« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Axel était revenu depuis peu ... quelques temps... OK. ça ne faisait que quelques minutes ... mais il était déjà en train de ne rien faire. Ses fesses posaient sur son lit, il observait son étagère à trésor de ses grands yeux... Il observait les cadeaux qu'il avait eu de la vie ... et se souvenait de tous les cadeaux qu'il avait offert. Sur le fond, on pouvait voir un magazine avec lui en couverture et Gabriel, mais aussi une photo imprimé coincé à l'intérieur. Il y avait trois livres, qui avait un rapport avec trois personnes différentes. Il y avait un bijou de protection, qui apparte la chance, de la part des soeurs MacKenzie ... Il y avait tant de chose dans ce monde qui méritait d'être vue ... mais il ne pouvait pas non plus le montrer à tout le monde ... Assez égoïstement, il ne voulait pas montrer cela à tout le monde ... il voulait les garder pour lui ...
le temps passa, et le monde avait continuer de marcher sans lui... Il fit plus d'heure au glacier pour essayer de compenser les heures qu'il n'avait pas pu travailler ... il était peut être le seul employé, mais il avait tout de même des comptes à rendre s'il n'ouvrait pas ... alors ... Il ouvrait toujours quelques demi heure de plus. Sa cicatrice sur la tête le démanger... un peu comme celle de son bras à l'époque ... il savait que ça passera, avec du temps. les jours défilèrent. Les gens aussi... et Olaf fit ce qu'il avait dit ...
Il essaya tout simplement de faire sa glace barbapapa fraise ... il avait besoin de le faire, il ne savait pas trop pourquoi ... mais l'idée était là ... écrite dans sa tête et ne voulait pas en sortir. Il avait l'impression que l'idée qu'il avait eu pour Gabriel à l'hôpital pourrait revenir alors ... et se fut le cas. Le soir même ... Olaf avait couru acheter un petit paquet pour mettre son cadeau dedans. Il avait passé son temps à réfléchir à comment lui offrir ... puis il avait juste envoyer un message à Gabriel.
"Bonjour Gabriel. J'aurais un cadeau pour toi. Si tu as envie de passer me voir au glacier, quand tu veux !"
et il l'attendra, quand il veut, à l'heure qu'il veut avec tout le plaisir qu'il peut. Il servit des clients, le petit paquet sur le côté de sa caisse ... Il allait offrir son trésor à Gabriel, et ça, ça le rendait plus heureux que jamais !
Maintenant que les affaires personnelles de Gabriel étaient à peu près réglées, que son fils, Nathalie, Axel et tout ceux qu'il avait pu croiser dans son chemin ne serait-ce qu'un jour, masqué ou non, se portaient bien, le créateur de mode avait pris cette grande initiative d'avancer et de ne plus se retourner. Le Papillon était désormais du passé, Émilie un beau souvenir qu'il garderait à jamais dans son cœur, et ses erreurs restaient mis de côté pour le moment jusqu'à ce qu'il trouve un moyen de les réparer. Ce qu'avait souhaité Gabriel ces dernières semaines, c'était tout simplement de prendre le large avec sa famille, ici Adrien, et d'oublier un instant que sa vie était à Storybrooke. Il avait pu récupérer des forces et des moments - des années manquées - avec son fils. Gabriel Agreste avait un mauvais pressentiment, malheureusement. Celui qui laissait supposer que tout ne se terminerait pas bien pour lui... Que 2020 avait encore bien des surprises à lui offrir. Et à son retour, l'accident d'Axel le lui confirma. Il était resté à son chevet un certain temps, jonglant entre le travail, le téléphone, la maison et l'hôpital. Finalement, le jeune garçon sembla en bon rétablissement et cela se prouva lorsqu'il demanda un câlin au styliste, comme à son habitude. Si Gabriel était loin d'être quelqu'un de tactile, il fit exception pour le retour d'Axel qu'il était heureux de revoir. Que se serait-il passé si ses blessures avaient été plus graves ? Non, il ne souhaitait même pas y penser. Perdre une personne chère lui avait déjà causé beaucoup de souffrances, il ne voulait plus que ça se reproduise.
Le calme avant la tempête. Tout s'était assagi à Storybrooke, du moins, pour la famille Agreste. Rien à signaler. Peut-être aurait-il voulu ? Gabriel se retenait encore, parfois, de reprendre son Miraculous pour partir à la recherche du corps de sa femme disparue qu'il voyait poser sur l'immense tableau de son bureau. Il n'avait eu aucune nouvelle du dit Undertaker et son fils n'était toujours pas au courant... Il s'en inquiétait. Beaucoup. Et ne rien voir apparaître à l'horizon, cet étrange silence qui suppose que tout va bien ne le rassurait, à vrai dire, pas du tout. Pourtant, il aurait souhaité pouvoir le penser lui aussi. Seules les personnes qui l'entouraient arrivaient à lui faire oublier ses bêtes erreurs. Ainsi, lorsqu'il reçut un message d'Axel Oswald, ses pensées furent détournées. Étonné, Gabriel finit par esquisser un sourire et sortit du manoir sans prévenir personne. Seul son fidèle majordome remarqua son départ précipité et le rejoint dehors à pas pressés. Il lui ouvrit la porte de la limousine mais le styliste refusa poliment d'une main levée.
"Ce ne sera pas nécessaire. Je vais seulement marcher."
Le majordome resta un instant sans voix mais, acquiesçant, ferma la porte et retourna à son poste au manoir, laissant Gabriel profiter du printemps en plein air. Une main plongée dans sa poche, des lunettes de soleil au nez et un chapeau-melon sur la tête, il espérait simplement qu'on ne le reconnaisse pas trop, qu'il n'ait pas à se faire aborder dans la rue pour lui demander milles et une merveilles. On passait rapidement de l'autographe à l'entretien privé pour défiler dans sa prochaine collection. En plus d'être déplacé, ce n'était absolument pas à l'ordre du jour pour Gabriel Agreste qui prenait une pause sur sa carrière déjà bien entamée. Il savait où il allait, certes, mais il n'avait pas besoin de s'y rendre à toute vitesse. Pour quoi faire ? Il avait le temps. Son fils, par contre, n'attendrait pas éternellement... Il le lui avait fait comprendre.
Méditant sur tout ça, le regard égaré sur le paysage, les couples, les familles, le styliste finit par arriver à destination. Il se trouvait à quelques mètres du glacier d'Axel et, passant près du comptoir pour ne pas déranger la file, il s'arrêta, patientant que l'attention du garçon se porte sur lui. Lorsqu'il arriva près de lui, il put enfin retirer ses lunettes et lui sourire.
"Tu as repris un bon rythme, à ce que je vois. Je suis venu dès que j'ai reçu ton message. Tu aurais quelque chose à me donner ? En quelle occasion ?"
Il était curieux de savoir ce que pouvait inciter un cadeau. À vrai dire, dans son sens, cela aurait plutôt du être à Gabriel d'offrir quelque chose pour le rétablissement d'Axel... Mais il était arrivé les mains vides. Il ne s'en sentit pas fier.
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Axel Oswald
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Axel était tellement impatient … il était tellement impatient que plusieurs personnes lui demander ce qu’il se passait … il était juste heureux pour le moment … De la joie anticipée … de la joie de bientôt … mais de la joie tout de même … Il trépignait sur place… Alors qu’il était occupé à faire de plus en plus de glace … il finit par tomber sur Gabriel … Pouvions nous voir la joie sur un visage ? Là tout le monde aurait répondu oui !
- GABRIEL !! Tu es venu !
Oui, il avait hurlé, et il s’en fichait bien alors qu’il se mit à sourire de toutes ses dents. Il servit rapidement la femme derrière lui (une habituée qui prenait la même glace depuis des années) et revient vers Gabriel.
- Oui j’ai un bon rythme. Je suis contente que tu sois venu ! Oui j’ai un petit quelque chose et juste … comme ça ? En faite, j’ai un trésor à t’offrir et quand j’étais à l’hoptal plus j’y pensais plus je me dis que j’aurais du te l’offrir plus vite mais attends …
Il mit une pancarte « Je reviens dans quelques temps ». Une autre habituée lui avait offert cette pancarte avec des fleurs du rose, du bleu partout, parce qu’elle avait remarqué qu’il allait un peu à droite à gauche … Axel ne pensait même pas un instant au fait que Gabriel lui devait lui aussi un cadeau. Ça ce n’était même pas dans sa tête.
Rapidement, il enleva sa charlotte, il enleva aussi rapidement ses gants pour passer de l’autre côté. Prenant son cadeau Axel sauta sur Gabriel pour un nouveau câlin … et oui… Il ne pourrait pas s’en passer même s’il le devait et prit sa main pour lui montrer une place et se mit en face.
- J’ai un cadeau donc… mais c’est un cadeau spécial… C’est un cadeau magique … pas sur que j’ai le droit de l’offrir. Je l’ai pas encore offert … parce que j’avais peur … mais moi je t’aime gros comme une maison alors j’ai envie de te l’offrir… tu veux bien l’accepter ?
Est ce que cela allait aider notre cher Gabriel à comprendre ce qu’était le cadeau ? Peut être pas … peut être que oui … Ce qui était sur c’était qu’Olaf avait hâte de lui offrir, et à la fois il avait peur.
Olaf, malgré ses mésaventures, semblait avoir su reprend le dessus sur la vie et renfilait son costume de travail : un glacier joyeux et positif qui amenait de la douceur à ses clients. Le bonhomme de neige n'était jamais très longtemps à terre, impossible à déprimer pour trop longtemps. Il était une source de lumière, un rayon de soleil. Qui venait à bout d'un astre ? Le jeune garçon avait su reprendre un sourire Colgate et retournait à ses petits plaisirs : celui de faire plaisir aux autres. Il avait, par ailleurs, demandé à Gabriel de le rejoindre pour une raison très mystérieuse qui serait un cadeau lui tenant à cœur. Axel le répétait : c'était pour lui très important que Gabriel vienne à l'avoir, un trésor auquel il avait pu penser à l'hôpital et qu'il souhaitait offrir le plus tôt possible. Le styliste, si gêné d'être arrivé les mains vides, se sentait tout de même curieux de l'objet en question. Il était touché qu'Olaf pense à lui mais cela, depuis le temps, ne le surprit plus. S'il lui était arrivé à de nombreuses reprises de refuser ses présents, désormais, il n'osait plus décliner, observant par expérience le mal que ça pouvait faire au personnage de la Reine des Neiges.
Gabriel Agreste laissait silencieusement son ami faire ses affaires pour le rejoindre mais, le voyant se jeter sur lui, ne put s'empêcher de serrer la mâchoire en se reculant.
"Axel, mais - ! Ce n'est pas pour ça que je suis venu !"
Il soupira à nouveau. Sa chemise allait être froissée avec ces petits jeux... Certes, il venait sous anonymat, mais ça ne signifiait pas qu'il devait se laisser aller pour autant. Un styliste se devait d'avoir une certaine élégance dans n'importe quelle situation.
"Bien. Donc ?" Reprit-il sur un ton plus sec.
Gabriel laissa Olaf lui expliquer un peu plus en détails de quoi il était question. Un cadeau magique qu'il n'était pas sûr d'avoir le droit d'offrir, lui expliquait le garçon sous le regard perplexe de son interlocuteur. En effet, c'était bien là des indices que le styliste ne comprenait pas car flous et maladroits. Finalement, Axel demandait si son ami voulait bien accepter le cadeau - qu'il ne connaissait toujours pas soit dit en passant -. La boule de neige savait à quoi s'en tenir des précédents refus de Gabriel mais nous n'étions plus à cette époque-là. Roulant des yeux, l'homme d'affaires leva une main explicative.
"Si je suis ici, à ton avis, Axel ? Je n'arrive pas à comprendre ce que tu veux me donner... Qu'est-ce que c'est ?"
C'est ainsi que le garçon lui tendit une petite boite du bout des bras en guise de réponse. Le créateur se permit de le prendre et, jetant un dernier regard à son ami, l'ouvrit.
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Olaf était en effet le genre de petit bonhomme que l’on ne pouvait pas trop chercher longtemps …il était là où il y avait de la joie, ou alors il l’amenait avec lui, parce qu’il ne comptait pas rester dans un monde triste trop longtemps. La tristesse c’était très peu pour lui… Olaf avait donc … absolument rien à faire de sa chemise froissée ou de ses cheveux en bataille … d’ailleurs, il n’avait pas coiffé ses cheveux ce matin … et pas depuis un long moment… Olaf finit par sourire quand l’homme accepta le présent … et lui tendre. Maintenant qu’il avait accepté, il ne pourrait plus jamais dire non !
Dans la boite, il y avait une petite clé argenté comme cela, avec un espèce de dessin bleu au dessus. Elle pouvait être attaché un peu n’importe comment, comme un porte clé c’était peut être mieux. Et Olaf se mit à parler.
- Je ne sais pas si je t’ai raconté, mais un jour je me suis retrouvé dans un monde étrange. Avec pleins de gens différents. Et on m’a appelé Plue. C’est un nom de Pokemon. Et j’ai aidé à faire des choses, dont je suis plus ou moins fière. Mais on m’a remercié avec cet objet…. Regarde regarde !
Il approcha son avant bras de l’objet, et un petit- tatouage blanc se mit à apparaitre dessus. Le tatouage n’avait rien à envier à un dessin d’enfant. C’était des points… qui représenter la constellation du Chiot … mais ça Olaf l’ignore … bien.
- Cet objet est … connecté à moi. Donc quand son possesseur ne va pas bien, il sait où me trouver, quand son possesseur se sent triste, il peut la prendre dans ses mains, et je le sentirais et j’enverrais pleiiiiin de bonnes ondes. Et euh … faudrait que je demande à River ou Lucy les autres choses, mais en gros, ça c’est lié à moi, et je veux que tu sois le possesseur pour qu’il te protège.
Il n’était pas sur d’avoir été très compréhensible … mais même la créa a du mal à se souvenir et à expliquer … mais il voulait lui donner… même s’il l’enferme dans un coffre fort pour ne plus jamais le voir … alors … Olaf n’aura rien à dire, car s’il avait été le Plue de tout le monde (et là il traduit encore ce mot comme « l’ami » ) il l’était aussi à Gabriel.
Le bonhomme de neige semblait toujours si apaisé et heureux lorsque Gabriel entrait dans son champ de vision. Pourtant, le pourquoi du comment restait un mystère. Qui voyait en cet homme, une source de lumière ? Il ne souriait pas, gardait des distances, fixait d'un regard froid, évitait les poignes de mains et tout contact physique. Il n'était, pour ainsi dire, que très peu approchable. Pourtant, ces remparts qu'il s'était forgés ressemblaient, pour le garçon, à un parc pour enfant. Comment pouvait-il sourire à les grimper ? Encore une question que les lecteurs se posaient sans comprendre. Gabriel ne cherchait lui-même plus à y répondre, il donnait, tout simplement, ce qu'il pouvait donner. Ça ne se voyait pas, mais le styliste aussi faisait de son côté des efforts. Il détestait être touché ou pris dans les bras. Il n'aimait pas qu'on lui porte attention pour autre chose que pour ses compétences professionnelles. Il préférait être distant et poli que doux et tactile. Opposé, comme deux droits parallèles, il semblait pourtant qu'Olaf et Gabriel réussissaient, parfois, à se courber légèrement pour se frôler l'une contre l'autre avant de repartir sur leur chemin avisé.
Agreste ouvrit la boite, perplexe. Il s'étonna d'y trouver une longue clé en argent avec un symbole en son bout. Son regard se plissa tandis que son ami lui expliquait l'origine du cadeau. Pokémon ? Oui, cela pouvait lui dire quelque chose. Vaguement. Mais, toujours sans en comprendre le sens, il laissait le garçon lui montrer toutes les fonctionnalités du présent. Gabriel se laissait guider du regard, fixant l'avant-bras d'Axel, tout d'abord, avant de surprendre la constellation qui lui écarquillèrent deux grands yeux.
"C'est... C'est une constellation ?"
Il approcha lentement la tête sous les propos de son ami. La clé était reliée au garçon mais cela, sans avoir exactement comment. Le problème, du point de vue du styliste, c'était qu'il était trop occupé à savoir si cet objet pouvait avoir de quelconque danger sur Olaf plutôt que de se réjouir de savoir qu'il en était désormais possesseur et que la clé pourrait marquer une belle relation. Non. L'ex-Papillon ne pouvait s'empêcher de voir les problèmes. La magie avait un prix... Qui savait ce qui pouvait arriver ?
Après un silence, Gabriel se laissa, gravement, tenté à demander :
"Axel, où as-tu trouver ça ? Qui te l'a donné et pourquoi ? Tu te rends compte à quel point un tel objet peut-être dangereux pour toi si possédé par la mauvaise personne ? Axel. C'est de la magie, la magie ne vient jamais sans conséquences... Je..."
Il fixa à nouveau la clé qu'il n'avait pas encore osé sortir de la boite, de peur d'en finir véritable possesseur en la touchant. Il avait été habitué au contact des Miraculous : une fois le bijou touché, c'était terminé. Le styliste soupira une nouvelle fois, dubitatif. Il ne souriait pas et espérait qu'Olaf ne s'attende pas à ce qu'il en soit ainsi. La situation, pour lui, était loin d'être à l'échelle d'un cadeau. La magie avait cette façon si douce de vous faire sentir comme... Dans une prison dorée.
"Je ne sais pas quoi te dire. Conclut-il avec détachement. Tu ne devrais pas me la donner, tu ne devrais la donner à personne. Tu m'entends ? C'est dangereux."
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Axel Oswald
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Axel n’était pas du tout proche des réflexions de son ami. Pour dire la vérité, lui ne cherchait pas à comprendre plus que ça. Il savait juste que voir son ami était une des raisons pour laquelle il avait toujours envie de sourire. Il savait que c’était une bonne raison d’être de bonne humeur. C’était tout ce qu’il avait besoin de savoir pour le moment et à jamais. S’ils étaient des droites parallèles tendus à l’horizontale, il ne fallait pas oublier que la terre était ronde, et que pour suivre la surface terrestre il fallait forcement des courbures. Assez de courbures pour une collision que personne n’attendait réellement.
- la constellation du chiot !
Lucy avait eu le temps de lui expliquer… fin pas réellement, mais il avait eu le temps de comprendre. Ceci était la constellation du chiot, et lui était lié à cette constellation après avoir fait une mission dans un monde qu’il préférait oublier… il avait encore la cicatrice sur son coude pour lui rappeler ses méfaits. Olaf réfléchit aux questions. Il avait compris que ça ne faisait pas autant plaisir à Gabriel que ce qu’il avait voulu… alors il voulait répondre aux questions de la manière la plus juste possible pour qu’un sourire apparaisse sur son visage. Olaf essayait d’ailleurs d’étirer son visage pour espérer que Gabriel l’imite au moins un peu.
- Je ne l’ai pas trouvé, on me l’a offert. C’est la constellation du chiot qui me l’a offert parce que j’ai réussi à protéger des amis. Je l’ai depuis des mois, et elle n’a jamais rien fait. Je sais que dans les mains d’une mauvaise personne, elle pourrait me rendre triste, mais c’est à toi que je veux l’offir pas à une mauvaise personne.
C’était tout simplement un constat. Gabriel était une bonne personne. Une bonne personne qui avait fait des choix discutables, mais jamais par haine réellement. C’était par amour. Et Olaf ne voyait pas une meilleure personne a qui offrir ce présent. Il n’était lié avec Gabriel par rien du tout que leur relation… et il savait que ce n’était que parce qu’il avait tout fait pour que Gabriel l’aime en retour comme lui était « tombé amoureux » (même si là on parle de l’amour amitié, mais ça reste un coup de foudre du côté d’Olaf).
- Elle n’est pas dangereux. Elle est liée à moi. Et elle prend la poussière. Elle est moi en quelque sorte. Elle est chaude quand on la prend dans les mains, comme pour dire « je suis là » et je suis là. Alors je veux que tu la gardes avec toi. Et qu’elle te réchauffe le cœur quand elle peut. Je ne vois personne de mieux que toi pour l’avoir !
Il la sortit doucement de sa boîte et la tendit à gabriel. Il avait toujours ce sourire adorablement réconfortant.
- La magie n'est pas forcément mauvaise, sinon ça fait longtemps que je n'existerais plus dans ce monde. Elle peut être aussi très douce et pour l'amitié. J'existe grâce à elle, et j'ai pu devenir amis avec toi grâce à elle aussi.
Sans la magie, un bonhomme de neige ne pourrait pas vivre dans ce monde. C'était un fait. Il aurait du mourir des années auparavant alors il ne pouvait pas voir toutes les magies comme mauvaise. En faite, il ne voyait aucune magie mauvaise, juste mal utilisé ou un peu cabossé.
Olaf et le Papillon, deux parfaits opposés lorsque l'un avait décidé de suivre l'autre pour le meilleur et pour le pire. Le panneau du chemin que ce dernier empruntait affichait bien le pire, pour le moment. Mais les deux semblaient ne pas s'y soucier. Gabriel Agreste savait où il allait - ou bien ne se doutait pas de ce qui pouvait lui arriver - et Axel, lui, cherchait simplement à rendre la couleur à ce qui l'entourait. Il était certain que lui non plus ne savait pas où il se rendait mais appréciait seulement l'être avec qui il passait le temps. Si seulement l'un était moins égoïste et l'autre plus réfléchi.
Lorsque le styliste découvrit l'objet que le garçon lui offrit, son premier instinct fut de l'en protéger, comme d'une menace, d'un danger. La magie était à double-tranchant, il le savait. Pourquoi son ami voyait-il le bien dans l'obscurité ? Non, il ne voyait rien mais il aimait se convaincre que c'était bon, innocent. Quelle magie pouvait se dire innocente ? Il y avait toujours un désir derrière.
"Elle pourrait... Te rendre triste ? Gabriel retint seulement alors qu'il se refusait toujours à posséder le cadeau. De quelle manière, je-... Il se coupa à nouveau, méditant sur le terme "mauvais" que tout le monde utilisait à tord et à travers. Mais si nous écoutions les autres, alors oui, il l'était. Mauvais.
Axel poursuivait, déterminé, l'idée que le Papillon malgré tout restait la personne rêvée pour se lier à lui par l'objet qu'il lui offrait. Mais impossible pour l'homme d'affaires de le percevoir de la sorte. Il louchait encore sur la constellation, puis sur la clé d'argent. Son regard se fit flou.
"Axel, ce n'est pas moi. Je ne suis pas une bonne personne, je... Il haussa légèrement le ton, comme persuadé de ses propos. Tu ne peux pas voir le bien en moi, je suis le méchant de mon histoire. Je suis mauvais ! Toi, pointa-t-il du doigt, toi tu es une bonne personne. Tu es un héros, un sauveur, un bienveillant, tout ce que le monde aime."
Il fallait qu'il se calme, qu'il reprenne sa respiration. Mais il lui restait si impensable que quelqu'un comme Olaf puisse voir en lui ce qu'il n'a jamais pu voir dans le miroir. Plus maintenant, du moins. Le souvenir d'être une bonne personne s'éloigne d'années en années. Il n'en restait plus que l'ombre de lui-même. Le cadeau que lui faisait son ami - et encore était-il étonné de le savoir toujours à ses côtés après tout ce temps - menait à sa propre introspection. Il ne méritait pas un tel titre. Encore moins d'une si généreuse âme. Alors, répéta-t-il, qu'Axel ne devait pas partager ce trésor mais s'en protéger. Toujours dans la réticence, il prévoyait qu'il le garde pour lui. Pour toujours. Mais son ami refusa à nouveau, laissant des sous-entendus que le Papillon ne comprenait pas.
"En quoi la magie nous aurait-elle réunie... ? Demanda-t-il alors, perplexe. J'ai souhaité t'utiliser à mes propres fins par le biais de la magie. Elle nous aurait divisé avant même que je n'apprenne à te connaitre si tu ne m'avais pas empêché d'agir par... Il chercha ses mots, soupirant. En étant toi-même. Tu es magique à toi tout seul, par qui tu es. Tu n'as pas besoin de ça. Je n'ai pas besoin de ça. Je sais que tu seras toujours là pour moi et j'espère l'être toujours aussi quand tu auras besoin de moi."
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Axel Oswald
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Olaf secoua la tête en observant la clé. La clé ne pourrait pas le rendre triste, ce n’était pas elle qui faisait le beau ou le mauvais temps. C’était la vie qui faisait les aléas, et lui ne pouvait que suivre le mouvement du continuelle mouvement du sort et de l’ironie.
- Non. Elle est relié à moi, mais elle ne pourras pas influencer sur mes humeurs.
C’était une vérité vraie. La clé, de ce qu’il en savait, ne pourrait pas le rendre triste, juste lui dire si Gabriel est triste ou non… Après savoir si sentir la tristesse de Gabriel n’allait pas directement influencer sur la joie constant d’Axel était un autre problème. Problème qu’Axel avait bien envie de faire oublier pour ne pas que l’homme refuse son cadeau. Axel observa Gabriel et pencha la tête tranquillement sur le côté.
- Tu étais peut être le méchant de ton histoire, mais maintenant tu es Gabriel. Tu es mon ami. Moi je n’étais qu’un petit bonhomme de neige, je n’étais pas censé vivre, ou être ici, dans ce monde. Je n’ai jamais été humain. Alors si tu ne peux pas voir que tu es une bonne personne, cela signifie que je ne peux pas me voir comme humain ?
Olaf était simple, et il ne voulait pas dire en mal en disant cela. Juste… si on doit définir une personne sur son histoire dans les contes, alors Gabriel était en effet le méchant, mais Olaf n’était rien qu’une expérience fait sans faire exprès d’une femme qui chante dans la neige. Pas plus. Il avait peut être essayer d’aider Anna, peut être… mais ce n’était pas lui qui avait sauver la situation, c’était Anna toute seule comme une grande. Si Gabriel ne se voyait que comme le méchant, alors il devait lui dire qu’il ne pouvait pas voir Olaf autrement que comme une mascotte qui n’a rien à faire ici. C’est tout. Bien sur, Olaf disait cela sans penser à tout ce que cette phrase pouvait sous entendre, mais c’était une autre histoire.
- J’aurais jamais du devenir une personne. La magie, la malédiction, c’est elle qui a permis que l’on se rencontre. Elle a donné un coup de pouce. La magie n’est pas mauvaise parce que sinon, mon amour pour toi ne pourrais pas exister.
Il regarda la clé et sourit encore alors qu’il la prit de sa petite boite pour la tendre à Gabriel.
- je jure que si cette magie te fais du mal … nous fais du mal … alors j’irais moi même la jeter du haut d’un volcan. Mais je continue à dire que tu n’as rien à craindre, parce que cette magie c’est celle de l’amitié qu’il y a entre nous
Un nouveau petit sourire angélique sur le visage, Olaf prit la main de Gabriel pour y poser la clé à l’intérieur doucement. Il pourrait en sentir de la chaleur malgré sa couleur bleuté. Un peu comme Olaf, il était un bonhomme de neige, mais il avait beaucoup de chaleur à transmettre, et plus il connaissait Gabriel, plus il savait qu’il allait donner tout ce qu’il peut pour que l’homme la ressente.
- Je sais que tu as été là pour moi pendant l’accident. Je sais que si un jour j’ai un soucis, je peux venir pleurer dans tes bras et quémander des câlins que tu donnes peu. Je sais que je peux te fais confiance.
Gabriel Agreste
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- Qu'est-ce que tu sais exactement ?
- Que tu as échoué.
◘◘◘
Heroes make mistakes too...
| Conte : ♦ Miraculous Ladybug ♦ | Dans le monde des contes, je suis : : Gabriel Agreste alias le Papillon
Axel avait semblé si heureux du cadeau qu'il avait prévu pour Gabriel, comme une étincelle puis une évidence, il souhaitait qu'il devienne possesseur de la clé qui le liait à lui. Mais le Papillon demeurait sur ses gardes. Évidemment, il s'inquiétait des répercussions de la magie et connaissant le garçon plutôt naïf - lui le pensait ainsi malheureusement - il en ressortait un côté protecteur qui l'empêchait d'apprécier l'instant présent. Et le présent cadeau. Mais Axel abattait chacune de ses cartes à chaque inquiétude du styliste qui, finalement, restait toujours sur ses réticences. Mais fondées sur quoi désormais ? Il lui était impossible d'échapper un léger sourire face aux défenses de son ami qui venait mettre la magie comme source de leur rencontre. Avait-il véritablement tord ? La magie avait beau pu être mauvaise pour Regina, elle avait tout de même créée de bonne chose. Dans ces cas-là, une magie noire pouvait être bonne et une magie pure mauvaise ? Selon le point de vue, peut-être. Touché par le propos, Gabriel détourna un regard vaincu sur cet argument-là.
"Alors si tu ne peux pas voir que tu es une bonne personne, cela signifie que je ne peux pas me voir comme humain ?
-Je... Hésita-t-il. Ce n'est pas la même chose, Axel..."
Il ne le voyait pas de la même manière, forcément. Pour le bonhomme de neige, car Gabriel apprit récemment sa véritable identité, l'homme d'affaires était une bonne personne, quelqu'un qui agissait pour les autres mais qui, brisé, ne se voyait plus comme il était autrefois. Pour faire bref, Gabriel Agreste devait être victime d'une mauvaise malédiction. Et il aurait confirmé. Il était sa propre malédiction. Mais ce n'était de la faute de personne... Ou peut-être que si ? Il n'en savait rien. Il aurait pu accuser le monde entier tout en s'accusant lui et personne d'autres. Néanmoins, il ne put qu'acquiescer la suite d'Axel, car s'il n'était pas devenu humain, dans ce monde, leur rencontre n'aurait jamais été possible. Parfois il suffisait d'un rien... D'un battement de papillon.
Et Gabriel hocha la tête, encore une fois, silencieux.
Olaf était prêt à tout pour les protéger, le protéger. Après réflexion, il y avait-il quelque chose de mauvais chez le garçon et dans tout ce qu'il faisait/ donnait ? Non. Il était, pour le coup, le bien. Et il avait accepté celui qui se définissait comme... le mal. Lorsque Gabriel se regardait dans le reflet des iris d'Axel, il ne voyait pas l'homme qu'il refoulait devant son miroir. Il voyait quelqu'un de meilleur.
Par ses paroles, et le repli du styliste, l'ami du Papillon, l'Amplificateur, posa délicatement la clé dans la paume du méchant. Gabriel fixa la clé un instant, songeur... Puis ferma son poing pour l'enfermer entre ses doigts et la placer contre sa poitrine. Il redressa un doux regard au bonhomme de neige.
"Merci, Axel. Tu peux compter sur moi. Sourit le styliste, comme emplit de bonne volonté à sa présence. Tu as raison, je serais toujours là pour toi comme tu l'as été pour moi par le passé. Ce cadeau est... Il est parfait. Je le garderais précieusement, je te le promets."
Sa main libre se posa sur l'épaule du glacier.
"Merci, Axel. Je ne crois pas avoir pu imaginer un tel ami un jour dans ma vie... Je ne te l'ai jamais dit mais je suppose que l'occasion est lancée ; je suis très heureux de t'avoir rencontré. Très heureux que tu te sois joins aux amateurs de patinage et que tu m'aies trouvé dans la caravane alors que-.. Il esquissa un fin rire. Que je parlais seul. Tu as ouvert la discussion. Et par la suite, tu as cru en moi. Merci pour tout ça..."