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  Les amis c'est fait pour s'arranger ... même les nouveaux ! } feat Eugénie De Tremaine

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Walter Blomberg
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Walter Blomberg

| Avatar : James McAvoy

| Conte : Hazbin Hotel/Helluva Boss
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 Les amis c'est fait pour s'arranger ... même les nouveaux ! } feat Eugénie De Tremaine _



________________________________________ 2020-06-23, 12:22

Walter ∞ Eugénie
Les amis c'est fait pour s'arranger ... même les nouveaux !

Walter ne dormait plus depuis quelques heures déja. Il fixait en poussant de grands soupirs le plafond quelques peu jauni de sa chambre à coucher. Ce n’était pas rare qu’il était en proie à quelques insomnies mais ces derniers jours, elles étaient beaucoup plus fréquentes et surtout beaucoup plus fortes. Certes, il n’était pas un très gros dormeur de base. Il ne l’avait jamais vraiment été, même avant sa mort. Il préférait faire autre chose de son temps que de rester immobile. Une sorte d’avant goût de ce que son corps subirait quand il serait mort et enterré. Alors il devait profiter. Il faisait un grand nombre d’activité pendant ce temps qui aurait du être destiné au sommeil. Il lisait. Il faisait des devis. Il écrivait. Il sortait. Où tout simplement il donnait de sa personne pour que son entreprise puisse prospérer comme il en rêvait. Il ne fallait pas croire que jouer à un jeu de séduction biaisé était chose aisé. Walter le faisait uniquement quand il voyait que cela pouvait lui rapporter quelque chose d'intéressant. Certains diraient que c’était équivalent à de la prostitution mais c’était bien plus que ça. Il le savait, déja parce que son propre fils adoptif étant dans ce milieu et cela ne le dérangeait absolument pas. Ensuite parce qu’il n’y avait pas que l’acte en lui même. Là où ce qu’il faisait était plus compliqué qu’une simple passe résidait dans le lien de confiance qu’il crée et qu’il devait entretenir. Le fait de coucher arrivait bien plus tard. Il devait d’abord nouer un lien important, montrer qu’il serait là. Une épaule pour pleurer. Un confident. Un pote de bar. Quelqu’un d’indispensable. Une fois cette connexion établie, il allait plus loin. Parfois ce n’était pas nécessaire, surtout avec les âmes pures qu’il manipulait en un claquement de doigt, en racontant ce que cette malédiction lui avait donné comme faux souvenirs bien pourris. Mais pour la plupart des mortels, déja vicié et certains à haut niveau, il devait franchir ce cap symbolique. L’ayant totalement déshumanisé, il s’en fichait absolument. C’était mécanique. Il n’y avait aucune notion de sentiments derrière ce qu’il faisait. Certes, dire qu’il ne prenait pas de plaisir serait mentir, mais c’était exactement pareil que s’il dégustait une succulente tarte aux pommes de chez Gabrielle. Il savait ce qu’il pouvait gagner derrière et c’était non négligeable.

Cependant, il y avait des personnes avec qui, il regrettait d’être passé sous le bureau pour obtenir quelques faveurs. C’était assez rare, mais ça arrivait. En vérité, pour l’instant, il n’y avait toujours qu’une seule et même personne. Stolas. Stéphanos depuis qu’il était à Storybrook. Il ne regrettait pas de lui avoir piqué le livre de rituels sataniques dans les enfers, vu qu’il avait pu développer son business comme ça et que surtout, Stolas étant un Overlord, lui avait dit qu’il aurait toujours sa protection, lui n’étant qu’un petit lutin démoniaque avec des rêves de grandeur. Mais il n’aurait jamais pensé qu’il serait si … collant. Or ça ne lui avait pas servi de leçons, il avait recommencé à Storybrook. Stéphanos était riche. Un aristocrate bien fortuné qui s’amusait à distribuer les billets dans le trafic d’armements. Forcément que ça avait intéressé Walter. Il s’était dit qu’il comprendrait qu’il n’y aurait rien de plus qu’une simple histoire de coucheries. Un win win pour les deux. Stéphanos assouvissant ses penchants homosexuels sans crainte que Walter ne dise quelque chose, et ce dernier profitait allègrement de son argent, de son réseau. Il avait même des réductions sur les armes qu’il lui achetait. C’était un arrangement honnête, mais voila … Stéphanos avait recommencé ses travers. Il s’était entiché et il s’accrochait aussi fortement que les ongles qui lui enfonçaient dans le dos pendant leur petite séance. Walter lui avait dit pourtant, que rien n’était possible entre eux. Stéphanos était marié, il avait une réputation à tenir et surtout, il ne l’aimait pas bon sang ! En vérité, il ne le considérait même pas comme son ami, alors qu’il avait noué des vrais relations avec certains de ses ‘clients’. Même pour lui, la situation commençait à devenir malsaine, étouffante. Il essayait tant bien que mal de se dépatouiller mais Stéphanos ne semblait pas vouloir comprendre. Heureusement qu’il respectait un tant soit peu son travail. Walter avait vu que dès qu’il mentionnait un meurtre, il le laissait tranquille. Sauf qu’il savait qu’il n’était pas non plus née de la dernière pluie et qu’à un moment donné il saisirait le mensonge qu’il lui servait pour se débarrasser de lui. Il fallait qu’il trouve une solution très rapidement, où sinon il finirait lui même avec un contrat sur sa tête. Or le suicide, ce n’était pas ce qu’il préférait.

Il papillona pendant quelques minutes quand il se réveilla. Il ne se souvenait même pas qu’il avait réussi à s’endormir. Groggy, il se dirigea rapidement vers la douche, qui ne lui ferait pas de mal, les dernières pensées qu’il avait eu avant de sombrer lui revenant enfin. Trouver une solution au problème Stephanos. Appuyant sa tête contre le carrelage froid de sa douche, il poussa un plus grand soupir quand il se rappela qu’aujourd’hui il ne travaillait pas et que la probabilité pour que le fameux problème rapplique était élevé. Terminant de se nettoyer, ses pensées dérivèrent vers autre chose quand il entendit enfin son chat miauler pour réclamer sa nourriture. En passant devant la table de son petit hall d’entrée, il s’arrêta en fixant le tas de papiers qu’il y avait. Une petite carte sobre attira son regard.

“Attend deux minutes Adolf ! Je crois que j’ai une idée !”

Il attrapa la carte lisant avec attention ce qu’il y avait écrit dessus. C’était Caligula qui lui avait donné quelques jours auparavant, quand il avait justement essayé de lui évoquer le problème en sous entendu. Il n’était absolument pas rentré dans les détails mais il avait comprit avec juste quelques bribes et il lui avait tendu la carte de son avocate, une certaine Eugénie de Tremaine. Oh il y avait pensé, à aller voir un avocat. En plus, il en connaissait un qui aurait pu le prendre un claquement de doigt. Charlie l’aurait aidé même gratuitement s’il lui disait qu’il venait à avoir un grave problème. Or elle était la princesse des enfers et il n’avait pas vraiment envie qu’elle aille voir Stolas pour régler le problème. Surtout que la connaissant, elle serait capable d’y aller avec un bouquet de fleurs et du thé. Non. Il ne voulait pas que quelqu’un qui le connaissait de près ou de loin soit impliqué dans cette affaire. Alors prendre quelqu’un d’extérieur ne serait pas une mauvaise idée du tout. Gardant la carte à la main, il se rendit finalement dans la cuisine, Adolf continuant de miauler sans cesse, tel le dictateur qu’il était. Après lui avoir servi, il se prépara un petit déjeuner tout en réfléchissant comment il allait exposer le problème. Est ce qu’il abordait tout de suite, ou est ce qu’il se basait plutôt sur son activité professionnelle. Cali lui avait chaudement recommandé et à la vue du regard qui lui avait lancé, il avait cru comprendre qu’elle ne s’occupait pas que des affaires légales. Peut être devrait il faire des sous entendu … Oui il ferait ça ! Mais avant, il se devait de fixer un rendez vous. Retournant dans la chambre pour prendre son téléphone, il se pinça l’arrête du nez en voyant que Stephanos l’avait déja appelé trois fois. Switchant les messages, il composa le numéro sur la carte, en espérant que ça ne serait pas trop tôt, mais comme il se doutait, il tomba directement sur le répondeur. Laissant ses coordonnées et le pourquoi du comment, précisant bien que c’était urgent, il espérait vraiment qu’elle le rappelle dans la journée. Restant quelques instants assis sur la chaise de la cuisine en caressant Adolf qui s’était allongé sans vergogne sur la table, il essaya de penser à un programme de la journée. Il irait au bureau. Tant pis. Il avait des choses à faire de toute façon. Il devait rédiger des devis pour des gros clients. Chose qui aurait du être faite des jours auparavant mais Loukas l’avait sans doute oublié. Au moins, ça l’occuperait.

Et c’est ce qu’il fit après y être allé à pied, tranquillement, pour respirer l’air doux de ce mois de Juin. La secrétaire du cabinet d’avocat le rappela en milieu de matinée et avec la chance qu’il avait, Mademoiselle De Tremaine pouvait le recevoir en fin d’après midi. Il avait poussé un petit cri quand il avait raccroché, faisant même sortir Maryline de son bureau. Il y avait vraiment pensé. Ce n’était pas une bonne chose que pour régler cet harcèlement. Si ce que Cali avait voulu lui faire passer s’avérer juste, il aurait aussi comme ça une carte secrète dans le domaine de la justice, en plus de celle de Charlie, et c’était non négligeable avec le métier qu’il faisait. L’après midi était passée bien trop lentement à son goût mais il en avait profité pour mettre à jour le dossier de présentation de l’entreprise. Le dossier officiel qui montrait qu’il était un digne patron d’une agence de détectives privés en plein essor. Il avait encore recruté quelqu’un la semaine dernière. Mais il avait fait aussi le dossier officieux. Celui qu’il ne sortait qu’aux personnes de confiance et qui montrait la véritable réalité. L’agence des Professionnels du Renseignement Immédiat était en réalité l’agence des Professionnels du Meurtre Immédiat.

Arrivant devant les beaux immeubles du centre ville où se trouvait le cabinet d’avocat. Walter passa la main sur sa chemise bleue clair pour la lisser un peu. Il s’était changé avant de venir, pensant qu’être en short et en tshirt n’était pas vraiment professionnel. Avec sa chemise bleue qu’il avait acheté dans un grand magasin, lui bouffant la moitié de son salaire, il avait la classe. Grimpant les marches pour atteindre le premier étage, il souffla grandement. Rester calme. Ne pas s’emballer. Être sérieux. Il se dirigea vers le bureau de la secrétaire avec un sourire charmeur.

“Bonjour. J’ai rendez vous à 17h30. Je suis Monsieur Blomberg. Je sais que je suis un peu en avance …”
“Oui, je vois ça … mettez vous à l’aise dans la salle d’attente, Maître De Tremaine viendra vous chercher.”

Obéissant gentiment après lui avoir fait un clin d’oeil, il checka son message, enregistrant les derniers messages de Stephanos dans le dossier qu’il avait constitué. L’avocate ne mit pas bien longtemps à sortir de son bureau et il se leva comme sur ressort, droit comme un i tout en lui tendant la main.

“Bonjour ! Enchanté de vous rencontrer Maître.”

Sa voix chantante faisait souvent mouche et il l’a suivit dans son bureau. Une fois la porte fermée, il reprit.

“Merci vraiment de me recevoir aussi rapidement ! J’ai plusieurs dossiers sur le feu on va dire … et il est difficile de trouver un bon avocat de nos jours.”


Posant délicatement ses affaires à coté de la chaise dans laquelle il venait de s'asseoir, il passa nonchalant une main dans ses cheveux.

“C’est Monsieur Waldorf qui vous a recommandé quand je lui ai parlé de quelques petits soucis que je pouvais avoir que ce soit dans ma vie privée ou ma vie professionnelle.”

Il savait d’expérience, que cité les recommandations étaient toujours une bonne chose. Le bouche à l’oreille était fondamentale dans ce genre de métier, autant que la réputation. Reprenant son sac sur ses genoux, il sortit le premier dossier qu’il lui glissa doucement.

“Voila, je suis le fondateur et le directeur de l’agence des Professionnels du Renseignement Immédiat. Une agence de détectives privées qui grossit de jour en jour. Comme vous vous le doutez, certaines cibles de clients portent plainte pour intrusion dans la vie privée. Malheureusement se défendre seul est difficile. J’ai perdu il y a quelques mois en comparution immédiate car j’avais un avocat commis d’office.”

Charlie l’avait d’ailleurs engueulé quand il lui avait expliqué. Certes, elle aurait pu le défendre, mais avec la vision des choses qu’elle avait, il préféré éviter.

“Quand à mon problème personnel … j’ai … un amant on va dire ça comme ça … qui pense que le harcèlement est la nouvelle mode. Je me tourne donc vers vous pour voir quelles sont les solutions ... en sachant qu’il fait parti des grandes fortunes de la ville.”

Il fit une petite moue, en poussant un soupir qui n’avait rien de feint. Stephanos était vraiment un problème dont il ne voyait pas le bout du tunnel. Or il avait bien d’autres choses à s’occuper que d’un ancien corbeau en manque de sexe.

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Eugénie De Trémaine
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Eugénie De Trémaine

| Avatar : Camila Mendes

 Les amis c'est fait pour s'arranger ... même les nouveaux ! } feat Eugénie De Tremaine Original

Il a le droit de poser ses mains sur ton corps
Il a le droit de respirer ton odeur
Il a même droit aux regards qui le rendent plus fort
Mets-moi la chaleur de ta voix dans le cœur


 Les amis c'est fait pour s'arranger ... même les nouveaux ! } feat Eugénie De Tremaine Media

Et ça fait mal, crois moi, une lame enfoncée loin dans mon âme
Regarde en toi, même pas l'ombre d'une larme
Et je saigne encore, je souris à la mort
Tout ce rouge sur mon corps
Je te blesse dans un dernier effort


 Les amis c'est fait pour s'arranger ... même les nouveaux ! } feat Eugénie De Tremaine 857448823f185054e227983ca5198b3d

Il aime caresser ton visage quand tu t'endors
Et toi tu te permets de dire encore encore
Je sais que ce qui ne tue pas nous rend plus fort
Mais moi, mais moi je suis déjà morte


| Conte : Cendrillon
| Dans le monde des contes, je suis : : Javotte De Trémaine

| Cadavres : 69



 Les amis c'est fait pour s'arranger ... même les nouveaux ! } feat Eugénie De Tremaine _



________________________________________ 2020-06-28, 23:46

Les amis c'est fait pour s'arranger ... même les nouveaux !
Walter & Eugénie
Ses escarpins claquaient sur le carrelage étincelant, donnant un rythme à sa démarche alors qu'elle parcourait le vaste manoir. Elle avait un temps songé à déménager, elle avait même son propre appartement dans le centre-ville. Mais malgré son luxe évident, elle ne l'utilisait jamais, retournant inlassablement dans le manoir familial où elle y avait son aile rien qu'à elle. C'était comme son logement mais en plus grand et en plus luxueux. Et elle admettait volontiers que la présence des domestiques était un confort auquel elle n'était pas encore prête à renoncer.

Elle était levée depuis plusieurs heures déjà après avoir réalisé son rituel matinal qui consistait en un jogging énergique afin d'éliminer le plus de calories possibles. Elle avait ensuite calculé avec précision l'apport calorifique de son petit déjeuner qu'il ne dépasse pas ce qu'elle venait de dépenser. Elle pratiquait ce jeu depuis des années, elle n'aimait pas se faire vomir, trouvant cela particulièrement désagréable, néanmoins, elle le faisait quand elle n'avait pas d'autres choix. Son corps lui faisait parfaitement sentir lorsqu'elle se laissait aller. Son poids était une obsession, elle se devait d'être parfaite en toutes circonstances. Elle réajusta d'ailleurs son tailleur impeccablement coupé et recentra son collier de perles. Elle pénétra dans sa voiture et indiqua une adresse à son chauffeur. Elle n'irait pas directement au cabinet, elle avait un rendez-vous avec Caligula auparavant. Ce dernier l'avait cordialement invité à prendre un café en sa compagnie. Cela ne voulait dire qu'une chose. Il avait besoin de ses services.

"Bonjour, Caligula," lâcha-t-elle dans un sourire alors qu'elle descendait de voiture pour rejoindre son client. "Comment vas-tu ?"

Elle le gratifia d'une bise alors qu'il l'accueillait en se levant de sa chaise. Une tasse de café fumait déjà devant lui alors qu'il se réinstallait à sa table et l'invitait à faire de même en terrasse. Le temps clément du mois de juin était propice à ce genre de réunion et elle s'installa avec grâce alors qu'un serveur se précipitait vers elle pour prendre sa commande.

"Je prendrais une infusion."

Boisson qu'elle prenait toujours pour son taux quasi inexistant de calorie. C'était moins suspicieux qu'un simple verre d'eau et ce serait très rapidement éliminé. Elle afficha un sourire éclatant à Caligula alors que ce dernier portait sa tasse à ses lèvres.

"Pour quelle raison m'as-tu fais venir ?"

Un sourire énigmatique se dessina sur ses lèvres alors qu'il reposait sa tasse sur sa soucoupe.

"Il se trouve que j'ai un léger souci avec l'un de mes patients ou plutôt avec les proches dudit client. Ce vieux monsieur a récemment changé son testament pour donner tous ses biens au profit de mon église. Bien évidemment sa famille ne soutient pas ce projet et souhaite annuler cette nouvelle version en prônant la folie de mon patient. Mais c'est parfaitement faux, cet homme est en totale possession de ses moyens. Il souffre simplement de crises d'angoisse atroces, le pauvre. Tu penses pouvoir faire quelque chose pour moi ?"

Il posa son regard clair et tranquille sur elle alors qu'elle esquissait un sourire entendu, commençant déjà à réfléchir à sa stratégie de défense.

"Considère que tu as déjà gagné. Ce sera un jeu d'enfant de décrédibiliser cette famille. C'est d'ailleurs beaucoup plus simple dans ce sens que dans l'autre. Il me faudra simplement une expertise psychiatrique qui confirme tes dires. Mais je pense que ce sera un jeu d'enfant pour toi de m'en procurer une."

Son regard pétilla légèrement alors que le sourire de Caligula se faisait clairement narquois. Il hocha lentement la tête avant de finir son expresso d'une traite.

"J'ai une autre requête à te soumettre. Un certain Walter Blomberg risque d'appeler ton cabinet pour prendre un rendez-vous, c'est moi qui t'ai conseillé. Accepte de le représenter s'il te plaît. Il ne paye pas de mine et ne pourra certainement pas régler tes honoraires exorbitants mais c'est un très bon ami. Laisse-le te rémunérer de la façon qu'il jugera adapté, il pourrait t'être plus utile que tu ne le penses aux premiers abords."

Le sourire du psychologue se fit mystérieux alors que l'avocate haussait un sourcil dubitatif.

"J'imagine que je peux bien faire ça pour toi."

Elle pinça légèrement les lèvres avant de se lever ayant à peine touché son infusion.

"Je m'occupe de ton affaire rapidement et pour ta faveur, je vais voir ce que je peux faire."

Elle lui adressa un dernier salut bref avant de tourner les talons en direction de sa voiture pour rejoindre son bureau en plein centre-ville. Elle accorda à peine un regard à sa secrétaire lui signifiant simplement que si un certain Blomberg appelait, il faudrait se débrouiller pour lui trouver un rendez-vous dans la journée puis sans un mot de plus, elle s'enferma dans son bureau. Préparant ses preuves pour l'affaire de Caligula et recevant entre deux les clients qui avaient demandé à la voir. Elle ne fut d'ailleurs pas surprise de voir dans son agenda électronique le nom de Blomberg. Elle poussa un léger soupir et se leva pour aller accueillir son nouveau client. Elle serra assez froidement sa main, restant relativement insensible à son numéro de charme.

"Monsieur Blomberg, bonjour. Entrez je vous en prie."

Elle l'invita à s'asseoir après avoir refermé la porte sur eux et s'installa dans son confortable siège derrière son bureau.

"Que puis-je faire pour vous ?"

Eugénie essuya ses remerciements d'un regard condescendant et hocha la tête pour l'inviter à continuer. Elle esquissa une légèrement moue amusée à l'évocation du nom Waldorf.

"Il a effectivement évoqué votre nom en ma présence pour m'informer que vous prendriez potentiellement contact avec moi. Mais il ne m'a pas dit pourquoi."

Elle l'invita ensuite du regard à reprendre la parole pour lui expliquer ce qui l'amenait dans son cabinet. Elle n'était pas du genre patiente et aimait que les choses soient claires dès le départ. Elle se moquait bien que ses clients soient coupables ou innocents. Elle les défendrait de la même façon dans les deux cas. Tout ce qu'elle demandait en échange c'était de l'honnêteté, elle détestait les surprises et encore plus en plein procès. Elle posa donc le regard sur Walter alors qu'il parlait, le détaillant rapidement et se faisant la réflexion qu'il n'était pas vilain du tout. Caligula avait vraiment bon goût. Elle jeta à peine un coup d’œil au premier dossier qu'il posa devant elle. Un détective privé ? C'était presque décevant. Elle se retint de pousser un soupir d'ennui avant de lever un sourcil intrigué quand il évoqua son affaire personnelle. Un amant hein ? Cali voulait se débarrasser du gêneur ? Étrange qu'il utilise la voix légale. Mais bon... pourquoi pas.

"Je vois..."

Elle garda le silence un instant, prenant comme prétexte le fait qu'elle feuilletait le dossier qu'elle avait devant les yeux.

"Les grosses fortunes de la ville ne m'effrayent pas. Je les côtoie tous les jours. J'en suis une moi-même ainsi que ma famille. J'ai la plupart d'entre elles comme clients et les autres et bien... je les écrase."

Un léger sourire carnassier se dessina sur ses lèvres alors qu'elle refermait le dossier d'un claquement sec.

"Toutefois pour votre problème de harcèlement, je ne vois qu'une solution légale pour le moment, l'injonction d'éloignement. Cela devrait le calmer un peu."

Elle esquissa un demi-sourire avant de reprendre d'un ton professionnel.

"Pour votre seconde demande, si je comprends bien vous souhaitez que je devienne l'avocate attitrée de votre...", elle baissa les yeux sur le dossier pour y lire le titre. "... agence des Professionnels du Renseignement Immédiat. C'est bien ça ?"

Elle releva les yeux sur Walter et l'interrogea du regard pour avoir confirmation.

"J'espère que vous avez conscience que mes honoraires ne sont pas donnés et que vous avez de quoi payer ?"

Caligula avait beau être un ami ou un amant ou tout ce qu'il voulait, il était hors de question qu'elle travaille gratuitement.

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Walter Blomberg
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Walter Blomberg

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________________________________________ 2020-06-29, 12:39

Walter ∞ Eugénie
Les amis c'est fait pour s'arranger ... même les nouveaux !

Finalement, Walter avait enfin décidé à faire quelque chose contre Stéphanos. Ce n’était plus possible. S’il n’avait rien trop dit dans les enfers, qu’il subissait la situation parce que c’était lui qui l’avait provoqué en quelque sorte, ici, dans le monde des vivants, ce n’était pas la même chose. Certes, Stéphanos était riche et influent. Il n’arrêtait pas de lui répéter d’ailleurs, à croire qu’il avait besoin de le dire pour y croire, et d'asseoir ainsi sa domination psychologique sur lui. Mais ça en était trop. Même si oui, il était toujours supérieur à lui, d’une certaine manière, il ne lui devait plus rien. Même les services qui lui avaient rendu au final, avaient été correctement payé, largement payé même. Alors qu’il le laisse tranquille, et si la seule solution était de passer par un cadre légal, il le ferait. En vérité, il avait bien pensé à le tuer directement, or Walter réfléchissait énormément. Il n’avait pas envie d’avoir des représailles des autres overlord qui lui tomberaient dessus. Même avec le soutien de Charlie, d’Alastor et même de Cali, il finirait haché menu. Ce n’était sans doute pas pour rien que ce dernier lui avait donné la carte de Maître de Tremaine. Walter l’écoutait. Il était toujours de bons conseils, et ce n’était absolument pas parce qu’il était sous le charme de son grand sourire et de ses yeux pétillants, c’était vraiment parce qu’il avait une sorte de paroles très sages.

Eugénie parla du fait que Cali lui avait évoqué son nom. Bougeant sur sa chaise, il se demanda qu’est ce qu’il avait pu lui dire. Est ce qu’il lui avait tout dit ? Qu’il n’était pas qu’un simple détective privé ? Qu’il était bien plus que ça ? Or pour l’instant, l’avocate n’ajouta rien de plus, terminant juste sa phrase sur le fait qu’il n’avait rien dit. Ah. Est ce que cela voulait dire qu’il ne lui faisait pas assez confiance ? C’était une possibilité. Comme le fait qu’il préfère qu’il se débrouille seul. Walter était partagé entre ces deux questionnements, et il déglutit légèrement avant de lui expliquer la raison de sa présence. Stéphanos et l’agence. Quand il eut fini de parler, le silence retomba dans le grand bureau luxueux et Walter commença à tripoter le stylo qu’il avait amené. Elle était totalement en droit de refuser de l’aider, et dans ces cas là, il n’aurait plus qu’à plier bagage et trouver une autre solution. Il l’observa à la dérobé, ne voulant pas paraître impoli tandis qu’elle lisait le dossier. Puis enfin, elle brisa le silence et il l’écouta religieusement. Bizarrement, ça ne l’étonnait absolument pas qu’elle fasse partie de la haute société. Déja parce que ça se voyait. Elle portait sur elle les traits de la richesse. Ensuite parce qu’il n’était pas non plus totalement idiot et qu’il savait qu’avocat était un métier qui payait très bien, encore plus dans certaines spécialités. Puis, si elle était l’avocate de Cali, si elle le connaissait même en dehors de son métier, c’est qu’elle n’était pas étrangère aux sphères du pouvoir. Quand elle parlait d’écraser les autres familles, Walter eut comme une petite sensation. Il plissa quelques secondes ses yeux bleus perçants, comme pour sonder le plus profond de son âme. À cet instant, en un éclair de seconde, elle n’avait eu plus rien de charmant. Il avait pu ressentir l’avidité et la domination. Ce n’était pas une sainte. Absolument pas. Le sourire qu’elle affichait voulait tout dire. D’une certaine manière, il se détendit, un peu plus rassuré.

“Ah … cela ne m’étonne vraiment pas. La classe et la distinction se lisent à votre port de tête altier et votre visage gracieux.”

Walter était passé maître dans l’art de la séduction. Il savait manier les mots, les expressions et aussi les regards, les gestes et les attitudes du corp. Il n’était jamais forcer, toujours d’une compagnie des plus agréables. Flattant doucement, sans excès, ni crainte, sans passer pour un gros bourrin. C’était pour cela qu’il était apprécié, toujours invité aux soirées. Parfois Mike lui sortait méchamment qu’il était traité comme un vulgaire objet d’exhibition, mais il s’en fichait. Au moins, il obtenait ce qu’il voulait, et lui, il avançait dans la vie.

“Vous pensez que ça le calmera ? Parce que bon … Stéphanos s’arroge beaucoup de droits sur beaucoup de chose. Après je vous fais confiance. C’est votre métier.”

Une injonction d’éloignement. Est ce que cela suffirait ? Il l’espérait. Sincèrement. Mais comment réagirait il aussi ? Stéphanos lui avait souvent clamer qu’il n’avait peur de personnes et il serait bien capable de tuer les policiers si jamais ces derniers viendraient à l’aider. Il serait vexé. Outré. Il pouvait l’imaginer sans aucune difficulté la grimace de dégoût, puis de vexation quand il recevrait le courrier. D’une certaine manière c’était jouissif, mais d’une autre … effrayant.

“Vous me dites … mais est ce qu’on peut faire appel d’une telle décision ? Parce que clairement, il ne lâchera pas l’affaire comme ça. Il prendra aussi un très bon avocat … Après j’ai des preuves de ce que j’affirme !”

Il avait aussi constitué un dossier. Loukas avait tendance à dire qu’il était psychorigide, mais ce n’était pas ça ! Il aimait l’ordre, il aimait que tout soit carré et avec le métier qu’il faisait, c’était une très bonne qualité. Au moins, les classeurs d’informations étaient bien rangés, triés, retriés, classés, sans que rien ne dépasse. Forcément, quand il avait un soucis dans sa vie privée, il faisait la même chose. Il avait imprimé tous les sms, toutes les photos, toutes les dickpicks qu’il avait pu lui envoyer sans son consentement. Il avait demandé à son opérateur téléphonique le relevé qui prouvait bien le nombre élevé d’appels qu’il lui faisait sans que lui ne décroche.

“Oui c’est ça. Vu que l’entreprise se développe, j’ai vraiment pensé qu’avoir un bon avocat à nos côtés ne serait pas de trop.”

La question du budget était l’une des choses qui l’avait fait hésité au départ. Il savait parfaitement que prendre un avocat attitré coûté très cher. Surtout un cabinet d’excellence. Il savait, que parfois, certains faisaient dans la charité mais à la vue d’Eugénie, il avait compris immédiatement que ce n’était pas son cas. Il poussa un petit soupir, jouant encore avec le stylo.

“Et bien déja une partie en argent.”

Tant pis. Il ne se ferait pas plaisir et il continuerait de manger les boites de conserves pas cher qu’il prenait quand il faisait ses courses. C’était pour le bien de son entreprise. Il voyait au loin. Il voyait en l’avenir radieux de sa conquête florissante. Il pourrait rattraper tout ce qu’il ne faisait pas bien plus tard.

“Si vous avez besoin de mes services pour quelconques affaires. Pour vous, ou même pour l’un de vos clients, je mettrais mes meilleurs agents sur le coup pour vous apporter des informations rares et précieuses.”

Il aurait pu directement dire, je vous paye en nature, mais Walter n’aimait pas la vulgarité. Il était quelqu’un de raffiné, qui jouait sur les mots et les sous entendus. Prenant une grande inspiration, il allait jouer finalement sa carte secrète. Cali savait. Il avait su dès le départ l’activité réelle de l’entreprise. S’il lui avait recommandé cette avocate, ce n’était pas pour rien. Enfin Walter en était persuadé, ou il s’en persuadé, que Cali ne le mettrait pas en danger de la sorte.

“Puis … je ne vous ai pas tout dit de mes activités … ”

Il fixa quelques instant Eugénie, dont la pupille s’était aussi dilatée d’excitation. Il allait être fixé très rapidement sur son sort à partir du moment où son titre sortirait. Soit elle ferait un o d’exclamation et les traits de son visage se déformeraient sous le dégoût, la peur, et/ou la haine. Il se ferait arrêter et jeter en prison sans ménagement. Malheureusement ce métier n’étant pas vraiment reconnu ici. Fort dommage. Soit, elle aurait un petit rictus, un coin de lèvre se levant, une expression d'intérêt fort comme il en voyait chaque jour quand les gens comprenaient.

“Je suis sicaire.”

Il attendit le verdict, gardant mine de rien la tête haute, n’ayant absolument pas honte de son métier. Voyant qu’elle ne réagissait pas de suite, il sortit finalement le deuxième dossier, qu’il lui passa doucement, dans un petit silence, avant de reprendre.

“L’agence de Renseignement Immédiat n’est qu’une couverture. Le meurtre n’est pas légal ici mais de là d’où je viens … mon entreprise s'appellait l’agence des Professionnels du Meurtre Immédiat… et on va dire … que c’est ma véritable vocation, une passion même ! ”

Il eut un petit rire sadique qui lui échappa, sans contrôle avant de se pincer fortement les lèvres. Il pourrait toujours plaider la folie si jamais elle venait à se révéler très fortement opposé à son activité.

“Donc .. si jamais … vous n’appelez pas la police dans les deux minutes pour me faire coffrer, et bien … je vous proposerai ainsi mes services. Gratuitement.”

Il conclut sa phrase par un grand sourire et un petit clin d’oeil. Il ne savait pas encore s’il avait fait le bon choix, déglutissant mine de rien derrière son air assuré, et espérant de toutes ses forces que Cali ne l’avait pas mené à l’abattoir sans le vouloir.



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Il a le droit de poser ses mains sur ton corps
Il a le droit de respirer ton odeur
Il a même droit aux regards qui le rendent plus fort
Mets-moi la chaleur de ta voix dans le cœur


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Et ça fait mal, crois moi, une lame enfoncée loin dans mon âme
Regarde en toi, même pas l'ombre d'une larme
Et je saigne encore, je souris à la mort
Tout ce rouge sur mon corps
Je te blesse dans un dernier effort


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Il aime caresser ton visage quand tu t'endors
Et toi tu te permets de dire encore encore
Je sais que ce qui ne tue pas nous rend plus fort
Mais moi, mais moi je suis déjà morte


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________________________________________ 2020-07-12, 02:58

Les amis c'est fait pour s'arranger ... même les nouveaux !
Walter & Eugénie
Un haussement de sourcil et un léger sourire trahirent son amusement devant la flatterie de l’homme. Malgré son jeune âge, elle n’était pas née de la dernière pluie et savait parfaitement reconnaître une tentative de séduction quand elle en voyait une. Et Walter Blomberg était un charmeur né, c’était une évidence. C’était d’ailleurs assez surprenant que Caligula, le roi de la flatterie et de la séduction se soit attaché. Y avait-il vu une image de lui même ? Habituellement, il n’était pas attiré par ce genre de personne, allant plutôt vers les personnes influentes et riches. Chose que l’homme assit en face d’elle n’était absolument pas. Il transpirait la pauvreté même s’il avait fait un effort de présentation. Sa chemise et sa veste n’étaient pas de première fraîcheur mais c’était sans doute tout ce qu’il pouvait se permettre. Une chemise achetée dans une grande enseigne de prêt à porter, rien de très distingué.

Eugénie ferma toutefois les yeux sur ce manque de style et de raffinement évident pour se concentrer sur l’affaire qu’il souhaitait lui confier. Elle écouta attentivement son histoire et lui fit une proposition, la seule qu’elle pouvait lui faire en restant dans le parfaitement légale. Elle n’avait pas l’habitude de défendre ce genre de cas, on venait souvent la voir lorsqu’il était trop tard et qu’il fallait tout faire pour éviter à son client la prison pour meurtre. Là, il était clair qu’il venait avant que l’irréparable ne soit commis et cela la surprenait un peu pour être honnête. Cali avait donc envoyé ce Walter chez elle pour... ça ? Elle retint un soupir d’exaspération quand Walter émit des doutes sur la réussite de la procédure tout en lui affirmant qu’il lui faisait confiance comme pour la caresser dans le sens du poil.

"J’espère que ça le calmera. Nous allons lancer la procédure d’éloignement et si ça ne suffit pas nous irons au tribunal pour harcèlement. Bon avocat ou pas, si vous avez des preuves cela devrait à défaut de le calmer, l’enfermer pour quelques temps. D’ailleurs, il me faudrait son nom complet. Stephano est un peu vague pour un traitement en justice."

La jeune femme esquissa un sourire mutin tout en replaçant quelques papiers sur son bureau. Elle détestait perdre et même si le défi que lui lançait son presque futur client n’était pas très juteux, elle connaissait son métier. Il n’y aurait pas beaucoup d’adrénaline mais elle avait la certitude de gagner. Et si cela ne suffisait pas, elle évoquerait avec Walter d’autres options ou demanderait à Caligula de lui glisser pour elle. Elle savait son ami très compétent pour, tout comme elle, s’entourer des bonnes personnes pour résoudre ses problèmes. La discussion dériva ensuite sur le métier et le moyen de paiement de l’homme. Elle serra légèrement les dents quand il parla d’une partie en argent. Elle aurait dû s’en douter, elle n’était pourtant pas connu pour faire la charité qu’est-ce que Caligula avait donc eu en tête ? Elle haussa un sourcil dubitatif lorsqu’il lui offrit ses services en échanges. Elle pesa le pour et le contre... elle reconnaissait l’utilité mais elle voyait aussi la dangerosité, elle donnait du pouvoir à Walter Blomberg en le laissant entrer dans ses affaires si elle lui demandait des renseignements. Il y avait trop à perdre pour elle ou pour ses clients s’il se décidait à faire du chantage. Elle s’apprêtait à refuser cette offre et à réclamer des dollars sonnants et trébuchants quand il ajouta quelques mots.

Une autre activité ? Il était quoi ? Prostitué ? Vu sa dégaine cela ne l’aurait même pas surprise mais elle laissa l’homme s’exprimer et retint un sourire d’amusement, feignant une surprise vive quand il annonça sa seconde activité. Voilà qui était intéressante et qui nécessitait une réflexion beaucoup plus approfondie sur les services qu’il pourrait lui fournir. Elle fit glisser le second dossier qu’il avait posé devant elle et le parcourut des yeux, voyant déjà ce qu’il pourrait faire pour elle et ce sans qu’il ne la fasse chanter puisqu’elle possédait elle-même un moyen de pression sur lui désormais. Il continua de parler et elle hocha la tête sans réellement l’écouter. Elle comprenait mieux l’intérêt de Cali pour ce petit être désormais. Outre son physique largement avantageux. Elle haussa un sourcil amusé lorsqu’il laissa échapper un rire sadique. Et bien, et bien ! Un léger sourire s’esquissa sur ses lèvres parfaitement maquillées alors qu’il lui faisait une offre.

"Je pense que nous avons un accord alors Monsieur Blomberg.", son sourire s’agrandit légèrement. "Je vous représente, vous et votre entreprise, en cas de litiges de toutes sortes. Que ce soit l’entreprise légale ou non. Et en échange, vous acceptez de travailler pour moi et certains de mes plus importants clients."

Elle posa un regard sur Walter et lui tendit une main impeccablement manucurée afin de conclure leur accord.

"Je ne vous facturerai de façon pécuniaire que votre affaire personnelle si cela vous convient. Partons du principe que mes honoraires pour l’entreprise seront facturées par les différents services que vous pourrez me rendre à l’avenir. Cela vous conviendrait ?"demanda-t-elle en posant un regard interrogateur sur lui. "Bien entendu, j’attends de vous une discrétion sans faille. Si vous veniez à me trahir, je crains avoir en ma possession des preuves pour vous faire tomber également."

Elle souleva le deuxième dossier entre eux avec un sourire presque... amical. Elle pouvait être bien plus dangereuse que le plus gros requin de la pègre. Elle possédait bon nombre d’informations sur eux et la possibilité de les faire tomber à tout moment si l’envie lui prenait. Elle avait le pouvoir et elle le savait, les autres l’oubliait sans doute un peu trop souvent, la prenant pour une pauvre femme, la sous estimant sans arrêt. Mais elle était bien plus qu’une petite avocate. Elle reposa le dossier sur la table une fois les choses claires entre elle et son nouveau client. Elle venait de gagner une nouvelle arme de poids dans son arsenal et elle comptait bien le mettre à profit.
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Walter Blomberg
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________________________________________ 2020-07-14, 21:01

Walter ∞ Eugénie
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Walter venait de lui dévoiler son secret, et il attendait avec une certaine impatience qu’elle brise le silence. Il s’était fié à son instinct et aussi, un peu, à Cali. Il savait très bien que son ami -lui le considérait comme son ami- n’était pas tout blanc. Il n’était pas né de la dernière pluie et il avait vite compris que sa secte n’avait qu’un but, glorifier sa personne dans tous les domaines de la société. Il avait croisé ce genre de personnes aux enfers, et il savait très bien de quoi elles étaient capables. Caligula n’était pas un saint, contrairement à ce qu’il voulait faire croire. Alors même si, il lui conseillait des personnes bien sous tout rapport qu’il avait dans ses contacts pour brouiller les pistes, certaines étaient comme lui. De vils démons déguisés en doux agneaux. Cela lui convenait parfaitement. Après tout, lui aussi était comme ça. Il jouait sur son coté miteux, pas très argenté, pouvant faire toutes les tâches alors qu’il était un businessman sans aucune éthique ni morale. Oui il était un lutin démoniaque mais il aspirait à devenir autre chose. Si son grand père avait pu devenir un OverLord, lui aussi le ferait. Il gravirait tous les échelons, un par un, il éliminerait tous ses adversaires avec un grand sourire et il siégerait à la table des anciens démons puissants des enfers. Il n’était pas pressé. Il avait tout son temps pour arriver à ses fins. Pour le moment, il attendait de voir s’il devait faire appel à Charlie pour le sortir de taule si cette avocate appelait directement les flics.

Ses épaules s'affaissèrent de soulagement quand elle parla enfin, un sourire sur le visage. Il le sentait, qu’elle non plus n’était pas une douce brebis comme elle laissait l’entendre. Elle partait donc sur un arrangement, ce qui arrangeait bien Walter. Il l’écouta attentivement, hochant la tête à ses propos, un sourire mutin s’étant dessiné sur ses lèvres. Quand il allait annoncer à Mike et Marilyn qu’il avait réussi à avoir la meilleure avocate de la ville, ils n’allaient pas en revenir. Il voyait d’ici la bouche ouverte d’exclamation de Mike, bégayant sur les mots. Walter adorait jouer avec son innocence. Il n’avait jamais réellement compris ce que Moxie faisait en enfer. Certes, il tuait et il avait été le premier à rejoindre son entreprise quand il lui avait proposé, mais il n’avait, en réalité, rien d’un démon. Encore moins d’un lutin. Il ne savait pas répondre, il ne savait pas critiquer, il était bien trop sérieux et gentil. Walter avait su qu’il était arrivé là par jalousie. Il avait tué l’amant de sa femme. D’accord, ce n’était pas un enfant de coeur, mais il n’avait fait qu’une chose mal dans sa vie, et il le comprenait ! Se faire tromper était la pire des choses ! Heureusement pour lui, il avait trouvé Millie. Parfois, il était jaloux de leur couple qui continuait à durer. Il avait duré dans les enfers, pourtant lieu de tous les vices, et même maintenant, ils étaient encore ensemble. C’était véritablement fascinant de voir comment ils arrivaient à faire ce tour de magie.

“Entendu.”

Il n’y avait pas que pour Eugénie qu’il allait travailler. Certes, il allait lui rendre service, si elle lui demandait d’aller voir tel personne, il irait. Or, dans le métier, le bouche à l’oreille était le plus important. La réputation qu’il avait acquis n’était pas négligeable et il s’appuyait clairement dessus pour monter les marches du pouvoir. Alors oui, il accepterait tous les boulots qu’elle lui dirait de faire, mais il ne s’empêcherait pas de glisser sa carte à l’ami de machin qui avait demandé à Eugénie d’éliminer bidule. Il fallait bien qu’il gagne son beurre aussi.

“Je comprends, et je trouve ça tout à fait normal.”

Regardant la main tendu, il lui saisit très délicatement, son regard océan plongeait dans le sien. C’était très correct comme deal. Il avait assez pour se débarrasser de Stéphanos, quand au reste, il saurait parfaitement jouer de la gâchette. Quand elle lui expliqua que s’il venait à la trahir elle le ferait tomber, Walter lui envoya un regard de dédain. Sérieusement ? La discrétion était le coeur même de son métier. De ses métiers plutôt. S’il n’était pas discret, il n’aurait jamais pu faire détective privé. S’il n’était pas discret, il n’aurait jamais pu être tueur à gages. Certes, dans le privé, il était le contraire. Parfois exubérant, avec une bonne dose de drama king, mais quand il s’agissait d’être professionnel, il l’était.

“Oh ne vous en faites pas, la discrétion est notre marque de fabrique.”

Avec tout ce qu’il savait, il aurait pu faire chanter des gens beaucoup plus puissants, or cela ne l’interessait pas. Il était doué en manipulation mais jusqu’à un certain point. Il s’était cherché, il avait essayé de nombreuses choses avant de finir par ouvrir son agence. Il savait qu’écouter était l’une des meilleures armes qu’il avait en sa possession. Avec son sourire charmeur et ses yeux pétillants, on lui confiait volontier beaucoup de choses sans même s’en rendre compte. C’était pire quand il avait usé de sa séduction et qu’il écoutait les problèmes de ses partenaires, sur l’oreiller. Qu’est ce que l’Homme pouvait être prolixe une fois totalement détendu après le sexe.

“Et rassurez vous, je ne suis pas stupide pour me mettre une balle dans mon pied.”

De toute façon, en général, c’était du donnant donnant pour tout le monde. Walter s’occupait d’éliminer les gênants et les personnes à qui il rendait service le lui rendait bien. Jusqu’à aujourd’hui, il n’avait pas eu de soucis. Enfin … si … avec Stéphanos … et c’était bien pour ça qu’il était là. Se frottant le front, il retourna sur la conversation qui l’avait amené dans ce bureau.

“Oui, c’est vrai que j’ai oublié de vous donner son nom. Il s’appelle Stéphanos Zaïmis. C’est un héritier. Sa famille a fait fortune légalement dans la pharmacopée et la politique en Grèce. Illégalement, Stéphanos s’emploie à arroser tous les trafiquants d’armes du pays. Nous nous connaissions de notre monde d’origine et si je pensais que cette malédiction lui aurait fait passer l’obsession qu’il a pour moi, je me suis lourdement trompé.”

Walter poussa un gros soupir. Cette affaire le travaillait vraiment. Pourquoi ne l’avait il pas écouté ? Pourquoi ce n’était pas simple, comme avec tout le monde. Il avait mis les limites dès le départ et c’était lui, en bon puissant, qui s’était arrogé le droit qu’il serait à lui. Non, ça ne marchait pas comme ça.

“De toute façon, on va faire comme vous avez dit. Je peux vous envoyer les centaines de sms et les relevés téléphoniques par mail comme je vous l’évoquais et comme on dit … alea jacta est.”

Il eut un petit sourire avant de se lever, comprenant que cette première session était terminée. Or, lui, n’en avait pas encore fini. Eugénie avait l’air d’être une personne fort sympathique et il avait vraiment envie d’en savoir plus sur elle. Par curiosité.

“Merci beaucoup de m’avoir reçu, et d’avoir accepté de me représenter.”

Cette fois, c’est lui, qui lui tendit la main en premier, avec un sourire digne des plus grandes publicités pour parfum, celles qui finissent toujours dans un lit.

“D’ailleurs … je me disais … est ce que vous accepteriez de boire un verre avec moi ? Ce soir ? Je vous dois bien ça, pour l’épine que vous allez m’enlever du pied.”

C’était risqué, de demander une chose pareille, mais Walter n’avait pas froid aux yeux. Il avait bien vu aussi les petits regards en biais qu’elle lui avait lancé, quand elle était silencieuse. S’il y avait bien une chose dont il était sur, c’est que son physique était très avantageux. Ce n’était pas pour rien, qu’au final, il s’en servait au même titre que son 9 millimètres. Ne forçant pas, une règle d’or qu’il s’était instauré dès qu’il avait commencé à jouer son jeu de séduction, bien des années avant, il attendit patiemment. Elle le raccompagna jusqu’à la porte et finalement, accepta sa proposition. Quand elle partit pour chercher ses affaires, Walter serra le poing en guise de victoire. Oh il allait passer une bonne soirée, il le sentait.

Une dizaine de minutes plus tard, tandis qu’il fumait une cigarette en bas de l’immeuble, il entendit les talons d’Eugénie claquer. Écrasant le mégot dans le cendrier, il continua de lui sourire avant de commencer à marcher. Ils étaient en centre ville, et Walter savait parfaitement où l’amener.

“J’ai des amis qui tiennent un bar sympathique. La Pleine lune. ”

Walter adorait Gregory. Parfois il était pénible, mais ils s’entendaient bien tous les deux, critiquant à chaque fois les gens qui rentraient dans le bar. Quand à Sheitan, forcément, en bon fils du diable, le courant était passé. Walter était fasciné de voir que dans chaque univers, les enfers existaient. Parfois pas sous la même forme, mais de ce qu’il avait compris, Halloween Town était une ville horrifique, remplie de monstres les plus effrayants. Certains y arrivaient à leurs morts quand ils étaient humains et qu’ils avaient commis un bon nombre de péchés. Il avait été étonné, de voir, que certains de ces monstres avaient la possibilité de rejoindre leur monde humain, encore plus quand tous pouvaient y aller le 31 Octobre. C’était vraiment trop bien, et parfois il se disait qu’Halloween Town était bien mieux que ses propres enfers. Au moins, eux, n’avaient pas une extermination par les anges tous les ans. Ils étaient tranquille.

Le bar n’était donc pas très loin, et en une dizaine de minutes, ils arrivèrent devant. Greg avait sorti une terrasse pour l’été, qui était pleine de monde et l’on pouvait entendre une musique rock passer à travers les hauts parleurs. Walter frissonna, il pouvait reconnaître cette voix entre milles. Ouvrant la porte à Eugénie, il la laissa rentrer galantement en première. La suivant, il fit un grand signe à Aguistin qui chantait, ce dernier faisant son show, comme d’habitude tandis que Livio et Dolorès jouaient respectivement de la batterie et de la guitare.

“Waltyyyyyy”

Bon, il aimait Greg, mais il n’était pas toujours des plus discrets, pour le coup. Le barman bougea les bras comme un enfant -ce qu’il était- tandis que les deux futurs clients se rapprochaient.

“Salut Greg, j’espère que ça va ?”

“Ouuuuuh mais qu’elle est jolie ta copine ! Saaalut, moi c’est Gregory, patron à moitié de la Pleine Lune. Bienvenue parmi nous ! Je vous sers quoi ?”

Walter fit glisser la carte des boissons à Eugénie tout en tapant le rythme de la musique sur la table. Aguistin chantait drôlement bien. Il fallait qu’il lui parle de son idée de comédie musicale, il savait qu’il allait adorer.

“Je te prends un sex on the beach pour ma part.”
“Fais attention à ces deux là Eugénie. Ce sont de véritables … diablotins.”

Walter sursauta quand Aguistin apparut entre lui et Eugénie, sortant de l’ombre que faisait sa chaise comme une apparition spectrale. Devait il être étonné qu’elle connaisse Aguistin ? Pas le moins du monde. Il commençait à voir, dans quelles affaires elle trempait, et cela le fit grandement sourire, alors qu’il regardait l’ancien corbeau lui faire un baise main digne d’un gentleman. C’est clair qu’à coté de lui, il ne payait pas de mine mais cela ne voulait rien dire ! Ce n’était pas parce qu’il n’avait pas une veste en cuir cher et une degaine de rockeur, qui tranchait avec l’attitude si glaciale qu’il avait la journée, dans ces costumes de croque morts, qu’il n’était pas à sa hauteur.

“Quel compliment me fais tu là, Monsieur Aguistin.”

Il lui fit une petite révérence avant de ricaner.

“Tu es bien plus aimable que d’ordinaire. Est ce l’alcool ou tu as quelque chose à me demander ?”

Il adorait voir Aguistin prendre sa tête de biche effarouché. Bouche qu’il avait très grande par ailleurs.

“Je ne saurais être vulgaire devant une Lady telle qu’Eugénie alors tâche d’être toi aussi à la hauteur de la personne.”
“Et moi ? Et moi ?”

Tout le monde se retourna vers Greg qui avait ramené leurs boissons. Il vit la main d’Aguistin se serrer tandis qu’il laissa son fiel écouler à la oreille d’Eugénie.

“Si tu dois en choisir un pour finir la soirée. Surtout, ne prends pas l’abruti derrière le comptoir. Il fait peut être de très bons cocktails mais c’est tout ... il n'est doué que dans un seul domaine ... le pauvre enfant ...”
“Mais Agui … c’est pas gentil de dire ça Whesh !”
“Ah … on ne choisit pas sa famille malheureusement … sur ce … passez une agréable soirée, je m’en revais animer les lieux de ma sublime voix. Sorry not sorry si je vous envoûte.”

Aguistin parti comme il était arrivé, en un claquement de doigt, il disparut dans l’ombre, cette fois d’Eugénie, pour réapparaître sur scène. Walter frictionna ses cheveux, les ébouriffant un peu plus avant de lever pour se mettre sur l’une des tables basses, un peu plus loin. Ils seraient beaucoup mieux assis dans les grands fauteuils que sur les tabourets du comptoir. Il leva alors son verre pour trinquer.

“Et bien, à notre collaboration.”

Ouais, clairement, pour le coup, il le sentait bien. Cali avait bien fait de lui donner la carte de cette avocate ‘pas comme les autres’.

“Vous connaissez Aguistin depuis longtemps ?”

Son ami lui avait fourni un bon angle d’attaque pour débuter une conversation, tandis qu’il picorait dans les petits tapas que Greg venait d’amener.

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________________________________________ 2020-07-24, 17:52

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Walter & Eugénie
Un hochement de tête conclut l'accord entre les deux parties et Eugénie esquissa un léger sourire en coin devant l'air outré de Walter. Bien sûr qu'il était discret mais pour l'argent, on était parfois prêt à vendre tout ce que l'on possédait, même père et mère si besoin. Et elle se doutait bien que le tueur à gage n'était pas stupide mais elle préférait être prudente et rappeler clairement les règles du jeu dès le départ, histoire qu'il n'y ait pas de mauvaises surprises dans un sens ou dans l'autre. Elle acquiesça quand il lui donna le nom de son harceleur et si elle fut surprise, elle n'en montra rien. Ce nom ne lui était absolument pas inconnu, tout le monde connaissait Stephanos Zaïmis dans le milieu, Solal avait même eut quelques transactions avec lui, elle avait d'ailleurs rédigé les contrats. Il allait falloir qu'il se trouve un nouveau fournisseur ou qu'il insiste auprès de son beau-père pour qu'il reprenne le business de façon intensive. Ou... qu'il reprenne ce que Stephanos abandonnerait s'il s'obstinait à ennuyer Walter.

"Je connais très bien Monsieur Zaïmis. Nous fréquentons les mêmes cercles.", elle esquissa un léger sourire. "J'espère pour lui qu'il entendra raison parce que son avocat est mauvais et il perdra quoi qu’il arrive. Surtout avec les appels et les sms que vous m'enverrez. "

L'affaire était déjà gagnée. Stephanos avait été dans un autre cabinet d'avocat, un où à ce qu'on disait, n'allait que l'élite de la ville. Malheureusement pour lui, ils étaient tous aussi mauvais les uns que les autres, se reposant trop sur leur renommé et leur argent. Et c'était principalement l'élite qui n'avait pas réellement besoin d'un avocat qui allait là-bas. Elle assurait la victoire à ses clients et elle n'en avait jamais déçu un seul jusqu'à présent. Elle se leva, imitant Walter et serra la main qu'il lui tendit alors que leur entrevu prenait fin. Elle allait se rasseoir quand sa proposition la pris de court. Est-ce qu'il... ? Elle le fixa un instant sans savoir quoi répondre, trop surprise par l'invitation, elle le raccompagna jusqu'à la porte pour dissimuler sa gêne. Ce n'était pas la première fois qu'elle se faisait inviter, la plupart de ses rendez-vous d'affaire avaient lieu dans des cafés ou des restaurants chics. Mais c'était la première fois que c'était demandé de façon aussi frontale. Elle envisageait sérieusement de dire non quand son regard s'attarda un peu plus longuement sur le physique de l'homme. Il était indéniablement séduisant et il y avait bien longtemps qu'elle ne s'était pas permis un peu de bon temps. Longtemps également qu'elle n'avait pas partagé le lit d'un homme.

"J'imagine qu'un verre peut s'envisager.", lâcha-t-elle dans un sourire. "Attendez moi en bas, je range mon bureau et rassemble mes affaires et je vous rejoins."

Il s'éloigna alors qu'elle lui tournait le dos pour mettre de l'ordre dans les papiers sur son bureau. Elle en enferma la plupart dans les tiroirs et attrapa sa veste et son sac, elle glissa la lanière à son épaule et rejoignit l'extérieur en faisant claquer ses escarpins sur le sol. Elle adressa un sourire à Walter en le rejoignant et le laissa la conduire vers le bar qu'il connaissait, lui donnant un nom qu'elle n'avait jamais entendu de sa vie.

"Je vous suis", lâcha-t-elle néanmoins tout en lui emboîtant le pas.

Il avait parlé d'amis, il allait donc connaître du monde dans ce bar, c'était bien le genre d'endroit dans lequel elle n'était pas à l'aise. Une réunion de la mafia, pas de problèmes. Une réception où tous les aristocrates se réunissaient, trop facile d'éviter les pièges mais un bar remplit du bas peuple... c'était tout un nouvel univers qui s'ouvrait à elle et elle n'était pas certaine d'y être à sa place. C'était d'ailleurs la première fois qu'elle arpentait les rues de la ville, elle se déplaçait en voiture habituellement, s'arrêtant devant les magasins qui l'intéressait ou envoyant ses assistants ou ses domestiques faire les courses pour elle. Elle retint un mouvement de recul devant le bar d'où s'élevait une musique rock pour se laisser entraîner par Walter avec un sourire légèrement crispé. Toutefois, elle ne cacha pas le regard de jugement qu'elle lança au barman qui les accueillit en secouant les bras et en piaillant comme un gamin le nom de son nouveau client. Pour la discrétion, ils repasseraient. Elle leva les yeux à la "jolie copine" et ignora Gregoire ou peu importait son nom en portant son attention sur la carte des boissons, sachant d'avance ce qu'elle prendrait. Ne pas prendre d'alcool serait suspect, du moins, ça l'était dans toutes les réceptions mondaines. Elle laissa donc son regard glisser vers les vins blancs secs, l'alcool qui contenait le moins de calories après la bière. Prendre une bière n'était pas digne de son rang mais un blanc sec ne trahirait pas son secret. Elle était le genre de personne qui en buvait après tout. Du moins aux yeux des gens.

"Un verre de Chardonnay s'il vous plaît."

Elle laissa Walter donner sa commande avant de sursauter en entendant son nom et en voyant Aguistin apparaître. Elle n'avait pas fait attention à qui chantait sur scène et fut donc très surprise de trouver le trafiquant d'organes ici. Elle esquissa un sourire charmé et posa un regard caressant sur le corbeau.

"Quelle charmante surprise, Aguistin. Je ne pensais pas te trouver ici."

Son sourire se fit légèrement mutin alors qu'elle lui abandonnait sa main quand il se pencha pour un baisemain. Elle observa l'échange entre les deux hommes avec une lueur amusée et tourna ensuite la tête vers le barman quand il pleurnicha en manque d'attention. qu'est-ce qu'elle détestait les enfants... Elle renifla légèrement dédaigneuse avant de reporter son attention sur Aguistin avec un sourire narquois à sa remarque. Elle n'avait clairement pas l'intention de finir avec le moucheron du comptoir. Elle saisit son verre et fit tourner le verre entre ses mains. Le tout était désormais de ne pas boire tout en faisant croire qu'elle le faisait. Elle avait déjà mentalement prévu une matinée de sport intensive pour éliminer le peu d'alcool qu'elle boirait au cours de la soirée. Elle observa Aguistin disparaître dans son ombre et suivit Walter jusqu'à une table basse, un peu à l'écart. Son sourire se fit charmeur alors qu'elle trinquait à leur accord.

"A notre collaboration.", répéta-t-elle dans un sourire.

C'était l'une des rares fois où ses sourires avaient une once d'honnêteté. Elle porta ses lèvres à son verre tout en comptant mentalement les calories qu'elle buvait avant de poser les yeux sur Walter à sa question.

"Quelques années déjà.", lâcha-t-elle sans toucher aux tapas posés devant elle. "Je ne sais plus avec précision. Et vous ? Vous le connaissez depuis longtemps ?"

Sa relation avec Aguistin était purement professionnelle et elle devait bien avouer qu'elle ne savait pas grand-chose de l'homme, si ce n'était qu'il la débarrassait de cadavres bien encombrants.
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________________________________________ 2020-07-31, 19:28

Walter ∞ Eugénie
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Eugénie avait accepté sa proposition de prendre un verre avec lui. C’était un joli coup de poker qu’il avait fait là. Il ne doutait pas de son charme, après tout, il attirait les gros poissons dans son filet grâce à cet hameçon qui ne lui faisait jamais défaut mais tout de même, il en était plus que content. Certes, il y avait l’aspect pécunier de la chose. Il n’était pas idiot au point de comprendre qu’il fallait attendre la première aide pour commencer à payer. Or, il fallait l’avouer, Eugénie était une femme très belle. Elle possédait un charisme indéniable et une stature de la haute qui l’attirait indéniablement. Alors pourquoi devrait il se priver ? Walter vivait la vie. Il croquait la vie à pleine dent car il savait qu’il n’en avait qu’une. En soit, elle n’était pas très différente de celle qu’il avait en enfer. Il savait que son âme était damnée. Même si la soit disante méchante sorcière avait crée cette malédiction qui les avait tous, dans tous les univers ramenés en ce point précis, en les transformant en humain, elle n’avait pas pu aller loin. Ce n’était qu’une apparence. Une enveloppe charnelle qui brûlait dans les flammes de Satan lors du jugement dernier. Alors pourquoi devrait il se priver ? Il était au courant de la fin des choses, il n’y avait plus de suspense, donc sa vie se résumait à faire ce qu’il aimait et à prendre du bon temps. Ce qu’il allait faire actuellement.

Il lança un petit regard à Aguistin sur scène, poussant un soupir de bien être. C’est qu’il était doué ce con. Il se sentait bien, totalement détendu. Il lui aurait demandé de s’enfoncer un couteau dans la carotide qu’il l’aurait fait. Attrapant son cocktail, il engagea alors la conversation avec Eugénie tout en commençant à boire à la paille. Il hocha la tête avec un petit sourire en coin.

“Idem. À la base, il m’avait confondu avec quelqu’un, quand toute cette mascarade a été dévoilé. La marque des ténèbres se reconnaît. Elle est la même dans n’importe quel des univers.”

Ils en rigolaient encore. Aguistin avait été persuadé que Walter était Stram, un petit démon assassin qu’il connaissait de son monde. Il avait fallu quelques heures de discussion pour faire comprendre à l’ancien corbeau qu’il se trompait.

“… Aguistin est … hum il sait aider les amis.”

Paille en bouche, Walter lança un petit regard empli de sous entendu à Eugénie. Si elle était du milieu, elle devait connaître les activités du croque mort qui avait acquis une sacré réputation. Il ne valait mieux pas le contredire, le porte parole de la mort, comme il était toujours surnommé. Moyennant des arrangements, Aguistin dissimulait et falsifiait parfaitement la mort de certains de ses contrats. Il était d’une efficacité redoutable et il aimait bien travailler avec lui.

“Puis je suis sorti aussi pendant quelques temps avec sa soeur, Dolorès, ce qui indéniablement nous as rapproché étant donné leur relation fusionnelle.”

Il tourna la tête vers la scène, où la jeune femme s’y trouvait, jouant de la basse à tout rompre. Pour une fois, sa relation avait été dénué d'intérêt. Ce n’était clairement pas de l’amour, mais une certaine forme d’attachement. Il avait bien compris qu’elle était coeur d'artichaut et au bout de quatre mois, elle était passée à autre chose. Cela avait été sympathique, amusant et il en gardait un très bon souvenir.

“Vous savez, c’est elle qui tient la boutique du Magasin des suicides qu’Aguistin a créé. Je trouve ce concept vraiment formidable ! Et c'est la jeune femme sur scène aussi ! Aguistin est très famille dans tout ce qu'il entreprend.”

Quand Aguistin avait fait les gros titres des journaux avec ce nouveau concept, Walter avait de suite dit que cela relevait du génie. Utiliser des failles du système à son propre compte en se faisant ainsi un pognon de dingue. Fallait le faire. Fallait oser jouer avec ce tabou et en plus, il pouvait maintenant trouver des poisons et des accessoires en toute légalité. C’était juste génial.

“Et, vous avez toujours voulu être avocate ?”


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Eugénie De Trémaine
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Il a le droit de poser ses mains sur ton corps
Il a le droit de respirer ton odeur
Il a même droit aux regards qui le rendent plus fort
Mets-moi la chaleur de ta voix dans le cœur


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Et ça fait mal, crois moi, une lame enfoncée loin dans mon âme
Regarde en toi, même pas l'ombre d'une larme
Et je saigne encore, je souris à la mort
Tout ce rouge sur mon corps
Je te blesse dans un dernier effort


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Il aime caresser ton visage quand tu t'endors
Et toi tu te permets de dire encore encore
Je sais que ce qui ne tue pas nous rend plus fort
Mais moi, mais moi je suis déjà morte


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________________________________________ 2020-08-09, 13:30

Les amis c'est fait pour s'arranger ... même les nouveaux !
Walter & Eugénie
Le regard posé sur Aguistin, Eugénie sirotait son verre de vin tout en écoutant Walter lui raconter sa rencontre avec le corbeau. Elle esquissa un fin sourire quand il parla de marque des ténèbres. Elle ne faisait pas partie de leurs mondes horrifiques, mais elle avait son lot de ténèbres malgré tout. Elle hocha d'ailleurs la tête quand le tueur à gage ajouta qu'il savait aider ses amis. Elle ne savait pas tellement si elle pouvait le considérer comme un ami, elle l'avait toujours vu comme un associé qu'elle appréciait tout particulièrement. Il ne posait pas vraiment de question sur ses affaires et elle ne lui en posait pas non plus en retour. Trop heureuse de pouvoir se débarrasser de cadavres devenus trop encombrants.

Il fallait dire que ses amis se comptaient sur les doigts d'une main. Elle ne considérait pas ses clients comme tel et encore moins tous les chefs mafieux qu'elle rencontrait pourtant une fois par mois. Ils étaient ce qui se rapprochait le plus d'amis pour elle pourtant. Il n'y avait eu que Solal et Caligula pour obtenir réellement son affection. Ce premier parce qu'elle avait grandi avec et qu'elle le considérait finalement plus comme un grand frère qu'un ami et Caligula parce qu'il avait quelque chose en plus qu'elle n'arrivait pas à décrire. Peut-être que cela faisait partie de son charisme ou de son charme, elle n'aurait su dire. Il avait une aura particulière.

Eugénie écoutait distraitement l'histoire de Walter, pourquoi avait-elle demandé déjà ? Quel intérêt avait-elle à savoir qu'il était sorti avec Dolorès la sœur d'Aguistin ? Elle ne savait même pas à quoi elle ressemblait. L'homme sembla lire dans ses pensées puisqu'il lui désigna une jeune femme sur scène derrière une batterie. L'avocate retint une moue peu flatteuse et posa à nouveau le regard sur son nouveau client pour le détailler plus en profondeur. Il n'avait absolument aucun goût en matière de femme visiblement. Cette Dolorès était quelconque au possible, sans aucun charme ou classe. La seule chose qu'elle semblait avoir pour elle finalement, c'était son frère. La jeune femme finit par détourner le regard de la scène pour le poser sur son verre presque plein qu'elle fit tourner entre ses doigts. Son attention se reporta sur son interlocuteur à sa question et elle haussa légèrement les épaules.

"Disons que ma sœur a hérité du côté scintillant du business familial et que j'ai dû m'adapter avec ce qu'on me laissait. Le droit m'a semblé être l'option la plus en adéquation avec le milieu dans lequel j'évoluais."

Il n'y aurait eu qu'elle, elle aurait quitté ce monde des années auparavant. Si tout s'était déroulé comme prévu, aujourd'hui, elle aurait dû être maman, peut-être même aurait-elle eu plusieurs enfants qu'elle aurait élevés avec amour aux côtés de Nathan. Elle aurait été heureuse peut-être. Elle secoua la tête, ce n'était pas la peine de se faire du mal avec tous ces rêves. Sa vie n'avait rien d'un conte de fée mais finalement, c'était peut-être mieux comme ça. Elle vivait dans une réalité qui la représentait rien de plus. Pourquoi se torturer à tenter de trouver autre chose ? Autant l'accepter avant qu'il ne soit trop tard. Elle afficha un sourire charmeur et posa une main sur celle de Walter en lui lançant un regard de braise.

"Et dites-moi donc... comment avez-vous rencontré Caligula ? Il n'est pas homme facile à apprivoiser. Ce sera bien la première fois qu'il me demande de prendre une affaire."

Son sourire s'agrandit légèrement alors qu'elle se rapprochait de lui, ses lèvres à quelques centimètres des siennes. Son regard ardent plongé dans le bleu subjuguant de Walter.
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Walter Blomberg
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________________________________________ 2020-08-14, 20:55

Walter ∞ Eugénie
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Mener une discussion n’était pas donné à tout le monde. Il fallait être pointu sans l’être. Il fallait être délicat tout en étant incisif. La langue jouait dans l’air comme elle jouait sur les corps. Ni trop pressé, ni trop lent. Un véritable art que Walter maitrisait parfaitement. Ce n’était pas parce qu’il n’avait pas l’allure d’aller dans les soirées mondaines qu’il n’y allait pas. Après tout, il descendait d’une grande famille, et si la vie, ou plutôt la mort, l’avait poussé de ce grand chemin, il lui restait encore quelques traces de cette éducation qu’on lui avait donné. Au final, il n’était pas si facile de parler de banalités tout en restant charmant, cela pouvait vite lasser. Il fallait toujours tenir en haleine, lancer un hameçon et attendre, un peu comme à la pêche. Il avait parlé de Dolorès mais il voyait bien que cela ne semblait pas prendre. Elle avait lancé un petit regard sur scène avant de reprendre son verre comme si de rien n’était. Même si elle n’avait rien dit, Walter connaissait un peu le langage non verbale. Dans son métier, il était essentiel de voir au delà des apparences, et il était clair qu’Eugénie se fichait de la jeune femme comme de sa première paire de chaussures. Cependant, quand il évoqua son métier, il remarqua qu’elle se redressa légèrement. C’était subtil, mais son oeil vif l’avait capté. Sous les modulations de ses mots, il comprenait clairement qu’elle était dans une mafia familiale. C’était ça qu’il y avait de bien avec Storybrook, c’est que le taux de criminalité était beaucoup plus elevé que dans n’importe quelle vie. Il fallait bien compenser le fait que le nombre de héros au mètre carré était aussi élevé que le prix d’un appartement d’une grande ville. C’était fou ça ! Il ne pouvait pas faire deux pas qu’il ne tombait pas sur une personne gentille. À croire que le paradis s’était aussi déversé dans cette ville magique.

Le coté plus scintillant. Walter se mit à réfléchir pour savoir ce que cela voulait dire avant d’en venir à la conclusion que la soeur d’Eugénie s’occupait peut être de la communication. Du paraître. De la façade. Comme lui avait mit l’étiquette de détective privée sur son agence de tueurs à gages. La famille De Tremaine avait très certainement un autre business. Il ferait des recherches pour voir. Quand même. Juste par curiosité. Ou il poserait la question à Cali, qui devrait être au courant.

“C’est vrai que le droit c’est vraiment pas mal. J’ai essayé de faire prendre cette voix à mon fils adoptif … mais ce dernier n’est pas vraiment adepte des études.”

Walter poussa un soupir. Il l’avait dit à Loukas de reprendre le chemin des écoles. D’aller à l’université pour pouvoir faire bonne figure, mais non. Ce dernier ne voulait pas, il préférait n’en fait qu’à sa tête. Comme d’habitude. Mais il fallait dire, que ces derniers temps, Walter avait laissé un peu tombé. Il ne voulait pas l’écouter ? Et bien tant pis ! Il avait d’autres choses à faire en ce moment, qui lui prenait beaucoup d’énergies pour avoir en plus à s’occuper d’un jeune adulte qui ne voulait pas l’écouter. Puis, l’ingratitude qu’il avait envers lui le blessait. Il lui donnait tout. Parfois il ne se prenait même pas de salaire pour augmenter celui de Marilyn et de Loukas. Pour la jeune femme, elle le méritait clairement. Elle n’avait fait aucunes bavures. Elle était toujours à l’heure. Parfaite sans être lèche boule. C’était normal. Quand à Loukas … il était tout le contraire. Il faisait même perdre de l’argent à l’entreprise … c’était pour dire son niveau. Poussant un autre soupir, il termina d’une traite son verre avant de tourner la tête vers Eugénie qui avait posé sa main sur la sienne. Oh. Le jeu de séduction avait bel et bien commencé. Son sourire s’agrandit aussi, et il secoua légèrement la tête, faisant bouger ses belles boucles brunes.

“C’est vrai. J’ai pu remarquer que Caligula est très sélectif dans le choix de son entourage. Ce n’est pas plus mal et … j’ai beaucoup de chance d’en faire parti.”

Cette fois, son sourire fut, bizarrement, très sincère. Pour lui, il était clair que Cali était son ami. Un ami très proche même. C’était un sentiment étrange qui le prenait à chaque fois qu’il pensait à lui. Bien entendu, il n’était pas naïf, et il savait que ce n’était qu’une illusion. C’était parce que Cali était gentil avec lui comme personne ne l’avait été avant.

“C’est un peu flou. De base on m’a envoyé chez lui quelques mois avant la levée de la malédiction pour une sombre histoire. Cali en très bon psychiatre c’est rendu compte qu’il n’y avait aucun stress post traumatique. Puis la magie est réapparu. Au final nous avons gardé nos séances bimestrielles plus comme une sorte de rendez vous agréable que véritables séances.”

Oh oui, il s’en souvenait comme si c’était hier, le jugement qui avait été rendu. Personne n’avait su que c’était lui, au final, qui avait tué Pathie et Claudia. Même pendant le procès, tout avait été si bien ficelé que le père de cette dernière, qui était innocent, fut accusé. Walter était le seul survivant de cette tuerie et il en était traumatisé. Le psychologue qui l’avait examiné avait dit au président qu’il fallait qu’il se fasse traiter, et vite, et que le père de Claudia devrait payer les frais. Walter avait accepté. Puis la malédiction s’était brisée, et l’ancien démon s’en fichait totalement. De toute façon, tout ceci n’était que des faux souvenirs. Sauf Cali. Lui était vrai.

“Nous avons fait des recherches l’un sur l’autre. Forcément … et il se trouve que nous sommes des grands fans et bien l’un de l’autre. Cali a apprécié dès le départ mon travail rigoureux et méthodique …”

Walter lui fit un petit clin d’oeil tout en gloussant avant de faire un signe à Greg pour qui lui remette la même chose et qu’il s’occupe aussi d’Eugénie.

“...et j’ai découvert la doctrine qu’il dispense. Franchement, ça faisait très longtemps que je n’avais pas entendu un discours pareil. Vraiment fascinant ! Puis il faut dire, que nous avons malgré les apparences, pas mal de points communs.”

Le pouvoir, l’admiration, la richesse, l’amour, la mort, une éthique et une moral fluctuante. Walter avait l’impression que Cali pouvait entièrement le comprendre. Le comprendre comme personne, et au fond de lui, il espérait vraiment que la réciprocité était pareille.

“Et vous ? Par le travail je suppose ?”

Simple constatation alors qu’il remerciait Greg d’un hochement de tête avant de le chasser avec la main. Leur conversation continua pendant un moment sur un ton badin. Walter répondait aux oeillades de la jeune femme par des regards appuyés.

“Laissez, c’est pour moi.”

Quand même ! Il était peut être un démon mais il avait des notions de galanteries. Il n’allait pas lui laisser payer les quelques verres qu’elle avait bu. Tout de même. Il eut une petite seconde d’appréhension quand il posa sa carte bleue sur le terminal et ses épaules s'affaissèrent quand il vu le paiement accepté. Après tout, ils étaient en début de mois, il savait que ça passerait.

La nuit était bien tombée et la douce brise d’été était très agréable. La terrasse de la Pleine Lune était bondée, très animée voir même agitée. Walter se positionna sur le trottoir, suivant Eugénie qui avait commencé à marcher. D’une voix suave, ses yeux brillant d’une lueur étrange dans la pénombre, il lança cash. À la vue de comment ils s’étaient cherchés toute la soirée, c’était aussi évident qu’un nez au milieu de la figure.

“Chez vous ou chez moi ?”


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Regarde en toi, même pas l'ombre d'une larme
Et je saigne encore, je souris à la mort
Tout ce rouge sur mon corps
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Il aime caresser ton visage quand tu t'endors
Et toi tu te permets de dire encore encore
Je sais que ce qui ne tue pas nous rend plus fort
Mais moi, mais moi je suis déjà morte


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________________________________________ 2020-08-20, 19:18

Les amis c'est fait pour s'arranger ... même les nouveaux !
Walter & Eugénie
La mention d'un fils adoptif lui fit lever un sourcil surpris. Elle s'était attendu à beaucoup de choses venant de sa part mais clairement pas à un enfant. Et encore moins suffisamment âgé pour faire des études de droit. Quoiqu'il l'avait adopté, ce n'était quand même pas tout à fait la même chose que s'il l'avait conçu.

"Quel âge à votre fils ? Peut-être qu'il changera d'avis en vieillissant."

Elle n'aurait pas cru qu'un homme aussi charmant que Walter s'encombrerait d'un enfant, elle était curieuse des circonstances qui l'avait poussé à adopter.

"Vous l'avez adopté il y a longtemps ?"

La façon dont il en parlait laissait entendre qu'il était tracassé et embêté par ce fils et ses actions. Elle avait plus d'une fois constaté que ce n'était pas évident d'élever un enfant et certainement encore plus compliqué si ce n'était pas totalement le sien. Elle esquissa donc un léger sourire compatissant avant de se perdre dans son verre de vin et de retourner vers un sujet plus simple. Parler de leur point commun était finalement une bien bonne idée. Elle voulait comprendre ce qui avait poussé Caligula à s'intéresser à Walter. Il sortait des personnes qu'il avait l'habitude de côtoyer et ça l'intriguait. Eugénie écouta bien sagement l'histoire que commença à lui raconter le tueur à gage. Elle esquissa même un petit sourire en coin en voyant la transformation du sourire de l'homme quand il parla de leur connaissance commune. C'était... mignon. Elle aurait presque pu croire qu'il se passait quelque chose entre le deux. Cela ne l'aurait pas surprise outre mesure. Toutefois, elle gloussa lorsqu'il lâcha que Caligula était un bon psychiatre.

Elle ne pouvait pas nier qu'il avait un talent pour découvrir les secrets les plus profonds mais était-il réellement si bon thérapeute ? Elle en doutait fortement, elle avait constaté avec une forme relative d'admiration la façon qu'il avait de fidéliser ses patients et pour la plupart de leur faire rejoindre son église. Elle se demanda d'ailleurs si Walter en faisait partie. Elle le jaugea du regard, songeuse alors qu'il lui apprenait sans surprise qu'ils étaient admiratifs l'un de l'autre. Elle comprenait ce qui attirait Caligula chez l'homme. Le pouvoir infini de pouvoir se débarrasser de ses ennemis sans rendre de comptes à personne. Elle hocha donc lentement en souriant légèrement. Elle secoua la tête quand Greg vint reprendre commande et lui désigna son verre encore à moitié plein. Un verre serait largement suffisant, la quantité de sucre ingérée était déjà énorme et elle tenait à garder les idées claires. Hors de question qu'elle se laisse surprendre par l'alcool. Elle devait rester maîtresse d'elle-même en toutes circonstances.

"Vous songez à rejoindre son église", demanda-t-elle curieuse. "J'ai toujours été fasciné par la façon qu'il avait de convaincre les autres que sa façon de penser était la meilleure."

Son sourire s'agrandit légèrement alors qu'elle portait son verre à ses lèvres. Eugénie secoua doucement la tête à la question de Walter.

"Non, c'est un ami de la famille depuis de nombreuses années. Nos familles ont toujours été très proches. Nous appartenons au même cercle."

Elle fit tourner son verre entre ses doigts et observa avec une certaine fascination le mouvement du liquide à l'intérieur. De mémoire, elle avait toujours connu Caligula, sa mère avait fait affaire avec son père, puis avec lui à la mort de ce dernier. Il avait toujours eu ce charme et cette prestance qui l'impressionnaient. Walter était un compagnon agréable et la discussion dura encore sous couvert de flirt à peine dissimulé. Un fin sourire étira ses lèvres quand il proposa de régler sa note et elle le laissa faire sans se faire prier, charmée par cette galanterie inattendue. Elle perçut sa tension au moment de payer et nota mentalement qu'il reflétait parfaitement sa situation. Il était aussi désargenté qu'il en avait l'air. Mais pour une soirée, elle pouvait bien se laisser aller. Il y avait eu longtemps qu'elle n'avait pas eu personne avec qui passer la nuit. Elle pouvait bien changer son quotidien pour une fois sans lendemain. Elle sortie du bar et sourit franchement à sa question.

"Chez moi", répondit-elle sans hésitation. "Mon chauffeur arrive."

Elle avait envoyé un message à Charles dès qu'elle était sortie du bar. Elle ne savait pas exactement où elle se trouvait, mais elle lui avait donné le nom du bar et il ne ferait aucun doute qu'il saurait la retrouver. La limousine noire s'arrêta devant eux et son chauffeur en descendit pour lui ouvrir la portière.

"Vous venez ?", interrogea-t-elle en montant dans la voiture. "Le trajet ne durera que quelques minutes."

Elle ne voulait pas qu'il ait l'impression qu'elle l'enlevait. Elle lui laissa donc le choix de la suivre ou non et visiblement ils semblaient sur la même longueur d'onde en ce qui concernait la suite de la nuit. Un demi sourire s'étira sur ses lèvres alors que la lune venait éclairer son visage à travers l'une des vitres teintées de la limousine. Et comme promis, ils ne mirent pas longtemps à arriver devant son appartement qu'elle n'utilisait que rarement. Principalement pour ce genre d'occasion et quand elle ne voulait pas rentrer au manoir.

"Merci Charles", remercia-t-elle quand il lui ouvrit quand ils furent arrivés. "Vous pouvez rentrer, je n'aurais plus besoin de vous pour aujourd'hui."

Elle glissa son sac-à-main sur son avant-bras et se tourna vers Walter avec un doux sourire pour l'inviter à la suivre. Elle entra dans l'immeuble luxueux et moderne et s'arrêta devant les ascenseurs qui attendaient d'être empruntés. Elle sélectionna le premier étage et il s'arrêta dans un petit couloir face à une lourde porte. Entre modernité et sécurité. Elle l'ouvrit et invita son client à pénétrer dans son antre. Elle referma derrière lui et sans attendre se tourna vers lui pour capturer ses lèvres. Elle avait attendu ce moment toute la soirée et enfin, elle pouvait assouvir son envie.
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