« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Je sentais Anna légèrement stressée. On ne se trouvait pas dans une situation aussi désespérée que cela. A dire vrai, on s'en tirait même plutôt pas mal. Car d'accord, notre Pins était hs, mais déjà, comme elle le disait si bien, il l'était de base. Ce qui signifiait que je n'étais pas réellement responsable de ce désastre. Ensuite, on était dans un endroit plutôt charmant et convivial. Ca aurait pu être bien pire. Ca aurait pu être mieux aussi. Disons qu'on se situait entre le meilleur et le pire, comme pour le mariage. Ce qui en soit n'était pas si mal du tout. En tout cas, ma jeune soeur semblait bien trop sous pression.
Le stress c'est sans conteste le grand mal de notre époque. Ce n'est pas étonnant, vue que tout le monde vie dans le seul but d'acquérir le plus de richesses afin de se sortir des situations désastreuses dans lesquelles la vie nous plonge. Comme quoi, il y avait bien plus important que l'argent, car ce dernier faisait qu'empirer notre façon de vivre. Si j'étais toujours la Reine d'Arendelle, ce que j'étais mais sans réelles fonctions à Storybrooke, elle n'aurait plus jamais à se soucier d'avoir le moindre centimes dans ses poches, car les richesses de notre Cité, et notre rang nous permettraient de vivre convenablement avec nos sujets, et ce jusqu'à notre mort.
Quoi qu'il en soit, sa façon de se comporter là, en cas de soucis quelconque, montrait bel et bien qu'elle subissait jour après jour la pression du travail. Son rythme de vie accéléré, à devoir tous les matins se rendre à la chocolaterie où elle travaillait, à devoir répondre aux ordres de cet Aster, faisait qu'elle n'avait plus le temps de rien. Elle devait être débordée constamment, forcée d'être performante dans son travail, alors qu'elle était censée l'être uniquement en tant que Princesse d'Arendelle. Une anxiété quotidienne dont elle pouvait facilement se passer si elle faisait les bons choix. Si ça se trouvait, elle allait finir par avoir des soucis de santé, et... nom d'Odin !
« Anna ? Il va falloir que tu fasses bien plus attention désormais. » lui dis-je en songeant à sa santé.
Malheureusement, elle ne comprit pas ce que je voulais lui dire, et elle enchaîna en me traitant de... tarée ? Elle allait bien ? La chaleur lui montait sûrement au cerveau. C'est sûr qu'il faisait chaud ici. Peut-être que je devrais prendre soin de la rafraîchir. J'hésitais à la couvrir de glace. Mais le passage du chaud brûlant au froid glacial, n'était pas conseillé. Je me retenais donc d'agir de la sorte, même si ça me démangeait. Pas seulement pour l'aider, mais aussi parce qu'elle venait de me manquer de respect. Qu'est ce qui lui avait pris ? Je n'étais pas tarée. Ou tout du moins pas à ma connaissance. Je me renseignerais auprès de Aloysius Black, vue qu'il excerçait également la profession de psy. Ca pourrait m'aider à y voir plus clair sur comment aider ma jeune soeur à trouver la force au fond d'elle de se comporter comme une Princesse, et pour ainsi dire, de cesser de travailler.
« On va réussir à rentrer, Anna. On a bien pu arriver jusqu'ici. Ca ne devrait pas être compliqué de rebrousser chemin d'une manière ou une autre. »
On fut interrompu par... une bestiole. Un suricate ? Et il parlait. C'était la première fois que je voyais un Suricate parler. J'avais déjà été en face à face avec un bonhomme de neige parlant, mais dans son cas, c'était tout a fait normal. Kristoff faisait parler son renne, mais le renne ne parlait pas de lui même. Qui faisait parler ce Suricate ? Il semblait parler de lui même. C'était... étrange. Mais plus rien me surprenait avec ce qu'on vivait constamment à Storybrooke.
« Ma soeur a raison. Nous devrons faire l'impasse sur votre générosité culinaire, et sur tout ce qui pourrait lui provoquer un stress inutile. Comme par exemple un animal qui se mettrait à nous parler. » dis-je au Suricate avant de prendre la main de ma chère soeur et de me pencher vers le dit animal. « Elle subit beaucoup de pression en ce moment dans sa vie professionnelle. Mais pas d'inquiétudes, je gère. » lui confiais-je, avant de tenter d'éloigner Anna pour nous diriger vers le grand rocher.
Mais Anna ne semblait pas emballer à quitter cet endroit, car elle lâcha ma main et se mit à parler à l'animal. Et après on disait que c'était moi qui créait des ennuis. Qui était du genre à parler au premier inconnu qui nous passait devant ? On ne savait rien de lui. En tout cas, quand il se mit à parler de Hyènes, je me demandais ce qu'il voulait dire par là. Imitant ma soeur, j'entrepris de tourner la tête vers la direction qu'il indiquait, et je vis moi aussi des animaux venir dans notre direction. On aurait dit des charognes tel des... hyènes. Ben tiens, il avait vue juste.
Je sentis quelqu'un m'agripper la main. C'était Anna. Comme quoi ça servait à rien de me l'avoir lâchée quelques instants auparavant. Puis, elle se mit à courir, et je dus faire de même, tandis qu'elle hurlait qu'il fallait courir.
« Ok, on cours, mais ne t'emporte pas. Reste en pleine possession de tes moyens. »
Surtout ne pas paniquer, car ça faisait accélérer le coeur. Fallait vraiment que je prenne rendez vous chez Aloysius Black pour Anna. C'était important je crois qu'elle prenne conscience du fait qu'une Princesse ne pouvait pas mener ce genre de vie.
« Oh oui, bien sûr ! » laissais-je échapper en m'arrêtant de courir, et en me tournant vers les hyènes.
Ces dernières fonçaient toujours dans notre direction.
]« Bonjour, excusez moi, mais nous ne sommes pas comestibles. Si vous pouviez nous laisser en paix. Je m'appelle Elsa d'Arendelle, et voici ma jeune soeur, la Princesse Anna d'Arendelle. Je suis la Reine de ma Cité, et j'ignore qui règne sur ce Royaume ci, mais je suis sûr que pour maintenir de bonnes relations diplomatiques, ce Roi ou cette Reine refuserait catégoriquement que vous nous... »
« MAIS ELLE EST CINGLÉE ! » s'emporta le Suricate !
J'allais lui répondre quelque chose, quand une hyène bandit dans notre direction. Levant la paume de ma main, j'envoyais de la glace sur elle, qui la fait valser à plusieurs mètres. Je... j'étais... outrée !
« Quel manque de respect ! Croyez bien que je compte en référer à votre maître ! »
Je n’eus pas le temps d'en dire d'avantage que je du nous protéger une nouvelle fois, en attaquant une autre hyène, ainsi qu'une troisième. Ça ne les arrêtait pas.
« C'est sorcellerie ! » s'exclama le Suricate.
« C'est surtout une Reine qui vous protège, au lieu de l'inverse. On ne vous a pas appris les bonnes manières ? » lançais au Suricate avant d'éviter de justesse une hyène, qui venait de me sauter dessus.
J'avais envoyé un peu trop de glace, si bien qu'elle avait gelée sur place, légèrement dans les airs. La glace allait du sol jusqu'à elle. C'était plutôt esthétique comme statue de glace. Ca avait en tout cas mis les hyènes en fuite. En dehors de celle ci bien entendu, qui ne pouvait plus bouger.
« Voilà ce qui arrive quand on se comporte mal. Maintenant que nous avons mis les choses au clairs, pouvez vous nous conduire jusqu'au monarque de ces terres ? » demandais-je en remettant bien ma robe, et en me tournant vers le Suricate.
Il me regardait la bouche ouverte, sans rien dire. Je me tournais vers Anna.
« J'ai pas l'impression qu'il nous sera d'une très grande aide. »
Il allait sans doute falloir trouver assistance auprès d'une autre personne. Je fis volte face pour regarder la hyène dans la glace. Je doutais qu'elle puisse nous indiquer notre chemin. Il ne nous restait plus qu'à nous mettre en quête d'un autre animal capable de parler comme Anna et moi.
« Tu sais, par rapport à avant, je comprend que tu étais un peu déboussolé par ce qui se passe en ce moment même, ici, et le fait que nous soyons perdues. Mais ce n'est pas une raison pour me manquer de respect. Tu imagines si Matthew était avec nous ? Quelle image de toi tu veux donner à notre jeune Prince ? Il faut que tu apprennes à te contrôler. D'ailleurs, je pense que dès qu'on sera rentré à Storybrooke, il faudra que tu prennes un peu de vacances et que tu te ressources. Il faut éliminer tout ce stress qui t'entoure. Je sais que ce n'est pas facile d'être une Princesse, mais en y mettant du tiens, tu verras que tout te paraîtra bien plus simple. »
Je lui adressais un petit sourire me montrant confiante. J'avais foi en elle.
CODAGE PAR AMATIS
Anna D'Arendelle
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Soso Turner :love:
HERE WE GO AGAIN
| Conte : La Reine des Neiges | Dans le monde des contes, je suis : : Anna
Attends, comment ça tu viens t'installer chez moi ?
Non mais, elle était sérieuse ? La seule et unique chose de stressante dans ma vie C’ETAIT ELLE. Quant à Matthew, il aurait surtout vu que sa tante avait 3 cases en moins, et que sa mère était la seule personne avec un minimum de bon sens dans cette famille. Déjà que je passais mon temps à lui dire de ne surtout pas reproduire ce que faisait ma sœur, là il aurait eu l’exemple sous les yeux de pourquoi elle était clairement pas un modèle à prendre et pourquoi il ne fallait surtout pas faire comme elle.
« Elle est sérieuse ? » Me demanda Hofu ignorant totalement ma sœur et disant tout haut ce que je pensais tout bas.
- Complètement. Dis-je du ton le plus blasé qui soit.
Pas besoin d’être un génie pour comprendre ce que le suricate pensait : a savoir qu’a l’intérieur du crâne d’Elsa ça tournait pas très rond. Je pouvais pas lui en vouloir dans la mesure où j’pensais un peu la même chose, j’en venais presque à regretter le temps où elle était en mode flippe a cause de ses pouvoirs, elle était moins relou. Et ne nous bassinait pas avec des discours sur la royauté, d’ailleurs j’estimais avoir suffisamment prit sur moi ces derniers temps, la moutarde elle commençait VRAIMENT à me monter au nez. J’en avais marre de son sens 0 des responsabilités, et de sa non remise en cause permanente. Si quelque chose allait mal, ce n’était jamais de sa faute, mais toujours celle des autres.
« Je vous conduirais bien aux souverains de La Terre des Lions. Si je savais où ils étaient. Mais personne, ne sait ce qu’il est advenue de la reine Sarabi et du futur roi Simba son fils, après le combat contre l’usurpateur Scar. Il y a subitement eu un nuage violet quelques semaines après que l’affrontement ait eut lieu et depuis pouf ! Disparu. »
Un nuage violet...Hey ! Il faisait pas référence à la malédiction par hasard ? Non parce que c’est exactement ce qui s’est passé à Arendelle. Il y a eu un nuage violet et après perte de mémoire pendant 28 ans, jusqu’à ce que tout revienne et que le temps se remette de nouveau en marche. Autant lui dire qu’ils avaient pas disparu, enfin pas vraiment ils étaient juste ailleurs et sans possibilités de revenir pour le moment, du moins pas dans leur forme animale je supposais, j’en savais rien j’y connaissais rien niveau magie et ses subtilités.
- Ils sont à Storybrooke, ils ont pas disparus
« Story quoi ? »
- Storybrooke, c’est là d’où l’on viens. En fait, une sorcière a décidé de jeter un sort il y a un peu plus de 30 ans, et beaucoup de gens y ont été emportés, notamment vos souverains d’après ce que j’ai compris. Nous aussi ça nous est arrivé.
Je le vie jeter un regard méfiant en direction de ma sœur et franchement sur le coup j’hésitais. Parce que vu sa démonstration avec ses pouvoirs il devait probablement penser qu’Elsa en était une aussi de sorcière. J’avais donc deux solutions : ne pas le contredire parce que ça ferait les pieds à ma frangine et parce que j’étais toujours énervée contre elle, ou être gentille et expliquer que ce n’était pas parce qu’on avait des pouvoirs qu’on était une sorcière. On allait pas se mentir, Elsa l’aurait pas volé si je laissais faire ça malheureusement, comme j’étais évidemment trop sympa je laissais tombé l’idée mesquine de la faire passer pour ce qu’elle n’est pas et ce même si pour une fois, ça lui aurait fait les pieds à madame reine pastèque.
- Elsa, n’est pas une sorcière, il y a des gens qui pratique la magie mais qui ne sont pas pour autant des sorciers, vous avez pas ça chez vous ? Quelqu’un de semblable qui fait des trucs un peu surnaturels ?
« On a bien Rafiki, mais lui non plus il est plus là. »
- Et tant qu’a faire, vous auriez pas un moyen de rentrer chez nous ou je ne sais quoi ? On est quand même pas les premiers humains à venir ici non ?
« Il y a bien une rumeur dans la savane qui dit qu’un groupe d’individu étrange est déjà venue. Mais ça remonte, ils sont tous repartie. »
Inutile d’en demander plus quoi, au final on ignorait toujours comment rentrer et tout ça c’était de la faute d’Elsa et ses plans foireux. Regarde Anna, j’ai prit un pin’s pour emmener François à Arendelle, ah ouais merveilleuse ton idée, un pin’s défectueux et en plus, tu l’as dégommé. La situation actuelle était doucement mais sûrement en train de venir a bout de ma patience. Effectivement, j’étais stressée mais pas a cause du taff ou de je ne sais quelle autre bêtise, non parce qu’on était bloqué au milieu de la savane Africaine sans a priori moyen de retour, quoi que ma sœur en dise. Et personnellement je n’avais AUCUNE idée de comment rentrer. Tout ce que je savais, c’était que rester là, ne changerait rien. Avec un peu de chance, si je demandais à Hofu ce que ces personnes avaient fait, en suivant exactement le même itinéraire qu’eux on pourrait trouver un moyen de rentrer chez nous.
- Ces individus tu sais ce qu’ils ont fait ? Où ils sont allés ?
« Non, mais si vous me suivez je peux me renseigner. »
- De toute façon, c’est pas comme si on avait le choix. C’est beaucoup d’aller/retour pour rien au final, mais c’est pas comme si j’avais une brillante idée pour rentrer qui venait de poper admis-je. Oh et j’y pense Elsa : pas un mot, pas une protestation je ne veux rien.entendre de ta part. Tu sais quelle est la source de stresse dans ma vie ? Je te donne un indice ça commence par un « E ».
Peut-être que d’ici à ce qu’on ait rassemblés les informations dont on ait besoin, Elsa aura eu le temps de ne toujours pas se remettre en question et de toujours chercher une personne dont le nom commence par un « E » et qui n’est suuurtout pas elle.