« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Sherlock ouvrit la bouche. Puis la referma. De stupeur. On aurait qu’il avait pris une gifle. Secouant la tête comme pour chasser un mauvais souvenir ou une idée malsaine, il regarda Deborah droit dans les yeux, surpris. Les yeux écarquillés. Ca lui donnait un air assez… moche, car c’était un trait de visage qu’il n’utilisait que très rarement. Ses rides ne s’étaient pas bien formés à cet endroit. « Vous voulez dire, retenir des choses sur les gens ? Au détriment d’informations capitales sur des enquêtes en cours ou des mystères à résoudre ? »
Sherlock tiqua des sourcils. Plusieurs fois. Nerveusement. Et… Finalement, il se mit à éclater de rire. Un rire sonore, puissant, et sincère. Elle était bien bonne cette blague. Il s’en tint le ventre pendant même quelques secondes et fixa Deborah comme s’il la voyait pour la première fois. « En voilà une drôle d’idée ! Retenir des choses futiles et inutiles sur des gens qui ne seront peut être jamais mes amis ! Ah ah ah. On ne me l’avait jamais fait. Vous devriez monter un spectacle d’humour. C’est vraiment très rigolo. »
Il essuya une petite larme. Mais… Au vu du regard qu’elle lui lança, sourcil arqué et lèvres pincées il en déduisit qu’elle était assez sérieuse et que ce n’était pas une blague. En voilà une drôle d’idée. Retenir des choses sur les gens. Sherlock regarda autour de lui. Avait-il atterri chez un sorcier ? Un mage puissant ? Aux idées loufoques et saugrenues ?
« Ce n’était pas une blague. Très bien. Excusez moi. J’ai du mal à saisir l’humour. Je le vois quand il n’y en a pas et quand il y en a je ne le repère pas. Je ne voulais pas vous froisser. D’accord je vais essayer. Vous êtes née quand vous? Vous êtes mariée ? Vous avez des enfants ? Vous aimez votre vie ? Comment s’appelait vos parents ? J’ai bon ? »
Sherlock… Cligna des yeux comme un enfant studieux. D’extérieur, on aurait pu vraiment croire qu’il se moquait d’elle. En réalité… Il en était tout autre. Sherlock cherchait vraiment à s’intéresser à sa vie. Et à appliquer les conseils de Deborah. Seulement… Ils s’y prenaient très mal. « Je cherche les deux. En réalité, je me sens terriblement seul. J’ai toujours été seul. Eurus me privait de mes amis, elle trouvait cela très drôle. La raillerie était de mise quand je les perdais. Et Mycroft me protégeait tellement qu’ils faisaient fuir les autres. J’étais constamment surveillé, car on ne savait pas si je deviendrai un jour un psychopathe, utilisant mes capacités pour devenir un tueur en série. Alors dans le doute, on me coupait de tout le monde. Depuis le jour, où, on a trouvé le chien de la famille mort, personne ne me faisait plus confiance et... »
Sherlock ouvrit la bouche. Tout coincidait. Le chien qu’il avait proposé de prendre, sa perte d’amitié. Son seul regret, était d’avoir confié cela à Deborah. C’était sortit tout seul. Il n’avait pas spécifiquement confiance en elle, mais il fallait dire qu’il avait clairement baisser sa garde. Elle avait un je-ne-sais-quoi. Un don, pour le faire parler, qui était assez irréel en soit. Et ça, ça le contrariait car il se referma immédiatement.
« Je préfère les femmes, bien que les deux sexes ne me soient pas indifférents. Elles sont plus douces, plus attentionnées, de manière générale. J’ai besoin de quelqu’un qui a une intelligence sociale aussi développée que j’ai une intelligence logico-mathématiques. Un contre poids parfait, différent de moi qui complète ce que je n’ai jamais eu pour en apprendre un maximum. Est-ce que cela vous suffit ? »
Les joues de Sherlock rosirent légèrement. Il était aller trop loin dans ses propos, et sa garde était complètement tombée. Il était un livre ouvert pour elle, et il détestait ça. Si jamais ses ennemis venaient à avoir un jour la moindre bride d’informations concernant cette conversation, alors il était perdu. Totalement perdu. Croisant les jambes, il massa ses sourcils d’un air assez contrarié, et prenant soit de bien choisir ses mots, il déclara : « Je veux bien un verre de soft. A défaut d’alcool. »
Et, la mine affaiblie, il commença à s’éteindre dans un silence morose.
Deborah Gust
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Je notai dans un coin de ma tête de suggérer très vivement à Sherlock Holmes d'arrêter les grimaces. Sa tête étant une grimace au naturel, c'était vraiment pas la peine d'en rajouter car cela le rendait encore plus laid qu'il ne l'était déjà. C'était certes bien d'avoir accepté ce que la nature avait bien voulu lui donner mais, quand même, il pouvait penser au confort visuel des autres ! Et sonore, ajoutai-je en note mentale quand il se mit subitement à rire de mes conseils. Soit. Je pinçai les lèvres, peu impressionnée par sa réaction. Plutôt agacée, en fait. Déjà que je ne l'aimais pas mais que je prenais le temps de le conseil, il aurait quand même pu prendre ce que je disais au sérieux. Sinon ça servait vraiment à rien et nous perdions tous les deux notre temps. Que lui perde le sien, soit, pourquoi pas, ça ne me faisait ni chaud ni froid. Mais moi ? Hors de question ! Je décidai de lui accorder encore dix secondes et après ça, s'il riait encore, j'irais chercher Colère pour qu'il me le flanque à la porte avec une ou deux (ou dix, ne limitons pas les bienfaits de la colère) à la clé. En attendant, je restai droite et stoïque, montrant très peu de mon agaçant pourtant abyssal (genre, vous voyez le film Le Grand bleu ? bah aussi profond mais dans de l'agacement, pas de l'eau salée) et finalement il tilta. - Je ne suis pas froissée mais disons que vos réactions à mes conseils ne vont pas arranger l'opinion que j'ai de vous, répondis-je très factuellement avant d'enchainer de la même façon étant donné qu'il s'était décidé à écouter sa petite voix de la conscience (moi) : Je suis née le 21 juin, je ne suis pas mariée car la seule personne que je pourrais vouloir épouser c'est moi, je n'ai plus d'enfant, j'adore ma vie sauf quand certaines personnes sont dans mon champ de vision et mes parents s'appelaient Jill et Bill mais comme tous les enfants je les appelais "Maman" et "Papa". Après une pause qui laissait le temps à Sherlock de digérer ces informations, j'ajoutai : - Normalement on fait ça de manière plus subtile, au fil de la conversation, on essaye de créer un échange en partageant également des informations sur sa propre vie et en donnant une logique - ça vous connait normalement ça, la logique, ajoutai-je en aparté, mais disons que c'est un début encourageant. Je vous mets un 12/20 parce que je suis de bonne humeur. J'ai toujours adoré noter les gens et les choses alors je n'allais certainement pas me priver. Surtout pas avec lui. Mais ce n'est pas pour autant que je n'écoutais pas ensuite avec attention ce qu'il raconta de sa vie - même si je n'avais aucune d'idée de qui était cette Eurus, doutant, cela dit, que son prénom existe pour du vrai. Et que dire de Mycroft ? On dirait un dyslexique qui essaye de parler de Microsoft. Mais Angelika me l'avait bien vendu alors je voulais bien ne pas trop me manquer. En fait, je ne comptais pas non plus me moquer de l'enfance pas spécialement cool de Sherlock. J'irai pas jusqu'à dire que j'avais de l'empathie car je n'ai jamais connu ce type de situation et je ne sais compatir qu'à ce que je connais, mais, quand même, je me rendais compte que ce n'était pas cool pour un enfant. C'était peut-être pas étonnant qu'il soit devenu l'adulte que j'avais sous les yeux, en fin de compte. - Je ne pense pas que vous soyez devenu un serial killer mais un psychopathe de la socialisation, là, y a pas de doute, vous en êtes un. Je pense que j'ai eu une meilleure enfance que la vôtre. En fait j'en suis sûre. Mais je suis pas programmée pour compatir, avouai-je sans détour, alors je vais pas essayer. Cependant c'est probable que vos relations fraternelles et familiales plus généralement aient conditionné votre mauvaise façon d'approcher les autres. Je ne lui fis pas l'affront de dire que je n'étais pas une femme spécialement attentionnée car il devait s'en douter que même s'il était le dernier homme et moi la dernière femme je préférerais que l'espèce s'éteigne que de m'accoupler avec lui. - Je n'ai aucune femme célibataire qui réponde à vos critères qui me viennent à l'esprit mais je vois ce que vous voulez dire, dis-je alors, pas désireuse pour un sou de devenir entremetteuse. C'est bien, vous commencez à raconter des choses, on va peut-être aller quelque part, repris-je en poussant le verre de Coca servi pour Sherlock dans sa direction avant de siroter le mien. Et donc, avez-vous des idées pour trouver cette perle rare ? Parce que c'est pas dans mon salon que vous allez la dégoter. Poussons même l'exercice plus loin : si vous la croisiez dans la rue, vous feriez quoi ? Maintenant nous allions voir si c'était un psychopathie de la socialisation.
Sherlock Holmes
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Sherlock se mit à bouger un peu nerveusement dans son fauteuil. Quelque chose, un truc qu’avait dit Deborah semblait le déranger. Son visage exprima plusieurs tiques, et finalement il avoua son malaise. « 12/20. C’est très moyen. Je n’ai jamais eu une aussi mauvaise note en quoi que ce soit. C’est perturbant. »
Sherlock avait toujours briller partout. Et c’était encore le cas. Il faisait parti de ses gens qui observaient un concept, le comprenait, et trouver toutes les failles possible de ce concept. C’était ça, son plus grand talent. Et aujourd’hui, se voir attribué une note pareil, prouvant qu’il ne comprenait pas le dit concept le rendait bizarrement mal à l’aise. Plus qu’autre chose. « On appelle ça un Sociopathe. Et de haut niveau. A défaut de me répéter. »
Il n’aimait pas se répéter. D’ailleurs, Sherlock n’aimait pas non plus avouer ce qu’il était. Ca faisait pédant alors qu’il ne l’était pas non plus. Il ne faisait qu’énoncer ce qu’il était réellement. Brillant. Même s’il se trouvait juste ordinaire, et l’ensemble du reste du monde stupide. A s’évertuer à s’entraîner, à la débilité la plus profonde, regarder la télé, consommer, manger, nourrir les plus gros poissons de l’océan. Tout allait vite dans sa tête et il leva juste son index pour masser sa tempe. « C’est une question étrange. »
Il parlait bien évidemment du fait qu’elle demande ce qu’il ferait si jamais il croisait une personne qui avait ses critères dans la rue. Comment s’y prendrait-il ? C’était pour cela qu’il aimait finalement être ici et avec Deborah. Bien qu’elle ne soit absolument pas sympathique envers lui, il pouvait discuter et débattre de chose qui lui était totalement inconnu. Hors, même si cela ne se voyait pas tellement, Sherlock adorait apprendre de nouvelle chose. Car c’était avec le savoir, qu’on devait quelqu’un. « Je croise la personne dans la rue. Je lui dis bonjour. Je lui raconte quelque chose d’anodin, comme par exemple qu’un hérisson est mort écrasé devant chez moi la nuit dernière. J’en discute avec elle de manière un peu plus poussée, pour qu’elle comprenne mes capacités et commence à voir en moi le reproducteur que toute femelle mammifère cherche pour transmettre son patrimoine génétique. Je démontre par A + B que ce n’est pas une voiture qui a tuer ce pauvre Hérisson. Il est d’abord mort d’un arrêt cardiaque, car une plante non comestible se trouve dans son appareil digestif après autopsie. L’écrasement par un véhicule motorisé roulant sur du 60cm de diamètre, de marque américaine Goodyear, ne vient qu’après. Puis, je lui propose de venir voir cette passionnante autopsie du hérisson, que j’ai prise en photographie, au cas où une affaire soit en lien avec cet animal. Je lui propose ensuite un rendez vous et je réfléchis à une stratégie d’approche. Et le tour est joué ! »
Sa dernière phrase, il l’avait dit avec un sourire, confiant et sur de lui. Le doigt en l’air, comme s’il était convaincu que c’était la solution pour séduire une femme. C’était même ce qu’il avait en tête de manière assurée. On ne séduisait les femmes que comme ça. En leur montrant des choses qu’elles ne voyaient pas d’ordinaire. C’était pour ça qu’il détestait les comédies romantiques. Qui allait voir un film au cinéma de nos jours pour draguer ? Très fier de lui, comme un bon élève, cette fois-ci il mit la main sur ses genoux et déclara très sur de lui. « Alors ? Professeur Gust ? Je crois qu’il est temps de réparer la faute que vous avez commise à ce pauvre élève Sherlock Holmes ! Un 12/20 peut être rattrapé avec un petit 18/20 ! Ca devient quelque chose d’assez acceptable comme moyenne. Ou 19. Je suis persuadé de ma technique. »
Et, comme un âne, il hocha la tête. Signe qu’il était encore plus sur de lui. C’était même une évidence. D’ailleurs, il se demanda même l’ombre d’un instant ce qu’il faisait ici. Après tout il n’avait pas besoin de conseil pour trouver l’Amour ! Juste un peu de confiance en soit et le tour était joué ! Avec un sourire satisfait, il attendit le verdict de Deborah. Mais, quand elle commença à parler, ce dernier s’effaça peu à peu...
Deborah Gust
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J'étais impitoyable dans tout ce que je faisais et cela incluait la notation que je mettais aux gens ou aux choses. De mon point de vue cela donnait plus de place à l'individu pour progresser et en profiter pour revoir ses objectifs de vie et d'être à la hausse. On n'est jamais assez exigeant avec soi-même. Quand on dit à une personne que d'emblée elle vaut un 18/20 elle n'a pas réellement de raison de se bouger pour devenir la meilleure version d'elle-même. Mais si cette même personne démarre à 12, là, elle est piquée dans son égo. Et c'était pile poil ce dont Sherlock Holmes avait besoin. En plus il méritait son 12. Je ne sous note ni ne sur note jamais - pas même les gens que je déteste ou que je méprise. Cela dit, son désarroi était quand même plaisant. - Voyez ça comme la marge de progression que je vois en vous pour devenir la meilleure version de vous-même si vous atteignez un 20 et si c'est pas le cas une version moins pire mais aussi bien que vous pourriez être, commentai-je, très factuelle dans ma démarche. Je ne cherchais pas à le rassurer. Sadie aurait sans doute essayé mais c'était vraiment pas ma façon de faire. C'est chiant de passer de la pommade aux gens. En principe on ne vient pas me voir pour ça et c'est précisément pour cette raison que j'écoutais Sherlock me parlait de son hypothétique rencontre avec tout le jugement dont j'étais capable, prête à noter tout ce qui n'allait pas dans sa démarche. Le connaissant, ça pouvait nécessiter pas mal de notes, c'est pas lui qui sauvera l'Amazonie, si vous voulez mon avis. Et quand il eut fini, je dégainais tout ce que j'avais à dire sans aucun remord : - Le début c'est pas mal. La politesse c'est une bonne idée, l'anecdote anodine aussi, par contre, va falloir vous faire un petit stock de trucs sympas à raconter parce que les hérissons morts ça va juste vous faire passer pour un malade mentale et à moi que la femme de votre vie vienne de l'asile, je pense que vous allez rester célibataire. Si c'est trop dur pour vous, parlez de la météo ou demandez l'heure. Je vous dirais bien de faire un compliment mais j'ai peur de ce que vous pourriez dire. Entre nous "vous avez des yeux de salamandre" ou "vous avez le nez d'une truie" c'est pas des compliments, c'est généralement très mal pris. Evitez aussi de sauter les étapes - ou de sauter les gens sans leur consentement, d'ailleurs. A la première rencontre, surtout si elle est fortuite, on imagine pas déjà le nombre de bébés qu'on fera et dans quelle position. Et puis les femmes célibataires, de toute façon, elles s'en foutent de savoir si vous pouvez démontrer qui a tué le hérisson, sauf si elle cherche à gagner une récompense offerte par la police pour vous arrêtez parce que vous êtes considéré comme dangereux pour vous-même et autrui. Dois-je aussi vous dire que les autopsies ne font un bon rencart que si vous rencontrez une médecin légiste ou une folle ou vous l'avez déjà compris par vous-même ? demandai-je avec ironie. Puis, après une pause destinée à ménager mon effet, j'ajoutai : - Je vous donne un 5 pour cette technique d'approche vraiment très, très mauvaise. Le ton était sans appel. Y a que la vérité qui blesse et j'ai jamais eu peur de la dire. - Votre célibat ne m'étonne pas trop. Dites moi, pour la science, vous avez déjà tenté une approche similaire et si oui par quoi s'est-elle soldée ? Je parie sur un retentissant échec mais j'ai envie de vous l'entendre dire. Les personnes, avant de tomber amoureuses, le coup de foudre étant quand même un peu rare, aiment bien qu'on les fasse rire, qu'on les écoute, qu'on s'intéresse à ce qu'elles font... Là vous n'avez parlé que de vous, et en plus pour raconter un truc glauque. Comment voulez vous que ça fonctionne, sérieusement ?
Sherlock Holmes
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Sherlock ouvrit la bouche et la referma. Il venait juste de se rendre compte qu’avec Deborah Gust, rien n’était négociable. Ses sourcils se froncèrent et ils fixèrent la demoiselle assez durement. Ce n’était pas très gentil. A vrai dire, elle n’était pas gentille avec lui. Comme 90 % de la population de la ville. « Quel est l’intérêt de parler de la météo et de l’heure ? Ce sont deux faits acquis, et qui ne bougeront jamais. L’heure restera la même, et la météo également. Je n’ai jamais compris cet utilité. »
Sherlock fronça un peu plus les sourcils. D’ailleurs, il les fronçait désormais tellement qu’on aurait pu penser qu’il avait un monosourcil. Puis, il ouvrit les yeux, comme choqué par ses propos. Car c’était le cas.
« La Truie a un groin. Et les salamandres ont de très beaux yeux. Il faut vraiment vous renseigner sur vos sources. »
Sherlock hochait la tête de gauche à droite avec un petit air méprisant. Cette discussion ne menait à rien. Il n’y connaissait pas grand-chose aux codes sociaux, en revanche, il savait que quand deux protagonistes restaient sur leurs positions et leurs caractères respectifs sans faire le moindre effort, la discussion n’aboutissait à… Rien. « C’est de l’ironie, pour la médecin légiste ? »
Sherlock la regardait très sérieusement. Il ne comprenait pas trop l’ironie. Il en voyait quand il n’y en avait pas, et quand il y en avait, il n’arrivait pas à la percevoir. Il était convaincu qu’elle ne connaissait pas Molly Hooper, la légiste de son monde qui était amoureuse de lui. Il ne fallait absolument pas qu’il en parle, sinon, la malheureuse aurait raison. Et il voulait tout, sauf lui faire ce plaisir. « Je ne sais pas. »
Elle avait posé la question « comment voulez vous que ça fonctionne » et Sherlock venait d’y répondre. Il ne savait pas. C’était pour ça, d’ailleurs, qu’il était là. Un peu vexé de n’avoir pris qu’un cinq, il se leva et soupira finalement pour dire. « Je suis une cause perdue. Combien je vous dois pour la consultation ? Je vous fais perdre votre temps. »
Il savait aussi reconnaître une cause perdu et c’est ce qu’il était. Sortant son porte feuille, il compta les dollars rapidement et estima qu’il avait assez. Toujours debout, il attendit sa réponse et finalement l’observa avec une tristesse non-feinte. « C’est inutile. Je ne comprends pas votre fonctionnement, car il est dans l’ordre naturel des choses, et qu’il soutient ceux qui n’ont pas de problème avec les relations. Si je rencontre quelqu’un, il faut que je vous l’envoie. Mais moi, ici, je n’ai rien à faire en réalité je crois. On ne change pas quelqu’un d’inchangeable. »
Avec un soupire, il balaya une dernière fois la salle de son regard et déposa aléatoirement 200 dollars. Il n’était pas en manque d’argent et ne savait pas combien coutait la séance. En fait, il avait qu’une envie : c’était partir. Car c’était trop dur de rester ici, et de la regarder parler de choses qui étaient trop difficiles pour lui et blessantes. Il n’avait pas eu une enfance normale, parce que ce n’était pas un enfant normal. Ca, il en avait conscience. Et quand l’arbre est tordu, c’est trop tard pour le redresser. Alors avec un léger soupire, il remit son manteau et dit finalement. « Je sais que ce n’est pas réciproque, mais je vous aime bien Mademoiselle Gust. Au moins, vous êtes honnête et vous dites la vérité. Si j’avais eu envie d’entendre des mensonges je serai aller voir un psychanaliste. Ne changeait pas , restez comme vous êtes. »
Epoussetant son manteau, il regarda une dernière fois la salle, et reposa son regard sur Deborah. Tendant la main pour signifier qu’il partait. Il le savait, s’il quittait la salle, il s’avouait vaincu. Mais il n’était plus à ça prêt. Après tout, Sherlock Holmes n’avait pas temps une haute estime de lui quand il fallait fouiller en profondeur sur ses problèmes. Il préférait boire, se droguer, oublier, passer à autre chose. C’était beaucoup plus simple qu’une thérapie, et beaucoup moins douloureux. La main toujours tendue, légèrement tremblante, il regarda Deborah. Allait-elle le laisser partir, ou lui donner l’ordre de rester ?
Deborah Gust
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Je roulai des yeux. Fallait vraiment tout lui expliquer, tout lui prémâcher comme s'il était encore un nouveau-né qui n'avait pas encore fait ses dents. - Note pour vous-même : apprenez à déceler les métaphores, les expressions et les façons de parler, je pense que ça vous aidera dans votre vie de tous les jours, commentai-je en serrant les dents pour éviter de m'énerver. La météo ou le temps qui fait, donc, c'était des exemples. C'est certain que si vous portez une montre apparente ou que vous avez votre téléphone en main, vous aurez l'air d'un con si vous commencez la communication de cette façon. Mais ce que je voulais dire en bref c'est de trouver un prétexte plausible et "safe" pour engager la discussion. J'aurais cru que votre cerveau si brillant l'aurait compris tout seul... laissai-je sous-entendre, l'air de ne pas y toucher. Je ne résiste jamais quand l'occasion d'une pique bien placée se présente. - Et arrêtez d'essayer avec vos remarques inutiles. Je sais parfaitement qu'une truie a un groin mais une femme a un nez et si vous le comparez à ce qui sert sensiblement à faire la même chose chez une truie, croyez-moi, elle va vous en coller une. Sauf si Peggy la cochonne du Muppet Show a débarqué à Storybrooke mais, sérieusement, j'en doute. Voilà, maintenant je commençais à perdre patience. Il l'avait bien cherché. C'était donc si compliqué de m'écouter, de prendre des notes et de se contenter de dire amen à tout parce que je suis savante et lui ignare en la matière ? La prochaine fois, si j'acceptais qu'il y en ait une, je ferais des pancartes. Une qui dira "pas le droit de parler", une autre qui dire "surtout pas le droit de parler" et éventuellement une troisième où il lira "maintenant vous pouvez dire quelque chose - ps : essayez de faire en sorte que ce soit intelligent". - Oui, c'était de l'ironie, précisai-je au sujet de mon exemple de la médecin légiste. Je trouvais ça assez dingue qu'il ait besoin d'une confirmation mais soit. Mais le plus fou c'était de voir qu'il abandonnait déjà. Ca c'était hallucinant. Je ne lui fis pas le plaisir de me lever moi aussi, me contentant de le suivre du regard, ce qui était déjà lui accorder suffisamment d'attention comme ça d'après moi. - Cinquante, soupirai-je. D'habitude c'est plus mais comme vous abandonnez parce que c'est trop difficile, on va dire que je vous fais un prix puisque ça m'aurait pris moins de temps que prévu. Mais pas moins d'énergie, remarquez. Pourquoi voulez vous m'envoyer quelqu'un si vous le rencontrez ? J'en fais quoi de ce quelqu'un ? Je décide s'il est bien pour vous ? J'espérais que non. J'ai pas que ça à faire, moi ! J'ai aussi une vie quand j'aide pas les autres à prendre la leur en main ! Je doutais d'avoir ma réponse car Sherlock était sur le départ, complétant défaitiste mais décidé à me laisser deux cent dollars et autant d'idées shopping en perspective. Je les attrapai rapidement avant qu'il ne change d'avis et accueillis avec satisfaction son compliment, parce qu'il était vrai. Je ne comptais, de plus, pas changer. Je suis déjà tellement top que je ne peux plus m'améliorer à moins de devenir divine, ce qui me paraît compliqué à faire. - Moi aussi je m'aime bien. En partie pour ces qualités que vous venez de justement citer. Comme quoi, des fois, vous visez juste. Tout n'est peut-être pas perdu si vous ne prenez pas la fuite dès que c'est un peu compliqué. Je parie que si j'étais un triple homicide hyper complexe vous agiriez différemment. Et ça ne veut pas dire qu'il faut me tuer, hein ! Commencez pas à interpréter ! le prévins-je en le gratifiant d'un regard noir. J'ai les mains trop occupées par vos petits billets donc je compte pas serrez la vôtre, précisai-je également, pour lui éviter la honte de rester dans cette position pendant cinq interminables minutes. Fichez le camp si vous voulez, si vous préférez vous droguer que résoudre vos problèmes, j'ai envie de dire que ça vous regarde. Si un jour ça vous tue, comme vous êtes parti pour rester seul, ça fera moins de gens triste. Oh vous auriez pu essayer de verbaliser vos difficultés de compréhension, comme on dit de faire aux enfants en CP dans ce genre de situation mais ça vous regarde. La provoc, ça marche toujours sur Colère. Et ça avait l'air pas mal efficace sur Sherlock aussi.
Sherlock Holmes
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Sherlock s’était arrêté dans l’embrasure de la porte donnant sur le vestibule. Lentement, il s’était retourné et regardait Deborah en fronçant les sourcils. Finalement, elle avait raison. Fuir, c’était plier. C’était fini, le temps de la fuite. Sinon, il n’avancerait jamais. D’un trait, il traversa la salle, et revint s’asseoir dans le canapé. Il garda son manteau et le mit sur lui comme une couverture. « Je vous ai donné 200 dollars. Ca veut dire que j’ai payé quatre séances. »
C’était rusé. Laissant Deborah à ce revirement de situation, il fronça les sourcils et bougeait beaucoup. Il était très agité. Finalement, il la regarda et répondit à une partie de ce qu’elle avait dit auparavant. « Je… Je ne suis pas un tueur. »
Là, il s’était totalement fermé. Tout simplement, parce que son frère, Mycroft, avait toujours cru qu’un jour il deviendrait un tueur en série. Selon lui, il en avait le profil. Certes, il avait raison. Et il avait aussi raison de le faire surveiller et de le suivre toute son enfance et son adolescence pour que cela n’arrive pas. Mais Sherlock avait passé ce stade. En réalité, il agissait toujours comme un tueur en série, mais de manière inversé, en utilisant son énergie à résoudre des crimes complexes plutôt que de les organiser. Et àa l’avait vexé, qu’elle, illustre inconnue, frappe directement là où ça faisait mal. D’ailleurs, il leva les yeux vers elle, et lui dit d’un ton assez autoritaire. « Ne redites jamais ça. »
C’était une voix sans appel. Le ton neutre était parti, et avec lui le ton tristounet qu’il s’était donné depuis le début de cette conversation. Ca l’avait blessé, au plus profond de lui. Mais elle ne pouvait pas comprendre. Ce que c’était, d’être considéré comme un tueur potentiel par un membre proche de sa famille. « Désolé, il y a certaines choses avec lesquelles je n’arrive pas à rire, et cela en fait parti. »
Oui, vous allez me dire… Comme beaucoup de chose. C’était vrai aussi. Mais là, ça touchait quelque chose de bien trop personnel. Mais en même temps, c’était lui qui avait parlé du hérisson mort avec une précision redoutable. Elle n’y était pour rien. D’ailleurs, ca devait un peu l’effrayer, de réagir comme ça. Il lui devait des explications.
« Mon frère Mycroft, a toujours pensé que je finirai tueur en série. Il a toujours oeuvré pour que cela n’arrive jamais. Je tenais juste à vous le dire. Il s’est trompé, et il a détruit une partie de ma vie. C’est pour cela que je lui en veux. Car c’est à cause de lui que je suis comme ça. Que je ne comprends pas les émotions. Il pensait que m’en privait aller m’éloigner de tout ça. Vous savez la vérité, maintenant. »
Bon, ca commençait sérieusement à partir en psychanalise. Et Sherlock s’y connaissait assez pour savoir qu’elle n’était pas psy, mais coach de vie. Mais pour améliorer cette dernière, il fallait en passer par là, il en était convaincu.
« Je veux juste devenir quelqu’un de normal. Capable d’avoir des amis, et une relation. Je ne cherche pas de remède miracle. Je suis juste convaincu que ca passe par une discussion sur mon passé. Je n’étais pas comme ça, enfant. »
Sherlock en parlait beaucoup. Ca ressemblait à un traumatisme, au fur et à mesure que la discussion avançait. Aussi, il décida de changer un peu de sujet et de couper court à celui là. « Oubliez tout ça. Reprenons où nous en étions, pour cette première séance. Donc, des sujets anodins. Très bien. Soit, et ensuite ? Que se passe-t-il ? Les personnes se revoient je crois ? Et parle de leurs vies ? La mienne n’est pas passionnante je crois aux yeux des autres. »
En fait, ça prouvait beaucoup sur la stupidité de Sherlock sur le sujet. Ce qui l’énervait, c’était de voir à quel point quelque chose d’aussi complexe pour lui, pouvait paraître aussi naturel pour les autres. Il n’avait pas été éduqué à ça, c’était la conclusion qu’il en avait tiré. Il comptait sur Deborah pour rattraper le temps perdu. « Et pourquoi les gens font ça d’ailleurs ? Je veux dire, parler de chose inutile ? C’est juste une manière de tester l’autre non en l’occurrence ? Je n’ai pas besoin de ce genre de discussion pour ça. Je peux lire quelqu’un juste à la façon qu’il a de s’habiller. Mais je dois me forcer, si j’ai bien compris. Mais ce n’est pas honnête. »
Deborah Gust
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- C'est bon, je démissionne, j'en ai marre des débiles.
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- Vous en avez payé deux, le corrigeai-je. Les séances entières c'est cent mais vous étiez prêt à partir en plein milieu. Donc j'ai baissé le prix. Mettez ça sur le compte de ma bonté d'âme. J'aurais pu en faire des caisses pour me vanter mais l'envie ne me prenait pas. Je n'aimais pas rouler les gens. Enfin, pas trop. Clairement s'il était prêt à me filer 200 dollars sans sourciller, j'allais pas non plus dire non. Mais j'avais précisé avant sa décision que j'étais d'accord pour la ristourne. - Dans tous les cas, vous pouvez continuer de parler, conclus-je afin qu'il ne me prenne pas la tête sur ce point quand nous avions tellement d'autres choses à dire. Il n'était pas si malin que ça ou alors il n'écoutait pas (ou les deux) mais était-ce vraiment le plus gros problème de Sherlock Holmes ? La ville entière aurait été d'accord pour vous répondre que non, qu'il y avait bien plus urgent à traiter. Notamment sa manie dérangeante de se fermer pour tout et pour rien et d'interpréter tout et n'importe quoi n'importe comment. Il avait de quoi m'énerver prodigieusement mais je restais zen et professionnelle, enchainant simplement la conversation. - Je ne pense pas non plus que vous soyez un tueur. Parce qu'on ne peut pas encore tuer les gens en les ennuyant, ajoutai-je en silence, décidant de lui épargner cette punchline de l'enfer tant il avait l'air abattu à l'idée qu'on pense autrement. - Un de ces quatre je vous apprendrais à lire entre les lignes dans les conversations, parce que quand je dis que ma comparaison n'est pas une raison pour que vous me tuiez c'est pas parce que je pense que vous pourriez ou voudriez le faire. Vous faites pile l'inverse que ce que font les tueurs et on est pas dans la série Dexter, à ma connaissance, alors relax, OK ? Il aurait peut-être pas la réf à Dexter mais tant pis. Riley, quand elle avait six ans, comprenait les choses plus rapidement que lui. Ca me faisait presque de la peine. Un esprit apparemment aussi brillant dans un domaine et con dans tous les autres, c'était affligeant. Je me notais d'en parler un jour avec Honey Lemon, histoire de lui dire qu'elle était clairement pas la pire des gens pas brillants en interactions sociales. Elle valait un B- et lui au mieux un D+, le plus étant là pour l'encouragement uniquement. Décidant cependant de m'adoucir un peu, peut-être par empathie mais ne le disons pas trop fort, sinon on va croire que je me ramollis, j'ajoutai plus doucement : - Je ne parlerai plus de meurtre dans ce sens, vous avez ma parole. Et, à propos, votre frère a eu tort. C'est certainement pas en supprimant les émotions de quelqu'un qu'on l'empêche d'être un tueur. Bien au contraire. Les émotions c'est ce qui vous rend humain, qui vous permet d'avoir de l'empathie. Vous connaissez beaucoup de tueurs qui développent leur sens de l'empathie, vous ? Moi pas trop, ajoutai-je, ironique à souhait. De toute façon cette ironie n'était pas, une fois n'est pas coutume, dirigée contre Sherlock. Alors qu'il ne vienne pas se plaindre ! - Votre raisonnement n'est pas mauvais, même si tout à l'heure quand j'ai essayé de parler du passé, justement, vous avez fait comprendre que vous ne vouliez pas en parler. De toute façon, votre passé, je peux pas le changer. Vous avez manifestement des blessures qui ont plus ou moins bien guéri et va falloir faire avec, c'est comme ça. C'est bien, au moins maintenant vous avez commencé à vous livrer un peu, on devrait pouvoir avancer. Vous devriez m'en dire plus sur cette privation d'émotion. Lesquelles pensez vous ne pas avoir appris à développer à cause de lui ? Profitez, je suis une émotion, y a pas meilleure conseillère que moi dans ce domaine. Et puis... faudrait en avoir pour votre argent, non ? ajoutai-je en agitant les billets, un sourire mesquin aux lèvres. Enfin... je ne vais bien sûr pas vous forcer, on peut aussi rester dans le small talk, je maîtrise aussi. Je marquai une pause, bu une gorgée de mon whisky Coca et croisa les jambes dans l'autre sens avant de reprendre. - Oui, en général, si on rencontre une personne avec qui ça matche, on échange ses coordonnées - numéro de portable, Skype, email, peu importe, évitez juste l'adresse postale, c'est vraiment old school - et on se revoit. On peut profiter de la technologie pour continuer de faire connaissance. Parler de son quotidien. De ce qu'on a regardé à la télé. Du travail, pourquoi pas, mais parlez en peut-être pas tout de suite avec la donzelle en face, attendez de voir ce qu'elle supporte d'entendre, des petits événements de la vie, de la nouvelle musique qu'on aime... Y a quand même des trucs que vous aimez en dehors des scènes de crime et de la drogue, non ? Juste pour savoir. J'avais froncé les sourcils, curieuse et effrayée par la réponse, tout à la fois. - Et on continue sur cette lancée quand on se revoit, au restaurant ou au cinéma, par exemple. Ou en balade sur la plage. N'invitez pas une potentielle petite copine directement chez vous, attendez de voir si le feeling vous laisse penser qu'elle a envie de voir où vous habitez et de potentiellement vous connaitre au sens religieux du terme. D'abord des rencontres dans des lieux publics et ensuite on avise. Vous qui pouvez "lire" les personnes, devriez être en mesure de "lire", justement, ce dont elle peut avoir envie ou non, pas vrai ? Ca peut être un sujet de conversation, au bout d'un moment. Y a des gens à qui ça plait. Que ça intrigue. Par contre, dosez bien ça, si vous vous y essayez. Faites pas un profil complet. Juste "tu as mis des chaussures rouges, ça veut dire que blablabla". Sinon vous allez passer pour quelqu'un de creepy et vous, vous voulez être normal, rappelai-je.