« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
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Il a le droit de poser ses mains sur ton corps
Il a le droit de respirer ton odeur
Il a même droit aux regards qui le rendent plus fort
Mets-moi la chaleur de ta voix dans le cœur
Et ça fait mal, crois moi, une lame enfoncée loin dans mon âme
Regarde en toi, même pas l'ombre d'une larme
Et je saigne encore, je souris à la mort
Tout ce rouge sur mon corps
Je te blesse dans un dernier effort
Il aime caresser ton visage quand tu t'endors
Et toi tu te permets de dire encore encore
Je sais que ce qui ne tue pas nous rend plus fort
Mais moi, mais moi je suis déjà morte
| Conte : Cendrillon | Dans le monde des contes, je suis : : Javotte De Trémaine
Le dossier qu'elle traitait était complexe et simple à la fois. Solal avait joué finement sur ce coup-là mais la maison de redressement qui pendait au nez de son client ne faisait absolument pas ses affaires. Bien sûr le mafieux ne la payait pas pour lui mâcher le travail. Toutefois, elle aurait apprécié qu'il ne lui refourgue pas un multi récidiviste à gérer. Heureusement pour lui, elle avait plus d'un tour dans son sac et elle avait eu un éclair de génie. Ou plutôt, il lui était apparu alors qu'elle sortait de la salle d'audience. Il devait très certainement être présent pour une affaire quelconque, mais il était exactement la personne dont elle avait besoin. Il était connu comme le loup blanc pour défendre la veuve et l'orphelin. Et elle avait présentement un orphelin sous la main.
"Monsieur Skyrunner ?"
Elle l'interpella alors qu'il allait quitter le tribunal et accéléra légèrement le pas vers lui, elle lui adressa un sourire poli, avenant. Chose qu'elle ne faisait que très rarement, elle devait bien l'admettre mais pour quelle raison autre que les affaires devrait-elle sourire de façon aussi idiote, on se le demandait.
"Maître Eugénie de Trémaine.", elle tendit la main dans sa direction pour qu'il la serre. "Pourrais-je avoir quelques minutes de votre temps ?"
Elle l'interrogea du regard avant de l'entraîner un peu à l’écart, elle n’avait pas non plus besoin que toute la cour entende ce qu’elle avait à lui dire. Elle lui tendit un dossier complet de son affaire pour qu’il le lise tout en commençant à lui résumé la situation.
"Voici Cody Firm, quatorze ans. Il est orphelin, en situation d’échec scolaire, absolument tout le monde l’a abandonné et tourné le dos. Je me suis dit que ça pourrait vous intéresser. Vous êtes assistant social n’est-ce pas ? Vous pouvez peut-être faire quelque chose pour éviter la maison de redressement à ce gamin."
C’était surtout qu’une fois en maison, il ne serait plus d’aucune utilité à Solal, il fallait plutôt négocier un placement provisoire dans une nouvelle famille d’accueil et des heures d’intérêt généraux. Mais pour la famille d’accueil, elle avait besoin que les services sociaux s’en mêlent et pour l’instant, ils ne s’étaient absolument pas manifesté puisque le gamin avait fugué il y avait deux ans de cela et qu’ils étaient bien trop débordés pour s’en soucier. Eugénie la première n’en avait rien à faire mais pour le bon déroulement des affaires de son client, elle devait faire au mieux. Et le mieux c’était éviter la maison de redressement. Elle poussa donc un soupir faussement attristé.
"Pauvre petit. Je suis d’avis qu’on ne peut pas le laisser aller en maison de redressement sans essayer un autre recours. Vous ne pensez pas ?"
Elle leva un regard rempli de fausse compassion sur l’homme plutôt bien bâti maintenant qu’elle y regardait de plus près. Elle se mordit la lèvre inférieure à cette pensée et se rapprocha légèrement de lui. Elle posa deux doigts sur le dossier pour le récupérer en tirant légèrement dessus.
"Peut-être pourrions-nous en discuter autour d’un café ? Qu’en dites-vous ? Je suis parfaitement disponible maintenant. "
Elle commençait déjà à calculer mentalement les valeurs énergétiques que lui coûterait ce café et elle savait d’avance qu’elle prendrait une infusion. Elle avait prévu une intense séance de sport après pour éliminer son déjeuner. Elle avait fait beaucoup trop d’excès et elle sentait déjà toutes les calories se fixer à son corps. Elle devait absolument remédier à cela. Pour autant, elle ne se départit pas de son sourire et glissa même un bras sous celui du jeune homme pour l’entraîner vers l’extérieur.
"Je connais un café très sympa qui vient tout juste d’ouvrir. Il paraît qu’il fond de très bonnes pâtisseries."
Elle n’en avait absolument aucune idée puisqu’il était absolument hors de question qu’elle mette les pieds dans ce genre d’endroit habituellement. Mais elle devait convaincre Skyrunner de s’intéresser à l’affaire et elle ne voyait pas d’autres moyens qu’en se montrant… cordiale. Et humaine. Chose qu’elle n’était que très peu. Elle en avait conscience, elle avait parfois l’impression de n’être qu’une extension de sa mère. Chose qu’elle faisait tout pour éviter soit dit en passant. Mais la réalité était que son emploi officieux les rendait bien trop similaires. Alors elle s’efforçait d’être le parfait opposé sur tout le reste, tout en s’efforçant de rester la plus jolie des deux sœurs. Autrefois, elle aurait dit qu’elle n’avait aucun mal à le faire mais aujourd’hui… c’était une toute autre histoire. Cassandre était passée de vilain petit canard à cygne magnifique alors qu’elle ne faisait que stagner dans sa beauté banale et affligeante.
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Jamie Skyrunner
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- Bon les gars ... Vous arrêtez maintenant avec vos histoires de mariage avec Ava ! Vous allez lui faire peur ...
- Okay okay Jayjay ! *se tourne vers Axel* Lançons l'opération les ninjas de l'amour !
- Maiiiis moi je veux être votre témoin !
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- Et là ... l'autre kassos ... qui veut me caser avec ma cliente ! Non mais c'est comme cette manie de prôner l'amour à tout va !
- Hahah toi aussi tu as eu affaire aux ninjas de l'amour ?
| Conte : La Planète au Trésor | Dans le monde des contes, je suis : : Jim Hawkins
«When I thought that I fought this war alone, you were there by my side on the front line. When I thought that I fought without a cause, you gave me a reason to try.» – Poets of the Fall.
La journée avait commencé sur les chapeaux de roues. Et ça ne s’était toujours pas arrêté. A peine arrivé depuis 10 minutes, sa porte avait été à moitié défoncé par Carol, l’une de ses patientes toxicomanes, qui était entrée en trombe dans son bureau et avait vomi l’intégralité de son estomac-donc pas grand-chose- à même le sol. Elle avait ensuite commencé à convulsé, et Jamie avait du lui maintenir la tête pour lui éviter de la frapper à plusieurs reprises sur le sol, tout en criant à demi pour qu’on lui vienne en aide. Heureusement, il avait eue le réflexe d’appeler les secours sur son téléphone, et en moins d’une demi-heure, Carol avait finalement été emmené à l’hôpital, où Jamie l’espérait désormais en sécurité. Elle avait déjà échoué à deux périodes d’essai. Désormais, ce serait la cure de désintoxication. Avec ou sans son accord. Cela lui faisait mal au coeur, sincèrement. Cette pauvre femme n’avait pas mérité un tel sort… Passant une main dans ses mèches, il soupira, s’éloignant de son bureau le temps que celui-ci soit nettoyé, décidant d’aller prendre sa troisième tasse de café du jour. Il était encore trop tôt pour une pause clope.
Parfois, Jamie se demandait pourquoi il s’était finalement orienté dans ce type de métier. Chaque cas le touchait en plein coeur, chaque histoire tragique lui donnait envie de déplacer des montagnes pour aider les malheureux qu’il accueillait dans son bureau. Pourtant, il le savait, bien souvent il ne pouvait pas les sauver. Ce n’était, d’ailleurs, pas son job. Son job était de les aider. Rien de plus. Et il y arrivait. Il avait même un taux de réussite plutôt élevé, comparé à ses collègues -même si il détestait l’idée de comparer cela, ils étaient tous dans le même bateau. Mais parfois… Parfois, il n’y avait aucune solution. Et il devait l’accepter. Ce qui n’était pas sa spécialité. Soupirant une énième fois, il laissa son regard vagabonder par la vue vague qu’offrait la fenêtre de la cafétéria. Oui, il y avait des jours où il se demandait franchement pourquoi il avait choisi ce métier.
Il avait rapidement du enchaîner avec un entretient en présence des Sacabeu, ce qui n’avait pas été une mince affaire non plus. Cette famille était franchement bizarre, et les procédures d’adoption toujours en cours l’obligeait à entretenir des liens étroits avec eux mais… Il avait l’impression que tout cela cachait autre chose. Il avait ensuite reçu le petit Lewis, à peine 10 ans, et sa mère, Holly. Elle peinait à joindre les deux bouts, et après un dépôt de plainte pour négligence, qui finalement s’était plutôt révélé être une affaire de pauvreté, Jamie les recevait plusieurs fois par mois. La pauvre Holly, c’était une mère aimante, mais elle semblait ignorer totalement les aides auxquelles elle avait le droit. Jamie se chargeait en général de remplir les dossiers avec elle, prenait de ses nouvelles, parlait avec Lewis de ce qu’il faisait en classe, leur offrait souvent le goûter et papotait un peu, histoire de maintenir le lien. Ce qu’il craignait le plus, c’est qu’Holly retombe dans ses travers, à vouloir tout gérer toute seule. Parfois, on ne pouvait pas. C’était comme ça. Et il était aussi là pour ça.
Puis il avait finalement prit sa pause de midi, courte, et avait enchaîner les rendez-vous, oscillant entre les demandes d’aides, les suivis, et les entretiens de préparation aux audiences de Zach et Frank, 18 et 19 ans. Jamie était parvenu à convaincre la juge de les juger comme des mineurs, contrairement à l’insistance de l’accusation. Ces deux pauvres gamins étaient certes responsables de leurs actes de vandalismes, mais de là à les juger comme des meurtriers, il y avait un gouffre ! Cela dit, cela restait serré. Vandalisme, vol par effraction, détention de drogues, rien n’était sûr concernant leur procès. Ils le savaient d’ailleurs, et Jamie était parvenus à les convaincre de dire l’entière vérité durant leurs audiences avec la juge, contrairement à ce qu’ils avaient prévu de dire. Jamie les avait donc accompagné jusqu’au tribunal, avait assister à la lecture des chefs d’accusation, et à l’audition des deux jeunes hommes, et il était désormais toujours assit sur les bancs durs de la salle d’audience, lessivé.
D’un geste las, il jeta un regard à sa montre. Il était à peine 16h, à croire que la journée n’en finissait pas. Heureusement, il n’avait normalement plus de rendez-vous pour aujourd’hui. Juste de la paperasse, ennuyeuse comme il l’aimait. Se frottant le visage, il soupira une seconde fois, avant de se lever, récupérant son sac pour en extraire son paquet de cigarette. Avant toute chose, il avait besoin d’une pause. Il sortit donc de la salle d’audience, marchant d’un pas lourd vers la sortie, quand une voix, qu’il connaissait vaguement, l’interpella, accompagné d’un bruit de talons réguliers. Pour être franc, il ne la reconnu par immédiatement. Il savait qu’il la connaissait de vue, il lui semblait même avoir déjà travailler avec elle sur l’un ou l’autre dossier -quoi que, jamais de vive voix- mais épuisé comme il l’était, il n’aurait probablement même pas reconnu John Long Silver si il était apparu devant lui ! Mais dès qu’elle eue énoncé son nom, Jamie la replaça. De Trémaine, hein ? Ah oui, ça, ça lui disait quelque chose…
Fille d’une des grandes fortunes de la ville, avocate redoutable. Elle avait la réputation de ne jamais perdre, et si elle perdait, c’est qu’elle l’avait prévu. C’était le type de personne qu’il valait mieux avoir dans son camps… Pour son propre bien. Qu’est-ce qu’elle pouvait bien lui vouloir ? Il finit par lui répondre un cordial, mais surpris ‘en quoi puis-je vous aider ?’ avant de rapidement l’observer, cependant qu’elle l’attirait à l’écart. Elle tenait un dossier épais entre les mains, mais ce qui intrigua Jamie encore plus, c’était sa tenue. Elle ne portait pas la robe des avocats en fonction, pourtant son tailleur était à peu près aussi évocateur et aussi impressionnant. Net et sans la moindre froissure, pas la moindre bande de tissus de travers. A croire que sa tenue était accrochée à sa peau, figée. Comme… Une armure, ou un uniforme taillé sur mesure. Elle était prête pour le combat, et ça se voyait. Et il était clair que dans son jeans et sa chemise aux manches retroussées, il ne jouait pas dans la même cour qu’elle.
Rapidement, elle lui tendit son dossier, tout en expliquant rapidement son contenu. Il ouvrit la première page, où une photo de l’adolescent figurait, tout en écoutant d’une oreille attentive ce que lui disait l’avocate. L’adolescent regardait l’objectif avec un air de défi, pourtant Jamie ne put s’empêcher de remarquer les pommettes encore rondes de l’enfance, le menton pas encore tracé. Ce petit jouait les durs, mais Jamie n’y croyait qu’à moitié. Cependant, Jamie ne comprenait pas deux choses. Premièrement, pourquoi est-ce qu’elle lui donnait ce dossier. Mais surtout, pourquoi faire appel à lui spécifiquement. Des assistants sociaux, il y en avait plein. Pourquoi faire appel à lui, spécifiquement. Malgré lui, Jamie observa la jeune femme avec une forme diffuse d’incompréhension, surtout lorsqu’elle finit par lui retirer le dossier, en lui proposant littéralement d’aller prendre un verre, pour en discuter, là, tout de suite.
-Euh… Attendez, attendez, la stoppa-t-il, alors qu’elle commençait déjà à le tirer vers l’extérieur, dans une proximité étrange que Jamie ne saisit pas. Déjà, pourquoi vous faîtes appel à moi ? Je veux dire, des assistants sociaux, à Storybrooke, y en a plein. Pourquoi l’avoir chercher moi, spécifiquement ?
La question eut l’air de la déranger, sa lèvre inférieure se plissant légèrement, comme dans une moue. D’instinct, Jamie su qu’on ne devait pas souvent remettre en question ce qu’elle disait.
-Vous ne me ferez pas croire que vous êtes tombé sur moi par hasard.
Elle eut à nouveau l’air un peu agacée, au point qu’elle fit un pas en arrière, sa posture devant légèrement plus rigide.
-Ensuite, il est 16h, je ne sais pas comment fonctionne votre emploi du temps, mais je ne peux pas m’absenter de mon poste comme ça. J’ai encore des dossiers à traiter...
Cette fois, il eu l’impression de la vexer, ce qui, étrangement, le mit mal à l’aise. Jamie avait beau ne pas aimer quand les puissants s’imposaient aux petites gens, il savait qu’il avait toujours été plutôt faible en ce qui concernait la gente féminine… C’était probablement sexiste, mais il ne supportait pas l’idée de leur faire du mal. Un complexe d’Oedipe pas régler d’après Théodore…
-Attendez que je prévienne au moins ma chef, finit-il par grommeler, ce qui détendit légèrement la jeune femme.
Rapidement, il sortit son portable, continuant à avancer en direction du parvis, De Trémaine le suivant de près. Il expliqua rapidement la situation à sa chef, tout en promettant de rattraper l’heure qu’il allait passer en compagnie de la jeune femme, mais à peine eut-il prononcer le nom de la jeune femme que sa supérieure lui donna sa bénédiction. Visiblement, Jamie avait peut-être sous-estimé l’importance -ou la puissance- de la personne qui l’accompagnait. Il finit par soupirer, raccrochant avant de se tourner vers elle.
-C’est bon, c’est réglé. Ça vous dérange si je fume en attendant qu’on arrive… Là où vous vouliez qu’on aille.
(c) DΛNDELION
Eugénie De Trémaine
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Il a le droit de respirer ton odeur
Il a même droit aux regards qui le rendent plus fort
Mets-moi la chaleur de ta voix dans le cœur
Et ça fait mal, crois moi, une lame enfoncée loin dans mon âme
Regarde en toi, même pas l'ombre d'une larme
Et je saigne encore, je souris à la mort
Tout ce rouge sur mon corps
Je te blesse dans un dernier effort
Il aime caresser ton visage quand tu t'endors
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Stoppé dans son élan, Eugénie fixa Skyrunner légèrement agacé. Comment ça, attendre ? Elle n'avait pas que ça à faire, elle avait un emploi du temps très chargé et d'autres rendez-vous, il aurait dû se sentir flatté qu'elle pense à lui plutôt que de remettre en question toutes ses décisions. C'était bien la première fois qu'on lui disait non ou qu'on la faisait attendre. Un leva un sourcil surpris en une moue agacée visible par le pincement discret de sa lèvre inférieure. Elle allait répondre sèchement quand il reprit pour marquer son doute. Il était pourtant le seul assistant social visible à la ronde dans ce fichu tribunal il lui semblait, elle garda sa réplique cinglante et contenta de se raidir et de reculer d'un pas, encore plus agacée. S'il ne voulait pas l'aider, elle trouverait quelqu'un d'autre capable de le faire. Elle avait pensé à lui en se disant qu'il prendrait le problème à cœur mais s'il rechignait autant, elle trouverait quelqu'un d'autre qui serait ravi de travailler avec elle lui. Elle cacha sa vexation par un regard polaire quand il lui parla de l'heure qu'il était et elle serra les dents pour qui la prenait-elle à la fin ? Elle inspira profondément, elle n'allait pas se vexer pour un va-nu-pied après tout. Il y en avait à la pelle des exploités sociaux.
"Oh je vois ! Excusez d'avoir cru que vous pourriez m'aider. On m'a dit que vous étiez le meilleur, voilà pourquoi j'ai fait appel à vous. Et pour le café, j'ai cru que ce serait un endroit plus convivial qu'un couloir pour discuter de ce jeune garçon. Mais si vous estimez que vous n'avez pas le temps, retournez donc à votre bureau. Je me débrouillerais bien pour trouver quelqu'un qui acceptera d'aider cet enfant. Quant à mon emploi du temps, il est beaucoup trop chargé pour que je me contente de recevoir mes rendez-vous à mon cabinet. Mais tout le monde n'a pas les mêmes priorités. Je comprends parfaitement. Bonne journée Monsieur Skyrunner et encore désolée de vous avoir dérangé."
Elle redressa la tête, vexée comme un pou et tourna les talons après son petit numéro. Est-ce qu'elle voulait le culpabiliser ? Absolument. Est-ce que ça fonctionna ? Totalement. Un fin sourire se dessina sur ses lèvres alors qu'il la rappelait en disant qu'il allait appeler sa cheffe. Elle se retourna vers lui et l'observa alors qu'il sortait son téléphone, elle retint un sourire victorieux quand sa supérieure sembla lui donner un grand feu vert. Bien évidemment, personne d'autre que lui n'était assez stupide pour dire non à Eugénie de Trémaine. Elle avança donc sur le parvis alors qu'il se tournait vers elle, les derniers détails réglés. Elle hocha la tête sèchement et haussa les épaules quand il lui demanda s'il pouvait fumer.
"Faites donc", lâcha-t-elle distraitement en cherchant le café des yeux. "C'est ici."
Elle désigna un café hyper moderne juste en face du tribunal. Ils n'auraient pas à marcher très longuement et ils pourraient même rester en terrasse pour qu'il puisse s'intoxiquer les poumons s'il le désirait. Elle s'installa donc dans un coin assez reculé de la terrasse extérieure et posa le dossier sur la table entre eux. Elle était à peine assise qu'un serveur se précipita à leur table avec une carte pour prendre leur commande.
"Une infusion à la menthe pour moi s'il vous plaît."
Elle tourna ensuite un regard interrogateur vers Jamie le temps qu'il se décide. Il y avait un grand choix de boissons chaudes et de pâtisserie. Excellente à ce qu'on disait. Mais il était hors de question qu'elle mange quoique ce soit. Elle esquissa un sourire de circonstance alors que le serveur s'éloignait avec leurs commandes et ouvrit le dossier du petit Cody entre eux.
"Le cas est un peu compliqué. Il a fugué, il y a deux ans de cela, vos services ont abandonné l'idée de le retrouver. Je sais combien vous êtes encombrés mais je suis persuadée qu'on peut éviter la maison de redressement à Cody. Il suffirait de lui trouver une bonne famille d'accueil. Qui serait prête à l'aide. Il y en a j'en suis certaine. Et il ferait quelques heures d'intérêts généraux pour payer sa dette à la société."
Elle poussa le dossier quand leurs consommations arrivèrent et posa un regard intense sur Jamie alors que le serveur s'éloignait définitivement cette fois-ci.
"Vous pensez que c'est faisable ? "
Elle ne s'était jamais penché sur la question, ses clients n'étant pas approchés par les services sociaux. Elle ajoutait une corde à son arc en faisant ça et elle espérait qu'elle n'aurait pas à le refaire de si tôt. Elle allait demander à Solal de briffer ses petits oiseaux pour qu'ils ne se fassent plus attraper à l'avenir. Elle ne pourrait pas sauver tous les orphelins du coin et surtout... le nombre de famille d'accueil pour cas perdus n'étaient pas exponentielles.
"J'ai conscience de vous demander beaucoup, voir l'impossible Monsieur Skyrunner. Mais peut-être verrez-vous des solutions que je ne connais pas. J'aimerais réellement éviter la maison de redressement à ce petit."
Eugénie esquissa un petit sourire avant de se verser une tasse d'infusion. Il était en réalité son dernier et seul espoir pour gagner cette affaire.
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Jamie Skyrunner
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Rien qu’à l’observer s’asseoir en terrasse, Jamie su que sa réputation disait vrai. Sa manière de marcher, son port de tête, sa tenue impeccable. Cette femme était la prototype même de la femme à qui personne ne pouvait tenir tête, encore moins dire non. Ce qui… Agaçait légèrement Jamie. Pour une raison aussi simple que puéril : elle l’intimidait. Elle avait cette assurance que lui n’avait jamais eue, cette manière de dire et de faire les choses que seuls les gens de la haute avaient. Et c’était… Agaçant. A croire qu’elle aurait toujours le dernier mot, et qu’elle aurait toujours raison. Horripilant. Eteignant sa cigarette dans le cendrier, il commanda un café long, sans sucre, avant de focaliser son regard vers la jeune femme, où plutôt vers le dossier qu’elle venait d’ouvrir entre eux.
Il la laissa lui expliquer le cas de l’enfant, tout en prenant le dossier entre les mains. La photo du jeune homme lui provoqua la même réaction qu’à chaque fois : une sorte de pincement au coeur. Dans chacune de ces photos de délinquants, Jamie avait l’impression de se revoir, lui, de retour à Mandragore. La même étincelle rebelle dans les yeux, le même port de tête, menton levé, qui appelait au défi, la même façon de porter le poids du corps sur une seule jambe, comme si il s’apprêtait à fuir à chaque instant. Ne manquait qu’un Surf Solaire et c’était lui tout craché ! Relevant les yeux, il écouta silencieusement De Trémaine lui exposé la situation, le faisant déjà grimacer et se frotter le menton face à la difficulté de la demande.
-Le problème, commença-t-il, se faisant interrompre par leur serveur, qui vint déposer leurs boissons respectives sur leur table.
Il laissa le jeune homme faire, souriant à demi en songeant un instant à son passé de serveur. Des fois, ce job chez Granny lui manquait… Mais il se sentait bien plus à sa place désormais. Rapidement, il prit une gorgée de son café, observant la jeune femme repousser loin d’elle les deux morceaux de sucre que le serveur avait amené, avec sa tasse et sa théière.
-Le problème, donc, c’est que vous me demandez de faire passer Cody prioritaire sur la liste des familles d’accueil, or, pour ça, il faut que j’ai une raison, disons, suffisante. Y en a plein, des gamins qui attendent d’être placés, et le nombre de famille à Storybrooke et environ n’est pas très élevé, malheureusement. Ça serait peut-être plus simple de le faire placer à l’orphelinat, mais même là, les règles se sont durcies ces dernières années. Les orphelins avec un casier, ça n’intéresse pas le système.
Il avait dit le dernier mot avec amertume, une grimace venant relever le coin de ses narines. Il détestait le système. Il détestait ces définitions qui faisait des ‘bons’ et de ‘mauvais’ candidats à une nouvelle chance. Qui étaient-ils, ces grattes papiers, pour comprendre la misère dans laquelle ces gamins étaient ?! Ça le révoltait. Vraiment. Et il était effectivement l’un des seuls -même si, ces derniers temps et sur son sillage, des collègues à lui s’étaient aussi mit à batailler sec contre le système qu’ils détestaient tous, au final- à se battre jusqu’à aller emmerder les juges à leur pause déjeuner pour obtenir le papier dont il avait besoin ! C’était peut-être ça qui faisait de lui ‘le meilleur’.
-Après, l’avantage, c’est qu’il n’a commit que de petits délits. Du vol, ça va encore. Si il était tombé dans la drogue, ou dans les homicides, là, je vous aurais dit que c’est impossible.
Reprenant le dossier, il but une gorgée tout en tournant les pages. Il y avait ça et là des petits vols à l’étalage, fort heureusement, c’était presque toujours des denrées ‘nécessaires’. De la nourriture, de l’eau. Pas de l’alcool ou des portables à revendre. Et ça, c’était plutôt pas mal. Ça pouvait faire pencher la balance dans son sens. Surtout si il jouait la carte de l’auto-blâme, du manque de moyen des assistants sociaux de Storybrooke, qui avaient fait défaut à ce gamin, le forçant à vivre par lui-même. C’était risqué comme tactique, mais ce n’était pas la première fois qu’il la tentait -avec succès. Puis, il savait que certains juges étaient plus cléments que d’autres…
-Il faudrait que je vois avec le juge Cleasy. Peut-être qu’elle serait du genre à écouter… Après le problème reste de lui trouver une famille d’accueil… Les quelques unes dont j’ai la charge sont déjà pleine, je ne peux pas leur en imposer un autre, marmonna-t-il, sortant son calepin de sa poche pour inscrire quelques noms qui lui venait en tête, avant de relever les yeux vers elle. ça risque de devenir amer, dit-il, assez platement, désignant la théière, que De Trémaine n’avait toujours pas touché.
Elle eu l’air surprise, comme sortie de ses pensées -ou d’une forme de contemplation satisfaite de le voir au moins essayer de faire quelque chose, avant de faire une moue, visiblement un peu vexée de se voir donner des conseils sur sa boisson. Jamie se replongea dans le dossier, se sentant aussitôt coupable. Après tout, elle faisait ce qu’elle voulait, si elle voulait boire de l’infusion amère… De quoi il se mêlait ?
-Désolé. J’ai été… Serveur et fils d’aubergiste, j’ai finit par apprendre le temps d’infusions de la majorité des boissons chaudes. On va dire que c’est une déformation professionnelle antérieure.
Il tenta de sourire, comme pour s’excuser, avant de reprendre une gorgée à son tour.
-Honnêtement, ça va être galère. Je promets rien. Par contre, il me faut absolument une bonne raison d’aller plaider sa cause quelque part. Pourquoi vous voulez le placer lui, et pas un autre gosse ? Y a risque quelconque qui pèse sur lui ? Ça pourrait accélérer le processus, malheureusement… Ou une maladie, du diabète, ou autre, qui nécessite un suivi ? J’ai besoin d’info, et d’info que vous seule avez sur ce dossier. Pourquoi vous voulez l’aider lui, et pas un autre ?
Si ces questions étaient totalement professionnelles, elles relevaient aussi de sa méfiance et de sa curiosité. Il avait déjà vu trop de choses glauques dans ce métier… Il devait s’assurer de qui il devait protéger ce petit. Et parfois… Les pires bourreaux avaient des visages de bons samaritains.