Veux tu un bonhomme de neige ?

Olaf faisait comme la jeune femme, passant d’elle à la jeune fille… il ne comprenait pas pourquoi elle était si …. Droite. Ce n’était pas le mot, Elsa avait toujours été droite, comme un I, et montrant sa tête haute. Mais il ne comprenait pas la tension qu’il avait l’impression de voir dans ses épaules et sa manière de se tenir. Il pencha la tête sur le côté et de l’autre alors que l’enfant avait tout simplement arrêté de respirer. Il la regarda partir doucement.

Olaf s’approcha de l’enfant dans une rapidité si douce. Il lui dit un grand sourire alors qu’il montra rapidement Elsa de la tête.

- Elle est timide Elsa, la vérité n’est pas la vraie, mais elle est aussi gentille dans le coeur. Ne lui en veux pas d’accord.

La petite fit un rapide câlin à Olaf alors que ce dernier avait mit plein de chose dans le panier. Ils étaient venus pour faire les courses. Il les passa à la vitesse de l’éclair alors qu’il allait ne pas pouvoir payer, le père de l’enfant paya pour lui. Olaf les remercie et se mit à courir avec un équilibre précaire auprès d’Elsa. Il était arrivé en faisant attention de ne rien faire tomber. Un sac contenant des ships (des Pringles elles étaient végannes et Olaf aimait bien cela) des ships normales aussi, des saucissons secs parce que les gens aimaient ça apparement, et d’autres choses qu’on avait pour une fête. Les mains pleines de victuaille, qu’il avait a demi payé, il sourit à Elsa. Olaf lui sourit.

- Ne t’en fais pas. Je n’ai pas tout compris, mais si ça te fait mal au coeur alors on a pas à sortir. Il ne faut pas avoir la pression…. Tu es une personne incroyable mais tu portes tout toute seule tout le temps, alors qu’on est là. Je suis là maintenant si tu veux ! Je peux faire les courses pour toi. Je peux aussi faire d’autres choses … presque tout… sauf réparer les machines à laver ça je ne sais pas faire … quoi qu’il doit bien y avoir un livre pour m’expliquer, mais je m’endors toujours quand je lis alors que je me dis que ce n’est pas une super idée tout de même.

Oui il parlait beaucoup plus …. C’était dans son personnage, et puis, il avait l’impression que s’il submergé Elsa de flot de parole, la tristesse et la pression qu’elle venait de ressentir aller tout simplement s’évaporer alors il préférait dire tout ce qui lui passait par la tête. Quand elle parla de gâteau, il bougea sa main pour lui montrer un sac dans ses mains.

- j’ai acheté des oeufs, je sais pas comment on fait le lait de poule, mais j’ai pris aussi un gâteau à faire au four, et des boissons, et des ships, et des carottes, j’aime les carottes, et des fraises, j’aime les fraises aussi. Je n’ai pas besoin de beaucoup de monde, j’ai juste envie de rester avec toi pour le moment.

Il pouvait voir ses amis quand il le voulait … Il pouvait aller toquer à la porte de Gabriel, bien que pas sur qu’il lui ouvre, autant de fois que désiré, il pouvait envoyer un sms à Isuzu, ou à Star, ou à even … Il savait qu’il pouvait ne pas être seul quand il broie du noir, mais il n’avait envie d’être qu’avec Elsa pour le moment.

- Cela ne te dérange pas ?

Si elle ne voulait pas, il pourrait le comprendre et l’accepter sans soucis, bien sur. Il n’était pas le genre à s’imposer en réalité. Il ne voulait pas qu’elle ne le repousse mais si elle avait besoin de temps, alors il pouvait lui donner le temps. Bon pas sur qu’il ne craque pas et ne fasse pas un autre câlin avant mais c’est une autre histoire.

Veux tu un bonhomme de neige ?

Olaf ne pouvait pas comprendre cette envie de « fuir » les fêtes … lui était bien trop motivé à leur approche pour le cacher. Il ne pouvait pas s’empêcher de vouloir sortir, et d’ailleurs, le fait de travailler alors que tout le monde était ailleurs lui donner la bougeotte comme jamais. Il était le genre de petit homme a avoir besoin de se mouvoir, surtout quand l’atmosphère était si propice aux câlins et aux bisous, et à la joie et au bonheur …. Et tout ça. Il ne comprenait alors que peu Elsa pour cette fois, mais il ne voulait pas lui donner l’impression qu’il la pressait d’être avec lui. Il lui sourit tout simplement.

Il la suivit. S’empêchant à nouveau de sautiller tout content d’avoir eu son Elsa rien qu’à lui pour quelques minutes au moins. Il voudrait la voir plus sourire, plus de bonne humeur. Elsa l’avait toujours fait avec le sourire avec Anna. Il ne connaissait que peu la tristesse des sœurs…. Ou alors il était le nounours que l’on caline. Il voulait être un réconfort pour elle. Alors il la suivait sans mettre la pression ou faire émaner de lui le moindre commentaire. Il attendait juste le bon moment pour se caler dans ses bras et lui transmettre toute la douceur qu’il pouvait avoir dans son cœur pour elle.

Ils préparèrent le gâteau et discutèrent cette idée là en tête pour notre bonhomme de neige. Il voulait lui faire oublier ce qui l’avait fait fuir, et ne garder de cette histoire que les bonnes choses. Que les choses positives. Il avait enfin retrouver son Elsa. Et elle était là, et elle allait plus ou moins bien….et elle l’aimait toujours c’était le plus important dans cette histoire. Elsa ne lui en voulait pas d’être autre chose, de ne plus être que son bonhomme de neige … elle avait dit qu’il était beau. Et à cette pensée, il ne pouvait que relever sa tête de fierté et sourire encore une fois de plus. Olaf observa la jeune femme et des étoiles apparurent dans ses yeux.

- Oui cela serait une bonne idée, et on pourrait faire une grande fête avec un peu tout le monde. Je n’ai trouvé personne de la cité personnellement. Sauf toi et Anna, mais je mets souvent des annonces à mon travail je pourrais le faire aussi pour Arendelle.

Il le faisait aussi pour Alexis Rice. Un ami qu’il avait eu. Il mettait une petite pancarte avec dessus le fait que « Astérix » recherche son village. Il n’avait jamais pensé à le faire pour lui-même mais ça pourrait être une idée pour attirer plus le regard. Olaf ne savait pas comment faire le reste. Il sourit alors quand Elsa accepta de tout prendre en main. Si une personne pouvait organiser haut la main quelque chose comme ça, c’était bien elle n’est ce pas ? Olaf pris le crayon à papier et le papier puis sourit.

- Anna sait où je travaille. Elle n’a pas encore eu l’occasion de venir chez moi.

Aussi …. Il n’était jamais dans son appartement … et il n’y avait tellement rien à voler que la porte et les fenêtres étaient toujours ouvertes. Il avait fait de la place pour des animaux domestiques … si on puis dire, et son potager, mais sinon … Tout le monde pouvait rentrer dans son appartement comme dans un moulin. Il note alors son adresse, mais aussi le glacier en le précisant d’un dessin de glace (qui ressemblait à un dessin d’enfant digne de Matthew mais chut). Une fois cela fait, il sourit en faisant le câlin. Il sortit le kigurumi et le mit sur une chaise avant de revenir dans ses bras pour partir.

- On se revoit très vite.

Il allait sortir avant de se retourner pour rajouter tout simplement un « je t’aime Elsa, tu m’avais manqué » avant de disparaître tel zorro dans la nuit noire… bon ça OK c’est faux, mais en tout cas il lui a dit qu’il l’aimait parce qu’il aimait son Elsa. On ne pourrait jamais lui faire dire le contraire.