« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
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| Conte : Toy Story | Dans le monde des contes, je suis : : Buzz l'éclair (Mini Buzz actuellement)
Tout s'était passé si vite. Tellement vite qu'il n'avait pas pu faire semblant de sauver Woody et il en paya le prix actuellement. Jessie avait gentiment demandé aux enfants de monter pour jouer et Neil comprit que cela ne sentait pas bon pour lui. C'était ça l'amitié ? Se faire réprimander parce que le cowboy avait eut l'idée de désobéir au lois ? C'était une drôle conception des choses. Tellement qu'il n'en voulait plus. Il arrivait même à se demander comment le vrai Buzz faisait pour supporter ces histoires fatigantes. Mini Buzz laissa Jessie déverser sa colère sur lui sans rien dire alors qu'il serra sa mâchoire essayant de contenir sa colère. Il n'avait plus de compte à rendre. Zurg lui avait clairement dit que une fois sur Terre, il pouvait faire ce qu'il voulait. Sa seule condition étaient de ne pas réveiller les soupçons pour ne pas que la bande de jouet vienne sauver Buzz. Il fronça les sourcils, n'appréciant pas se recevoir la colère de Jessie en pleine figure. Il était prêt à lui dire mais la jeune femme finit par s'asseoir sur le canapé, épuisée. Il avait presque de la peine pour elle. Il avait presque envie de l'aider mais il savait que Woody était un danger pour son identité. Comme tous les autres d'ailleurs. Neil décida alors de se rapprocher doucement de la jeune femme prêt à poser sa main sur l'épaule de la rouquine mais Jessie se releva subitement. Comme si elle venait de trouver le meilleur plan du monde. Elle posa sa condition au Ranger de l'espace alors qu'elle serrait vivement les clés de voiture dans sa main tremblante. Neil resta un moment à l'observer, sans dire un mot.
Il ne réfléchissait pas vraiment. Ce ne serait que lui, il lui dirait de partir sans lui. Mini Buzz lui aurait fait une scène aussi en disant que c'était toujours la même chose mais mini Buzz avait une règle à suivre et elle était simple. Trop simple. Il afficha un petit sourire avant de se rapprocher de la cowgirl. Dans un premier temps, il prit les clés de sa main. Elle ne devait pas conduire dans cet état là et au fond, il savait qu'elle comprendrait. Sans attendre, il se rapprocha du bas des escaliers pour prévenir les enfants de leur absences. Ils ne semblaient pas gênés. Les enfants voulaient que oncle Woody soit sauvé alors mini Buzz allait sauver le cowboy pour calmer les doutes sur lui. Neil respira un bon coup avant d'enfiler son manteau pour finalement ouvrir la porte d'entrée et marcher rapidement vers la voiture qui était garé sur l'allée devant le garage. La ville était calme, trop calme. Zurg n'avait aucune difficulté pour faire régner la lois dans les rues apparemment. Cela ne le surprenait pas, c'était un vrai tyran. Les deux jouets s'installèrent correctement dans la voiture avant que Neil ne tourne la clé. Le moteur se mit à vrombir et le silence de mort continuait de durer. Un silence que mini Buzz voulu briser. Il devait absolument calmer la tension avec Jessie.
« Je suis désolé. J'aurai dû réagir je sais. » Il serra nerveusement son volant. « Tu ne vas sûrement pas me croire mais j'ai eu peur. Ces robots ressemblent vraiment à ceux qui m'ont enfermé quand j'étais sur le vaisseau de Zurg. Puis Callista et … ça fait beaucoup de choses à diriger tu sais. Pour toi comme pour moi. J'ai réagis comme un con, je sais et je comptes bien réparer ça. »
Neil ne rajouta pas un mot de plus par peur de gâcher ce moment. Il se contenta de prendre un air sérieux sur son visage avant d'entamer sa marche arrière. Direction la ferme en espérant que les robots avaient fait leur travail. Il n'aimerait pas croiser Rex et Zig Zag. Mais au fond il savait que les choses n'étaient pas aussi facile. Il roula alors rapidement vers la destination. Par chance, ils ne croisaient aucun robot, aucune force de l'ordre. Juste une ville déserte et triste. Les décorations accrochaient sur les lampadaires et les maisons n'étaient même pas allumés. La neige tombait doucement sur le pare brise de la voiture et le temps s'assombrissait de plus en plus. Une tempête de neige semblait se préparer. Pour le 24 décembre. Qu'elle belle coïncidence mais une coïncidence qui n'avait pas d'importance. Neil se fichait du bonheur des autres. Il voulait juste rentrer à Storybrooke et oublier cette histoire qui était en train de le taper sur le système.
Ils virent finalement la ferme au loin et sans attendre, Neil se gara devant la résidence. Il eut à peine le temps de sortir de la voiture que Jessie se précipita vers la porte d'entrée. Elle toquait plusieurs fois contre cette dernière. Neil verrouilla la porte avant de marcher vers la cowgirl. Jessie décida de finalement ouvrir la porte qui n'était apparemment pas fermé à clé. En rentrant, les mariés remarquèrent rapidement que quelque chose n'allait pas. Les meubles étaient renversés un peu partout dans le salon et dans la cuisine. Neil retrouva même un peu de sang sur le sol ce qui valut la panique de Jessie. Mini Buzz fronça les sourcils avant de s'accroupir vers le sang. Sans attendre, il plongea ses doigts dedans. Il était encore chaud. La lutte s'était déroulé il y avait peu de temps. Il s'apprêtait à dire à Jessie de rester sur ses gardes mais il entendit le sol craquer au dessus de sa tête. Quelqu'un était en haut. Neil se redressa alors rapidement avant de poser son index sur la bouche de Jessie, lui faisant signe de se taire. Et sans attendre, ils montèrent discrètement les escaliers pour se diriger vers une pièce qui semblait être une chambre. Neil ouvrit doucement la porte, personne ne se tenait dedans. Pour le moment. Il s'avança rapidement vers le placard l'ouvrit sans trop tarder. Il entendit un cris d'horreur puis des supplications de la part de … Rex. Le Ranger fronça les sourcils avant de s'accroupir devant ce dernier.
« Qu'est ce qui s'est passé, Rex ? »
« Buzz c'est toi ! » Sa voix tremblait tout comme sa main qui venait de s'accrocher à la manche de Neil. « Je sais pas comment ça se fait mais ils sont venu ici. Zig Zag m'a dit de me cacher et … ils l'ont prit. Ils l'emmènent en prison. Il faut prévenir Woody et vite ! »
Mini Buzz prit un air grave avant de tourner la tête vers Jessie. Lui annoncer la nouvelle maintenant ne servait à rien. Rex allait encore plus paniquer et ce n'était pas le moment de perdre un autre jouet. Même si il aurait aimé, il devait effacer les soupçons qu'avait Jessie à son égard. Il décida alors de lever doucement Rex avant de l'aidait à descendre les escaliers pour finalement l'installer sur le canapé du salon. Neil prépara rapidement un café avant de pousser un soupir tout en frottant ses tempes. Puis il s'assit finalement à côté de Rex tout en affichant une petite moue.
« Pourquoi ils connaissaient votre position ? »
« Je ne sais pas mais on doit prévenir Woody et lancer l'attaque ce soir ! »
« Rex... Ils ont prit Woody aussi. C'est pour ça qu'on est venu ici. Pour s'assurer que vous alliez bien et pour le sauver. »
L'ancien jouet fixa longuement Buzz avant de jeter un regard inquiet à Jessie. Sans surprise, il se mit à paniquer. Il faisait presque une crise d'angoisse et Neil essayait de le calmer comme il le pouvait. Il frotta doucement sa main contre le dos de Rex alors que ce dernier essayait de respirer normalement. Neil devait le faire réagir, le calmer.
« On va bien lancer l'attaque mais tout en les souvent. On va tous les sauver. Mais Jessie et moi, on ne peut pas le faire sans toi. Tu as travaillé sur les plans avec eux. Tu connais l'électricien. »
Mini Buzz se stoppa net après la demande qu'il venait de faire. L'électricien pouvait faire un parfait alibi. Il pouvait être le traitre, celui qui avait indiqué les positions à Zurg sous de nombreuses tortures. Il avait envie d'émettre l'hypothèse mais cette idée ne devait pas venir de lui, ce serait trop louche alors il garda son sérieux et attendit la réponse de Rex. En espérant qu'il y pense lui-même.
« Vous pensez que l'électricien est notre traître ? Il avait pourtant l'air de vouloir faire tomber Zurg. Je comprends pas... » gémit Rex avant de hocher vivement la tête. « Heureusement Zig Zag avait tout prévu avec Woody. Je peux en appeler un autre pour qu'il coupe le courant de la forteresse de Zurg et qu'on puisse lancer l'attaque ! Mais pas ici. D'autres robots sont en route pour fouiller la ferme. On doit... On doit y mettre le feu. Il y a trop de noms et d'indices dedans. »
Neil haussa les sourcils avant de finalement hocher la tête en se levant du canapé. Rex fit de même et demanda à ses amis de le suivre. Dans un premier temps, ils laissèrent les chevaux s'échapper dans la nature avant de prendre les bidons d'essence qui se trouvait dans la cabane derrière la ferme. Les trois se séparèrent et balancèrent de l'essence un peu partout avant d'y mettre le feu. Rex resta un moment à fixer l'immense flamme danser dans le ciel. Ses yeux étaient humides mais Jessie se colla contre lui et Neil fit la même chose. Ils restèrent les trois dans cette position pendant plusieurs minutes avant que mini Buzz ne prenne finalement la parole.
« Allons-y avant qu'ils n'arrivent. Tu pourras appelez tranquillement ton contact comme ça. On va y arriver, les amis. Je vous le promets. »
Les trois se dirigèrent rapidement vers la voiture avant de finalement reprendre la route vers la fameuse forteresse de Zurg que l'on ne pouvait pas louper tellement elle était immense. Mini Buzz se demandait vraiment comment cette histoire allait se terminer. Bien pour lui, il espérait.
Jessie James
« Jessie never gives up, Jessie finds a way! »
Elle va être sympa cette mairie, j'le sens bien... On va s'entendre copains comme cochons...
Edition Août-Septembre 2020
| Conte : Toy Story | Dans le monde des contes, je suis : : Jessie, l'écuyère
Depuis quand une apocalypse c'est drôle exactement ?
Le coffre à jouet d'Andy
Combien de minutes ou d’heures m’étais-je assoupis depuis qu’ils m’avaient à nouveau jeté dans cette maudite cellule ? Je l’ignorais et je n’avais absolument aucun moyen de le savoir. La seule que je pouvais sentir à l’instant c’était une main pleine de douceur soutenant ma tête. Elle m’appelait et ses sa voix pleine de tendresse me poussa à ouvrir lentement les yeux pour voir la personne qui se trouvait en face de moi. C’était Zig-Zag ! Il devait s’être retrouvé dans ma cellule quelques heures après que j’y ai été moi-même jeté. Je lui souris tendrement, j’étais si content à l’idée de pouvoir le voir tout près de moi. Après tout ce qui s’était passé et les tortures que j’avais pu subir, je ne craignais qu’une chose… c’était d’apprendre qu’il avait disparu ou qu’il avait été tué par les robots sans pitié de Zurg.
« Ça fait plaisir de te voir émerger de ton sommeil, cowboy ! Je suis… je suis tellement désolé pour toi. Tu ne souffres pas trop ? »
Je n’avais pas réellement le courage de lui répondre. En fait, je me sentais encore bien trop faible pour y parvenir. Mais mon attitude trahissait mon bonheur malgré mon mal-être et il le comprit très rapidement.
« Je suis… je suis vraiment désolé pour tout ! Je n’aurais pas dû t’entraîner dans cette galère… j’aurais dû gérer ce plan autrement. »
Glissant ma main dans la sienne, je le regardais avec un air compatissant tout en espérant qu’il comprenne que je ne lui en voulais pas du tout. Après tout, ce n’était certainement pas lui qui avait joué les taupes auprès de Zurg, si cette hypothèse s’avérait être exacte.
« Ne t’en fait pas… j’avais conscience des risques et je les ai assumés en tout état de cause. Après tout, c’est moi qui au départ à mener la rébellion des jouets. Je ne pourrais jamais rien vous reprocher, hormis votre trop grande loyauté. »
« C’est bien dit ça, Woody ! »
Je levais la tête pour apercevoir Bo de l’autre côté de la cellule, bien loin de sembler inquiète, elle arborait un sourire absolument charmant. Elle semblait alors raffermie dans ses convictions, comme si ce que je lui avais dit avait dit ou fait n’avait fait que l’aider à se rappeler la raison de son combat. Elle s’approcha et me tendis mon chapeau que j’avais laissé dans la cellule quelques instants auparavant.
« Je suis vraiment très fière de toi, cow-boy. Tu as dû supporter bien plus qu’aucun d’entre nous et pourtant tu n’as pas parlé. Tu es un véritable exemple pour nous tous. »
Je lui adressais alors un sourire un peu triste. Était-ce réellement la vérité ? Peut-être… en tout cas je comprenais maintenant que je devais jouer mon rôle de chef des jouets et devenir un modèle à suivre tout comme je l’avais toujours fait depuis que le coffre à jouets d’Andy avait connu la forme que tous lui connaissaient à travers les films contant nos exploits.
« Ouais, c’est bien joli tout ça mais nous sommes encore en prison malgré tout ! »
Je vis alors le regard de Ziggy se porter sur ma main, intrigué il fronça les sourcils.
« Woody ? Mais qu’est-ce que c’est que ça ? »
Je suivais alors son regard pour voir que sur ma main un étrange tatouage y avait été gravé. Il s’agissait d’une chose très étrange, qui n’était pas à cet endroit jusque-là. La lecture de ce mot me fit malgré tout sourire « End Game ». Cela signifiait-il que Jessie avait définitivement raison ? Que tout cela n’était en réalité qu’une simulation et que cette réalité n’était qu’un futur parmi d’autres ? Dans ce cas, je me fis le serment de tout faire pour que cela ne se produise jamais… mais était-ce suffisant pour tout laisser tomber maintenant ? Absolument pas. Ses personnages avec lesquels j’évoluais, qu’il s’agisse de simulation ou pas, ils méritaient vraiment d’avoir un début de happy end. Et je devais le leur apporter. Mais comment faire alors que nous étions enfermés si profondément dans une prison que nous ne connaissions même pas ? Fort heureusement, un évènement imprévu mit fin à cette interrogation. Deux gardes passant devant la cellule tentèrent de nous faire signe.
« Et les détenus, vous avez un message ! »
« De la part de qui ? »
Je devais bien admettre que cette situation m’étonnait énormément. Tout d’abord, il ne me semblait pas avoir eu l’occasion de croiser des gardes humains dans cette prison mais également parce que leurs silhouettes me semblaient véritablement familière. D’ailleurs, l’un des gardes, le plus gros des deux, finit par se tourner vers moi tout en m’adressant un clin d’œil.
« De la part du docteur côté de porc ! »
J’avais de la peine à croire ce que je voyais. Bayonne était pourtant bien présent ainsi que monsieur Patate. Quel bonheur c’était de pouvoirs les revoir après tout ce temps. J’étais pourtant persuadé que dans cette réalité ils étaient morts.
« Co… comment ça se fait que vous êtes encore en vie ? Pourquoi avez-vous attendus si longtemps avant de nous dire que vous étiez encore en vie ? »
« Pfff tu peux râler Ziggy, n’empêche que si on n’avait pas fini par convaincre Zurg qu’on était de son côté, vous ne seriez pas encore en vie maintenant ! »
« C’est vous… c’est vous qui avez fait tout ça ? »
« Ouais et maintenant c’est nous qui allons vous libérer. »
Ils sortirent le trousseau de clés de leur poche et ouvrirent la porte de la cellule tout en veillant à ce que personne ne puisse nous voir. Je sentis alors Bayonne glisser un morceau de papier dans ma main. Il finit par chuchoter.
« C’est votre plan d’évasion… vous avez 5 minutes pour trouver la sortie après nous donnerons l’alerte. »
J’acquiesçais d’un mouvement de tête tout en les remerciant. Ayant encore beaucoup de peine à marcher, je confiais le plan à Bo alors que je prenais appui sur Ziggy.
Vous dire que notre évasion fut une partie de plaisir serait mentir mais nous finissions par y parvenir sans croiser trop de gardes. Je remarquais alors que nos amis nous avaient même accorder un peu plus d’avance que prévu. Puis, ils finirent par donner l’alarme. Nous étions alors tous les trois des fugitifs qui marchaient vers leur destin.
b l a c k f i s h
Neil Aldrin
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| Conte : Toy Story | Dans le monde des contes, je suis : : Buzz l'éclair (Mini Buzz actuellement)
Ils venaient de sauver Rex. Est ce que mini Buzz était fier de ce genre de sauvetage ? Pas vraiment mais maintenant il en savait un peu plus sur le plan des jouets. Il pouvait donner des informations à Callista mais pour le moment, il ne fit rien. Il s'assit simplement sur le lit de l'hôtel, au côté de Jessie. Sans dire un mot, il retira ses chaussures avant de s'asseoir sur son côté de lit tout en fixant le mur qui se tenait en face de lui. Rex s'endormit rapidement sur le lit à une place qui se trouvait à côté de lui. Après ce qu'il venait de vivre, le dinosaure trouvait encore la force de dormir ? Pourquoi pas. De toute façon le rendez-vous n'était prévu que demain matin pendant les premières lueurs du soleil. Il ne pouvait pas transmettre ce genre d'information à Callista, sa couverture risquerait d'être découverte. Mini Buzz devait être aussi intelligent que les pensées de Jessie parce qu'elle semblait ne pas vouloir lâcher l'affaire. Elle commençait à avoir des doutes mais ce n'était pas surprenant. Jessie aimait Buzz. Neil resta un moment assis sur le lit à fixer devant lui, cherchant une solution afin d'arrêter cette rébellion ridicule. Ils devaient trouver un moyen de sortir au lieu de se prendre pour des héros. Sauver une ville qui n'était pas vraiment la leur. N'importe quoi. C'était vraiment une lubie ridicule, sauver des vies qui n'existaient pas vraiment.
Neil avait fini par s'endormir au côté de Jessie et il avait passé une nuit à peu prêt correcte. Il n'avait pas le temps de se reposer de toute façon. Il avait une vie à sauver, la sienne. Rex était déjà debout et prêt. Il fixa même le Diner à travers la fenêtre. Quand il vit le fameux Vermillon rentrer à l'intérieur, il agita ses bras dans tous les sens avant de réveiller la pauvre Jessie qui semblait manquer de sommeil. Neil afficha un petit sourire à la jeune femme avant de finalement se lever du lit. A son tour il se posta devant la fenêtre observant longuement la neige qui tombait doucement sur les toits des maisons et des établissements. Les trottoirs étaient blanc et pourtant on ne voyait aucune trace de pas. Tout le monde semblait obéir à Zurg, tout le monde. Sauf ce petit groupe de jouet qui avait décidé de jouer les héros sans aucune raison. Le regard de mini Buzz s'assombrit alors qu'il serra ses poings derrière son dos. Il ne laissera ni Rex, ni Woody, ni personne d'autre gâcher sa mission. Il ne voulait pas que Jessie le sache sinon ce serait la fin de leur histoire. Il respira alors un bon coup avant de se tourner vers Rex et Jessie qui étaient enfin prêt. Les trois se firent discret et ils se rendirent dans le Diner sans trop faire d'histoire. Plusieurs personnes se tenaient dedans, tant mieux. Rex remarqua rapidement Vermillon qui se trouvait au fond de la salle, un café dans la main. Le petit groupe se rendit à la table et commandèrent tous une boisson.
Une fois le serveur partit, Rex regarda rapidement autour de lui avant de murmurer quelque chose dans l'oreille de l'homme qui se tenait en face de mini Buzz. L'électricien hocha doucement la tête avant de sortir le plan de la forteresse de Zurg. Personne n'entendait ce qu'ils disaient, ils étaient trop à l'écart pour ça. Mais la serveuse pouvait servir d'alibi, elle venait souvent à leur table et Rex n'était pas l'homme le plus discret au monde. Alors sans attendre, il déverrouilla discrètement son téléphone sous la table et appuya sur le bouton appelé. Il avait déjà composé le numéro de la police hier soir. Maintenant, ils n'avaient plus qu'à parler et le tour était joué.
« Quand je vais coupé le courant, vous n'avez qu'une dizaine de minutes pour agir avant que le générateur de secours ne se lance. Je vous ai donc apporté un plan de la forteresse de Zurg pour savoir ou se trouve les prisons. Quand vous aurez libérer les rebelles, vous pourrez lancer l'attaque directement sur lui. »
Neil tourna son visage vers Jessie avant de baisser la tête.
« J'espère qu'ils n'ont rien fait à Woody … »
Le ton de sa voix était parfaite. On pouvait presque croire qu'il se sentait désolé. Si seulement c'était vraiment le cas. Neil raccrocha le téléphone et il le rangea sans que personne ne le remarque. Peu de temps après, il vit les gyrophares refléter dans la salle du Diner et ils entendirent tous la sirène de la police. Rex haussa les sourcils alors que Neil se tendit faisant signe au groupe de ne pas bouger pour le moment.
« C'est peut-être une fausse alerte... Pas de mouvements brusques. »
Rex hocha doucement la tête alors que l'électricien serra de plus en plus sa mâchoire. La police fit alors son entrée dans le Diner, les pistolets à la main. Ils jetèrent un regard dans la salle avant de prendre la parole.
« Des rebelles ont été localisés ici. Que personnes ne bougent sinon on hésitera pas à tirer. »
Inutile de prévenir que ce n'était point des humains mais bien des robots qui commençaient à inspecter les environs. Derrière le comptoir, le patron, les employés. Tout le monde y passait. Vermillon fit alors le mouvement de trop. Il glissa délicatement le plan de la forteresse dans son sac. Un robot l'avait littéralement prit la main dans le sac alors il décida de tirer sans réfléchir dans la tête de l'électricien qui tomba directement sur le sol. Rex poussa un hurlement de panique et sans réfléchir, Neil bondit de sa chaise. Il récupéra la sac de Vermillon qui était en train de se vider de son sang et il attrapa les bras de Jessie et de Rex avant de s'échapper vers l'arrière du Diner. Les robots tiraient sans réfléchir, plusieurs balles venaient se loger dans les murs et une vint s'écraser dans le bras gauche de Neil qui poussa un petit hurlement de douleur.
Ce n'était pas grave, il ne s'arrêta pas pour autant dans sa course. Mini Buzz ouvrit sa voiture dans sa course et sans attendre, les trois se jetèrent dedans. Neil démarra la voiture et ils partirent rapidement alors que police tentait une course poursuite. Le Ranger de l'espace afficha une grimace alors qu'il se vidait littéralement de son sang sur le siège de sa voiture. Tant pis, il devait continué à conduire pour sauver sa peau, sauver son identité. Il roula un moment avant de s'arrêter dans la forêt de la ville. Se garant entre quelques arbres afin de ne pas éveiller les soupçons. Il arrêta le contact et s'enfonça brusquement dans le siège tout en se tournant vers Rex qui était encore sous le choc. Le pauvre avait plein de sang de Vermillon sur son visage. Sans attendre, Neil sortit de la voiture pour venir se mettre à l'arrière avec Rex. Il humifia un mouchoir et commença à essuyer le visage du jouet dans un lourd silence. Le dinosaure décida finalement de prendre la parole.
« On y arrivera jamais... On a perdu tout le monde... »
« Non. Tu n'as pas le droit de dire ça. » Lâcha froidement Neil. « On va sauver Woody et Zig Zag et on sauvera les autres innocents. »
« Oui mais... »
« Tu n'avais pas parlé d'un deuxième électricien si besoin ? »
Rex hocha doucement la tête avant de fixer la blessure par balle que Neil avait sur son bras. Le dinosaure afficha une petite grimace avant de tourner le visage vers Jessie. Le Ranger termina de nettoyer le visage de Rex avant de respirer un bon coup. Il posa machinalement sa main sur sa blessure avant de reprendre place sur le siège conducteur. Sans dire un mot, il ralluma le contact avant de regarder Rex dans le rétroviseur central.
« Tu es sûr que tu n'es pas sur écoute ? »
« Bien-sûr que j'en suis sûr. »
« Parce que ça fait deux fois... On doit être prudent. » Il hocha doucement la tête. « Contactes l'électricien, on se rend directement chez Zurg. Dis-lui qu'on est pressé. »
Une nouvelle grimace se dessina sur son visage.
« On devrait d'abord s'occuper de ta blessure, Neil... »
« J'ai connu pire. »
« Oui mais tu te vides de ton sang. Jessie, on doit lui faire un bandage. »
Jessie James
« Jessie never gives up, Jessie finds a way! »
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Le coffre à jouet d'Andy
Tout s’était passé une vitesse phénoménale. Notre évasion inespérée orchestrée par Bayonne et Monsieur Patate avait été une vraie réussite. J’avais le cœur gros à les laisser à nouveau derrière nous mais je savais que quoiqu’il pût arriver, ils se battraient jusqu’au bout pour la cause que nous défendions. Il fallait que le monde se débarrasse de la menace Zurg. Nous devions sauver Noël, sauver notre famille de jouets pour que tout ceci ne soit plus qu’un cauchemar et que nous puissions à nouveau rire et nous amuser comme tout jouet qui se respectaient. Entouré par tout l’amour de Bo et de Zig-Zag, je me sentais prêt à vivre cette nouvelle aventure à leurs côtés. Intérieurement j’espérais sincèrement que nous pourrions avancer dans le jeu avant que ce dernier ne vienne à sa fin. J’imaginais déjà que c’était comme l’un de ses songes que l’on regrette d’avoir interrompu trop tôt. Oh bien sûr, je ne me réjouissais pas à l’idée de savoir que tant de nos amis étaient morts sous le régime tyrannique imposé par Zurg. Je devais également bien admettre que ce futur me terrifiait véritablement. Je craignais plus que tout que cette réalité-là ne devienne un jour la nôtre et que notre éternel ennemi ne finisse pas nous vaincre. Mais j’éprouvais à présent une vitalité et une soif d’aventure telle que je n’en avais plus vécue depuis très longtemps. Cela me faisait plaisir de vivre cela aux côtés de mes deux meilleurs amis et j’avais réellement hâte de pouvoir m’échapper de cette prison afin de pouvoir les rejoindre et voir si le plan des jouets pourrait réellement fonctionner. Je vivais cette situation comme une simulation de ce qui pourrait se produire dans les années à venir. Peut-être que si cela s’avérait être un succès, nous pourrions à nouveau mettre en place notre résistance et notre plan d’invasion. Vous trouvez cette attitude quelque peu égoïste ? Oui certainement qu’elle l’était. Mais c’était ça être le chef du coffre à jouets. Je me devais d’être prêt à toutes les situations et cela justifiais peut-être mieux que tout le reste que ce que je ressentais à présent était plus proche de l’excitation que de la crainte.
En avançant dans les couloirs, suivant toujours le plan que Bayonne avait dessiné à la hâte, nous entendions bientôt une sirène raisonner dans le secteur. Comme si toutes les sentinelles étaient priées de se rassembler pour faire face à un danger auquel elle était loin de s’attendre. Est-ce nos amis avaient déjà lancé l’invasion ? Il fallait le croire car la lumière intense qui baignait les couloirs jusqu’à présent commençait déjà à se faire moins intense. Elle balbutiait et il était certain que bientôt nous serions plongés dans l’obscurité la plus totale. Cela ne dérangea cependant pas Zig-Zag qui plutôt que s’en inquiéter préféra grandement s’en réjouir.
« Ah ah c’est maintenant que nous allons nous amuser les amis ! La partie vient de commencer. »
Je laissais un sourire discret apparaître sur mes lèvres alors que l’enthousiasme de mon compagnon réchauffait réellement mon cœur. Cela dit, il avait peut-être oublié un peu trop tôt que nous nous trouvions nous-même dans l’œil du cyclone. Affolé ainsi la garde, signifiait également qu’un plus grand nombre de dangers se dresserait sur notre route. Je fus alors pris d’une inquiétude grandissante. Mon cœur commença à battre à la chamade. Je réalisais soudainement que je n’avais aucune idée du danger que couraient nos amis à l’extérieur. De nombreuses questions se bousculaient encore dans ma tête, dont la plus importante qui était de savoir quels effets pouvaient avoir sur nous des blessures qui nous étaient infligées dans le jeu. Est-ce que Jessie et Neil étaient suffisamment en sécurité pour ne pas se faire tuer ? Je venais alors à regretter de ne pas me trouver à cet instant à leurs côtés.
Mais un danger encore plus grand nous barrait la route. L’obscurité se fit pesante et seules les lumières de secours d’un rouge carmin brillaient aux alentours. Mais il y avait également d’autres lumières qui se joignaient à elle pour parfaire cette ambiance de cauchemar, celles des yeux rougeoyants de nos ennemis qui jetaient des regards scrutateurs aux alentours. Puis soudain nous entendions une seconde annonce qui semblait elle se focaliser sur la prison de Zurg.
« Alerte nous avons été trahis. Les prisonniers se sont échappés. Je répète, les jouets se sont échappés. Ordre de les mettre hors d’état de nuire. »
Je ne pouvais m’empêcher de déglutir légèrement avant de reprendre un minimum de contenance. Je ne pouvais pas me permettre de craquer. Je ne pouvais même pas l’imaginer. Nous étions alors si proches du but de notre quête.
« Est-ce que nous sommes enfin proches de la sortie, Bo ? »
« C’est difficile à dire… je ne peux plus lire ce plan avec cette obscurité. »
« Attention ! Baissez-vous… »
Ce hurlement avait été lancé par Ziggy qui venait d’apercevoir un jet de lumière rouge dans notre direction. Bien évidemment, ils étaient armés de fusil laser et cela n’inaugurait réellement rien de bon.
« Nous devons faire marche arrière, vite ! »
Très vite nous rebroussions chemin mais pour rien. Déjà un autre robot se présentait de l’autre côté du couloir armé jusqu’aux dents. Je sentis alors les mains de mes amis se refermer sur mes bras et mos dos. Ils avaient compris ce qui se passait bien naturellement. Nous étions faits comme des rats. J’entendis alors les deux robot éclater d’un étrange rire mécanique et ne pus qu’imiter mes amis avant de fermer très fortement mes yeux.
« Ce fut un plaisir de vous connaître mes amis… je vous aime. »
Puis un bruit de déflagration retentit, un puissant tir auquel je ne pus donner aucune explication puisque le jeu s’arrêta heureusement à ce moment-là. Hurlant bruyamment, je me réveillais dans ma chambre. Mon pyjama était alors trempé de sueur alors que je reprenais lentement contact avec la réalité.
« Ce n’était qu’un jeu, Woody… tout est terminé. »
Cette phrase je n’avais de cesse de me la répéter en boucle alors que je tentais de faire ralentir mes battements de cœur et ma respiration. Puis, dans un soupir, je m’allongeai à nouveau dans mon lit et retrouvais lentement mon calme. Cela dit ce n’était pas le moment de rêvasser. J’entendis la sonnette de la porte d’entrée raisonner et ce fut comme un électrochoc. Jessie ! Je me mis à espérer très fort que la personne qui se trouvait à ma porte n’était autre que ma petite sœur de cœur. Me précipitant hors de mon lit, je ne pris pas même la peine d’enfiler une robe de chambre. Me précipitant vers la porte du hall, je l’ouvris en trombe et demeura quelques instants silencieux. Je lançais tout d’abord dans un murmure.
« C’est toi ! C’est toi… »
Puis m’avançant vers elle je la serrais fortement dans mes bras durant quelques secondes. J’avais besoin d’être certain que cette aventure soit finie, que nous soyons réellement tous les deux là, en sécurité.
« Tu n’imagines pas à quel point je suis heureux de te voir ! C’était vraiment une drôle d’aventure. »
Puis soudain, je songeais à Neil. Nous devions également nous assurer que rien de fâcheux ne lui était arrivé.
« Allons rejoindre Neil, d’accord ? Je ne serais rassuré qu’en sachant que nous sommes tous en sécurité ! »
Bien sûr, j’avais envie de retrouver également tous nos amis les jouets. Ils avaient tous d’une manière ou d’une autre était impliqués dans cette aventure, même si aucun d’eux n’en avait véritablement conscience. C’était d’ailleurs bizarre de vous dire que nous nous étions tant inquiétés pour eux alors qu’il ne s’agissait réellement que d’un terrible cauchemar. En attendant, nous partions cueillir notre ami au saut du lit.