« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
OK. J'ai déconné. Beaucoup déconné. Mais... Tu connaitrais pas un endroit ou je peux dormir?
Je m’appelle Jack Frost. Oui, ça vous savez. Vous savez aussi, que c’est l’Homme de la Lune, qui me l’a dit. En revanche ce qu’il ne m’avait pas dit… C’était à quel point la vie, pouvait parfois être compliquée. Je songeais à tout ça, dans le bus qui me ramenait à la lisière de Storybrooke. Bien évidemment, personne ne connaissant l’endroit, j’étais descendu à l’arrêt de la ville la plus proche. Descendant du bus tranquillement, je m’étais mis en route, à pied. Je n’étais pas pressé. Les autres n’étaient pas à quelques heures de me retrouver. D’ailleurs… Se souvenaient-ils encore de moi ? Ou… M’avaient-ils oubliés ? J’angoissais beaucoup, à cette idée. Je marchais, tête baissé, mes réflexions générant de nombreuses idées noires. De chaque côté de la route, une immense forêt était visible, signe que je commençais à approcher de la frontière de la ville. Les feuilles commençaient à tomber, et ça, ça m’arracha un petit sourire. L’hiver allait revenir. Et moi avec lui, cette fois-ci. Mes bagages étaient simples. Une petite valise était au bout de mon bâton, que je portais comme un baluchon. La route était totalement déserte… Je commençais à douter. « J’espère que la ville a pas disparu... »
Oui, je me parlais aussi à moi même. Depuis que j’avais disparu aux yeux de tous, il y a fort longtemps, ça m’arrivait encore quand j’étais tout seul. J’avais l’air d’un fou, mais mis à part les hiboux qui me regardaient d’un air étrange, je ne dérangeais personne. « Ah ! »
Enfin, je le vis. Usé par le temps et les événements, le panneau de la ville de Storybrooke. Marchant doucement vers lui, je m’arrêtais, faisant une légère pause. Est-ce que ça valait le coup que je revienne ? Est-ce qu’ils m’accepteraient ? Après tout, j’avais agi très égoistement… Finalement, mon visage prit un air déterminé, et je partie à l’intérieur de Storybrooke. Alors que les minutes s’écoulaient, je voyais de plus en plus de maisons, de lumière et de personne. Bien que nous étions à une heure tardive, je croisais quelques passants. L’une d’entre elle me dévisagea longtemps. Très longtemps. J’en rougis. Je déviais le regard et je mis ma capuche. Mon sweat bleu ciel me couvrait presque tout le visage… Après tout, mon visage devait être familier pour tout le monde… j’avais été l’ancien Maire… Une fois arrivé sur la Grande Place, je m’arrêtais. Deux food truck étaient installé et semblaient se faire face. Mais ils étaient tous deux fermés. Pourtant j’avais faim… Hm… Où devais-je aller ? Chez Alexis ? Cette dernière me tuerait peut être. Et je n’avais pas envie qu’elle me voit. Chez Aster ? Non, il aurait été bien trop content de me voir revenir la queue entre les jambes. Et je ne voulais pas me prendre la tête encore une fois avec lui. Chez Sab ? Hm… C’était une solution. Mais j’avais besoin de chaleur. Non pas que Sab mon vieil ami n’en ait pas. Mais il y en avait une, qui me réchauffait le coeur mieux que personne. Une qui avait toujours su me parler, et qui avait toujours su y faire avec moi. Anna. Déterminé, je pris la direction de chez elle. En chemin, je me posais mille questions. J’étais joyeux. J’angoissais aussi. J’avais envie de la voir. Mais j’avais peur qu’elle m’ait oublié. Lentement, très lentement je me dirigeais vers le palier de la porte. C’était là, j’aurai reconnu la maison entre mille. D’instinct, j’essayais de regarder par la fenêtre si je ne voyais pas Aster. C’était pas rare qu’il traîne ici… Bon, je ne voyais personne. Il fallait prendre une décision. Prenant mon courage à deux mains, je frappais trois fois. J’entendis des bruits de pas et… Anna ouvrit. « Heyyyyyyy ! Princesse Rouquine ! Ca fait longtemps non ? »
Je jetais mon bâton, et je tendais les bras devant moi. Ca faisait… Quoi ? Genre… Trois ans qu’on s’était pas vu. Je méritais bien un petit câlin non. « Tu m’as pas oublié hein ? »
J’arquais un sourcil. Même si j’étais jovial, et courageux de nature, là je la menais pas large.
Anna D'Arendelle
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Qui a raté ses adieux ne peut pas attendre grand chose de ses retrouvailles.
Elsa, n’était pas là ou plutôt elle n’était pas encore là. J’avais laissé Matthew chez son grand-père, et j’avais demandé à ma sœur d’aller le chercher pour moi, évidemment la convaincre ça n’avait pas nécessairement été un jeu d’enfant, mais au final elle était parti sans trop rechigner ce qui était quand même sacrément incroyable venant de sa part, surtout lorsqu’il s’agissait d’être en contacte avec François. J’étais donc toute seule à finir de préparer le repas, avec Zephyr dans mes pattes qui espérait recevoir un bout s’il me faisait suffisamment les yeux doux. Sauf qu’il avait déjà mangé sa ration journalière et qu’il n’était pas question qu’il ait plus là-dessus on m’avait dit d’être intransigeante à l’école des chiots et intransigeante je serais. Terminant par enfourner mon plat, je m’apprêtais à m’installer devant la télé pour attendre ma sœur et mon fils quand trois coups se firent entendre à la porte. Déjà ? Bah dit donc, elle avait fait vite pour une fois, j’avais tablé sur au moins une bonne demi heure d’engueulade avant qu’elle ne pointe le bout de son nez par ici avec son neveu.
Ordonnant à Zephyr qui s’était mit aboyer de se taire, je lançais un jouet à l’espèce d’ours polaire que semblait devenir mon Samoyède, afin de l’occuper le temps que j’aille ouvrir. Affichant un grand sourire amusé j’abaissais la poignée accueillant ma sœur avec une réplique amusée :
- Ben dit donc ça a pas...traîné
Je dévisageais la personne qui était face a moi et qui s’avérait être TOUT sauf ma sœur, même si la couleur de cheveux pouvait s’en rapprocher, il lui manquait clairement une touche de féminité pour que ce soit Elsa. Et honnêtement, je su pas du tout comment réagir, mon cerveau était en mode bug, ça devait grave paniquer à l’intérieur de moi, et afficher un « fatal error system » sur le poste de contrôle.
« Tu m’as pas oublié hein ? »
Je ne sais pas exactement ce qui se passa par la suite, mon corps sembla agir de lui-même tandis-que la porte se refermait avec un « vlan » retentissant, me cachant de ce fait la vue de la personne en face de moi. Parce que j’avais bien rêvé c’était bien Jack Frost devant ma porte d’appart, sur le pallier se trouvait bien mon meilleur ami, le même meilleur ami qui s’était tiré comme un voleur sans rien dire et m’avait laissé sans nouvelles depuis trois foutu années. Est-ce que j’étais en colère ? Ah ça oui ! Est-ce que j’allais m’énerver ? Nope, pas question pas comme ça ce serait beaucoup trop facile. Et en plus ce qui m’énervait le plus c’est d’avoir réagit de manière aussi puérile, alors okay c’était déjà plus mature de lui claquer la porte au nez que de lui balancer mon poing dans la figure, mais quand même j’étais une adulte ou pas ? Je savais que j’avais toujours été un peu impulsive mais il y a des limites à l’impulsivité.
Inspirant plusieurs fois, tout en me répétant que j’étais une adulte que je devais rester calme et ne surtout pas m’énerver, je finit par ouvrir la porte et sans plus d’explications chopait Jack par le col et le traînait à l’intérieur de l’appartement :
- T’as 3 minutes pour t’expliquer, passé ce délais j’te file à bouffer à Zephyr !
Ouais n’importe qui connaissant Zephyr se rendrait compte que c’était totalement du vent, ce chien ne ferait pas de mal à une mouche il était beaucoup trop gentil pour ça. Mais Jack ne le connaissait pas, c’est ce qui arrivait quand on se tirait pendant trois ans sans rien dire à personne, les gens changeaient et il se passait de nouveaux trucs dans leur vie. Et puisqu’on parlait du chien, en entendant son nom, ce dernier avait totalement arrêté de jouer et gardait ses oreilles dressés, le regard rivé sur l’espèce de congélo débile qui se trouvait dans le salon. Bon chien, ne pus-je m’empêcher de penser. On aurait totalement dit qu’il attendait que l’autre andouille fasse un faux pas.
- Non j’tai pas oublié mais là tu vois franchement, j’aurais préféré. T’étais où sérieux ? Et t’as foutu quoi pendant tout ce temps qui était tellement important qu’un simple mot pour dire que tu partais c’était trop compliqué pour toi. Ou alors t’avais les neurones totalement congelé ce qui avec toi ne serait pas étonnant. Mais ne crois pas surtout pas que j’vais te pardonner aussi facilement.
J’étais sacrément en pétard, mais pour le moment j’étais plutôt fière de moi parce que j’avais su me maîtriser et garder mon calme malgré l’énervement. Est-ce que c’était l’effet bombe a retardement j’en savais strictement rien, j’savais même pas ce que je ressentais vraiment c’était trop confus. Sur le moment quand j’avais appris par Aster qu’il avait quitté la ville, j’avais été furieuse et je m’étais sentie trahis. Notre amitié ne voulait-elle donc rien dire à ses yeux ? Ou bien était-il trop lâche pour venir me le dire en face. Sérieux, s’il m’avait ne serait-ce que prévenu j’aurais fait avec. Mais là, ça faisait trois ans sans rien, pas un courrier, pas un texto que dalle. Et de plus en plus, j’avais commencé à expérimenter l’adage « loin des yeux loin du coeur », alors de voir mon prétendu meilleur ami débarquer comme ça dans ma vie que j’avais mit du temps à reconstruire, hormis de la colère je savais pas quoi ressentir.
Était-ce moi qui avais changé ? Je m’étais jamais posé la question, mais le fait est que ouais trois ans c’est long c’est même hyper long quand on y regarde de plus près. Matthew n’avait plus grand-chose a voir avec le bébé qu’il était a l’époque, c’était devenu un petit garçon, il était entré à la maternelle cette année quoi !
- Comment est-ce que tu peux te pointer d’un coup, et agir comme si de rien n’était ? Comme si on s’était vu hier et qu’il s’était pas passé aussi longtemps entre la dernière fois où t’es pointé chez moi. D’ailleurs comment t’as fait pour avoir cette adresse ?
Ça aussi tiens, ça restait à éclaircir, parce que j’avais déménagé. Entre la mort d’Aaron et l’histoire des poupées Buddi, j’avais décidé de prendre mes cliques et mes claques et de changer d’immeuble – en plus le concierge était un vieil aigri là où j’habitais avant.
Jack Frostenson
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OK. J'ai déconné. Beaucoup déconné. Mais... Tu connaitrais pas un endroit ou je peux dormir?
Vlan. La porte c’était refermé sur moi. Ca partait très mal. En même temps, comme d’habitude, je m’y étais mal pris. Honteux, je baissais la tête, et j’étais prêt à repartir. Bien, c’était ça. Elle avait fait le choix de m’oublier. Une de plus… Mais là, c’était certainement celle de trop. J’étais beaucoup attaché à Anna, et c’était ce qui semblait être le plus proche de ma meilleure amie. Ca l’était même. Mais je savais aussi qu’une relation, même amical… Surtout amical, ça s’entretenait. Et je n’avais rien fait du tout. Rien. Pendant trois ans, le silence total… Pourquoi ? Simplement parce que ça avait été trop dur. Si j’étais venu la voir, en lui annonçant mon envie de partir, elle ne l’aurait pas compris, et elle aurait eu la même réaction qu’aujourd’hui. Au final, j’avais juste gagner trois ans en faisant ça. Enfin… C’était ce que j’imaginais. Car là, les dommages étaient bien plus importants que je ne l’avais pensé. Soudain, la porte se réouvrit et j’affichais une mine réjouite. « Ah ! Ouf ! Héééééé »
Elle m’avait attrapé par le col. Laissant mon bâton et mes affaires sur le pas de la porte dans la précipitation, j’étais rentré en trombe et par la force dans l’appartement. Elle n’avait pas tellement changé. De mémoire, j’avais déjà été attrapé comme ça par la rouquine. « Tu m’fais mal ! »
Immédiatement, une fois dans l’appartement, j’observais le chien d’un air un peu apeuré. Je ne connaissais pas cet animal, et il me regardait, les oreilles dressés. Soit c’était de la simple curiosité, soit il attendait l’ordre de m’attaquer. J’aimais les chiens, mais pas tellement ceux que je ne connaissais pas. Je commençais doucement à glisser derrière Anna, pour la placer entre moi et l’animal, tout en le gardant en visuel. « Il peut vraiment attaquer ? Genre tu lui dis quoi ? Attaque ? Mords ? Mange ? »
J’étais curieux. Et j’évitais aussi de répondre à ses questions que j’avais parfaitement entendu. C’était une de mes spécialités ça aussi. Je disais des trucs banals, mais en réalité je réfléchissais en même temps à la meilleure manière de répondre à ces questions…. Délicates. « J’étais euh… J’étais un peu partout dans le monde… J’avais décidé de… euh. »
Je reculais. Je reculais car, je m’enfonçais dans ma connerie. Mine de rien, j’étais quand même content de la voir après tout ce que j’avais fait. Je plissais des yeux, il fallait que je sois honnête. « J’avais décidé de voir le monde, et d’apporter la joie à d’autres que les enfants de cette ville. J’ai aussi fui mes responsabilités de Maire, car elles étaient trop lourdes. Déjà que j’ai toujours été un mauvais Gardien, j’étais aussi un mauvais Maire. Donc j’ai fait ce qu’il y avait de mieux à faire. Partir. »
Je restais à bonne distance. Même si je ne l’avais jamais vu taper quelqu’un, c’était possible que ça arrive pour moi. Je serai l’exception et je ne voulais pas devenir l’exception. De plus, je regardais toujours Zéphyr. Je ne savais pas s’il voulait me sentir pour me faire un calin, ou s’il voulait me manger. Toujours les oreilles dressés, il attendait. Quoi, je n’en savais rien, mais je restais quand même méfiant. « C’est ton concierge qui me l’a donné. Je suis… Je suis désolé. »
Je baissais la tête, j’avais honte. D’ailleurs, j’avais envie de pleurer. Pour tout le mal que j’avais fait. Pour tout ce que j’avais raté, et le tout par ma faute. Comme d’habitude, j’avais pensé bien agir alors que je n’avais en réalité pensé qu’à mon propre confort. Mes yeux devinrent un peu humide. Comme les enfants, je n’aimais pas quand on me criait dessus. J’avais un surplus d’émotion à chaque fois. « J’avais envie de voir autre chose. De voir le monde… Je n’avais pas le courage de te dire aurevoir. Je n’ai jamais réussi. Je sais que si je l’avais fait je ne serai pas parti et… et… Oh et puis merde. »
Sans prévenir, je fondais sur elle et je lui fis un câlin. Des larmes perlaient sur mes joues, et c’était très bien comme ça, car elle ne me verrait pas pleurer. J’avais envie de la prendre dans mes bras depuis le début, de la serrer contre moi. C’était instinctif. Et puis au moins comme ça, je ne risquais pas de prendre des coups, et en plus j’étais protégé du molosse. Que je regardais encore de temps en temps par dessus son épaule. « Je sais pas ce qui m’a pris. J’ai eu peur, et quand j’ai commencé, je me suis rendu compte qu’il n’y avait pas de retour en arrière, que si je revenais, ça serait pire. Tous les jours je me posais la question si je devais revenir et tous les jours j’ai pensé à ce moment, à savoir ta réaction... »
Je la serrais un peu plus fort. Je vivais un cauchemar. Parce que j’avais depuis très longtemps imaginé tous les scénarios possibles, et que là, cette fois-ci c’était bien réel. Je n’avais qu’une hantise, qu’elle me dise de partir, de m’en aller, et de ne plus la voir, pour toujours. « Je sais que j’ai raté beaucoup de chose, mais je vais me rattraper. » dis-je confiant.
Mais, où était les autres membres de la famille. Desserrant mon étreinte, je regardais autour de moi. « Où sont les autres ? Matthew et Aaron ne sont pas là ?»
Anna D'Arendelle
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Qui a raté ses adieux ne peut pas attendre grand chose de ses retrouvailles.
Étrangement, même si je sentais qu’il était sincère -Jack était pas le genre à se jeter dans les bras des autres en pleurant « juste » pour le show- je n’en étais pas moins énervée. Je finirais par lui pardonner, je le savais, c’était comme ça que je fonctionnais, je lui pardonnerais parce que d’une part, il m’avait manqué c’était indéniable. Jack, ça avait toujours un peu été comme un frère pour moi, c’était l’andouille qui savait pas régler la température de la douche correctement, mais qui lorsque j’étais malade, remplissait un sac de glaçon pour le mettre sur mon front afin que la fièvre baisse. Et je lui pardonnerais parce que d’autres part, je ne savais pas resté fâché pendant des mois. Mais là sur le coup, c’était un mix entre de l’indignation, de l’énervement face à son culot et tout un tas d’autres truc.
Je me détachais de lui, les poings sur les hanches tout en le fusillant du regard. Je n’avais pas l’intention de le frapper, mais je n’avais pas l’intention de le ménager non plus. Il m’avait blessé, et s’il comptait se racheter, je ne lui faciliterais pas la tâche c’était trop facile. S’il était juste venue me dire les raisons pour lesquelles il partait, je l’aurais compris et je les auraient acceptés, parce que s’il y avait une chose que je lui avait toujours dit c’était bien que je ne voulais pas qu’il cesse d’être « lui ». Qu’il cesse d’être un gardien, on aurait pu en discuter tous les deux et je l’aurais soutenue à 100 %. Mais non, a la place il avait préféré partir comme un voleur et se pointer comme ça la bouche en cœur après trois ans d’absence.
Et puis il y avait eu LA question. Évidemment, qu’il la poserait. J’étais toute seule, il n’y avait personne avec moi pour le moment hormis mon chien. Et comme il était partit pendant 3 ans, il n’avait aucune idée de ce qu’il s’était passé. Ça faisait un peu plus d’un an, qu’Aaron était mort. Un accident « banale » comme on en lit dans la rubrique des faits divers dans les journaux. Une agression qui a mal tourné, lui qui était là au mauvais endroit au mauvais moment et en l’espace d’un instant c’est ma vie toute entière qui avait basculé. Elsa, tentait depuis de me recaser avec toutes les potentiels têtes couronnés de la ville, pour peu que ce soit des individus de sexe masculin dans ma tranche d’âge. Je ne savais pas, si je voulais vraiment me recaser ou pas. Pour l’instant, j’étais contente de ma situation. Juste Matthew et moi, ça m’allait, je n’avais pas besoin de plus.
- Ça n’empêche, que tu aurais dût m’en parler ! Sérieusement, c’est à ça que ça sert les meilleurs amis. On a passé suffisamment de temps à se parler, se raconter nos vies, nos peurs, nos joies, nos angoisses, à partager un quotidien ensemble quand on était tous les deux en coloc avant qu’il n’y ait Aaron et Matthew pour que tu saches, que j’aurais compris tes motivations à l’époque. Parce que si tu me sors l’excuse débile du « tu n’aurais pas compris » La porte est juste en face !
C’était ma manière de lui dire, que si sa confiance en moi était aussi faible, il pouvait partir et s’abstenir de revenir. Il avait été la première personne a qui j’avais parlé d’Aaron, la première personne à qui j’avais parlé de Matthew dans mon entourage. Même Elsa, ne l’avait pas su avant le dernier moment, c’était François qui l’avait cherché et qui par la même occasion lui avait tout dit. Ça nous avait permit de nous rapprocher toutes les deux, de prendre un nouveau départ mais il n’empêche que Jack, avait été le premier de mes amis à être au courant pour ma grossesse à l’époque. Ma confiance en lui, avait été sans faille. Aujourd’hui, les choses étaient différentes. Je n’allais pas l’accueillir comme ça à bras ouverts après trois ans, si il voulait que les choses redevienne comme avant, il allait devoir le prouver et seulement à ce moment là, je ferais moi aussi des efforts pour que notre amitié retrouve une stabilité.
- Matthew est chez son grand-père. Et Aaron...Il est plus là. Il était partie à l’épicerie et il n’en est jamais revenue.
J’espérais que ce serait suffisamment clair, pour qu’il comprenne que Aaron était mort. J’avais dit à Matthew qu’il était au Valhalla avec tous les autres braves. C’était ce qu’il disait, quand on lui posait la question même s’il avait encore un peu de mal à prononcer ce mot.
- De toute façon, qu’est que ça peut bien te faire ? Demandais-je en secouant la tête, toujours blessée.
Je n’aimais pas parler d’Aaron, parce que ça faisait encore mal, on faisait chacun notre deuil à notre manière et le mien n’était peut-être pas encore tout a fait finit. Et de toute façon, c’était encore trop récent, pour que la blessure se soit complètement cicatrisé. Et ça rajoutait encore plus à ma colère envers Jack, même si quelque part c’était injuste pour lui, il y pouvait rien si Aaron était mort.
- Oh oui tu vas te racheter, et t’as plutôt intérêt à le faire si tu veux ne serait-ce qu’espérer que j’te pardonne. T’as cru qu’il suffisait de débarquer comme ça pour que tout redevienne comme avant ? On est pas chez les bisounours, ici c’est la vrai vie !
Comme s’il avait sentie que je n’allais pas bien Zéphyr s’était relevé d’un bond, et s’était dirigé vers moi, me filant un léger coup de tête, comme pour me dire qu’il était là et que je pouvais le caresser si j’en avais besoin. Et comme je sentais des larmes qui étaient tout autant de tristesses et de rages, me picoter au coin de mes yeux, je me disais que ce n’était peut-être pas une mauvaise idée.
Jack Frostenson
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OK. J'ai déconné. Beaucoup déconné. Mais... Tu connaitrais pas un endroit ou je peux dormir?
Instinctivement, j’avais levé les bras, en position de défense. C’était un réflexe naturelle qu’on avait tous. D’abord, elle avait les poings fermés et en plus, elle avait ce regard farouche qu’elle n’adressait aux gens que quand elle était très en colère. Je la connaissais suffisamment pour savoir que je ne devais pas me risquer d’avantage dans mes arguments. A la place, je soupirai simplement. Il fallait quand même que je me défende. « C’est plus complexe que ça. »
Voilà, une bonne vieille phrase bateau. Puis, à la réflexion, je me disais qu’en tant que meilleure amie, ça ne passerait pas avec elle. On faisait ça avec ses connaissances, et en général ça passait. Mais là je savais que ça ne passerait pas du tout. Il fallait que j’avance mieux que ça. « J’avais la trouille ! Ca va ! Tu l’as veux la vérité ! La voilà ! J’avais la trouille de te regarder dans les yeux en partant, la trouille de voir Matthew. Je savais que si je passais par chez toi, jamais je ne serai parti ! Rah et puis merde ! »
Je m’étais retourné. Passant mes deux mains dans mes cheveux blonds, d’énervement, j’avais fait les cents pas. C’était une autre période de ma vie. Un autre moment. J’avais envie à l’époque de fuir tout ça. De me retrouver. C’était très égoiste, et c’était pour ça que personne ne comprenait maintenant que j’étais de retour au bercail. J’avais manqué à tout le monde, et j’avais déçu beaucoup. Finalement, un détail me frappa, je m’arrêtais dans mes cents pas et je la regardais curieusement : « Comment ça ? Il t’a abandonné ? C’est pas son genre de tout plaquer, de partir sans rien et de ne jam... »
J’allais dire : jamais revenir. Je m’étais figé. Deux choses m’avaient frappé. La première c’était que je m’étais mis en colère contre Aaron spontanément alors que j’avais fait exactement la même chose. La deuxième, c’était qu’au vu de son regard, et vu comment elle était renfermée sur elle même, il n’était pas partie dans le sens, allez ailleurs. Il était parti. Il était mort. Je venais juste de tilter, à retardement, comme d’habitude. Les bras m’en tombèrent et ma bouche resta ouverte de stupeur. « Je… je suis désolé… Je… Je savais pas. »
Plus la discussion avancée, plus j’avais l’air un gros débile. Pas ceux qui se font passé pour des gens stupides et qui ne le sont pas réellement. Non. Un vrai débile. Profond. Je fermais la bouche, je ne savais pas quoi faire. J’avais encore envie de lui faire un gros câlin. Mais… Ce n’était pas possible. Déjà, j’en avais déjà fait un, et elle m’avait immédiatement repoussé. Et en plus… Je n’avais pas été là. J’avais tout raté. Le rôle des amis, et encore plus des meilleurs amis, c’était d’être là dans les moments de joies, mais aussi dans les moments tristes. Et celui là… Il était redoutable… « Je… Je vais partir. J’aurai pas du venir. J’espère qu’un jour tu me pardonneras d’avoir… De ne pas avoir été là. C’est… Je suis un mauvais ami. Je t’ai jamais mérité. »
Je commençais à essayer de me retourner pour partir, mais je restais immobile. En réalité, j’étais complètement tétanisé par le choc de la nouvelle. Finalement, je trouvais la force d’ouvrir la bouche. « Comment tu veux que je me rachète après ça ? Comment tu veux qu’on en revienne je… J’ai été égoiste. Et si je le suis un fois, je peux recommencer… Oh, Anna... »
J’avais baissé la tête et j’avais à mon tour serré les points. Ca y est. Ca venait. Des larmes commençait à perler sur mes joues et ma mâchoire s’était contracté. On aurait pu croire un enfant de dix ans qui était réellement triste. D’ailleurs, nous étions maintenant tous les deux poings fermés, face à face… Je sentais mes jointures me faire mal tellement je les serrais fort. « Je ne sais pas quoi te dire de plus. Si un jour tu veux à nouveau de moi dans ta vie… Je suis en ville… Tu devrais… Tu devrais pas. Je suis parti pour savoir si je pouvais apporter la joie dans le monde entier, et finalement même chez moi, je n’apporte que le malheur et l’absence… »
Soudain, je levais la tête. En fait, j’avais nul part où aller. J’étais arrivé au bout du chemin, et au bout de ce chemin, il y avait Anna. Qu’est ce que j’allais faire ? Comment j’envisageais la suite ? Ce n’était pas du tout le scénario que je m’étais fait de la situation… « J’ai nul part où aller. Je suis perdu. »
J’avais relevé les yeux, et j’avais énoncé cette triste vérité à voix haute. Je faisais peine à voir, moi le Gardien de la joie.
Anna D'Arendelle
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Franchement, on avait l’air de deux paumés autant Jack que moi. Je ne savais pas comment relancer la conversation, avant ça se serait fait naturellement mais les choses n’étaient plus vraiment « naturelles » entre nous. Ça prendrait du temps pour qu’elles le redeviennent, et ça se construirait petit a petit parce qu’il était différent, et que j’étais moi aussi différente. Nous n’étions plus les mêmes qu’a l’époque, nous allions devoir apprendre à nous ré-découvrir en quelque sorte si on voulait que notre amitié fonctionne de nouveau correctement. On pourrait pas de nouveau se parler comme avant en trois jours, il nous faudrait du temps et maintenant qu’il était de retour, j’espérais qu’on pourrait y arriver. Les efforts, devaient être mutuels, je savais que j’pouvais pas le laisser faire tout le boulot tout seul, ça devait être donnant donnant.
- C’est rien tu pouvais pas savoir. Dis-je d’une voix éteinte, essuyant mes larmes d’un revers de manche.
On allait pas rester là à se morfondre tous les deux. De toute façon j’en avais pas spécialement envie, j’avais suffisamment pleuré quand Aaron était partis, avant d’être en colère et d’estimer que ce n’était pas juste de priver Matthew de son père aussi jeune. J’avais pleuré, j’avais marchandé, j’avais hurlé ma colère à qui voulait l’entendre, et maintenant je commençais à accepter qu’il était définitivement parti et qu’il n’y aurait plus de retour en arrière possible. Ce qui ne voulait pas nécessairement dire, que je voulais a tout prix me recaser, de toute façon Elsa allait avoir d’autre truc a faire maintenant qu’elle voulait monter son école de princesse, et que le maire ne souhaité plus financer son club de tête couronné donc ça voulait dire moins de temps pour me faire des pseudos sermons comme quoi je devrais trouver un prince pour s’occuper de Matthew et moi. On allait pas se mentir j’avais tout sauf besoin qu’un type s’occupe de moi, je pouvais parfaitement gérer ça toute seule, si un jour je me recasais c’était uniquement parce que j’aimais quelqu’un.
- N’empêche, maintenant que j’y pense il y a quand même des similitudes avec Elsa. Particulièrement pour ce qui est de l’auto-flagellation, a ton avis c’est lié aux pouvoirs de glaces ou à la couleur de cheveux ? Tu crois que je devrais mener une étude du genre « pouvoirs de glace avez-vous des tendances à l’auto-flagellation ? ». Je devrais peut-être demander un coup de main à Honey quoi que...Honey et la magie c’est pas trop ça.
Mais j’pourrais toujours demander des conseils sur comment mener une étude sans pour autant mentionner sur quoi elle portait. Ce serait pas mal n’empêche de checker et de voir si il y avait vraiment un truc du genre lié aux pouvoirs de glaces. Mais j’aurais le temps d’y revenir plus tard, genre beaucoup plus tard. J’étais toujours fâché contre Jack, on allait pas se mentir ça allait pas s’envoler en 5 minutes et a la fin on se tombait dans les bras l’un de l’autre en pleurant et en se buvant un chocolat chaud en s’échangeant les derniers potins de la ville. Enfin...Pour peu que je m’intéresse aux potins ce qui n’était pas mon cas, ça me passait large au dessus quoi. Néanmoins, j’étais pas insensible non plus et comme il avait nul part où aller je me voyais pas le jeter dehors, ou décider de faire ma sadique et l’envoyer chez Aster, il se prendrait une porte dans la figure et contrairement à ici il y avait peu de chance pour qu’elle s’ouvre de nouveau -pour ne pas dire qu’il y en avait aucune quoi.
- J’ai pas de chambre d’amis de dispo, ma sœur s’est fait éjectée de chez elle, c’est une longue histoire alors j’te passe les détails c’est pas hyper intéressant. Mais si tu veux rester ici le temps de te retrouver un endroit où habiter, j’peux te proposer le canapé, c’est pas ce qu’il y a de plus confortable mais ça devrait faire l’affaire.
Enfin...Pour peu qu’il souhaite rester. Ils s’étaient jamais vraiment rencontrés avec Elsa, et j’avais aucune idée de comment la cohabitation pourrait se passer. Ma sœur était….Comment dire ? Un peu difficile sur les bords ? Voir carrément impossible ? Pour résumer les choses on va dire qu’elle avait clairement pas un caractère facile. Elle croyait que parce qu’elle était reine tout devait lui être dût et ne comprenait pas pourquoi, les gens ne prêtaient pas plus d’attention à la royauté dans cette ville. J’avais beau lui répondre d’un ton blasé a chaque que c’était sûrement parce que la ville abritait le plus grand nombre de tête couronné qui soit, donc qu’ici c’était au moins aussi banale que d’être fleuriste elle insistait et c’était pénible on allait pas se mentir.
- T’en fais pas pour Zephyr, il est pas méchant. Les samoyèdes ne sont pas des chiens de gardes, après je ne garantit pas que si quelqu’un s’en prenait a moi ou à Matthew il ne nous défendrait pas, mais il est pas agressif, et il est pas éduqué pour l’être. C’est plus un gros nounours qu’autre chose, Matthew l’adore d’ailleurs.
Et j’y pensais, pour le temps qu’il passerait ici, je pourrais lui confectionner un mug « drama queen » histoire qu’ils soient assortie jusqu’au bout avec Elsa. Quand elle me gonflait trop avec son lait de poule, je faisais réchauffer le contenue d’un mug et je le lui servais dans celui avec écrit « drama queen » justement. Il était spécialement pour elle, a chaque fois qu’elle me tapait sur le système. Des fois il se peut qu’une bonne dose d’alcool camouflé par la cannelle entre autre soit ajouté afin qu’elle dorme plus rapidement. C’était des techniques de survie personnelle, parce que des fois vivre avec ma sœur c’était pas aussi cool que ce qu’on pourrait penser.
Jack Frostenson
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Jake Manley
Tout se casse la gueule, de partout. Mais j't'assure. Ca va très bien!
| Conte : Les Cinq Légendes | Dans le monde des contes, je suis : : Jack Frost
OK. J'ai déconné. Beaucoup déconné. Mais... Tu connaitrais pas un endroit ou je peux dormir?
Bon. Je n’étais pas non plus de nature à me morfondre éternellement. J’accusais un petit moment la mort d’Aaron. Puis, je me rendais compte que quelque soit le contexte, quelque soit l’endroit ou même le monde, tout était plus simple avec Anna. Piqué au vif par la comparaison avec sa sœur, je la pointais du doigt un peu accusateur. « Bien sûr ! Et tu devrais faire une thérapie ! Pourquoi mon meilleur ami est une version masculine de ma propre sœur ! »
C’était revenu. Aussi magiquement que c’était parti. L’espace d’un instant, j’avais la sensation d’être revenu trois ans en arrière comme s’il ne s’était rien passé. C’était une des phrases que j’aurai pu répondre y’a trois ans. Après tout, c’était elle qui nous avait directement attaqué. « Le canapé… Hm… Je vais pas dire non. Ah ? Elle s’est fait jeté ? Je suis sûr que c’est super intéressant. »
Je plissais des yeux. Maintenant je voulais savoir ce qui s’était passé. L’avait-elle fait exprès ? Ce n’était pas impossible. Laissez sous entendre qu’un sujet n’était pas intéressant pour en parler… Hm… Méfiant, je regardais autour de moi en quête d’une réponse. Mais… Elle avait l’air de réellement penser que ce n’était pas intéressant. Ce n’était pas un piège. « C’est vrai, pour un salmonidé, il est un peu petit. »
J’entendis le chien couiné. Je le caressais d’un œil expert. En même temps, je n’y connaissais en chien, mais ça avait le mérite de faire croire que j’en savais quelque chose. Les salmonidés. C’était bien ce qu’elle avait dit non ? J’avais un doute maintenant. A genoux et un peu bête, je me rendis compte que j’allais beaucoup mieux. Le bouchon de malaise était passé d’un coup, car comme à notre habitude, nous avions dériver sur autre chose. Un autre sujet de conversation… « Matthew doit avoir bien grandi. Tu lui as parlé de moi ? »
J’avais levé le nez. J’étais juste curieux de savoir et j’avais posé cette question d’un air distrait. Mais… c’était plus fort que moi. Déjà que peu d’enfant connaissait l’histoire de Jack Frost, je voulais savoir si ma meilleure amie avait élevé son fils dans le savoir le plus total. Au moins, à ses yeux, je me devais d’être une Légende. « Hm. De ce que tu me dis de ta sœur, elle a l’air un peu gamine, et un peu fofolle. Je sais pas si y’a vraiment de la place pour deux personnes identiques dans cet appartement. Je peux lui trouver un logement non ? »
J’avais un grand sourire, et la tête en l’air. Je méritais une baffe, je le savais. Mais c’était de l’humour, de l’autodérision, et là dedans j’excellais. Avançant prudemment, je voulais vérifier que l’orage était passé avant de reprendre mes petites habitudes de gamins taquineur. « Hm… C’est petit pour deux Princesses. Vous arrivez à vous y faire ? »
Je tentais un regard prudent. Très prudent. Je restais quand même à bonne distance. Je pouvais à tout moment en ramasser une par surprise. C’était juste histoire de vérifier jusqu’où Anna pouvait accepté ma joie de vivre revenu dans ce merveilleux monde pour le bonheur de tous. Attentif, j’attendis sa réponse. Je l’observais, en attendant. J’étais vraiment heureux d’être de retour et d’avoir commencé par ici. Je ne pouvais pas être oublié par Anna. Le monde entier pouvait m’oublier, je savais qu’elle serait la dernière à le faire. Même Alexis devait l’avoir fait. Mais Anna, non. Même si elle était dans une colère totalement justifiable, j’eus un regard plein de gratitude. Pour elle, je n’avais jamais été invisible. J’étais soulagé d’être là, prêt à affronter le monde de Storybrooke que j’avais abandonné depuis plusieurs années. C’était un bon point de départ. Je continuais de regarder autour de moi d’un air assez curieux. Je repensais au décès d’Aaron. Malgré toutes les petites blagues que j’avais pu faire, ça m’avait affecté. Mais elle devait le comprendre, j’avais toujours été comme ça. Dans les moments tristes, gênant, j’essayais toujours de faire rire à ma manière, pour ne pas pleurer. C’était bien mieux ainsi non ?
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Trois ans d'absence c'est rien quand on est immortel ! Bon d'accord pardon. [Fe]