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Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
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 Ghost That We Knew (rafexléonard)

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Mono Littlewood
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Ghost That We Knew (rafexléonard) _



________________________________________ 2020-05-19, 18:17

Like a shadow, you and me, Friends or brothers, wild and free no matter where you are ife can not kill, love above all we can not fall, you were my hand my heart and my soul. With you I learned, you gave me a reason. Like a shadow. I keep walking on your road million flowers on the floor. Life can not kill, love above all. We can not fall, you were my hand my heart and my soul. With you I learned, you gave me a reason. My life is burning, heartbroken
Ghost That We Knew

Léonard fixa à nouveaux son téléphone alors que les cours venait de se terminer pour la journée. Mark l'avait appelé plusieurs fois dans la journée. 13 fois en tout et Sandra l'avait appelé 5 fois. Quelque chose n'allait pas. Pour que ses responsables l'appellent autant de fois c'était que quelque chose se tramait au seins de Umbrella Corporation. Léo regarda autour de lui afin de vérifier que personne ne le suivait. Il ne savait pas qui rappeler. Il allait sûrement appeler les deux en facetime. Il n'avait pas de temps à perdre après tout. Le lycéen marcha rapidement vers le stade de foot. Il passa devant un membre de l'équipe de sport de son lycée qui était apparemment en train de s'envoyer en l'air avec une cheeleader. Léonard s'arrête non-loin d'eux, les observant sans gêne afin de vérifier que ces derniers étaient bien occupés avec ce qu'ils étaient en train de faire. Les deux sportifs ne semblaient pas avoir remarqué la présence de Léo, tant mieux. Le jeune homme partit en courant vers les gradins afin de se cacher en dessous de ces derniers. Il déverrouilla son téléphone sans attendre une seconde de plus et appela Mark et Sandra en facetime. Les deux répondirent rapidement alors que Léonard afficha une petite moue. Il avait peur de ce qu'il allait entendre. Ce fût Sandra qui prit la parole en premier.

« Enfin tu réponds ! C'est une urgence agent GT100. On avait dit quoi si c'était une urgence, Léonard ? Tu dois répondre peu importe ou tu es ! »

« Sandra, calme-toi. On doit lui parler de l’essentiel et rapidement. » souligna Mark avant de reprendre la parole. « Le shérif a attrapé un de nos hommes. Il détient un échantillon de notre virus, Léo. Il faut que tu récupères les trois seringues qui se trouvent dans le commissariat. Sans te faire prendre bien-sûr. Et tu dois éliminer l'agent Wind qui en a trop dit à la police. Tu peux faire ça pour nous ? »

Léonard hocha doucement la tête avant de raccrocher sans dire un mot de plus. Il poussa un long soupir avant de passer ses mains sur son visage. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas fait une chose pareille. Il devait voler et tuer dans le commissariat. C'était beaucoup lui demander. Heureusement Léo avait été entraîné pour ce genre de mission. Il ressortit de dessous l'estrade et cette fois-ci, le joueur de football décolla rapidement ses lèvres du celle de la lycéenne pour poser son regard sur Léonard qui marchait sur le terrain juste devant eux. Le joueur de foot se leva, un simple boxer couvrait son corps mais là n'était pas le problème. Le sportif jeta violemment la balle vers Léonard, sûrement pour lui faire mal. L'espion rattrapa de justesse la balle et à l'aide ses pouvoirs de télékinésie il renvoya la balle à l'envoyeur. Balle qui allait à pleine vitesse. Le joueur de foot poussa un cris de douleur avant de regarder Léonard avec inquiétude. Le nez du sportif était cassé, il pouvait le voir d'ici que son nez était anormalement tordu.

« Putain mec t'es vraiment taré! »

Léo ne dit pas un mot de plus et il partit en courant vers le bus qui s'était garé devant le lycée. Il monta dedans et attendit plusieurs minutes avant que ce dernier ne démarre. Léonard descendit au centre ville comme d'habitude et il mit sa capuche sur la tête. Il marcha rapidement vers le commissariat tout en regardant autour de lui. Il savait déjà comment il allait faire. Se faire passer pour une victime, cela marchait toujours. Cette mission devait être une des plus facile qu'il avait jamais faite et pourtant son cœur battait rapidement. Il avait peur de tout gâcher. Pas la réputation de Umbrella Corporation mais la sienne. Léonard s'était attaché à cette ville et à ce lycée alors autant ne pas tout faire foirer. En regardant derrière lui, il se cogna violemment contre quelqu'un. Léo manqua de tomber sur le sol mais l'homme en face de lui le rattrapa de justesse. Le lycéen se décolla de son emprise avant de se racler doucement la gorge.

« Merci Monsieur... »

« Tu peux m'appeler Conan, Conan Richardson Kennedy. »

Le lycéen hocha doucement la tête avant de poser son regard sur la plaque qui se tenait sur le torse de cet homme. Un détective privé ? Léo ne devrait pas trop parler avec lui. Le lycéen lui afficha un petit sourire avant d'entendre le téléphone de ce fameux Conan sonner. Ce dernier fixa l'écran avant de soupirer tout en décrochant.

« Détective Reed, notre rendez-vous avec lé shérif est dans cinq minutes alors dépêchez-vous. Sinon je vous jure, c'est moi qui viens vous chercher. »


Léonard haussa les sourcils et profita de cet appel pour se faufiler dans le commissariat avant ce détective et son partenaire. Attirer le moins d'attention possible. Voilà en quoi se résumé le sucés d'une mission. Léo passa à l’accueil signalant qu'il venait de se faire voler son portefeuille. L'homme de l’accueil le fit patienter dans la salle d'attente. Il vit l'homme de tout à l'heure, Conan, rentrer dans le commissariat avec quelqu'un d'autre. Sûrement le détective Reed. Les deux restèrent quelques minutes devant l’accueil. Les deux détectives semblaient se prendre la tête. Sur quoi ? Léo ne pouvait pas savoir, il ne comprenait pas ce que les deux hommes étaient en train de dire. Le lycéen vit finalement le shérif sortir de son bureau pour venir finalement serrer la main au deux détectives.

« Ravie de vous recevoir, Détective Reed et Détective Richardson Kennedy. Venez dans mon bureau. »

Le shérif et les détectives étaient maintenant hors courses. Cela soulagea Léonard qui afficha un petit sourire quand une policière s'approcha de lui.

« Bonjour jeune homme. Alors comme ça on s'est fait voler son argent ? » demanda t-elle sur un ton doux. « Je peux avoir ton nom ? »

« Oui, je m'appelle Léonard Graham. Je ne veux pas porter plainte, je n'ai pas vu le visage de l'homme mais vous voulez bien vérifier dans vos archives ou je ne sais quoi pour moi... Il y avait la photo de mon défunt père à l'intérieur... »

« Je vois... Je suis désolé mon garçon. On va vérifier ça pour toi. »
elle tourna son visage vers les autres policiers qui étaient à leur bureau. « Llwynog, tu peux aller aux archives pour moi ? Vérifier si tu trouves un portefeuille du nom de Léonard Graham. Merci. »

Le policier hocha doucement la tête avant de partir dans cette fameuse salle. Léonard fixa la main de ce policier et il enregistra le code qui permettait d'ouvrir cette porte. La mission se passait bien pour le moment, très bien. Léo ne fût pas surpris de voir que Llwynog ne trouva rien. La policière s'excusa et Léonard fit comprendre à cette dernière que ce n'était pas de sa faute. Après ça, elle retourna prêt de ses collègues alors que Léo attendit plusieurs minutes afin d'être oublié des autres. Une fois fait, il se déplaça doucement vers le couloir qui menait à cette salle d'archive. Sans réfléchir le lycéen leva la caméra de surveillance qui filmait le couloir à l'aide de ses pouvoirs avant de rentrer le code. Il rentra dans la salle d'archive. Pas besoin de fouille, il trouva rapidement les trois seringues qui se tenait sur la table au centre de la pièce. Il mit les seringues dans sa poche avant de ressortir de la pièce. Léonard repassa dans le couloir qui n'était plus sous surveillance et tomba devant la salle d'interrogatoire. Il l'ouvrit sans réfléchir et tomba nez à nez sur l'agent Wind qui fût surpris de le voir ici.

« Léo ? Qu'est ce que tu fais là ? Ils t'envoient pour venir me sauver? »

« Je suis désolé, Jack mais tu connais les ordres... »


« Tu n'es pas venu me sauver c'est ça ? Ils veulent me voir mort ? Pourquoi... »

Léonard n'attendit pas une seconde de plus et il leva la main vers Wind et quelques secondes plus tard des bruits de craquement d'os raisonna dans la pièce. Le lycéen était en train de lui briser les os un à un et Jack essaya de hurler de douleur mais avant qu'un sons ne sorte, Léo serra sa main. Il venait d'écraser le cœur de l'agent grâce à ses pouvoirs. Il afficha une petite moue fixant pendant quelques secondes le visage effrayé de ce Jack Wind. Le lycéen sortit alors rapidement du commissariat sans éveiller le moindre soupçon. Il poussa un petit soupir de soulagement une fois qu'il se trouva hors du bâtiment. Il était prêt à repartir mais il sentit une main se poser sur son épaule. Léonard sursauta avant de se tourner vers les détectives.

« Pardon, je ne voulais pas t'effrayer. Je voulais juste savoir si tout allait bien. Tu as l'air un peu tendu, tout va bien ? »

« Ah euh... Oui. J'ai perdu mon portefeuille. Rien de grave. Merci Monsieur... »


« Richardson Kennedy. »

« Oui, merci. »

Sans réfléchir, Léo partit en courant direction la forêt. C'était qui ce mec ? Pourquoi il n'arrêtait pas de le suivre ou de lui parler ? Il ne lui devait rien alors autant échanger le moins possible avec ces deux détectives. Le lycéen courrait encore et encore dans la forêt sans se retourner. Il ne voulait pas de problème, il ne voulait pas d'ennuie. Il voulait qu'on le laisse tranquille après ce qu'il venait de faire. Il venait de tuer un ami. Son pied se coinça finalement dans une racine et Léonard tomba violemment sur le sol. Il afficha une grimace de douleur avant de se mettre sur le dos fixant le ciel qui commençait à s'assombrir. Il allait bientôt faire nuit... Il était prêt à se relever mais il sentit une odeur étrange dans l'air. Une odeur qu'il connaissait très bien. L'odeur d'un virus qui était en train de s'échapper. Léo lâcha une injure avant de plonger sa main dans sa poche de veste, là ou était rangé les seringues. Il afficha une petite grimace de douleur quand il se rendit compte qu'il venait de se couper avec des petits morceaux de verres. Les seringues s'étaient brisés à cause de la chute et maintenant le virus était dans l'air. Umbrella aurait pût prévenir que ce virus pouvait se propager de différente façon. Par chance, il n'y avait pas beaucoup de virus dans l'air. Il ne pouvait pas aller bien loin. Le seul problème était les animaux dans la forêt. Un cerf zombie pouvait facilement contaminer toute une ville. Racoon City avait bien connu la mort à cause d'un simple rat. Léonard devait donc rester ici ce soir pour tuer tous les animaux contaminer et les brûler. Aussi simple que bonjour... Le lycéen entendit un craquement de branche devant lui et il leva sa main prêt à se défendre mais il tomba nez à nez avec un homme qui semblait faire son footing. Léo compta le laisser partir mais un grognement se fit entendre derrière cet inconnu et Léonard comprit directement que cette nuit allait être longue.

« ATTENTION DERRIÈRE VOUS MONSIEUR ! »

Le but, tuer toutes les bêtes contaminés sans éveiller les soupçons de cet homme et ensuite emmener cet homme dans Umbrella Corporation pour le vacciner. Il était sûrement contaminer maintenant.

:copyright:️ Grey WIND.


Rafael Adler
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Once, there was a kingdom ruled by a kind king and a beautiful queen...


| Conte : Uncharted 4.
| Dans le monde des contes, je suis : : Rafe Adler, l'insupportable.

Ghost That We Knew (rafexléonard) 20123110480725678617193637

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Ghost That We Knew (rafexléonard) _



________________________________________ 2020-06-27, 05:51

Ghost that we knew...
Rafe n'était pas connu pour dormir énormément, mais ces derniers temps, ses insomnies battaient des records : s'il parvenait à grappiller une ou deux heures de sommeil en deux jours, il pouvait s'estimait heureux... Les derniers événements lui avaient semblé surréalistes au possible, frôlant le genre délire que l'on pouvait avoir en pleine poussée de fièvre : s'il s'était déjà imaginé découvrir l'El Dorado, c'était bien loin de ressembler à ce qu'il s'était passé. Déjà, il se serait bien passé de la présence de ce sorcier névrosé qui s'était joué d'eux plus d'une fois - s'il savait que les malédictions et mauvais sorts étaient courants dans ce genre de lieux sacrés, il préférait ne pas rencontrer l'auteur des runes et des incantations en personne, merci bien -, mais il avait pris conscience de certaines choses sur sa personne et sur ses fréquentations... Et cela l'avait déstabilisé : visiblement, il avait des choses à rattraper de toute urgence avec Solal, des histoires de meurtres en territoire étranger à régler auprès d'une des procureures de la ville, et des vérités à digérer au sujet de Gabriel Agreste, qui n'était autre que le Papillon. Toutes ses petites choses mises bout à bout menaçaient presque de l'étouffer ou de le faire plonger dans une profonde crise de nerfs - chose qu'il se refusait pour l'instant. Ce n'était pas le moment de dépasser une nouvelle fois les limites et de se défouler sur un quelconque habitant de la ville, pas lorsque l'on se trouvait déjà dans le viseur de la loi...

Outre ses souvenirs - et d'avoir à nouveau les mains tâchées de sang -, il y avait quelques objets qui prouvaient que tout ceci était bien arrivé : dans son appartement trônait à présent une manchette en or massif, bien protégée sous une vitrine dotée d'un important système de sécurité, et il y avait aussi quelques cigares psychotropes qu'il gardait en prévision d'une future virée avec son ami d'enfance, cachés dans une boîte à chaussures, sous son lit - la chose lui rappelait son adolescence chaotique, d'ailleurs il aurait payé cher pour voir la tête que ferait ses parents si jamais ils venaient à tomber là-dessus... Pour l'instant, il était installé à son bureau et s'il avait passé une bonne partie de sa journée à passer des coups de fils à certains de ses collaborateurs, à étudier et parfois rectifier certains de ses documents concernant des transactions en cours, des livraisons à venir, les tableurs qui s'affichaient à présent sur son écran ne présentaient plus qu'un intérêt minime à ses yeux - perdu dans ses pensées, son regard dériva vers son lit et, l'espace d'un instant, il envisagea même d'allumer l'un de ces cigares, de se laisser aller et d'arrêter de lutter contre des choses qu'il ne pouvait plus défaire à présent. De lâcher prise - pour un temps - et de s'en remettre aux effets que le tabac modifié pourrait bien lui apporter... Peut-être même que cela lui permettrait enfin de se reposer un peu, de profiter pleinement d'un sommeil lourd - peu importe qu'il soit troublé par quelques hallucinations et autres déformations visuelles. Assurément, la chose était tentante.

Ses projets à courts termes furent troublés par le tintement discret d'une sonnerie qui le ramena sur terre. A sa droite, son portable réservé au travail sonnait, affichant l'identité d'un contact avec qui il faisait affaire actuellement. ... L'espace d'un instant, il envisagea de laisser l'appel sans réponse, ou bien de le rediriger vers une tiers personne qui pourrait répondre à sa demande, mais cela manquait de sérieux. Déjà las, il se résigna à décrocher, feignant une écoute attentive et cordiale envers un Ethan Walter qui semblait se languir de l'acquisition de ses biens - et qui laissait entendre à demi-mot qu'il commençait à envisager une trahison de sa part. L'idée lui tira un sourire mauvais - oh, il en était capable et ce, sans même sourciller mais pour l'instant il avait encore besoin des ressources et des prétextes que l'homme pouvait lui fournir -, et il passa les quarante-cinq minutes qui suivirent à le persuader du contraire, et à flatter l'égo de son homologue. Lorsque l'appel prit fin, il lança son téléphone portable sur son bureau dans un grand soupir : c'en était trop, il avait besoin de sortir, de prendre l'air, sous peine d'imploser silencieusement. Son regard glissa vers la baie vitrée : le ciel prenait déjà des teintes plus sombres, annonciatrices de la nuit qui ne tarderait plus à tomber, mais il n'y avait pas là l'ombre d'un nuage. Et, soudain, le déclic : de toute manière, il ne comptait plus travailler davantage alors il n'y avait rien de mal à tout laisser en plan pour aujourd'hui, et à aller se dépenser un peu. Si, en temps normal, le jogging ne faisait pas parti de ses activités de prédilection - d'une part parce qu'il y préférait l'escrime, d'autre part parce qu'il n'était plus capable de courir de manière régulière et assurée sur de longues distances sans ressentir une douleur horrible, du fait des restes de ses blessures, des lacunes laissées par l'accident -, la soirée s'annonçait suffisamment douce pour le pousser à s'y essayer. Et, dans le pire des cas, il pourrait toujours reconvertir l'activité en une promenade agréable dans les bois.

Il quitta son siège de bureau et fit un crochet par sa chambre - troquant sa tenue actuel au profit d'un t-shirt et d'un pantalon de sport plus décontracté, emportant au cas où une veste qu'il noua à sa taille -, avant d'enfiler des chaussettes et une paire de baskets. Et, avant de quitter son loft, il récupéra son portable personnel ainsi que des écouteurs sans fil, qu'il glissa dans ses oreilles tout en lançant une chanson, laissant sa cadence se caler sur l'instrumental. Il espérait aussi qu'un peu d'activité physique le fatigue suffisamment pour lui permettre de dormir un peu plus... Oh, au fond, il n'y croyait pas réellement, mais qui sait ? Bon nombre de choses pouvaient arriver, sur un simple malentendu... Un bonne vingtaine de minutes plus tard, il courrait encore - à un rythme un peu moins soutenu, certes, mais il n'abandonnait pas -, empruntant un sentier plus excentré dans l'espoir de conserver ce sentiment de paix et de solitude. L'album se poursuivait, emplissant ses oreilles et le coupant du monde... Et manquant de le faire foncer dans ce qui ressemblait à un étudiant, qui se trouvait figé en plein milieu du chemin.

Allons bon, c'est bien ma veine ça encore...

Il vit les lèvres de l'inconnu remuer, montrant qu'il semblait vouloir entamer un dialogue, mais il ne l'entendait pas. Et, de toute façon, il n'avait pas réellement l'intention de prendre le temps de l'écouter... Mais l'autre insistait : son expression avait changé à présent - et, contrairement à la colère ou à l'irritation qu'il se serait attendu à y lire, c'était un air soucieux qu'il abordait -, et ses paroles étaient maintenant accompagnées de gestes vifs, désignant quelque chose qui se trouvait probablement derrière lui. Rafe souffla doucement, et consentit enfin à retirer ses écouteurs.

« Y'a pas mort d'homme, vous savez, pas besoin d'en faire des caisses pour si peu... »

Vraiment, ça arrivait à tout le monde de se retrouver au mauvais endroit, au mauvais moment. Est-ce qu'il pouvait à présent avoir l'extrême obligeance de se décaler pour le laisser poursuivre son chemin ? ... Visiblement, non : d'ailleurs, il pouvait à présent saisir ses paroles, qui... Constituaient un avertissement quant à quelque chose qui se trouvait derrière lui ? Il daigna enfin tourner la tête, pour découvrir la présence d'un chien de taille imposante dont la laisse traînait encore derrière lui - probablement un Saint Bernard ou quelque chose de cette trempe -, qui ne se trouvait plus qu'à un mètre de distance. Adler n'avait jamais eu tendance à avoir peur des canidés, mais celui qui lui faisait face semblait... Étrange, comme si quelque chose clochait. Comme s'il ne s'agissait plus que d'une simple enveloppe de chair abritant quelque chose de bien plus dangereux et meurtrier qu'un simple chien : l'animal bavait abondamment, et grognait. Un son sourd et grave, répétitif. Menaçant. Malgré lui, il eut un mouvement de recul - vu la carrure du bestiau, il ne tenait pas à découvrir la taille de ses crocs, ni même d'en faire les frais.

« Qu'est-ce... »

La bête était-elle enragée ? ... Il commençait à se dire que c'était peut-être lui qui avait une certaine tendance à toujours se retrouver au pire endroit possible à un temps donné... Il réfléchissait à tout allure à présent : il n'avait pas grand chose sur lui, mais dans une de ses poches se trouvait un paquet de biscuits secs, peut-être qu'en les lançant cela lui permettrait de distraire le chien - même un court instant, cela leur permettrait toujours de gagner quelques précieuses secondes d'avance...

« Prêt à courir ? lança-t-il à son compagnon d'infortune. »

Son regard ne quittait plus l'animal, et sa main se dirigeait doucement vers sa poche - surtout, ne pas faire le moindre mouvement brusque, qui serait forcément interprété comme une menace et donnerait sans l'ombre d'un doute lieu à une attaque. Et lui, s'il pouvait rester en un seul morceau, cela l'arrangerait...

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________________________________________ 2020-09-18, 15:35

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Quoique cet homme voulait faire avec ce chien, ce n'était pas une bonne idée. Léonard connaissait ses monstres. Le nombre de fois qu'il avait vu un chien infecté dans une cage dans les laboratoires souterrains. En cage pour que les scientifiques puissent les étudier. Umbrella aimait bien tout ce qui mourrait et reprenait vie. Léo s'y était fait bien-sûr. Le nombre de fois qu'il avait du tuer des zombies pour eux, il ne comptait plus. Mais les chiens... Les chiens étaient pour lui la pire des espèces à contaminer. C'était de sa faute, il le savait mais cela ne l'empêchait pas d'être en colère contre les personnes qui se promenaient dans les parages. Le chien avait une laisse autour de son cou, cela voulait dire que son maître était quelque part en train de se transformer lui aussi. En espérant que Léonard puisse réagir rapidement avant que la situation ne devienne trop grave. Il ne voulait appeler ses supérieurs et leur annoncer qu'il avait fait une belle connerie. Léo n'en faisait jamais normalement, il n'avait pas le droit à l'erreur. On l'avait entraîné pour être parfait alors pourquoi avait-il peur actuellement ? Sans réfléchir, il posa sa main sur le bras de l'inconnue pour lui faire comprendre qu'il ne devait pas bouger et surtout rien sortir de sa poche. Léonard lui fit signe de ne pas bouger pour le moment, le moindre geste brusque pourrait leur être fatal. Le chien allait finir par leur sauter dessus, il le savait alors il se dépêcha d'analyser autour de lui essayant de trouver une solution. Le regard du lycéen se posa sur l'arbre qui se tenait juste au dessus du chien alors sans attendre et sans que l'inconnue ne le remarque, il utilisa ses pouvoirs. Par la pensée il brisa une immense branche de l'arbre qui vint s'écrouler sur le chien qui couina de douleur.

Léo aurait pût le tuer à ce moment là mais il ne devait pas faire comprendre aux habitants de cette ville qu'il avait des pouvoirs. Beaucoup en avait dans cette ville, il le savait. Des pouvoirs plus impressionnant même mais Léonard avait pour ordre de se faire passer pour un gamin basique sans grand intérêt. Un soupir sortit alors de sa bouche tandis qu'il attrapa directement le bras de l'homme avant de se mettre à courire à toute vitesse dans la direction opposé. Comment il était censé arrêter la propagation du virus si un simple humain traînait dans ses pattes. Ils réussirent à avoir un peu de distance avec la bête mais Léo savait que cela n'allait pas durer. Un chien était rapide en temps normal mais là... Il l'était trois fois plus. Léo s'arrêta devant un gros cailloux pointu et il le ramassa sans trop expliquer pourquoi.

« Vous avez déjà croisé le maître de ce chien ? Il faudrait le retrouver... Son chien a un problème. »

Il voulait surtout le retrouver pour lui faire sa fête. Le tuer et cacher son corps comme il avait l'habitude de le faire. Enfin Léonard devra être encore plus discret que d'habitude. La police avait des soupçons sur son organisation et ils avaient même embauchés des détectives privées. Rien pour arranger sa situation à vrai dire. Comme si ses missions n'étaient pas déjà assez dur. Léonard s'apprêtait à reprendre sa course avec l'inconnue mais le grognement du chien se fit entendre et il était tout prêt. Léo se tourna rapidement et sans réfléchir, il bondit vers l’inconnu lui tombant dessus. Rafe aurait pût prendre ça pour une menace mais Léonard venait tout simplement de lui sauver la vie. Le chien se tenait sur ses quatre pattes juste au dessus du corps de Léo qui était allongé par terre sur le dos. L'animal avant ses crocs bien enfoncés dans l'avant bras droit du lycéen qui l'avait mit devant son visage afin de se protéger. Le chien continuait de grogner tout en forçant un peu plus sur sa mâchoire. Léonard afficha une grimace de douleur se retenant de hurler pour ne pas alerter d'autres habitants. Lui pouvait se faire mordre quand bon lui semblait, il était immunisé contre ce virus mais tous ces foutues habitants ne l'étaient pas. Léo n'avait pas sauvé Rafe pas gentillesse mais plutôt parce qu'il voulait tuer le moins d'habitants possible. Il bascula sa tête en arrière essayant tant de bien que de mal à retenir son cris mais le chien ne voulait pas le lâcher enfonçant de plus en plus ses crocs dans sa chaire. Léonard le savait, ce clébard voulait lui arracher un morceau de son bras pour le manger. Il devait faire quelque chose mais la douleur lui donnait juste envie de s'évanouir. Heureusement pour lui, il entendit un coup de feu et sentit le chien relâcher sa prise petite à petite avant de tomber sur son corps.

Léonard afficha une nouvelle grimace quand il se redressa et il poussa directement le corps du chien sur le côté avant de poser son regard sur la personne qui venait de lui sauver la vie. Merde, c'était un des Détectives. Mais où était le deuxième ? Son sauveur s'avança vers lui et lui tendit gentiment sa main afin de l'aider à se relever. Conan Richardson-Kennedy. Léo se souvenait encore de son nom enfin ce n'était pas ce qui l'inquiétait actuellement. Cet homme avait un partenaire normalement. Léo s'apprêtait à ramasser son sac de cours qu'il avait fait tomber pendant sa chute mais une douleur lui traversa le bras et il lâcha un petit gémissement de douleur. Le Détective de son air toujours sérieux lui prit doucement le bras afin d'examiner la blessure.

« On doit t'emmener à l'hôpital, c'est profond. »

Léonard tira violemment son bras vers lui.

« Non ! J'en ai pas besoin, ça va guérir rapidement. Je dois retrouver le maître de ce chien est … Brûler le corps du chien pour éviter que les autres animaux n'attrapent la rage en mangeant son corps. »

Conan fixa un moment le lycéen, il semblait douter des paroles de Léonard mais sans dire un mot, il se tourna vers le chien. Léonard commença à ramasser difficilement des morceaux de bois sec afin de les empiler sur le corps de l'animal et une fois fait. Conan s'accroupit devant et sortit un briquet de la proche de son costume afin de mettre le feu à ce bois. Une fois fait, Conan se redressa avant de poser son regard sur Léonard et Rafael.

« Mon partenaire a croisé un homme un peu fou dans le coin. Il n'arrêtait de grogner et il marchait malgré sa cheville cassée. J'étais avec lui normalement mais j'ai entendu le chien grogner alors je suis venu. »

« Non... C'est pas vrai... Votre partenaire est où ?! »


Le détective plissa des yeux pendant quelques secondes avant de marcher rapidement vers l'emplacement de son collègue. Mais qui laissait quelqu'un seul face à un zombie ? Enfin ils n'étaient pas censé savoir que cela en était un mais quand même. Le groupe de trois entendirent deux coups de feu et sans prévenir Conan se mit à courir rapidement vers la provenance du sons. Trop rapidement, c'était presque inhumain. Ils arrivèrent finalement devant une petite rivière, là ou se tenait l'autre détective qui n'était pas entouré de l'habitant qu'ils cherchaient mais plutôt d'un cerf et d'un renard qui étaient dans le même état que le chien plutôt. Merde, le virus se propageait vraiment rapidement.

« C'est quoi ce... »
Conan se stoppa et leva subitement son arme pour tirer dans la tête du renard tandis que Gavin fit la même chose mais avec le cerf. Après ça, Conan rechargea son arme avant de se tourner subitement vers Léo. Il plongea ses yeux anormalement bleu dans ceux de l'agent tout en fronçant les sourcils. « Tu as volé quelque chose au commissariat, pas vrai ? Je l'ai su dès que je t'ai vu rentrer au poste. Tu étais nerveux. C'est à cause de toi tout ça ? »

« Non ! »
pesta directement Léo « Je sais même pas ce qui se passe. Pourquoi les animaux ont perdues la boule ? »

« A toi de me le dire. »

Un lourd silence s'installa entre toute l'équipe. Des grognements sortirent les hommes de leurs pensées. Léo regarda alors autour de lui et remarqua une quinzaine de zombies qui s'avançaient doucement vers eux. C'était des hommes et non des animaux cette fois-ci. Léonard déglutit avant de poser son regard sur Rafe et les deux détectives.

« On devrait prendre la fuite non ? »


Ce virus se propageait vraiment trop vite.

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Once, there was a kingdom ruled by a kind king and a beautiful queen...


| Conte : Uncharted 4.
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Ghost That We Knew (rafexléonard) _



________________________________________ 2020-10-30, 23:02

Ghost that we knew...
Le jeune à ses côtés l'observa faire pendant quelques secondes uniquement, avant de poser sa main sur l'un de ses bras et de lui faire lentement non de la tête. Qu'est-ce que... ? Le plus âgé des deux fronça légèrement les sourcils : il n'avait pas réellement l'habitude d'obéir à quelqu'un d'autre que sa propre personne, et le fait d'y être résolu par un gamin... aurait presque eu tendance à l'agacer, en temps normal du moins. Mais au vu de ses gestes lents et mesurés, il donnait l'impression de s'y connaître... Peut-être était-il bénévole dans l'un des chenils du coin et qu'il avait reçu une formation, une démarche à suivre dans le cas de figure auquel ils étaient confrontés ? Dans tous les cas, il choisit de lui faire confiance - pour l'instant, du moins - et se stoppa dans son plan initial. Mais cela ne changeait en rien à la menace qui leur faisait face, et qui grognait de plus bel, de la bave dégoulinante de ses babines retroussées.

Mais le destin - ou peu importe le nom qu'il souhaitait prendre - sembla les prendre en pitié, et un craquement soudain résonna autour d'eux, juste avant qu'une branche ne s'effondre sur le molosse, le clouant au sol dans des geignements plaintifs et douloureux.

« Oh, bordel... marmonna-t-il tout bas. »

L'animal était certes dangereux, mais il y voyait aussi un chien qui n'avait rien demandé et qui ne comprenait probablement pas ce qui lui arrivait, qui ne faisait plus que répondre à des ordres dictés par son cerveau dérangé et, malgré lui, il ne pouvait s'empêcher de le prendre en pitié... Néanmoins, ses bons sentiments furent rapidement coupés courts par le lycéen qui l'attrapa par le bras - le ramenant ainsi sur terre - et l'entraîna plus loin, lui intimant ainsi de se remettre à courir. Il manqua de grimacer : il s'était déjà bien fatigué auparavant, et il n'était pas sûr de tenir la distance, mais il comptait (peut-être un peu trop) sur l'adrénaline que lui procurait l'imminence d'une attaque soudaine. Les animaux enragés avaient tendance à négliger bien vite la douleur, comme s'il s'agissait d'un moustique ennuyeux mais sans plus, et vu la force qu'il semblait avoir, il parviendrait peut-être à se dégager plus rapidement que prévu...

Ils tracèrent sur plusieurs dizaine de mètres, ne s'arrêtant qu'une fois suffisamment loin de la menace. Rafe se stoppa net, en profitant pour reprendre son souffle - et pester mentalement contre son manque d'exercice qui, visiblement, finirait par lui faire la peau -, voyant du coin de l'œil son partenaire d'infortune ramasser une pierre particulièrement effilée. L'ombre d'un sourire moqueur étira ses lèvres : il avait l'impression de se revoir durant les Hunger Games, à chercher le moindre objet qui pourrait servir d'arme de fortune, mais si la chose pouvait s'avérer relativement efficace contre d'autres êtres humains, il était moins sûr de l'effet escompté contre un molosse de ce type... Surtout que si ce dernier se trouvait assez près d'eux pour qu'ils aient à l'utiliser, c'est qu'ils seraient déjà dans une situation périlleuse. La question qui suivit le surprit légèrement, et il secoua négativement la tête, avant de préciser sa pensée :

« Non, je n'ai vu personne. Tu es le seul que j'ai croisé jusqu'à présent... Et, à vrai dire, je ne faisais pas réellement attention à mon entourage, mais je pense que j'aurai remarqué un gars promenant un monstre pareil. »

Il avait la désagréable impression de trop parler pour ne rien dire, et supposa qu'il s'agissait là d'un des effets secondaires du stress et de la pression qui retombait peu à peu. Il n'ajouta rien d'autre, et observa les alentours, tentant ainsi de se repérer et de tenter de déterminer l'endroit où il se trouvait à présent, et s'ils s'étaient éloignés ou rapprochés du centre-ville... Il n'eut pourtant pas le temps de mener son évaluation à bien que, sans crier garde, l'étudiant à ses côtés sembla prendre un peu d'élan pour ensuite se jeter sur lui, les entraînant tous les deux à terre. Si son premier réflexe faillit être celui de lui crier dessus pour lui demander ce qui venait de lui traverser l'esprit, aux grognements qui suivirent il comprit bien vite : l'autre l'avait sorti de la trajectoire de la bête, et c'était lui qui devait se démener comme un beau diable pour s'en sortir... Les choses prirent rapidement une mauvaise tournure, et Rafe se releva rapidement, cherchant du regard la pierre qui avait échappé au jeune homme durant leur chute. Il la retrouva et, alors qu'il s'apprêtait à frapper une première fois l'animal dérangé, un coup de feu retentit, et un sang chaud éclaboussa légèrement son visage. Mais cette action leur sauva probablement la vie. Leur sauveur aida le plus jeune à se relever, et proposa même de l'emmener à l'hôpital pour qu'on puisse soigner sa blessure convenablement, mais il refusa d'un ton où transperçait une pointe de panique, arguant qu'il devait à tout prix s'occuper du corps du chien et retrouver le propriétaire de l'animal. Le chasseur de trésors fronça les sourcils, et finit par l'empêcher d'aller récupérer du petit bois. Face au regard interrogateur du plus jeune, il daigna s'expliquer :

« Si tu continues à t'agiter en tout sens, comme ça, tu vas perdre trop de sang et tu vas finir par tomber dans les pommes. Alors tiens toi tranquille deux minutes, tu veux ? »

Son ton était sans appel, et il n'attendit pas de provoquer la moindre réaction chez l'autre pour déchirer un pan de la veste qu'il avait encore noué à la taille - à croire que cette habitude allait finir par devenir récurrente... Mais au moins il savait y faire en situation d'urgence. Précautionneusement et tout en veillant à ne pas provoquer de souffrance inutile au lycéen, il s'appliqua pour lui faire un bandage compressif afin qu'il ne parte pas davantage de sang... Et il espérait aussi qu'ils en auraient rapidement fini avec toute cette histoire pour enfin pouvoir l'emmener aux urgences. Il observa le pansement d'un regard critique, espérant que cela ferait l'affaire, ne serait-ce que temporairement :

« C'est le moins que je puisse faire. ... Merci, pour tout à l'heure. »

Une fois que le corps du chien fut disposé pour subir une crémation précaire, l'homme qui les avait rejoint se redressa et annonça qu'il avait un partenaire avec lui... Et, visiblement, il était préférable de le retrouver avant que la situation ne dégénère davantage. Ils n'eurent pas à aller chercher trop loin puisqu'ils entendirent rapidement plusieurs coup de feu et, lorsqu'ils se rapprochèrent, des éclats de voix furent également audibles : même s'il s'agissait d'une langue étrangère, il n'eut aucun mal à comprendre de quoi il s'agissait - une floppée d'injures en français. Tiens donc, ça annonçait un nouveau personnage haut en couleur cette histoire... Les deux détectives achevèrent les animaux, et l'inconnu donna presque l'impression... d'exploser :

« Bordel mais c'est quoi cet enfer ?! Y peut pas se passer une seule putain de journée normale dans cette ville de merde ?! » Il alternait entre français et anglais, sans même donner l'impression de s'en rendre compte.

Et, comme pour conclure sa phrase convenablement, il donna un violent coup de pied dans la carcasse du cerf. Il sembla soudain reprendre une contenance quand l'autre s'adressa à l'étudiant, et il eut l'air un peu confus :

« T'es sûr de ce que tu dis, Conan ? C'est qu'un gosse. Qu'est-ce que tu veux qu'il ait à voir avec cette histoire ? »

Rafe trouva son ton légèrement défensif, surtout pour couvrir quelqu'un qu'il ne semblait même pas connaître dix secondes plus tôt. Enfin... C'était loin d'être ses affaires, et loin de lui l'idée de s'en mêler, il préférait les laisser gérer leurs histoires seuls. Mais visiblement, leur temps était compté : leur silence brutal fut bien vite comblé par toute une série de grognements sinistres et, lorsque le petit groupe se tourna pour voir de quoi il s'agissait au juste... Et, cette fois-ci, il s'agissait de tout un groupe d'humains visiblement enragés. Une fois encore, la découverte fut accueillie par une nouvelle injure en français, et ce fut le plus jeune du groupe qui eut la réaction la plus sensée : proposer de prendre la fuite. Il acquiesça, avant de le détailler d'un rapide coup d'œil :

« T'es sûr que tu vas tenir le coup, ou tu as besoin d'aide ? »

S'il était question de le porter, il ne savait pas s'il serait en mesure de le faire sur le long terme, mais... Il pouvait toujours essayer.

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It seems like we lost touch
so hold me
as the record skips
Maybe you're just too good
Maybe I'll run away
Maybe I shouldn't stay
Maybe I talk too much
But baby I'll be there
It's been a little hard
But maybe all along I'm afraid


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________________________________________ 2020-11-22, 15:09

dead man walking
days go dark, death is real, embracing all the blood i spill, assassinate till my caskets filled, annihilation for the thrill. expect more gore and violence, accept the blackness don't fight it. gone forever complete silence, evil plans that close your eyelids. on a crazy spree, i'm going mad, stop beating hearts just like that. this soul has seen a lot of bad, i'm futures in a body bag, this world will know what to bind me, the reaper so close behind me his cold breath reminds me the shadows of death won't find me
Ce serait mentir de dire que cette histoire ne le dépassait pas un petit peu. A vrai dire, il n'avait pas voulu lâcher le virus aussi prêt de la ville. Il ne devait pas lâcher ce virus. Umbrella lui avait juste demandé de le récupérer pour ne pas laisser de trace derrière eux. Léo avait empêcher la police de faire des analyses dessus, parfait. Mais si la police retrouvait un des zombies qui se trouvait en face de lui et lui faisait une prise de sang, c'était foutu. Léonard risquait de passer un sale quart d'heure quand ses supérieurs apprendront la faute qu'il venait de faire mais là n'était pas la question pour le moment. Il devait tuer tous ces zombies avant qu'ils n'arrivent dans la ville. Ils devaient tuer tous ces zombies avant que quelque chose de grave n'arrive. Léo posa un regard sur sa blessure et il la fixa un long moment avant d'afficher un petit sourire forcé à l'homme qu'il avait sauvé. La blessure lui faisait mal pour le moment mais il savait que ce n'était qu'une question de temps avant qu'elle ne se referme. Sa capacité de guérison était bien meilleure que celle d'un humain de base après tout. Les grognements sortirent directement Léo de ses pensées. Ils devaient prendre du recule si ils voulaient tous les tuer sans se faire mordre. Les détectives avant un pistolet sur eux, le joggeur n'avait rien et Léo avait ses pouvoirs. Des pouvoirs qu'il n'était pas censé montrer. Le dilemme était gros, trop gros pour qu'il puisse prendre une décision maintenant. Un soupir discret sortit de sa bouche alors qu'il fit signe au reste de du groupe de le suivre. Il courait rapidement vers la forêt, s'enfonçant un peu plus dans la nuit tout en s'assurant de ne croiser personne dans leur course.

Il entendait les grognements des zombies derrière lui, au moins il était sûr que ces monstres sans vie suivaient le groupe. Léonard ne savait pas vraiment où aller mais il y allait. Il n'avait pas vraiment le choix à vrai dire. Il courait de plus en plus vite avant d'apercevoir une maison au loin. En se rapprochant, il remarqua que c'était plutôt une cabane abandonné et non une maison. Il se tourna vers le reste du groupe qui suivait, surtout Conan qui courrait extrêmement vite. Léonard s'arrêta subitement devant la porte en bois et il essaya de l'ouvrir. Sans résultat. Bien-sûr qu'elle était fermé ou condamné. Cette cabane devait bien appartenir à quelqu'un. Une injure sortit de sa bouche tandis que Conan s'avança. Il poussa le lycéen sur le côté avant de donner un coup de pied dans la porte qui s'ouvrit sans difficulté. Léo fixa un moment le détective avant de rentrer avec les autres. Gavin et Rafael mettaient le plus de meuble possible devant la porte et une fois la barricade terminée, un soupir général se fit entendre dans cette petite cabane. Les grognements étaient toujours là, un bruit de fond constant. Les zombies ne lâcheraient sûrement pas l'affaire.

Il faisait noir dans la cabane. Léonard pouvait à peine voir la silhouette de ses compagnons. Si peu qu'il se cogna contre le corps de quelqu'un. Il se frotta le nez avant de s'excuser. Quand il entendit l'autre personne répondre, il comprit qu'il s'agissait de Rafe. Ce n'était pas la première fois qu'ils se cognaient après tout. Léo s'apprêtait à se plaindre du noir mais avant qu'il n'ouvre sa bouche, une lumière vive vient lui brûler ses rétines. Il mit son bras devant ses yeux avant de les frotter à plusieurs reprises. Après un petit temps d'adaptation il retira son bras de devant son visage et remarqua rapidement que ce n'était que Conan qui tenait une lampe torche dans sa main gauche. Il fronça les sourcils avant de regarder par la fenêtre sale.

« C'est la première fois que je vois ce genre de choses. Cette ville, c'est décidément n'importe quoi. »

« Je connais ce genre de créature... »

Léonard prit timidement la parole. Tous les adultes se tournèrent vers lui. Cette fois-ci, il ne se prit pas la lumière de la lampe torche en pleine figure. Il sentit le regard des autres sur lui et cela ne le dérangeait pas plus que ça. Le stresse faisait partie de son quotidien. Le plus dur était sûrement de leur faire comprendre que dans cette histoire, il était innocent. Léo s'assit finalement par terre en affichant une petite moue.

« Je viens du monde où les zombies existent. Ou les hommes s'amusent à créer des armes biologiques pour les revendre à des armées. Autant vous dire que les choses ont assez mal tourné. Mon monde a connu plusieurs apocalypse. Plusieurs guerre, plusieurs terreurs et horreurs. Rien de bien marrant. » Il marqua un petit temps de pause avant de relever la tête vers les autres. « C'est pour ça que je savais comment tuer ce genre de choses. On ne doit pas les laisser en vie. »

Le regard de Conan semblait toujours aussi méfiant. Malgré l'histoire que venait de raconter Léo, il ne semblait pas vouloir lui faire confiance. Et pourtant, le détective lui tendit doucement la main afin de l'aider à se relever avant de regarder Gavin dans un long silence. Les deux détectives ne disaient rien et pourtant ils hochèrent la tête comme si ils venaient de discuter par télépathie. Léo les fixa un moment, perdu avant que Conan ne décide de poser la lampe torche sur un des meubles qui servait de barricade.

« Très bien. On va s'en débarrasser et on fera un rapport à la police et à notre supérieur à la fin. Comment on les tue exactement ? »

« Autant vous dire que ce ne sera pas une tâche facile. »

Tous échangèrent un regard. Léonard était content d'avoir croisé des détectives pour l'aider dans cette histoire mais le pauvre joggeur ne devait rien comprendre. Enfin, il semblait un peu paniqué mais sans plus. Cet homme semblait avoir un passif assez chargé comme tout le monde dans cette pièce. Tant mieux, il lui fallait des hommes d'action. Léonard finit alors par s'accroupir et avec son doigt il dessina grossièrement un zombie. Son personnage était un peu trop mignon, tellement qu'il ne ressemblait pas au mort vivant qui se trouvaient dehors. Un petit sourire amusé se dessina sur son visage alors qu'il pointa la tête du zombie avec son doigt sale.

« Le seul moyen de tuer un mort vivant, c'est le cerveau. Si vous visez autre part... C'est gaspiller des balles, rien d'autre. » il montra finalement les dents du zombie. « Attention, évitez de vous faire mordre. Une morsure et vous devenez à votre tour un sac de viande pourrie. »

« Pourquoi tu te transformes pas toi, alors qu'un chien zombie t'a mordu ? »

Ah, il n'avait pas pensé à ça. Il resta un moment à observer Conan avant de jeter un regard au bandage de fortune que lui avait fait Rafe avant de se racler nerveusement la gorge. Les détectives ne devaient absolument pas savoir qu'il était immunisé contre le virus. Léonard haussa les épaules avant de prendre la parole.

« Il n'était pas infecté. Je penses juste que le chien a prit peur en voyant son maître se transformer. Ou alors il avait la rage. Je ne pourrais pas dire. »

Conan ne répondit rien, se contentant de pointer la lampe sur le dessin que Léo avait fait. Le lycéen savait qu'il allait être difficile de se faire passer pour un innocent devant lui, devant les détectives. Il continua ses explications sur comment les tuer, sur le fait que le bruit les attiraient ou qu'une petite morsure pouvait être fatale. Après le discours, ils étaient tous prêt à éliminer la vingtaine de zombies qui se trouvaient dehors actuellement. Le plan ? Conan allait se mettre sur le toit et viser un maximum de zombie. Gavin restait avec Rafe et Léo pour les défendre avec son arme sur le sol. Rafe avait une batte de baseball dans la main et Léonard une pelle. Ils avaient renversés de l'essence qui restait dans un bidon, dans la cabane. Le but était de les rassembler dans cet endroit clos pour les brûler. Le feu pouvait les tuer. Le lycéen serra sa pelle dans ses mains alors que Conan était monté sur un meuble pour ouvrir la trappe qui menait au toit. Une fois dessus, il fisa la horde sans tirer, attendant le signal.

« Je suis en positon. »

« Okay, alors c'est partie. On va niquer du zombies ! »

b l a c k f i s h




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