« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Anita regarda une dernière fois sa tenue. Les beaux jours revenaient et elle en avait profité pour ressortir sa garde-robe d’été. Rien d’extravagant toutefois pour cette journée, vu qu’elle passait l’après-midi avec Anastasia, elle pouvait être décontractée. C’est donc vêtue d’un jean, d’un débardeur et d’un petit gilet, avec des petites baskets aux pieds que la blonde sortit pour retrouver son amie en centre-ville. C’était rare qu’elles aient une après-midi de libre en même temps, alors elles en profitaient cette fois.
En général, ses jours de libre coïncidaient plutôt avec ceux d’April et Anita adorait passer du temps avec sa meilleure amie. Elles en profitaient pour faire le point sur le clan, puis sur leurs enfants respectifs et enfin elles ne parlaient plus que d’elles, s’amusant autant que possible. Enfin, quand April laissait Anita faire, ce qui mine de rien n’était pas aussi souvent que l’on pourrait le croire.
Ainsi donc la blonde retrouva la rousse devant un petit restaurant qu’elles appréciaient toutes deux pour le côté simple mais gourmand de la cuisine. Et puis, ils faisaient un gâteau au chocolat à tomber… Rien que pour ça, c’était une étape obligée lors d’un moment entre filles ! Personne de censé ne louperait l’occasion de manger du chocolat !
- Eh, Anya ! Fit-elle en arrivant pour saluer son amie. Comment vas-tu ? Et Abigaëlle ? Demanda-t-elle une fois qu’elles furent installées dans un petit coin tranquille.
Anita n’oubliait jamais de prendre des nouvelles de sa filleule avec qui elle passait régulièrement du temps. La petite était la prunelle des yeux de ses parents et sa marraine était prête à sortir les griffes pour elle. Littéralement. Elle l’avait déjà fait d’ailleurs, lors d’une petite escapade en Russie à cause de Raspoutine, que la blonde avait pourtant fini par accueillir chez elle durant un temps. Histoire de le tenir à l’œil et de lui laisser une seconde chance.
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Anastasia Romanov
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Avec les horaires loin de respecter ceux des bureaux qu'Anastasia faisait en travaillant pour la police de Storybrooke, ce n'était pas si souvent qu'elle pouvait savourer un samedi après-midi en ville avec une copine. Et pourtant, c'était bien ce qui était en train d'arriver, en ce beau samedi de mai à la température clémente qui avait permis à la rouquine d'enfiler un fin chemisier par dessus un jean et des ballerines bleu marine, la tenue idéale pour un après-midi entre filles, en compagnie d'Anita, pendant que Dimitri s'occuperait du ménage et de leur fille, Abigaëlle. On était pas en 2021 pour rien : il était grand temps que les hommes prennent leur juste place au sein des familles, même si la fillette avait été un peu déçue de ne pas pouvoir accompagner sa maman qui s'en allait voir sa marraine. - Une prochaine fois, promis, avait assuré cette dernière avant d'ébouriffer ses boucles blondes. Un bisou plus tard, Anastasia s'était mise en route vers ce petit restaurant du centre qu'elle et Anita fréquentaient presque aussi souvent qu'elles se retrouvaient rien que toutes les deux. La rouquine y arriva en première, quoique suivie de près par Anita qui la héla. - Salut ! rétorqua Anya en comblant les quelques mètres qui la séparaient de son amie. Abigaëlle va bien. Elle est déçue de ne pas venir cette fois mais je lui ai dit que ça serait pour une prochaine fois. Et moi ça va aussi. Toi ? conclut la rouquine pour lui rétorquer la question. Tout en échangeant ces banalités d'usage, les deux femmes prirent place à une petite table un peu à l'écart par rapport au reste de la salle et Anastasia attrapa machinalement les menus, bien qu'elle le connaisse presque par cœur, en distribuant un à Anita. Quant au sien, Anya ne l'ouvrit pas immédiatement, curieuse tout d'abord de prendre des nouvelles de sa copine et se demandant à quel moment elle lui poserait l'importante question qui était à l'origine de leur journée entre filles. C'était peut-être un peu trop empressé de la balancer tout de suite mais d'un autre côté, Anya n'était pas particulièrement célèbre pour sa patience et au moins elle serait vite fixée. Cependant, des fois qu'Anita ait, elle aussi, des nouvelles à partager, et afin de se donner le temps pour trouver la meilleure façon de poser sa question, Anastasia continua l'échange de banalités, comme si ce samedi entre filles n'était rien de plus qu'un samedi entre filles. - Alors, demanda-t-elle nonchalamment. Du neuf ? Tout va comme tu veux au taf ? Ca fait longtemps que je t'ai pas aperçue dans les couloirs du poste, observa la jeune femme. Anita ne fréquentait évidemment pas le poste de police en tant que suspecte, loin de là. Il n'était cependant pas rare que certaines affaires nécessitent de faire appel à des assistantes sociales. Il n'était, de fait, pas rare non plus qu'Anita soit l'assistante sociale en question, ce qui, toutefois, donnait rarement l'occasion aux deux amies d'échanger. Le poste de police n'était pas vraiment ce qu'on pouvait appeler un endroit propice au badinage. On y était presque tout le temps très occupé et il n'était pas rare que la police doive composer avec l'horloge qui tournait, notamment pendant les gardes à vue. Mais cet après-midi, Anita et Anastasia avaient tout le temps qu'elles voulaient. Ce serait même peut-être l'occasion pour cette dernière de commencer son repérage pour le futur mariage dont elle avait encore à annoncer la nouvelle, entre autres choses, à Anita.
Anita Jones
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April : Quand je le retrouve, je le met en pièce. Anita : Vraiment ?
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Profiter d’un samedi après-midi allait lui faire du bien. Même s’ils étaient à Storybrooke et que d’une façon générale, les choses se passaient assez bien pour les gens, ils n’étaient pas à l’abri de comportement violent. Et malheureusement, Anita y était plus souvent confrontée qu’on ne pouvait le penser. Lorsque la lionne sentait que les choses allaient dégénérer, elle faisait appel à la police et parfois elle en venait à faire équipe avec Anastasia. Autant dire que puisqu’elles étaient particulièrement protectrices et consciencieuses, leurs cibles ne s’en sortaient que rarement et pas à cause d’elles ! Alors oui, une après-midi normale avec une très bonne amie, c’était un moment que la blonde chérissait particulièrement.
- La prochaine fois, je la prendrais avec moi toute une après-midi si ça vous convient à Dimitri et toi, comme ça, elle ne pourra pas dire que je préfère sa mère à elle ! Plaisanta-t-elle. Elle a tellement grandi… Quand je la vois, j’ai du mal à croire que le temps est passé si vite… Soupira-t-elle. C’est comme lorsque je vois Nathan et Even vivre leurs vies… C’est très étrange, mais en même temps, j’en suis fière ! Enfin, mon fils n’a pas encore quitté la maison alors pour le moment, je peux encore m’occuper de lui, à son grand désespoir. Ajouta-t-elle en riant. Je vais bien, cette journée va me faire du bien. À toi aussi j’imagine.
Car si Anita ne voyait que de temps en temps le plus mauvais côté de l’homme, Anya en était spectatrice tous les jours. Autant dire donc que leurs moments entre copines étaient d’autant plus précieux ! La lionne eut un sourire en entendant la réflexion de son amie, manquant presque pouffer alors qu’elle se rendait compte qu’effectivement, elle passait pas mal de temps au poste de police.
- Pour le moment, je n’ai pas trop de souci non… Quant à venir au poste, ce n’est pas que je ne vous aime pas, mais je suis bien contente qu’en ce moment je n’ai pas besoin d’y aller. Les affaires pour lesquels nous travaillons ensemble sont toujours les plus compliquées et les plus lourdes mentalement parlant…
Comme la fois où elles étaient intervenues alors qu’un père était en train de battre son fils comme plâtre. Cette fois-là, Anita avait eu beaucoup de mal à se retenir de donner un coup de griffe à l’homme : chez elle, les enfants étaient sacrés. Peut-être à cause de son passé de lionne et du fait qu’elle faisait partie de celles qui s’occupaient des enfants. Ou bien était-ce tout simplement dans son caractère… Quoi qu’il en soit, elle détestait cordialement tous les gens qui s’en prenaient à des enfants.
- Bon, commandons plutôt, si on parle trop boulot, on va se couper l’appétit ! Se reprit-elle en regardant le menu qu’elle connaissait pourtant bien. Et toi alors ? Ça va toujours avec Dimitri ? Pas de nouvelle spéciale ? Du genre un second bébé en route ? Taquina-t-elle son amie.
Vu comme elle avait adoré être mère et qu’elle n’avait pas hésité à avoir un second enfant avec le même lion qui l’avait pourtant abandonné la première fois, Anita se disait que c’était un projet qui pourrait bien être celui d’Anya. Après tout, malgré l’accouchement, le reste valait le coup d’être mère…
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Anastasia Romanov
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- Ca nous convient totalement, affirma Anastasia, peut-être un peu trop rapidement pour ne pas éveiller les soupçons. Elle adorait sa fille, évidemment. Abigaëlle représentait tout ce dont elle avait toujours rêvé : une famille. Mais la fillette était parfois épuisante (souvent, même) et son éducation forçait ses parents à mettre leur vie sentimentale de côté la plupart du temps. Alors si Anita se proposait avec autant de bonne volonté pour permettre au couple d'en être un et d'être seulement un jeune couple d'amoureux pendant quelques heures, ça ne serait pas Anya qui refusait. Elle était même certaine de pouvoir parler en son nom ET en celui de Dimitri. Toutefois, pour faire bonne figure, elle ajouta : - Abigaëlle sera vraiment contente de pouvoir passer du temps avec toi et sans ses parents. Elle est dans sa période où elle veut faire comme les grandes alors je peux t'assurer que ça lui plaira de faire quelque chose sans maman et papa. Et puis on arrivera à s'occuper quelques heures sans elle, t'en fais pas pour nous. Les lèvres d'Anya s'étirèrent en un sourire complice. Anita n'avait sans doute pas besoin qu'elle développe davantage. Si ? Elle avait, en revanche, totalement raison sur un point, particulièrement alarmant, d'ailleurs : Abigaëlle grandissait vraiment très, très vite. Trop vite, en fait. Sa mère peinait à croire qu'elle avait déjà cinq ans et demi, ayant bien souvent l'impression que c'était seulement avant hier qu'elle était venue au monde. - Ouais, moi aussi, soupira la rouquine. Elle n'eut même pas besoin de demander à Anita si ses enfants lui avaient fait le même coup car son amie devança la question en parlant spontanément de Nathan et Even. C'était un truc de maman, ça, de parler de ses enfants dès que l'occasion se présentait. Et cela faisait du bien à la jeune femme qui craignait toujours de mal faire et ne pouvait pas réellement demander conseil à sa propre maman. Heureusement, elle avait Anita ou encore Anna avec qui elle pouvait échanger sur la maternité et ses affres et tout un tas de personnes, pas uniquement des femmes, qui, au fil des années, s'étaient attachées à sa fille et adoraient s'occuper d'elle. Anya était loin d'être seule mais c'était loin d'être suffisant pour éradiquer toute forme de doute. - Je vois ce que tu veux dire, ouais, opina la rouquine. Je suis extrêmement fière de voir qu'elle va bientôt aller au cours primaire, qu'elle veut déjà apprendre à écrire et compter et d'un autre côté je peux pas m'empêcher de me demander où sont passé ces dernières années. Mais j'imagine que l'impression ne disparait pas avec les années, vu ce que tu racontes... Cela dit : une chose à la fois. J'ai encore un peu de temps avant qu'Abigaëlle ne quitte le nid, affirma Anastasia pour se rassurer. Comme le devinait Anita, cette journée loin de toutes ces préoccupations maternelles ferait le plus grand bien à Anya. Elle avait presque l'impression qu'elle et Anita avaient sciemment abordé le sujet de la famille et des enfants en début de repas pour pouvoir clore ce chapitre le plus rapidement possible et passer à d'autres choses, à leurs préoccupations de femmes, aux autres facettes des êtres qu'elles étaient et continueraient d'être même si elles seraient aussi, toujours et à jamais, "Maman". - Tiens, au fait, on parle tout le temps d'Abigaëlle mais qu'est-ce qu'ils deviennent, Even et Nathan ? s'enquit la rouquine, jugeant que le sujet ne serait véritablement épuisé que lorsque la conversation leur aurait aussi rendu justice. Puis il faudrait clore définitivement - pour la journée seulement - le chapitre professionnel et là, Anita et Anastasia pourraient réellement se relaxer ! Ca ça n'arriverait pas si elles prenaient la mauvaise habitude de trop échanger aux sujets des affaires - peu reluisantes - sur lesquelles il arrivait qu'elles se croisent au travail. C'était certes toujours un plaisir sur le plan personnel mais du point de vue professionnel, il valait effectivement mieux que les deux femmes se voient plus souvent hors du poste qu'au commissariat. - Tu m'étonnes, commenta la rouquine, pas vexée (et en fait habituée) que la plupart des gens souhaitent fréquenter le poste le moins souvent possible. Dans ce cas j'espère que dorénavant on ne se verra plus qu'au resto et jamais au poste, déclara Anastasia même si elle doutait que ce souhait puisse se réaliser. Et puis c'est assez épuisant de te retenir de sortir tes griffes, ajouta-t-elle, cette fois sur le ton de plaisanterie. La dernière affaire familiale sur laquelle Anastasia était intervenue de façon conjointe avec Anita impliquait un parent violent et un enfant en incapacité de se défendre. Typiquement le genre d'affaire qui retournerait l'estomac de n'importe quelle mère. Et elles avaient été deux mamans sur ce sombre dossier. Forcément qu'Anita avait voulu sortir les griffes - littéralement. D'ailleurs, si Anya n'avait pas été flic, elle l'aurait sans doute aidé, tant ce genre de situation la révoltait. Mais quand on était du bon côté de la loi, on avait pas le droit de faire tout ça. Heureusement, l'affaire était depuis close et l'enfant n'était plus en contact avec son père violent. Et si jamais Anastasia ne se permettrait de rire des violences, quelle que soit leur nature, elle ne résistait pas à essayer de trouver quelque chose de plus léger à tirer de cette aventure avant de commander, ainsi qu'Anita le suggéra judicieusement. - Ouais, t'as raison, je meurs de faim en plus. J'suis pas allée au resto depuis... Longtemps, je pense. Je compte bien en profiter, assura Anya qui avait toujours eu bon appétit. Princesse ou pas princesse, elle avait été privée tant d'années (les orphelinats russes n'étant pas connus pour leur abondance en nourriture) qu'elle continuait de se rattraper dès que possible, n'ayant que trop conscience du luxe que c'était de manger à sa faim et varié. Fut un temps, Dimitri et Vladimir avaient essayé de lui apprendre à se nourrir comme la personne royale qu'elle était mais avaient rapidement dû se rendre à l'évidence : non, Anya ne boirait pas son thé en levant le petit doigt, pas plus qu'elle ne mastiquerait trente fois chaque bouchée pour ne pas avoir l'air d'une morfale. Et puis quoi encore ? Les deux femmes se plongèrent toutes les deux volontiers dans la lecture du menu et firent leur choix. Une fois les cartes refermées, Anita relança la conversation d'une manière qui interpella Anastasia. Qu'est-ce qui pouvait bien la conduire à s'attendre à une grande nouvelle ? Quoi, elle était si prévisible d'organiser une journée dans un but précis que son amie ne pouvait pas imaginer que c'était seulement une après-midi entre filles sans prétention ? Heureusement, la serveuse vint prendre leurs commandes avant qu'Anya n'ait le temps de répondre, ce qui lui laissait un peu de répit. - Je préviens, je prends entrée, plat et dessert, annonça la rouquine avant de réciter sa commande, optant évidemment pour le succulent gâteau au chocolat de la maison qu'elle connaissait pourtant par cœur. La serveuse se tourna alors vers Anita, prit également sa commande puis, un sourire plus tard, s'en alla vers les cuisines. Là, en revanche, Anastasia n'avait plus réellement d'excuse pour différer sa réponse à Anita. - Pas de deuxième bébé en vue, non, répondit-elle aussi nonchalamment que possible. Pour ne rien te cacher, Dimitri a eu tellement de mal à se faire à l'idée d'un premier bébé que même si maintenant tout va très bien et qu'il est un papa formidable - mais ne lui dit pas que j'ai dit ça - l'intima Anya. Bref, tout ça pour dire que non, ce n'est pas au programme de faire un petit frère ou une petite sœur à Abigaëlle. D'ailleurs ça n'a pas l'air de la chiffonner, elle a jamais demandé, constata Anastasia, s'apercevant au fil de cette discussion que sa fille n'avait jamais à ne plus être la seule enfant de ses parents. Sa mère n'allait pas s'en plaindre, bien au contraire. - En tout cas, reprit-elle, oui, ça va très bien avec Dimitri. D'ailleurs, c'est marrant que t'en parles parce que lui et moi on va se marier et qu'il se trouve que je cherche mon témoin. Je me disais que peut-être ça pourrait t'intéresser ? demanda la rouquine qui avait finalement opté pour une stratégie avec laquelle elle allait droit au but sans perdre un moment et sans faire durer le suspense. Comme ça, a priori, pas de quiproquo possible.
Anita Jones
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April : Quand je le retrouve, je le met en pièce. Anita : Vraiment ?
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Tiens tiens… Anita ne put s’en empêcher, mais à la réponse d’Anya, elle eut un regard entendu et un petit sourire en coin. Les amoureux qui voulaient se débarrasser momentanément de leur gamine de 5 ans… C’était peut-être un peu cliché, mais c’était tellement vrai que parfois, se retrouver sans les enfants faisait énormément de bien ! La blonde ne comptait plus les fois où April avait gardé ses deux terreurs et où elle-même avait gardé Sam pour que sa meilleure amie ait un peu de temps pour son couple… Bon, elle, ça avait été loin d’être le cas mais la lionne ne s’en plaignait pas.
- Even est aussi passée par cette époque. Ce qu’elle pouvait être épuisante. Se souvint l’assistante sociale en soupirant.
En tout cas, c’était bien qu’Anya la prévienne que sa filleule en était à ce moment-là de son évolution, elle pourrait agir en conséquence. Et ne pas se prendre un « Je suis grande maintenant Marraine, ça, c’est pour les bébés… » si l’activité prévue était trop adaptée à son âge… Non qu’elle puisse prévoir des choses pas du tout de l’âge d’Abigaëlle, mais il faudrait présenter les choses sous le bon angle pour que la petite ne râle pas. Et pour ça, il fallait toujours être bien préparée.
Anita se contenta de partager le sourire d’Anya quand celle-ci lui assura que Dimitri et elle parviendraient à s’occuper sans leur fille. Ouais, tu m’étonnes… Puis la discussion dériva sur les propres enfants de la lionne, qui soupira face à la question de son amie.
- Ils vont bien. Even commence enfin à sortir officiellement avec Samuel, il a apparemment retiré ses œillères… Quant à Nathan, il veut se mettre au base-ball. Ça fait des années que je le tanne pour qu’il se mette à pratiquer un sport collectif et il vient enfin de se décider et m’a présenté ça comme s’il venait d’avoir l’idée du siècle ! Non mais sérieux, quel ingrat que mon fils parfois… Grommela-t-elle.
Elle adorait ses enfants et ferait n’importe quoi pour eux, mais parfois ils l’agaçaient prodigieusement, comme là avec Nathan. Les deux amies enchaînèrent rapidement sur le travail, ne passant pas trop de temps là-dessus, après tout, elles avaient toutes deux un métier qui montrait la pire face de l’humanité parfois, alors ce n’était pas le truc sur lequel elles allaient s’appesantir, il fallait bien l’avouer.
- Il y a des fois, sortir les griffes nous a bien servi. Rétorqua-t-elle en souriant malicieusement.
Et puis, elle faisait un gros travail sur elle-même pour ne pas sortir les griffes et les planter dans les mains ou les cuisses des cas sur lesquels elle travaillait. Ça aurait fait mauvais genre. Mais dans le même temps, peut-être que ça aurait eu plus d’impact et que les personnes violentes se tiendraient un peu plus à carreau… Anita préféra se concentrer sur la carte plutôt que de continuer sur cette voie qui allait la faire grogner, au sens littéral du terme…
- Ouais, moi aussi. Convint Anita. Entrée, plat, dessert. Il est temps qu’on se fasse un peu plaisir ! S’enthousiasma-t-elle.
Et enfin, Anya répondit à sa question sur l’hypothétique second enfant. Elle grimaça un peu au rappel du comportement de Dimitri au départ mais ne dit rien, voulant laisser ça au passé parce qu’effectivement, il était un bon père. Et elle était si concentrée à se dire que c’était tant mieux que sa filleule ait un vrai père parce qu’elle voyait bien dans quelle galère ça avait mis les siens parfois de ne pas avoir de peur qu’elle faillit louper l’annonce.
- Attends, quoi ? Sérieux ? Vous allez vous marier ? FELICITATIONS ! S’exclama-t-elle avant de se lever pour prendre son amie dans ses bras. C’est génial ! Ajouta-t-elle en reprenant son calme et en se rasseyant. Ce serait un grand honneur que d’être ton témoin. Accepta-t-elle par la suite, touchée par la proposition. Faut qu’on fête ça ! Eh dites, vous pourriez nous apporter une bouteille de champagne s’il vous plait ? Demanda-t-elle à un serveur qui avait eu le malheur de passer un peu trop près de leur table. Vous avez déjà décidé de certaines choses ? Demanda-t-elle ensuite à la rousse en attendant leur champagne.
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Anastasia Romanov
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C'était toujours rassurant pour Anastasia de constater qu'elle n'était pas la seule à vivre (subir ?) ce que sa chère petite fille lui faisait survivre, de constater que tous les parents du monde passaient par les mêmes étapes et que, d'une certaine façon, elles faisaient partie du package. La rouquine opina, compatissant à ce par quoi Anita avait dû passer et songeant qu'heureusement ça ne durerait pas. Mais en attendant, lorsque la marraine d'Abigaëlle s'occuperait d'elle, elle aussi en ferait les frais - et elle ne pourrait même pas se plaindre d'avoir été prise en traitre ! De toute façon, Abigaëlle adorait sa marraine et lui passait bien plus de choses qu'elle n'en passait à ses propres parents (ça, c'était quand même de l'ingratitude, Anastasia était persuadée de ne pas avoir été si chipie que ça quand elle avait l'âge de sa fille, si ?), il y avait donc fort à parier qu'elle adorerait le moment qu'elles passeraient bientôt ensemble, quelle que soit l'activité choisie. Toutefois, Anya connaissait suffisamment Anita pour savoir que les enfants, ça la connaissait et qu'en sa qualité d'ancienne lionne et d'actuelle maman, elle n'avait pas peur des défis. Alors pourquoi aurait-elle dû s'en faire pour son amie ? Evidemment qu'elle saurait sa chipie de fille ! Même si cette dernière mentionnait fréquemment ses propres enfants et qu'Anya ne manquait jamais l'occasion d'en prendre des nouvelles, on ne pouvait pas dire qu'Anastasia connaissait aussi bien la progéniture d'Anita que celle-ci connaissait celle de la rouquine. Toutefois, la jeune femme était suffisamment renseignée pour avoir entendu parler des centaines de fois des pas en avant et surtout des pas en arrière que faisait la relation entre Even, la fille d'Anita, et Samuel, un ami d'enfance fils de la meilleure amie d'Anita. Alors apprendre que ces deux-là avaient enfin officialisé leur couple, c'était un peu comme voir le ship phare d'une série télévisée se mettre enfin en couple après six saisons : ça se fêtait ! - Faut trinquer à ça ! s'écria justement la rouquine en levant son verre. Avant de te connaitre je pensais que Dimitri et moi étions particulièrement nuls avec les sentiments et puis tu m'as parlé de ces deux-là et... disons que j'ai compris qu'en fait y a toujours pire que soi, sourit la jeune femme, malicieuse. April et toi devez être soulagées, non ? Anastasia avait l'impression qu'Even et Samuel se tournaient autour depuis des années mais, si ça se trouvait, il s'agissait seulement d'une impression. Toutefois, même si elle imaginait sans peine la joie des deux familles, elle ne se faisait pas non plus d'illusions : Anita était sans doute ravie pour sa fille mais pas suffisamment pour avoir déjà envie d'être grand-mère ! Elle espérait sans doute que maintenant que les choses avançaient elles n'avanceraient pas non plus trop rapidement. Heureusement, Abigaëlle était à des années lumières de pareilles considérations. Cependant, pour éviter de se prendre le retour de bâton dans une dizaine d'années lorsque sa chère fille commencerait à s'éveiller à l'amour, Anastasia songea bon de ne faire aucun commentaire sur la filiation, persuadée que, dans le cas contraire, Anita saurait s'en rappeler au bon moment. De toute façon, Abigaëlle restait plus proche, en âge, du moins, du cadet de l'ancienne lionne, Nathan, le futur champion de baseball qui avait enfin décidé d'écouter les judicieux conseils de sa mère... en oubliant qu'il s'agissait de ses conseils. C'était ingrat, effectivement. Anita avait totalement raison. - Vois les choses du bon côté, au moins lui aussi a fini par se décider, commenta la rouquine avec compassion. J'crois que parfois les idées passent mieux quand on fait croire aux personnes qu'elles viennent d'elles - ou dans ton cas quand ces mêmes personnes finissent par croire que l'idée vient d'elle, nuança la profiler. Dis toi que l'important c'est le résultat ? suggéra t-elle. De toute façon, tous les enfants étaient ingrats, non ? Anya elle-même l'avait certainement été, même si jamais ô grand jamais elle ne l'avouerait. Heureusement, il paraissait qu'en vieillissant on finit par s'apercevoir de cette ingratitude et que, parfois, on rectifiait le tir, même si c'était avec quelques décennies de retard. Peut-être Anastasia l'aurait-elle fait si elle avait encore des parents en vie... Cependant, cette journée entre filles n'étaient pas le moment idéal (du tout) pour mener à bien de telles réactions et la rouquine eut tôt fait de la chasser de son esprit pour se concentrer sur les grandes nouvelles du jour - et la carte du restaurant ! Car les deux amies ne pouvaient pas discuter d'autant de nouvelles (très importantes, pour la plupart) le ventre vide et Anastasia n'avait pas petit-déjeuner légèrement pour ne pas se rattraper au repas du midi, d'autant qu'il y avait au moins deux nouvelles à célébrer. Comme Anya s'y était attendue, Anita ne s'était pas préparée à entendre parler de mariage et la félicita comme il se devait au point de faire rougir la rouquine tandis que plusieurs têtes se retournaient pour observer l'origine de l'exclamation de joie qui venait de troubler (toutes proportions gardées) leur déjeuner. - Merci, souffla la future mariée en rendant son étreinte à Anita, songeant que rien, pour le moment, n'était fait à part la demande. En clair : il allait encore se passer de nombreux mois avant le moment tant attendu (et sans doute un peu redouté) du mariage. - Et merci d'accepter d'être mon témoin, poursuivit la jeune femme quand Anita confirma qu'elle était partante (un vrai soulagement pour la rouquine : qu'est-ce qu'elle aurait fait si elle avait dit non ?). Ca me fait déjà une chose que je peux rayer de la longue liste des choses à faire quand on se marie. Même si on a prévu de prendre notre temps - au point où on en est de toute façon, ne put-elle s'empêcher de commenter en roulant ostensiblement des yeux, amusée, toutefois, par la situation. Anita n'avait pas perdu son temps en commandant dès réception de la nouvelle la bouteille de champagne idéale pour célébrer la bonne nouvelle pendant que son amie lui racontait ce qu'elle avait déjà décidé, à savoir pas grand-chose. - Enfin bref, je pense que Dimitri sera d'accord pour qu'Abigaëlle apporte les alliances - de toute façon je pense qu'elle ne nous laissera pas tellement le choix, elle voudra forcément participer. Cette petite a du caractère, je me demande de qui elle peut bien tenir ça, d'ailleurs, fit semblant de réfléchir sa mère (car il était évident qu'elle avait hérité son caractère bien trempé de sa mère). J'en ai pas encore parlé avec Dimitri mais j'aimerais bien demander à Victoire si elle célèbre encore les mariages. Je veux dire... c'est pas tout le monde qui connait la déesse du mariage en personne, pas vrai ? Anita en savait quelque chose puisqu'elle avait été là lors de leur rencontre avec cette femme impressionnante et très maligne qui avait été d'une aide plus que précieuse lors de l'enlèvement d'Abigaëlle. De la même façon, elle s'était montrée une conseillère avisée auprès du jeune couple d'alors et ça, Anastasia ne l'avait pas oublié. - On a pas réfléchi davantage, pour le moment. Je suis même pas certaine de savoir tout ce qu'il faut faire quand on se marie. Sans doute beaucoup de choses, non ?
Anita Jones
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April : Quand je le retrouve, je le met en pièce. Anita : Vraiment ?
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Comment ne pas éclater de rire ? Effectivement, Anya et Dimitri étaient pas franchement doués niveau sentiments, mais à côté d’Even et Samuel, c’était du pipi de chat. Et c’était parce qu’elle en était parfaitement consciente que la blonde n’avait pas pu s’empêcher d’éclater de rire à la remarque de la rousse. Il fallait bien avouer qu’Anya en avait soupé de ces histoires des deux idiots, alors elle pouvait bien se moquer, c’était de bonne guerre.
- C’est bien vrai. Je crois qu’ils sont l’exemple parfait des pires idiots en matière de sentiments. Acquiesça-t-elle tout en riant légèrement. On se réjouit, mais pas trop non plus. Depuis le temps, on a appris à être prudentes avec ces deux-là, alors on attend de voir ce qu’ils vont nous inventer, tout en profitant qu’ils soient enfin ensemble. J’ai un calendrier à la maison, spécialement pour eux. Je coche chaque jour une case, histoire de voir jusqu’à quand ça va durer. Confia-t-elle à la policière.
Ce n’était pas vraiment qu’elle n’avait pas confiance, non… C’était juste que ça semblait trop beau que sa fille et le fils d’April se soient enfin véritablement mis ensemble. Alors elle se réjouissait pour eux, mais bon, elle préférait attendre de voir s’ils n’allaient pas se trouver une nouvelle excuse pour tout arrêter : c’était malheureusement possible. Au lieu de continuer sur ce sujet, Anita préféra penser au reste, notamment à son ingrat de fils.
- Et que les enfants sont tous des ingrats ? Rajouta-t-elle en souriant malicieusement. C’est vrai, mais ça reste toujours un peu rageant… Enfin, maintenant qu’il s’y est mis, il a déjà une supportrice ! Ajouta-t-elle avec entrain.
Puis Anya lui annonça sa super nouvelle et Anita bondit de joie, félicitant à profusion son amie et commandant une bouteille de champagne pour fêter ça. Elle était très émue qu’Anya lui ait demandé d’être son témoin et avait accepté immédiatement. Avant de se mettre directement dans le rôle, cherchant à savoir ce qui avait été déjà fait, décidé, histoire de pouvoir mettre son grain de sel là-dedans.
- C’est l’évidence pour Abigaëlle, aussi têtue que sa mère, elle n’aurait rien accepté d’autre. Commenta-t-elle avec malice. C’est une super idée pour Victoire, en plus avec un maire membre de la famille divine, ça doit pas poser de problèmes pour la licence… Se mit-elle à réfléchir à haute voix. Ça dépend Anya… Si tu veux un énorme mariage il faudra plein de choses, si tu veux une cérémonie simple, ça peut être très rapide. Dit-elle à son amie. D’abord il faut vous décider sur le type de cérémonie, s’il y aura une grande fête ou quelque chose en plus petit comité, savoir si Victoire peut vous marier puis une fois tous ces détails réglés et la date fixée, il vous faudra une licence de mariage, à demander auprès de la mairie. Et hop, réglé !
Enfin en résumé. Après, Anita aiderait son amie sans aucun problème, cela permettrait à Anya de ne pas trop stresser ou de se sentir déjà dépassée par tout ce qu’elle avait à faire, comme ça semblait être le cas actuellement.
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| Conte : Anastasia | Dans le monde des contes, je suis : : Anastasia Romanov
Le rire d'Anita était de bonne guerre et ne découragea pas la rouquine de rire une nouvelle fois quand son amie lui révéla avoir un calendrier dédié à Even et Samuel. Elle avait presque envie de le voir, pas pour le croire, car elle imaginait totalement la pertinence de tenir pareil compte, mais pour apprécier l'idée encore davantage. - J'espère que tu finiras ton calendrier et que tu en cocheras plein d'autres, alors ! s'écria-t-elle quand son éclat de rire eut recédé. Ils ont l'air mignon, tous les deux. Et puis ils sont devenus comme ma série télévisée de la vraie, forcément j'ai toujours hâte que tu m'apportes le prochain épisode, avoua Anastasia, qui n'était pourtant pas la femme la plus romantique de la ville. Si la jeune femme s'intéressait toujours plus que poliment à ce qu'Anita lui racontait, elle sentait qu'elle ne se serait pas autant investie émotionnellement dans le "ship" entre Samuel et Even si leur histoire n'avait pas, dans l'ensemble, était si marrante. Elle était digne d'une comédie romantique mais sans le côté culcul la praline auquel elle avait tant de mal à adhérer et, à certains égards, lui rappelait sa relation avec Dimitri. Vu comme ça c'était forcément plus facile de s'investir dans leur histoire. La transition entre leur histoire et la sienne était donc facile mais Anastasia n'avait pas anticipé la profusion de joie qui suivrait l'annonce de son (plus ou moins) prochain mariage et sa demande d'avoir Anita pour témoin. Elle en fut très touchée, même si elle aurait pu se passer des regards que les autres clients tournèrent en direction de leur table. C'était assez peu cher payé, en fin de compte, surtout pour avoir la meilleur témoin de mariage possible ! En effet, Anita était entré dans son rôle presque immédiatement, s'intéressant tout de suite aux préparatifs, à ce qui était fait, resté à faire, probablement prête à mettre la main à la pâte si son amie lui demandait. En cela, elle ne manquait pas de rappeler à Anya ses grandes sœurs, qui auraient sans nul doute étaient encore plus exubérantes - voire ingérables - si elles avaient vécu assez longtemps pour voir ce jour arrivé. Mieux valait toutefois ne pas s'appesantir sur les trop nombreux absents qui ne verraient jamais rien de ce mariage et s'intéresser à ceux qui y assisteraient. Abigaëlle en tête. Sa marraine n'avait pas tort : en plus de lui ressembler physiquement, et faire perdurer ainsi les yeux bleus des Romanov, la fillette faisait aussi perdurer le tempérament de sa mère. Sa mère avait de quoi être fière et son père de quoi maudire la génétique. Anya, elle, se félicitait de recevoir les précieux avis d'Anita et son approbation quant au choix de Victoire pour célébrer la noce. Dans sa tête, l'idée avait l'air bonne mais elle était rassurée que quelqu'un d'autre le lui confirme. Anastasia ne savait absolument pas si la déesse du mariage en personne avait besoin d'une licence mais, comme la lionne le mentionnait, avec Hadès à la tête de la ville, ça ne pouvait pas poser de problème. Ou alors Héra se chargerait de résoudre elle-même ce problème puisqu'elle n'avait pas l'air du genre à se laisser marcher sur les pieds. Pour le moment, de toute façon, la future mariée était loin d'aller la trouver pour lui poser la question. Elle en était au tout début de l'organisation et les observations judicieuses d'Anita étaient d'une aide plus que précieuse. - Quand je t'écoute ça a l'air tellement facile de se marier ! s'écria la rouquine. T'as jamais pensé à te lancer dans ce business ? J'pense que tu pourrais faire des merveilles pour déstresser les futures mariées. Non pas que je sois stressée, précisa Anya. Je dis pas que je le serai jamais mais je le serai sans doute plus tard. Ca a l'air de faire partie du package mais je t'avoue que j'ai pas trop envie de me prendre la tête. Ou disons plutôt que je veux me la prendre le moins possible. De toute façon toute ma famille est morte, ou presque, et c'est pas comme si j'avais cent amis - mais qui a besoin autant d'amis, de toute façon ? Alors je pense que si on est 50 à ce mariage, ça sera déjà un miracle. Mais je pense qu'on sera plutôt 20. Trente grand max. C'est un début, non ?
Anita Jones
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Finir le calendrier et en finir d’autres dans les années à venir, ça lui plairait bien effectivement. Anita sourit à la rouquine en face d’elle, appréciant ce moment entre amies et ces petites taquineries. Ça lui avait manqué, c’était franchement des moments très appréciables à passer entre copines.
- On devrait vendre les droits de leur histoire et en faire une série télé, ça ferait sans doute un carton, ça marche déjà au niveau local !
C’était une plaisanterie, mais au fond, c’était une idée qui pourrait bien fonctionner. Ceci dit, Anita n’avait pas tellement envie de voir l’histoire de sa fille sur la chaîne principale… Certaines choses devaient rester dans le domaine privé. D’autant qu’une bonne partie de l’histoire de sa fille et de Samuel était déjà bien connue du public grâce à Walt Disney.
Après ce petit interlude, Anya lui annonça la grande nouvelle la concernant. La blonde s’en réjouit grandement, appréciant de voir l’histoire de son amie évoluée un peu plus. Et puis, un mariage, c’était l’occasion de s’amuser… Et être témoin de la mariée, ça la touchait vraiment. Alors sans attendre, la lionne questionna la russe pour savoir ce qu’elle avait déjà décidé vis-à-vis de son mariage. Et apparemment, à part la décision et le choix du témoin, il n’y avait pas encore de véritables décisions prises. Qu’à cela ne tienne ! L’assistante sociale en avait, elle des idées !
- Bah ! C’est pas si compliqué quand on est pas concerné au premier plan ! Répondit-elle en souriant. Et je ne suis pas si certaine que je saurais être la meilleure dans ce métier. En plus, y en a tant que ça des mariages à Storybrooke ? S’enquit-elle avec curiosité avant de changer de sujet. C’est sûr que 20, c’est pas mal ! Tu veux qu’on commence avec ça ? On se fait la liste des invités ? Proposa-t-elle en cherchant un papier et un stylo dans son sac.
Il fallait bien commencer quelque part après tout. Et la liste des invités, c’était déjà un sacré chantier !
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by Wiise
Anastasia Romanov
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Une nouvelle fois, Anastasia gloussa. La perspective d'une série télévisée sur Samuel et Even qui, à leur niveau, étaient des espèces de stars locales à cause de leur maladresse amoureuse, était tout simplement désopilante. Il n'y avait que lors des après-midis entre copines qu'on entendait des idées pareilles qui permettaient de se détendre et d'oublier un temps qu'en réalité la vie n'était pas aussi simple - ni aussi drôle. Emportée par son hilarité, Anya renchérit : - Tu devrais contacter le propriétaire de Slife, comment il s'appelle déjà... François Sandman, non ? Sourcils légèrement froncés, la rouquine songeait que c'était certainement ça son prénom mais ne pouvait pas l'affirmer haut et fort car, à la vérité, elle se souciait assez peu de cette chaine et ne la regardait pas réellement. Il lui était déjà arrivé de zapper sur Slife mais la jeune femme n'en avait rien retirer de spécial. La chaine diffusait essentiellement de la télé réalité ou ce qui avait l'air d'en être et, franchement, Anastasia n'était pas le public ciblé. Les séries, en revanche, c'était bien plus son truc, en témoignait son abonnement à Netflix. - Bref, ça changerait un peu, une série télé, sur la chaîne locale mais quitte à faire de la fiction, il faudrait peut-être que ça ne soit pas inspiré par les "stars locales" de l'ancienne tribu des lions, en fait. Je suis assez atterrée par ce qu'ils diffusent, globalement. D'ailleurs je me demande si les gens regardent vraiment Slife ? Pas si secrètement que ça, Anya espérait que la réponse à cette question était un non franc et massif. Mais à Storybrooke, rien n'était jamais sûr. On n'était ainsi pas non plus à l'abri que le propriétaire de la chaîne décide de produire des live actions pour raconter la vie de tous les habitants de la ville et se passe bien de leur demander un éventuel accord. Mais mieux valait ne pas trop psychoter à ce sujet, parfois, Anya avait l'impression que plus on imaginait une calamité, plus elle avait de risques de se produire véritablement. Comme Anita le disait elle-même, bien qu'elle l'ait affirmé sur un tout autre sujet, les choses étaient généralement plus simples quand on était pas directement concerné. Mais qu'il s'agisse de vie sentimentale ou de mariage, deux choses qui, au fond, allaient de pair, même si, dans le cas présent, les deux affaires ne concernaient pas le même couple, c'était aussi bien vrai qu'on pouvait toujours compter sur ses proches ! Dans le cas de Samuel et Even, il y avait toute une famille derrière eux. Et dans celui d'Anastasia, il y avait au moins Anita, déjà en pleine possession de son rôle de témoin. - Franchement, je ne sais pas s'il y a beaucoup de mariages en ville. Je regarde jamais la rubrique du journal qui en parle. J'imagine que s'il y en avait beaucoup on le saurait, non ? supposa la future mariée. J'ai entendu parler d'un genre de mariage des ténèbres dans le passé auquel des gens en ville ont été conviés par un fantôme... Tu sais, le genre de truc chelou qui n'arrive que dans notre ville. Apparemment toutes les mariées sont revenues saines et sauves et je crois pas que ça compte dans les statistiques, en fait. Mais c'est une bonne chose, s'il y en a peu, reprit Anya. Ca simplifiera sans doute plein de chose par rapport à si on vivait à Boston. Cela pouvait sans doute paraitre paradoxal mais Anastasia avait abordé la question du dark wedding auquel certaines et certains avaient été conviés contre leur gré de façon très détendue. C'était une bonne copine, Honey, qui en avait parlé quelques temps plus tôt pour l'avoir vécu elle-même. La profiler s'était doutée que la jolie blonde ne lui avait pas tout dit, qu'elle s'en était tenue au strict nécessaire, celui qui ne remuait aucun couteau dans aucune plaie, et n'avait pas, faisant pour une fois preuve de tact, chercher à lui demander plus d'informations. Elle avait songé peu probable que l'affaire se reproduise puisque la boucle temporelle et la famille au cœur de l'affaire avaient été détruites. De fait, en décidant d'épouser enfin Dimitri, Anya n'avait pas non plus juger bon d'y repenser plus que nécessaire et s'étonnait presque que l'affaire lui soit revenue à l'esprit alors qu'elle et Anita étaient à la recherche de quelque chose s'apparentant à des statistiques sur les mariages célébrés en ville. Toutefois, commencer à établir la liste des invités était probablement une activité bien plus amusante que cette vaine recherche de données pour se comparer à des autres qu'Anastasia ne connaissait même pas. Aussi, la future mariée se laissa prendre au jeu de la liste d'invités et s'accouda plus confortablement à la table, de sorte à se rapprocher de son amie, comme si elle lui faisait des confidences. - T'as raison, faisons ça ! s'écria la jeune femme. Alors voyons voir... Les yeux bleu acier d'Anya se perdirent momentanément dans le vague pour lui donner le temps de la réflexion. - Prête à noter ? demanda ensuite la rouquine en reposant son regard sur Anita. La question était, pour ainsi dire, rhétorique et d'ailleurs la rouquine n'attendit pas longtemps pour enchainer : - Dimitri et Anastasia, déjà, commença-t-elle. Abigaëlle ensuite, naturellement. Toi et ton plus un si tu en as un mais récemment tu ne m'as parlé de personne, ne put s'empêcher de commenter Anastasia, un sourire mutin sur les lèvres. Ca peut être un plus deux si tu penses qu'un mariage ça peut aider Samuel et Even, d'ailleurs. En fait, si tu veux emmener tous tes enfants, j"y vois pas d'inconvénient... Ensuite... Ma grand-maman, Vladimir et Sophie, Claire et Jessie du boulot, probablement leur plus un, ma copine Anna et son fils Matthew - c'est le meilleur copain d'Abby, rappela la jeune maman même si sa fille avait probablement déjà parlé de son copain à sa marraine en long, en large et en travers. Je ne connais pas les amis de Dimitri mais je sais que de son côté il y a encore moins de famille que du mien, depuis que Ksenia est morte... Anya ponctua cette remarque d'une grimace et, de peur d'avoir pourri l'ambiance, décida d'enchainer rapidement : - Bien sûr il y aura Victoire, si déjà je veux lui demander d'officier la moindre des choses c'est de l'inviter. Tu penses que les déesses sont du genre à venir accompagnée ou pas ?