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Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)

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 Mangeons du rêve (avec Premimi)

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Kot O'Neill
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Kot O'Neill

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Mangeons du rêve (avec Premimi) _



________________________________________ 2019-11-03, 20:01

Mangeons du rêve
Quand un chat s'ennuie, les souris se cachent dans la nuit


La fraicheur de la nuit était à son paroxysme. L’homme sur le banc, emmitouflé, ressemblait plus à un asticot qu’à un être humain. Les mains usaient par le froid, le souffle court… La bouteille proche de son oreiller de fortune faite avec des tissus imbibés d’odeur de pisse, et pas que celles de chats en plus … Kot observait ce pauvre homme depuis un arbre… Il s’amusait à imaginer tranquillement sa mort alors que sa queue faisait chavirer encore des feuilles des arbres. Que le monde était moche peuplait d’humain. Les humains se pensaient tout puissant, alors que l’intérêt de leur existence n’était que pour s’auto détruire. Être un chat était bien mieux … et quoi qu’il déteste les humains, il pouvait dire qu’ils étaient au moins utile pour remplir son ventre toujours vide.

L’homme barbu se retourna de dedans son sarcophage. Cauchemar ou rêve ? Kot pouvait sentir l’odeur agréable de la peur sortant des pores crades de l’homme. Cauchemar. Et un bon en plus. Le genre qui laisse des séquelles dans la journée, et qui finit par rendre fou s’il ne fait que tourner dans l’esprit. Joueur, Kot décida de se lever de sa branche.

- Si j’arrive à attraper toutes les feuilles avant qu’elle ne tombe au sol, alors je le tue.

Kot montra son illustre postérieur à la branche avant de s’assoir avant de faire tomber cinq ou six feuilles. Rapidement, se changeant en fumée, il se déplaça pour attraper les feuilles avant de voir leur contact avec le sol. Les quatre pattes sur la terre ferme il observa les feuilles dans sa gueule en louchant. Fier d’avoir encore une fois battu le temps … mais alors qu’il allait les lâcher, un autre feuille fut arraché par un vent sortit de nulle part. Elle tomba doucement alors que notre chat avait perdu tout envie de la rattraper.

- Tant pis, je vais le tuer tout de même.

Alors que Kot s’approcha de l’homme dormant, il sauta sur le banc, puis observa sa victime en se couchant à côté. Il lui donna alors simplement et purement un coup de patte, griffe sortit, pour vérifier l’état de sommeil. Si le sommeil n’était pas assez profond, les gens pouvaient se débattre de l’emprise de Kot, et cela l’agaçait… Il avait pourtant dit que s’il ne rattrapait pas toutes les feuilles, il le laisserait vivre … Mais il n’avait pas envie d’être quelqu’un d’honnête. Il se cacha dans le cauchemar de l’homme et il l’envenima, le rendit pire, l’homme se réveilla alors juste à temps pour que le chat démoniaque n’utilise ses griffes pour trancher ses veines ressortant par la peur. Et un inutile en moins, un. Comme les mouches que les humains tuent, Kot tuaient les humains qui ne lui apportaient rien. C’était ainsi. C’était un jeu, une souffrance qu’il leur infligeait… mais personne ne pensait jamais à la souffrance des insectes dont les ailes se collent aux papiers tue-mouches…

Soupira, il se remit à s’ennuyer, léchant le sang de l’humain de ses griffes, il se débarrassa des preuves de sa barbarie… il était sur que Violette n’apprécierait pas que son ami chat soit un tueur … Ce n’était pas comme s’il le cachait, au vue du nombre de rats qu’il lui avait rapporté …

Dandinant ses fesses princières, il se déplaça dans la ville observant villas et maisonettes se trouvant à ses côtés… pourrait il en raser une ? Y mettre le feu ? Peut être … cela aurait pu être si délicieux…. Trouvant la maison parfaite pour créer un brasier, il eu la clarté d’esprit de vérifier que rien d’utile ne pourrait être subtilisé … Se déplaçant il arriva par une fenêtre de l’étage, pile dans une pièce où un homme et une femme dormaient … pouvait il les enquiquiner avant de les tuer ? Il prit le choix que oui… Se déplaçant, il mit son corps de chat noir sur tout le long du corps de l’homme, et il entra dans ses rêves…Dérangeants, et étranges… parce les humains avaient cette faculté de n’être intéressant d’aucune manière.

HRP – Je te laisse le choix de dire le rêve, et le fait qu’il voit un chat noir squattait de manière éhontée.



Erwin Dorian
« If the crown should fit, then how can I refuse? »

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- Pour ma victoire? C'est adorable, trésor... Même si en toute modestie, je dois admettre, qu'au-delà de cela, je suis un prestigieux modèle pour mes concitoyens"
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Mangeons du rêve (avec Premimi) _



________________________________________ 2019-11-30, 12:57 « If the crown should fit, then how can I refuse? »


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Du rêve que fut ma vie, ceci est le cauchemar


Dormir d’un sommeil de plomb était un terme bien disgracieux pour un roi mais il fallait admettre qu’il illustrait parfaitement à la situation qui se déroulait dans la demeure de Maître Dorian. Même autrefois, il avait toujours eu le sommeil des innocents même lors de sa vie au palais. Son esprit appréciait avec une rapidité dévorante le repos offert lorsqu’il posait la tête sur son oreiller.
Egoïstement, chaque heure de la nuit, il tirait à lui, dans son sommeil, toujours un peu plus les couvertures, obligeant son épouse à se rapprocher de lui tout en contractant l’ensemble de son corps pour conserver de la chaleur. Parfois, elle se réveillait, en grelottant presque mais n’avait pas le coeur de l’éveiller à son tour. Après tout, il était assez imperturbable dans son sommeil. Et pour cause, l’esprit du ministre était à des lieux de ces préoccupations triviales.
Il déambulait actuellement dans le couloir principal du troisième cabinet du second secrétaire attitré au comte Léopold, de sa démarche pédante.

- « Je suis au regret de vous indiquer que nous n’avons rien trouvé, Monsieur Preminger » soupira le garde d’un ton fébrile.

Que le garde se rassure pourtant, la nouvelle qu’il sous-entendait enchanta le coeur du ministre, là où la tristesse aurait été de mise. Il se retenait de ne pas rire au nez de l’imbécile qui lui faisait face. A la place, il porta la main à sa tête, mimant une douleur atroce, presque migraineuse.

- Oh Ciel… Serait-ce possible que ?...Non, je ne puis m’y résoudre, que vos équipes fouillent encore le secteur, elle ne peut avoir parcouru plus de chemin…

Le garde obtempéra, claquant les talons et disparu tout d’un coup. Preminger cligna des yeux. Il n’avait même pas eu le temps de froncer les sourcils que l’individu s’était évaporé… Ce qui était...bizarre non ? Un individu ne disparaissait pas comme ça… Mais pourtant voilà presque que son esprit oubliait déjà ce fait, trop occupé à toiser avec satisfaction son portrait dans la salle du trône. Véritable chef d’oeuvre que cela était. Une parfaite illustration de son essence.

- Monsieur le Conseiller, si vous me permettez où en sont les recherches ?

Voilà bien longtemps qu’il n’avait pas entendu cette voix… Et pourtant elle n’avait guère changée. Pourquoi cette pensée subite ? Arraché à sa propre vue, il tourna ses yeux méprisants vers son nouvel interlocuteur.

- Vous vous permettez déjà bien trop de chose, Julian… Je vais vous dispenser de celle-ci...Par ailleurs...N’ayez crainte, elle viendra bientôt vous rejoindre. Vous ne serez plus seul ici…

Il ricana désignant les lieux sombres qui les abritaient. Plus aucune peinture à l’horizon, juste de la terre et les irrégularités dont les coups de pioche avaient sillonnés les murs. Au centre de l’obscurité, son costume bigarré s’imposait comme une étrange tâche de peinture au coeur de la terre.

- Vous n’y parviendrez pas…

- Oh Julian, N’es-tu pas en présence d’un ROI ? Je peux tout...Tout ! Ici bas.

Une joie sinistre secoua son corps d’un rire macabre, tandis qu’il désignait tour à tour, les différents portraits qui venaient progressivement agrémenter les murs noirs de la mine. L’un le désignait vêtu d’un manteau d’hermine, l’autre d’une couronne, un tableau en pieds représentait son couronnement. Tandis que son rire rebondissait sur les parois de la caverne, il se laissa glisser sur une montagne d’or, les pièces parsemant les alentours et sa propre vision.
Tandis qu’il observait Midas courir après une pièce d’or, la reine Geneviève pleurait, assise sur le trône voisin au sien. Il avança vers elle, s’installa avec une joie non dissimulée sur celui qui lui revenait de droit et désigna d’une main les quelques statues qui leur faisait face.

- Qu’en dites-vous ma chère ? Laquelle plaît à votre vue ?

Toutes le représentaient dans différentes postures plus flatteuses les unes que les autres. La plus spectaculaire restait, sans détour, celle le hissant sur un cheval, l’épée à la main et coiffé d’un chapeau à plume du plus bel effet.

- Celle-ci est superbe non ? Oh et puis, pourquoi choisir ? Chaque salle devrait avoir sa statue.

Il frappa dans ses mains et chacune des statues disparurent instantanément. Depuis quand avait-il des pouvoirs ? Son cerveau semblait ne pas vouloir se préoccuper de la question mais son esprit tentait d’y revenir malgré lui. Il n’était pas né avec de la magie… Son royaume n’en comportait pas. Est-ce… Parce que le Ciel le voyant si glorieux venait de lui accorder le statut de divin ? C’était une possibilité qui bien que incroyable n’était si saugrenue. n’avait-il pas toujours pensé que le monde lui appartenait ?
Déjà cette impression étrange s’éloignait à nouveau, se focalisait sur quelque chose de nouveau.

- Je pense qu’ôter ce tableau sera une bonne chose. Il appartient au passé.

Il affirmait plus qu’il ne posait la question tout en désignant l’ultime trace qu’Anneliese gardait encore sur le palais.

- Si vous le faites, ce serait comme si vous la tuiez...murmura Geneviève d’une voix blanche.

Il tourna la tête vers son épouse et posa son index sur sa joue. Même si elle s’était raidie, celle-ci pivota la tête vers lui, comme surprise par ce geste délicat presque affectueux de sa part.

- Oh ma chère….souffla-t-il presque tendrement, tandis que son doigt glissait jusqu’à son menton, le relevant jusqu’à croiser ses yeux, Ma très...chère Majesté, ça, je l’ai déjà fait…

Un sourire sardonique déforma ses traits et pour la première fois de sa vie, il incarna à la fois la beauté et la réelle laideur.

- Que dites-vous ?

Il allait se faire un plaisir de répéter...C’est alors que son œil détecta quelque chose de plus anormal que l’ensemble des phénomènes curieux qui venaient de produire. Un chat. Ce qui ne semblait pas pas outre mesure étrange compte tenu des circonstances. Mais pourtant la présence de ce chat l’ébranla jusqu’au fond de lui-même. Comme si… Il ne devait pas être là ?
Ce qui une nouvelle fois restait l’évidence même. Il détestait ces animaux et au sein de son palais, encore plus encore :

- Midas ! Appela-t-il brusquement.
Le reste du temps semblait s’être figé. Un homme d’aspect familier bien que Preminger aurait pu jurer ne jamais l’avoir croisé au sein du palais, s’avança vers lui, vêtu d’étranges vêtements noirs et d’une ficelle nouée autour d’une chemise blanche. « Une cravate » souffla son esprit sans qu’il ne sache pourquoi. Loin de toute obséquiosité, bien qu’il puissa relever une dose importante de respect dans l’attitude de l’homme et une certaine forme d’adoration, ce dernier se posta devant lui :

- Erwin ? Qu’est-ce qui se passe ?

Preminger en demeura un bref instant interloqué puis il se leva avec hauteur :

- Comment osez-vous, Infecte paysan ! Je suis votre Roi ! Vos excuses, sur le champ.

Pour qui s’était pris ce rustre. Le tutoyer ! L’appeler par son prénom !
Le visage de son étrange interlocuteur ne manifesta pas une once de peur, à l’inverse, un sourire d’incompréhension glissa sur son visage :

- Je m’excuse si tu veux... Enfin Erwin, tu sais bien que...Tu n’es pas réellement roi ici…

Preminger aurait juré que le chat venait de rire. Inversement la situation ne l’amusait pas le moins du monde.

- A genoux et dans ma magnitude, j ’amoindrirais ta peine à dix ans de pain sec.
Il claqua des doigts mais cela ne fit pas le moindre effet. L’homme resta devant lui, comme partagé entre l’envie de résister et celle de s’exécuter. De l’autre côté, Georgia.. Non Geneviève était restée figée.

- Ca n’a aucun sens...Mais si…

Le regard de Preminger s’arrêta soudain sur un détail. Insignifiant de prime abord, presque invisible et pourtant… Le reste de la salle se dilua dans cet infime élément, se flouta. La dent d’or de l’étrange homme. Impossible. Et pourtant. Il avait appelé Midas et il était arrivé. Il lui obéissait et le connaissait. La lueur qui avait vu passer dans son regard et cette étrange familiarité… Plus encore, à présent que son esprit le reconnaissait, quelque chose émergeait au-delà de cette révélation. Quelques souvenirs...D’une vie qu’il n’avait pas vécue. Et d’une vie dont on l’avait privé. Toute cette réalité n’était pas tangible. Rien ici n’existait réellement. Là résidait l’explication aux curieux phénomènes…
Il rêvait.
Alors que faisait ce chat dans ce rêve ?


https://www.ouat-storybrooke-rpg.com/t80427-how-can-i-refuse-erwi


Kot O'Neill
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________________________________________ 2019-12-02, 00:28

Mangeons du rêve
Quand un chat s'ennuie, les souris se cachent dans la nuit


D’abord observer ensuite agir, telle était la première étape vers l’emmerdage professionnel qui faisait la fierté de notre chat. Il fallait voir, trouver la faille et sauter dedans pour en faire quelque chose de plus grand … de grandiose à l’image de ce chat si parfait qui créa un miroir dans le rêve pour s’observer quelques instants. Laissant ensuite le monde changeait plusieurs fois, notre chat observa cette histoire des plus ennuyante. Laissant l’homme se prendre pour un chat …

Cette comparaison ne plu pas à notre chat. Seul un chat aussi parfait en tout point que lui avait le droit, et la possibilité d’expliquer au monde sa supériorité … laissant l’homme l’apercevoir, il sentit son malaise… Kot était dans un rêve à double pensé. C’était à dire un rêve de quelqu’un qui savait encore être dans un rêve dans une moindre mesure. Il remarquait les détails qu’un homme dans un véritable rêve, un rêve profond, ne remarquerait pas.

Dans l’état de rêve profond, Kot pouvait tuer sans soucis. Tuer la personne dans le rêve et le corps pense que son âme est morte … crise cardiaque. Fin de la vie. Voilà ce qu’il se passe la plupart du temps… Kot était un peu déçu que l’homme, bien que bien dormant, ne se soit pas plus profondément enfoncé dans son rêve. Quel ennui, c’était en tout cas sa pensée. Le reste se passa sans que Kot n’eut à faire quoi que ce soit … Le chien Midas n’apparu pas … Et un homme lui soufflant les vérités de la vie apparu… Kot s’était placé à côté et en rit malgré lui. C’était tout de même assez drôle. Essayant de ne pas éclater de rire … Peut être aurait il dû ? Il observait encore ce monsieur si proche des chats, mais restant si moche.

Alors que tout commençait à se faire flou … que tout commençait à vaciller dans le rêve d’un homme trop présomptueux … Kot ne tient plus, et assis sur un petit muret se mit à rire comme un homme bourré au point d’en tomber à la renverse. Le monde était si drôle, et le rire du chat était si puissant, que le son fut écho d’une manière inhumaine.

Kot s’approcha de l’homme à quatre pattes, tout en rigolant toujours de la médiocrité de cet homme qui voulait devenir roi… n’y avait il pas une chanson sur un jeune lion qui avait le même rêve ? Idiotie et connerie, c’était des larmes de moquerie qui roulaient sur ses joues poilus.

Le chat noir se rapprocha et s’assit alors sur ses fesses, faisant disparaitre tout autour de l’homme. Tout était devenu noir, sauf eux deux. On pouvait entendre des bruits que Kot créaient de toutes pièces dans l’esprit de l’homme. Un bruit de battement de coeur. Pourquoi ? Parce qu’après autant d’années de vie Kot avait appris qu’il n’y avait rien de plus effrayant que de n’entendre que son coeur battre et plus rien autour.

- Tu sembles un peu bête toi comme humain non ? En plus de te croire beau, il semblerait que tu fut bercé trop près du mur… Voudrais tu que j’abrège tes souffrances ?

Boum Boum était le bruit du coeur qui se faisait de plus en plus fort alors que Kot ne bougeait pas. Une statue ? Peut être. Dans les rêves, il pouvait commander beaucoup de chose, surtout quand les hommes ne donnaient aucune résistance. Souvent, c’est quand les gens comprenaient que ce n’était pas simplement un rêve du subconscient étrange, mais qu’une entité bien réelle venait voir ses rêves. Si Kot se faisait souvent discret dans le rêve des gens … Dans celui ci il avait envie de confronter l’homme à son idiotie de se prendre pour un roi … alors … s’il devenait un chat pour une nuit ? Dans le rêve, Kot le transforma en chat. Et s’approcha de lui

- Tu es bien plus beau comme ça.

HRP - Dans un rêve Kot peut tout commander, avec un peu de pouvoir. Erwin peut aussi modifier son rêve (comme quand tu commandes ton rêve) mais on va dire que c’est plus minime en espérant que ça te va Mangeons du rêve (avec Premimi) 675216545



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________________________________________ 2019-12-16, 00:08 « If the crown should fit, then how can I refuse? »


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Du rêve que fut ma vie, ceci est le cauchemar


Alors que la réalité -qui se révélait à présent être un rêve -semblait ne pouvoir être plus étrange encore, le chat, observateur muet jusqu’alors se mis à rire. Si tant est qu’on puissât qualifier ce son de rire. Un bruit tonitruant, s’échappait du petit animal noir, si vivement, si profondément qu’on aurait pu croire que l’ensemble du rêve le faisait résonner. Sans en ébranler les murs, ceux- ci semblèrent cependant trembler avec l’animal laissant Preminger dans un état de perplexité extrême. S’il était bien en train de rêver, qu’est-ce que cet animal pouvait bien symboliser ? Pourquoi donc riait-il ainsi, si on pouvait appeler cette horreur un rire.
Comme fasciné, il n’avait pas effectué un geste et n’en fit pas davantage lorsque l’animal, sans cesser de rire, se dandina pour avancer vers lui. Il fit un mouvement de recul, plus par indécision que par peur, puis suspendit son geste. Ce n’était pas la réalité, n’est-ce pas ? Alors il ne risquait rien d’autres que des griffures imaginaires. L’animal resta à distance respectable, sans prendre la posture de celui qui souhaiterait bondir et abîmer son beau visage. Sans venir vers lui, il s’assit même, sur son pelage, à proximité de ces prunelles qui semblaient l’observer, Preminger vit briller quelques gouttes d’eau… Ce chat avait-il pleuré ?
A trop focaliser son attention sur ce dernier, Erwin s’aperçut subitement que le paysage autour d’eux avait disparu ne laissant que du vide, des ténèbres noires autour d’eux. Sûrement dû au fait que son esprit avait cessé d’y croire. Cela ne l’effraya pas, même s’il regrettait quelque peu la beauté de son palais...N’était-il pas habitué à la médiocrité ambiante de Storybrooke ? Perdre une nouvelle fois la magnificence de son passé était chose courante…
Un instant s’écoula. Le chat ne semblait pas disposé à disparaître. Mais quelque chose était advenu. C’était un bruit...qu’Erwin n’identifia pas à première attente, il lui parût être la sonnerie douce d’une horloge, mais non, cela n’était pas cela. Il s’agissait d’un bruit plus mat, plus tamisé. Un battement de coeur. Léger mais qui résonnait à présent dans la pièce si on pouvait encore appeler ça une pièce où il se trouvait. Celui du chat… ?
Tout commençait à devenir trop curieux pour lui. Il allait d’ailleurs entamer la démarche de quitter les lieux lorsque quelque chose le cloua sur place. Le chat se mis à parler.
Quoiqu’il n’y avait pas à être étonné, après tout, songea-t-il une demi-seconde après. Storybrooke avait son lot d’étrangetés bien plus prononcées. Les battements qui s’étaient intensifiés l’espace d’une seconde se calmèrent progressivement. C’était un bruit agaçant à la longue..Mais moins agaçant que les propos du félin… L’insulter de « bête ? » Lui ? C’était Nick qui avait été bercé trop près du mur (et les rumeurs disaient que dans ce monde, cela était réellement arrivé) pas lui. Abréger ses souffrances ? Il sentit la colère parcourir ses veines. Puis chassa cette pensée subitement. Parlait-il bien de lui ? Il se tourna subitement pour voir si personne n’avait fait irruption dans son rêve. Il ne rencontra que du vide et le bruit incessant des battements de coeur qui s’étaient emballés. Finit par se retourner à nouveau. L’animal était encore là. La teneur des insultes qu’il avait proféré à son encontre le rendit à nouveau rageur.
- Sors de mon chemin, stupide félin...maugréa-t-il entre ses dents, ou c’est moi qui abrégerais tes souffrances…
Soudain il se passa quelque chose de plus étrange encore. A la seconde où il atteignait l’animal, une sorte de fumée violette embauma les alentours, dissimulant les lieux. Puis disparu. Le chat demeurait… A une distance étrange. Venait-il de grandir à sa propre taille ? Où avait-il ?
Tandis qu’il déclarait une phrase qu’Erwin ne comprit pas, il baissa les yeux sur sa propre personne...Et bondit en hurlant.
Ciel ! Il n’aurait jamais cru qu’il puisse bondir si haut… Tandis qu’il flottait l’espace d’un instant dans les airs, il eut la confirmation de sa terreur, lorsque les seuls membres qu’il vu s’agiter devant lui furent des pattes d’un pelage certes exquis mais des pattes seules. Sans doigts, sans ongles… De simples coussinets. Oh il ne voulait même pas penser à son cher visage… Son hurlement se coinça dans sa gorge lorsque son corps amorça la descente. Mon Dieu ! Il allait s’écraser ! Se fracturer des membres… Réfléchir… Réfléchir. Si tenté qu’on puisse réfléchir dans un corps aussi étriqué et avec un cerveau réduit… Il se força à le faire, en hâte… Et la seule pensée qui traversa son esprit fut de se raccrocher de toutes ses forces à l’idée que tout chat retombe toujours sur ses pattes. Toujours…
Et c’est ce qu’il fit… Il ressentit l’impact du sol dans tous les membres de son actuel petit corps mais aucune réelle douleur ni aucun craquement sinistre ne l’accompagna. Il était intact. Intact mais…

- Qu’est-ce que tu m’as fait, sac à puces ! Pesta-t-il en s’approchant du chat noir qui n’avait pas quitté la scène des yeux, rends-moi ma forme tout de suite !

Il voulu le gifler, lui donner un coup de pied mais l’ensemble de ses membres n’étaient pas coordonnés et tout ce qu’il récolta fut de se retrouver le nez – la truffe – sur le sol douloureusement. Pourquoi ne s’était-il pas écrasé finalement tout à l’heure ? Avec la douleur nul doute qu’il se serait réveillé… Maintenant, voilà qu’il était coincé sous cette forme hideuse !
L’autre -il lui en coûtait d’admettre qu’il était sous cette apparence – semblait y être pour quelque chose même si Preminger ne comprenait pas le tournant étrange qu’avait pris son subconscient. Peut- être que cet animal symbolisait quelqu’un ? Cette bestiole qu’il avait connue autrefois ? L’animal de la paysanne ? Il ne se souvenait plus de ses couleurs mais peut-être était-ce lui..
Il devait réfléchir, il devait réfléchir mais malheureusement pour lui, n’y parvenait pas. Seule une seule fois occupait son esprit… Du bout d’une patte avant qu’il prit un temps considérable à parvenir à lever, il tapota à l’endroit exact où se tenait une seconde plutôt sa joue. Rencontra du duvet qui n’avait rien à voir avec une barbe imaginaire… Remonta jusqu’à l’endroit où se situait son nez, ses oreilles...jusqu’à ce constat affreux qu’il avait deviné sans le comprendre et sans percevoir jusqu’alors la teneur… Il avait perdu son magnifique physique.

- Oh Ciel… Je vais me réveiller, je vais me réveiller…

Il avait beau le souhaiter plus avidement que tout autre chose, rien ne se passa..
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________________________________________ 2019-12-21, 13:33

Mangeons du rêve
Quand un chat s'ennuie, les souris se cachent dans la nuit


Le chat…. LE chat, majuscule et grosse lettre pour préciser qu’il était le Dieu, pas que des chats, mais l’homme aimait à le croire. Kot savait être digne des divins, mais il faisait preuve de grandeur en ne leur mettant pas dans la tête toute la sainte journée…Bref. Il savait être Dieu, et observait l’homme comme s’il était qu’une fourmi sur son passage. Les hommes étaient des fourmis pour lui qui était un chat magnifique… Il était si parfait qu’on pouvait lui pardonner.

Observant l’étrange bonhomme et ses réactions … Kot se félicita de ne pas l’avoir tuer tout de suite, d’avoir attendu un peu pour lui arracher les yeux…après tout … Il était un peu intéressant, et cela lui permettait de passer le temps ? Un homme-passe temps. A l’instar de Krane, cet homme fut catégorisé dans les « trop cons pour les tuer ». Parce que les abrutis n’étaient ils pas mieux en vie pour le servir ? Si. Il pouvait l’affirmer.

Kot avait rit de l’homme .. de son espoir de pouvoir le toucher dans ce rêve … On ne pouvait pas tuer Kot dans les rêves. Il était intouchable car omniprésent, partout, même si l’homme venait à mourir dans son sommeil –ce qui arrive fréquemment avec Kot en guest- Kot lui ne trépasserait pas … un rêve était différent que la réalité… tout le monde le savait, et Kot n’avait pas de soucis la dessus.

Le changement de l’homme en chat le fit sourire, et sa réaction encore plus. Assis sur son popotin, il regardait l’homme nouvellement chat se faire à sa nouvelle apparence. C’était cool les chats, tellement cool que s’en était bon à manger. Kot siffla d’admiration sur le saut alors qu’il savait pouvoir faire pire … mais … oh, il laisserait un peu de fierté à l’homme tout de même non ? Peut être pas. Peut que oui, ça dépendrait son humeur et son envie.

- Me traiter d’un sac à puces, en étant un sac à puces, j’aime ce genre d’insulte. Et Non. Tu es bien plus beau comme ça.

Il s’était redressé pour se mettre à 4 pattes et s’approcha du chat en lui tournant autour … comme un recruteur l’aurait fait pour un mannequinat, ou pour tous autres travaux qui impliquent un corps bien défini. Il se remit en face de lui. Il était élégant, pas autant que lui, mais ça pouvait passer… Si Kot avait été affamé, il aurait presque pu vouloir le manger. Presque parce qu’il se souvenait tout de même que c’était un humain en dessous … et nul doute que le goût de l’homme aurait pris le pas sur le goût du chat … Quel dommage.

- Pourquoi vouloir te réveiller, tu es devenu un chat. C’est un cadeau que je te fais, et crois moi d’habitude mes cadeaux sont plus longs et odorants que celui là. Viens, je vais te montrer qu’être un chat c’est trop cool.

Il se mit sur les fesses, et se mit à se lécher les parties génitales sans la moindre gêne, après tout, il fallait bien se laver d’une manière ou d’une autre, et si les animaux devaient compter sur les humains pour cela, …. Ils seraient aussi sales que les chiens …. Observant l’homme, le décor changea à nouveau pour donner une pièce, un salon… sur lequel un arbre à chat était posé. Kot arrêta sa toilette pour y grimper avant de regarder l’homme. L’arbre à chat n’avait rien d’un arbre à chat lambda, puisque c’était un rêve, et s’étirer un peu dans tous les sens, vers le plafond, en escalier vers une cave, un peu partout quoi.

- Bon alors, tu veux que je t’apprenne à faire quoi ? La base d’un chat c’est dormir et embêter son monde, et surtout être les rois. Faudrait d’ailleurs que tu choisisses nos esclaves, on est dans ton rêve pas dans le mien, alors … dépêche dépêche choisi.

HRP – En gros, comme il est dans son rêve, Kot ne connait pas les visage qui pourrait arriver, parce qu’il ne connait que ses visages à lui, pas à Preminger, donc fait toi plaisir en faisant apparaître qui tu veux en tant que « propriétaire ».




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________________________________________ 2020-02-09, 18:57 « If the crown should fit, then how can I refuse? »


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Du rêve que fut ma vie, ceci est le cauchemar

Ce maudit rêve n’en finissait pas de se transformer en étrange cauchemar. Dans l’hypothèse où il acceptait être transformé en félin le temps d’une nuit au royaume de Morphée, ce qui était déjà beaucoup lui demander, le reste n’en finissait pas d’être invraisemblable. Il avait toujours entendu qu’il ne fallait pas espérer des rêves une dose de cohérence néanmoins de ce dont il était capable de se rappeler, chacun de ses rêves possédait le point commun de définir ses propres désirs. Et il avait la certitude de n’avoir jamais désiré devenir un chat, même pour une seconde.
En toute franchise, il n’éprouvait aucune affection pour ce genre d’animaux et méprisait leurs propriétaires si admiratifs au moindre caprice de leur animal domestique. Un chat n’avait rien d’affectueux, au mieux tout juste bon à chasser les souris… Mais la plupart de ceux qui hantaient la Cour n’avaient jamais expérimentés à la moindre chasse de leur vie. Il se rappelait parfaitement la petite chatte que le roi avait offert à la princesse. Une ridicule boule de poils miaulante pour un oui ou pour un nom, capricieuse et stupide. Tout juste bonne à se fourrer dans les jambes des courtisans, manquant de les faire tomber en plein banquet. Combien de bals royaux avait-elle failli ruiner celle-là ! Tout ça parce qu’elle était trop sotte… Il se souvenait encore avec quel plaisir il observait de loin son chien la prendre en chasse. Dommage qu’il n’y soit jamais arrivé. Ou qu’à chaque fois, l’ombre de sa future épouse avait surgit, le forçant à interrompre son chien.
Il fallait croire qu’à présent il en était réduit à la même impuissance que Midas autrefois face à ce vulgaire chat. Il ne parvenait pas à le toucher. Peut-être n’était-ce qu’une vue de l’esprit mais il craignit de recommencer, prit par la peur de voir se reproduire son bond et tout ce qui s’en était ensuivit. Oh ses magnifiques mains… Remplacées par de minuscules petites pattes fourrées. Lui qui avait toujours adulé la fourrure l’observait avec répugnance à présent… Tout aussi rassuré qu’il aurait du être en se sachant dans un simple rêve, la perte de son humanoïde beauté le rendait présentement irascible.
L’insupportable félin noir semblait s’en amuser puisqu’il lui déclara subitement comme s’il se souciait de son mal-être qu’il était bien plus beau ainsi. Étrangement, et malgré les crises de rires que le chat avec manifesté à son intention quelques temps plus tôt, Erwin perçut une dose de sincérité dans sa voix… Qu’il reçut comme une gifle d’autant plus humiliante qu’elle touchait à ce dont il était le plus fier.
Sûrement un animal ne pouvait concevoir la beauté que par sa race. Et peut-être qu’il attendait trop de raisonnement d’un chat apparu dans le monde des limbes… ?
Il renifla agacé, perçu d’ailleurs un feulement sortir de sa gorge tandis qu’il s’écriait

- Je t’ordonne de me rendre mon visage ! … Même si je ne doute pas personnifier le plus magnifique félin de ce monde.

Parfois, lui-même s’étonnait de sa propension à « l’optimisme » (ce n’est pas de l’optimisme on est bien d’accord mais laissons Preminger dans ses rêveries auto-flatteuses). Mais quel homme était-il pour arriver à trouver du bonheur dans les moments les plus difficiles de sa vie ? Cette abnégation forçait l’admiration à n’en point douter. Fort de sa modestie, il secoua la tête théâtralement (ce qui devait lui donner l’air ridicule si on imagine un chat jucher sur ses pattes de derrière secouer la tête en tentant d’agiter les pattes de devant)
Voir l’animal tourner autour de lui, lui donnait la migraine. Il semblait humer quelque chose où peut-être était-ce juste sa perfection ? L’animal confirma néanmoins qu’il n’avait pas quitté le monde des songes. Bien informé tout de même ce félin. Trop. Cela renforçait l’idée qu’il devait symboliser quelque chose qu’il ne voulait pas admettre ou un obstacle qu’il ne voyait pas. Il avait beau réfléchir, ses idées avaient du mal à se focaliser sur autre chose que son apparence actuelle. C’était le drame d’avoir été plus que gâté par la Nature, lorsqu’on tentait de nuire à sa perfection, il ne parvenait pas à l’occulter, là où tout à chacun des êtres si banals pouvaient s’y faire rapidement.
En attendant, la...divinité des chats que son cerveau avait imaginé semblait vouloir lui offrir le cadeau d’être des siens… Il se savait narcissique mais pas à ce point. Qu’est-ce que ça serait donc la nuit prochaine ? Le Roi des Lions ? Il ignora volontairement le sous-entendu trivial de l’animal, méfiant néanmoins. Si ce dernier était venu se pâmer devant sa personne, pourquoi riait-il auparavant de sa personne ? Il ne fallait pas chercher trop de logique dans le monde de Morphée mais tout de même. Non, définitivement, il ne parvenait pas à chasser l’impression que ce chat n’était pas aussi bienveillant à son égard qu’il le laissait croire. Cela lui venait sûrement de son expérience personnelle dans le domaine de la manipulation…
Il détourna un regard de la manœuvre du félin à improviser une séance de lavage impudente sous ses yeux délicats. Manqua de pester de dégoût.
Le décor décida de changer à cet instant même, peut-être parce qu’il reprenait le dessus sur son rêve ?
Il ne pouvait en être sûr. Le vulgaire sac à puces était monté sur un arbre à chat et l’observait tel l’intriguant Cheshire de Lewis Caroll… Peut-être était-ce personnage ?
Il n’était pas souriant mais il ricanait, c’était déjà ça.
Erwin écouta néanmoins les propositions du chat d’une oreille attentive. Il entendait bien mieux que d’ordinaire. Les chats étaient les rois ? Vraiment ? Il en doutait mais chacun les voyait ainsi et l’esprit indépendant de ces sales bêtes pouvaient leur donner raison. Etre Roi. Il était si déçu…. Même dans son rêve, il n’était que réduit à rêver l’être… Et l’être sans l’être.
Il roula des épaules, peu convaincu. Un propriétaire avait-il dit l’autre ? Il songea à son épouse… Elle n’était pas le choix le plus original mais voilà des années qu’il tentait de cacher sa personnalité pour endormir sa méfiance. Une telle femme. Si sotte. Si horripilante. Tandis qu’il songeait à elle, un nuage de fumée violette semblait se modeler à son image. L’appelait. Bientôt, elle fut là… Non pas son apparence royale initiale, vêtue de sa robe d’époque, mais dans son apparence d’ordinaire, ses cheveux blonds bouclés avec soin et son air si stupidement bon et bienveillant.

- Voilà ma première esclave…
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________________________________________ 2020-02-10, 23:56

Mangeons du rêve
Quand un chat s'ennuie, les souris se cachent dans la nuit


Kot était bien content de tout ça …. Rendre impossible un rêve était une activité vivifiante …. Il ne s’en lassait pas … surtout quand l’homme était aussi malléable … Même s’il n’avait pas de surprise …. Kot appréciait que tout se passe comme prévu. Un bon petit cauchemar, et même pas besoin de sang … Juste d’un chat, et d’un abruti … et le tour était joué … Cela faisait du bien … C’était … motivant … et c’est pour cela qu’il poursuivait son jeu … Erwin allait survivre pour ça …. Parce qu’il était distrayant … un bon point pour lui.

Kot ne se définissait pas comme un simple chat, mais comme le Dieu des chats… Le Dieu tout court, mais ça c’était encore en cours… Il était divin, sans mentir, et aucun chat ne pouvait lui arriver à la cheville … mais … Les humains étaient bien en dessous de ça …. Erwin et sa couronne tout autant … Kot tourna autour de l’homme chat alors qu’il lui ordonnait des choses. Ronronnant devant son méfait il se rassit devant lui.

- Non. Je te rendrais pas ton visage de moche… et tu te calme Martine, je suis le plus beau chat. Je suis au niveau des Dieux ! Moi au moins, je suis uni, pas caillaissé comme toi.

Magiquement, bien sur, la fourrure du chat que personnifier Erwin se mit à s’écailler …. Pour lui donner une couleur arlequin, grise noire et blanche…. Peut être devrait il lui mettre une petite queue … ou une queue coupé ? Comme cette race de chat si moche dans le monde des humains… ni une ni deux, la queue se rétrécit et finit de la taille d’une queue de lapin….

Kot essaya de deviner les pensées de l’homme … comme beaucoup, il essayait de trouver dans ses rêves une signification inconsciente … Connerie que cela … Quand Kot prenait possession d’un rêve, les significations en mourraient … mais il n’avait pas envie de lui dire. Parce que sinon, c’était moins drôle… toujours moins drôle d’ailleurs. Se laissant juger, et jugeant l’homme … Kot finit par poser sa tête sur ses pattes…. Il regarda l’apparition est roula des yeux.

- Elle est moche. Je préfère de loin les miennes. Tu as mauvaise gout.

Le chat sauta et se mit au côté de sa victime, respirant l’air du rêve, il finit par ajouter.

- Tu as une esclave que tu aimes ? Etrange pour un humain, vous n’êtes pas fait pour l’attachement. Vous utilisez, tuez, et abandonnez vos animaux. J’ai un peu de mal à comprendre comment avec tout ça … vous pouvez vous marier et croire en l’amour …

HRP - Il parle de l’amour dans le sens large du thème. Dans le sens où il a pensé à elle, mais ne sent pas la haine



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________________________________________ 2020-03-07, 23:41 « If the crown should fit, then how can I refuse? »


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Du rêve que fut ma vie, ceci est le cauchemar

S’il avait eu le temps de s’occuper d’autrui plus que de lui-même, Erwin aurait remarqué que le diabolique félin s’amusait à la vue de ses diverses rédactions. En réalité, il l’avait remarqué du coin de l’oeil, mais il n’arrivait pas à passer outre ses malheurs pour s’indigner contre lui. Son esprit restait focalisée sur ce qu’il chérissait le plus et qu’il ne possédait plus à savoir son magnifique visage humain. S’il s’était mis à sangloter – ce qui était indigne de lui surtout en public – il n’aurait eu que des petits miaulements, comble de l’humiliation, cela le força donc à tenter de se ressaisir. Ce n’était qu’un rêve. Un rêve. Il était un chat dans ce rêve, et bien soit ! Il serait ce chat. Tant que ce maléfice ne se poursuivait pas dans la réalité, il survivrait.
Il pinça néanmoins les...babines lorsque l’affreux minet insulta sa beauté passée et se couvrit de flatteries pour le moins discutable.
- Mignon...cracha-t-il néanmoins suavement avec toute la fierté qu’il possédait encore, du même ton qu’il aurait employé pour commenter le fait d’un enfant, aurais-tu peur que je te fasse de l’ombre ? Est-ce la raison de ton apparition ?
Il penchait la tête, presque moqueur, juste au moment où il sentit la modification de son pelage. Dans un couinement étonné, il contempla sa fourrure muter, se diviser en divers coloris trois coloris. Pour l’animal qui se tenait devant lui, cela semblait constituer une véritable offense. Plus encore lorsqu’il sentit sa queue se raccourcir. Il aurait pu en être affligé et s’en lamenter. Il manqua de le faire, une seule chose l’arrêta. Mais qui était-il pour se laisser effrayer par un vulgaire chat ?
« Je suis Preminger ».
Cette seule certitude le ravigota suffisamment, rallumant son essence. Cette sale bête imaginait que cela le blesserait ? Mais pourquoi donc se serait-il attaché à son image féline ? Il était humain. Au delà de tous les subterfuges ou malédictions en tout genre, peu importait l’apparence du chat, puisqu’il n’en n’était pas un.
Mais s’il voulait jouer, il savait jouer.

Prestement, il se mit sur ses quatre pattes, le plus élégamment qu’il le put, puis marcha vers le sac à puces miaulant. Sans le quitter des yeux, il s’approcha de lui dans un sourire carnassier.
- Oh… souffla-t-il en levant une patte, regarde me voici transformé. Craignais-tu donc autant la concurrence pour me modifier ? Sache très cher, qu’un Roi, plus encore que la Beauté n’a pas besoin d’écraser la concurrence, sa seule présence inhale la concurrence.

Il ne savait pas qui cette bestiole était censée personnifier mais il prenait conscience que cela n’avait aucune espèce d’importance. Il surpassait tout. Et il affronterait tout. Il avait le contrôle et quand bien même on l’en priverait, il garderait son intelligence.
Lorsque Georgia prit forme dans son rêve, il en fut satisfait. Sa présence le rassurait par sa propension à savoir qu’il la dominait déjà dans la vie réelle. Elle était le concret de sa puissance et rien ne pourrait l’obstruer.
Il pesta dans ses nouvelles dents de chat lorsque Kot critiqua le physique de son épouse. Il ne supportait pas que l’on critiqua ce qui était à lui. D’autant que Georgia n’était pas dénuée de charme, sinon jamais n’aurait-il eu l’idée de l’épouser. « La plus belle femme du royaume » disait-on d’elle lorsqu’il l’avait rencontrée, le comble résidait dans le fait qu’elle ne faisait pas partie de ce peuple, une étrangère juste tirée de son petit pays pour épouser le roi. Mais elle avait su gagner le coeur de la population et avait offert son propre coeur à cette contrée. Avait su se faire aimer et respecter. Les années étaient passée mais elle été toujours demeurée immuable.

- A-t-on besoin des esclaves qu’elles soient belles ? Enonça-t-il avec dédain, tant qu’elle remplit ses tâches, cela m’ira. Mais j’aime le beau, je n’aime que ça.

Il eut un ricanement félin lorsque l’étrange bestiole évoqua l’amour.

- Mais Je n’aime pas cette créature, je l’utilise. Elle m’est utile cependant, c’est ce pourquoi je l’ai choisie. Pour la tourmenter. Je n'éprouve aucune espèce d'attachement envers cette femme, je peux le prouver. Que ça te plaise ou non, pour ta gouverne, tu connais peut-être le ramassis commun de l’espèce humaine, mais tu ne me connais pas...

Et fort de son arrogance, il arrangea sa fourrure négligemment, d’une patte adroite puis planta ses yeux dans ceux de son étrange compère :

- Alors ? Que proposes-tu donc pour me distraire ? Sauf si tu es trop poltron-minet, dans ce cas, je sollicite de récupérer mon apparence.
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________________________________________ 2020-03-09, 00:19

Mangeons du rêve
Quand un chat s'ennuie, les souris se cachent dans la nuit


Notre chat légendaire se mit à bomber le torse, bien sur qu’il était plus beaux … et s’il s’envoyait lui-même des fleurs, c’était bien parce que l’opinion d’humain le désintéressé totalement … il n’avait pas besoin de flatterie de la part d’un homme qui ne méritait rien d’autre que … en faite, Kot n’était pas en colère contre cet homme en particulier mais contre tous les hommes … ainsi l’humilier, au moins dans ce rêve était une bonne activité du dimanche, même si on était pas dimanche…

- Je m’ennuie, voilà pourquoi je suis là … et fait donc de l’ombre, mon pelage n’en sera que plus profond !


Il se déplaçait encore doucement sur ses pattes … aucune autre couleur que le noir venait ternir son pelage si précieux … il était un chat noir, de la plus belle des manières … en plus d’être un démon … bien sur, il n’aurait pu être qu’une casse croûte pour un autre de ses frères si le démon avait visé autrement … mais c’était lui que la magie démoniaque avait touché … alors … on en parle pas…

- Ok.

Dit il à la présentation de l’homme… il pouvait être qui il voulait … ça ne changerait pas sa vie de manière significative …. Même pas un peu … il s’en fichait tellement que ça pouvait en être drôle en en faite … Kot secouait sa queue en écoutant et regardant le spectacle de l’homme … C’était original tout de moins comme réaction …. Mais bon, il était vrai qu’il lui faisait une fleur en le transformant en son espèce …. Il ne préférait pas répondre, son sourire félin sur le visage.

- Un esclave agréable à voir est toujours préférable… tu te demandes encore pourquoi je t’ai transformé en chat ?

Ce n’était pas du tout son idée, mais cette réponse lui plu… il décida que c’était la raison pour laquelle Preminger était sa victime pour le moment … il eu ce sourire si spécial, il ne pouvait s’empêcher de le provoquer, ça l’amusait …

- Ne monte pas sur tes grands chevaux, Prémimi, je te parle d’amour déguelasse d’humains, mais pour la défendre tu dois y être attaché, comme à un pot de fleur. Mais nie, c’est un truc bien spécifique aux hommes de nier.

Lui-même nier sur bien des points …. Tout comme l’homme aimant sa petite fille niait l’aimer (et la on parle d’un chasseur de dragon d’acier ayant une salle de boxe, on visualise ?)… en effet nier était quelque chose que beaucoup d’homme font … comme pour se protéger de la puissance que les femmes pouvaient avoir sur eux … Kot sourit faisant une nouvelle fois changer le lieu… il finit dans une salle de trône bien différente de celle de Preminger…

Kot lui présenta sa puissance un instant … Cléopâtre, celle de ses souvenirs et non la vraie…. Et surtout qu’elle était dans un souvenir, apparu aux côtés de Kot alors qu’elle se mit à roucouler devant lui comme si elle était une Anna d’Arendelle rencontra son premier amour…. Tout autour, de grande statue de chat était présente alors que d’or, d’argent et de bien d’autres choses, se trouvaient. Ils étaient maintenant dans un monde égyptien, dans une époque bien éloignée de la leur …. Et des deux de Preminger.

- Et si on jouait à détruire le monde ?

Parce que les guerres étaient si faciles à faire, les empires à détruire, les mondes à faire exploser …. Dans un rêve bien sur, c’était plus dur…. Mais Kot était curieux de voir ce que l’homme pourrait faire d’un monde à détruire …. Peut être n’allait il jamais le laisser se réveiller en fin de compte ?




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________________________________________ 2020-04-06, 19:52 « If the crown should fit, then how can I refuse? »


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Du rêve que fut ma vie, ceci est le cauchemar


Voir l’animal bomber son torse de chat amusa Preminger -cela l’aurait davantage amusé s’il n’avait pas été à cet instant précis chat lui-aussi – à croire qu’il était en présence d’un félin arrogant.
L’idée le faisait rire. La pensée que les animaux pouvaient être prétentieux, alors qu’ils ne possédaient pas la chance d’une vie humaine, ne méritait-elle pas d’être moquée ? Néanmoins, il se contenta de retrousser les babines sans se risquer à rire franchement à la moustache de son ennemi. Dans la vie ordinaire, il l’aurait fait. On aurait pu croire que se trouver dans un rêve aurait désinhibé encore plus ses instincts hautains mais la perspective de l’inconnu le poussait à rien n’en faire.

- Si tu trouves plaisant d’être bêtement noir et obscur… claqua-t-il juste, moi au moins je suis bien plus que cela

Oui, il était intelligent mais cela ne l’empêchait parfois pas d’être plus dénigrant que prudent . D’une certaine manière il était ainsi, presque né ainsi. Dès son plus jeune âge, sa langue et son esprit vif avaient pris un malin plaisir à jouer de leur adresse pour critiquer autrui. Il voyait un défaut en tout à chacun, dans chaque visage, chaque mimique, chaque parole. Tout le monde ne pouvait pas être lui.
L’apparition de Georgia en témoignait. Ce qu’elle pouvait avoir l’air gauche, bêtement gentillette lorsqu’elle le voulait. Son maintien était fier mais pour le reste, modestie même dans ses mouvements. Cela avait le don de l’agacer prodigieusement, surtout autrefois lorsqu’il cheminait à ses côtés. Elle était reine et lui son Premier Ministre mais pour des étrangers à ce pays, nul doute que le raisonnement inverse aurait été tenu. Une des raisons supplémentaires venant prouver, s’il en fallait d’autres, qu’il avait bien fait de revendiquer le trône.
La remarque du félin éveilla une rage nouvelle et il se tourna vers lui de toute sa hauteur de chat :

- Esclave ? Oserais-tu me traiter d’esclave ? Je ne suis esclave de personne, certainement pas d’un animal, encore moins d’un chat… C’est toi qui m’appartient. Comme tout ici présent.

Il désigna de sa patte gauche leurs alentours mais ses pensées voyaient au-delà du rêve bien évidement. La ville de Storybrooke et même le Monde. Le pire étant qu’il ne mentait en aucune manière, persuadé de posséder sur toute existence un droit surpuissant, un pouvoir encore non révélé. Cette certitude qui l’avait poussée à commettre bien des délits pour s’assurer l’avenir auquel il rêvait flambait encore des yeux dorés. Même fait chat.

- Premimi ?

Ses yeux devinrent deux fentes jaunes tenues d’un éclat d’or. Sale sac à puces ! Comment se permettait-il de ridiculiser son si magnifique nom de famille ? Il semblait que même son identité se trouvait moquée à présent et ainsi faisant lui-même. Personne ne se moquait jamais de lui. Hormis ceux qui ne savaient guère à quoi s’attendre.

- Je m’appelle Preminger. Et retiens bien ce que je vais te dire et tiens-le pour acquis : je n’éprouve rien pour cette femme et je n’ai pas pour habituer de nier…

Ce qui...était relativement faux s’il prenait en compte le fait que ses journées consistaient en de perpétuels mensonges composés de sourires factices, de compliments factices, de gentillesses factices et de toute une faribole de jolis mensonges joliment empaquetés, mais il n’y faisait pas référence. Il savait pertinemment qu’il mentait d’ordinaire, il l’avait choisi. En revanche, à cet instant précis, il se savait ne pas être en train de nier. Comment aurait-il pû décemment éprouver quelque chose pour la femme qui partageait sa vie après tout ce qu’il connaissait d’elle ? Après tout ce qu’ils avaient déjà partagé ? Elle n’était même pas son premier choix d’épouse.
Et puis après tout, cela ne regardait en rien ce grossier animal !
Pourquoi ferait-il le privilège de s’épancher sur sa vie personnelle auprès de...ça ? Un chat ! Imaginaire qui plus est. C’était pire que pitoyable, c’était insensé, dément. Tout ce qu’il avait à faire, c’était se contenter d’attendre que son sommeil s’efface. Pourquoi donc après tout prenait-il ces sujets à coeur ?
Il était dans un rêve, il pouvait faire tout ce qu’il voulait, ce chat n’avait pas tort, après tout, il avait laissé son imagination sortir l’esclave la plus banale qu’il pouvait trouver, l’évidence même. Il restait sur ses acquis et cela était une erreur. Dans le monde des rêves, tout devenait possible alors qu’attendait-il ? Avait-il peur des conséquences de ses actions ? Fadaises, elles ne possédaient aucune consistance. Malgré tout, il répugnait de les étaler devant autrui. Pourtant juste un chat imaginaire. Mais il ne parvenait pas à s’expliquer sa venue si bien qu’il se contenait encore. Prudemment. Storybrooke voyait tant de choses curieuses dans ses parages qu’on ne pouvait lui reprocher d’être méfiant. Seul un Roi tel que lui pouvait s’enorgueillir d’être prudent jusqu’à son sommeil, songea-t-il avec satisfaction.

Peut-être était-ce néanmoins cette volonté nouvelle qui modifia le décor subitement autour d’eux pour recomposer enfin une nouvelle salle du trône. Différente de l’ensemble de ses souvenirs en la matière. Si celle qui hantait les désirs d’Erwin imposait par son luxe et sa grandiloquence, celle-ci semblait plus...immense, brute mais mystique. Il leva les yeux vers les statues qui composaient l’édifice en fronçant ses sourcils de chat. Plus que la Renaissance ou le Moyen-Age, ils avaient rejoints l’Égypte Pharaonique. Comme le confirma soudainement la présence de celle qu’il supposa être la Pharaonne de l’époque. Il scruta ses traits mais elle ne lui évoqua personne. Il ne la connaissait pas. Etait-ce sa version de Cléopâtre ? Bizarrement, il sentait que non. La vraie Cléopâtre ne se serait pas dandinée devant un chat… Enfin, il n’en savait rien, il n’avait jamais réfléchi sérieusement à la question mais même à des époques différentes, il considérait que ce comportement n’avait rien de celui d’une reine. Il jeta un coup d’oeil à Georgia qui, toujours présente, considérait la scène d’un air perplexe. Au moins, elle avait la décence de ne pas paraître ahurie. Elle ne parlait pas d’ailleurs, se contentant d’observer.

- Ai-je convoqué mon épouse dans mon rêve ? Ou n’est-ce qu’une simple illusion ?

Il se détesta d’avoir posé la question. Vraiment incensé. Bien évidement c’était une illusion, il ne pensait tout de même pas, décemment pas qu’il partageait un rêve commun avec Georgia...Qui plus est le rêve de voir Cléopâtre se trémousser en adoration devant un chat ? Concept qui ne lui ressemblait ABSOLUMENT pas. Perdait-il l’esprit ? Même dans ses rêves, sa raison demeurait parfois cohérente. Enfin...Plus que ça, en tout cas.
Délaissant le comportement bien peu conventionnel de la Pharaonne, il s’approcha de l’éclat qui l’avait intrigué dès son arrivée dans ce nouveau monde. Une magnifique statue qui représentait l’un des nombreux Dieux Egyptiens toute d’or fondue et sculptée. Cela...lui ressemblait bien plus. Il sauta jusqu’au piédestal pour toucher l’or de la patte. La sensation était différente mais toujours source d’une aura de pouvoir. Magnifique ! Qu’aurait-on inventer de plus beau ? Hormis lui-même, bien évidemment.
S’il avait écouté que d’une oreille les propos de son compagnon de fourrure, l’ouie d’un chat était plus aiguisée qu’à l’ordinaire aussi entendit-il sa proposition aussi fortement que s’il la lui avait hurlé.

- Détruire le Monde ?

Il réprima un baillement puis sauta sur le trône pour s’y allonger. Pour cela, il pouvait voir en quoi la vie de chat offrait des avantages. Mais on devenait paresseux. Ce qui n’était pas un de ses si rares défauts. Aussi, réfléchit-il sérieusement à la question. Détruire le Monde… Lui qui voulait le gouverner, voilà une nouveauté à envisager. Il balaya rapidement la perspective de la guerre. Classique, peu glorieux, sans certitude sur les finalités.

- Une jolie malédiction… La peste… Des centaines d’harpies qui arracheraient la vie venant du ciel…
Toutes ces idées le tentaient … Mais subitement, ses yeux se reportèrent sur l’immense statue d’or et brillèrent

- Oh non ! J’ai une meilleure idée. De l’or en fusion sur ce monde ! Imagine les se tordre de douleur pour mon plaisir ! quelles plaisantes statues d’or ferait cet Univers… Même la laideur des paysans deviendrait beauté !

Georgia eut une expression horrifiée qu’il n’identifia pas. Ah mais si ! Evidemment, ! La pauvre chose devait être stupéfaite de le voir dans cette forme ! Il lui dédia un sourire sous sa moustache :
- Ne t’inquiètes pas ma petite reine, je ne compte pas faire de toi une statue, je détesterai que tu sois figée en une expression permanente, je m’en lasserai. Tu es déjà bien lassante d'ordinaire...

Pas plus affecté, il demanda au chat noir :

- Alors ? Et toi ? Que ferais-tu donc ?

Il allait poursuivre que de toute façon, cela ne serait jamais que des simples théories lorsqu’il se rappella qu’il était dans un rêve. Il fixa l’allégorie d’or et l’observa se mouvoir, se tordre, se dissoudre pour se déverser le long des dales du palais dans un souffre. Il fixa la flasque d’or, presque tenté d’y sauter… Puis l’imagina se distendre, s’élever, envahir les cieux. Et tandis que ses pensées prenaient corps, ses désirs prenaient forme, se transformant en d’immenses oiseaux d’or qui bientôt voguèrent en dehors de la pyramide…

- Viendras-tu voir le spectacle ? si sa voix contenait encore ses habituelles sonorités faussement ennuyées, il ne pouvait presque trahir son excitation d'assister à une si magnifique fin du Monde
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