« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
La vie est pleine de surprises, bonnes ou mauvaises... !
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La vie nous réserve pleins de surprises, qu'elles soient bonnes ou mauvaises. Dans tous les cas, ça nous permet de repartir, de reconstruire, de recréer de nouvelles choses. Peut-être pas aussi belles que celles qu'on a connu, mais l'inconnu a ses surprises. Il était dix neuf heures quand j'avais frappé à la porte de chez Anna. Ma soeur préféré. Non pas parce qu'elle était mon unique soeur, mais parce qu'elle était la meilleure soeur dont on pouvait rêver. On avait vécu de très nombreux événements ensemble depuis notre naissance jusqu'à ce jour. Et chacun d'entre eux nous avait rendu plus fortes, plus soudées d'années en années. Je pouvais compter sur elle, et elle savait que c'était réciproque. On était unis et soeurs pour la vie. C'était pour cette raison que je m'étais retrouvée devant chez elle à cette heure ci, ce jour là, avec ma valise et mon Francis qui reposait dessus.
« Bonsoir, Anna. » dis-je en prenant ma valise et en entrant dans l'appartement sans lui laisser le temps de me poser la moindre question.
A peine entré, je m'étais retrouvé devant l'espace cuisine à l'américaine. J'avais laissé ma valise à proximité du comptoir, et j'avais pris Francis dans ma main pour le mettre sur le comptoir. Cet espace était inoccupé.
« J'ai besoin d'un toit pour quelque temps. Tu ne devineras jamais ! » m'exclamais-je. « Le comité des co-propriétaire a décidé de refaire la toiture de l'immeuble où j'habite. Il savaient qu'on devait déjà entamer les travaux de la façade et la tuyauterie. Et afin de gagner du temps, ils ont tout enchainé en même temps. On nous a proposé de nous loger dans un hôtel, mais tu me connais. Je préfère de loin être dans un appartement à moi, plutôt que dans un hôtel où plein de monde fait des vas et viens. Du coup, me voilà. » précisais-je avec un grand sourire.
Elle devait être contente. On allait comme à l'époque, vivre ensemble ! J'avais tourné la tête vers le canapé. C'était là que se trouvait Matthew. J'en avais profité pour aller le prendre dans mes bras. C'était un grand garçon. Et maintenant que je l'avais sur moi, Anna ne pourrait pas me mettre dehors. Ca ne serait pas digne d'une mère. De toute façon, elle n'était pas comme ça. Je savais qu'au fond d'elle, elle était très heureuse de m'accueillir.
« Hum... Mais qu'est ce qui est en train de cuir ? » demandais-je à Matthew tout en me dirigeant vers la cuisinière.
Ca sentait grandement bon. J'avais failli me prendre le chien en passant. J'étais pas très animaux. Bon, j'avais Francis, mais c'était un concours de circonstances. Je ne comprenais pas pourquoi Anna avait opté pour un chien. Si elle voulait de la compagnie, j'aurais pu lui créer un nouveau bonhomme de neige. D'ailleurs, ça me manquait qu'elle ne m'en demande plus. Sans doute parce qu'on n'était pas l'hiver. Ca finirait bien par lui revenir. Et au pire, j'en créerais à Matthew. D'ailleurs, je lui avais tendu mon doigt pour qu'il l'agrippe, même si maintenant il était déjà bien grand. D'ailleurs, il faisait son petit poids.
« Tu veux qu'on s'arrange comment pour dormir ? Il faudrait que je puisse poser mes affaires quelque part. Tu as sans doute de la place dans tes armoires. Je n'ai pas pris grand chose. Juste deux robes, histoire de pouvoir en changer, et la tenue que j'ai sur moi. Avec le nécessaire de toilette, c'était amplement suffisant. Je ne veux pas t'embêter d'avantage. » précisais-je avec un petit sourire se voulant rassurant.
Je ne prenais pas de place de toute façon.
« C'est un gratin de pomme de terre ? » demandais-je à Anna. « Tu devrais lui faire un peu plus de légumes. Les pommes de terre ce n'est pas nécessairement bon pour le transit. »
Je ne faisais que lui donner quelques conseils. Comme ça, elle saurait quoi faire à l'avenir. C'était dans l'attribution des grandes soeurs de conseiller les petites soeurs.
« Tu as fait quoi comme dessert ? »
J'en profitais pour me rendre jusqu'au frigo, l'ouvrir et voir un peu ce qu'il y avait dedans. Il fallait que je trouve quelque chose pour Francis.
« Tu n'as pas des cornichons ? Francis en mange un par jour. Je n'ai pas pensé à apporter un bocal. Il faudra le mettre sur la liste des courses. »
Où elle mettait la liste pour les courses ? Je regardais autour de moi sans rien trouver. J'espérais que ça tomberait demain afin de ne pas changer les habitudes alimentaires de Francis.
« Ah tiens, Anna, est ce que tu fais quelque chose vendredi soir ? »
Ca serait un bon moyen de lui montrer de quoi il était question. Ca faisait longtemps que j'essayais de la faire rentrer dans le Cercle, mais elle n'était pas très friande de ce genre de choses.
« C'est la soirée réunion à la maison. Et cette semaine c'est censé tomber chez moi. Mais comme je suis ici maintenant, je pourrais inviter les filles à venir ici. Comme ça, ça ne modifiera par l'ordre de passage. Tu pourras te joindre à nous. Tout comme toi mon grand. Après tout, tu es un petit Prince. » dis-je en souriant à Matthew que je tenais toujours dans mes bras.
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Anna D'Arendelle
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Attends, comment ça tu viens t'installer chez moi ?
Il y avait des tas de surprises, des bonnes des mauvaises, des qui faisaient plaisir, d’autres non bref, il existait au moins autant de sortes de surprises que de gens différents. En revanche, celle qui s’était trouvé sur le pas de ma porte, je m’y étais franchement pas attendue. De tous les endroits possible et imaginable, chez moi c’était franchement le dernier où j’imaginais ma sœur débarquer parce qu’on faisait des travaux chez elle. Que les choses soient clairs, je ne vivais pas dans un taudis. Je gagnais un bon salaire -j’avais même été augmenté en début d’année, et de ce fait j’avais pu passer de locataire à propriétaire sans problème, Aster ayant été suffisamment sympa pour signer avec moi, toute la paperasse concernant mon emploie. L’agence voulait s’assurer que j’allais bien avoir cette augmentation avant de s’occuper de mon dossier, et j’avais pu partir de l’appartement que j’avais autrefois occupé avec Aaron, pour prendre un nouveau départ avec Matthew.
En résumé, l’immeuble et l’appart étaient quand même plutôt sympa, néanmoins je ne vivais clairement pas dans les quartiers upé de Storybrooke. Déjà, c’était pas juste à côté de la maternelle contrairement à ce quartier ci. C’était le gros avantage d’habiter au centre ville, on avait tout à proximité. Je mettais dix minutes à aller travailler, 5 à emmener Matthew à l’école qui se trouvait à mi-chemin entre l’appart et le boulot. La garderie canine était un peu plus loin, mais ce n’était pas un problème, je faisais en sorte d’être levée suffisamment en avance, pour pouvoir emmener Zephyr et être à l’heure au boulot.
Elsa en revanche, vivait dans les quartiers upé elle faisait partie de cette minorité de tête couronné qui estimait qu’ils devaient continuer à être traité en tant que tel en ville. Et ça semblait heureusement, être la seule de la famille à avoir ce genre de pensé, notre cousine était également une tête couronné et avait a priori plus de points communs avec moi, qu’avec ma frangine de ce côté là Odin soit loué. Le pire, c’était a la limite pas qu’elle se pointe et se tape l’incruste sans m’avoir au préalable informé de tout ça. Un coup de téléphone ça coûtait rien, elle avait pas de fixe chez-elle ? Le pire en fait, c’était sa manière d’utiliser Matthew afin de me faire dire oui, elle croyait quoi, que j’avais pas vu clair dans son jeu ? J’étais pas débile non plus.
- Il y a la chambre d’amis. Elle a une commode et une penderie, il y a des draps et des couvertures propres dans la première mais hormis ça la place est libre, quant à la seconde il y a pas grand-chose, je suis certaine que tu pourras poser tes affaires tranquillement. La salle de bain est commune en revanche, alors il faudra respecter les « horaires » de chacun. Matthew commence sa classe à 8h30, je l’amène toujours entre 8h20 et 8h25, qu’il puisse retrouver les amis qu’il a commencé à se faire avant que ça ne commence, personnellement je sui débout à 7h le temps de tout préparer. Évidemment, le soir il se couche tôt.
J’avais choisis de ne pas rebondir sur ses « conseils ». Il y a un truc qu’on devrait dire aux futurs parents, quand ils attendaient des enfants, c’était que tout d’un coup son entourage qui ne les élevait pas et n’était donc pas avec eux, étaient subitement devenus des experts en éducation. Chaque personne, avait une manière différente d’élever et d’éduquer ses enfants. Etre une mère célibataire, c’était pas hyper simple tous les jours, néanmoins j’estimais que je m’en sortais pas trop mal. Évidemment, je n’aurais pas dit non à une présence masculine dans la vie de mon fils, mais clairement de ce côté là les choses risquaient d’être un chouïa compliqué. Alors, je m’adaptais en me disant que pour le moment il n’avait que trois ans et que j’avais encore du temps avant l’adolescence.
- Les courses sont faites le week-end, je travaille 5 jours sur 7 alors c’est difficile de les faire à un autre moment, mais si tu as tant besoin que cela de cornichon pour Francis, tu peux aller en acheter à l’épicerie du coin.
De toute façon, vu son manège je ne pourrais clairement pas lui conseiller d’aller ailleurs, Matthew était beaucoup trop heureux d’avoir sa tante ici. Clairement, si un jour Elsa avait des enfants je me notais dans un coin de ma tête de lui rendre la monnaie de sa pièce histoire qu’elle voit un peu ce que cela faisait. Je lui aurait pas claqué la porte au nez si elle m’avait prévenue à l’avance, c’était ma sœur et on avait passé suffisamment de temps en mode suis moi je te fuis, fuis moi je te suis comme ça.
- Ce Vendredi ? Demandais-je en prenant sa valise afin de l’amener dans sa chambre. Parce que si c’est ce Vendredi qui viens, ça va pas être possible. J’ai une réunion avec l’enseignante de Matthew, c’est le truc administratif de base où on explique aux parents comme ça va se passer, on leur donne les horaires de cantines pour qu’ils puissent y inscrire leurs enfants si besoin et accessoirement on leur demande plein de paperasse. Quant à lui, il doit être couché au plus tard à vingt heures et normalement je me suis déjà arrangée avec sa baby-sitter.
J’espérais qu’elle se réunissait pas toutes les semaines avec son club de tête couronnée parce que sinon ça allait être coton pour trouver une excuse afin de l’éviter. J’avais pourtant, déjà dit à Elsa que ça ne m’intéressait pas, que j’étais très contente en tant que chocolatière et que je ne voyais pas ce que m’apporterait de rejoindre un espèce de club spécialement pour les gens avec du sang bleu. Sérieusement, à Storybrooke c’était au moins aussi commun d’être issus d’une famille royale que d’être fleuriste. Sans parler du fait, que même si Matthew était l’héritier du trône d’Arendelle du moins jusqu’à ce qu’Elsa décide d’avoir des enfants -pas sûr que ça arrive un jour d’ailleurs mais laissez moi rêver, je ne voulais pas lui mettre une pression immense sur les épaules comme l’avait fait nos parents avec moi quand les pouvoirs de ma sœur étaient devenus difficile à maîtriser. J’avais rien compris au film à l’époque, tout ce que je voyais c’était qu’on était en train d’attendre de moi la même chose que d’Elsa.
- Bon tu me suis ? Je te fais visiter.
Je vivais pas non plus dans centre mètres carrés mais qu’au moins elle sache où se trouvait la salle de bain, sa chambre et le reste.
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La vie est pleine de surprises, bonnes ou mauvaises... !
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Après une visite éclair de la maison, je me sentais déjà comme chez moi. A un détail près, c'était que sa maison était en réalité un appartement, et il n'était pas si grand que cela. Mais ce n'était pas un réel soucis. Car tôt ou tard, non seulement je retrouverais un très grand appartement, mais Anna viendra sans doute y vivre avec moi. Après tout, cette première cohabitation depuis Arendelle, allait sans doute nous faire comprendre qu'on pourrait très bien vivre toutes les deux. Trois, si on comptait Matthew avec. Voir même quatre si on incluait Françoi... cis ! Francis !
« Je suis trop contente qu'on soit à nouveau toutes les deux dans la même demeure ! Je sens que ça va être une expérience d'un tout nouveau genre. »
Car cette fois ci, il n'y aurait pas de portes fermées. D'ailleurs, en repensant à ces années ensemble, j'avais adressé un petit regard à ma soeur.
« Anna ? Tu veux un bonhomme de neige ? » lui demandais-je tout en gigotant mes mains afin de faire apparaître une boule de neige dedans.
Où pourrais-je bien le faire apparaître ? Dans le salon ? Dans la chambre de la jeune femme ? Dans les bras de Matthew ? Je me posais la question, tandis que je vis Francis s'approcher. Il tira ensuite la langue en direction de la boule de neige, puis crachota du feu dessus. J'eu à peine le temps de lâcher la boule qui était entre mes mains, avant qu'elle ne tombe par terre en feu. Heureusement, j'avais eu le bon réflexe de faire apparaître de la neige sur le planché afin d'éteindre la flamme qui venait de naître. Mais ça n'avait rien changé au fait qu'il y avait désormais une petite trace de brûlé sur le planché, en plein coeur du salon de la jeune femme.
Est-ce qu'il se sentait responsable ? Bien évidemment ! Car après tout, c'était lui le coupable. Pour cela que j'avais adressé un regard plein de reproche à la salamandre qui n'avait rien trouvé de mieux que de tirer une nouvelle fois la langue, avant d'aller se réfugier dans une chambre voisine.
« Certains prennent bien trop leurs aises, ici. » précisais-je en observant Francis s'éloigner.
J'espérais que Anna ne lui en voudrait pas trop de débarquer à l'improviste chez elle et de commencer par saccager son salon. Si il avait du sang royal, ça ne serait pas arrivé.
« Tu as quelqu'un qui te ramène du lait et des oeufs frais le matin ? »
Je me demandais si elle avait tout le confort ou non.
Trois jours plus tard, au réveil...
Ca faisait trois jours que j'avais aménagé ici et il y avait quelque chose que je ne supportais pas. C'était les réveils. Il y avait bien trop de bruit dans ce quartier. Pourquoi ils avaient entrepris des travaux de voirie juste en bas de la rue ?
Une fois encore, j'étais descendue en robe de chambre. J'avais ma tresse de déjà faite, et des habits tout a fait convenable. Mais une robe de chambre bleue par dessus mes épaules, allait indiquer à tous ces ouvriers qu'il y avait ici, des gens convenables qui dormaient. Et que le bruit à huit heure du matin, c'était pas ce qu'il y avait de mieux. Surtout qu'il n'était pas encore huit heure, mais moins dix. Or, les travaux ne pouvaient débuter qu'à huit heures !
En passant devant Anna, je l'avais croisé en train de terminer de préparer son petit déjeuner à Matthew. Elle m'avait bien précisé qu'elle l'amenait vers 8h20 à l'école. Ce qui faisait qu'elle avait encore le temps pour m'accompagner gronder ces ouvriers.
« C'est inadmissible ! Je vous ai déjà demandé d'attendre 8h précise pour débuter vos travaux. Et vous avez une fois encore de l'avance ! »
L'homme se contenta de m'envoyer sa fumée au visage. Car oui, il fumait. C'était encore plus inadmissible !
« Si vous n'arrêtez pas tout de suite, je gèle vos appareils de chantier ! »
« Si vous faites ça me petite dame, il faudra vous arranger avec le Maire. Il ne va pas être content du tout. »
Il croyait m'intimider en me parlant du Maire ? Il pensait que ça allait me faire quelque chose ? Je voulais juste pouvoir dormir jusqu'à 8h pile et me faire réveiller par quelque chose de bien plus convenable !
« Ma soeur, ici présente. » dis-je en désignant Anna. « C'est la Princesse d'Arendelle. Et elle habite dans ce quartier. Vous savez ce qu'il en coûte de déranger des héritiers à la couronne ? »
Il ne semblait pas le savoir, car il m'envoya une nouvelle fois de la fumée au visage. Je toussotais afin de faire passer l'odeur.
« Bien. Vous l'aurez voulu ! » m'emportais-je en levant la main en direction du chantier.
Il n'avait pas fallu plus d'une seconde pour que les canalisations se retrouvent gêlées. Et qu'on entende aussi un petit bruit. Car je n'avais pas vue que Francis était là lui aussi. Il venait d'envoyer une flamme sur la glace. Il adorait brûler ce que je gelais.
S'en était suivi une scène assez impressionnante où les ouvriers tentèrent de stopper le tout, et où on a pu voir cette chose se briser en deux. Et des petits bruits, puis des fuites et finalement le gars à la cigarette s'approcher de nous et nous dire quelque chose du genre...
« Trois jours au moins ! »
Le reste c'était autour d'une canalisation rompue. Et de choses diverses. Enfin, apparemment à cause des dégâts et des jours de réparation, il y avait de fortes chances qu'on soit privé d'eau pendant trois jours... Il n'allait quand même pas me mettre ça sur le dos ! Si ils avaient attendu 8h, tout ça ne serait jamais arrivé !
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Anna D'Arendelle
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Attends, comment ça tu viens t'installer chez moi ?
Comment une seule personne pouvait-être aussi frustrante ? On en était a peine au début de cette « coloc » et j’avais déjà envie de hurler. Entre le coup du bonhomme de Neige et maintenant les canalisations, je devais faire un immense effort pour prendre sur moi. Si je chopais pas un ulcère ou des cheveux blanc, j’estimerais m’en sortir plutôt bien. ÉVIDEMMENT que les ouvriers s’en fichaient que je sois la princesse d’Arendelle, j’aurais pu être la grande duchesse de Russie qu’ils en auraient tout autant rien eu à faire. On était à Storybrooke, des têtes couronnées il y en avait limite à tous les coins de rue. En attendant, on allait être privé d’eau pendant trois jours, et personnellement je me voyais pas ne pas me laver pendant trois jours. Alors okay, j’aurais pu demander à ma frangine de remplir une grande casserole avec des morceaux de glace, après quoi je l’aurais mise sur la gaz pour la faire fondre et on fait une douche expresse avec savonnage et rinçage, mais honnêtement là tout de suite j’avais aucune envie qu’elle utilise ses pouvoirs
- Désolée, pour le dérangement dis-je aux ouvriers et désolée pour son comportement rajoutais-je en désignant Elsa les dents serrés.
« A votre place, j’lemmenerais faire consulter » Fit remarquer le chef du chantier en pointant ma sœur
Sans lui laisser le temps d’en rajouter, je lui attrapais le bras pour la ramener à l’intérieur. Elle avait fait suffisamment de dégâts pour aujourd’hui, pas question qu’elle en cause plus. Et avec tout ça, j’allais finir par être en retard. Heureusement, que j’avais des pack d’eau minérale, le temps de régler le soucis. Restait plus qu’a espérer qu’on ai pas une nouvelle catastrophe domestique parce que j’étais pas certaine de pouvoir et de vouloir surtout gérer ça.
- Elsa, les ouvriers commencent leurs travaux à l’heure qu’ils veulent a priori c’est encore la ville et par extension le maire qui décide. Le fait que je sois ou non une princesse ils s’en fichent. Bon, il y a des pack d’eau minérale en bas dans le garage. C’est à utiliser avec parcimonie, on se lavera chacun notre tour dans la baignoire, je ferais chauffer l’eau dans des casseroles. J’ai trois bouteilles de remonté, tu n’auras qu’a en prendre une pour prendre ta douche, quand on sera partie avec Matthew.
Et avec tout ça, j’allais devoir m’occuper de terminer le petit déjeuner, heureusement j’avais installé mon fils devant les dessins animés avant de partir afin de l’occuper, le temps de régler les dégâts causés par sa tante. Comme je préférais mettre toutes les chances de mon côté, pendant que je m’affairais à terminer les pancakes, j’envoyais un message à François pour lui expliquer la situation et si dans l’éventualité où je ne m’en sortirais pas avec les packs d’eau -a comprendre par là si ma sœur faisait encore des histoires- il pouvait nous prêter sa salle de bain que je puisse au moins faire prendre son bain à son petit fils. Le plan B, c’était Raiponce dans l’éventualité où pour beau papa ça coince. C’était les deux seules personnes vers qui j’oserais aller demander de l’aide étant donné qu’on était un peu de la même famille.
- Si tu vie ici, il va falloir t’adapter repris-je en ouvrant la porte de l’appartement et en me dirigeant directement vers la cuisine. Et ça commence par ne pas agresser des ouvriers qui ne font que leur travail. On est plus à Arendelle Elsa. Même les têtes couronnés de ce monde-ci n’ont pas spécialement d’impact politique, et à Storybrooke encore moins. Si je voulais faire de la politique, je me serais présenté à la mairie pour un poste à pourvoir. Comme je ne me suis pas présenté, cela signifie que je ne suis pas intéressé et que ma vie actuelle me convient.
On avait eu cette discussion quoi ? Des centaines de fois, si ce n’était plus et on en revenait toujours au même point. Elsa ne comprenait pas pourquoi je ne voulais pas faire valoir mes droits « royaux » et moi je ne comprenais pas pourquoi, elle insistait pour continuer à se comporter comme si elle était encore reine. Elle aurait pas pu, je sais pas moi ouvrir sa propre affaire, devenir autoentrepreneur et s’élever socialement de cette manière ? J’étais persuadée qu’elle avait un côté artistique vu sa manière de se créer des robes, si elle avait décidé de devenir styliste de sa propre marque, elle aurait sans doute fait un carton. Malheureusement, c’était pas spécialement à l’ordre du jour.
Terminant mon plat de pancakes, je le déposais sur la table tout en surveillant l’heure sur le four. J’avais encore du temps pour pouvoir aider Matthew à s’habiller. Je préférais le laisser prendre son petit déjeuner en pyjama au cas où il se tâcherait :
- Matty, a table ! Pancakes !
« Ouaiiis » s’exclama ce dernier en arrivant
- Une minute jeune homme, tu n’aurais pas oublié de dire quelque chose à quelqu’un ?
Avec tout ça, je l’avais levé en quatrième vitesse et avait mit les dessins animés pendant que je réglais les problèmes causé par ma sœur. Si bien, qu’il ne l’avait même pas salué. Et comme je tenais à la politesse, dire bonjour aux personnes présente à la maison le matin c’était le minimum. Généralement, nous on le faisait quand je le réveillais
« Bonzour tata Zaza »
- Tiens, j’y pense Elsa. Tu as peut-être envie de venir déposer Matthew à l’école avec moi.
Oui, ça m’était venue comme ça d’un coup. Jusqu’ici tous les matins je me levais dès que j’avais coupé la sonnerie de réveil sur mon téléphone, levait Matthew, l’installait devant les dessins animés et préparait le petit déjeuner avant de l’aider à s’habiller et de partir en direction de la maternelle avec lui. Mais là, vu ce que ma sœur avait fait c’était pas que je lui faisais moyennement confiance pour rester seule mais un peu. Alors, lui proposer l’air de rien d’accompagner son neveu avec moi à l’école, c’était une manière de m’assurer qu’il n’y ait pas de nouvelle catastrophe causé par Elsa.
« C’est vrai ? » S’exclama tout d’un coup Matthew « te plait tata dit ouiii »
Évidemment, je pouvais compter sur mon fils pour insister et donner à la chose un air plus naturel. Pour l’instant il était plutôt content de passer du temps avec sa tante. On en était encore loin de la période où voir des gens de sa famille ça l’enquiquinerait plus qu’autre chose. Là on était plus dans la période où il pleurait quand il devait dire au revoir à son grand-père -et ce même si le dit grand-père habitait dans la même ville.
- Alors, tata t’en dis quoi ? Lui demandais-je
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Cela ne faisait que trois jours qu'on habitait ensemble, et déjà Anna était excédée par moi. Ca se sentait, ça se voyait, je perturbais ses habitudes. Je savais qu'elle faisait des efforts de son côté, et qu'elle essayait de se montrer plus forte qu'elle ne l'était face à cette situation. Est-ce qu'il était si difficile de s'acclimater à sa propre famille ?
S'il y avait un sort pour remonter le temps, je figerai notre vie à Arendelle. Celle où nous avions encore nos parents pour guider nos pas. Où Anna et moi ont jouait comme font toutes les soeurs. Où on était jeunes et innocentes. Où la vie paraissait tellement plus simple.
Je posais mon regard sur Matthew. Il me demandait de venir avec eux. Elle me le demandait aussi, et ça avait eu pour effet de me faire sourire, oubliant les ouvriers qui passaient leur temps à m'embêter.
Le temps de s'habiller, et on était partit pour la maternelle. La maternelle... c'était insensé de voir à quel point Anna avait grandit et sans doute plus vite que moi. J'étais déjà une adulte. Mais plus par obligation qu'autre chose. Du coup, je n'avais pas eu cette transition qu'ont la plupart des personnes.
J'avais pris mon courage à deux mains, agissant en adulte et j'avais tout avoué à Anna. Ce que je lui cachais depuis déjà trois longues journées, et qui avait déjà débuté quelques temps plus tôt. Tout ça à cause de qui ? De ce Maire...
« Je vais être franche avec toi, Anna. Il n'y a pas de travaux chez moi. En réalité, je n'ai plus de chez moi. » lui avouais-je. « Tu as raison sur un point, tout ici est différent de chez nous. La royauté n'a pas sa place dans ce monde. C'est pour cette raison, que les gens d'ici ne souhaitent plus financer le Cercle Royal, et que je me retrouve sans le sous. »
Je marquais une pause. Puis, je poursuivis.
« J'ai du quitter mon logement, car il était bien trop onéreux. Et je me suis dit que je pourrais vivre quelque temps chez toi, le temps de monter un nouveau projet. Car j'ai quelque chose en tête depuis quelque temps, mais je ne sais juste pas comment m'y prendre. »
Ce n'était pas facile de tout balancer comme ça. Mais à dire vrai, ça soulageait. Enfin... en quelque sorte.
« Au départ, je voulais aller voir François, afin de lui demander une aide financière. Mais je me suis ravisée. Je n'ai pas envie de le mêler à tout cela, ni qu'il joue ce rôle pour moi. »
Je n'avais aucune idée de quel rôle je voulais qu'il joue dans ma vie. J'avais envie qu'il... soit de la partie. Parfois.
« Je suis venue te voir, parce que je pensais qu'on arriverait à vivre ensemble toutes les deux, avec Matthew. Mais nos vies sont très différentes maintenant. Elles l'étaient déjà quand on était plus jeunes, et que... qu'on se voyait uniquement à travers une porte. »
Je retenais mon souffle. Je ne voulais pas me laisser aller. J'aurai du profiter de sa jeunesse, de ces moments passés. J'aurais du lui créer de nombreux bonhommes de neiges, chaque hiver. Etre sa grande soeur. Elle s'est faites toute seule. J'aurais du être plus adulte que je pensais l'être.
« Je sais que je ne suis pas toujours facile à vivre, et je m'en excuse. J'aimerais juste que parfois tout soit plus simple, comme avant. Et Arendelle me manque... »
Je détournais le regard, tandis que l'homme assis à quelque pas de moi passa une main sous ses yeux. Il tapa ensuite dans chacune d'entre elles plusieurs fois.
« Ché très beau. » prononça t'il avec le peu de dents qu'il lui restait.
Je ne savais pas quoi penser. Il était sincère ou pas ? Il savait que ce n'était pas bien élevé d'écouter quand une jeune femme parlait toute seule ?
Quelque minutes auparavant, on était arrivé à la maternelle. Durant tout le trajet, je m'étais faite à l'idée que j'allais devoir tout avouer à Anna et lui dire ce que je ressentais. Je ne pouvais pas lui cacher cela plus longtemps. Elle était ma soeur. On pouvait tout se confier. Mais il me fallait une répétition. Je devais trouver les mots justes.
Quand Anna avait conduit Matthew à l'intérieur des grilles, j'étais resté là, seule, de ce côté ci de la rue. Je n'avais pas vue de suite qu'un monsieur, sans doute un sans abris, était assis à quelque pas de moi, par terre. C'était comme si il était apparu là. Et il avait tout entendu...
« C'était une conversation privée ! » m'indignais-je.
Il regarda d'abord à gauche. Puis, ensuite à droite.
« Avec viou même ? » prononça t'il.
Je levais la tête, tentant de rester digne. Il m'accusait de parler toute seule, et ce n'était pas le cas. Je répétais, tout simplement. A ce moment là, Anna nous rejoignis. Je lui adressais un sourire.
« Rentrons ! » lui dis-je.
Je n'allais rien lui avouer. Pas maintenant. Ce n'était ni le moment, ni le bon endroit. Et puis qui sait, peut être que les choses allaient s'arranger dans les prochains jours.
« Si t'elle, Anna ? » articula t'il.
« Ne lui répond pas. Ce monsieur s'amuse à écouter aux portes. » précisais-je à ma soeur, avec toujours ce petit air indigné.
« Elle vouz aime beaucou. »
J'allais réagir, mais ce qu'il avait dit n'était pas méchant. Du coup, j'avais laissé courir.
« Même si elle a un caractère po facile. »
Cette fois ci, je le foudroyais du regard. Il voulait qu'il neige au dessus de sa tête ? J'étais très facile à vivre quand on se donnait les moyens de m'accepter tel que j'étais !
« Sait quoi votre projet ? » me demanda t'il.
« Je n'ai pas de projets. Et il ne vous regarde pas de toute façon ! » m'emportais-je tout en prenant le bras de Anna afin de quitter cet endroit.
Mais l'homme nous interrompit une nouvelle fois.
« Il a l'air di vous tenir à coeur. »
Je me stoppais net. Me tournant, mais gardant le bras de Anna, j'hésitais à répondre à l'homme.
« C'est une école de Princesse. Mais vous devriez vous mêler de ce qui vous regarde. C'est très effronté de votre part de venir ici, de vous asseoir dans la rue afin d'écouter les discussions des gens honnêtes ! »
Tout en parlant, j'avais comme un pincement au coeur. Je venais véritablement de dire ça ? De lui dire, à ce pauvre malheureux qu'il n'était pas quelqu'un d'honnête, et que ça l'amusait de venir ici, dans la rue ?
Je n'aimais pas quand je m'emportais de la sorte. Fouillant dans mes poches, je trouvais une pièce. Peut-être ma dernière, parce qu'il n'y aurait pas de paye ce mois ci, et aucune autre rentrée d'argent de prévu. Je m'approchais de l'homme, libérant Anna de mon étreinte, et je lui tendis la pièce.
« Désolé... tenez, prenez. » lui dis-je en me sentant gênée.
Je n'aurais pas du agir de la sorte avec lui. Il ne demandait rien le pauvre. Mais il n'aurait pas du écouté. Ca n'excusait pas ma réaction, mais au moins j'essayais de me rattraper avec le peu que j'avais.
Il m'adressa un petit sourire tout en regardant la pièce et en tendant la main afin de la prendre. Je me sentis encore plus mal, en voyant à quel point il avait l'air heureux de recevoir un tel présent. Il allait sans doute pouvoir s'acheter quelque chose à manger.
J'envisageais de lui faire apparaître un bonhomme de neige pour qu'il ait de la compagnie, mais je ne devais plus utiliser mes pouvoirs pour le moment. Ce n'était pas une bonne chose. Ca n'apportait que du malheur autour de moi. Aussi bien quand j'étais petite, avec Anna, qu'aujourd'hui... avec Anna. J'étais véritablement une mauvaise soeur, songeais-je, en regardant la jeune femme.
« Je te demande pardon pour ce matin, avec les ouvriers. Je n'aurais pas du m'emporter de la sorte. » laissais-je échapper.
Même si je ne lui disais pas toute la vérité sur ma vie, je devais au moins lui dire ce que je ressentais. C'était important de le dire aux gens à qui on tient.
« Je t'aime Anna. » lui avouais-je avec un petit sourire.
« Et François ? » prononça le sans abri à côté de nous, toujours assis.
« Ah ça suffit, vous ! » m'emportais-je, ce qui brisa peut-être un moment tendre entre soeurs.
Mais il allait trop loin !
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Anna D'Arendelle
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Attends, comment ça tu viens t'installer chez moi ?
Pourquoi, est-ce que c’était si compliqué de communiquer ? Et dans les deux sens, pas que dans un seul. Avec Elsa, ça avait toujours été compliqué, des fois j’aimerais revenir au temps où nous étions deux petites filles insouciantes, avant l’histoire de la mèche, avant que les portes ne soient fermés avant tout ça. Mais je ne pouvais pas, et je devais vivre avec et apprendre à vivre avec ma sœur. Il y avait encore des choses qui nous échappaient et que nous devions apprendre l’une sur l’autre mais je ne pouvais pas demander d’efforts uniquement à Elsa, moi aussi je devais en faire. Au finale, la cohabitation on ignorait toutes les deux ce que c’était. Pendant des années elle était resté cloîtrée dans sa chambre, terrifiée par ses pouvoirs et moi j’étais de l’autre côté à la supplier de m’ouvrir la porte qu’on puisse de nouveau être comme avant.
Et puis il y avait eu la malédiction, et on avait chacune fait « notre vie » de notre côté, si bien qu’au final on n’avait jamais vraiment eu de cohabitation comme aujourd’hui. Et au final, vu tout ce qu’elle me disait c’était une bonne chose que j’ai appelé Aster après avoir amené Matthew jusqu’à sa classe pour lui demander si je pouvait avoir ma journée étant donné qu’on s’occupait des stocks aujourd’hui et qu’il n’avait généralement pas trop besoin de moi pour cela. Il fallait qu’Elsa puisse se sentir a l’aise chez moi, et ça commençait par la décoration de sa chambre, faire en sorte qu’elle soit un peu plus « sa » chambre et un peu moins la chambre d’ami.
- Tu aurais dût, me le dire plus tôt pour ton logement, je ne t’aurais pas claqué la porte au nez, bien au contraire. Je pense qu’il faut qu’on apprenne à cohabiter toutes les deux, au fond on ne l’a jamais vraiment fait, et quand bien même on l’aurait fait le château d’Arendelle est quand même vachement grand, je sais pas combien de fois il fait mon appart mais ça doit être au moins 6 ou 7 fois voir plus. Donc il y a de l’espace. Quand au cercle royale peut-être que tu devrais lui trouver...Une autre utilité. Je veux dire, vous êtes toutes des reines, mais qu’est qu’une reine sans royaume à gouverner ? Une reine ce n’est pas seulement une couronne et de jolies vêtements, on lui a apprit dès sa naissance à comment bien gérer un royaume, elle a des notions de politiques, d’économies, de diplomatie et j’en passe...En fait une reine a tous les bagages nécessaires pour réussir sa vie à Storybrooke, si elle s’en donne les moyens.
Nos parents avaient décidés que au cas où, Elsa ne serait pas en mesure d’assumer ses fonctions, je serais une super remplaçante et dans le cas contraire, je finirais probablement par me marier un jour et je devais donc savoir ce qu’étaient les devoirs d’une reine et comment gouverner le futur royaume que je gouvernerais avec mon époux. Donc autant dire que je m’y connaissais plutôt bien sur le sujet, c’est pour ça que j’essayais de subtilement faire comprendre à Elsa de changer le but de son espèce d’organisation pour tête couronné. Quant a son école de princesse, pourquoi pas. Après tout les écoles de ce genre existaient déjà dans le monde, enfin pas des écoles pour tête couronné mais des écoles qui formaient à la vie dans la haute société, et quoi qu’on en dise à Storybrooke ça existait aussi. Au moins, si elle avait une occupation, et quelque chose qui lui faisait envie, on pourrait trouver un moyen ensemble de le concrétiser. Après tout, ça servait aussi à ça les sœurs.
- Tu pourrais par exemple, faire du cercle royale un genre d’association de réinsertion. Il serait destiné aux reines et autres têtes couronnés qui ont besoin de se retrouver un projet, quelque chose qui soit en accord avec leurs intérêts et ce qu’elles possèdent comme compétence. Une reine pourrait facilement être cheffe d’entreprise, ou avocate ou occuper des postes importants par exemple. Tiens, toi par exemple si tu n’avais pas déjà un projet en tête tu aurais largement pu faire carrière dans la mode, vu les robes que tu te crée déjà.
J’avais toujours été persuadé que si elle venait à créer une ligne de vêtements, Elsa aurait un véritable succès, donc ce que je lui disait c’était sincère et pas simplement pour lui flaire plaisir. J’avais donné un exemple afin qu’elle comprenne où je voulais en venir. Si les gens ne voulaient plus financer le cercle royal tel qu’il était aujourd’hui, alors le mieux était de le changer de lui trouver une nouvelle utilité. Si ça devenait une association permettant aux anciennes têtes couronnés d’avoir un vrai métier à Storybrooke, les gens seraient peut-être plus enclin à apporter leur financement. Faudrait peut-être que je discute avec des personnes qui s’y connaissaient pour ça. Si Elsa, était prête à faire cet effort, de mon côté j’étais prête à l’aider comme je le pouvais, si ça passait par tenter de se faire des contactes ça me dérangerait pas.
- Mais d’abord, on va aller droit au magasin de déco et d’ameublement. La première étape pour que cette cohabitation marche, c’est qu’il faut que tu puisse également te sentir chez toi et pas uniquement chez moi. Pour cela, on va faire en sort que ta chambre soit un peu plus ta chambre et moins « la chambre » d’ami. On va la rendre moins impersonnel que tu puisse avoir ton propre espace également.
Et moi, j’allais accepter que ce soit un peu « nôtre » appartement et pas uniquement le mien pour une durée indéterminée. Chacune allait devoir trouver son espace et comment ne pas empiéter sur celui de l’autre, ce ne serait pas facile tous les jours et on aurait encore des haut et des bas, mais c’est comme ça qu’on apprendrait uniquement.
- On fera une pause à midi, on ira chercher Matthew et tu pourras m’en dire plus sur ta fameuse école de princesse.
C’était important l’entraide, et ça prouvait que je m’intéressais aussi à son projet.
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La vie est pleine de surprises, bonnes ou mauvaises... !
▼▲▼
J'ouvris grand les yeux. De quoi Anna parlait-elle ? C'est à ce moment là que le sans domicile fixe qui continuait à nous observer, laissa échapper un petit rire. Je le fixais. Puis, je regardais Anna. Elle... avait... entendue ce que j'avais répété quand elle n'était pas là ? Je me souvenais de m'être tournée en la voyant arriver, et de m'être arrêtée de parler. Mais se pouvait-il qu'Anna était déjà arrivée quelques instants auparavant ? Ca signifiait qu'elle avait entendu tout ce que j'avais dit ? Tout ça c'était la faute de ce type ! Il ne méritait pas la pièce que je lui avais donné. Même si je ne me voyais pas la lui reprendre.
« ...je pense qu’il faut qu’on apprenne à cohabiter toutes les deux... »
« Tu crois ? » lui demandais-je hésitante.
Ca faisait tellement longtemps qu'on n'avait plus habité ensemble, toutes les deux. Depuis toute petites...
« ...quand au cercle royale peut-être que tu devrais lui trouver... une autre utilité... »
J'avais fait une moue. J'aimais le Cercle Royal. Enfin ça avait son charme. Et puis comment je pourrais trouver de l'argent autrement que par ce moyen ? Surtout pour financer mon projet d'école de Princesse.
« ...une reine pourrait facilement être cheffe d’entreprise, ou avocate... »
Etait-elle sérieuse ? Comment une Reine pourrait se rabaisser à diriger une entreprise, à donner des ordres à des sujets qui travailleraient non pas pour elles, mais pour d'autres personnes ? Ou qui pourraient prendre la défense de criminels en devenant avocate ?
« ...on va faire en sort que ta chambre soit un peu plus ta chambre et moins « la chambre » d'ami... »
Ca me faisait chaud au coeur ce qu'elle venait de dire. Elle avait enchainée en proposant qu'on fasse une pause à midi afin d'aller chercher Matthew. Ainsi, selon elle je pourrais lui parler de mon idée d'école de Princesse.
Avant qu'elle s'éloigne et qu'elle prenne la route du magasin de meubles, je l'avais retenue par le main. Quand elle s'était tournée, je n'avais pas hésité une seule seconde à la prendre dans mes bras. Ce contact c'était important pour moi. Elle était ma petite soeur, et je me devais de lui montrer qu'elle comptait pour moi. Puis, au bout d'un petit moment d'étreinte, je m'étais reculée, et j'avais passé une main sur mes joues, tout en lui souriant. Je n'avais aucune idée de ce qui m'arrivait en ce moment. Il y avait bien trop de choses qui se passaient dans ma vie. Et ça ne s'arrangerait surement pas de si vite...
Quelque semaines plus tard, décembre 2020...
C'était l'approche des fêtes. J'avais penché sur plusieurs plans pour l'école de Princesses. J'avais également rencontré un charmant jeune homme qui s'avérait être Olaf, le bonhomme de neige que j'avais créé pour Anna quelques années plus tôt, quand on était encore que deux gamines. Je pensais il y a quelque temps que les choses ne pouvaient pas aller en s'améliorant, mais je me trompais, car beaucoup de choses avaient évoluées, et en mieux. La seule chose qui n'allait pas, concernait François. Il s'était passé beaucoup de choses pour lui, et j'avais essayé de lui remonter le moral, mais en vain. Soit je ne m'y prenais pas comme il fallait, soit sa blessure était trop profonde. En tout cas, j'avais passé de nombreuses nuits à réfléchir sur comment le faire aller mieux. Et l'une de mes idées s'était présentée sous la forme d'un cadeau.
Je l'avais emballé minutieusement et il attendait dans ma chambre le jour j. On allait surement l'inviter pour les fêtes à venir les passer avec nous. Mais il restait encore de nombreux jours, et je me demandais si c'était une bonne chose d'attendre aussi longtemps.
Faisant les cent pas dans ma chambre, j'hésitais à lui demander de me rejoindre, maintenant. Mais je ne savais pas si c'était une bonne idée. Il me fallait un avis extérieur. Je m'étais dirigée jusqu'à la chambre d'Anna, et j'avais frappé à trois reprises tout contre.
« Anna ? » lui demandais-je.
Un petit sourire se dessin au coins de mes lèvres. Ca me rappelait cette époque où elle venait toquer à ma porte pour avoir un bonhomme de neige. C'est fou comme le temps passait vite. En tout cas, cette fois ci, c'était moi qui avait besoin d'elle. Quand elle m'ouvrit, j'entrais dans sa chambre.
Il était encore tôt. Je m'étais réveillée de bonne heure. J'observais la jeune femme de la tête aux pieds, et surtout au niveau de ses cheveux. Elle venait sans doute de se réveiller il n'y avait pas longtemps. Je ne lui en fis pas la remarque, me contentant de sourire et de lui montrer la boite que je tenais en main. Elle était composée d'un écrin argenté, le tout surmonté d'un flocon de neige gravé dessus. J'y avais mis le paquet, mais c'était pour être sûr de l'atteindre avant même qu'il ouvre la boite.
Je pris une profonde inspiration.
« C'est le cadeau que je compte faire à François. Ca l'aidera à aller mieux. » débutais-je. « Je pense. »
En tout cas je l'espérais. J'ignorais comment cela fonctionner, si il fallait faire quelque chose de précis. A la Mairie, on me les avait simplement donné en me disant qu'ils étaient chargés. Je leur faisais confiance. Du moins, je n'avais pas trop le choix. Quoi qu'il en soit, j'ouvris la boite pour en montrer le contenu à Anna.
« C'est pour un voyage. A Arendelle. Il n'y a jamais été, et des vacances ça fait toujours du bien à tout le monde. »
Je pris l'un des pins que je tendis à la jeune femme.
« J'ignore comment ils fonctionnent, mais à ce qu'on m'a dit, il suffit de poser son doigt dessus et de laisser faire le reste. Ils sont programmées pour un voyage. Un aller retour et... »
Ils étaient déjà abîmés. C'est fou ce qu'on pouvait nous vendre - même gratuitement - comme camelotes. Car il y avait comme une griffure sur le pins.
« Regarde moi ça. C'est inadmissible ! Je vais de se passer me rendre à la Mairie et me faire rembourser ces Pins gratuits. » dis-je en frottant la marque pour voir si elle était gravée ou si c'était quelque chose qu'on pouvait enlever.
Et bien évidemment... on disparus.
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Anna D'Arendelle
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Attends, comment ça tu viens t'installer chez moi ?
La période de fin d’année était toujours ultra chargé, même quand on bossait en chocolaterie, surtout quand on bossait en chocolaterie en fait. Les chocolats tout le monde en achetait, particulièrement au moment des fêtes. Les journées étaient donc ultra chargés et ultra fatigantes. De plus, personne n’avait encore répondu à notre annonce d’emploi, pourtant on l’avait mit en évidence sur la porte de la boutique, difficile de la rater je l’avais personnalisé de manière à ce qu’elle ne passe justement pas inaperçu. Aster qui en faisait déjà beaucoup d’habitude, en faisait encore en ce moment et je le soupçonnais d’avoir cette attitude pour me préserver un peu, ce qui était plutôt sympa de sa part. Je supposais que c’était ce qui arrivait quand on bossait avec un ami. On avait quand même parcouru du chemin depuis la foi où j’avais poussé la porte de sa boutique pour lui demander d’être mon maître d’apprentissage. Tout ce que j’espérais c’est que ça prenne pas autant de temps concernant sa relation avec Nyx maintenant.
Comme j’étais crevée, je profitais de mes week-ends pour tenter de recharger mes batteries. Je disais bien « tenter » parce que j’avais encore les cadeaux de Noël à faire. Cette année je comptais inviter Raiponce, en plus de François pour passer les fêtes ensemble. Elsa vivait déjà sur place, alors elle avait pas spécialement besoin d’une invitation. Mais qui disait plus de personnes à réveillonner, disait aussi plus de préparation, j’avais commencé à poser les bases d’un menu pouvant convenir à tout le monde, et dès que je pouvais après le travail je filais en direction des boutiques de la ville pour trouver de quoi mettre au pied du sapin. Même si chez moi, la distribution se ferait le 25 pour laisser le temps au « Père Noël » de distribuer les cadeaux. Le vrai ne devait plus vraiment avoir le temps de tout faire depuis qu’il était à Storybrooke, et qu’une certaine discrétion s’imposait. Aster n’en parlait pas beaucoup, mais de ce que j’avais cru comprendre il entretenait un genre de rivalité avec lui. C’était pas mes oignons, donc j’avais pas spécialement cherché plus loin.
J’avais déjà trouvé presque toute ma partie de la liste de Matthew, mais j’avais encore Elsa, Raiponce Beau Papa ainsi que d’autres personnes à qui j’irais donner leur cadeau en personne comme Jack ou Nyx par exemple à qui je devais trouver quelque chose. Je comptais m’y mettre aujourd’hui, mais avant j’avais décidé de m’octroyer quelques heures de sommeil supplémentaires enfin jusqu’à ce que j’entende frapper à la porte. Étouffant un bâillement, j’avais décidé d’ouvrir la porte sans faire attention à qui cela pouvait bien être, de toute façon un Samedi matin, chez moi il y avait pas 35 mille possibilités, ça ne pouvait être qu’Elsa alors l’accueillir avec ma tête de saut du lit c’est pas comme si ça me dérangeait vraiment.
Je l’avais écouté me parler du cadeau pour François, c’est vrai que depuis quelques temps il était pas spécialement en forme et j’avais pas osé lui demander pourquoi. J’supposais que c’était encore un truc divin auquel je comprendrais rien, alors j’essayais de lui remonter le morale comme je pouvais même si c’était pas franchement gagné. Elsa semblait vraiment avoir a coeur de lui faire retrouver le sourire aussi alors j’osais pas vraiment lui dire que ça faisait une bonne trentaine d’années quand même que Arendelle était bloqué sur le mode saison unique, alors je savais pas trop a quoi ça ressemblait maintenant. Ni de lui souffler discrètement que tant qu’a faire, débloquer le mode saison unique ce serait cool, étant donné qu’elle était la seule à le faire. En fait elle fit limite le dialogue toute seule, jusqu’à ce qu’elle décidé d’inspecter son pins -mauvaise idée, ultra mauvaise idée- et qu’on disparaisse toutes les deux.
J’avais volontairement fermé les yeux, m’apprêtant à entrer en colision avec de la neige où un truc froid tout en espérant ne pas mourir d’hypothermie parce que j’étais genre en pyjama et pieds nus. Sauf que sous mes pieds c’était tout sauf froid. Ouvrant un œil, je remarquais que le paysage ne ressemblait pas franchement à Arendelle, a priori on avait pas de gros rochet qui dominait tout le paysage. Une chose est sûr on le voyait de loin.
- Euuuuh, tu l’as eu gratuitement ton pins au moins ? Non parce que là, on est carrément pas à Arendelle, c’est pas tout a fait le même paysage, ni la même température, j’ai l’impression de crever de chaud et j’ai juste mon pyjama sur moi.
Bon okay, c’était un pyjama d’hiver mais j’avais pas mit ma veste en pilou ni mes chaussons. Je savais pas dans quel coin du monde des contes on était, mais moi j’étais pas vraiment habitué à ce genre de température, je savais pas comment les gens vivaient, et supportaient cette chaleur.
- A ta place, j’appellerais la ligne de la Mairie pour leur en toucher deux mots dès qu’on sera rentré qu’au moins ils t’en refilent un qui marche ce coup-ci, parce que si tu compte offrir un voyage à Arendelle pour Noël à François, mieux vaut qu’on soit sûr que ça aille VRAIMENT là-bas et pas j’sais pas où.
Louchant sur son pin’s je l’attrapais sans vraiment lui demander. Elle avait bien dit que c’était pour un aller/retour donc si je faisais la même chose qu’elle tout a l’heure il allait se passer...rien du tout. En fait j’avais beau le frotter comme Elsa on était toujours au même endroit.
- Il a peut-être besoin de se recharger. Dis-je avec une moue pas spécialement convaincue
Intérieurement je faisais pas spécialement la maligne on allait pas se mentir. L’idée d’être coincé dans un endroit totalement inconnue qui plus est dans le monde des contes m’emballait pas des masses. Si ça avait été Arendelle, encore j’connaissais on aurait pu s’abriter dans le château, tenter de le réchauffer et voir si nos chambres respectives avec Elsa, étaient en état de nous accueillir.
- On devrait prendre de la hauteur. En montant sur l’espèce de gros rochet on aura peut-être une meilleur vue de l’endroit t’en pense quoi ? Ca nous laissera le temps de peut-être laisser le pin’s se recharger.
Ouais, je croisais les doigts pour que ce soit ça, je les croisais même très fort.
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...regardais autour de moi. Comme Anna le disait, il faisait beau. Il faisait chaud. Je n'aimais pas spécialement ce climat. Surtout qu'on n'était pas du tout habillé pour vivre une aventure en plein coeur d'une savane où se trouvait un immense rocher qui semblait abandonné.
« Je t'entends. » dis-je à Anna. « Mais c'est non. Ce n'est pas la solution de marcher à l'aveuglette vers ce rocher. »
Marcher jusqu'à cet endroit. Monter dessus. Attendre que le pins se recharge. Il y avait sans doute plus facile. Je pris le pins des mains de la jeune femme, le tournant ensuite dans tous les sens pour tenter de comprendre comment qu'il fonctionnait. J'avais beau frotter dessus, tout comme quand Anna l'avait fait, ça n'avait pas eu le moindre effet. Il était capricieux. Ce n'était pas du bon matériel ! Encore une preuve que cette Mairie n'assurait pas et qu'il fallait nous remettre quelqu'un de bien plus compétent comme cet Aloysius Black qui avait tout de suite accepté de financer le Cercle Royal. Lui au moins, c'était quelqu'un qui savait ce qui était le mieux pour sa ville et ses habitants.
« On a déjà très souvent, même trop souvent tenté l'aventure. Tu te rappelles de cette sortie dans le grand monde ? Avec François, qui plus est ? Je ne veux plus partir, ni m'élancer vers l'inconnu. Si on est arrivé jusqu'ici, grâce à ce pins, on repartira de la même manière. Si ça se trouve, il se recharge avec les rayons du soleil. » dis-je en levant le pins en l'air.
Ca n'avait pas spécialement l'air de marcher. Baissant le bras, et ramenant le pins vers moi, je l'avais frotté une nouvelle fois. Il n'y avait rien à faire.
« Ou alors c'est le froid qui le charge. » proposais-je tout en tentant de le refroidir avec le pouvoir contenu en moi.
Là au moins ça avait eu de l'effet ! Car il s'était gêlé, avait émis un petit grésillement, et je l'avais lâché juste avant qu'il s'enflamme. Une fois au sol, il avait pris feu. J'avais juste eu le temps de tapoter dessus avec mon pied pour pas que ça prenne de l'ampleur. On l'avait échappé belle. Passant une main sur mon front, je tournais la tête vers Anna.
« Ces pins sont dangereux ! »
En parlant de pins... on venait de perdre le nôtre. Regardant vers le tas de cendres, puis vers Anna, je fermais les yeux quelques instants. Je me sentais fatiguée ces derniers temps. J'avais bien trop de soucis, de choses à penser. Pourquoi ça ne pouvait pas être simple, pour une fois ?
Retrouvant la vue, j'avais contemplé le rocher au loin. Après tout, on verrait bien mieux de là bas ce qui s'étendait au loin. Peut-être qu'il y avait une ville à proximité, avec un moyen de rentrer chez nous.
« Tu sais quoi ? Nous allons rejoindre le gros rocher. »
Sans plus attendre, je m'étais mise en marche.
« Tu as quelque chose sous ton pyjama ? J'ai de la chance de ne pas ressentir les effets de la chaleur, mais j'ai bien peur que tu te réchauffes bien trop. Je peux aussi faire tomber de la neige sur toi. Ou alors, tu veux une robe créée sur mesure ? Bien que je doute que ce soit une bonne idée. »
Avoir trop chaud était une chose. Mais porter une robe de glace quand on n'était pas habitué à la fraîcheur hivernale, c'était pas non plus une solution. Pourquoi on était uniquement face aux deux extrémités ?
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Attends, comment ça tu viens t'installer chez moi ?
J’étais resté figé, après qu’Elsa ait eu la « brillante » idée de s’occuper du pin’s afin de le recharger. Je regardais toujours hebétée le tas de cendres qui était autrefois notre moyen de retourner à Storybrooke. Comment est-ce qu’on allait sortir d’ici ? Comment allait-on pouvoir rentrer chez nous ? On était dans un endroit inconnu qui ressemblait à la savane Africaine sans aucun repaire, si ce n’est l’espèce de gros rocher qui était devant nous. Au lieu de marcher jusque là-bas afin d’avoir une vue d’ensemble de potentiellement se reposer et d’attendre que le pin’s se recharge ma sœur n’avait rien trouvé de mieux que de faire n’importe quoi. Et moi, j’étais passé en mode « bug ». Il y avait pas d’autres terme pour décrire mon état, j’étais planté comme une idiote les yeux rivés sur un tas de cendres, sans bouger et l’air pas franchement futé. J’écoutais a peine ce qu’elle me disait, j’avais cru saisir « robe de glace » et « quelque chose sous ton pyjama » mais j’étais même pas sûre que ce soit ça.
- Tu as dégommé le pin’s, le pin’s déjà pété de la Mairie. Le pin’s qui était sensé faire l’aller/retour Storybrooke/Monde des Contes. Le pin’s qui nous permettait de rentrer à la maison. Et toi tu l’as dégommé.
Ouais je me répétais, et il se pouvait que ma voix soit subitement monté dans les aigus parce que j’étais légèrement en train de paniquer. Légèrement beaucoup même, je sentais ma respiration s’accélérer et des picotements dans mes mains : j’étais en fait carrément à deux doigts de la crise de panique. Comment on allait rentrer ? Est-ce qu’on allait seulement pouvoir revoir Storybrooke un jour ? Il était HORS DE QUESTION que je laisse Matthew tout seul. Il avait déjà perdu son père, pas question qu’il perde sa mère parce que sa tante venait de faire nawak !
- Mais t’es tarée ou quoi ? Ou alors Jack a déteint sur toi pendant le temps où il était à la maison c’est pas possible ! Comment on va rentrer maintenant, c’était notre UNIQUE moyen de partir d’ici, UNIQUE Elsa, tu sais ce que ça veut où je dois te donner la définition ?
Je sentais mon coeur tambouriner dans ma poitrine, et j’avais le souffle court, étant donné la vitesse à laquelle je venais de débiter mes mots. J’étais même pas sûr qu’Elsa m’ait comprise en fait, quand j’étais angoissée j’avais tendance à parler hyper vite et parfois même a passer du coq à l’âne si bien que les gens avaient souvent du mal à suivre mon fil de pensé. J’pouvais pas vraiment leur en vouloir, c’est vrai que moi aussi je serais paumé à leur place.
« Ben dit donc » fit une voix sortie de nul part « Vous avez l’air d’avoir pas mal de soucis. J’ai un membre de ma famille qui dit toujours Hakuna Matata, ça veut dire qu’il faut pas s’en faire. Vu votre situation je peux même vous le chanter. J’ai des insectes aussi si vous voulez. On peut les faire griller sur un feu de camp. »
Faisant limite un bond de trois mètres de haut, je me dévissais la tête à chercher d’où provenait la voix, avant de voir qu’il s’agissait d’une bestiole dans les hautes herbes. Une bestiole qui parlait. D’accord, j’crois que ça y était le soleil m’avait un peu trop tapé sur la tête. J’avais des hallucinations, c’était pas possible autrement sérieusement. Même si...A bien y réfléchir, Olaf était un bonhomme de neige qui parlait de base, et Kristoff parlait à son renne, assurant que Sven le comprenait et lui répondait -je m’était toujours dit qu’il devait être un peu dérangé d’ailleurs.
- C’est heeeeu gentil…
« Hofu »
- Hofu répétais-je bêtement en me disant que c’était franchement un nom bizarre, ça ressemblait à « Tofu ». Mais j’pense qu’on fera l’impasse sur la chanson et les insectes aussi. Sans vouloir vous vexer.
« C’est dommage. Vous ne savez pas ce que vous perdez. Vous êtes de drôles d’animaux d’ailleurs, j’en ai jamais vu de tel par ici. »
Ouais, ça m’étonnait qu’a moitié pour être franche, il y avait pas l’air d’y avoir d’humains dans les parages ça avait l’air d’être peuplé d’animaux parlant. Ou alors, je délirais complètement et j’avais prit un gros coup de chaud. J’espérais juste qu’Elsa ait pas la « bonne » idée de me rafraîchir comme elle l’avait fait avec le pin’s. Des fois, j’en venais à regretter l’époque où elle flippait pour un rien a cause de ses pouvoirs. A croire qu’elle pouvait pas faire d’entre deux. Soit elle était monde flippe, m’approche pas je suis un monstre je vais te faire du maaaaale. Soit elle était en mode détente totale, et les utilisait à tort et à travers. L’un dans l’autre je savais vraiment pas quelle option était la pire. C’était limite choisir entre la peste et le choléra.
- Donc tu vie ici, dis-je. Et tu es quoi au juste une mangouste ? Demandais-je sans réaliser que j’étais en train de taper la discut’ avec un animale.
« Je ne suis pas une mangouste, je suis un suricate ! » S’indigna-t-il
C’était pas presque la même chose ? Mangouste, suricate...C’était de la même famille non. Enfin j’en savais rien, j’étais pas experte zoologique a priori. Tout ce que je savais, c’était que je venais d’entendre un estomac gargouiller et que c’était pas le mien.
- C’est toi qui as faim Elsa ? Demandais-je avec un froncement de sourcil à ma sœur.
C’était peut-être machin truc au nom bizarre, sauf que machin truc arborait une expression de terreur pure, et semblait complètement tétanisé. Rien a voir, avec tout a l’heure.
« Là...Là » Bredouilla-t-il en pointant une direction
- Là, là quoi ?
« Des...des...DES HYÈNES ! »
Me retournant, j’eus tout juste le temps d’apercevoir plusieurs hyènes qui avançaient dans notre direction. J’avais eu un reportage animalier une fois. On avait beau se faire une image de ces bestioles qui était celle de charognard, se nourrissant des restes des lions entre autre, c’était pas vrai du tout. C’était au moins aussi dangereux que des lions justement, et ça se castagnait souvent. Je ne réfléchit donc pas, et fit ce que mon instinct de survie me dictait : me carapater rapidement et sans demander mon reste. Chopant le suricate, d’une main, j’attrappais celle d’Elsa de l’autre l’entraînant avec moi :
- cours, cours, COURS ! Braillais-je
Fallait qu’on atteigne le gros rocher, c’était une question de survie. Sauf que ces bestioles étaient beaucoup plus rapide que nous :
- Tu peux pas...Tu sais. Dis-je en faisant bouger les doigts de ma main libre, pendant que le suricate se cramponnait sur mon épaule. Les ralentir ? Demandais-je à ma sœur, a moitié essoufflée.
En gros, j’étais en train de lui demander si elle pouvait pas les ralentir avec ses pouvoirs, voir carrément les congeler.