« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Quand un chat s'ennuie, les souris se cachent dans la nuit
Kot savait que la plupart des animaux ne pouvaient être prétentieux … mais Preminger aurait été surpris du genre de personne …. Du genre d’animaux qui peuplaient ce monde et qui valaient bien plus que la plupart des humains… lui déjà était particulièrement parfait… et si Preminger et Kot ne pouvaient pas se voir, c’était bien parce que l’abruti pensait être supérieur à Kot … déjà, lui il avait de la magie … lui n’avait qu’un rien bien triste … Kot aurait presque de la pitié dans son cœur … il réfléchit un instant … en faite, il avait juste faim, pas de pitié.
- Mon cher le noir est la couleur de la nuit et du mal. Je suis totalement uni, sans la moindre trace de bavure, je suis donc par définition bien plus magnifique que toi.
Qui ne rêve pas de voir un chat noir totalement avec des yeux bleus ? Cela faisait parti des choses magnifiques, exceptionnelles … Les autres couleurs ne faisaient que pâle figure. Kot le savait, mais compris ensuite que l’homme n’était juste pas assez malin pour comprendre cette subtilité ….
- Je ne t’appartiens pas mon gars. Tu ne peux m’avoir. Aucun humain ne le peut. Vous êtes tous mes petites marionettes dans un monde que vous pensez diriger.
Il pouvait faire des rêves et des cauchemars à une personne n’en possédant pas … il pouvait tuer dans les rêves… il pouvait sortir le pire de chaque être et en faire des monstres pour quelques temps … laissant dans leur cœur une impression moisie douloureuse…
- ouh le menteur, il est amoureux. Premimi ne fait que nier…. Tu es rebaptisé de toute manière.
Il fallait bien que la créa trouve un personnage où placer ce surnom juste pour rigoler quelques instants non ? Oui … bon de temps en temps ça ne tue personne ….
- A ton avis ?
Il sourit alors en s’imaginant la tête de l’homme en train d’expliquer à sa femme pourquoi il avait dit ne pas l’aimer … mais pour le moment … ils parlaient tous les deux en langues chats, alors elle ne pouvait comprendre les miaulements. Kot observa alors le chat qui se déplaçait dans ce nouveau monde… ignorant de savoir que tout lui appartenait, rien qu’à lui… il se faisait offrir des corayas, qui n’existait pas encore à ce moment là… et les mangea alors avec délectation… Il observa les idées alors qu’il les notait dans sa tête … On avait jamais assez d’idée pour faire souffrir tout le monde…
- Moi ? Je pense que je torturais chaque homme et chaque femme un à un déjà …Si c’est trop rapide ce n’est pas amusant. Je torturais d’abord les enfants. Ils meurent plus vite sous les coups, et ensuite je tuerais les parents qui auront été obligé de regarder le marmos mourrirent… Les mères qui voient leur enfant mourir peuvent atteindre les aigus assez magnifiquement.
Il suivait les idées du Preminger des yeux dans un sourire démoniaque qui n’avait rien à envier à Satan … il observait ce qu’il faisait et les hurlements… il aimait les hurlements … C’était doux à ses oreilles … mais il en voulait plus… Et surtout, il voulait ceux de Preminger. Doucement, il se transforma en homme ..
Mais pas en n’importe qui … en un homme assez banal, qui n’avait rien pour lui. Un homme habillé sobrement, rien d’extravagant … un homme qui avait cependant une bonne tête à claque. Et il s’approcha de la femme pour la prendre dans ses bras… oui… il venait de se transformer en preminger lui-même… bien que ses cheveux restent plus sombre que l’original. Il prenait la femme d’Erwin dans les bras avant de lui sourire.
- Ma mie, que pensez-vous d’avoir un enfant ?
Ou comment faire germer un rêve de nouveauté dans le rêve de la femme qui elle aussi dormait et faisait parti de ce rêve … Se fut là, et pour le bien d’un défi que notre cher Kot n’avait aucune idée, que Kot changea à nouveau la robe de Preminger-chat. Elle se transforma en imprimé léopart …. Et il fallait savoir que la peau de léopart était prisée en egypte … non ? Pas du tout ? C’était un rêve, Kot en faisait ce qu’il veut…
Erwin Dorian
« If the crown should fit, then how can I refuse? »
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- Pour ma victoire? C'est adorable, trésor... Même si en toute modestie, je dois admettre, qu'au-delà de cela, je suis un prestigieux modèle pour mes concitoyens"
(Alexis pense-t-elle qu'il est parti trop loin? Sûrement! On approuve)
| Conte : Coeur de Princesse/Le Prince et le Pauvre | Dans le monde des contes, je suis : : Preminger
Un misérable félin, autrement dit, un mammifère à quatre pattes miaulant tout juste bon à sortir ses griffes, doté du complexe de supériorité. La scène aurait pu être comique s’il ne s’était pas lui même retrouvé piégé dans le corps de ce genre d’être faible et sans défense. Oui il était magique, mais ils se trouvaient tout deux dans un rêve, et si la magie donnait un avantage physique à son adversaire, Preminger se savait plus intelligent. Déjà parce que l’autre restait un chat. Et un chat...c’était inférieur à l’être humain. Puis, lui-même étant supérieur à l’être humain de base, vous avez compris l’idée. Il retroussa les babines amusés lorsque le chat entreprit de défendre museaux et griffes sa couleur originelle. Le noir couleur du mal ?
- Ta culture est incomplète, l’ami. En réalité, le noir n’est pas une couleur, c’est une non-couleur. Et n’est pas l’emblème du Mal, désolé de te décevoir, dans l’Égypte antique c’était très positif. L’emblème du Mal étant le vert, tu n’as plus qu’à te verdir. Personnellement, je n’ai rien contre les chats noirs, je méprise juste les chats en général.
La personnalité des chats pour être exact. Des êtres méprisables. Un chien restait beaucoup plus fidèle. Il regretta de ne pas avoir invoqué Midas, le caniche, pour être débarrassé de ce petit matou geignard et arrogant.
- Je sais que beaucoup de chats pensent n’appartenir à personne et se perdent de foyers en foyers, pour profiter de l’amour d’idiots qui pensent en avoir l’exclusivité, mais laisse-moi te détromper… La terre que tu foules est mienne et je suis en réalité bien aimable de te laisser subsister dans mon royaume sans t’éradiquer.
« Eradiquer les chats ». Il rangea cette nouvelle idée dans un recoin de son cerveau, tout amusé. Lorsqu’il aurait le contrôle du Monde, voilà qui serait une activité amusante. Il ordonnerait un édit pour interdire ces animaux répugnants et leurs commerces. Ainsi, plus jamais un seul n’oserait se glisser dans les brumes du sommeil pour contrarier un si beau rêve empli de souvenirs. Il plissa les yeux contrarié à l’entente du surnom et de l’insulte qu’on lui faisait. Il n’était PAS amoureux de la Reine. Il le savait bien. Déjà parce qu’il savait que son coeur n’appartenait qu’à lui-même, sachant pertinemment depuis des décennies qu’une femme n’était digne de lui. Et puis, parce qu’il avait eu pour projet d’épouser Anneliese avant elle. Il avait du juste improviser dans un changement de circonstances, voilà tout. Comment aurait-il pu se laisser aller à éprouver ne serait-ce qu’une miette de sentiment pour une femme comme elle ? Il ne le pouvait pas. De toute façon, si cette improbabilité venait à se produire, il savait pertinemment ce qui lui resterait à faire.
- Je ne te permets pas de ridiculiser mon nom de la sorte ! Je suis Roi ! Et nous n’avons pas été présenté ! Grinça-t-il et ses pattes instinctivement sortirent des griffes fines et luisantes comme des poignards, Mais peut-être as-tu un problème personnel avec l’Amour ?
Pour insister de la sorte face à une situation qui n’avait absolument rien d’ambiguë, il fallait que l’animal se sentisse concerné. Pourquoi sinon insisterait-il autant ? Tandis que l’étrange Cléopâtre se livrait à ses mimiques d’adoration du félin, il tourna autour de son épouse perplexe. Se pouvait-il réellement qu’elle soit là ? Dans le même rêve avec lui ? Si cela était vrai, elle ne devait absolument rien comprendre à l’état actuel de la situation. « A ton avis ? » Dans d’autres circonstances, il aurait pensé cela impossible. Mais….il était à Storybrooke et rien de ce qu’il avait pu rêver auparavant ne prenait d’ordinaire de tournure aussi spectaculairement curieuse. Cet animal noir était peut-être une symbolique ou une projection d’une expérience qui se passait réellement et dont il était le sujet… Il eut la soudaine certitude qu’il s’agissait bel et bien de son épouse et….
- C’est réellement elle. Me comprends-elle ? Interrogea-t-il négligemment.
Actuellement il avait l’apparence d’un chat mais précédemment, l’autre chat l’avait interrompu alors qu’il était humain et Erwin avait parfaitement réussi à distinguer ses paroles. Et puis, nous étions dans un rêve, non ? Rêve partagé, que se passait-il si Georgia décidait de le comprendre ? Ou d’agir ? Peu importait, aucune espèce d’importance, c’était un rêve, une espèce d’illusion. Rien d’autre. Il écouta le chat lui gratifier de ses envies de torture. Torturer les enfants, les parents… Moui…
- Tiens donc, tu aimes les cris d’effroi on dirait, fut son seul commentaire, le tout exprimé dans un bâillement mis en scène, tout comme si l’animal lui avait déclaré qu’il avait faim. Dommage que tu sois chat, je t’aurais nommé bourreau dans mon royaume, tu serais visiblement efficace.
Le Roi s’interrogea subitement sur ses envies de meurtre. Avait-il réellement l’envie de massacrer des « innocents » ? A vrai dire, il se moquait bien de ses sujets mais préférait plutôt la vision d’un peuple à genoux devant lui qu’un flot de sang à ses pieds. A l’horreur, il préférait l’adoration. Mais s’il fallait passer par l’un pour obtenir l’autre, là bien évidemment...c’était autre chose. A quelque chose, malheur est bon, disait-on. Mais c’était un rêve. Et dans un rêve, on pouvait tout tenter, n’est-ce pas ? Détruire le monde par l’or avait la caractéristique délicieuse d’être profondément artistique, gommant ainsi l’hémoglobine désastreuse qui aurait pu s’échapper et tenir toute la beauté de la scène. Au moins, là ne restait-il que des statues d’or, Pompéi revisité. Il avait toujours su qu’il avait un sens de l’esthétique à toute épreuve ! Que voulait la Vie ? Il était doué en tout ! Architecte, tortionnaire, Roi, Ministre même chat ! Qui l’eut cru ? Le chat noir sembla si impressionné qu’il disparu même derrière les brasiers dorées de la ville. Avait-il...vaincu son propre rêve ? Mais alors qu’Erwin cherchait encore à trouver un sens à toute cette suite d’événements curieux et que Cléopâtre regardait d’un air hagard l’endroit où se tenait le félin l’instant auparavant, une lumière jaillit de cet endroit précis, s’allongea et laissa apparaître...un homme. Non...Pas n’importe quel homme. Un homme magnifique, précieux, sophistiqué et si beau qu’il semblait être l’incarnation de Dieu sur Terre. En d’autres termes… Lui. A un détail qui ternissait l’ensemble. Ses cheveux qui non satisfaits de ne plus être blancs, n’avaient pas repris leur couleur initiale mais arboraient à présent un noir corbeau. Ebété, Erwin bondit sur ses pattes, une subite jalousie pulsant dans son coeur ! Comment osait-on lui voler sa beauté ! Il se trouvait presque au supplice de se voir là, à l’extérieur de lui-même coincé dans le corps d’un chat...Tandis qu’un imposteur usait impunément de sa délicieuse apparence ! C’était le chat ! Comprit-il le regard rivé sur les boucles trop noires pour être les siennes. Ou peut-être que le chat tout comme sa pâle copie n’était ce qu’une projection de lui-même ? De...quoi exactement ? Il l’observa s’approcher de son épouse, qui avait sourit à l’individu dès son apparition. Se crispa compulsivement lorsqu’elle se laissa prendre dans les bras par celui-ci qui n’était pas son époux :
- Geneviève ! Cria-t-il méchamment en sautant prestement de son trône pour s’approcher du couple.
En attendant sa femme se décidait enfin à parler, comme si sa vue – fausse vue - l’avait éveillée de sa torpeur.
- Erwin… Je suis rassurée de vous voir ici ! Un horrible chat maléfique déversait de l’or sur les gens…
Elle frissonna puis sourit, comme si l’environnement extérieur n’avait plus corps sur elle.
- Espèce d’idiote ! C’est moi ! Je suis là
Mais le temps qu’il atteigne sa chère femme, l’Imposteur, le Voleur de la Plus Belle Identité qui soit proféra une question qui cloua le Véritable Roi sur place, saisit par l’horreur. Qu’est-ce que ? Quoi ? Un..enfant ? Quelle idée grotesque ! Ce petit être répugnant tout juste bon à crier, sans un sou de jugeote ? Un voleur d’ADN ? Un voleur de Trône ? Un Voleur de Titre ? Sans compter qu’il ne serait peut-être même pas beau… Parce que même si lui était un Apollon et Genevieve une femme remplie d’attraits, elle comportait à la différence de lui, des défauts. Et puis, on ne pouvait pas reproduire la Perfection, si ? Non rien ne servait à rien de paniquer. Geneviève le CONNAISSAIT. Elle saurait qu’il ne proposerait jamais quelque chose d’aussi insensé, d’aussi ridicule. Elle savait, dans son plus fort intérieur, qu’il ne l’aimait pas. Parce qu’il fallait s’aimer, de la manière la plus ridicule qui soit pour souhaiter créer un être humain… De toute façon, LUI-AUSSI connaissait son épouse. La connaissait parfaitement. Il savait pertinemment qu’elle l’avait épousée sous la contrainte autrefois. Pas sous la malédiction, non, mais ça n’avait aucune espèce d’importance vu qu’il ne s’agissait que de souvenirs factices. Des mensonges, des visions d’un passé qui n’avait pas réellement eu lieu. Georgia était suffisamment innocente pour continuer de vouloir s’y accrocher et grand merci, elle n’était jamais revenue sur la seule et unique réelle fois où il avait demandé sa main. Il dispensait trop d’efforts pour la convaincre de sa gentillesse, de son amour..même s’il se demandait parfois comment elle faisait pour y croire encore ? Hormis se bercer d’illusions. Elle ne voulait plus d’enfants, c’était évident. Pas après avoir perdu l’Autre. Celle qui la hantait encore, la petite peste qui était encore en vie – fait qu’elle ignorait. Non elle ne voulait pas d’autres enfants et elle ne voulait pas d’enfants avec lui.
- Oh… Réellement Erwin? Je pensais..je pensais que vous n’en voudriez jamais… Je… Je n’osais pas… Mais...j’y pense ! Parfois, j'y pense
Preminger eut l’impression qu’il allait perdre l’usage de la vue tellement il écarquillait les yeux par peur. Non. NON. Qu’est-ce qu’elle faisait là ? Impossible. IMPOSSIBLE ! Pas ça, pas ça.
- Jamais ! JAMAIS ! s’époumona-t-il aux pieds de la reine, Comment pouvez-vous imaginer une bêtise pareille ! Plutôt...mourir ! Idiote ! Ce n’est même pas moi ! Vous ne me connaissez même pas! Ou mal !Vous êtes incapable de reconnaître votre vrai mari ! Incapable de voir où est le vrai moi! Vous êtes juste manipulable! Comme toutes les autres!
Au final, il la détestait non ? Elle avait toujours été celle qui avait subi son influence, en le remerciant avec ses sourires aimables qu’elle distillait à tout le monde, en affirmant qu’il était son meilleur soutien. Le seul, l’unique aurait été plus correct. Elle aurait été perdue sans lui. Il ne l’inventait pas, elle l’avait DIT.
-Vous pouvez toujours rêver Georgia ! D’autant plus que vous n’êtes pas de la première jeunesse ! ricana-t-il en tournant autour de la reine d'un air mauvais.
Bim ! Après tout, ça se tenait. S’il fallait un héritier au trône, une femme plus jeune serait plus logique. Mais ça n’avait aucun sens. Parce qu’il ne devait son trône qu’à son mariage avec Geneviève et parce qu’il avait après tout choisi d’épouser la reine à la place de la princesse. Mais si ça se trouvait, elle n’irait même pas au bout de sa grossesse. Mais elle avait encore la trentaine, lui rappela son esprit. Elle n’était pas vieille et …. Et puis surtout il ne VOULAIT PAS d’enfants donc ça réglait la discussion. Point. Mais entendre qu’elle envisageait apparemment un tel projet...Il commençait à paniquer. Aucune raison, souffla son cerveau, c’est un rêve...Et IL est l’instigateur de tout ça. Effectivement. Il se reprit en fixant l’Autre qui avait pris son apparence. Il avait cru l’espace d’un instant qu’il pouvait être une projection de ses désirs les plus cruels, mais jamais une intime partie de lui n’aurait eu un désir aussi ridicule qu’un enfant avec Georgia. Tout comme il n’aurait jamais eu l’idée de l’aimer.
- Ca n’arrivera JAMAIS, proféra-t-il sèchement, les yeux luisants de haine, Tout comme vous ne serez jamais moi !
Sa robe se tâcha soudain d’imprimé léopard. Peut-être cette prise de conscience lui permit de franchir un pallier supplémentaire ? Portée par cette fausse impression, il sauta au cou de son Voleur de Physique.
Kot O'Neill
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Personnage abandonné
| Conte : Halloween Town - Folklore russe | Dans le monde des contes, je suis : : Kot Baouin
Quand un chat s'ennuie, les souris se cachent dans la nuit
- Une non-couleur ? C’est toi qui est bête. Dans mon monde, on glorifiait cette couleur. Et pourquoi tu méprises les chats ?
L’homme pourrait entendre une vraie interrogation dans la voix du félin … mépriser les chats ? Sérieusement ? Qui pouvait dire que les chats étaient méprisables ? Il allait de soi qu’ils étaient les maîtres incontestés de ce monde, et le serait encore des années et des années … on ne pouvait pas dire le contraires … alors les mépriser ? Il devait être fou pour penser cela ! Quoi que Kot avait déjà eu ce constat depuis le début de son rêve.
- Tu veux essayer de m’éradiquer mon mignon ? Essaie donc, j’ai hâte de voir ça. Et puis …prends un ticket aussi, à force de me faire des amis je ne sais plus où donner de la tête.
Les amis étaient là, ceux qui veulent le tuer. Il allait de soi que sa famille était à part… Que Raven était encore plus un cas à part … et que ses esclaves étaient aussi autres choses. Il n’avait pas réellement d’amis comme les hommes pouvaient le penser. Ce terme était à gerber. Il avait Raven. Et pour le reste … il s’en fichait en réalité, il n’était pas un chat pour rien … comme dit, il allait où bon lui semble.
- J’ai un problème avec tout, pas qu’avec l’amour. L’amour ça pue. Mais tu es le roi de rien du tout, même ton rêve arrive à se faire pirater par ma présence. Tu ne contrôles rien. Ni ta vie, ni la ville, ni tes pensées… Je suis curieux que tu ne te sois pas encore pris cette réalité en pleine tête…
Après tout … Même Kot savait que pour atteindre les cieux, il allait avoir besoin de mettre de l’huile de coude … oui, il voulait faire parti des divins, il voulait faire parti de ceux que l’on appelerait Dieux dans ce monde là aussi … dans le sien cela avait déjà été le cas, et pas qu’une fois … alors il n’y avait pas de soucis. Ce nouveau monde lui demandait juste un peu plus de travail … et Kot riait de l’homme de se croire à ce point supérieur pour ne pas comprendre qu’il n’arrivera jamais à son but …
- Elle comprends des choses, et d’autres pas. C’est l’histoire d’un rêve… elle en aura oublier la plupart quand elle se réveillera, peut être aurait elle juste des impressions, des envies …
Comme avoir un chat … ou un bébé … à voir pour que la jeune femme se retrouve à avoir des nouvelles idées de plus en plus saugrenues…
- Un bourreau exécute qui on lui dit, moi je veux m’amuser à tuer qui je veux. Un peu comme un tueur en série, sauf que l’on ne m'attrape jamais. Je suis bien trop parfait pour me faire avoir, et je semble être l’innocence incarnée.
Un homme a été retrouvé le visage lascérer à mort ? Un chat était sur place et il a tout vue … ou alors il a tué ? Non… impossible … ce n’est qu’un mignon petit chat. Et hop on passe aux meurtres suivants avec toute la grâce féline qui lui incombe. Là, il était humain et avec l’apparence de l’homme, il s’amusa comme un fou à faire pondre des germes d’idées de plus en plus belles. Il observait la fausse femme, qui le voyait en train de la prendre dans ses bras. Pendant que Kot avait déjà repris une forme chat. En gros, il y avait le chat-Erwin qui était là. Kot en chat noir en face de lui … et le faux Erwin en arrière continua de suivre les autres que le chat lui dicte. Le faux Erwin répondit alors.
- Ma mie. Ma tendre et douce épouse, ne le savez vous point ? Je vous aime et désire ardemment rendre votre vie heureuse, pourquoi ne pas m’avouer cela ?
Pendant que Kot jubilait devant l’homme. Il reprit avec un sourire qu’il avait absolument pas piquer à Cheshire (je vous jure que c’est vrai).
- Ne jamais dire jamais mon grand. Et si elle te quitte si tu ne lui donnes pas un enfant ? Et loin de moi l’idée de devenir toi … je vais t’avouer quelque chose mon petit, tu es faible. Tu es peut être riche, et tu te crois malin… mais je suis aussi malin, et en plus je suis magique. Je peux m’immiscer dans tes rêves, dans ta vie, et tu pourras toujours essayer de me détruire, tu ne pourras pas.
Bouh qu’il était vilain … mais aussi l’autre avait osé lui dire que le noir n’était pas une couleur, et pas celle du mal, alors il pouvait aller se faire papaouter pour un traitement de faveur en sa faveur… Il laissa l’image disparaître alors qu’il envoya la femme rêver de sa première grossesse dans son propre rêve. Le chat pourrait alors, logiquement, tomber sur ses pattes.
- Tu te rends compte que tu es faible au moins ?
Erwin Dorian
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- Pour ma victoire? C'est adorable, trésor... Même si en toute modestie, je dois admettre, qu'au-delà de cela, je suis un prestigieux modèle pour mes concitoyens"
(Alexis pense-t-elle qu'il est parti trop loin? Sûrement! On approuve)
| Conte : Coeur de Princesse/Le Prince et le Pauvre | Dans le monde des contes, je suis : : Preminger
- « La réalité de ton monde n’en fait pas une vérité absolue, petit chat, répliqua-t-il, même si je n’ai rien contre le noir en tant que tel. Disons que je l’associe à la facilité. Lorsqu’une personne ne sait pas comment se vêtir, elle s’habille en noir. Seuls les maîtres du style osent les couleurs », ajouta-t-il avec une arrogance qui n’était pas réellement dirigée contre le chat, disons qu’Erwin aimait s’écouter parler et s’entendre philosopher. Il grimaça néanmoins lorsque ce dernier l’interrogea visiblement surpris en l’entendant affirmer qu’il n’aimait pas les chats. Oh, l’avait-il vexé ? Que c’était mignon. Il aurait presque ricané s’il savait été humain.
- « Peut-être parce que ça ne sert à rien ? Lorsque j’étais enfant, un enfant de mon village possédait un de ces vulgaires chats de gouttière qui couraient les ruelles. Mon père disait qu’ils rapportaient des maladies des grandes villes. Celui-là était réellement maigre, laid, le premier que j’ai connu. Un vieux chat, les poils épars. Et pourtant, il avait la belle vie, c’est vrai qu’il passait son temps à dormir dans la poussière au soleil ou à échapper au chien de la ferme la plus proche », il renifla le nez en l’air une mimique de dégoût figé sur son visage, « Lui le nourrissait bêtement et insistait pour tenter de l’amadouer. Un jour, le chien l’a si effrayé qu’il a bondit pour chercher à s’en échapper. Il m’a sauté dessus, sale bête, ses sales griffes sorties pour tenter de s’enfuir. Je l’en ai délogé. Il m’a toujours évité après ça. Il crachait à mon passage, c’était amusant. Pour résumer, des bestioles sans intérêt, sales, maraudeurs.. »
Il n’ajouta rien de plus. Pas qu’il avait eu une peur panique de l’animal qu’il trouvait déjà à l’époque répugnant et maladif au point qu’il le chassait auparavant avec des coups de pieds effrayés. Qu’il avait tellement tenté de rejeter l’animal que ce dernier s’était agrippé à son visage involontairement, lui causant une longue estafilade le long de son menton. Qu’il s’était évanoui de peur à la vue de son sang sur le moment puis qu’il avait eu l’effroi ensuite de rester à jamais marqué par ses griffures sur le bas de sa joue. Bien sûr qu’elles étaient finalement parties, mais sa mère avait du redoubler d’efforts pour lui affirmer que non l’animal ne lui avait pas transmis une maladie par ses blessures. Mais il n’avait pas menti non plus. Il trouvait l’animal inutile. Au moins le chien avait-il l’attrait d’être loyal et l’oiseau préservait l’écosystème. A quoi servait le chat hormis à dormir ? En attendant, l’idée d’avoir vexé son ennemi rêvé l’amusait :
- T’éradiquer ? Je pourrais. Mais j’ai des projets suffisamment importants pour ne pas perdre mon temps à me préoccuper d’un animal, vois-tu ? En d’autres termes, je n’ai pas que ça à faire.
Et puis, ce n’était qu’un rêve, au petit jour, il l’aurait éradiqué d’une certaine manière. Et était bien pressé de se réveiller afin de ne plus avoir à converser avec l’animal qu’il haïssait le plus. Il tiqua néanmoins lorsque ce dernier employa le terme « ami » et laissa échapper un miaulement moqueur :
- J’ai en horreur tous ces simagrées humains, ces effusions de sentiments inutiles. L’amitié, tout comme l’amour, ces faiblesses idiotes qui nous détournent de nous-même et de notre glorieuse Destinée…
Il aurait pu rêvasser à ce concept mais son cerveau néanmoins concentré nota les propos du félin. Parasité ? Son rêve ? Faisait-il l’objet d’un complot à l’heure actuelle voué à lui soutirer des informations ? Etait-ce Julian qui commanditait tout ceci ? Une pointe d’angoisse le parcouru à l’idée d’avoir pu lui livrer un aveu. Mais que valait un aveu dans un rêve, après tout ? Et puis, clairement… Il ne craignait rien ni personne. Et clairement pas un animal.
- Ce n’est pas la question de contrôler ou non les événements imprévisibles de sa vie, petit chat, mais de rebondir et d’en tirer profit, d’en tirer avantage. Qu’importe que je ne contrôle pas mon rêve, c’est un rêve. Je suis suffisamment intelligent pour m’en sortir sans heurts. Et pourquoi aurais-je donc besoin de contrôler mes pensées ? Je me connais parfaitement ! En tout point. Je m’aime et je m’accepte comme je suis, je ne m’interdis aucune pensée, je suis parfaitement honnête avec moi-même.
Comme Kot mais sans que les deux puissent le deviner, il nourrissait la même envie de s’élever jusqu’au grade de Dieu de ce monde, de côtoyer l’Olympe et d’en faire son royaume, son nouvel Eden.
Un rêve n’était qu’un rêve mais il fut néanmoins rassuré lorsque le chat lui indiqua que Georgia ne garderait qu’un vague souvenir épars de son apparition dans son rêve. Des « envies », des envies de quoi ? Depuis quand son épouse pensait-elle par elle-même ? Elle ne l’avait jamais fait depuis la minute exacte où il était entré dans sa vie, renversant les cartes du pouvoir avec une habileté hors du commun.
- Un tueur en série ? Oh pourquoi pas, je t’empêcherai de me tuer moi et tu pourras tuer qui bon te semble d’autre. Après tout, une vie en vaut bien une autre. Aucune hormis la mienne ne vaut réellement grand-chose.
Oui il était horrible, et alors ? Lui s’en amusait. Si le chat n’éprouvait que de la haine envers les hommes, il n’y prendrait pas ombrage non plus, bien qu’il soit tout aussi inutile, sinon plus que les autres.
Néanmoins son « apparition » enfin plutôt sa « fausse apparition » le mettait hors de lui. Il détestait se voir si beau en dehors de son propre corps, de se voir évoluer sans lui-même, étant néanmoins imparfait sans être lui. Il avait envie d’éliminer cet imposteur moins superbe, cette insulte à sa beauté ! Mais n’arrivait pas à se jeter sur son sosie, pouvait-il réellement s’éliminer sans avoir l’impression de se faire du mal à lui-même ? Il savait que son sosie n’était pas réel, savait que ce maudit chat orchestrait cela. Et cette imbécile qui ne comprenait rien. Elle aurait dû le faire. Aurait dû le faire. Bon certes, il lui aurait fallu faire preuve d’un trésor d’imagination pour comprendre que son mari n’était pas son mari et que le chat qui l’effrayait l’était. Visiblement trop obtus pour elle ! Qu’est-ce qui l’avait pris d’épouser une femme aussi stupide. Oui la Couronne mais tout de même ! J’aurais du opter pour Anneliese ! Que ne l’avait-il fait d’ailleurs !
- Parce que je ne l’aime pas, elle veut croire le contraire, mais elle le sent au fond d’elle-même ! Elle se méfie, elle n’est pas idiote Cria-t-il à son double bénéfique (car visiblement il avait toutes les meilleures intentions du monde). Mais ce ne fut pas la réponse que proféra la Reine et Erwin en fut encore plus dépité.
- J’avais peur de vous imposer cela. Je sais que...vous n’aimez pas spécialement les enfants, même si vous prétendez le contraire, pour ne pas blesser autrui. Vous êtes quelqu'un de si délicat, mon aimé. Mais vous feriez un père si formidable, je le sais. Il n’y en aurait pas de meilleur. Vous avez été une figure paternelle si admirable pour Anneliese.
En réalité, il ignorait s’il fallait rire ou les hurlements. Ses dents se découvraient en un sourire effroyable plus menaçant que joyeux.
- Imbécile ! Je la DETESTAIS, Geneviève ! Je me suis juste arrangé pour qu’elle m’apprécie suffisamment des années durant pour pouvoir l’épouser ! Il ricana follement tout en tournant autour de son épouse, Mais écoutez-vous donc parler ! Où vous croyez-vous, Majesté, dans un remake des Feux de l’Amour ? Votre romance est biaisé, ma belle reine, j’ai tué votre fille et j’ai volé votre royaume. Alors cessez vos minables chimères.
Après quoi, il décida qu’il s’était suffisamment donné en spectacle pour dédier au chat noir un regard froid et hautain :
- Je le dis « Jamais » déclama-t-il posément en étirant ses membres avec souplesse, Elle ne me quittera pas pour un enfant, elle est incapable de se passer de moi. Elle m’aime.
Il doutait qu’elle l’aima vraiment au fond, enfin ce qu’il était réellement mais elle aimait l’image erronée et belle qu’elle avait de lui. Proche de la projection de son « double bénéfique ». Oui, c’était clairement lui tel que l’imaginait Geneviève, cela expliquait en partie qu’elle soit si facilement abusée. Et qu’elle ne le regardait pas autrement, le vrai lui, qu’avec un regard épouvanté. L’illustration de ses peurs. Peu importait. Il s’en moquait, il avait ce qu’il voulait, son alliance, son mariage, sa couronne. « Tu es peut être riche, et tu te crois malin… mais je suis aussi malin, et en plus je suis magique. » Amusant néanmoins, que le chat malgré lui reconnaissait son intelligence sans l’admettre directement.. Quant à cette interrogation… « Tu te rends compte que tu es faible au moins ? » Non, il ne l'était pas. Si bien qu'il fut tenter d'ignorer superbement l'animal - oui on pouvait ignorer superbement autrui et Erwin en était un spécialiste...Enfin si tenté qu'il soit capable de contenir son irrésistible envie de commenter et répliquer :
- Je n’ai pas de pouvoir magique, je n’ai aucune capacité physique particulière, je ne suis pas doté d’une force surhumaine, non plus. Effectivement. Je le sais. Je sais que face à un adversaire magique, je ne fais physiquement pas le poids. Mais le sais-tu ? Cela m’est éperdument égal. Pourquoi ? Parce que je ne suis pas faible. Je sais ce que je vaux et je sais avoir d’autres qualités suffisamment importantes pour me permettre de prendre l’avantage jusqu’à l’emporter. Tu l’as dit toi-même, je suis malin. Et effectivement, je le suis.
Kot O'Neill
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| Conte : Halloween Town - Folklore russe | Dans le monde des contes, je suis : : Kot Baouin
Quand un chat s'ennuie, les souris se cachent dans la nuit
- Ma vérité est la seule qui compte mon cher ignorant.
Parce que seule la vérité que possédait Kot intéressait Kot … logique … en effet … mais c’était ainsi et pas autrement dans la vision de notre chat préféré à tous. Il ne pensait pas que le noir était facile. Avoir un noir aussi profond et beau que celui qu’il portait n’était pas donné à tout le monde. Il était un exemple de beauté et de perfection qu’on ne pouvait que voir au sommet. Il laissa l’homme dans sa jalousie évident.
- Bien sur qu’on rapporte des maladies, la peste … on rapporte de quoi vous tuez ! Comme si on aime être « vos » chats … On fait en sorte de vous soumettre, et vous me donner tout ce que je veux. Crois tu que les chats sont stupides, quand même sans rapporter la balle on leur offre tout sur un plateau, nous sommes géniaux.
Si Kot adore manger des chats … bien plus que manger des humains, ça n’empêche qu’il trouvait que sa race était supérieur … et lui en étant supérieur à tous les chats étaient donc bien loin dans la perfection.
- Et crois moi mon gars, s’il t’a attaqué au visage … C’est que tu étais déjà laid à l’époque. Tu devais être pathétique. Un chat n’attaque pas si tu l’apprécie à sa grande valeur.
Est-ce qu’il tapait ou ça faisait mal ? Oui. Toujours. Mais ça l’amusait tellement qu’il ne pouvait pas s’en passer… Kot sourit et s’étira.
- Tu devrais faire attention mon grand. Tu n’es qu’un humain sans magie, et en ce moment même je suis le maitre de tes rêves. Tu devrais faire attention. Tu ne peux pas tirer parti d’un échec quand tu es au bord du gouffre !
Le chat s’étirait encore et faisait craquer ses os, s’amusant à laisser un echo dans le corps de l’homme. Il sourit encore. Cet homme l’amusait tellement en réalité ! Il ne pouvait le nier. D’ailleurs … ça se voyait sur son sourire.
- Ta vie ne vaut pas grand-chose. La vie en général ne vaut rien. Personnellement j’en ai 9.
Bon il en avait utilisé pas autant … mais … L’homme en face de lui n’avait pas à le savoir, n’est ce pas ? Kot haussa les épaules.
- Tu l’aimes mon cher, sinon ta superbe intelligence t’aurait fait remarquer que ta reine n’en était plus une depuis longtemps. Et qu’elle ne le redeviendra jamais. Pas de reine. Pas de couronne. Pas de couronne… Pas de royaume. Tu es si bête que tu remarques rien, n’est ce pas ?
Pour le moment … Kot écouta les deux parlait entre eux … Il était chelou ce mec tout de même …. Il n’avait pas du trop y faire pour que la femme qu’il courtoise ne le veuille pas … et il préféra se marier avec sa mère ? Le mec avait donc fumer un gros joint … C’était …. Intéressant … il avait trouvé où ça faisait mal, et il pourrait le refaire, encore et encore.
- Elle vous aime peut être pas assez pour savoir que vous avez tué sa fille…. Peut être même qu’elle vous tuera et que je pourrais me régaler de ce spectacle ! Et que j’irais dormir sur ta tombe. Mais tu mourirras par la main magique. Celle d’une force au dessus de la tienne. Tu ne réalises pas que tu es faible. C’est fou de se voiler la face ainsi !
Il sourit encore pour laisser la place à un monde detruit… un château médiéval en ruine, détruit par une guerre certainement. De la lave sortait des murs.
- Ton monde est détruit.
Erwin Dorian
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| Conte : Coeur de Princesse/Le Prince et le Pauvre | Dans le monde des contes, je suis : : Preminger
- Enfonce-toi donc dans ton mensonge alors, bailla Preminger – décidément cette transformation lui faisait adopter des mimiques étranges typiques des chats si bien qu’il en frissonna de dégoût – A la différence de toi, je suis dans le vrai. Le noir va à tout le monde. La preuve, c’est la seule chose qui te va…
Il gloussa plus fidèle à sa personnalité et fixa d’un air dédaigneux l’animal comme s’il ne bénéficiait pas exceptionnellement du même faciès :
- Nous tuer ? Tu es amusant… Le sort des animaux est de servir l’Homme, tout comme le Destin de tout Homme est de me servir, Moi. Chacun sa place dans mon Monde très cher, mais sache que les chats n’y sont pas les bienvenus. Et pourtant, ta distraction, ton ambition aurait pu me plaire dommage que tu sois...toi.
Souriant de toutes ses dents pointues de chat, ce qui devait réellement diminuer sa séduction naturelle même s’il tentait de ne pas y penser, il secoua la tête.
- « Il ne m’a pas attaqué…c’est moi qui l’ait repoussé. Il a eu peur du chien, ce couard, et a bondit par réflexe sur moi, sûrement pensait-il trouver une protection… Il avait tort. »
Si cela avait été à refaire, il le referait sans hésitation. A la différence des chats idiots et paresseux, les chiens se trouvaient bien plus utiles et fidèles. Il se revoyait avec une presque nostalgie acquérir Midas, lorsqu’il n’était encore qu’un a-do-ra-ble petit chiot. Il l’avait choisi avec soi, de la race qui se trouvait être la coqueluche de la Cour royale des pays voisins, ainsi il avait été le premier à en posséder un au palais. Genevieve aimait le chien. Et lui...aussi, d’une certaine manière. Il n’aimait personne hormis lui-même mais il admettait choyer son animal de compagnie. Le dorloter même. Il bénéficiait d’un panier qui n’avait rien à envier à un lit et lorsqu’il avait perdu sa canine dans un regrettable incident il avait fait financer une dent en or adaptée et taillée pour lui. Cet ancien Midas lui manquait à présent.
- « Je fais attention, au contraire… Maître de mes rêves », répondit-il comme il s’agissait d’une excellente plaisanterie puis ajouta : « je tire profit des événements mais jamais d’échecs, parce que je n’en n’ai jamais. Je n’échoue jamais. »
S’il ne gagnait pas, ce n’était que partie remise, voilà tout. Il sautait de plans en plans, comme un habile équilibriste, s’adaptant au gré des circonstances, tordant la réalité à sa guise. Au besoin, il faisait volte-face, opérait un virage, revenait sur ses pas, mais jamais au grand jamais il n’échouait. Il reportait sa victoire tout au plus. Il tenta de hausser un sourcil en entendant les os du chat craquer puis renonça et se contenta d’effectuer une moue dégoûtée sur son visage félin :
- « C’est ignoble et très peu élégant. Pas très sortable, dis-moi… Pas étonnant que la solitude te soit montée à la tête…. » il s’arrêta un instant, observant l’amusement sur le visage du chat noir, son instinct lui soufflant que cela était en réalité une excellente chose, puis reprit : « A quoi te cela te sert-il donc d’en avoir neuf si tu les gaspille en billevesée ? Car tu en as gaspillées, n’est-ce pas ? Je suis persuadé que ton compteur est plus bas… Moi à la différence, je n’en dispose que d’une, oui. Mais je compte bien la rendre mémorable. »
Et éternelle. Il ne savait comment. Mais depuis que le Sort Noir lui avait révélé l’existence de la Magie et de la Divinité, il savait que son Grand Destin ne l’avait pas emporté dans ce Monde sans magie par hasard mais parce qu’il était destiné à quelque chose de bien plus grand que ce à quoi il avait toujours prétendu. Il pensait devoir être Roi du royaume où il avait vu le jour, en réalité, il était né pour apporter sa vision au Monde entier et le faire ployer. Il observa Geneviève dans son costume. Plus Reine ? Disait-il seulement la vérité ? Dans son flot de mensonges et de divagations toutes plus sottes les unes que les autres le chat soulevait un point réel. Après tout, cette ville foisonnait de reines, de princesses toutes plus variées les unes que les autres… Pourquoi rester avec celle-ci plus qu’une autre ? Il n’avait même pas voulu l’épouser, n’est-ce pas ? Ce n’était que..que son second choix. Il aurait pu se pavaner au bras d’une femme plus jeune en claquant des doigts s’il en éprouvait l’envie. Il le savait. Une plus riche cela saurait se trouver. Alors ?
- « Elle est toujours reine. Et un jour, le monde s’en souviendra. La Malédiction nous a peut-être ôté notre vie, elle n’en changera pas ce que nous sommes. Si le Sort te faisait chien ou humain, ne resterais-tu pas un chat ? » Interrogea-t-il avec arrogance, « Storybrooke est gorgée de...individus jouant à ce qu’ils ne sont pas. Des chevaux humains se prenant comme tels. Des lions devenus hommes. Ce ne sont que de vulgaires apparences et leurs cerveaux malades rejettent la vérité. Ils ne sont pas humains, tout comme je ne suis pas un vulgaire homme du peuple, je suis Roi. »
Il occulta volontairement le fait qu’il ne revendiquait ce titre que par l’alliance qui seyait son annulaire. Il ne divorcerait jamais de Georgia. Et à présent, il percevait très clairement pourquoi. Parce qu’en l’épousant elle lui avait donné son royaume. Il avait accédé à la royauté en liant ses vœux avec la Reine, un divorce revenant à révoquer son titre. Oh bien sûr, il y aurait d’autres royaumes mais celui-là restait précieux. C’était le sien. Plus que les autres, il y avait grandi, il l’avait désiré, il l’avait voulu, il l’avait gouverné et ambitionné pendant des années. Ce monde là lui devait une dette ! Il l’avait asservi pour ses plans… Et pendant ce temps, Genevieve continuait de faire bêtement les yeux doux à cet autre que lui doté d’un physique identique au sien… A cette illusion dont elle était tombée amoureuse. Se douter qu’il avait tué sa fille ? Jamais ce doute n’avait effleuré son coeur, il en était persuadé. Mais il n’oubliait pas non plus le regard qu’elle lui avait lancé lorsqu’elle avait retrouvé la mémoire, lorsque le sort était tombé. Un regard perdu, empli de...peur. Elle avait blêmi, promis qu’elle se trouvait bien mais il avait noté le tremblement de ses mains. Ce soir là elle n’avait rien dit. Lui non plus. Ils avaient passé de longs jours à ne s’échanger que des banalités, toujours dans cette comédie machinale et mécanique. Le sujet de leur passé, aucun d’eux ne s’étaient hasardé à l’évoquer… Jamais encore. Et il avait vu son épouse devenir plus distante, plus méfiante… Jusqu’à il y a peu. Jusqu’à l’enlèvement. Etrangement avoir participé à sa libération avait comme prouvé quelque chose chez Georgia au point où elle semblait à présent libérée. Mais si elle l’apprenait.
- « Genevieve est une femme sottement sensible, elle serait incapable de tuer quelqu'un. Même malgré toute la haine qu’elle pourrait éprouver à mon égard. Ce qui ne signifie pas qu’elle n’en souffrirait pas. », énonça-t-il les yeux rivés sur sa femme, sans manquer toutefois de noter que le chat l’avait involontairement vouvoyé puis ajouta avec une sorte de panache « cela pourrait la tuer. Oh certainement d’ailleurs. Elle ne s’en remettrait pas. De m’avoir perdu. » Puis sourit sadiquement au chat « Mourir par la main magique ? Est-ce une prophétie ? Car vois-tu, j’en doute sérieusement. »
De mourir par la main magique. De mourir tout court. Il n’y croyait pas. Ne parvenait pas se le figurer. De toute façon avec tant de possibilité à porter de main, comment aurait-il pu se faire avoir de la sorte ? Il cilla à peine lorsque les alentours changèrent, présentant un château détruit par la lave. Son château. Pour peu il baillait à nouveau d’ennui. Mais son..coeur s’était serré à cette vue. Sûrement éprouvait-il un peu de nostalgie en reconnaissant les contours familiers de ce qu’avait été l’édifice. Il revoyait son monde dansant sous ses yeux, le faste qu’avait été sa vie, comme prometteur s’annonçait son futur. Non. Pas réellement. Le spectre dansant d’Anneliese était la dernière chose qu’il avait emporté avec lui jusqu’à Storybrooke. La Malédiction l’avait sauvé et lui avait offert son titre. Et il n’oubliait pas qu’elle avait pris corps sous la forme d’un nuage violet . Violet. Sa couleur, sa marque. Son monde lui manquait oui, mais de là à affirmer qu’il était détruit, non. Il s’était agrandit.
- « Penses-tu me le faire croire ? C’est effectivement le château mais il n’est pas au dessus d’un volcan, ne t’en déplaise. Les régions sont montagneuses, les pentes arides. L’hiver y est rude mais enveloppé d’un manteau et d’une cape de fourrure, cela reste supportable. Mirage que tout ceci. Ceci est mon passé… Storybrooke est mon présent...L’Univers sera mon futur. »
Kot O'Neill
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Quand un chat s'ennuie, les souris se cachent dans la nuit
- Le noir ne se porte pas par n’importe qui… La preuve, tu ne sais pas le porter avec élégance. Quoi que aucune couleur ne te conviens …
Kot savait à quoi ressembler Preminger dans la réalité … et si l’homme se pensait le plus beau de la Terre … Le chat savait que c’était loiiiin d’être la réalité … malheureusement pour lui… Preminger tombera des nues quand il comprendra que tout au plus il est médiocre voir passable … Personne n’aura connu plus grand dépression … Kot sourit alors doucement.
- La seule raison pour laquelle les hommes se pensent supérieures, c’est que nous félins de tous âges et de tout temps, nous vous laissez croire à cela. Je suis sûr que même ton fidèle destrier aurait eu de quoi te trahir en prouvant sa supériorité sans le moindre mal.
Kot ignorait que cela serait réellement arriver dans le conte sans la malédiction … mais la créa trouvait cela drôle de l’écrire en rp… Kot sourit, sans répondre à son accusation … ll ne m’a pas attaqué … à d’autres … l’homme savait la vérité pitoyable dont il avait été l’acteur … puis … Kot n’était il pas maître du rêve de l’homme ? Cela ne prouvait il pas déjà qu’il lui était supérieur … mais il ne préféra pas revenir la dessus non plus.
- Tu es en train d’échouer mon gros matou. Plus le temps passe, plus tu t’éloignes de ce que tu crois pouvoir avoir … une couronne ? Mais mon cher, je peux t’en voler une centaine que jamais tu ne seras roi dans ce monde.
Il devait se mettre à la politique .. si l’homme continuait dans son entêtement stupide alors son ambition serait ridiculisé … Kot essayait d’aider en gros … n’était ce pas adorable de sa part ? Quand il disait être le meilleur des chats.
- Mes vies ont toutes étaient couronné de succès alors j’en perdais une quand j’avais tout et que plus aucun chalenge ne s’offrait à moi.
N’oublions pas que dans son monde, il est allé jusqu’à devenir un Dieu Chat Egyptien mais pas que … La toile de ses méfaits était si étendu qu’en faire la biographie serait plus longue qu’imprimer tous les articles de Wikpédia. Kot releva les yeux vers le ciel.
- le roi des idiots certainement …
Croire que l’on retournera un jour dans le monde des contes était une douce utopie que chantait des idiots dans la rue… un peu comme une apocalypse… Kot se reposa calmement et se lécha à nouveau … Kot observa la femme et sourit … la reine des sottes mariée avec le roi des idiots … un couple clairement fait l’un pour l’autre… Il laissa l’illusion faire son affaire, mais ça ne marchait pas comme il l’aurait voulu … dommage comme on dit … Mais tant pis …
- Ton monde est mort comme tous les autres. Ne reste que celui ou tu n’es qu’un notaire parmi tant d’autres sans classe, à ta place je ferais en sorte de me tuer de manière à ce qu’on parle encore de moi et je reprendrais mon dessin d’une manière à avoir tout sans que personne ne puisse me l’enlever … oh suis je bête tu n’as qu’une vie toi … Ne reste plus que t’ôter la vie alors non ?
Kot gentil ? Personne ne devait le croire … pourtant il était un amour non ? Donnant des conseils ainsi ….
Erwin Dorian
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| Conte : Coeur de Princesse/Le Prince et le Pauvre | Dans le monde des contes, je suis : : Preminger
Bien qu’était guère pas un réel chat, il sentit le poils de sa fourrure se hérisser de colère, tanguant entre dédain et colère. Si Preminger ne prenait pas pour lui les insultes futiles et pour le moins enfantines de l’animal, ce moustique demeurait agaçant à la longue. Il détestait les geignards, encore plus les chats et exécrait les vantards qui ne possédaient rien pour eux. Le chat possédait, malheureusement pour lui, ces trois défauts. Dans un gloussement aux relents sinistres, l’ancien ministre le fixa froidement :
- « Quelle pitié… Je suis en tout temps superbe, n’importe qui de ces traînes-misères le remarque. En noir, en toute couleur, mais pour te faire une confidence, ma préférence va sans sourciller au violet. Une si plaisante couleur. »
Il n’avait jamais su pourquoi cette couleur l’enchantait mais peut-être parce qu’il ne sentait jamais aussi séduisant que lorsqu’il se trouvait paré de cette magnifique couleur. Il s’y trouvait presque fasciné. Visiblement la même chose se produisait chez le chat concernant le noir. Peut-être parce qu’il souhaitait se convaincre qu’il ne portait pas malheur ? Il savait que les hommes en tout temps chassait les chats noirs, les prenant pour des créatures du mal. A regarder l’animal, il ne pouvait cependant pas nier qu’il le trouvait détestable. Mais pas plus qu’un autre chat. Il fixa un instant l’animal sans répondre puis éclata de rire. Son fidèle destrier ? Alec ? Le dépasser ? Sous couvert de quoi ? De son présent statut de strip-teaseur ? Il fronça le nez avec mépris en dandinant la tête. Lui aussi aurait tout à fait pu faire un tel travail ! Il était juste suffisamment conscient que son corps valait de l’or pour l’offrir en pâture à la bassesse humaine néanmoins il ne faisait AUCUN DOUTE que s’il l’avait fait, une file aussi longue que la route 63 des Etats-Unis s’étalerait devant le lieu qui aurait eu le privilège de le voir se produire. Tout le monde ne pouvait pas avoir un corps et un visage parfait comme lui !
- « La supériorité des animaux est un leurre. Celle des chats, une chimère. Pourquoi diantre les chats ne gouverneraient pas des royaumes s’ils en avaient la possibilité ? Parce qu’ils ne le peuvent. Ils sont juste bons à attendrir leurs propriétaires par leurs mimiques grotesques. Lorsque l’on possède un individu, on pense que l’on possède l’Humanité entière, c’est un joli rêve que tu as là. Rien d’autre. »
Il préféra ne pas ajouter que concernant Hervé, il avait possédé la faculté d’en faire du hachis. Il ne l’avait pas fait. Parce qu’il s’agissait d’un cadeau royal. Non pas parce qu’il éprouvait une once de respect pour son épouse, le ciel l’en préserve, mais parce qu’il pouvait l’arborer avec fierté au besoin. Il suffisait qu’elle souhaita le voir hors du château et il se pressait à réclamer aux jumeaux son cheval, pour feindre que ce dernier avait une place de choix dans les écuries. Non. Le seul animal pour qui il avait toujours éprouvé un réel respect portait un nœud violet et dormait dans un panier en or dans sa propre chambre. Il avait dépensé énormément pour son caniche, jusqu’à lui payer une nouvelle dent en or massif dont il n’avait cessé de lui parler. Régulièrement, il avait vérifié qu’elle ne s’était pas perdue, développant chez son caniche, une obsession toute similaire pour sa dentition. Le bon vieux temps. Un temps qui verrait un jour le jour à nouveau. N’en déplaise au chat :
- « Nous pourrions parier, très cher. Je serais Roi, dans ce monde comme dans l’autre. Je gouvernerai ce Monde. Peut-être ne puis-je pas...revenir à ce que fut ma vie, auparavant, mais quand bien même, j’asservirai l’autre et je le rendrais plus beau encore et plus vaste ».
Il voulait se mettre à la politique. Il le faisait déjà. Il ne laisserait jamais passer sa chance, son erreur avait cependant été de vouloir placer la quête d’Anneliese avant ses ambitions politiques. Il pensait qu’en s’exposant publiquement avant de l’avoir trouvée, il lui offrirait la voie permettant à la jeune femme de retrouver sa mère et de le fragiliser médiatiquement. Il avait tant souhaité supprimer ce risque avant… A présent… Les années étaient passées et jamais la jeune princesse ne s’était manifestée. Sa complice travaillait pour lui depuis un moment mais pourtant jamais le comportement de sa femme ne s’était modifié comme l’aurait provoqué une retrouvaille avec son enfant. Anneliese ne se montrait pas. Et il n’était plus disposé à attendre qu’on la lui retrouve pour reprendre ce qui était à lui. Il reprendrait d’abord son trône puis s’occuperait ensuite de son cas.
- « Tu es le genre d’animal approuvant le suicide, alors ? Cette attitude méprisable d’échec ? Il me semble pourtant que tu n’as jamais conquis mon royaume. Ni même ce dernier. Ainsi tu as gaspillé tes vies et semble encore aujourd'hui bien miteux pour un égo si gorgé d’ambitions… De nous deux, je ne suis clairement pas le plus pitoyable. »
Dommage néanmoins que l’animal fut un chat. Un animal ambitieux, voilà qui se trouvait rare ! Midas devait avoir été dans ce même état d’esprit à son échelle chien, cela dit. Oui, il aurait été bien désappointant que son propre caniche ne soit pas avide de pouvoir...à l’échelle animale, bien entendu, il ne supportait pas la concurrence. Il se fit la promesse d’aborder le sujet avec lui, d’ailleurs.
Clignant des yeux plein de mépris destinés à l’animal, il répliqua : - « Le Roi des idiots ? Oh je serais bien en peine de te destituer.. Tu me sembles le plus qualifié pour cette fonction ».
Satisfait de lui même, il bougea une épaule dédaigneusement -même si Preminger étant un chat l’effet escompté ne fut pas rempli et il eut juste l’air d’être pris d’un spasme mais chut nous ne lui dirons pas et le laisserons dans son délire orgueilleux – et fit quelques pas plus loin. Il avait bien noté que le chat se trouvait un peu dépité par ses réactions. Il ignorait ce qu’il avait voulu provoquer en prenant son apparence -fort grossièrement – mais il était ENCHANTE de l’avoir déjoué dans ses prédictions. Au point, il continua de feindre ne plus s’occuper d’eux ni du royaume en loques qui les entouraient. C’était SON rêve et ce n’était pas réel. Aussi violentes que soient les images, elles se matérialisaient et disparaissaient à l’envie, factices ; des leurres, des mirages des mises en scène, aussi trompeuses que sa propre personne. Et il se connaissait donc suffisamment pour ne plus y prendre réellement gare. Et puis, hormis lui, il fallait avouer qu’il se souciait de peu de choses (même si l’envie subite de son épouse dansait encore dans un coin de son esprit avec une dose d’inquiétude).
- « Tu es si...misérable, petite vermine. Voilà donc ta solution, si intelligente, si louable et si fidèle à ton médiocre intellect… Si la vie te prend tout, tu te supprimes et tu recommences sous un ciel plus favorable. En d’autres termes, tu te reposes sur tes acquis. Tu profites de tes pouvoirs, de tes neuf vies, tu les gaspilles. Mais au fond, tu es médiocre si tu ne possède aucune autre voie pour t’élever que d’ôter ta vie pour en démarrer une autre. Tu n’exploites rien, tu n’as aucune ressource, aucune capacité. Faible et lâche. » il ricana méchamment en calquant son attitude sur l’autre félin « Que feras-tu lorsque tu t’atteindras la neuvième dans laquelle tu n’auras rien ? Tu t’ôteras la vie et le néant t’accueillera. Comme il l’a toujours fait, visiblement. Quelle destinée glorieuse… A l’inverse de toi, j’ai démarré de rien et j’ai atteint mon but. Et puisque je l’ai déjà fait, ce ne sera pas difficile de le faire à nouveau. »
Notaire ce n’était pas minable dans un monde comme Storybrooke. La malédiction ne l’avait pas affaibli comme elle aurait pu. Elle lui avait préservé une grande partie de ses réussites comme son immense fortune qu’il avait fait fructifier, elle lui avait conservé ses liens politiques avec la reine et elle lui avait donné une profession honorable avec suffisamment de diversité pour lui permettre de jongler à tout moment de la vie du peuple et ainsi les croiser sans difficulté. Il était à un poste stratégique, il n’avait plus qu’à jouer maintenant.
En attendant, il restait dans SON rêve. Et son envie de se réveiller croissait de minutes en minutes. Et la vue de ce couple pitoyable n’aidait pas non plus… Il essaya de se convaincre d’ouvrir les yeux mais visiblement la présence du chat l’en empêchait. Mais s’il n’était plus à portée de main ? Il se trouvait dans son rêve, le sien et pourtant il ne parvenait pas à outrepasser certaines volontés extérieures. Agacé, il s’assit. Très bien. Au bout d’un moment, l’animal finirait par se lasser de lui-même non ? Après tout, il n’était pas si mal dans ce monde. Pour s’occuper, il fabriqua en pensée une immense statue de lui-même, altier et humain. Puis une seconde. Ce qui tira d’ailleurs l’attention de la reine suffisamment pour l’écarter de son faux lui. Dans d’autres circonstances, peut-être aurait-il daigné la plaindre. Pas là. Vu qu’elle était suffisamment sotte pour se perdre dans les bras d’un inconnu. Cela dit, ça ne changeait pas d’habitude… N’avait-elle pas récemment d’ailleurs subi les avances de ce pouilleux rouquin aux airs de chrooneur des années cinquante ? Minable. Cette femme ne le méritait pas. Pff !
- «Bien… Venons en au fait, permets-moi de douter que tu ais fait tout ce chemin dans mon esprit pour tenter de m’indiquer cette envie de suicide. Enfin, je l’espère pour toi. Alors ? »
Kot O'Neill
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Kot écouta un instant Preminger et se mt à rire sur son dos poilu de chat. Rigolant à gorge déployée avant de siffler dans son fou rire.
- Le violet ? Tu es donc une femme en plus ! Tu n’as donc aucune dignité !
Bien sur il s’arrêta de rire sans soucis alors qu’il se téléporte ailleurs pour l’observer … il sourit tranquillement et observa l’humain qui ne comprenait pas être sa petite souris de laboratoire … a voir quand il allait décider de la faire piquer … c’était après tout qu’une petite chose insignifiante.
- On gouverne des royaumes. En effet, et les gens continuent de penser qu’ils nous sont supérieurs, mais ce n’est que leurre. Mais bon, si on prends ta logique, alors tu dois être un chat, à ne pas douter ! Mais j’accepte de jouer. Je vais t’observer, attendre et voir ton ascension. Et quand tu seras en haut, je te prouverais que tu n’es rien en t’écrasant, l’idée me plait.
Il rit encore une nouvelle fois. Et observa l’homme.
- Je suis déjà dans tes rêves. Je t’ai conquis tout entier déjà. Tu es à ma merci. Tu ne devrais pas oublier cela. D’ailleurs, j’ai faim…
Aucun rapport avec la choucroute ? Oh mais si, juste ce rapport ne se comprendra que plus tard.
- Moi je suis le roi des chats. Le Dieu même. Je suis l’origine du malheur et je mange la douleur. Ne t’en fais pas j’ai déjà assez de titre pour t’en laisser à ta maigre personne.
Kot le laissa s’énerver tout seul en se léchant doucement
- J’ai la possibilité de renaitre, d’utiliser les gens, et d’en faire ce que je veux avec une ignorance de leur part. Pourquoi n’utiliserais je pas toutes mes cartes ? Devrais je faire aussi comme toi ? A stagner ? Non … J’ai peut être que neuf vies, mais j’ai neuf vies à mes neufs vies, pense à cela.
Kot l’observa et en profita pour faire des chats en statue, toujours plus grande que celle de Preminger.
- Pourquoi suis je venu ? Parce que je m’ennuyais. C’est tout. Mais maintenant … j’ai faim alors ….
Et ni vue, ni connu, comme si Preminger ne valait rien. Kot ouvrit les yeux sur le couple endormi... et il ne pu résister à donner une baffe pleine de griffe sur le visage « parfait » de l’homme qui se pensait supérieur. En attendant, lui il pouvait l’écraser niark niark
Erwin Dorian
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(Alexis pense-t-elle qu'il est parti trop loin? Sûrement! On approuve)
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On pouvait balancer nombreuses insultes à Preminger, la plupart ne l’atteignait pas. Tout simplement déjà parce que sa personne n’attirait que peu l’occasion de se voir raillée, ensuite parce que ceux qui les proféraient faisaient tâche en comparaison de lui et que généralement l’objet de leur moquerie volait si bas qu’il ne relevait pas. Mais à présent, il se voyait confronté à une insulte inédite et grossière et offensante et tellement ridicule et… Trop de choses en réalité. Déjà le violet n’était pas une couleur risible. Il n’y avait pas plus belle couleur, plus vivifiante plus… Il ignorait la raison de l’amour qu’il lui portait mais… Néanmoins la pire insulte découlait de la suite. Une femme ? Lui ? PREMINGER ? Le plus bel homme de la Cour ? Le Roi ? L’Altesse de ces dames ? Au prétexte que… ? Qu’il aimait le violet symbole royal ? Peut-être à présent s’agissait-il d’une couleur féminine, certes… Mais. Mais cela n’avait pas toujours été le cas. Elle symbolisait la royauté lorsqu’il l’avait portée la première fois. On lui prêtait parfois une symbolique d’orgueil et de vanité qui ne trompaient pas son caractère. Peut-être que les hommes d’aujourd’hui avaient tout simplement perdus leur raffinement d’autrefois. Tout simplement. Fallait-il donc en déduire qu’il pourrait être taxé d’efféminé, LUI, par les seuls gestes et manières désuets dont il usait encore parfois ? NON ! Il s’agissait juste...d’une manière propre à tous les courtisans de se mouvoir, mise à la mode à son époque, pour incarner au plus proche la grâce. Qu’y pouvait-il si les mœurs et les coutumes de ces temps modernes se trouvaient être honteusement décadentes et dégradées ? Il aurait pu partir dans un long laïus à destination du chat lorsqu'il reprit néanmoins conscience de la condition de son interlocuteur : c’était un chat. Peut-être possédait-il lui également la forme féline de ce dernier mais à la différence de l’autre, son identité primaire était humaine, Dieu merci ! Cela signifiait...qu’il n’avait pas besoin de perdre du temps en palabres à l’égard d’un vulgaire sac-à-puces aussi se contenta-t-il d’énoncer dédaigneusement : - « Non. Mais ta misérable condition t’empêchera toujours de comprendre les subtilités que seule l’espèce humaine peut saisir ».
Pointant haut son menton de chat, il se força à ignorer les ricanements désagréables de l’animal, qui visiblement semblait s’ennuyer si fortement dans sa vie qu’il se prêtait à rire pour des absurdités et se convainquait que les chats gouvernaient des royaumes… Mais bien sûûûûr… Oh mais oui, peut-être faisait-il partie de ce dessin animé dont Georgia raffolait et dont elle lui parlait parfois… Quel était le nom déjà ? Les Nobl..Non ! Les Aristochats ! La rocambolesque histoire dans lequel une vieille actrice léguait sa fortune à ses chats… infaisable dans la vie et son statut de notaire lui permettait de l’affirmer haut et fort sans peine. Mais oui, cela rendait la conversation un peu plus « censée » même s’il ne savait pas pourquoi un chat de ce film viendrait le visiter en rêve… Décidant de ne pas y prêter attention, il opina à l’adresse de ce dernier :
- « Fais donc cela. Viens donc admirer mon ascension une fois que celle-ci sera faite. »
Il l’avait dit railleusement, peu enclin à croire qu’un tel animal se pointerait réellement dans la salle du trône. Le cas échéant, il aurait de toute manière tôt fait de le chasser. Il laisserait Midas le faire, il savait ô combien son chien adorait déchiqueter ces animaux putrides, il savourerait d’autant plus cette mort là.
- « Oh me conquérir ? Bonne chance… Même mon épouse n’y arrivera jamais. Un seul être m’a conquis, c’est moi-même. »
Il n’avait pour ainsi dire pas écouté réellement la partie consistant à lui expliquer qu’il était dans ses rêves. Et ? Et dans l’hypothèse où cela serait effectivement vrai : ET ? Il voyait et modifiait ses rêves… Fin de l’histoire donc fort peu d’impact et de chose, beaucoup de bruit pour rien. De toute manière, ce chat semblait surtout en manque d’affection flagrant. Dommage qu’il n’ait pas investi l’esprit de cette idiote d’Anneliese, elle l’aurait sûrement goinfré de caresses et d’attentions.
- «Trop aimable. Je te laisse également les tiens, je n’en n’ai que faire. S’ils te contentent… L’origine du malheur, voilà en revanche qui est bien plus intéressant ! »
Non pas que Preminger soit particulièrement sadique mais...il riait si facilement du malheur d’autrui que ce pouvoir lui semblait bien attrayant. S’il avait pu faire souffrir les autres d’un simple regard, qu’en aurait-il fait ? Il se posait la question tout en connaissant d’avance la réponse. Il en aurait abusé, bien entendu. Ramenant son attention vers le félin, il se rendit compte...que ses propos n’avaient aucun sens. « Neuf vies à Neuf vies ? » Non. Neuf vies point. A quoi cela servait-il d’en avoir neuf ? Il suffisait d’en avoir une, de réussir d’un coup et de la rendre infinie. On s’évitait des vies gâchées à tenter de reconquérir tout… Aucun intérêt ! Mais visiblement cela constituait pour le chat le moyen de se « rassurer » sur son inutilité actuelle. Il se rappelait qu’il avait encore le temps… Mais stagnait tout autant que lui si ce n’est plus… Parce que Preminger ne stagnait pas, il était actuellement même en pleine ascension du pouvoir. Cela ne voyait pas mais il positionnait ses cartes, tout simplement. Ses cartes, ses pions, ses pièces maîtresses et lorsque l’occasion se présenterait, il frapperait…
Et tout ce petit jeu l’agaçait présentement. C’est la raison pour laquelle il finit par confronter l’animal à la raison de sa présence. C’était une allégorie. Une fois mis au pieds du mur, elle disparaîtrait. Et il eut un sourire satisfait lorsque l’animal se libéra enfin de son champ de vision. Un petit cri de victoire qui se mua vite en une douleur sourde, lancinante. Il porta les mains vers son visage et… Se réveilla dans un cri strident qui fit sursauter et bondir Georgia en avant, en panique. - « Er...Erwin ? » - « A l’assassin !!!!! On me ! Georgiaaaaaaaa ! Il se débattait dans les draps, chassant vigoureusement la douleur, repoussant la masse cruelle, le couteau aguisé qui tentait de l’assassiner lorsqu’il plissa les yeux sous un éclair fulgurant de lumière. Georgia avait allumé la lumière et se penchait vers lui apeuré : - « Erwin, chéri, il n’y a rien… Il n’y a personne ! » - « Personne ! PERSONNE ! Est-ce à dire que c’est toi qui m’a fait ça ? » Il désigna d’un geste dramatique son visage, portant sa seconde main devant ses yeux confirmant ses craintes… Georgia eut un cri - Comment t’es-tu fait ça ? Tu...tu as du te griffer ? Il tournait le visage vers son épouse pour lui déclarer tout le mal qu’il pensait de sa pauvre cervelle, lorsqu’il la vit. Là ! Comme il désigna l’endroit et la forme qui sautait sur la balustrade tout en bondissant sur ses pieds Un chat ! Noir comme la nuit. Ce même chat qui hantait ses rêves… - « Chasse-le ! Chasse-le ! » cria-t-il dans un cri, en ramenant le drap vers son visage comme craignant que l’infernal animal fasse demi-tour pour se jeter à nouveau sur lui. Georgia s’avançait vers la fenêtre mais le félin avait déjà disparu. Après s’être penchée un instant à la fenêtre, elle la referma dans un bruit sec puis revint s’asseoir au chevet de son mari : - « Il est parti... » - « Ca je le sais...Tu aurais pu au moins l’attraper. » répliqua-t-il d’une voix haute, en touchant une nouvelle fois sa coupure.Sale bête ! Maudit soit-il ! Maudit soient tous les chats de la Terre. - « Je pensais que tu voulais que je le chasse... » Preminger renifla avec hauteur et tourna un peu la tête tandis que la main douce de son épouse s’emparait de son menton. Il se crispa néanmoins retenant son envie de se saisir du miroir posé sur sa table basse, en tremblait presque, si bien que Georgia osa poser sa seconde main sur sa joue : - « Ce n’est rien… Je vais nettoyer,Il ne t’a pas manqué, les estafilades sont nombreuses mais heureusement tu as bougé avant qu’elles ne soient profondes… Ca ne sera visible que quelques jours, c’est tout et… » - « Quelques JOURS ! Je suis défiguré à ce point… ! » - « Tu es encore aussi séduisant qu’il y a une heure… » répliqua son épouse doucement lui arrachant un sourire qu’elle prit pour de la tendresse et qui n’était qu’en réalité qu’une dose d’orgueil. « Erwin ?... » - « Hum ? » Il se retint de cracher à la figure de son épouse qu’il ne souhaitait pas discuter à cet instant précis mais n’attendait qu’une chose : qu’elle se hâte à courir chercher le désinfectant pour lui permettre de saisir son miroir de poche.. La douleur tançait encore sa joue et il ferma les yeux dans un geste de souffrance : - « Ca va te sembler étrange mais...j’ai rêvé de ce chat et...Ca te fait mal ? » interrogea Georgia, un éclair de crainte passant dans ses yeux bleus. La phrase de son épouse avait suffit à chasser la douleur de l’esprit de l’ancien premier ministre et il chassa son inquiétude d’un geste rapide de la main : - « Oh...tiens donc. Que se passait-il dans ce rêve ? » Il regretta d’avoir posé la question cela dit. Il ne voulait pas l’entraîner sur le chemin désagréable du...de l’espèce d’être miniature qui semblait hanter ses pensées. Mais Georgia eut le bon ton de rougir, évitant son regard : - « Un autre chat démoniaque détruisait un monde, le chat noir l’observait, puis tu es venu me sauver...En autres...Le reste est un peu confus. Tu penses que ça peut être le même animal ? » Il en avait subitement l’impression et la phrase du chat lui revint en mémoire. « J’ai conquis tes rêves »… Mais cela n’avait...aucun sens. Pourtant l’impression était là. Vivante. Il pouvait confirmer les craintes de son épouse...mais retint ses paroles. S’il confirmait il dirait pas la même occasion qu’en partageant le même rêve, il connaissait ainsi son envie d’enfant… Et non il refusait de croire que Geneviève puisse vouloir...avec lui.. Non. Sottises. Sottises. Une autre phrase motiva son refus. « Autre chat démoniaque », en d’autres termes lui. Son lui inconnu à son épouse. Et ne pas l’admettre revenait à dire que l’individu qui s’était fait passer pour lui était lui. Non. Hors de question. Aussi, fit-il une mimique peu convaincue à son épouse : - « Pour ma part, je n’ai pas rêvé de chats maléfiques...ni de destruction de monde. Tu as peut-être sommeillé à moitié, vu le chat sans t’en rendre compte et ton rêve l’a intégré, voilà tout...Ouille... » Geneviève opina après un bref instant d’introspection : - « Oui...Sûrement. Je vais te chercher l’alcool » avant de se lever, elle suspendit son geste pour tourner son visage vers lui, une nouvelle fois et l’embrassa délicatement « toujours aussi séduisant, promis. Je t’aime, tu sais ». Ordinairement, il en aurait rit légèrement. Il lui aurait fait mille serments hypocrites. Mais à cet instant précis, cela résonna de manière effrayante en lui. Il pouvait lui répondre. Mentir. Mais… Il n’y parvint pas. Il s’inquiétait des moqueries du chat, des envies de son épouse, de son ascension...de son ambition et de l'ombre du misérable rouquin qui avait osé poser les yeux sur son épouse sans que celle-ci n'ait la présence d'esprit de le repousser avec suffisamment de mépris à ses yeux. Et il ne put rien articuler qui ne lui parut confirmer les dires ridicules de l’animal vu en songe. Alors il demeura muet.