« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Au final, James s'était bien acclimaté. À la ville, à son nouveau job... Mais surtout, il était plus que ravi d'avoir une seconde chance avec Lena. Maintenant qu'Alexander n'était plus dans le paysage - triste à dire mais tellement vrai - il pouvait enfin souffler et réparer ses erreurs. Enfin, tout n'était pas une erreur... Lena et lui allaient être parents. Et même si ça l'angoissait pas mal, le brun était plus que ravi de vivre ça avec la femme qu'il aimait.
Et ce soir, ils sortaient ensemble. À moitié pour le boulot, à moitié parce qu'ils avaient envie d'aller à une soirée. Et pas n'importe laquelle... Celle du Maire. Le Dieu Hadès entamait son second mandat, signe donc que les habitants de la ville n'avaient pas tant de griefs que cela contre l'homme dont pourtant ils ne cessaient de se plaindre... Il fallait bien avouer que le Maire avait des idées plus que loufoques, l'une d'entre elles étant de refuser d'utiliser les locaux de la précédente mairie. Il avait tout fait installé dans une école désafectée, qui était donc assez excentrée du centre-ville. James remit une dernière fois le col de sa chemise correctement puis se dirigea vers la salle de bains.
- Lena tu es... Commença-t-il avant de s'interrompre. Wahou... Tu es magnifique ! La complimenta-t-il avec sincérité. Si tu es prête, nous pouvons y aller ?
Et une fois que cela fut le cas, ils partirent ensemble, James les conduisant vers la Mairie. Ils auraient pu faire le chemin à pied, mais le brun refusait catégoriquement que sa compagne ne se fatigue pour rien, donc c'était en voiture qu'ils se déplaçaient. Et tant pis pour les écologistes du dimanche qui râlaient contre ceux utilisant la voiture pour des petits trajets... Une fois arrivés, le couple montra leurs cartons d'invitation et pénétrèrent à l'intérieur. Les manteaux aux vestiaires, le couple se dirigea vers un coin avec des sièges. Là, James embrassa rapidement Lena avant d'aller leur chercher un verre. Jus de fruits pour elle, soda pour lui. Eh oui... Le photographe était du genre à être solidaire donc pas d'alcool pour lui ! Une fois servi, il réussit l'exploit de tenir les deux verres d'une main sans rien renverser et de chiper une assiette de petits fours de l'autre.
- Tiens ma chérie... Dit-il en la rejoignant. J'ai trouvé de quoi grignoter un peu.
Ce qui avait de bien dans ces soirées, c'était que lorsqu'on mettait de la main sur de la bouffe, en général, les gens venaient essayer d'en taxer un peu. Et si là, c'était hors de question, par le passé, cet avarice de certains l'avait déjà aidé à obtenir des infos ou des interviews inédites. Ceci dit, le premier qui tenterait de chiper de la nourriture à sa femme, il comprendrait vite que ça n'était pas une bonne idée...
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Je te jure, je me sens tellement mal de t'avoir amenée inconsciemment dans cette histoire.
James ne savait pas s'il était un ange, en tout cas il essayait de se montrer prévenant envers la femme qu'il aimait. D'autant que c'était un peu de sa faute à lui si Lena était présente à la soirée, il avait voulu voir un peu ce qui allait se passer durant cette soirée de la nouvelle Mairie, déjà très controversée étant donné que pour certains, cette fête était surtout une fête d'anniversaire pour le Maire, aux frais des habitants. Donc forcément, il avait voulu voir de lui-même de quoi il allait s'agir...
- Un ange je ne sais pas... Tu aurais peut-être préféré rester à la maison ou qu'on se fasse un restaurant plutôt que de supporter les gens. Dit-il en souriant. Moi aussi. Je suis content qu'on ait pu se retrouver... Répondit-il tendrement.
Ils avaient failli être séparés et ça, James avait du mal à le digérer. Des fois, il se trouvait trop con à suivre scrupuleusement les valeurs que son père lui avait inculqué... Sans doute que dans ce cas bien précis, c'était exactement ça en plus. Mais le brun ne voulait pas trop repenser à tout ça. Ils s'étaient retrouvés et c'était le principal. D'autant qu'à présent, leur histoire avançait plus que bien et ils allaient être parents, ce qui ravissait le journaliste qui n'envisageait plus du tout de partir à l'étranger à présent. D'autant qu'avec son nouveau job, il ne pouvait plus trop aller sur le terrain...
« Merci à tous d'être venu pour mon anni... » Commença le Maire avant de se couper en adressant un regard à Violette, se rendant sans doute compte de l'erreur qu'il commettait. « ...une fête de la nouvelle Mairie ! Nouvelle, parce que... elle est neuve. Et nouvelle aussi, parce que... on a refait la peinture du plafond. »
Ok... James haussa un sourcil en entendant le début du discours qui semblait confirmer la rumeur. C'était une fête d'anniversaire déguisée... En même temps, même s'il l'imprimait dans le journal, rien ne pourrait être fait, cette ville n'ayant aucune existence légale...
- Le lapsus était volontaire tu crois ? Demanda-t-il à sa compagne.
Après tout, Lena était là depuis plus longtemps que lui, sans doute qu'elle comprenait mieux certains comportements que lui. Enfin, c'était stupide de confirmer devant tout le monde que oui, on utilisait l'argent des contribuables pour une fête d'anniversaire, en avance, pour le Maire qui était un Dieu et qui avait donc assez d'argent pour se faire sa fête lui-même...
« Cette année sera une grande année ! Déjà, parce que Autumn, ma fille viens de passer le cap des 3 ans, et marche sur ses 4 ans. Mais aussi parce que Elliot, mon fils, va détruire le monde. » Le Maire leur fit un grand sourire, pensant manifestement que sa blague prendrait bien, ce qui était loin d'être le cas. « J'ai une vraie blague par contre. C'est un juif, un hindou et un... »
Sérieusement... Qui leur avait collé un Maire pareil ? Même son équipe, de ce qu'il pouvait voir, n'en pouvait plus de ces conneries...
« Amusez vous bien tous ! Et que la fête commence ! »
Quelle fin ! Superbe la conclusion. Enfin, mieux valait cela plutôt qu'une conclusion plus que pompeuse. Des ballons se mirent à tomber du plafond. Tous colorés il y en avait un tas. À tel point que bien vite, James ne put plus voir les gens aux alentours, la salle était littéralement remplie de ballons et le photographe craignit un instant un mouvement de foule, d'autant plus que ces foutus ballons lui avaient fait perdre Lena de vue, ce qu'il n'appréciait pas du tout ! Enfin, les derniers ballons tombèrent et le jeune homme fut surpris des gens alentours. Ca n'avait plus rien à voir avec Storybrooke... Il était à une fête, certes, mais là, on était un plein jour, visiblement en plein été ! Et vu les accents, en Italie ! Regardant autour de lui, James vit Lena et soupira de soulagement. Mais il tiqua en la voyant dans une robe d'été, et il se rendit compte que lui-même avait à présent un jean pattes d'eph et un tee-shirt près du corps.
"LEO ! Come sta ?!" Demanda quelqu'un en s'adressant à James.
Ok... C'était quoi ce délire ? Pourquoi il s'appellait Leo ici ? En quelle année on était exactement ?
- Bene, grazie, e tu ? Ah, mi scusi, la mia ragazza è qui !
Et sur ces mots, il s'en alla rapidement. Heureusement qu'il parlait italien... Très vite il rejoignit Lena et l'entraîna dans un coin, loin de la place centrale où se déroulait la fête.
- Tu vas bien ? Lui demanda-t-il, inquiet.
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LEO ! Come sta ?! = Leo, comment vas-tu ? Bene, grazie, e tu ? Ah, mi scusi, la mia ragazza è qui ! = Bien, merci et toi ? Ah, excuse-moi, ma copine est là !
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En Italie... Ils avaient atterri en Italie. Et visiblement, assez loin dans le passé. Même si, quand Lena le rejoignit, il ne put que convenir que sa robe lui allait à merveille. Sur certaines femmes, tout était bon à porter. Sa compagne faisait visiblement partie de celles-là. Enfin ensemble, ils firent rapidement le point sur ce qu'ils venaient de découvrir jusqu'à ce qu'une femme brune ne les accoste pour leur expliquer qu'on était le 18 mai 1975 et qu'il y avait un bal espagnol en l'honneur de la visite du Roi de Naples. Et cette femme, Lena la reconnut bien vite, d'autant qu'elle en avait parlé même pas 5 minutes avant : c'était sa mère !
- Ca va aller mon coeur... Dit-il tendrement en la portant jusqu'à une chaise un peu plus loin.
Il comprenait parfaitement. Lui aussi s'il voyait son père le jour où il avait rencontré sa mère, il ne se sentirait pas bien. Décidément, la magie de Storybrooke était une chose fascinante, bien que très surprenante ! Pourquoi en étaient-ils arrivés là ? Pourquoi avaient-ils débarqué à cette époque de la plus haute importance pour sa compagne ? Tant de questions... Qui n'étaient pas la priorité.
- Ca va un peu mieux ? Lui demanda-t-il au bout de quelques instants. Tu crois qu'on va entendre "Il venait d'avoir 18 ans" de Dalida à ce bal ? La questionna-t-il ensuite, pour la distraire mais en même temps par réel intérêt. D'après mon père, c'était la chanson favorite de ma mère, puisqu'ils s'étaient rencontrés quand mon père avait 18 ans justement... Expliqua-t-il à sa chérie. Il venait d'avoir dix-huit ans. Il était beau comme un enfant. Fort comme un homme Se mit-il à chantonner, très mal en plus. Elle n'arrêtait pas de chanter le début de la chanson quand elle cuisinait...
C'était là le peu de souvenirs qu'il avait de sa mère, qui les avait quitté bien tôt. Peut-être ferait-il mieux de ne pas parler de ça, mais puisqu'ils étaient ici, au lieu de rencontre des parents de Lena, le sujet ne pouvait pas ne pas être abordé...
- Tu vois ton père dans le coin ? L'interrogea-t-il, curieux.
Après tout, il n'aurait jamais l'occasion de le voir autrement que durant cette folle aventure, alors autant en profiter non ?
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Manifestement, ils étaient tous les deux d'humeur à chantonner un peu. Ce qui était tant mieux parce que Lena venait d'avoir un choc en voyant sa mère. Ils étaient en Italie, le jour de la rencontre des parents biologiques de Lena. Du coup le jeune homme comprenait parfaitement que sa compagne soit déstabilisée. Il ne savait pas trop comment tout ça avait pu être possible, mais visiblement, quand ça concernait Storybrooke, il y avait toujours des choses complètement étranges qui arrivaient donc le photographe ne voulait pas se concentrer là-dessus.
- Eh bien nous aussi on va y aller à ce bal ! Décida-t-il.
Puis il s'assura que Lena était assez en forme et la convainquit de le suivre alors qu'il se dirigeait vers la mère de Lena. Il lui fallait plus de détails sur cette fête et elle était celle qui pourrait leur en donner, d'autant qu'elle parlait anglais et que James préférait, de peur de ne pas tout comprendre s'il demandait des détails en italien.
- Excusez-moi... Dit-il en retrouvant la mère de Lena. Navré de vous déranger, mais j'aurais besoin de plus de détails sur le bal... Expliqua-t-il en riant doucement. Ce n'était pas prévu qu'on soit là, mais puisque c'est le cas, on voudrait se rendre au bal. Il y a des invitations, des billets d'entrée, des choses comme ça ou c'est ouvert à tous ? Demanda-t-il avant de reprendre : Oh et je m'appelle...
"Vous êtes James Olsen et votre compagne s'appelle Lena Davis. Vous venez tous deux d'une ville qui s'appelle Storybrooke..." L'interrompit la mère de Lena avant de se taire, s'étonnant - tout comme le couple - de ce savoir qu'elle ne pensait pas posséder.
James commençait vraiment à se dire que les trucs de magie, ça n'était pas son truc justement. Lui qui ne voulait pas qu'on sache qui ils étaient, histoire de ne pas modifier le futur, ça avait l'air d'être loupé...
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