Salut à tous,

Je suis nouveau ici mais j’ai besoin de votre aide

J’ai conscience qu’on se connaît pas, mais si ça peut changer au passage ça peut être cool en plus

Bon passons aux choses sérieuses

Présentement je me sens plutôt mal, un bad mood assez récurent et ça m’épuise. Est-ce que vous auriez des conseils à me donner pour y remédier?

Merci à ceux qui prendront le temps

Coucou Lorenzo je viens à ta rescousse !! Je suis plutôt dans un bon mood généralement, mais en ce moment c'est difficile aussi. Je peux te conseiller déjà de tenter d'identifier la cause de ce bad mood. Qu'est ce qui te fait mal comme ça ? Pour moi c'est plutôt les gens toxiques de mon entourage, des gens ultra négatifs qui me mine le moral et me font perdre totalement confiance en moi, en la vie, en tout. Pas évident car il s'agit de ma famille et que nous vivons dans des maisons collées les une aux autres -_-" pas une journée sans les voir, j'apprend à leur dire non, j'ai besoin d'espace, car j'étouffe. Depuis ça va un peu mieux, j'apprend à respirer, je fais de la sophrologie, j'écris tous les matins en écriture automatique pour me libérer le cerveau. On est tous différent et je ne sais pas ce qui serait le mieux pour toi, mais le matin même quand j'ai pas de taff je m'habille parfois même je me maquille alors que je sais que je vais voir personne, juste pour moi. Puis je met de la bonne musique et je créer des choses car c'est mon moteur. Il faut trouver ton pti moteur, ta good vibe. Et virer toutes les choses négatives qui te polluent Plus facile à dire qu'à faire ^^' Voila mes tips de meuf ultra angoissée, met toi du bon son lève les bras en l'air et goooo nous faire des beaux rp héhé courage

Edit : mangez des donuts aussi , conseil de Benji

Merci beaucoup à toi en levant les bras je te propose un rp si tu veux en passant

Alors oui comme tu dis il faut diagnostiqué les problèmes et j’en ai relevé plusieurs vraiment et ça me pèse et ça fait mal.

En premier C’est certainement pas grand chose mais mes parents ne font pas vraiment attention à mes aspirations et désirs, c’est vraiment pas agréable de ne pas être compris.
En second temps j’ai l’impression d’être un imposteur, de ne pas être qui je suis, de jouer un rôle qui ne me plaît pas et ne me convient pas.

On a jamais vraiment fait attention à ce que je voulais faire ou pas, on m’a forcé à faire du foot et du judo alors que je voulais jouer et m’exprimer sur scène, théâtre et dance. Résultat j’adore la danse mais je n’ai pas de coordination, c’est horrible, même si la en théâtre et acting ça va...

Je veux être acteur et model mais on me force à aller passer un diplôme qui ne rime à rien pour moi..

Je comprend ce que tu vis et j'imagine que ça ne doit pas être facile. Je ne suis pas passé par là, j'ai eu la chance d'avoir des parents qui m'ont toujours soutenue, mais on a tous, à un moment ou un autre, une phase de remise en question. Vivre pour les aspirations des autres, ce n'est pas une vie. Alors c'est normal que tu te sentes imposteur et que tu aie l'impression de jouer un rôle, parce que c'est exactement ce que tu fais. On appelle ça l'instinct de concervation.

Le cerveau est génial en ce sens où il a un instinct de concervation exceptionnel. Il te guidera toujours vers ce qui comporte le moins de risque pour toi, même si ça va à l'encontre de ce que tu veux vraiment. Il faut du courage pour se lever et se battre pour ses conviction, parce qu'on ne connait jamais les conséquences d'un tel acte. Il m'a fallut 33 ans pour apprendre à vivre selon MES aspirations et MES choix, même s'ils allaient à l'encontre de ceux de ma famille. J'espère qu'il te faudra moins longtemps pour accepter qui tu es et apprendre à écouter ton coeur. Vivre pour les autres, ça rend tout le monde heureux, sauf soi-même. Mais au finale, la personne qui devrait être la plus importante pour toi, c'est toi. Tu dois faire tes choix pour toi-même. Je conçois qu'à 18 ans, ce n'est pas nécessairement facile, car on n'a pas les moyens pour faire sa vie seul. Mais tu ne dois pas oublier une chose: La seule personne qui passera 100% de sa vie avec toi, c'est toi. Tu ne dois pas te négliger et t'oublier.

La première chose à faire serait de parler à tes parents de ce que tu ressens, si tu les sens assez réceptifs. Sans attaquer personne, parles leur de tes sentiments et de tes ressentis face à la pression qu'il te mettent. Questionne-les sur les raisons qui les poussent à vouloir un chemin pour toi qui ne correspond pas à tes aspirations. Tu pourrais être surpris de leurs réponses. Souvent, les parents veulent seulement ce qu'il y a de mieux pour leurs enfants, et ils sont inquiets de savoir comment tu t'en sortirait en suivant ta propre voie. Si tu as la chance de le faire, si tu es ouvert à ça, tu pourrais aussi consulter un psychologue. Je l'ai fait plusieurs fois dans ma vie et je retourne en voir un bientôt. Une thérapie peut toujours aider à démêler les envies, les rêves et les buts. Ça peut aussi t'aider à bâtir une relation saine avec ta famille sans t'oublier pour autant. L'important, c'est surtout de ne pas te laisser tomber, parce que c'est pas drôle, une dépression crois-moi, j'en sais quelque chose. En attendant, la méditation guidée peut aider à te recentrer sur toi-même. Et comme l'a dit Benji, prendre le temps de prendre soin de toi, c'est le meilleur moyen de ne pas oublier qui tu es. Ça remonte le moral quand on est au plus bas.

Tu es important et tes aspirations sont valides. Tu as le droit d'être toi-même.

Merci beaucoup River aussi. Alors pour ton conseil de leurs parler, c’est cool, mais sauf que j’ai déjà essayé plusieurs fois et ils sont fermés à tout ce qu’ils n’ont pas choisi ou ne comprennent pas.

Rien que ça peut paraître bête, mais le prénom qu’ils m’ont donné j’ai du mal à me reconnaître dedans, je ne me sens pas moi, bien qu’en soit c’est pas grand chose, mais quand je l’entends prononcer à mon égard je sens comme un léger malaise à mon intérieur. C’est la raison pour laquelle je me présente via un autre prénom pour mes nouvelles connaissances, je m’y retrouve bien plus également, alors quand mon prénom de naissance est prononcé je le vit mal.

Peut-être qu’en fait je suis le problème, j’aimerais tellement avoir été adopté, je pourrais comprendre, j’aurais préféré sinon. Je sais que c’est horrible mais je me sens détruit par moment...

*L'avocat du diable entre en scène*

Quand j'avais 18 ans, j'avais un peu la flemme de poursuivre des études "difficiles" parce qu'on "n'est pas sérieux quand on a 17 ans" comme disait Rimbaud et quand il a fallu faire les voeux sur anciennement APB clairement j'étais pas chaude chaude pour mettre une prépa en premier choix. J'avais pas d'aspiration spéciale, je savais pas ce que je voulais faire et je me suis pas mal prise la tête avec mon père qui répétait "fais pas les mêmes erreurs que moi, vise plus haut, t'en as les capacités et si ça marche pas tu pourras toujours aller à la fac". Mon père aussi il avait la flemme quand il était jeune adulte donc il a fait des études supérieures assez courtes et finalement quand il était déjà papa il a repris son cursus pour avoir un meilleur statut. D'où le "fais pas les mêmes erreurs que moi". Au final j'ai mis prépa littéraire en premier voeu (il avait poussé pour prépa HEC mais fallait pas déconner je voulais pas faire encore des maths). J'ai été prise, les premiers temps ont nécessité une adaptation (pour la première fois je me sentais pas intelligente...) mais finalement ça a été deux très belles années au global qui m'ont conduite dans une grande école dont j'ai encore d'excellents souvenirs, tout ça pour avoir un diplôme coté qui me permet de prétendre à un bon niveau de salaire et de dire aux recruteurs ce que je vaux, preuve à l'appui.
Je dis pas que tu dois aller faire une prépa. Ni forcément de longues études. Les études et le diplôme ne font pas tout. Mais ça reste une garantie souvent non négligeable que plus tard on va s'en sortir.
Ce que je veux démontrer par le partage de cette petite expérience personnelle qui a, en fait, pas mal conditionné ma vie, c'est qu'il est fort possible que si tes parents te poussent "vers un diplôme qui ne rime à rien" c'est parce qu'ils veulent que plus tard tu aies une bonne situation. C'est normal de la part d'un parent (qui fait bien son job, disons, ma mère m'a pas spécialement poussée à m'accomplir ni à aller au bout de mes capacités) de vouloir que plus tard tu sois pas dans la dèche. Car je comprends ton aspiration pour la danse, le théâtre, bref, les arts du spectacle (a priori), ayant moi même des aspirations vers l'écriture, qui sont pas spécialement réalisées pour le moment. Mais si on est réaliste deux secondes, pour une Meryl Streep y a cent cinquante Machine Personne qui galèrent à mort, qui n'auront jamais que des petits rôles qui ne paient pas et pour qui la fin du mois risque d'être difficile, "surtout les trente derniers jours" comme disait Coluche. Etre intermittent du spectacle, c'est un statut compliqué, parfois précaire. Le mannequinat peut-être aussi, je connais pas trop. Mais peut-être qu'être intermittent du spectacle / modèle avec un diplôme en autre chose à côté c'est plus simple "si jamais ça marche pas".
Donc ce que je me demande : n'y a-t-il pas moyen de concilier tes aspirations avec quelque chose qui rassurerait tes parents ? En avez-vous parlé ? Le compromis est-il envisageable ? Voire de d'abord (je dis n'imp) passer une licence ou un BTS en XYZ puis de partir sur quelque chose de plus artistique après ? Car à 18 ans, a priori, on a tout le temps devant soi pour faire carrière.
Je dis pas ça pour montrer que je suis du côté de tes parents : je suis du côté de personne, sinon du consensus, mais je pense qu'il y a de fortes chances qu'on te pousse vers un diplôme plus classique afin que tu aies de quoi te retourner si l'artistique ne fonctionne pas mais c'est un point que tu dois éclairer toi-même, je connais pas assez la situation.

Concernant la partie "on m'a forcé à faire du foot" etc. pour éviter de refaire une démonstration de 2km et demi, je vais aller droit au but : y a-t-il dans ta famille un problème vis-à-vis de ce que doivent représenter les genres ? Est-ce qu'on t'a poussé vers le foot "parce que c'est pour les garçons" ? Y a-t-il des non-dits à ce niveau-là ? Un abcès à crever ? Parce que tout ça me fait quand même penser à Billy Elliott...

Tu peux toujours sortir la carte du "de toute façon j'suis majeur j'fais ce que j'veux" mais je pense que ça va avant tout envenimer la situation (et pas te faire passer pour qqn de très mature). Surtout si c'est papa-maman qui financent les études, quelles qu'elles soient, ça peut poser des soucis. Donc je serais dans tous les cas plus encline à te dire d'essayer de mettre la situation à plat, à encourager toute le monde dans l'histoire à faire preuve d'empathie envers l'autre ou les autres. J'entends bien que tes parents ne se mettent pas forcément à ta place, mais il me parait possible que la réciproque soit également vraie.

Et, personnellement, quand je suis dans un bad mood je me tourne vers la comfort food qui fait toujours du bien et je me rappelle, tel mon personnage de Honey Lemon, que nous sommes de la poussière d'étoile ce qui me fait sentir grave importante et précieuse. Mais c'est peut-être un délire astrophysicien qui ne parle qu'à moi.

Ciao @Anastasia Romanov je tiens à te remercier pour ton message qui fait quand même un peu de bien.

Alors pour commencer je ne saurais clairement pas dans quoi me lancer niveau étude, car je n’ai pas forcément la passion pour et je ne vois clairement pas quoi faire lol, oui 18 ans j’ai encore le temps comme tu dis, mais c’est aussi 18 années d’opportunités ratées, de possibilités avortées, oui c’est assez pessimiste mais mon bad mood fait l’opposé de ma nature profonde d’optimiste maladif. J’ai essayé plusieurs fois de leurs parler, mais ils n’écoutent rien, ils me voient médecin, alors que clairement ça ne m’intéresse guère.

Par rapport au foot, clairement oui c’est certain qu’il y a de ça, des activités genrés pour eux, mais même si on peut faire le parallèle avec Billy Elliot malheureusement pour moi, je ne vit pas en ville et j’ai pas eu l’opportunité comme il a eut.

Le parallèle avec les étoiles c’est assez joliment dit, bon même si je capte pas tout...
Niveau nourriture je suis assez compliqué lol

Et oui tu as raison pour mes ambitions et projets, mais je parle plus d’arts scéniques comprenant le cinéma et la musique également

Fallait pas être végan, écoute...

Plus sérieusement : j'espère pour toi que ce n'est pas littéralement 18 ans de perdu mais juste une impression. Je pense que dans ta vie tu as déjà fait des trucs en accord avec qui tu es. Est-ce que tu as essayé de te renseigner sur un cursus qui serait en rapport avec le monde du spectacle / la mode ou qqch que tu veux faire ? Est-ce que tu as essayé de montrer ces renseignements à tes parents pour prouver que c'est une voie avec des opportunités concrètes, en gardant en tête tes projets / ton rêve ? Je m'y connais pas trop en études annexes (le styliste, maybe ?) mais je suppose qu'il y en a qui se rapprochent de ce que tu veux faire et laisserait l'opportunité soit de bifurquer plus tard, soit de faire les deux en même temps et qui te "forceraient" pas à faire médecine. Aussi, as-tu cherché de l'aide au lycée auprès d'un conseiller d'orientation ou lors des forums étudiants sur l'orientation où on peut rencontrer des pros ? Normalement ces gens-là sont suffisamment bien formés pour t'aider dans tes démarches, notamment sur la partie "rassurer papa maman" (ou les convaincre).

Pour ce qui est de la perception du genre dans ta famille, malheureusement je ne peux pas faire évoluer les mentalités des autres à leur place. Dans la mienne aussi c'est compliqué parfois de pas entendre des trucs borderlines. C'est dommage de brider les passions des gens à cause de ce type de considération mais ce qui est bien c'est qu'en devenant majeur tu vas t'émanciper de ta famille de toute façon et tu devrais à terme être plus libre vis à vis de ça. Tu peux aussi voir les études, quelles qu'elles soient comme une opportunité pour aller ailleurs que dans la région où tu vis si tu es en manque de liberté par rapport à qui tu es au fond de toi et en profiter pour faire ce que tu veux sans être fliqué ou en l'étant moins. Puis y a la solution ultra radicale qui serait de couper les ponts avec ta famille mais je te le conseille pas.

Rapidement le truc des étoiles : en fait après le big bang y avait dans l'univers que de l'hélium et de l'hydrogène et ce sont les réactions thermonucléaire des étoiles (qui sont composés de ces deux éléments à l'état plasma), qui ont la capacité de provoquer la fission des atomes (comme avec les bombes atomiques) qui ont créé les autres éléments qui composent la planète. L'humain par exemple n'est pas composé d'hélium ni d'hydrogène. Donc les atomes qui ont permis de créer les molécules qui te composent ont à l'origine été émis par les étoiles dans leur processus thermonucléaire au cours de leur vie. A noter aussi que la mort des étoiles permet la fabrication d'autres atomes qui créeront d'autres molécules en s'associant. L'or, par exemple, est créé au moment de la mort des étoiles, quand elles s'effondrent sur elles-mêmes. On est donc tous de la poussière d'étoiles (qui a beaucoup voyagé et a été beaucoup retravaillé CERTES mais quand même).

Je suis plutôt d'accord avec Camille, je me suis trouvée dans la même situation que toi, je voulais faire du cinéma et...pour mes parents ce n'était pas énormément la grande joie en fait ça leur faisait énormément peur parce qu'ils trouvaient (et c'est vrai) que je n'avais aucune certitude de réussite en me lançant dedans.
J'ai énormément hésité et j'ai failli faire une fac de cinéma mais en interrogeant sur les autres débouchés on m'a répondu que ça ne menait que vers la fonction publique et je ne voulais absolument pas travailler dedans (mon père m'a vaccinée contre ) donc j'avoue j'ai eu peur
Et en discutant avec mes parents, j'ai compris qu'ils voulaient surtout me sécuriser niveau profession surtout que j'étais une bonne élève, ils avaient peur que je gâche un potentiel. Donc je me suis rangée à leur avis et finalement je suis partie en fac de droit. Et j'ai eu l'occasion là bas de faire quelques pièces de théâtre, reconstitution etc Finalement, je me dis que c'était une bonne idée. Parce que maintenant j'ai la perspective d'un métier stable tout en essayant toujours de vivre un peu ma passion. Si je ne perce pas, je ne serais pas perdue.

Après je ne te dis pas de faire comme moi, bien évidemment tu vas trouver ta voie et choisir le chemin le plus simple et celui qui te correspond le plus.
Mais je pense que peu importe ce que tu choisis, aujourd'hui à 18 ans tu n'es absolument pas perdu!
Il y a plein de comédiens ou chanteurs qui n'ont pas percé directement. Je pense à Amir dans The Voice qui est d'abord devenu dentiste avant de se lancer dans la chanson, Anne Roumanoff qui était avocate avant de devenir humoriste bref tu vois, rien n'est écrit!
Donc à mon avis, mieux vaut t'écouter tout en pesant le pour et le contre et en essayant d'avoir un vrai dialogue familial, même si évidemment, ça peut ne pas être simple.

Après comme le dit Camille, l'important c'est surtout d'avoir un plan de carrière à présenter à tes parents, te renseigner sur les voies à suivre pour devenir acteur etc les rassurera beaucoup plus.

Alors alors…

Alors déjà, première chose, à 18 ans, tu as le droit de faire ce que tu aimes. Après tout, c’est ta vie que tu crées et il n’y a pas de raison pour que tu laisses tes parents ou quiconque te dicter ce que tu dois faire ou non. Je t’explique. Je vais avoir vingt quatre ans (dimanche 9 août au cas où ça intéresse ) et je rentre en école de théâtre à Lyon après avoir passé une audition. bref, depuis que j’ai 3 ans, je veux être actrice et espère un jour avoir la chance de jouer de grands rôles qui me permettront avant tout de pouvoir être heureuse en jouant des rôles qui me ressemblent. bref, donc tu sais à 3 ans, on dis un jour qu’on veut faire du cinéma et le lendemain qu’on veut être astronaute et j’en passe…

Bref, si tu calcules, ça fait 21 ans aujourd’hui et cette envie ne m’a jamais quittée, même si dans ma famille (apart ma mère et mes trois grands-frères qui ont fini par comprendre que j’aimais le théâtre et le cinéma plus que tout au monde) personne n’a jamais été derrière moi. On m’a toujours dit que je devais faire des études qui déboucherait sur un vrai métier, que je devais faire quelque chose de sérieux et que le cinéma n’était qu’une lubie qui finirait bien par me passer. Ces gens ne comprenait pas à quel point ça pouvait me faire vibrer d’être actrice, d’être sur scène et de partager ce bonheur que je ressens avec le public. Ce que j’essais de te faire comprendre, c’est qu’il faut que tu suives tes aspirations, ce que tu aimes, ce qui te fait vibrer, envers et contre tout.

Quand je suis arrivée au lycée en 2nde, j’ai pris option théâtre, j’ai suivi un cursus littéraire mais je dois avouer que je m’ennuyais à mourir et les seuls moments cool, c’était mes cours de théâtre. J’avais deux heures de théorie et trois heures de pratiques. Puis j’ai eu 19 au bac de théâtre. Brefouille. Arrivée à 18 ans, j’ai voulu entrer aux cours Florent, j’ai passé le concours d’entrée sans le dire à personne, j’ai été prise mais je me suis ravisée. Pourquoi tu me diras ? Parce que je n’avais pas encore conscience que je voulais faire ce métier par l’amour de l’art. Je voulais au fond prouver à tous ces gens qui ont toujours douté que j’étais capable de réussir. J’ai refusé les cours Florent et je me suis inscrite à Valence à l’université. Je ne le regrettes pas, c’est sans doute les plus belles années de ma scolarité. J’ai suivie un cursus en art du spectacle et lettres modernes, je continuais donc ce que j’aimais, tout en rassurant « ma famille » que j’étais pas une tarée qui pensait qu’au théâtre et au cinéma et que j’étais réaliste comme ils le disent tous. Je suis ressortie diplômée après quatre ans (j’ai foiré ma première année) et une fois mon diplôme en poche, je leur ai dit merde à tous et je suis partie en école d’acteurs à Montpellier (bon elle était nulle et j’y suis partie au bout de six mois parce qu’ils étaient très cons) mais j’ai quand même appris de nombreuses choses et aujourd’hui, je suis prête à entrer dans mon école de théâtre à Lyon pour pouvoir faire ce que j’aime et avoir encore plus de chance de pouvoir un jour décrocher un rôle.

Brefouille, a côté de ça, t’inquiètes pas, « ma famille » me prend toujours pour une tarée parce que le cinéma, c’est trop dur, parce que j’y arriverais jamais et patati et patata. Mais c’est ce qui me rend heureuse, c’est ce qui me fait vibrer. Moi aussi j’ai été dans la situation d’en avoir assez de ne pas pouvoir être moi-même avec les gens, de faire semblant et j’en passe parce qu’ils ne comprenaient pas mes aspirations (je t’épargne les propos bien méchants de mes profs qui me comprenaient pas). Aujourd’hui, j’ai pris conscience que je suis la seule maîtresse de mon avenir et personne d’autre ne peut le faire à notre place. Si tu veux être acteur et model, alors fonce ! Renseigne toi, bosse, passe des appels, et si personne ne t’aide, alors fais le par toi-même et dis leur « merde ». Fais ce que tu aimes, fais ce qui te fais vivre, fais avant tout ce qui te caractérise et tu verras que ça marchera. Tu veux faire de la danse ? Alors inscrit toi à des cours de danse ! Tu veux être model ? Alors contacte des agences (il y a en beaucoup qui sont en villes mais qui ont des clients qui habitent en campagne (j’en fais partie)), tu veux être acteur, pareil contacte des agences.

Sincèrement, ne lâche rien ! Tu as tous les atouts pour réussir, j’en suis sûre ! Alors relève la tête et donne le meilleur de toi-même pour te prouver que tu en es capable !

Voilà mon petit conseil, j’espère que ça pourra t’aider