheta un thé de Noël. Neil l'accepta avec plaisir et il enroula rapidement ses mains gelés autour du gobelet chaud. Les trois amis trinquèrent et Neil mit directement son nez au dessus de la vapeur du thé. Une odeur de cannelle qui venait le réchauffer. Il attendit un peu avant de boire son thé et suivit Woody qui présenta fièrement un stand de jouet. Et pas n'importe lequel. Le siens qui portait le nom de Andy. Un faible sourire prit alors place sur son visage et il se rapprocha doucement du stand. C'est vrai, il n'y avait aucun prix dessus et tous les jouets étaient uniques en leur genre. Mini Buzz se rapprocha alors de Woody et il enroula son bras autour de l'épaule de son ami.
« Ce que tu viens de faire, mon ami. C'est un magnifique geste de Noël. »
Les trois restèrent un moment devant le stand, se remémorant sûrement des souvenirs. Ce n'était pas le cas de Neil en tout cas, vu qu'il n'avait rien vécu avec ce Andy. Il se contenta de rester devant par politesse. Rapidement, ils entendirent quelqu'un taper sur le micro qui se tenait devant le sapin comme pour le tester. Mini Buzz se retourna alors devant le grand arbre de Noël et il vit le Maire qui se tenait sur l'estrade, prêt à faire son discours. Tout le monde s'avança alors vers le sapin. Tout comme Neil et ses amis.
« Amis Storybrookiens et invités divins, bienvenue à la cérémonie d'ouverture des festivités de Noël. Je sais, et on sait tous... » Hadès se tourna vers les membres de la Mairie. « Qu'il y a eu un petit couac à l'événement d'Halloween. Rien de bien grave, et c'était totalement indépendant de notre volonté. D'ailleurs, la police enquête toujours sur le coupable et on approche du but. Quoi qu'il en soit, aujourd'hui, c'est un grand jour ! »
Hadès jeta un regard dans la foule et un sourire se dessina sur son visage. Un sourire que Neil ne pouvait pas vraiment comprendre mais sans savoir, il sourit lui aussi à son tour. Sûrement à cause de la musique de Noël qu'il pouvait entendre en fond ou alors à cause du merveilleux thé de Noël qu'il venait de goûter. Tout était vraiment magique pendant cette période.
« J'aurais bien commencé par la blague que je n'avais pas réussi à terminer la dernière fois, mais allez savoir pourquoi, on m'a dit de ne pas le faire. Regina a même précisé - en plaisantant bien entendu - qu'elle me mettrait dans un placard si je venais à la raconter. Par précautions, j'ai demandé à Norbert de retirer tous les placards de la Mairie. Mais bon... elle plaisantait évidemment... Bref... Storybrookiens, Storybrookiennes. Tout. Va. Bien. Votre Mairie veille au grain. Et pas qu'aux grains, d'ailleurs, on veille sur un tas de choses. Les céréales, les gants, les oeufs de poule...»
Une jeune femme se tenait sur le côté de la scène et elle lança un petit regard noir au Maire. Mini Buzz avait entendu dire que le Maire de cette ville n'était pas qualifié pour ce post. C'est vrai que Hadès n'avait rien à voir avec l'autorité de Zurg, rien du tout même.
« Nous avons dépensé un coût faramineux pour votre confort parce que rien n’est trop beau pour vous en cette fin d’année ! N’oubliez d’ailleurs pas que dès janvier l’impôt sera prélevé directement à la source, on vous y attend nombreux ! » il marqua un petit temps de pause, regardant une nouvelle fois la foule avant de reprendre. « Joyeuses Fêtes de Fin d'Année à Tous !! Maintenant place aux festivités. Nous avons vue grand ! Mais pas trop non plus, afin de privilégier votre sécurité. Et c'est pour que vous soyez tous en sécurité que j'ai fait appel à mon fils, Elliot Sandman. »
Hadès désigna l'homme qui se tenait à côté de lui.
« Il a conçu un jeu spécial, rien que pour vous. Grâce aux petits pins qu'on va vous distribuer... d'ailleurs c'est déjà en cours, vous allez pouvoir voyager dans un monde aux confins du présent. Dans le sens où vous n'allez pas bouger, mais Storybrooke va bouger. Il y aura des cadeaux des partout. Des Pères Noëls. Plein de surprises. Ca sera juste un Storybrooke, ici même, aujourd'hui, mais en mode Noël. Et sur une période de trois jours pour que vous puissiez vivre cela à fond ! Hein fiston ? »
Elliot hocha la tête avec un grand sourire.
« J'ai pas très bien compris de quoi il serait question, mais tout se passera bien ! Il vous suffit de mettre le pins sur votre veston, ou chose que vous portez, et vous laisser emporter, quand Elliot donnera le top signal de cet événement sans le moindre danger. »
Hadès jeta un ragard à son fils qui ne semblait pas du même avis que lui.
« Euuuh... ouais. » dit-il en passant une main sur sa nuque.
« Elliot Sandman ! Bon, allez, on se lance ! Bon amusement à tous ! » Le Maire tourna la tête vers Norbert. Le minotaure semblait lui tendre un bout de papier et Hadès hésita un moment avant de le lire. « Une dernière chose importante ! G - S - 6 - 6 - 6 - Alabama. Si quelqu'un a cette matricule sur sa voiture, qu'il se rende immédiatement jusqu'à elle, car elle est devant une bouche dégoût et apparemment ça gâcherait la vue. Enfin bref, soyons solidaire. »
C'était le discours le plus étrange que mini Buzz n'ait jamais entendu mais il ne fit aucun commentaire dessus. Il se contenta de se tourner vers Jessie et Woody qui étaient en train de récupérer le fameux pins dont le Maire parlait plutôt dans son discours. Neil prit le siens et remercia la personne avant de l'accrocher sur son manteau. Il regarda autour de lui, tous les habitants étaient en train de mettre minutieusement le pins sur leurs vêtements avant d'attendre la suite. Une fois que tout le monde l'avait, accroché à leurs tissus. Elliot tapa des mains et il sentit subitement une décharge parcourir son corps avant de tomber par terre, inconscient. Le reste, il ne s'en souvenait plus.
⁂
Neil ouvrit doucement les yeux et posa son regard sur la fenêtre qui se trouvait à côté du lit. Il avait l'impression d'être épuisé, vraiment épuisé. Mais pas à cause la décharge qu'il s'était prise. Elle n'avait pas été grosse et désagréable et il avait déjà eut pire. Non, c'était un gros manque de sommeil, un énorme manque de sommeil. Pourquoi ? Il dormait pourtant bien dans ce camping car... Enfin là, il ne se trouvait clairement pas chez ''lui''. C'était une maison et non un camping car. La chambre semblait spacieuse, tout comme le lit dans lequelle il se trouvait actuellement. Le matelas était comfortable et il se sentit presque obligé de refermer les yeux tellement il se sentait bien. Quelque chose n'allait pas actuellement mais il s'en fichait, il se sentait si bien dans ce lit. Si bien, juste avant que quelque chose ne bondisse sur son ventre. Neil poussa un cris de surprise et de douleur avant de s'asseoir rapidement sur le lit. Il était prêt à se battre contre l'élément perturbateur mais quand il vit une petite fille sourire alors qu'elle était assis au bord du lit. Neil resta un moment sans bouger, attendant que la gamine prenne la parole. Qui était donc cette inconnue ?
« Papa ! Il faut se réveiller maintenant ! Tu nous a promis de nous faire des pancakes en forme de fusée pour le petit-déj ! »
Papa ? Comment ça ? Il avait une enfant maintenant ? Elle semblait âgée pourtant. Neil ouvrit à peine la bouche, ne sachant pas quoi répondre. Heureusement pour lui... Enfin malheureusement, un garçon du même âge entra dans la chambre comme une flèche. Il sauta à son tour sur le bout du lit tout en rigolant. Il secoua les jambes de l'autre personne qui se trouvait dans le lit et quand Neil tourna la tête, il vit Jessie à ses côtés. Encore à moitié endormie. Bordel ! C'était quoi ça ? Il jeta un regard perdu à la rouquine avant d'observer longuement la petite fille qui se trouvait en face de lui. Elle était rousse comme sa mère et elle avait les yeux bleus comme... Lui ? Et le garçon avait les cheveux blond comme son père et les yeux verts de sa mère. Mon dieu. Ils avaient des enfants. Neil sortit rapidement du lit. Le garçon prit finalement la parole.
« Molly a été malade toute la nuit par contre. Elle toussait tout le temps. On l'entendait dans notre chambre, Andy et moi. »
Trop de prénoms à enregistrer. Andy devait sûrement être le prénom de la fille qui était sur le lit et Molly, aucune idée. Il y avait d'autres enfants en plus de ses deux-là ? Neil resta un moment sans répondre aux enfants avant de se racler nerveusement la gorge.
« Ah... Euh... Je vais allé voir comment elle va. Descendez dans la cuisine, on va préparer les pancakes ensemble. »
« OUAIS ! »
Les deux enfants sortirent de la chambre et descendirent rapidement les ecaliers. Le bruit raisonna dans toutes la maison et Neil posa encore une fois un regard surpris à Jessie avant de sortir doucement de leur chambre. La maison était immense. Si grande qu'il avait peur de s'y perdre. Il hésita un moment avant de s'enfoncer dans le couloir. Heureusement pour lui, des petits tableaux étaient accrochés sur les portes de chambres avec des prénoms marquaient dessus. En face de leurs chambres, c'était la chambre de Andy et Zachary. La porte était grande ouvert et les deux petits lits, vide. Il comprit donc que c'était les deux enfants qui venaient de descendre les escaliers. Il s'avança doucement dans le couloir et s'arrêta devant la chambre de Molly et de Charlie. Et il s'avança vers la dernière chambre ou dessus il y avait marqué le prénom de Amy. Pourquoi elle était seule ? Il ouvrit doucement la porte et remarqua rapidement le berceau qui se trouvait au milieu de la pièce. Il haussa les sourcils et referma doucement la porte. Cinq enfants... Ils n'avaient pas chômés. En combien de temps ? Enfin, il devait d'abord voir comment Molly allait.
Neil marcha alors vers la chambre de Molly et Charlie. Il toqua doucement contre la porte avant de rentrer dans la pièce. Charlie se redressa sur son lit et afficha un immense sourire alors qu'elle serrait sa peluche contre elle. Molly était la petite fille qui restait logé sous la couette. Il s'approcha doucement de la petite fille avant de s'accroupir devant son lit en affichant une petite moue. Il posa délicatement la main sur le front de la petite fille. Elle avait de magnifique cheveux roux et bouclés. Elle renifla.
« Papa, j'ai mal à la gorge... »
« Je vois ça ma puce. Tu es brûlante. Tu vas descendre avec moi. Je vais te donner des médicaments. »
Elle hocha doucement la tête alors qu'il prit la jeune fille dans ses bras alors qu'elle était enroulé dans sa couverture. Charlie descendit elle aussi de son lit et accompagna son père dans la cuisine. Zachary et Andy avaient sorties tous les ingrédients dont ils avaient besoin. Neil posa délicatement Molly sur le canapé alors que Charlie partie dans la cuisine. Neil fixa un moment devant le canapé, perplexe.
« On a pas de télévision ? »
« Bah si. Tu es bête ou quoi papa. » Charlie se mit à rire avec les jumeaux.
Zachary descendit de son tabouret et se rapprocha de Neil. Le petit garçon se racla la gorge.
« Télévision allume toi ! »
Une image s'afficha soudainement en face de lui. Une grande image et de bonne qualité. Neil haussa les sourcils surpris alors que son regard était fixé sur la télévision. Les actualités étaient en train de défiler sur cette écran et une chose attira son regard. La date. 23 décembre 2030. Mini Buzz haussa les sourcils avant de se tourner vers les enfants. Le sapin était bien là, les décorations aussi, les musiques de Noël que Andy venait de mettre. Tout semblait parfait et pourtant tout semblait différents. La technologie avait l'air d'avoir eut un énorme progrès et puis, il avait eut 5 enfants avec Jessie. Il s'apprêtait à monter pour en parler à Jessie mais Andy s'accrocha à sa jambe.
« Papa, les pancakes ont a faim !!! »
« Mais votre mère ? »
« Elle s'occupe toujours de Amy avant de descendre. » Renchérit Zachary.
Ce qu'il était en train de vivre actuellement était étrange, totalement étrange et pourtant il ne voulait pas décevoir les enfants, ses enfants. Il afficha un petit sourire avant de prendre les médicaments qui se trouvait dans un placard. Il les donna à Molly qui les prit sans discuter avant de se mettre à faire la cuisine avec tout le monde. C'était agréable de voir des enfants aussi adorable faire de la cuisine tous ensemble. Ils chantaient même des chansons de Noël. Même Molly qui était encore sur le canapé participait à la discussion et aux chansons. Ce jeu que Elliot avait préparé était... agréable à vire. Il fallait le dire.
b l a c k f i s h
Jessie James
« Jessie never gives up, Jessie finds a way! »
Elle va être sympa cette mairie, j'le sens bien... On va s'entendre copains comme cochons...
Edition Août-Septembre 2020
| Conte : Toy Story | Dans le monde des contes, je suis : : Jessie, l'écuyère
Depuis quand une apocalypse c'est drôle exactement ?
Le coffre à jouet d'Andy
J’étais très heureux de savoir que mon idée de chariot de jouets plaisait autant à Jessie et Neil. C’était sans doute ma plus grande fierté en ce jour de festivité et j’avais réellement hâte de voir tous ces magnifiques jouets trouver de nouvelles familles. Cela dit, je n’eus pas le temps de profiter du spectacle car l’heure du discours du maire approchait à grand pas. Suivant mes amis jusqu’au cœur de la place, je regardais avec curiosité toute les personnes rassemblées. Apparemment, il n’y avait pas que nous qui étions réellement curieux de voir ce qu’ils nous avaient mijotés. Après tout, il s’agissait de dieux. Et quel être pouvait être aussi passionnés et imprévisibles qu’eux ? Ce jeu promettait d’être une grande et formidable aventure. Saisissant le badge que l’on m’avait distribué, je le regardais quelques instants en jetant un œil intrigué et adressais un sourire des plus enjoués à l’adresse de mes amis.
« Vous être prêts à remonter en selle, les amis ? »
Ma voix était alors montée dans les octaves et je réalisais que je me montrais peut-être un peu trop enthousiaste à cette idée. Mais ma dernière épopée remontait à tellement longtemps et j’avais hâte de pouvoir en vivre une à nouveau auprès de ces personnes qui comptaient tellement pour moi. Aussi je l’accrochais à mon blouson de cuir et m’endormis bizarrement sur le coup. Ma dernière pensée fut pour mes amis que j’espérais revoir très rapidement.
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Je fus alors réveillé par un hennissement lointain qui me surprit grandement. Depuis quand avions-nous des chevaux dans notre collocation ? Ouvrant lentement les yeux pour découvrir le fin mot de tout ceci, je me rendis rapidement compte que cette chambre était tout sauf la mienne. Des murs et un plafond boisés, des décorations qui faisaient beaucoup plus songer à celles d’un vieux ranch qu’à un appartement de ville. La fenêtre qui projetait déjà de puissants rayons de soleil dans la chambre, me permit de voir les alentours. Un paysage campagnard s’étendait devant mes yeux, un environnement qui était alors recouvert de neige. J’étais étonné et surpris par les sensations qui me parcourait à l’instant. Décidemment, ce jeu était véritablement plus vrai que de nature. Comme pour répondre à ma propre réflexion, je sentis le vent s’engouffrer par la fenêtre. Je frissonnais alors, serrant très fort mes bras contre mon torse dénudé. J’étais en caleçon ? Puis brusquement, sortant de nulle part, j’entendis un ronflement à mes côtés. Mais qu’est-ce que c’était que cette histoire ? Je n’étais pas le genre à coucher à droite à gauche et je n’avais pas de partenaire en ce moment. Alors de qui s’agissait-il nom d’un serpent ? Prenant une grande respiration, je finis par me retourner tout en me répétant que je vivais un rêve et qu’il s’agissait probablement de l’amoureux transis de mon héros. Je murmurais alors pour ne pas le réveiller.
« Ce n’est qu’un rêve Woody. Juste un rêve… ce n’est pas la réalité ! »
Ce ne fut qu’au moment où j’aperçus enfin son visage que je poussais un grand cri. Cet homme je le connaissais, je le connaissais depuis des années. Il avait été mon compagnon de jeu dès l’époque où Andy était à la maternelle. D’un bond, je me relevais de mon lit, laissant mon pauvre amant à découvert sans avoir rien d’autre que son pantalon de pyjama pour protéger son intimité. Ouvrant péniblement ses deux grands yeux marrons étincelants, il se les frotta avant de me regarder avec étonnement.
« Nom d’un chien à ressort, Woody. Tu ne pourrais pas choisir une méthode plus douce pour me réveiller le matin ? »
« C’est pas vrai… Ziggy ! Mais enfin qu’est-ce que tu… qu’est-ce que tu fais dans ma chambre ? »
Il éclata alors de rire songeant à une blague de ma part.
« Tu veux dire qu’est-ce que je fais dans ton plumard ce matin où qu’est-ce que je fais là depuis trois mois ? D’après mes souvenirs, c’est toi qui m’as invité le premier soir… et qui m’a fait bien comprendre que tu voulais tout à part me voir partir. »
Il jeta tout d’abord sur moi un regard de braise et séduisant sur moi avant de se rembrunir. De toutes évidences, blottis dans mes couverture et tremblant de peur, je ne devais pas être très beau à voir.
« Ça fait trois mois que toi et moi enfin qu’on… qu’on sort ensemble ? »
« Ben ouais enfin plus ou moins officiellement puisque Monsieur a préféré cacher la vérité à tout le monde pour le moment ! »
Il y avait de quoi. Très franchement, si je réagissais de cette manière en apprenant qu’il était devenu mon petit ami, je voyais difficilement quelles auraient été les réactions de Jessie ou de Neil. C’était tellement étrange de prendre conscience qu’une partie de moi fantasmait secrètement sur mon premier meilleur ami. Tentant de rassembler mes esprits, je parvins à peine à murmurer.
« Et pourquoi tu… pourquoi tu as l’air soudainement si vieux ? »
« Et toi pourquoi tu as l’air si bizarre aujourd’hui ? »
J’en viens à me demander s’il était réellement le seul à avoir subi ce vieillissement. Me rendant compte qu’il y avait un petit lavabo surplombé d’un miroir au fond de ma chambre. Je me précipitais alors dans sa direction et plaça une main devant ma bouche pour m’empêcher de crier une deuxième fois.
« Nom d’un poulain mais je suis… je suis tellement vieux ! »
Je sentis alors que Ziggy posait quelque chose sur ma tête avant de me rendre compte qu’il s’agissait de mon chapeau.
« Mais non cow-boy… »
Désireux de m’aider à me calmer, il passa ses deux bras derrière moi et me serra contre lui. Même si sentir nos torses à nu me surprit grandement, je me laissais faire appréciant étrangement le geste. Après tout il avait raison. Qu’est-ce qui pouvait m’aider à mieux me calmer que mon plus vieil et fidèle ami ? Il déposa un baiser sur mon épaule gauche avant de reprendre.
« Je t’assure que tu es tout aussi mignon et séduisant que tu l’étais il y a 10 ans, quand on est arrivés dans cette ville. »
Il y avait 10 ans ? Mais ça veut dire qu’on était en 2029 ou 2030 ? C’était tellement difficile à croire. Je me tournais vers lui tout en étant plus posé et plus calme.
« Je… je suis en train de rêver c’est ça ? »
« Tu veux dire en me voyant ? Ouais c’est vrai que j’ai toujours pensé que j’avais un physique de mannequin… avec une taille de guêpe qui ressort de l’ordinaire. »
Il se mit alors à éclater de rire, s’amusant de ses propres blagues comme il l’avait toujours fait. M’apprêtant à rajouter quelque chose, je vis un de nos amis franchir le pas de la porte en s’exclamant. J’eus tout juste le temps de le reconnaître que je le vis foncer sur moi.
« Wooody ! Woody il faut que tu viennes tout de suite, c’est une catastrophe. »
« Franchement Rex t’exagère. Combien de fois on t’a dit de ne pas… »
« De pas rentrer dans la chambre quand vous êtes ensemble ? Ouais je sais, mais là il y a urgence ! »
Ne comprenant pas réellement ce qui était en train de se passer, je pris le parti de m’habille avant de descendre. Une chance pour moi, mon « futur moi » avait laissé les habits tels quels au pied du lit. Ziggy en fit de même et tous les deux me servirent de guides. Quelques instants plus tard, je me retrouvais dans une pièce secrète dissimulée au sous-sol. D’après ce que je compris, j’avais emménagé dans un ranch non loin de la ville de Storybrooke. Un lieu privilégié qui nous avait permit de nous protéger de celui qui régnait en maître dans la région et peut-être même au-delà.
« Zurg ? Est-ce que je rêve… l’empereur Zurg a envahi Storybrooke ? »
J’avais lancé cela d’une manière tellement surprise que tous les deux se regardèrent dans les yeux avant de me regarder comme si j’étais un fantôme.
« Ben, ben oui… tu te rappelles pas ? Zurg a débarqué ici il y a quelque mois avec toutes sa bande de robooots ! »
« Ouais mais ça c’est pas vraiment une nouvelle Rex ! »
« Mais ils ont l’air d’intensifier les contrôles à Noël… ça peut être très grave ! Il prépare peut-être quelque chose ? »
Faisant le tri dans toutes ces informations, je tentais de reprendre le contrôle de la situation. Peut-être que c’était là le but de notre jeu ? D’anéantir la menace Zurg ?
« Tu as raison Rex, on ne peut prendre aucun risque surtout pas avec lui. Où sont Jessie et Neil ? »
« Ils doivent être avec leurs enfants dans la maison qui se trouve tout près de l’école. »
« Très bien, je vais les rejoindre. Vous deux restez ici et s’il se passe le moindre changement, prévenez-moi. »
Je me relevais alors de la chaise sur laquelle j’étais assis et fonçais en direction de la sortie.
« Mais… mais Woody tu ne peux pas sortir ! On a pas le droit de violer l’interdiction du couvre-feu. Tu vas finir par être emmener, comme Bayonne et Monsieur Patate ! »
Je fus abasourdi de savoir que nos amis étaient entre leurs sales griffes. Je m’apprêtais à rétorquer quelque chose mais je vis mon cher chien à ressort me tendre mon blouson et les clés d’une voiture. Je plongeais alors mon regard dans le sien. Il m’expliqua d’un sourire.
« Quoiqu’on puisse dire on n’arrivera jamais à te convaincre de rester. Alors vas-y, fonce ! »
« Je te remercie Ziggy ! »
A peine avais-je eu le temps de finir ma phrase qu’il sauta dans mes bras et me serra très fort contre lui. Il finit par murmurer à mon oreille.
« Surtout promets-moi que tu seras prudent. J’ai aucune envie de te perdre deux jours avant Noël. »
« Je te le promets. »
Il finit alors par m’embrasser, ce que je trouvais à la fois étrange et indéniablement attirant.
« Je reviendrais très vite vers vous ! »
Puis, je sortis de la maison. Je me dirigeais alors vers la voiture et jetant un dernier regard à mes amis, je la démarrais en trompe avant de foncer en direction de Storybrooke. Sachant parfaitement que des robots milice m’y attendait. Je me dirigeais en toute discrétion en direction de mairie. A vrai dire, je ne savais pas réellement quelle était la maison de mes amis. Malheureusement, aussi discret que je pouvais l’être, je ne parvins pas à échapper à la vigilance des robots. C’est que ces derniers étaient terriblement alertes. S’approchant de moi, ils me regardèrent de leur œil unique rouge et menaçant. Ils s’adressèrent alors à moi de leur voix robotique.
« Aucun habitant de la ville ne peut sortir de chez lui sans motif valable… pourquoi êtes-vous sortis ? »
« Oh je… »
Je n’eus pas le temps de terminer ma phrase que Jessie vola à mon secours. M’appelant depuis la fenêtre, je lui rendis son sourire de manière beaucoup plus timide. Elle chercha une excuse qui me paru assez amusante et j’approuvais sans dire un mot le plan qu’elle mijotait dans sa tête. Les robots nous demandèrent alors de lui montrer l’enfant malade. En entrant dans la cuisine, je fus surpris de voir tous les enfants alignés en rang d’oignons. Je ressentis une chose curieuse en les observant tous, comme si au fond de moi je les connaissais depuis toujours. Je craignais instinctivement qui leur arrive du mal et les choses ne s’arrangèrent pas lorsque je posais mes yeux pour la première fois sur mon ami Neil dans cette réalité-là.
Ils voulaient enlevés Molly ? Pour moi c’était tout bonnement hors de question. C’est pourquoi, je pris la parole à mon tour devant une Jessie visiblement paniquée. Soupirant bruyamment, je croisais les bras et déclara.
« Messieurs les robots, vous pouvez arrêter cette comédie ! »
Ils me regardèrent alors très étonnés de voir que je prenais le risque énorme de me rebeller.
« Elle vient pourtant de vous le dire, non ? Elle a fait appel à mes services et vous savez pourquoi… je suis docteur ! »
Je m’approchais de Molly faisant mine de l’examiner. Sortant le porte-clé de la voiture de ma poche, j’allumais la petite lampe de poche et regardais au fond de sa bouche. Je pris la mine inquiète.
« C’est exactement ce que je croyais. La pauvre fille souffre d’une grave angine à streptocoque. Vous savez à quel point cette maladie est contagieuse ? Vous voulez vraiment qu’elle entre en contact avec d’autres enfants et contamine toute la ville ? Ce serait véritablement l’anarchie… c’est vraiment cela que vous souhaitez ? »
Il se regardèrent durant quelques secondes l’air indécis et finirent par se tourner vers moi. J’affichais toujours une confiance en moi et un professionnalisme qui les firent hésiter.
« Bon très bien, docteur. Mais dans ce cas qu’elle reste ici à la maison. Si jamais nous apprenons qu’elle a mit le nez dehors nous l’emporterons. »
« Très bien, maintenant sortez que je puisse faire mon travail ! »
Fort heureusement pour nous, ces robots n’étaient pas des flèches. J’attendis qu’ils sortent tous les deux et poussais un gros soupir de soulagement au moment où nous ne risquions plus rien. Je sentis alors deus petits bras m’entourer les jambes. La petite fille se remettant difficilement de ses émotions, sanglotait tout en montrant de la reconnaissance.
« Merci tonton Woody de m’avoir sauvée ! »
Je me plaçais à sa hauteur et la serrait très fort dans mes bras.
« Ce n’est rien, ma puce. C’est normal ! Tout va bien aller maintenant. »
Je lâchais ensuite prise alors que les enfants se firent un câlin de groupe. Je me relevais et me tournais vers mes vieux amis.
« Ça fait tellement du bien de vous voir tous les deux ! »
Je m’approchais alors d’eux pour leur offrir une accolade. Je soufflais alors discrètement.
« Ne vous inquiétez pas. Nous ferons tout notre possible pour nous sortir de là et protéger la famille. Zig-Zag et Rex sont également sur le coup. »
Je m’écartais alors, leurs souriant amicalement et attendais patiemment qu’on puisse enfin parler de tout ça sérieusement.
b l a c k f i s h
Neil Aldrin
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Scott Eastwood ♥
You're not the type to give yourself enough love She live her life, hand in a tight glove I wish that I could fix it for you
But instead I be right here coming through I'm always on your team, I got your back
You're only disappointed
in yourself, alright
| Conte : Toy Story | Dans le monde des contes, je suis : : Buzz l'éclair (Mini Buzz actuellement)
Depuis quand une apocalypse c'est drôle exactement ?
Le coffre à jouet d'Andy
Les robots rentrèrent chez eux et directement mini Buzz les reconnut. Des robots qu'il avait côtoyé toute sa vie pratiquement. Des robots avec qui il vivait avant de venir sur Terre. Ces machines appartenaient à Zurg, c'était les créations de son supérieur. Neil fronça les sourcils fixant longuement la ''police'' faire son travail. Heureusement pour Molly et toute la famille, Woody avait eut une idée de génie en se faisant passer pour un docteur. Les robots mirent une dernière fois la famille en garde avant de quitter la maison. Molly afficha un petit sourire avant de se blottir contre Woody pour finalement fêter la victoire avec le reste de la fratrie. Le cowboy vint se blottir contre lui et Jessie, rassurait de les voir. Neil lui rendit rapidement l'accolade avant de marcher doucement vers la fenêtre du salon. Son regard se posa sur la ruelle qui se tenait en face. Des robots faisaient leur ronde sur le trottoir, arrêtant des passants qui n'avaient sûrement de justificatif de sortie. Une véritable dictature dehors. Pas de toute, Zurg était à la tête de cette planète. Comme il le savait ? Les affichage numérique qui montrait son visage sur tous les grands bâtiments de la ville. Mini Buzz avait été envoyé sur Terre pour aider son boss à battre Buzz et à conquérir une nouvelle planète. C'était à cause de lui que le monde était devenu aussi triste ? Non, ce n'était pas possible. Il avait sûrement volé la place du vrai Buzz encore une fois. Jessie n'avait pas eut ses enfants avec lui enfin si c'était le cas, il ne cracherait pas dessus. C'est sûr.
Neil resta un moment à fixer dehors avant de se tourner vers Jessie et Woody, légèrement inquiet. Il n'avait pas peur du règne de Zurg, au contraire. Il n'avait pas peur des robots ou de cette dictature. Non, mini Buzz avait juste peur que ses deux partenaires découvre la vérité sur sa véritable identité. Il espérait juste ne pas croiser le vrai Buzz. Neil déglutit difficilement tout en pensant au pire avant de finalement s'asseoir sur le canapé. Trop d'informations d'un coup, trop de risques et de possibilités. Il passa nerveusement ses mains sur son visage alors que Zachary et Andy s'approchèrent d'eux, légèrement perdues. Les enfants avaient l'air inquiet. Sûrement à cause de leur comportements étranges. Neil retira son visage de ses mains avant d'afficher un petit sourire tout en fixant les jumeaux qui finirent par s'asseoir par terre, juste en face des trois adultes.
« Quelque chose ne va pas ? Vous avez l'air bizarre aujourd'hui, maman et papa. » Zachary afficha une petite moue.
« Zachary a raison... D'habitude, quand les robots viennent à la maison, ça ne vous fait rien. Ça fait partie des habitudes. »
Mini Buzz connaissait la façon de fonctionner de Zurg. Il savait que l'empereur faisait rarement confiance aux autres. Il avait besoin d'avoir des yeux partout, de tout surveiller. Il instaurait des couvre-feu, des lois à respecter pour la survie de tous. Oui, il connaissait bien le fonctionnement de Zurg mais était-ce le même sur la planète Terre ? Celle qui convoitait depuis des années maintenant. Sans répondre aux enfants, il alluma la télévision et fixant l'écran avec beaucoup d'attention. Les informations ne parlaient pas de choses très importantes, hormis les chutes de neiges qui se préparaient. Il respira alors un bon coup avant de poser son regard sur les jumeaux et sur les restes des enfants. « Pardon, papa s'es mal réveillé ce matin. » finit-il par dire sur un ton froid. Il se leva finalement du canapé avant d'éteindre de nouveau la télévision. Il afficha un petit sourire. « Bon, ces pancakes. On les prépares ? »
Neil jeta un regard à Jessie et Woody pour leur faire comprendre que dans un premier temps, ils s'occupaient de nourrir les enfants avant de pouvoir discuter entre eux. Andy poussa un petit cris d'hystérie avant de se mettre au travail comme tous les autres. Charlie cassait les œufs comme une cheffe, Zachary remuait la pâte comme un professionnel et Andy ajoutait petit à petit le lait dans la pâte afin d'éviter les grumeaux. Neil, lui, s'occupait de cuire les pancakes dans ce fameux moule en forme de fusée. Il ne pensait pas le dire mais il s'amusait bien à cuisiner avec les enfants. Molly pour le respect de la famille ne participait pas à la confection du petit-déjeuner ce matin. Elle préférait évité de refiler les microbes à toute la famille. Une fois terminée, Neil servit une petite pile de pancakes pour toute la famille avec du sirop d'érable dessus. Les petits mangeaient autour du comptoir, discutant entre eux et Neil apporta les assiettes à Woody et Jessie qui étaient toujours assis sur le canapé. Il s'assit entre les deux avant de pousser un petit soupir. « C'est quoi cette histoire ? Pourquoi... Pourquoi Zurg est ici ? Pourquoi on a vieilli ? »
Neil fixait longuement ses mains qui n'avait plus vraiment la même apparence qu'avant. Quelques rides de plus. Rien de bien alarmant mais il venait de se prendre 10 ans en pleine figure, comme ses deux amis d'ailleurs. Il fixa longuement Jessie puis Woody avant de planter sa fourchette dans sa pile de pancakes tout en gardant son air inquiet sur le visage. Il prit une bouchée de son repas, appréciant ce côté sucré qui l'apaisa légèrement. Il regarda une nouvelle fois les enfants qui mangeaient tranquillement leur repas. Comme si pour eux, la vie était normale. Ils étaient peut-être déjà nés dans cette dictature. Ils avaient sûrement toujours connues Zurg et les robots. Neil s'apprêtait à reprendre la parole mais l'écran de la télévision réapparût devant le trio. Un fond rouge avec un triangle orange venait de s'afficher sur l'écran et subitement une alarme se mit à sonner dans toute la maison. Une alarme bien trop forte. Il posa ses mains sur ses oreilles affichant une petite grimace alors que les enfants descendirent rapidement de leurs tabourets. Amy se mit à pleurer dans les bras de Jessie qui essayait tant de bien que de mal à la calmer. Woody prit la télécommande et essaya d'éteindre cette satané machine mais impossible.
Les trois comprirent rapidement qu'ils ne pouvaient rien y faire. Neil fronça les sourcils et plissa les yeux alors qu'il fixa encore une fois la fenêtre du salon. Se regard se posa directement sur le panneau d'affichage qui était accroché sur l'immeuble qui se tenait en face de leur maison. Ce n'était plus le visage de Zurg qui était affiché dessus mais bien ce fond rouge avec ce même triangle orange. L'alarme ne sonnait pas que chez eux mais dans toute la ville. Dehors, dans les maison voisine. Le plus effrayant dans cette histoire, ce fût de voir qu'il n'y avait plus un chat dans la rue et que les enfants s'étaient assis sagement devant l'écran malgré le volume de cette alarme. Le cœur de mini Buzz accéléra, il n'aimait pas l'inconnu. L'alarme s'arrêta subitement mais l'écran de changea pas. Le triangle orange disparût et laissa place à un message écrit en blanc. Un message que l'on pouvait entendre aussi.
« Ceci est un message d'urgence. Des résistants ont essayés de s'en prendre à notre belle ville, Storybrooke. Ils ont saccagés des panneaux d'affichage, des robots qui sont là pour votre sécurité. Contrairement à vous bons citoyens, ces résistants sont mauvais pour l'harmonie de cette ville, de cette planète. Nous devons donc les exterminer. Nous avons réussies à en abattre quelques un comme Christopher Brooke, Llwynog Foxley, Aisha Androuze. Nous recherchons les autres et pour cela nous demandons de l'aide à tous les habitants. La conseillère de Zurg sera devant la Maire et vous donnera des instructions à suivre à la lettre. Ensemble nous pouvons détruire l'ennemis, ensemble nous pouvons construire un monde meilleur. Pour cela, rendez-vous à 11h à la Mairie. »
Le message passa en boucle, encore et encore. Tellement que maintenant Neil n'y faisait plus attention. Il posa un regard sur Jessie, les noms que l'annonce venait de citer. C'était des membres de la police, des amis de la rouquine. Une moue s'afficha sur son visage et machinalement il posa sa main sur celle de sa partenaire. Woody fit de même et les trois restèrent comme ça pendant quelques minutes. Même si ce n'était qu'une illusion ou une simulation, cela devait être une triste nouvelle pour Jessie. Pour une simulation, tout semblait réaliste pourtant... Les enfants se levèrent finalement, tous en même temps. Tous un air sérieux sur le visage.
« On doit se changer, c'est bientôt l'heure ! » finit par dire Charlie. « L'heure ? »
« On doit aller à la Mairie, la télé l'a dit ! »
Neil regarda les enfants partir, surpris, choqué même. Les pauvres, ils semblaient être habitués à toutes ses annonces, à l'atmosphère lourd que cette ville dégageait. Tous montèrent dans leur chambre sauf Amy qui pleurait encore un peu dans les bras de sa mère. Mini Buzz éteignit finalement la télévision avant de se lever tout en aidant Jessie qui avait du mal à calmer Amy. Le ranger décida alors de prendre la petite dans ses bras, tout en la berçant. Quand elle se calma, il la donna à Woody tout en affichant un petit sourire. « On va vite s'habiller, on revient. »
Jessie et Neil montèrent dans leur chambre dans un silence de mort. Tout le monde avait besoin de digérer ce qu'il venait de se passer. Ce monde était vraiment étrange, le comportement des enfants, encore plus. Mini Buzz ouvrit l'armoire et sortit quelques vêtements sans trop réfléchir. Une fois qu'il était changé, tout comme Jessie d'ailleurs, il se blottit contre la rouquine. Il enfouit son visage dans le cou de cette dernière.
« On va sortir d'ici. Il faut juste savoir comment. Mais Woody, toi et moi... On sait que Zurg est dans l'espace. Pas ici. » Il se décolla doucement de la jeune femme avant de sourire légèrement. « On doit juste jouer les jeux pour ne pas que nos vies soient en danger. »
Il prit la main de Jessie et avec elle, il vérifia si tous les enfants étaient prêt. Tous étaient habillés, tous avaient leur manteaux sur les épaules. Toutes la famille Aldrin descendirent dans la cuisine afin d'enfiler les chaussures, sauf... Molly. Elle s'assit sur le canapé, enroulé de son plaid et fixa toute la famille sans rien dire. C'est vrai, elle n'avait pas le droit de sortir. Neil afficha une moue avant de marcher doucement vers elle pour finalement s'accroupir. Il posa délicatement sa main sur la joue chaude de la jeune fille.
« Tu veux que je restes avec toi, ma puce ? » « Non, tu dois y aller sinon notre famille aura des problèmes. Je veux pas qu'on se fasse encore gronder par les robots à cause de moi... »
« Mais tu es encore une petite fille... Je ne vais pas te laisser toute seule. »
« Ne t'en fais pas pour moi, papa. Je vais fermer la maison derrière moi et regarder la télévision en attendant votre retour. Ce sera pas long ! » « Oui t'en fais pas, papounet. Un jour on était parti sans Zachary parce qu'il avait la gastro et tout c'était bien passé. On doit y aller ! »
Neil tourna son visage vers Andy qui hocha vivement la tête afin de rassurer son père. Mini Buzz savait que ce n'était pas ses enfants mais il était quand même inquiet. Il ne ferait jamais de mal à des enfants. Il embrassa alors délicatement le front de Molly avant de se lever et de sortir de la maison, un poids sur le cœur. Une fois dehors, il vit les nombreuses familles se déplacer vers la Mairie comme l'avait demandé le message. Toute la famille Aldrin fit la même chose en compagnie de Woody. Tout le monde marchait dans la rue, fixant la route et sans discuter. C'était pesant, trop pesant. Tellement que le silence fût brisé pour un coup de feu qui raisonna dans toute la ville. Toute la foule s'arrêta en pleine route et grâce à sa grande taille, Neil remarqua qu'un robot venait d'abattre un habitant. Sûrement un résistant qui tentait de s'enfuir. Rapidement, il fit signe aux enfants d'avancer en regardant la route avant de fixer Jessie et Woody, inquiet.
« On doit vite sortir d'ici... On peut pas rester là. »
b l a c k f i s h
Jessie James
« Jessie never gives up, Jessie finds a way! »
Elle va être sympa cette mairie, j'le sens bien... On va s'entendre copains comme cochons...
Edition Août-Septembre 2020
| Conte : Toy Story | Dans le monde des contes, je suis : : Jessie, l'écuyère
Depuis quand une apocalypse c'est drôle exactement ?
Le coffre à jouet d'Andy
Le monde dans lequel nous étions arrivé était étrange. Etrange est terriblement inquiétant. Très vite, je m’étais mis à espérer que tout cela n’était qu’un horrible cauchemar. Une simulation qui nous avait plongée dans nos angoisses les plus profondes et les plus terribles. Nous avions l’habitude des jeux de rôle, après tout nous étions nous-mêmes des jouets. Faire semblant et vivre des aventures nées des fantasmes des enfants faisaient partie de notre quotidien. Mais jamais encore je n’avais ressenti une telle boule de nerfs naître au fond de mon estomac. Peut-être parce que tout ceci était réel, beaucoup trop réel pour n’être qu’une fiction. Était-ce donc cela le futur qui nous attendait ? Un monde terriblement obscur où les méchants avaient pris le pas sur les gentils pour leur damer le pion ? Comment pouvait-il être possible que Zurg ait pu prendre possession de notre ville ?
Ces questions ne cessaient de tourner dans ma tête. Non seulement dans la mienne mais très certainement aussi dans celles de Jessie et de Neil. Ils se retrouvaient en plus confronter à une difficulté à laquelle ils n’étaient pas préparés. Celle d’avoir une famille et des enfants plus adorables les uns que les autres. Il y avait quelque chose de véritablement terrifiants à les imaginer évoluer dans cette réalité. Les voir aussi rompus à l’exercice, habitués à jouer aux petits soldats qui se tenaient bien devant une bande de robots était une image réellement terrifiante. Cela heurtait ma nature de jouet qui songeait qu’à cet âge-là, ils ne devaient pas pouvoir être confronté à ce genre de difficulté. C’était l’âge des rires et des chants. Oh certes il y avait quelques problèmes inévitables comme la rentrée des classes ou les premiers bobos, mais rien ne pouvait être comparable à l’angoisse qu’était celle de vivre dans une pareille dictature. Une seule solution s’imposait alors à nous, celle de les protéger à tout prix. J’avais été particulièrement fier du mauvais tour que j’étais parvenu à leur jouer. Je me doutais cependant que cela ne serait que partie remise. Il était plus qu’évident qu’ils ne nous laisseraient pas nous en tirer si facilement. Cette ville était devenue une véritable dictature et s’il y avait une chose que les dictateurs n’aimaient pas c’était bien les rebelles.
Après le départ des robots la vie reprit son cours normal. Enfin, aussi normale qu’elle pouvait l’être en ces temps troublés. Les enfants s’affairaient tous à préparer le petit-déjeuner. C’était réellement touchant de les voir préparés des pancackes pour les êtres qu’ils aiment tendrement. Même s’ils jugeaient l’attitude de leurs parents surprenantes, ils avaient choisi de se fier à leur explication. Après tout ils avaient encore l’âge où ils vivaient dans l’insouciance d’imaginer que leurs parents étaient des êtres parfaits et qu’ils n’étaient en rien des menteurs. Je laissais couler tout comme eux après tout leur famille vivait déjà dans la crainte de la colère de Zurg. Il était inutile de les inquiéter encore d’avantage. M’asseyant aux côtés de mes amis, j’écoutais la question de Neil tout en haussant les épaules.
« Très franchement, je ne sais pas quoi te répondre Neil. Mais apparemment, nous avons été plongés dans une sorte de futur apocalyptique où Zurg règne en maître incontesté. Je ne saurais malheureusement pas vous dire s’il s’agit de la réalité ou d’une simple fiction. »
Et c’est vrai, je disposais de tellement peu d’information que cela me troublait énormément. Les jouets m’avaient toujours considéré comme leur leader. J’étais le premier jouet favori d’Andy. C’était moi qui d’une manière ou d’une autre avais toujours conduit nos amis dans toutes nos aventures. Quand il y avait un problème, c’était vers moi qu’il se tournait en premier. Alors l’idée que je ne puisse pas comprendre ce qu’ils se passait était tout bonnement insoutenable. C’est pourquoi, finissant par secouer la tête, je me résolus à leur faire par du peu de savoir à ma disposition.
« La seule chose que je peux vous dire c’est qu’il existe actuellement une rébellion qui s’organise contre Zurg. Apparemment le futur moi, ou le moi de fiction, est le meneur de cette résistance. Lorsque je me suis réveillé je me trouvais dans une ferme un peu en dehors de la ville. C’est là que nos amis les jouets organisent les opérations. Ils disposent d’un système de surveillance qui les informe en permanence sur tout ce qui se passe à l’intérieur de la ville. Apparemment, les robots ne sont pas parvenus à les démasquer. Peut-être que l’influence de Zurg est beaucoup moins importante à l’extérieur des murs de la ville. En tout cas, si nous voulons avoir des réponses c’est vers qu’il faudra que nous nous retournions. »
Je m’arrêtais alors de parler un moment, me rendant compte que ce que j’allais leur annoncer n’était pas des plus agréable à entendre.
« Je n’ai malheureusement vu que Rex et Zig-Zag. Monsieur Patate et Bayonne ont été arrêtés et conduit dans un camp de prisonnier de redressement dont la position est inconnue de la plupart des habitants de la ville. J’imagine qu’ils cherchent ainsi à éviter les soulèvements du peuple et la libération de leurs prisonniers. Nous devons à tout prix les sauver. Mais bien évidemment, nous ne pouvons pas nous faire repérer. Je pense qu’une réunion de coffre à jouets d’Andy s’impose. »
Nous aurons alors toutes les réponses à nos questions concernant les personnes disparues et nous aurons peut-être alors une chance d’accomplir nos projets. Cependant, je me doutais bien que l’opération serait extrêmement difficile à mener. Il nous faudrait littéralement marcher sur des œufs et ne nous pouvions pas faire preuve de zèle avant d’avoir toutes les cartes en main.
En attendant, nous ne pouvions qu’attendre et accepter la cruelle vérité qui se présentait à nous. Bientôt, de annonces parurent sur les différentes victimes de la tyrannie de leur leader. Des noms qui apparemment étaient connus de mes amis et qui eux, contrairement aux autres jouets, n’avaient pas eu la chance d’espérer un sursis à leurs conditions de fauteurs de troubles. Ils étaient tout simplement morts… oui morts. A cette idée, je ne pouvais que trembler d’horreur. La vérité n’avait pas été clairement dite mais j’en venais à me demander si le camp de prisonniers existait véritablement. Peut-être que mes amis m’avaient menti pour tenter de me protéger de la vérité des faits ? Peut-être que les autres jouets n’avaient pas non plus survécus.
Secouant la tête, je tentais de me faire une raison. Bien sûr qu’ils étaient en vie. Il ne pouvait en être autrement ! Nous ne venions pas de ce monde certes mais nos doubles eux y vivaient constamment. Rex et Zig-Zag n’auraient pas pu me mentir sur quelque chose d’aussi grave que cela. Je finissais par laisser ces mauvaises nouvelles de côté car les annonceurs nous avaient bien fait comprendre qu’il était temps pour chacun des habitants de se rendre à la mairie pour une déclaration officielle. J’avais un peu de scrupule à laisser seule la petite Molly. Mais les enfants n’avaient pas l’air de craindre le pire. Après tout, il était déjà arrivé que l’un d’entre eux ne pouvant les suivre restait à la maison. Il ne s’était rien produit de fâcheux, alors pourquoi cette fois-ci serait-elle différente ?
Je quittais donc la maison à moitié rassuré, aidant mes amis à escorter les enfants jusqu’à la mairie. Là-bas de bien mauvaise nouvelle nous attendaient. Les offenses faites au leader suprême de Storybrooke ne pouvaient rester impunies. Il fallait que les habitants paient et comme il n’avaient pas prévus de sacrifier dans l’immédiat. Ces derniers seraient donc cruellement privés de fêtes de fin d’année. Ils leur seraient impossible de songer à se rassembler ou même de se faire des cadeaux. Mon cœur se serra dans ma poitrine lorsqu’ils évoquèrent le fait que les jouets ne pourraient pas trouver de nouveaux foyers cette année. C’était d’une cruauté réellement injuste. Les enfants quittèrent donc tout penauds la mairie et nous passion sans problème les contrôles de sécurité. Je leur souris alors pour tenter de les rassurer.
« Ne vous inquiétez pas les enfants. Il est hors de question que nous passions à côté de ces magnifiques fêtes de fin d’année. Je vous en fait la promesse. »
« Comment comptes-tu faire ça oncle Woody ? »
« Eh bien je… je l’ignore pour le moment. Mais nous trouverons une solution. »
Je regardais alors mes amis l’un après l’autre, tentant de prendre une attitude fière qui leur prouverait que j’étais intimement convaincu de ce que j’avançais. Mais était-ce ne serait-ce que possible que j’aies raison ? Avançant dans les rues de Storybrooke, je remarquais que nos concitoyens s’étaient peu à peu dispersés afin de rentrer chez eux. C’est alors que j’entendis une petite voix derrière moi.
« Pssst ! Eh Woody ! »
Je me retournais pour voir les autres jouets s’approcher de moi. Zig-Zag s’accrochant alors à mon bras, murmura de manières à ce que Neil et Jessie puissent l’entendre.
« Je crois qu’il est grand temps de lancer l’opération : étoile de Noël. Tu ne crois pas ? »
Ne sachant réellement comment lui répondre, car au fond j’ignorais ce qu’il avait en tête, je finis cependant par acquiescer. Quelque chose me disait que ce n’était pas par hasard si nous nous trouvions plonger à cette période-ci de notre histoire. La date n’avait certainement pas été choisie par hasard. Qu’il s’agisse d’un jeu ou d’une véritable fiction, nous allions agir afin que les habitants de cette cité se libèrent une bonne fois pour toute de leur envahisseur. Je me sentais prêt pour cela et j’étais certain qu’il en allait de même pour mes compagnons d’aventure. Je lui répondis alors sur un ton aussi bas.
« Ouais je pense que tu as raison. C’est maintenant ou jamais ! »
Il me sourit en retour, une fois encore en abaissant devant mes yeux mon chapeau de cow-boy pour me taquiner. Il finit par se tourner en direction de Jessie et Neil.
« Désolé les gars, je sais qu’on ne vous en a pas encore parlé. Mais on va corriger ça de suite ! On va passer chez vous juste quelques minutes avant de rentrer à la maison. La journée est presque terminée et comme vous le savez c’est l’heure du changement des équipes de surveillance. Le moment idéal pour une petite rencontre improvisée entre voisins. »
« Vous croyez vraiment que c’est le bon moment de lancer cette opération… c’est vraiment très dangereux ! »
« Oh Rex arrête de jouer les poules mouillées tu veux bien ? On s’entraîne pour ça depuis des années. Tout va très bien se passer. »
« Bon d’accord je ne vais pas insister. »
Nous finissions bientôt par atteindre la maison familiale de nos deux amis et comme Zig-Zag l’avait prédit pénétrer sans se faire remarquer avait été une opération assez facile. Molly nous accueillit alors avec un grand sourire, allant se jeter dans les bras de ses parents. Puis, après quelques minutes de touchantes retrouvailles nous nous retrouvions dans le salon. Là mon petit copain non officiel commença à parler devant tous les adultes présents.
« Toutes les tyrannies ont un point faible, une faille. On a mis un temps fou pour trouver celui de Zurg mais on l’a finalement trouvé. En fait ce qui faisait la plus grande richesse de Zurg jusqu’ici c’était les piles alcalines. C’est l’énergie qui fait fonctionner toute la ville, ses robots et ses systèmes de surveillance et de communication. Or depuis quelques temps les piles viennent à manquer. Zurg ne peut plus compter que sur l’électricité pour faire fonctionner son empire et c’est là que nous intervenons. En fait nous allons… »
Rex présent à ses côtés à ce moment-là sautilla sur place et déclara tout joyeux
« On va faire sauter les plombs de toutes la viiille. »
Zig-Zag le regarda d’un drôle d’air, lui faisant comprendre que son interruption n’était pas forcément la bienvenue.
« Oh pardon je suis désolé, je ne voulais pas t’interrompre. »
L’ancien chien à ressort se tourna alors à nouveau vers nous en se raclant la gorge.
« Ouais alors comme vous le disait Rex, on va priver la ville de son approvisionnement en électricité pendant quelques heures. Vous savez si Zurg a voulu nous priver de Noël et imposer un couvre-feu ça n’est pas pour rien, On sait tous que cette grande fête nécessite énormément d’électricité avec toutes ses guirlandes. Il sait qu’il est en manque d’énergie et une coupure de courant le rendrait réellement très vulnérable et le priverait d’au moins la moitié de son armée de robots. Or nous c’est exactement ce que nous allons faire. Parmi les électriciens qui sont à sa botte dans la ville, il y en a qui sont tout à fait prêts à nous apporter leur soutien dans la réalisation de ce projet. Il va provoquer une grande panne de courant qui nous servira de distraction pour attaquer et envahir sa forteresse. Ça sera la révolution des jouets ! L’opération sera déclenchée demain dans la soirée. On va… »
Soudainement, on entendit une alarme raisonner au loin. Il allait être bientôt l’heure du couvre-feu et il ne serait naturellement pas très prudent de rester ici. C’est pourquoi, mon petit ami se tourna à nouveau vers nos hôtes.
« Nous vous donnerons les détails de la suite du projet demain dans l’après-midi. En attendant, vivez votre vie de tous les jours comme si de rien n’était. Mais je peux vous assurer qu’on l’aura notre Noël de cette année et libéré de tout ce que Zurg nous impose depuis bientôt 2 ans. Cette année ça sera sa fête à lui ! »
Puis à ces mots, il se dirigea vers la porte avec Rex sur les talons. Je me tournais alors vers mes amis, leurs offrant le plus beaux de mes sourires rassurants.
« Je reviendrais demain pour les derniers préparatifs. Je prétexterais une visite médicale de Molly pour vous rejoindre. Ne vous inquiétez pas, tout va bien se passer ! »
Puis à ces mots, nous quittions la famille Aldrin, convaincus que nous étions que notre petite aventure ne pourrait être que couronnée de succès. Après tout, nous nous étions déjà sortis de situations bien plus complexes que celles-ci.
Une fois rentrés à la ferme, nous nous rassemblions autour d’un dîner des plus conviviaux, tentant de profiter une dernière fois du temps que nous pouvions passés tous ensemble. Après tout, qui sait ce qui pourrait se produire le lendemain. Nous risquions tous notre peau à nous rebeller ainsi. Si jamais on se faisait prendre j’imaginais aisément que Zurg ne nous ferait absolument aucun cadeau. Alors nous vivions cette soirée comme s’il s’agissait de la dernière de notre existence. Nous rions et jouions ensemble, passions une partie de la soirée en étant tous réunis avant que Ziggy ne saisisse ma main pour rejoindre notre chambre à coucher.
Le lendemain matin, je me réveillais dans le plus grand calme, appréciant de sentir contre moi le corps de mon amant qui était alors lové entre mes bras. Cette nuit avait réellement été étonnante et jamais je n’aurais pu imaginer que j’en profiterais autant. En réalité, je n’avais qu’une hâte, celle de voir ce que cette journée d’aujourd’hui pourrait bien nous réserver. Nous allions très certainement passés notre temps à tout planifier pour notre attaque de nuit et je me promettais de rejoindre la famille de Neil et Jessie dans le courant de la matinée. Après tout, nous aussi nous devions profiter de ces instants passés ensemble.
Me relevant de mon lit, je m’habillais et descendis à la cuisine. Pour profiter dignement du petit déjeuner de la veille de Noël, j’avais prévu de préparer de belles assiettes d’un petit déjeuner à l’anglaise. Œufs brouillés, lardon grillés accompagnés de quelques légumes de notre jardin. Cela serait parfait. J’étais d’ailleurs en train de préparer de belles assiettes lorsque je sentis deux mains me saisir amoureusement par derrière pour me serrer contre le torse de Ziggy. Je le sentis alors m’embrasser dans le cou avant qu’il ne reprenne la parole.
« Tu sais cow-boy c’est bien la première fois que je te vois te lever à l’aube pour nous préparer à manger. »
Je rougis alors doucement, réalisant que ce n’était peut-être pas dans les habitudes de mon alter-ego. L’ancien chien à ressort me faisait alors comprendre qu’il n’était peut-être pas très prudent pour moi de m’exposer aussi facilement. Nous devions faire illusion et ce genre de petites erreurs devaient peut-être été évitées. Secouant légèrement la tête, je décidais de prendre ceci à la rigolade et me tournais vers lui tout en souriant.
« Et ça te pose un problème ? »
« Oh non bien au contraire, j’adore cette nouvelle facette de ta personnalité. »
Il m’embrassa alors langoureusement avant de s’écarter tout en me gardant serrer dans ses bras.
« Allez laisse tomber ton petit-déjeuner un petit moment. J’ai quelque chose à te dire de très important. »
Ecartant alors la poêle de la plaque de cuisson, je me dirigeais vers la table de la cuisine et suivant les indications de mon compagnon m’asseyais à la table. Ziggy qui m’avait aidé à m’asseoir comme un parfait gentleman, glissa à mon oreille.
« Ferme tes yeux cow-boy et ne triche surtout pas. »
Obéissant à ses ordres, je restais tranquillement à ma place et attendis de voir de quoi il pouvait bien s’agir. J’entendait Ziggy s’agiter autour de moi et quand il posa le cadeau sur la table, il me donna enfin la permission d’ouvrir les yeux. Il s’agissait d’un joli paquet, entouré d’un papier aux étoiles de shérif et d’un ruban de couleur dorée. Etonné, je jetais un regard vers lui avant de dire un peu bêtement.
« Merci beaucoup Ziggy mais qu’est-ce que… enfin de quoi s’agit-il ? »
Il se mit alors à rire gentiment, sans doute très étonné par ma question.
« A moins que tu te sois fait greffer des yeux à rayons X depuis le dernier réveillon, je crois que tu n’as qu’une seule manière de répondre à cette question. »
Je lui souris alors en retour, me rendant compte qu’effectivement il avait bien raison. Je défis alors le paquet et sortit de la boîte un vieux modèle de Woody. La poupée de chiffon était alors toute rapiécée et j’avais de la peine à reconnaître. Cela dit une petite déchirure caractéristique me fit rapidement comprendre que ce jouet était celui qui étai exposé dans mon ancienne boutique de jouets. Ziggy reprit alors la parole, ajoutant un peu de contexte à son présent.
« J’ai réussi à le retrouver dans les débris de ta boutique de jouets. Si Zurg a tout fait pour que plus jamais aucun jouet ne puisse circuler dans la ville, ce n’est pas pour autant qu’il a le droit de te priver de ce qui en faisait toute la force. J’aurais… j’aurais sans doute dû te l’offrir beaucoup plus tôt mais vu ce qui nous attend je pensais que ce serait pas mal de t’aider à te rappeler pour quelle raison nous nous battons tous. »
Je souris aux anges à mon compagnon, admirant profondément et très sincèrement son courage et son dévouement entier à sa cause. Me rapprochant de lui, je l’embrassais avec toute la reconnaissance possible.
« Je te remercie du fond du cœur, Ziggy. Rien au monde n’aurait pu me faire plus plaisir que ce cadeau. »
Il me rendit alors mon baiser, tout en dodelinant de la tête et en ajoutant un sourire angélique.
« Et puisqu’on en est à échanger des cadeaux, se serait peut-être bien que tu en profites pour récompenser ton compagnon à juste titre. Tu ne crois pas ?"
« Tu parles de… oh de ton cadeau de Noël c’est ça ? Eh bien je… oui certainement. Donne-moi une seconde je vais le chercher. »
J’avoue qu’à ce moment-là je déglutissais difficilement. Le Woody du futur avait très certainement pensé à lui offrir un cadeau. Après tout j’en achetais toujours des centaines pendants les fêtes pour faire plaisir à mes amis. Mais la question c’était de savoir où est-ce que j’avais bien pu le dissimuler ? Me dirigeant vers le salon, je commençais à ouvrir tous les placards à la recherche du fameux cadeau.
« Oh Woody t’es cruel de te moquer de moi comme ça ! »
Je me tournais en direction de mon petit-ami, le trouvant appuyer contre la porte de la cuisine, les bras croisés sur son torse. Comprenant alors rapidement que si je ne savais pas où se trouvais son cadeau, ce n’était en revanche pas un secret pour lui, je le regardais avec des sourcils froncés. Riant gentiment, il ajouta.
« Tu sais très bien que tu l’as planqué où tu le caches à chaque fois. Dans ton tiroir à chaussettes. »
« Mais bien… bien sûr que je le savais. Qu’est-ce que tu crois ? Je ne… enfin je ne faisais ça que pour te taquiner. »
« Je le sais… allez me torture pas en me faisant attendre plus longtemps. »
Je me rendis alors à nouveau dans la chambre. Fort heureusement, je savais où se trouvais le tiroir à chaussettes. Ouvrant ladite cachette, je fouillais dans mes affaires et finis par y trouver une petite boîte… comme une boîte à bijoux. Jamais je ne me serais attendu à offrir à mon vieil ami ce genre de chose. A vrai dire, il y avait beaucoup de choses sur notre nouvelle relation qui m’échappait toujours. Mais que pouvait bien contenir cette boîte ? Refusant d’être pris au dépourvu au moment où il l’ouvrirait, je fermais à clé la porte de ma chambre et retirais d’un geste vif le papier cadeau qui l’entourait. Au moment d’ouvrir la boîte, je tombais littéralement des nues. Il s’agissait d’une bague, un anneau magnifique posé sur un petit coussin de velours. Mais alors ça voulait dire que… que le cadeau que je voulais offrir à mon vieux compagnon de route c’était… c’était une demande en mariage ?
Estomaqué par la nouvelle, je m’assis quelques instants sur mon lit. C’était pas croyable, vraiment pas croyable ! Je venais tout juste d’accepter notre amour défendu et maintenant je devais faire mine de jouer la comédie en lui demandant sa main ? Mais comment pourrais-je le faire ? Comment pourrais-je ne serait-ce que paraître crédible à ses yeux en lui posant la question ? J’avais toujours beaucoup apprécié l’ancien chien à ressort, vraiment. Même si j’avais été surpris par le fait d’apprendre que je sortais avec lui, j’étais tout disposé à l’accepter. Mais là, ce qu’on me demandait de faire c’était bien au-dessus de mes forces. Je ne voulais en aucun cas gâcher ce moment crucial de sa vie, ce d’autant plus que je comprenais tout à fait que s’il paraissait réellement si impatient c’est parce qu’il avait bien deviné que je voulais le demander en mariage. Et pourquoi est-ce que mon moi du futur aurait voulu le faire maintenant ? Parce qu’il savait qu’ils auraient toutes les chances de mourir lors de cette aventure ? Certainement mais ce moi du futur et moi-même nous étions des personnes totalement différentes. Je ne pouvais pas être totalement lui alors comment faire ?
Pensant très fort à cette épineuse question, je sursautais lorsque j’entendis quelqu’un frapper à ma porte. Je déglutis en entendant alors la voix de mon vieil ami.
« Woody est-ce que tout va bien là-dedans ? »
Il m’appela une deuxième, puis une troisième fois. Je n’étais plus du tout en possession de mes moyens et j’étais encore moins capable de prononcer un mot. Puis finalement, au bout de quelques minutes de réflexion, je parvins à trouver le courage de balbutier quelques mots.
« Je euh oui… c’est que je… »
Secouant la tête, je finis par me donner une légère baffe. Il fallait que je reprenne le contrôle de la situation. Je ne pouvais pas rester ainsi les bras ballants sans pouvoir rien faire ou dire. C’est pourquoi, après avoir pris une grande respiration, je pris mon courage à deux mains et me relevais de mon assise. Glissant la boite à bijoux dans la poche de mon jeans, je me dirigeais vers la porte et allait lui ouvrir. Je devais sans doute être d’une pâleur extrême car l’ancien chien afficha une mine réellement inquiète. Adoptant alors un sérieux qui n’était pas réellement habituel chez lui, il plaça une main sur mon visage avant de reprendre la parole.
« Tu… tu es sûr que ça va ? T’es tout pâle tout d’un coup. »
« Euh ouais je… enfin Jessie vient de m’appeler pour me prévenir que l’état de Molly venait de s’aggraver. Il vaut mieux… il vaut mieux que je me rende chez eux pour voir comment elle va ! »
« Mais Woody t’es… enfin t’as bien conscience de pas être réellement un médecin ? »
Je ne lui répondis alors pas tout de suite. En pleine crise de panique, la seule chose que je désirais en cet instant c’était de rejoindre mes amis au plus vite… et surtout m’échapper de cette situation plus que délicate. Descendant rapidement les escaliers, je fus à nouveau interrompu par le chien à ressort.
« Eh Woody ! Attends une minute… »
Saisissant mon téléphone portable, il se rapprocha de moi en me le tendant.
« Il va falloir que tu le gardes sur toi au cas où on aurait besoin de te contacter au cours de la journée »
« Je te remercie Ziggy ! »
Prenant dans ma main le téléphone portable, je saisis rapidement dans ma main une petite valise dans laquelle je plaçais différents médicaments qui me permettent d’être plus crédible dans mon rôle de médecin improvisé. Il eut à peine le temps de déposé un baiser furtif sur mes lèvres. Tout en me souhaitant bonne chance, il me vit me rapprocher du pick up et démarrer la voiture en trombe. Je le regardais tellement déçu pour lui. Cela me pesait beaucoup de comprendre que je venais peut-être de lui briser le cœur bien involontairement. J’espérais qu’il croirait à mon histoire de dingue et que Jessie pourrait corroborer mes propos.
Le voyage se passa sans encombre. Oh certes j’avais croisé des robots sur ma route mais ayant enregistré le fait que je devais me rendre au chevet de la petite Molly ils ne m’en tinrent pas rigueur. Au contraire, ils me laissèrent passer avec dédain. Apparemment, ils n’appréciaient que très peu le fait qu’un homme comme moi pouvait passer entre les mailles du filet.
En entrant chez mes amis, je les trouvais tous attablés devant leur petit-déjeuner. A mon entrée, je vis certains d’entre eux se précipiter vers moi les bras grand ouverts.
« Oncle Woody ! On est tellement content de te voir ! »
« Je suis vraiment content de vous voir moi aussi. Comment va votre sœur ce matin ? Elle est toujours malade ? »
Les enfants tous penauds me répondirent pas l’affirmative. D’un certain côté cela me rassurait de le savoir. Au moins, si jamais les robots venaient mettre leurs nez dans nos affaires, nous pourrions toujours le justifier en prétendant que mon rôle de médecin justifiait amplement ma présence en ces lieux. Bientôt, je vis Neil et Jessie se rapproche de moi à leur tour.
« Oh les amis, cela fait vraiment chaud au cœur de vous revoir. »
Je m’approchais alors de Jessie et saisis sa main dans la mienne. Bien discrètement, je me penchais vers elle pour lui glisser à l’oreille
« Est-ce que je pourrais te parler quelques instants en privé ? »
J’avais réellement besoin de parler à quelqu’un de ce qui s’était passé ce matin. J’avais tellement été secoué que cela me paraissait totalement irréalisable de demeurer stoïque en faisant mine que rien ne s’était passé. Parler à quelqu’un me ferait sans doute le plus grand bien et me permettrait par la suite de pouvoir d’avantage me concentrer sur la mission qui nous incombait durant cette partie de jeu trop réaliste pour n’être que le fruit de mon imagination. Jessie me paraissait la plus à même de pouvoir m’éclairer et me conseiller avec sagesse et c’est tout naturellement vers elle que je m’étais tourné. Afin de rassurer Neil, je finis par lui adresser un clin d’œil.
« Ne t’inquiète pas, vieux frère. Je te la ramènerais aussi vite que possible. »
Traiter Jessie et Neil comme s’il s’agissait d’un véritable couple ne me surprenait pas le moins du monde. Après tout, je savais que s’ils faisaient tout pour le dissimuler il y avait bien quelque chose entre eux et cela me semblait évident depuis des années. En un sens, cela me rassurait véritablement. Qui mieux que mes deux meilleurs amis pouvaient veiller l’un sur l’autre ? Au moins j’étais rassurés de savoir qu’ils étaient en couple avec des personnes qui sauraient réellement les rendre heureux et prendre soin d’eux.
Ma main plongée dans celle de la cowgirl, je me rendis dans le salon et prit alors soin de bien refermer la porte. Puis, prenant à nouveau une grande respiration j’allais m’asseoir sur le canapé et la poussait à en faire de même. Réfléchissant aux mots que j’allais prononcer, je soupirais avant de commencer à lui parler.
« Je… je suis désolé d’avoir débarqué comme ça chez vous à l’improviste mais je n’avais pas le choix. Il fallait à tout pris que je m’éloigne de la ferme un moment. »
Je me mis alors à rire gentiment, histoire de me calmer. L’histoire que j’allais lui sortir semblait tellement surréaliste même à moi que je ne savais pas réellement comment m’y prendre.
« Tu sais que… enfin que notre arrivée dans ce monde à changer bien des choses. Mais il y a… enfin il y a un truc important dont je ne vous ai pas encore parlé. J’ai… ça va te paraître idiot mais j’ai appris que dans ce monde-là j’étais en couple avec Zig-Zag. »
Je m’arrêtais alors un instant, la scrutant avec une certaine appréhension. Je m’attendais à ce qu’elle finisse par éclater de rire mais pour le moment ce n’était pas le cas alors je poursuivais.
« Ouais je sais, ça paraît totalement dingue comme histoire mais c’est la vérité. Et je… enfin ce matin j’ai découvert que le cadeau que je voulais lui offrir. Eh ben c’était ça… »
Je sortis alors de ma poche la boite à bijoux qui contenait la bague et la lui montrais ouverte. Une fois qu’elle la prit en main, je me levais et commençais à fait les cent pas.
« Je ne savais pas comment réagir ? Je veux dire imagine un instant que ce qu’on vit là ça soit réellement le futur. Je ne peux pas m’amuser à repousser Zig-Zag en songeant que le futur moi est peut-être réellement amoureux de lui. Je ne veux pas m’empêcher moi-même de pouvoir être heureux un jour. Et je ne veux pas non plus lui briser le cœur et lui faisant croire que je n’ai rien vu. Pas à un instant aussi crucial que celui-ci ! Je ne peux pas le laisser se désespérer alors qu’il mène en partie les opérations pour renverser Zurg. Alors je viens vers toi… en espérant obtenir une réponse. »
Je vins m’asseoir à ses côtés, l’air totalement dépité et enfoncé dans mon canapé. Reprenant peu à peu mon souffle, je lui adressais dans un souffle.
« Tu as toujours été de très bons conseils alors je voudrais savoir… qu’est-ce que tu ferais si tu étais à ma place ? »
b l a c k f i s h
Neil Aldrin
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Scott Eastwood ♥
You're not the type to give yourself enough love She live her life, hand in a tight glove I wish that I could fix it for you
But instead I be right here coming through I'm always on your team, I got your back
You're only disappointed
in yourself, alright
| Conte : Toy Story | Dans le monde des contes, je suis : : Buzz l'éclair (Mini Buzz actuellement)
Noël avait été annulé. Cela ne surprenait pas vraiment mini Buzz, il avait l'habitude des décisions radicales de Zurg. Surtout quand cela concernait les jouets, les fêtes, les enfants. Il n'était pas non plus surpris de voir Callista annoncer la nouvelle. Cette femme faisait correctement son travail et voir que dix ans après, elle restait le bras droit de Zurg ne le surprenait pas du tout. Elle était maligne, forte et méchante tout comme Zurg. Comme un bon citoyen, il était prêt à rentrer chez lui, suivant les ordres de l'empereur. Mais Neil oubliait presque que maintenant, il avait un rôle à jouer alors quand les jouets firent signe à Woody et aux autres avant de s'avancer vers eux, Neil garda le silence. Il ne dit rien, pas parce qu'il avait peur, pas parce qu'il n'avait pas confiance. Il ne dit rien parce qu'il ne voulait tout simplement pas faire partie de cette rébellion. Zurg devait rester le maître il en était certains mais ici, c'était un faux futur alors il devait apprendre à jouer le jeu sans se faire remarquer. Ce serait bête de perdre sa couverture en se faisant remarquer dans un faux futur. Alors il fit mine d'écouter et de s'intéresser aux affaires des jouets. Au fond, il s'en fichait. Noël, les jouets et les enfants. Ce n'était pas vraiment important pour lui.
La famille Aldrin et les jouets finirent alors par rentrer dans la maison familiale afin de discuter du plan qu'ils avaient préparés depuis un moment maintenant. Zig-Zag parlait d'une coupure générale afin d'agir et Neil ne pût s'empêcher de jeter un regard sur la ville dehors, septique. Il tourna finalement son visage vers ses enfants qui se tenaient sagement dans la cuisine. Ces derniers étaient d'ailleurs en train de réfléchir à si oui ou non, ils devaient retirer les décorations qui se trouvaient un peu partout dans la maison. Mini Buzz comprenait les choix de son supérieur, il les comprendrait toujours mais il fallait avouer que cette vision lui faisait un peu de peine. Les enfants avaient l'air triste mais en même temps, ils avaient l'air de comprendre l'étendu du problème. Woody, Zig-Zag et Rex étaient maintenant obligés de partir. La sonnerie rappelant que c'était bientôt l'heure du couvre-feu retentit dans toute la ville. Sans plus attendre, mini Buzz salua tout le monde avant de fermer la porte d'entrée derrière eux. Il se tourna finalement vers Jessie, un air grave sur le visage. Cette situation l'agacé vraiment. Cela ne faisait pas partie de son contrat, de jouer le rebelle et le père en même temps. Un soupir sortit de sa bouche alors qui se rapprocha des enfants, gentiment il tapota sur la table de la cuisine afin d'attirer leur attention. Tous se retournèrent vers Neil tout en affichant un grand sourire. Sans attendre le ranger de l'espace afficha un petit sourire.
« Les enfants, vous voulez bien monter dans votre chambre pour jouer ? Papa et Maman doivent discuter. »
Ils hochèrent tous la tête avant de monter rapidement les escaliers sans discuter. Molly resta en bas de ses derniers, observant longuement ses parents dans un silence avant de monter à son tour. Seul Amy se trouvait encore en bas mais ce n'était pas gênant. Ce n'était qu'un bébé. D'ailleurs Neil décida de poser la jeune fille dans son petit parc qui était installé dans le salon avant de prendre appuis sur une des chaises qui se trouvaient autour de la grande table.
« Ce plan, c'est du suicide. On ne devrait pas le faire et se tenir aux lois. On ne peut pas agir sur un coup de tête alors qu'on a des enfants maintenant. » lâcha Neil sur un ton grave alors que Jessie resta silencieuse un moment avant de poser la main sur celle du ranger.
« Je crois qu'il faut qu'on y aille... Qu'on le fasse. Nos enfants ne sont pas réels... ce n'est qu'une simulation... mais je pense que je n'aurai jamais fait autant d'enfants dans un monde aussi terrible, ils ont forcément du arriver avant... Bientôt, nous reviendront à Storybrooke et si c'est la seule façon de voir notre futur alors autant les suivre... peut-être parviendrons-nous à comprendre comment ils en sont arrivés là et empêcher que cela n'arrive dans la vraie vie... »
Comprendre comment ils en étaient arrivés ici ? Non, il ne voulait pas comprendre. Si Storybrooke était dans cet état-là c'était sûrement à cause de lui. Neil ne voulait pas que Jessie et Woody découvrent la vérité. Mini Buzz se demandait si Callista était au courant de qui il était vraiment, il se demandait si Zurg l'était. En tout cas, il était prêt à tout pour protéger son identité. Il secoua négativement la tête avant de s'éloigner un peu de Jessie, montrant qu'il n'était pas d'accord avec elle.
« On devrait plutôt cherché une solution pour partir d'ici plutôt que de se jeter bêtement dans la gueule du loup. »
« Alors tu propose qu'on fasse quoi ? Comment on se réveille de ce cauchemar ? »
Neil resta un moment à fixer la jeune femme qui se trouvait en face de lui, dans le silence. Il ne savait pas. Il finit alors par s'asseoir sur le canapé poussant un petit soupir avant de passer nerveusement ses mains sur son visage. Il pouvait entendre Amy gazouiller dans son parc. Il resta un moment sa rien dire avant de hausser simplement les épaules.
« Je ne sais pas. Mais tu n'as pas peur de découvrir quelque chose qui pourrait changer à tout jamais notre futur ? » Il plongea son regard dans celui de Jessie. « Si ça se trouve, notre futur à nous ne ressemble pas à ça. »
« En toute honnêteté... j'espère que notre futur ne ressemblera pas à ça... hormis pour les enfants... »
Un petit sourire triste se dessina sur le visage de Neil alors qu'il se leva finalement pour prendre Amy contre lui. Sans attendre, il tendit la main à Jessie pour lui faire comprendre qu'elle devait monter avec lui maintenant. Les deux partirent dans la chambre de la plus petite. Il changea sa couche pendant que Jessie alluma la veilleuse et alluma la berceuse. Ils couchèrent la petite Amy avant de quitter doucement la chambre. Neil embrassa tendrement le front de la jeune femme avant d'afficher un petit sourire.
« On reste sur le plan de Zig-Zag et Woody alors. T'en fais pas, les gentils gagnent toujours. »
Il avait donc décidé de laisser la chance aux jouets avec le plan étoile de Noël, le plan n'était pas parfait mais il était bien préparé, il fallait l'avouer. Neil et Jessie avaient discutés un moment, du plan, de tout. Ils s'étaient occupés des enfants comme si c'était devenu une habitude pour eux. La douche, les folles histoires du grand Ranger de l'espace, Mini Buzz. Enfin Buzz mais il savait qu'il était le héros de toutes ses histoires maintenant. Un bisous sur le front de ses enfants et direction au lit pour lui et Jessie. Ils étaient restés un moment éveillé afin de parler de tout ce qu'ils avaient vécues, de ce qu'était devenu Storybrooke. Les deux n'avaient évoqués à aucun moment leur mariage, les enfants. Ils avaient sans doute trop peur de voir la réaction de l'autre. Puis ils avaient finis par tomber de fatigue. Le lendemain matin rebelote, une nouvelle journée de père commença. Cette fois-ci ce ne fit pas l'excitation de Andy et Zachary qui le réveilla mais Molly qui vint tapoter gentiment l'épaule de Neil. Le ranger se réveilla rapidement et ses yeux tombèrent immédiatement sur la petite fille qui reniflait à plusieurs reprises. Elle semblait triste. C'était à cause de Noël qui avait été annulé ? Ou autre chose ? Molly se frotta les yeux avant de venir se blottir dans le corps de l'ancien jouet qui venait de s'asseoir sur le lit. Elle frotta doucement sa joue contre le corps de son père avant d'avouer qu'elle venait de vomir. Il afficha une petite moue avant de finalement se lever du lit, gardant la petite contre lui. Il ferma délicatement la porte de la chambre derrière lui avant de se diriger vers la salle de bain. Jessie dormait encore alors il ne voulait pas la réveiller. Il demanda alors à Molly de se laver les dents et elle le fit tout en tenant fermement la main de son père.
Une fois propre et calmé, il décida de descendre dans la cuisine avec elle et de préparer quelque chose à manger pour toute la famille. Pas de pancakes ou de gaufres. Il restait sur quelque chose de plus classique et de plus facile à préparer. Il avait autre chose en tête actuellement. Le plan étoile de Noël, ce plan qui allait sûrement mettre son identité en danger. Il devait faire quelque chose pour préserver sa couverture. Mais en attendant, il réveilla toute la famille. Délicatement et il finit par leur chambre. Il ouvrit doucement la porte avant de se rapprocher du lit. Sans attendre, il se pencha vers la rouquine et posa délicatement ses lèvres sur celles de sa partenaire. Les enfants qui se tenaient à l'entrée de la chambre se mirent à rire.
« Beuuurk ! » cria Zachary.
« Tu lui as fais un bisous ! Ça veut dire qu'on va encore avoir une petite sœur ?! » demanda Charlie, heureuse.
Neil fronça les sourcils avant de tourner son visage vers les enfants qui semblaient ravis à l'idée d'agrandir encore la famille. Il ne répondit rien, se contentant de sourire avant de faire signe à ses derniers de sortir de la chambre afin de laisser Jessie se réveiller correctement. Une fois tout le monde debout, ils entamèrent le petit-déjeuner en famille. Ce n'était pas la même ambiance que hier matin mais les enfants semblaient quand même heureux. D'ailleurs ces derniers n'arrêtaient pas de chuchoter entre eux avant de finalement tourner la tête vers Jessie et Neil.
« Papa et maman, on vous a fait un cadeau ! » s'exclama Andy.
« Mais on ne sait pas trop si on a le droit de vous le donner maintenant... » marmonna Charlie.
« Si on va le faire, on s'est entraîné ! »
Zachary semblait si sûr de lui, c'était presque adorable. Les enfants descendirent alors de leur chaise avant de marcher rapidement vers la salon, là où il y avait plus de place et ils se mirent tous à danser et chanter une chanson de Noël. C'était maladroit mais vraiment adorable. C'était dur de ne pas sourire devant un tel spectacle, tellement que Neil les rejoint pour danser avec eux devant le visage souriant de Jessie. Une fois la performance terminée, ils finirent par tous s'asseoir sur le canapé, essoufflés. Une fois le souffle reprit, ils se mirent tous à rire avant de retourner à table comme si rien ne s'était passé. La matinée aurait pu magnifiquement bien se passer mais Woody fit son entré. Les enfants se précipitèrent vers lui et Jessie semblait heureuse de le voir. Les sourcils de Neil se froncèrent automatiquement alors que son expression fît plus sombre. Néanmoins, il se calma rapidement jouant parfaitement son jeu. Un sourire se dessina sur son visage tandis qu'il se rapprocha du cowboy pour le saluer. Rapidement Woody demanda de voir Jessie en privée et le cœur de mini Buzz manqua un battement. Connaissait-il sa véritable identité ? Est-ce que Woody comptait voir Jessie en privée pour tout lui avouer ?
Il laissa quand même le cowboy partir avec la rouquine. Les enfants repartirent à table discutant entre eux. Il était temps de prendre les choses en main maintenant. Même si Woody n'était au courant de rien, il allait finir par le savoir à force de traîner avec les autres jouets. Sans attendre, il sortit son téléphone de sa poche et fit quelques recherches pour trouver le numéro d'une personne qu'il connaissait très bien avant de le composer tout en s'isolant dans une autre pièce.
« Salut Callista, ici mini Buzz à l'appareil. Je n'ai pas besoin de me présenter je penses. Je t'appelle juste pour te dire que quelques rebelles sont en train de préparer un plan contre Zurg. Je ne te dis pas lequel pour ne pas me faire démasquer mais je peux te donner des noms. Même si tu t'en doutes. Woody, Zig-Zag et Rex. »
Callista n'avait rien dit mais elle n'avait pas raccroché non plus, signe qu'elle lui faisait confiance et qu'elle était intéressé par ce qu'il disait. Neil raccrocha finalement avant de retourner dans la cuisine pour s'occuper des enfants. Peu de temps après, quelqu'un toqua à la porte. Neil se leva directement de sa chaise et fit signe aux enfants de ne pas faire de bruit. Il ouvrit alors la porte d'entrée et tomba nez à nez avec deux robots qui rentrèrent dans la maison sans permission. Ils se mirent au milieu du salon avant de se mettre à parler.
« Woody James vous êtes en état d'arrestation ! Je vous prie de vous rendre sinon la famille Aldrin en paiera le prix. »
Callista avait donc écouté ce qu'il lui avait dit. Un petit sourire discret et rapide se dessina sur son visage alors qu'il se mit devant les robots jouant le jeu encore une fois.
« Qui vous a permis de rentrer chez nous ?! Il n'est pas là alors allez vous en ! »
Malheureusement ou heureusement, les robots poussèrent violemment Neil au sol. Ils étaient prêt à monter mais Woody, tel un preux chevalier descendit rapidement les escaliers et se stoppa devant les machines. Ils voulaient sûrement préserver la vie de ses amis et des son neveu et ses nièces. Rapidement, ils mirent les menottes aux cowboy avant de le pousser violemment hors de la maison. Le deuxième robot se tourna vers Neil et Jessie.
« Désolé pour le dérangement. Woody est un parasite, on se devait de l'arrêter. Passez une bonne journée, gloire à Zurg. »
« Gloire à Zurg. »
Les enfants l'avaient dit machinalement mais ils étaient en pleure et tous cachaient dans la cuisine à cause de ce qu'il venait de se passer. Neil frappa violemment le canapé avant de lâcher une injure. Il se tourna vers Jessie et la prit dans les bras. Les enfants vinrent immédiatement se blottir contre leur parent une fois que le robot ferma la porte derrière lui. Neil entendit son entourage renifler ou pleurer l'arrestation de Woody. Lui, logea son visage dans le crâne de la rouquine et ne pût s'empêcher de sourire. Un problème en moins. Son identité était maintenant préservé. Il prit alors un air en colère et se détacha doucement de Jessie.
« On va le chercher, je te le promets. Jamais on abandonne un des notre. »
Jessie James
« Jessie never gives up, Jessie finds a way! »
Elle va être sympa cette mairie, j'le sens bien... On va s'entendre copains comme cochons...
Edition Août-Septembre 2020
| Conte : Toy Story | Dans le monde des contes, je suis : : Jessie, l'écuyère
Depuis quand une apocalypse c'est drôle exactement ?
Le coffre à jouet d'Andy
Je me trouvais assis au salon aux côtés de Jessie. Je lui fis alors part des doutes que je commençais à avoir et de cette nouvelle relation que j’entretenais avec Zig-Zag dans cette réalité-là et qui me faisait complètement paniquer. Jessie me fit alors part de sa vérité, qui me semblait être la meilleure de toutes. Cette réalité avait été créer de toutes pièces et ce futur alternatif n’en était qu’un parmi des centaines d’autres possibilités. Ce n’était pas forcément ce qui devait être écrit, une grande chance pour nous d’ailleurs. Ce qui voulaient également signifier que les décisions ne pourraient pas avoir de conséquences sur nos vies. Je lui souris alors, considérant qu’elle avait sans doute raison. Je me mis à rire gentiment avant de m’adresser à elle.
« Tu as raison… je me suis sans doute emballé trop vite avec cette histoire. C’est que le futur est tellement déstabilisant. Tout ce qui nous arrive est vraiment perturbant mais ça n’est pas pour autant que nous ne pourrons pas arranger les choses en rentrant. Tout ce que je peux faire, c’est offrir à ce Woody du futur un avenir où il pourra être heureux. Je crois que je vais le faire… je vais demander Zig-Zag en mariage. Ça sera sans doute une très belle façon de célébrer son Noël. »
Oui enfin ça c’était dans l’hypothèse où une telle chose était possible. J’avais beau avec une foi inébranlable en mes amis et croire en eux, il n’y avait aucune garantie que leur plan de rébellion marcherait. Pourtant, j’avais accepté de le suivre songeant que c’était peut-être la meilleure des manières d’apporter une fin concluante à cette simulation. C’était peut-être ça notre objectif, vivre dans un monde où l’empire de Zurg serait mis à mal par la bande de jouets qu’il avait toujours combattu. Je devais y croire… non en fait nous devions tous y croire. C’est pourquoi, je finis par ranger la bague dans ma poche tout en souriant à Jessie.
« En tout cas, il faudra qu’on parvienne à mener cette mission à bien. Il faut qu’on puisse de focaliser sur la manière dont nous pourrons mettre à mal l’empire de Zurg. Moi je crois à leur projet et ils auront besoin de nous pour y parvenir. Encore merci de me l’avoir rappelé Jessie. »
Nous allions rejoindre avec toute la famille à la cuisine mais rien ne se passa comme prévu. Des robots avaient été prévenus du plan de rébellions des jouets et comme le futur moi était le chef de la menace qui planait sur leur tête, il était normal que je sois le premier à en payer le prix. Menaçant la vie de toute la famille Aldrin, je ne pouvais avoir d’autres solutions que d’accepter de les suivre. Il en allait de la vie de mes amis et de leurs enfants après tout. Et même si les enfants n’étaient que des simulations, il n’en allait pas de même pour Neil et Jessie. C’est pourquoi je choisis de les suivre après avoir jeté un dernier coup d’œil à l’adresse de mes compagnons. Je levais les mains devant moi afin qu’il puisse me passer les menottes.
« Je vous suis mais à la condition que vous teniez votre promesse. Ne leur faite aucun mal. »
« C’est à l’empereur qu’il appartiendra de prendre cette décision et certainement pas à toi. »
Tout allait bien se passer. Je ne cessais de me répéter cette phrase alors que je jetais un dernier coup d’œil en direction de Neil et Jessie. J’étais certain qu’ils finiraient par me sortir de cet enfer. Je devais juste me montrer patient et faire en sort de survivre jusque-là. Après tout nous ignorions ce qu’il était advenu des autres jouets qui avaient été arrêté auparavant. Avaient-ils été tués dès leur arrivée ? Avaient-ils pu bénéficier d’un sursis ? Étaient-ils encore enfermés dans les prisons de Zurg ? Cela je l’ignorais et je me doutais bien que ce n’étaient pas les robots métalliques qui pourraient m’éclairer à ce propos.
D’ailleurs, tout le voyage s’effectua dans un silence de mort. Observant les alentours, je ne percevais rien d’autre que les rues désertiques et les décoration fantômes d’un Noël qui ne pourrait pas avoir lieu. La fin d’un monde aimant et chaleureux que nous avions connus. Tout n’était plus que ruine et désolation comme si l’univers entier se tenait là en suspens, attendant que quelque chose se passe. Et en effet, quelque chose était prévu. Mais la rébellion ne verrait jamais le jour et je ne pouvais que regretter devoir imaginer que tout ce beau projet était tombé à l’eau alors qu’ils avaient probablement passés des mois si ce n’est des années à devoir le peaufiner dans les moindres détails.
Je songeais alors la boule au ventre que je n’étais peut-être pas le seul à avoir été raflé ce jour-là. Qu’en était-il de Zig-Zag et de Rex ? Avaient-ils subi le même sort que moi ? Se rendaient-ils au même endroit que moi en ce moment même ? Une fois de plus, je ne pourrais recevoir de réponse avant de les avoir retrouvés. Puis, une pensée furibonde avait traversé mon esprit. Comment Zurg et ses sbires avaient-il pu être au courant de toute cette affaire ? A ma connaissance, il n’y avait que très peu de monde qui était au courant de ce projet. Ce n’était certainement pas mes très chers dinosaure et chien à ressort qui avaient vendus la mèche. Ils semblaient tellement dévoués à leur cause que je me doutais bien que même sous la torture ils ne parleraient pas. Jessie et Neil ? Pourquoi diable m’auraient-il trahi ? Nous étions tous des amis et ils n’auraient certainement pas pris le risque que nous soyons séparés. Alors il n’y avait qu’une seule explication possible. L’électricien avait fini par craquer sous la pression. Certainement poussé dans ses retranchements par un odieux chantage que Zurg lui avait fait. Brusquement, je sortis de mes pensées lorsque je m’aperçus que nous nous dirigions vers l’ancienne mairie qui n’avait alors plus rien à voir avec celle que nous connaissions habituellement. Je ne manquais donc pas de froncer les sourcils et d’annoncer avec une légère ironie.
« Plutôt classe pour une prison, non ? »
Je me tournais alors vers les robots pour obtenir plus d’informations. Finalement être de l’autre côté du rideau ne serait pas une si mauvaise chose que cela. Je pourrais peut-être chercher à agir de l’intérieur pendant que mes amis régleraient le problème de l’extérieur.
« L’empereur te réserve un traitement spécial ! »
Je m’apprêtais à répliquer une remarque cinglante mais préféra me mordre la lèvre plutôt de de prononcer des paroles déplacées. Ça n’était pas réellement le moment. Le fourgon s’arrêta enfin et les robots me firent descendre. Sans prendre de gants, ils me poussèrent à les suivre et tandis que nous longions les salles uniquement peuplées de robots, nous finissions notre course devant une porte blindée. L’ouvrant avec un système qui me paraissait bien compliqué, nous entrions enfin dans une pièce qui devait faire office de salle du trône pour l’autre empereur mégalo. Zurg était là à nous attendre, les bras croisés et le regard tournés vers des cartes holographique qui leur servait sans doute de surveillance pour suivre les déplacements de tous les gens portant l’étiquette « à surveiller ».
« Maître, nous vous amenons le prisonnier ! »
Il se contenta d’approuver d’un mouvement de tête avant de me regarder avec un sourire mégalo.
« Sheriff Woody ! Cela fait bien longtemps que nos routes n’ont pas eu l’occasion de se croiser. »
Je le regardais d’un drôle d’air car dans notre monde il me semblait que je n’avais au contraire jamais eu l’occasion de le faire. Mais pris dans notre simulation, je décidais de jouer le jeu.
« Ouais et bizarrement ça ne m’avait pas beaucoup manqué. Comment avez-vous fait pour nous retrouver Zurg ? »
Un robot me tapa alors le derrière de la nuque et en ne se gênant pas pour m’invectiver.
« Ce n’est pas comme cela que l’on salue l’empereur, espère d’impertinent ! »
Je levais alors les yeux au ciel alors que Zurg reprenait la parole, plus véhément cette fois-ci.
« Ici c’est moi qui pose les questions et tu vas tout me dire sur votre misérable petite mission de l’étoile de Noël. »
Je lui jetais alors un regard horriblement noir et déterminé. Ma résolution était prise, jamais je ne trahirais mes amis. Mon sens de l’honneur était mis en doute et je devais leur prouver que jamais je ne faiblirais.
« Jamais je ne parlerais et vous le savez ! »
« Très bien, mois nous trouverons bien un moyen de te délier la langue. Garde emmenez-le dans les prisons de la ville. »
Demeurant fier et déterminé, je regardais Zurg me faire volte-face et retourner vaquer à ses occupations. C’est alors que je remarquais quelque chose qui me tétanisa sur place. Une liste avec les visages de mes compagnons du coffre à jouet d’Andy. Les éléments nuisibles dont il se méfiait parce qu’au fond de lui il savait très bien que s’il y avait une faille dans sa sécurité, nous n’hésiterions pas une seconde à la mettre à mal. Mais ce qui m’effrayait était de voir que si peu d’entre nous restait sur cette liste. Concrètement, il n’y avait plus que les visages de Jessie, de Neil, de Rex et de Zig-Zag, même celui de Bo Peep qui pourtant se trouvait avec nous lors de la réunion de la mairie avait été rayé. Ce qui voulait signifier qu’elle aussi avait été arrêtée et peut-être même tuée. Ce tableau de chasseurs de prime me plongeait dans une rage folle. Avant de quitter la salle du trône de Zurg, je l’invectivais une dernière fois.
« Vous croyez que c’est en supprimant Noël et en nous asservissant que vous pourrez briser notre volonté ? Il n’y a rien dans ce monde qui nous empêchera de vous avoir Zurg. Jamais rien de ce que vous ferez ne pourra briser notre volonté. »
D’un claquement de doigts, il ordonna à un de ses robots de me faire taire, ce qu’il fit en posant un morceau de ruban adhésif sur ma bouche. Puis, ils m’emmenèrent loin de la mairie et m’entraînèrent jusqu’à une forteresse secrète que notre ennemi avait fait creuser sous la tour de l’horloge. En entrant dans ses sous-sols cela ne payait pas de mine. Cela dit, plus nous descendions dans les étages, plus ces couloirs s’allongeaient et s’agrandissaient. Ils pouvaient compter jusqu’à une dizaine voire une vingtaine de cellule par étage. C’était tout bonnement impressionnant. C’était fou de voir que la plupart étaient occupées par des vieillards ou des enfants. En clair, vraiment pas le profil type de personnes que l’on s’attendrait à voir organiser une mutinerie. Il y avait également fort à parier que dans l’enfer de Zurg, aucun des détenus n’avaient eu droit à un procès. Nous finissions alors notre course devant une cellule dans laquelle ils m’enfermèrent. Me débarrassant de mes menottes, ils refermèrent la porte derrière moi.
« Tu resteras ici jusqu’à ce que l’Empereur décide de ton sort ! »
Les regardant s’éloigner de moi sans ajouter un mot, je finis par m’asseoir comme un petit serviteur obéissant et je cogitais sur tout ce qui avait pu m’arriver durant la journée. Il fallait que je trouve un plan d’évasion, je ne pouvais pas rester ici. Mais comment sortir alors que cette forteresse gardée par des centaines de robot semblait totalement impénétrable ? La seule bonne nouvelle qui était en ma possession était de savoir que tant qu’ils ne pourraient pas me subtiliser ses informations, je resterais en vie. Ah moins qu’ils ne trouvent un autre jouet concerné par ce plan ? Mais je préférais me raccrocher à l’espoir que cela ne serait pas le cas.
Je finis par m’assoupir sans même m’en rendre compte. Puis, je finis par ouvrir les yeux quelques heures plus tard. Un large sourire apparut sur mes lèvres lorsque je m’aperçus que ma compagne de cellule n’était personne d’autre que Bo. Me relevant de ma couchette, je me jetais à son cou si heureux de la revoir.
« Oh Bo ! Je suis tellement content de te voir. Je pensais qu’ils t’avaient… enfin que tu étais… »
« Morte ? Voyons Woody tu me connais bien, non ? Tu sais qu’il n’y a pas grande chose qui me résiste. »
Je m’écartais alors pour enfin m’apercevoir que son bras droit avait été bien amoché et saignait beaucoup. Me voyant écarquille les yeux, elle me sourit pour me rassurer.
« J’avoue que les bourreaux de Zurg n’y vont pas vraiment avec le dos de la cuillère. »
« C’est… c’est eux qui t’ont fait ça ? »
« C’est ce qui arrive aux jouets qui refusent de parler… et crois-moi j’ai eu de la chance contrairement à d’autres. »
Je m’approchais d’elle pour l’aider à se remettre sur pied. Arrachant une partie de ma chemise, je fis un garrot bien serré sur celui qu’elle avait déjà fixé, J’espérais ainsi limiter l’écoulement de sang. Ce que je parvins plutôt bien à faire. Mais pour combien de temps tiendrait-il ? Bo semblait comprendre mon grand désarroi et elle me sourit encore une fois rassurante.
« Tu sais Woody, je n’en ai pas grand-chose à faire ce qui peut m’arriver du moment où j’ai la certitude de ne pas avoir trahi les nôtres. Toi aussi tu vas y passer bientôt. »
Elle me saisit alors la manche de son seul bras valide et me tirait dans sa direction. Elle murmura alors à mon oreille d’un ordre impératif.
« Quoiqu’il puisse arriver Woody, ne leur dit rien ! C’est la seule solution pour que nous autres les rebelles nous puissions survivre. Si tu parles, tu nous condamne tous, c’est clair ? »
Je la regardais alors d’un air choqué. L’idée même qu’elle puisse me croire capable d’un tel acte de rébellion me dégoûtait. Comment pouvait-elle ne serait que l’imaginer ? N’avais-je pas toujours été un chef fidèle à sa cause ? Je m’éloignais, la regardant d’un air véritablement vexé.
« Tu crois sincèrement que je pourrais dire quoique ce soit qui les pousserait à vous faire du mal ? Tu me connais réellement si mal que ça. Bo ? »
Comprenant qu’elle avait été un peu trop loin, les traits de son visage s’adoucirent et elle me regarda avec beaucoup plus de compassion.
« Excuse-moi Woody mais j’ai vu tant de fois les jouets craquer sous la pression de la torture que je commence à me méfier de tout le monde. »
« Ouais ben t’as aucune raison de te méfier de moi. J’ai promis le jour où Andy est mort que je veillerais sur chacun de vous et jusqu’à présent j’ai fait mon maximum pour tenir cette promesse. J’ai… »
Mais je n’eus pas le temps de terminer cette phrase car les gardes refirent leur apparition dans la pièce. L’un d’eux m’agrippa le bras et loin d’avoir peur, je jetais un dernier regard empli d’une féroce détermination à l’adresse de mon amie.
« Ne t’inquiète pas, Bo. Je tiendrais ma promesse, je te le promets. »
Une fois encore, je me retrouvais à longer les couloirs, regardant de loin si je trouvais parmi la foule des prisonniers un visage connu. Ce ne fut pas le cas et une boule naquit dans mon estomac alors que je songeais que les personnes que je cherchais avec tant de déterminations étaient peut-être tout simplement déjà morte.
« Rentre dans cette pièce, cow-boy ! »
M’entraînant jusqu’au fond de la pièce, ils m’enchaînèrent au fond de la pièce où ils m’attachèrent les mains et les pieds sur une immense planche de bois. A cet instant, je devais bien admettre que je perdais un peu de ma superbe. Je sentais mon cœur battre à 100 à l’heure alors que je ne pouvais qu’imaginer les brimades qui me seraient infligées. Et je devais admettre que je ne fus pas plus rassuré lorsque mon tortionnaire entra dans la pièce. Il était grand, brun et on pouvait deviner derrière son tablier ensanglanté une grande chemise noire avec une tête de mort dessus. Il s’adressa à moi d’une voix qui me faisait encore frissonner d’horreur des années plus tard.
« Alors comme ça on refuse de parler ? »
Il leva alors le fouet qu’il tenait à la main et la pince qu’il tenait de l’autre d’un air terriblement menaçant.
« T’as une idée de la douleur que ces instruments pourraient t’infliger si tu t’obstines à pas parler ? »
Désireux de conserver toute m dignité, je relevais un regard provocateur dans sa direction. Il avait beau porté une cagoule sur la tête, je n’eus aucun de mal à le reconnaître.
« Sid Philipps ! Alors c’est comme ça que tu as décidé de finir ta vie ? En bourreau tortionnaire de jouets ? Pourquoi est-ce que cela ne m’étonne pas le moins du monde ? »
Puis, afin de me comprendre que je ne pouvais pas me permettre de parler en sa présence, il me donna un premier coup de fouets et me vomit presque à la figure.
« C’est pas ça que je t’ai demandé il me semble… »
Il se rapprocha de moi et m’arracha ma chemise pour fixer sur mon corps des pinces puis m’envoya de puissants électrochocs qui me firent hurler de douleurs.
« Dis-moi ce que vous manigancer toi et ta salle bande de jouets ? »
Il poursuivit encore pendant des heures. Les différentes douleurs qu’il m’infligeait me causaient des douleurs absolument indescriptible à tel point que je finis par tomber dans les pommes… sans pour autant avoir lâcher la moindre informations.