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Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)

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 Good Morning Watson ! (John)

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Sherlock Holmes
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________________________________________ 2020-06-09, 11:21

Qu'est ce que j'ai fait encore?






Sherlock était assis dans son appartement du 221B, Baker Street. Cela faisait maintenant plusieurs jours que John était rentré. Il revenait dans sa vie. Jouant du violon, proche de la fenêtre, il ne put s’empêcher de sourire. Ca faisait du bien. Même s’il savait que John lui faisait la tête ;, c’était quand même agréable de le savoir en ville. D’ailleurs, pourquoi est ce qu’il pouvait bien lui faire la tête ? Hm ? Il l’avait envoyé dans une mission d’infiltration durant plusieurs mois pour qu’il oublie Mary. C’était merveilleux. Il n’y avait pas meilleur remède pour oublier une femme que l’adrénaline. Lachant le violon, et tout en chantonnant, Sherlock se mit à ranger l’appartement. Il fallait que tout soit niquel pour accueillir John dans les meilleurs conditions ! Tout irait pour le mieux !
Avec délicatesse, il prépara du thé tout en chantonnant la même chanson qu’Edgar dans le Aristochats.

« Tralala, poum pidé ! Tralala pouuum pidééé »


Prenant soin de déposer le journal du jour proche du fauteuil de Watson, il continua son petit rangement. A vrai dire, ici, ça avait beaucoup changé. Il avait eu Angelika, et désormais, il travaillait avec Nyx Hartwin ! John serait ravi de savoir qu’il avait une collègue c’était certains ! Une fois tous les préparatifs terminés, il entendit la porte d bas s’ouvrir, et Martha Hudson qui se mit à beugler.

« SHERLOCK SHERLOCK ! C’EST JOHN ! IL EST VIVANT MON DIEU ! MON DIEU MON DIEUUUU »


Ah. Petit détail ça. Il n’avait dit à personne qu’en réalité, son ami était vivant. Bon au moins ça allait le retardait le temps qu’il termine de préparer l’appartement. Tout en sifflotant, il laissa traîner quelques dossiers d’enquêtes qu’il avait préalablement sélectionnés. Des affaires simples à résoudre, mais très intéressantes d’un point de vu du contexte. C’était ce que préférait John ! Le contexte ! Tout en tournant comme une diva, il arrosa même les plantes qui commençaient à ternir.

« Tu tu tu tu... »


Finalement, point final et point d’honneur à tout ça, alors que John montait l’escalier, Sherlock s’installa en courant dans son fauteuil, comme si de rien n’était et alluma une pipe tranquillement. Quand ce dernier entra dans la pièce, Sherlock leva des sourcils de surprise. Il jouait très bien la comédie.

« AH ! John ! Tu es là ! Tu as reçu l’invitation pour le Thé ! C’est parfait, tu es venu ! J’ai eu peur que tu ne viendrais jamais. Bien, bien, bien, très bien même... »


Sherlock tira sur sa pipe et invita John à s’asseoir. Quoi ? Quelque chose clochait ? Quelque chose n’allait pas ? Son regard de guerrier passa sur l’ensemble de la pièce. Normalement, il ne devrait rien remarqué. Enfin normalement…

« Tiens, regarde ce qu’ils ont écrit ce matin dans la presse ! Un meurtre ! Impossible à résoudre ! Je me demande bien comment la Police va s’en sortir ! Non ? »


Bon, d’accord… Il en faisait… Un peu trop. D’ailleurs, vu le regard que John lui lança, il commença à comprendre qu’il en avait un peu trop fait. Connaissant l’oiseau, ça allait chauffer !

« Je peux tout t’expliquer. »


C’était le genre de phrase qu’on disait à sa femme quand on l’avait trompé...




John Watson
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________________________________________ 2020-06-11, 16:29

Into Battle
John & Sherlock

Fermant ma trousse de toilette d'un geste sec, je fit sortir un cachet d'aspirine de son emballage avant d'attraper le verre d'eau que j'avais pré-remplis, puis plaçais le cachet dans ma bouche et bu une grosse gorgée d'eau pour le faire descendre. Je croisais le regard de mon reflet dans le miroir, j'aurais pu grimacer en voyant dans quel état je me trouvait, une barbe de quelques jours, des cernes et un air triste qui semblait ne pas vouloir me quitter depuis que j'étais revenue à Storybrooke. En tant normal, j'aurais pris le temps d'avoir au moins l'air présentable, mais ces jours-ci je n'en n'avait rien à faire de son apparence et je me fichait éperdument de l'avis du monde extérieur. Quittant la salle de bain, je m'avançais vers mon lit pour terminer de m’habiller avant de récupérer ce dont j’aurais besoin puis je quittais ma chambre d'hôtel, enfonçant mes clés dans la poche de ma veste en cuir.

Ça faisait maintenant quelques jours que j’étais de retour à Storybrooke, j'avais tout de suite loué une chambre à l'un des hôtel de la ville, sachant pertinemment que je ne pouvais pas me rendre à mon ancienne appartement, celui-ci avait été débarrasser de mes affaires après ma "mort" et je ne pouvais pas non plus me rendre chez Mary...Mary...cette pensée m’'immobilisa sur place, depuis son retour, il ne se passait pas une seconde sans qu'elle ne vienne hanter mon esprit, elle était partout, même dans mes rêves, son visage et son rire me hantait, parfois j'avais même l'impression qu'elle était là, à rire derrière moi mais quand je me tournait, je revenait bien vite à la dur réalité, Mary n'était plus là et jamais elle ne reviendrais. Secouant la tête, je battis des cils pour faire tomber les larmes qui s'était accumulé dans mes yeux, ça aussi ça arrivait constamment ces derniers temps; toute les larmes que j’aurais dû verser juste il y a bien des années semblait avoir décidé toute seule de couler tous les jours sans que je ne puisse vraiment le contrôler.

Les séchant du bout des doigts, je m’avançais vers l’ascenseur qui se trouvait au bout du couloir"C'est rien, une poussière dans l'oeil."Rassurais-je une jeune femme qui venait de sortir de celui-ci,elle me fixait du regard avec pitié et je lui offrait un sourire qui devait ressembler à une grimace avant de rapidement entrer dans la cabine, appuyant sur le bouton du rez-de-chausser, je finissais de sécher les dernières larmes qui coulais sur mon visage. Saluant poliment l'homme qui gérait l’accueil des clients, je sortais enfin de l’hôtel pour prendre la direction du 221B; tandis que je marchait, j'observais les diverses rues de la ville, des rues que je n'avais pas vu depuis plusieurs années, mais qui ne m'avait pas spécialement manquer, j'avais beau avoir été coincé dans cette ville pendant 28 ans, je ne l'avais jamais considérer comme "ma" ville, pas comme Londres dans le monde d'où je venais, peut être que j'aurais pu finir par m'y habituer au côté de Mary, mais on me l'avait arracher. Je n'avais plus rien qui me retenait dans cette ville, mise à part Sherlock, mais j'étais certain qu'il pouvait s'en sortir sans moi à présent, la ville était remplis de gens, il n'aurait sûrement aucun problème à me remplacer, on ne pouvait remplacer Sherlock Holmes mais on pouvait remplacer John Watson.

Je sortit de mes pensées une fois arriver devant la maison plus que familière, toquant à celle-ci, il ne fallut que quelque secondes avant que Mrs Hudson n'ouvre la porte et c'est en voyant ses yeux s'écarquiller sous la surprise que je me souvenait qu'elle me croyait mort, merde. Ouvrant la bouche, prêt à parler, elle me coupa la parole pour hurler à l'adresse de Sherlock et je grimaçait de douleur, mon médicament venait à peine de commencer à faire effet. Tout d'un coup, la vieille dame me pris dans ses bras pour me serrer contre elle, je pouvais l'entendre sangloter. Plaçant gentiment une main dans son dos, je fis de mon mieux pour la consoler."Je suis désoler, Mrs Hudson, mais je devais me faire passer pour mort pour une mission."Lui expliquais-je tandis qu'elle se reculait pour me faire face.

"Vous n'avez pas idée à quel point ses dernières années ont été atroce sans vous, il est toujours aussi horrible. Oh John, vous m'avez manqué, je vais vous faire du thé, mais juste pour cette fois-ci, je ne suis pas votre gouvernante."Mes lèvres s'étiraient en un mince sourire, un vrai sourire cette fois-ci, rien n'avait vraiment changer de se côté là.

"Pas besoin de thé Mrs Hudson, je ne compte pas rester longtemps."Elle ne dit rien, m'observant en silence pendant quelques secondes.

"Je suis désolé pour Mary."Finit-elle par me dire, pas la peine de demander comment elle savait, Sherlock avait surement dû l'informer de ce qui s'était passer.

"Merci. Je passerais vous voir pour prendre le thé dans la semaine."Elle hocha la tête puis elle s'écarta de mon chemin pour me laisser entrer. Je pris une seconde ou deux pour observer ce lieu qui m'était des plus familier, des souvenirs remontant à la surface alors que je grimpais les escaliers que je chassais bien vite de ma tête, j'étais venue pour une raison particulière, je ne me laisserait pas entraîner par les griffes du passer. Je franchissais enfin la porte de mon ancien chez moi, mon regard croisait celui de Sherlock, nullement impressionner par son petit jeu d'acteur, il savait pertinemment que je viendrais et que j'était là.Me tenant droit comme si j'étais face à un officier, je me préparait pour une conversation qui allait changer les choses.

Au combat.Pensais-je

"Sherlock."Offrais-je comme simple bonjour, malgré le ton calme que j'employais, je savais déjà que mon visage s'était renfrogné, j'espérais ne pas avoir à hausser le ton. Déclinant son invitation à m'asseoir, je restais proche de la porte, un signal claire pour le détective, indiquant que je n'étais pas venue pour rester.Sherlock...Disais-je une fois de plus tandis qu'il continuait de parler, je résistait l'envie de pousser un soupire agacé.

"Il n'y a rien à expliquer."J'avais dit ça plus sèchement que je ne l'aurais voulu, j'attendais une seconde avant de reprendre."Sherlock, ça ne peut plus continuer comme ça, il est temps pour moi d'arrêter." John Watson était remplaçable, Sherlock Holmes ne l'était pas."Il est temps pour nous de mettre un terme à notre collaboration."Voilà, c'était dit, la bombe avait été lâcher, mais ce n'était pas pour autant que je me sentais mieux, au contraire, ça ne changeais rien.

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________________________________________ 2020-06-12, 10:16

Qu'est ce que j'ai fait encore?






« Ah. »


Sherlock laissa tombé ce qu’il avait dans les mains. C’est à dire le journal, ouvert, avec en gros titre « Fait divers : un homme retrouvé mort, le sourire aux lèvres sur la place de Storybrooke, la police dans la tourmente ! », et la pipe éteinte qu’il avait dans les mains. Ce n’était pas de la surprise, non, mais les deux objets étaient désormais inutile, car John le quittait. John l’abandonnait. Finalement, il n’avait fait que cela : pousser ses connaissances assez loin dans leurs retranchements pour qu’il les abandonne. John avait été le dernier, bien qu’il restait Nyx. Mais c’était quelqu’un d’assez solide pour l’accepter lui et son caractère.

« Dans ce cas, je vais chercher tes honoraires. »


Sherlock disparut, de sa démarche droite et assurée, pour aller dans l’ancienne chambre de John qu’il avait transformé provisoirement en bureau. D’ailleurs, des marques au sol étaient visible. Il les avait faites pour replacer les meubles qu’il avait caché dans son box à Storybrooke. Si John voulait revenir ici, Sherlock remettrait ainsi tout à l’identique. Mais ce n’était pas le cas. Finalement, il revint avec une énorme liasse de billet, qu’il déposa dans les mains de John d’un geste sec.

« Voilà. 15 000 dollars. Et 7 000 qui arriveront demain. C’est le minimum, pour les mois que tu as passé. Tu pourras monter ton propre cabinet avec ça. C’est un bon début. »


Pourquoi agissaient-ils comme un couple ? John venait de leur annoncer la fin de leur collaboration. Ca sonnait comme une rupture. Dans un geste lent, Sherlock enleva sa veste de costume pour ne rester qu’en chemise, et la déposa aussi dans les mains de John. Avec une lenteur extrême, il le regarda dans les yeux.

« Tiens moi ça, s’il te plaît. »

Il enleva également sa cravate, et la déposa dans les bras de John. Alors, dans un geste lent et calme, avec un petit sourire en coin, Sherlock lui posa la main sur l’épaule.

« Tu fais certainement le bon choix. Bien, j’y vais. C’est fini mon brave. »


Puis, sans dire un mot de plus, Sherlock traversa la pièce rapidement. Une fois à la fenêtre, il l’ouvrit, et monta sur le rebord. Il allait le faire. Il allait mourir. S’en était trop pour lui. Il allait rejoindre Balthazar.

« N’essaie pas de m’en empêcher, John. »

Debout, Sherlock regardait le vide et finalement resta un peu plus longtemps que prévu sur le rebord. Le regard dénudé d’expression, il se tourna vers lui, avec un sourire désolé.

« Je t’ai détruis, comme j’ai détruis tout ceux qui s’approchaient de moi un peu trop longtemps. Balthazar, Kida, Eurus, Mycroft, Angélika, Nyx et toi. Je suis désolé. »


Sherlock détacha son regard de celui de John. C’était trop dur. Est-ce que c’était encore un grand coup monté par le grand Sherlock Holmes pour essayer d’avoir John et tenter de le laisser à ses côtés ? Peut être. Peut être pas. On ne saura jamais. Avec une expression réellement désolé sur le visage, il baissa la tête.

« J’en avais envie depuis longtemps. Depuis que tu es parti, rien ne va comme avant. Rien. J’ai rencontré quelqu’un, je l’ai perdu. J’ai détruit tous ceux que j’aimais autour de moi. Il est temps, pour le grand Sherlock Holmes, de tirer sa révérence. Adieu. »


Mais, Sherlock n’arriva pas à sauter. Ses genoux se plièrent légèrement, mais il n’y arriva pas. Il n’en avait pas la force et le courage… Ca n’allait pas. Rien n’allait ! Même son suicide allait être raté ! Il n’était plus que l’ombre de lui même. L’effet des psychotrope, qu’il avait repris à foison depuis la mort de Balthazar et le départ de Kida affluait pourtant dans ses veines. Ils étaient sensé lui donner du courage… Mais rien ne vit.

« N’essaie pas de m’en empêcher John… John… N’essaie pas de m’en empêcher... »


Il martela, les genoux toujours pliés, prêt à sauter. La tension était palpable, il le sentait.

« Essaie de m’en empêcher. JOHN ESSAIE DE M’EN EMPÊCHER ! »

C’était un cri d’alerte, un message du coeur, d’ailleurs, en se tournant, Sherlock trébucha, et il passa par dessus le garde-fou. Il ne dut son salue qu’à la chance. Sa jambe se coinça dans le garde fou, et il se retrouva suspendu dans le vide, la tête et les bras en bas.

« Aaaaah !  »







John Watson
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________________________________________ 2020-06-21, 15:26

Into Battle
John & Sherlock

Mes mâchoires s’était contracter quand la liasse de billets fut déposer dans ma main, c'était tout ? Après tout ce temps passer ensemble, j'étais censé prendre mon argent sans rien attendre de plus ? Mon poing se resserra contre les billets, j'aurais dû m'y attendre, Sherlock était toujours aussi...Sherlock. Je relevais la tête pour fixer le détective du regard quand il déposa sa veste dans mes bras, qu'est-ce qu'il comptait faire ? Le fait qu'il dépose ensuite sa cravate avant de me dire que tout était fini me mis la puce à l'oreille et avant que je ne puisse réagir, l'idiot était partie vers la fenêtre avec rapidité pour l'ouvrir; pas la peine d'être un génie pour comprendre ce qu'il souhaitait faire.

"Sherlock."J'étais bien trop stupéfait par ce retournement de situation pour faire quoi que ce soit, je l'observais faire de là où j'étais, mon argent et ses vêtements dans les bras; ce n'était vraiment pas comme ça que les choses auraient dû se passer."Ne fait pas ça s'il te plais."Je ne voulais pas perdre mon meilleur ami, pas après avoir perdu la femme de ma vie, si les deux personnes les plus importante dans ma vie n'étais plus là, que me restait-il après ? Qu'est-ce qui me retenais de ne pas simplement me tirer une balle et d'en finir ? Rien, rien du tout.

"Je suis là maintenant ! Et ce n'est pas comme si on n'allait plus se voir du tout."Si je me dépêchais peut être que je pourrais le rattraper avant qu'il n'aille s'écraser contre le bitume en bas. Tout ce que j'avais voulu, s'était ne plus le suivre partout dans ses aventures, ce n'étais pas comme si on n'allait plus se croiser en ville où que je ne viendrais pas lui rendre visite. Tandis qu'il parlait, je lâchais au sol ses affaires avant de me précipiter vers la fenêtre, trébuchant contre quelque chose, je faillis tomber au sol, mais je me rattrapais de justesse.

"SHERLOCK!"Hurlais-je en relevant la tête pour le voir suspendu dans le vide, je me précipitais vers lui, l'attrapant pour le soulever et le ramener à l'intérieur, je serrais les dents sous l'effort et le tirais vers moi, soudain, je me sentis basculer en arrière, rien pour arrêter la chute, je tombais donc sur le sol avec un détective par dessus et je poussais un grognement de douleur, je m'étais bien cogner le crâne contre le sol."Imbécile !"Il n'étais qu'un imbécile, j'aurais mieux fait de le laisser tomber.

"Woohoo! John ? Sherlock ? J'ai entendu du bruit, tout va bien ?"Appela Mrs Hudson depuis le hall d'entrée, tout ce raffut avait dû lui faire peur.

"Tout va très bien Mrs Hudson, ne vous en faite pas."La rassurais-je tout en me relevant sur mes jambes, mon visage se tordant sous la douleur, je fermais les yeux pour la faire passer, j'avais mal, je me sentais fatigué, rien n'allait."Ne refais plus jamais ça !"Je tentais de rester calme, je respirais assez bruyamment par le nez, signe que je n'arrivais pas du tout à contrôler ma colère."Tu m'entend ! Plus jamais."Je m'éloignais de lui pour éviter de passer ma colère contre lui; ma voix tremblant légèrement sous l'émotion."Tout ce que je voulais, c'était juste ne plus avoir à jouer les soldats, pas revenir pour voir mon meilleur ami se suicider devant moi."Des larmes me montèrent aux yeux, mais je les chassait d'un revers de la main."Je suis désolé que ça n'aille pas, vraiment."Je tournais la tête pour le regarder, mon ton c'étais adoucis."Mais en finir n'est pas la solution."Ces mots, bien que adresser à Sherlock, résonnait aussi en moi car c'était aussi ce que j'avais envisager de faire plusieurs fois de suite à divers moment de ma vie, sans jamais vraiment franchir le pas, mais j'étais certain que si Sherlock avait sauté, j'aurais surement été pas loin derrière.

La douleur à l'arrière de mon crâne se fit connaître une fois de plus, ah oui, j'avais oublié ce détail, lâchant de nouveau un grognement, je me stoppais dans mes 100 pas."Tu as mal quelque part ?"Je passais du coq à l'âne pendant un instant, mon instinct de médecin reprenait le dessus."Ne me ment pas."Je le pointais du doigt tout en le prévenant, de toute façon, je le saurais facilement si il avait mal et qu'il tentait de le cacher. Je m'éloignais ensuite dans la cuisine pour ouvrir le congélateur pour en retirer un pain de glace, je l'enroulais dans un torchon plus où moins propre avant de le placer contre mon crâne, je fouillais ensuite pour trouver des verres que je remplissais d'eau, sortant ensuite des anti-douleurs de ma poche pour les déposer sur la table de la cuisine à côté des verres; je me stoppais dans mon élan en me rendant compte que je ne pouvais rien prendre pour le moment, tant pis.


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________________________________________ 2020-06-25, 15:10

Qu'est ce que j'ai fait encore?






Sherlock eut du mal à se ressaisir. Evidemment, il n’avait jamais eu l’intention de sauter. Le détective voulait juste tirer la sonnette d’alarme. Plus rien n’allait dans sa vie et savoir que John était de retour avait été comme… Un pansement. Ne répondant rien, il s’effondra du mieux qu’il put dans son fauteuil et se renferma sans rien dire, le laissant partir dans les cuisines et restant dans ses sombres pensées. En fait, pour tout avouer, il avait eu extrêmement peur de mourir ! Il ne voulait pas ça. Après la mort selon lui, cartésien suprême, il n’y avait rien. Et c’était très stupide ce qu’il avait fait.

« Je te demande pardon... »


Mais John partit dans la cuisine. Sherlock se renferma un peu plus. Pourquoi était-il comme ça ? Pourquoi tout le monde le fuyait ? Il avait essayé de changer. Mais ça n’avait rien changer. Kida avait fini par partir, Balthazar aussi… Sombre, il s’affaissa. Quand John revint, il l’invita à s’asseoir en face de lui.

« J’ai manqué de discernement. J’ai essayé de te remplacer, aussi bien amicalement que professionnellement. C’était douloureux pour moi, mais quand j’ai appris ce qui était arrivé à Mary, j’ai trouvé que c’était la meilleure façon pour toi de t’en sortir. Tu as eu la même réaction psychologique quand tu es rentré de la guerre, et le fait d’avoir vécus des aventures ensemble t’ont enlevé ta douleur à la jambe, totalement psychosomatique. Cette fois-ci j’ai pensé bon qu’il te fallait un peu plus d’adrénaline. Je n’ai fait que ça pour toi. Pour ton bien. Et je me suis rendu compte que c’était une cruelle erreur... »

Sans prévenir, Sherlock sortit à nouveau sa pipe, et la bourra avec hargne. L’allumant, il fuma plusieurs fois dessus et fit quelques cercles au dessus de sa tête. On aurait dit un vieux magicien face à un hobbit. Mais, oubliant cette pensée, il fronça les sourcils.

« Pendant ton absence, j’ai eu une relation. Kida. Et elle est partie. Ensuite, Eurus est venue s’installer à Storybrooke. Elle m’a joué plusieurs tours, mais nous nous sommes rapprochés. Et j’ai appris quelque chose récemment sur elle qui m’a complètement chamboulé. Mycroft est devenu distant et méfiant,mais tout ça par ma faute. Puis... »


La gorge serrée, Sherlock eut du mal à poursuivre. Ce qu’il allait dire était ce qu’il y avait de plus douloureux. Car partir, c’était mourir un peu, mais mourir, c’était partir beaucoup.

« Un ami, proche.. »


Il n’avait pas voulu dire meilleur ami pour vexer John, mais c’était un peu ce qui s’était dessiné. D’ailleurs, cette histoire aurait pu finir dans un autre monde en véritable romance.

« Est décédé. J’en ai été très affecté. J’ai essayé de compenser ton absence par toutes les solutions possibles. Amour. Amitié. Travail. J’ai eu plusieurs assistants, et aujourd’hui j’en ai encore une autre. Mais tout ça n’a jamais été que de la compensation. Je m’en rends compte désormais. Ce qu’il fallait à Sherlock Holmes, c’était John Watson. »


La gorge un peu sèche, il but un des verres d’eau que John avait ramené. Finalement, il leva les yeux vers lui et quelques larmes se firent présentes. Il ne pleurait que très rarement. Seul Eurus l’avait vu pleuré, ainsi que Mycroft. La gorge toujours noué, il finit par dire :

« Nyx, ma nouvelle assistante est très bien. Mais avec toi, c’est tout ce qu’il me reste aujourd’hui. J’ai fait fuir tout le monde, avec mon égo et mon caractère. Et ne plus te voir à mes côtés au quotidien, ça serait trop douloureux. »


On aurait presque dit une déclaration d’amour. Mais c’était de la véritable amitié. Et souvent, ça s’en approchait beaucoup. Au bout d’un moment, Sherlock finit par éteindre sa pipe et termina :

« Alors, je suis désolé. Mais ne pars pas. On recommencera à zéro. Et je te laissera du temps. Mais ne soit pas aussi catégorique s’il te plait… J’ai besoin de t’avoir avec m... »


Mais il ne put jamais finir sa phrase. Car, un homme tout petit, avec un chapeau italien dans les mains, fit irruption dans la salle. Le teint aussi blême que Sherlock il s’avança dans la salle. Comme chez lui, il ferma la porte puis les volets, à une vitesse impressionnante. Au fur et à mesure que la panique faisait bouger le petit homme, Sherlock, lui se redressait dans son siège et reprenait des couleurs.

« Vous êtes Sherlock Holmes ?! J’ai besoin d’aide ! C’est une urgence ! Seul vous pouvez m’aider. »


Le teint blême de Sherlock était immédiatement devenu rosé. D’un petit coup d’oeil timide, il regarda John et dit simplement.

« Oui, c’est moi. Mais je ne peux rien faire sans assistant. Nyx Hartwin est en congé. Mais… Si monsieur Watson veut bien s’en charger… Je veux bien vous écouter monsieur… ? »


« Phineas ! Phineas McCormick ! Monsieur Watson ? Je suis fan de votre blog ! Il n’a pas été mis à jour depuis longtemps, mais j’adore votre façon d’écrire ! »


Sherlock roula des yeux, mais au fond de lui, il était soulagé. C’était reparti.




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________________________________________ 2020-08-03, 19:08

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John & Sherlock

Bien sur, il avait ignoré ma question, je levais les yeux au ciel avant de mettre les cachets dans la poche de mon jean, récupérant ensuite les verres, je retournais en direction du salon, déposant un verre près de Sherlock avant de m'asseoir sur un fauteuil; mon regard s'égara quelques instant dans le vide, me retrouver assis comme ça en face du détective, faisait remonter des souvenirs à la surface, mais je reportais bien vite mon attention sur Sherlock, ne voulant pas perdre le fil de la conversation. Mon visage se tordit en une grimace quand le nom de Mary fut prononcée, je n'avais jamais connu une aussi immense douleur, j'espérais qu'un jour je pourrais enfin y voir le bout.

Au départ, moi aussi, j'y avais crue, que me changer les idées à New York à courir après les criminelles m'aiderais à surmonter ma peine, mais ça n'avait rien changer, j'avais simplement tout enfouis en moi, sans jamais faire le deuil de Mary et revenir à Storybrooke avait tout fait remonter à la surface, je me noyais dans les souvenirs, incapable de reprendre pieds et je n'étais pas certains de ce qui pourrait m'aider mise à part du temps; j'avais même hésité à prendre rendez-vous avec l'un des psychologue de la ville, mais celle qu'on m'avait déjà donné après mon retour d’Afghanistan ne m'avait pas vraiment servit, mise à part peut être à créer mon blog, peut être que je devrais reprendre l'écriture, même si je ne suivrait plus vraiment Sherlock dans ses aventures.

Buvant une gorgée d'eau, je me retenais de hausser les sourcils de surprise en entendant que Sherlock avait eu une relation amoureuse durant mon absence, j'avais toujours pensée que ça n'était pas son genre, que son travail passait avant tout comme il me l'avait fait comprendre lors de notre rencontre; comme quoi après toute ces années, il pouvait encore me surprendre. Je pouvais lire toute la peine dans son regard quand il mentionna cette ami proche, je décelais que ça avait été un peu plus qu'un simple ami, mais je ne disais rien.

"Je suis désolé."Répétais-je une fois de plus, il avait perdu beaucoup, nous faisions un sacrée paire tout les deux, à perdre des gens qui nous était proche et à tenter de combler le vide du mieux qu'on pouvait. Je passait une main dans mes cheveux, poussant un léger soupire, ce n'était vraiment pas la discussion que j'avais imaginer, je m'étais vu dire ce que j'avais à dire avant de repartir sans me retourner, maintenant, je n'étais pas sûr de savoir quoi faire, je ne pouvais simplement pas le laisser tomber."Sherlock..."Mais je n'eu pas le temps de finir ma phrase, voilà qu'un inconnu débouler comme si il avait le diable à ses trousses, je poussais cette fois si un soupire agacée, nous avions des choses à nous dire, ce n'était vraiment pas le moment d'être interrompu par un client.

"Je suis à la retraite."Disais-je tout en me relevant de mon siège pour aller déposer mon verre d'eau dans la cuisine, j'étais fatigué et vraiment pas d'humeur à courir dans les rues de Storybrooke; mon regard dévia en direction du client qui semblait incroyablement nerveux, ma curiosité pris le dessus alors que je revenais dans le salon."Qu'est-ce qui vous arrive ?"Demandais-je malgré moi, attrapant une chaise pour que l'homme puisse s'installer, je me stoppais à côté de la chaise, qu'est-ce que je faisais ? Je devais partir, maintenant. Mon regard dévia vers la porte, je voulais m'en aller, mais je restais debout, comme si mes pieds refusaient de bouger, puis au bout de quelques seconde, quand l'homme pris place, je m'installais de nouveau dans mon siège, était-ce vraiment repartie ?

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________________________________________ 2020-08-27, 13:14

Qu'est ce que j'ai fait encore?






L’homme parlait. Hâtivement. De manière précipité. Sherlock écoutait tout en regardant John s’asseoir en face de lui. Un léger sourire se dessina sur ses lèvres. Tout en analysant ce que disait l’homme, il analysait aussi John. Il avait hésité. Mais Sherlock le savait, c’était plus fort que lui. Parce que comme lui, John Watson était un névrosé, que la guerre avait transformé. Il avait besoin, tout comme lui, de l’adrénaline, cette molécule merveilleuse qui vous mettez dans un état catatonique quand elle était parfaitement dosée. L’homme, s’assit sur la chaise, puis se releva et fit les cents pas. Il ne tenait pas en place.

« Une sacrée affaire qu’il y a là ! Croyez moi ! On n’en a pas vu de pareille entre ces murs depuis fort longtemps et dieu sait si je connais votre réputation... »


Sherlock hocha la tête d’un air calme, en guise de remerciement et de salutation. Puis, avec une lenteur toute volontaire, il ouvrit la table basse, et en tira un de ces merveilleux carnets à la reliure et couverture de cuir que John aimait tant autrefois pour prendre des notes. Il le posa de manière négligente devant son assistant et écouta sans un mot de plus le discours qu’avait à offrir ce nouveau client.

« Je m’appelle Phineas McCormick ! Je suis propriétaire de chevaux, pour des courses hippiques aux abords de la ville de Storybrooke. Une affaire horrible, fâcheuse, et croyez moi de mauvaise augure pour ma vie et pour mon travail… Ca c’est passé dans la nuit de mardi à mercredi, alors que je rentrai de l’hippodrome pour vérifier les préparatifs de la course. Un homme a été assassiné, sur mon terrain ! Et croyez moi ce n’est pas tout. Mon cheval, Jolly Roger, a eu la patte avant brisée ! Ce coquin a du lui casser la patte avant de se faire tuer. Le soucis, c’est que deux de mes employés, sont accusés de meurtres, et je suis convaincu qu’ils n’ont rien fait. J’en réponds de moi ! »


Sherlock mit sa main sous son menton, et écouta avec attention ce qu’avait à dire l’homme. Avec une analyse plus poussée, et à en juger par sa tenue vestimentaire, on pouvait se douter que cet homme avait perdu un de ses plus gros gagne-pain.

« Qu’a fait la police ? »


L’homme, qui triturait son chapeau, sembla s’embaler.

« La Police ? La Police ?? Mais Monsieur Holmes, nous sommes à Storybrook ! Que croyez vous qu’elle est fait ? Pas grand-chose ! Elle a arrêté mes deux employés, ainsi que le propriétaire du Ranch, Monsieur James Fauntleroy. Ils sont actuellement soumis à un interrogatoire, et une autopsie est en court… Mais vous connaissez les procédures. Elles sont longues, et elle me dit qu’elle est actuellement débordée pour une affaire qu’ils estiment mineur… MINEUR ? Monsieur Holmes, il s’agit là d’un homicide ! Dont je vais être victime et certainement inculpé également ! Ils n’ont pas cherché à savoir. Il n’y a personne qui vivent à des kilomètres à la ronde ! Ce sont eux les principaux suspects, et je suis convaincu qu’ils sont innocents... »

Sherlock leva la main, comme pour le couper. Une question était de mise. Et il fallait la poser.

« Qui est la victime ? »

Phineas blémit, et déclara :

« Johnas Stefenson. Mon concurrent direct. Je vous le garanti Monsieur Holmes, ce n’est qu’une question de minute avant que je ne sois arrêté à mon tour ! Et je vous jure mon innocence ! Croyez moi. Je n’ai ni tué ce monsieur, ni commandité son attentat. Je suis quelqu’un de sévère dans les affaires, mais pas un requin. Stefenson commençait juste son buisness, et je sais à quel point il est dur de débuté. C’était plus un respect, qu’une haine profonde. Croyez moi je vous en prie. »


Au même moment, la sonnette retentit. La voix de Martha Hudson retentit dans les escaliers, et Sherlock ne bougea pas d’un pouce. Le silence ne fut livide. Deux hommes rentrèrent. Et curieusement, les deux connaissaient Sherlock. Le premier, était Lieutenant de Police dans son monde et répondait au nom de François Lestrade. Le deuxième n’était autre que Michel-Ange, agent de Police au service de la ville. Les deux avaient du se porter volontaire pour venir rendre une visite amicale. Montrant leurs insignes, Sherlock les regarda d’un air calme, sans rien dire.

« Lestrade. Turtles. Vous voulez boire quelque chose ? »


Lestrade se contenta de réajuster son costume tandis que Michel-Ange se mettait à la sortie pour éviter à Phineas de prendre la poudre d’escampette.

« Nous sommes venus procédé à l’arrestation de Monsieur Phineas McCormick ici présent, dans le cadre d’une enquête pour homicide volontaire. Je suppose que... »


Mais Phineas ne se laissa pas impressionné, il recula, acculé contre le mur du fond.

« Je suis innocent ! Monsieur Holmes ! »

« Oui. »


C’était imparable. Et Sherlock en était convaincu. Il avait vu des menteurs, mais celui là n’en faisait pas parti. Lestrade soupira, et procéda quand même à l’arrestation. Michel-Ange les regarda avec méchanceté. Ils étaient encore en froid tous les deux. Sherlock l’ignora, et ne daigna pas bouger de son canapé.

« Vous faites une erreur, et vous n’apprendriez rien de lui. Mais faites votre travail Lestrade, nous savons ô combien il est inutile... »


C’était du cynisme. Lestrade ne répondit pas et soupira :

« Il doit simplement être entendu. L’affaire a pris un tournant étrange. Le corps de la victime a disparu à la morgue. En l’absence de preuve, nous nous en tiendrons au témoignages. Bonne journée Holmes. »

Phineas baissa la tête ; finalement battu et abattu. Sherlock, qui était resté désormais seul avec John, le regarda d’un air qui cachait une surexcitation profonde.

« Alors ? Tu en penses quoi ? »

Sherlock était avide de répondre. D’ailleurs, il se leva.

« Prenons un taxi, j’écouterai tout ça dans la voiture. J’espère que tu n’as de prévu ! On va se rendre sur les lieux du crimes et voir… Ce Jolly Roger ! »


Et, sans rien ajouté, il saisit son grand manteau et se dirigea vers la sortie.




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________________________________________ 2020-09-17, 18:58

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Voilà que je me retrouvais avec un carnet en en cuir entre les mains, hésitant quelques seconde, je finit par ouvrir la première page vierge pour l'observer, n'était-je pas censé en avoir fini avec tout ça ? C'était bien pour ça que j'étais venue au début de toute cette histoire, et pourtant je sortais un stylo et commençais à écrire les première notes de cette nouvelle enquête comme si rien n'avait changé, comme si nous étions revenue à Londres et que ce sort magique n'avais jamais été lancer, je me stoppais dans mon élan avant de regarder une fois de plus en direction de la porte, ça serait tellement plus simple si je partais maintenant, sans regarder en arrière mais je savais au fond de moi que je n'en n'avais pas vraiment envie. Poussant un léger soupire, assez discret pour ne pas faire croire que je m'ennuyais, je recommençais écrire sur mon carnet.

Avait-il subit un coup monté histoire qu'on l'élimine de la compétition ? C'était fort probable, c'était d'ailleurs ma première théorie, le monde des compétitions sportive recelait de gens prêt à tout pour gagner, parfois ça pouvait aller très loin et ça ne me surprenait pas, l'espèce humaine était capable des pires choses; notant cette théorie sur le carnet, je pris le temps ensuite de relever la tête pour observer l'homme qui se trouvait devant nous, au premier abord il semblait sincère et plus il s'avançait dans son récit plus mon instinct me criait qu'il était innocent; j'avais fréquenter assez de menteur durant ces six dernières années pour les reconnaître plus facilement, Monsieur McCormick ne semblait pas mentir. Bien sur, je pouvais me tromper, ça m'étais arrivé bien des fois auparavant, Sherlock toujours là pour m'expliquer par A + B ses déduction avec brillance, et d'ailleurs, je me surprenais à vouloir savoir ce qu'il avait déduit à propos de cette homme et de cette histoire.

Plus les minutes passaient, plus j'avais l'impression de me détendre, mon esprit était concentré sur tout ce qui se passait devant moi et je me sentait l'envie de courir à travers les rues de Storybrooke pour retrouver les coupables, une sensation familière qui m'avais manquer; tout changea lors de l'arrivé des autorités dans la pièce, surtout en voyant Lestrade, je me sentais me crisper sur place, tandis que nos regard se croisait pendant un court instant, ses yeux s'agrandirent de surprise et je lui offrait un maigre sourire, j'aurais des explications à lui fournir après toute cette histoire; malgré le faite que j'étais content de le revoir pendant un bref instant, je ne pouvais m'empêcher de repenser à la dernière fois où nous étions croiser: Le poste de police après l'accident qui avait coûté la vie à Mary, il s'était charger lui même de l'enquête et avais arrêter le coupable grâce à de nombreux témoignage qui avait vu le responsable quitter le lieu de l'accident sans même s'arrêter après avoir percuté Mary. Passant une main dans mes cheveux pour les rabattre en arrière, je détournais la tête et ignorait la conversation qui se déroulait autour de moi, peut être que je n'aurais pas dû rester finalement, peut être même que j'aurais du refaire ma vie dans ce nouveau Londres, ça aurait été plus simple.

"De quoi ?"Questionnais-je alors que la voix de Sherlock me sortait de mes pensées, je clignais des yeux sans rien comprendre avant qu'il ne poursuive et je comprenais qu'il m'avait surement demander mon avis, fermant le carnet que j'avais dans la main, j'y glissais aussi le stylo avant de me lever de mon siège pour suivre le détective en bas."Je suis pas sur que ça ne soit une bonne idée."Notais-je à voix haute tout en rangeant le carnet dans ma poche et je me stoppais sur l'avant dernière marche."Peut être que tu devrais faire ça tout seul."Une petite voix au fond de moi me disais de me taire et de le suivre, mais je l'ignorais."Je suis distrait et pas vraiment en pleine forme."Peut être que ça finirait par aller mieux quand même ? Poussant un second soupire, je me pinçait l'arrête du nez tout en fermant les yeux, décision, décision.


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________________________________________ 2020-09-23, 13:19

Qu'est ce que j'ai fait encore?






Sherlock se retourna et regarda John du coin de l’oeil. Sa silhouette se retourna lentement, très lentement vers lui. A quoi il jouait ? Sherlock resta un moment silencieux et ne bougea pas. Finalement, il reposa son manteau, et d’une démarche rapide, revint s’asseoir dans son fauteuil. Avec une démarche sèche, il arriva à son fauteuil, regarda John, puis tendit la main vers lui comme pour essayer de l’apaiser.

« Très bien, j’ai compris. »


Il avait compris. En réalité John n’était pas dans son assiette. Il n’avait toujours pas oublié Mary. Sherlock soupira quelques peu et s’enfonça dans son siège. Avec une lenteur extrême, il se saisit de son téléphone et regarda John dans les yeux.

« C’était juste pour sortir un peu, mais on va rester ici, et parler de toi. Ca changera. »


Oui, il avait changé. Depuis quelques temps, chose étrange, il écoutait ses amis et ses proches. Il avait appris qu’il fallait faire ça pour entretenir la flamme et il y mettait un soin tout particulier. Pianotant le numéro de Lestrade, il attendit que ce dernier décroche pour dire :

« Lestrade, ici Holmes. L’affaire est en réalité simple. Je voulais juste sortir un peu John pour qu’il prenne l’air. »


La comparaison avec le chien le fit un peu sourire, puis avec un clin d’oeil à John, il poursuivit au téléphone.

« En réalité, votre victime est morte d’un coup de sabot. Et le meurtrier, est simplement le cheval blessé. Le corps a disparu, car le monsieur que vous avez embarqué pour l’interroger l’avait deviné. C’est lui qui a caché ce dernier. Car il préférait que le propriétaire concurrent soit condamné. Il avait perdu son gagne pain, mais il a vu une opportunité d’avoir le monopole. Simple. Bonne journée. »


Sherlock n’entendit même pas ce que Lestrade lui répondit et raccrocha. Regardant John, qui devait avoir l’habitude des coups d’éclats comme ceux là, il ne rajouta rien, et ouvrit la malle qui servait la table basse. Sortant une bouteille de gin, deux verres, il les posa sur la table d’un geste sec. Alors avec une dextérité et une rapidité extrême, il en servit deux verres et en tendit un à John.

« Très bien. Je t’écoute. Qu’est ce qui ne va pas ? Tu veux en parler ? Tu veux te confier ? »


Oui, ça sonnait un peu faux. Car Sherlock avait posé deux questions auxquelles il connaissait déjà les réponses. John n’avait toujours pas encaissé la mort de Mary. Et il le savait pertinemment. John vivait beaucoup dans le passé, et lui aussi. Sa pseudo blessure de guerre, qui n’était qu’un problème psychosomatique, en était la preuve vivante.

« Il faut que tu avances. Que tu penses à autre chose. Va voir un psychanaliste. Si ça peut t’aider, nous irons ensemble. J’aimerai beaucoup démontrer que ce dernier a tort et fait très mal son travail. Si tu prends cette voie là, je choisirai. Hors de question que tu prennes un collègue. C’est tricher. »


Alors, Sherlock but une gorgée pleine, et se cala dans son fauteuil. Puis, le regard étrangement compatissant, il finit par rajouter.

« Tu sais, il s’est passé beaucoup de chose depuis que tu es parti. Pour toi, pour moi aussi. J’ai appris qu’on ne pouvait faire confiance qu’en ses amis. Et tu es un des seuls que j’ai. Alors je t’en prie, ne remue pas le passé et essaie d’avancer John. »


Il aurait bien rajouter qu’il était devenu très mauvais. Oui. Cette histoire de Mary l’avait tellement perturbé qu’il n’avait pas agi comme un bon assistant comme il faisait d’habitude. Il avait subi. Encore et toujours. Il n’avait pas accepté son destin et prit des notes. Et ça c’était facheux. Si John devenait rebelle, alors ils devraient revoir leur façon de fonctionner tous les deux. Il avait déjà dit deux fois qu’il ne voulait « plus de tout ça ». Mais il avait vu, dans ses yeux, au moment où l’homme était rentré, qu’il y avait eu une petite joie et une certaine excitation.

« Tu devrais revenir vivre ici. Et on reprendrait le travail comme avant. Ca nous ferait du bien à tous les deux. »





John Watson
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________________________________________ 2020-10-27, 20:58

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John & Sherlock

Parler de moi ? Vraiment ? Que s'était-il passé ces dernières années pour que Sherlock puisse s'intéresser soudainement à ce que je ressentais et qu'il veuille en parler ? Surement la rencontre de cette jeune femme avec qui il avait eu une relation, j'aurais souhaiter être présent à cette période rien que pour voir un Sherlock amoureux, mais aussi pour rencontrer cette personne qui avait changer mon meilleur ami. Sans attendre et curieux de voir comment cette conversation se déroulerait, je suivais Sherlock à l'étage pour m'installer sur un siège vide tandis que celui-ci composais le numéro de Lestrade pour lui signaler que finalement nous n'étions pas sur l'affaire; je retirais le carnet de ma poche pour le déposer sur l'accoudoir tout en écoutant d'une oreille attentive ce que le détective avait déduit, je m'étais donc trompé en croyant que notre client avait été innocent, ça prouvait que malgré mon expérience avec des criminelles, j'avais encore beaucoup à apprendre.

Mon expression se fit légèrement exaspérer quand Sherlock raccrocha au nez de Lestrade, mais je ne fit aucun commentaire, malgré certains changements, d'autres semblaient ne pas avoir changé du tout, c'était assez rassurant quand j'y pensais. Croisant les bras de manière défensive, je fronçais légèrement les sourcils, cette conversation commençait mal."Il est hors de question que je retourne voir un psychanalyste, surtout si c'est pour entendre des phrases bateau voir même des phrases des plus évidentes."Je savais pertinemment que je devais faire mon deuil, que je devais avancer, mais c'était beaucoup plus facile à dire qu'à faire, je ne souhaitais pas passer 45 minutes sur un fauteuil à expliquer à chaque séance l'histoire de ma vie et comment j'avais passé six ans à embouteiller mes émotions et que maintenant la bouteille menaçait d'exploser à tout moment.

"Ca ne m'a pas aider la première fois, ça ne m'aidera certainement pas cette fois non plus."Je baissais les yeux en direction de mon verre de gin, j'avais pris des anti-douleur, ce n'était pas vraiment une bonne idée de mélanger ça avec de l'alcool, alors je gardais simplement le verre en main, le remuant légèrement je continuais de fixer le liquide, puis je relevais la tête pour regarder Sherlock."Je sais..."Commençais-je en lui offrant un maigre sourire."Mais un deuil, ça ne se fait pas en un claquement de doigt, ça prend du temps."Je déposais le verre sur la table basse après m'être lever de mon siège."C'est ce dont j'ai besoin, du temps, pour avancer et j'ai besoin de réfléchir, à ce que je vais faire ici, dans cette ville."Je ne retournais pas m'assoir, restant debout cette fois-ci."Tu sera toujours mon ami Sherlock et si tu as besoin d'aide, je serais là, mais je ne peut pas faire comme si rien n'avais changer, à reprendre ma place à tes côtés et à vivre ici."Malgré l'envie que je ressentais de rester ici, je ne pouvais pas, pas maintenant en tout les cas.

"Il me faut du temps."Répétais-je une fois de plus, plus pour me convaincre moi que lui, avant de regarder autour de moi, nostalgique."Ne voit pas ça comme un abandon, on se verra autant que possible. Dès que j'aurais un nouveau téléphone, je te transmettrais le numéro et je te donnerais mon adresse."Mon regard se posa une dernière fois sur le détective."A bientôt Sherlock."Sur ces mots, je tournais les talons, descendais les escaliers rapidement et m'empressais de partir, je me doutais que si je restais une seconde de plus, je finirais par changer une fois de plus d'avis et je ne pouvais pas me le permettre.

Ces temps-ci, Novembre 2020

"Il me reste quelques biscuits, si vous en voulez avec votre thé John."Je levais les yeux de ma tasse, souriant chaleureusement à Mrs Hudson en attrapant un biscuit dans la boîte colorée qu'elle me tendait, trempant un morceau dans le liquide je l'apportais ensuite à ma bouche pour le manger. "Comment se passe votre travail ? " Attrapant ma tasse d'une main, je bu une gorgée de thé, jetant un coup d'œil à mon autre main qui tremblait, je détournais le regard tout en serrant le poing.

Tout se passe bien, en ce moment vu que les températures baisse, nous avons beaucoup de gens qui vienne pour de simple rhume.Expliquais-je en reposant ma tasse, j'avais ouvert mon cabinet médical il y a quelques temps à présent, j'avais finit par trouver l'endroit idéal, non loin de Baker Street et je partageais mon cabinet avec une gynécologue et un pédiatre, des collègues de travail avec qui je pouvais discuter en dehors du travail, en quelques temps, j'avais réussi à élargir un peu mon cercle social dans cette ville qu'était Storybrooke. J'avais aussi fait de nombreuse recherche et poser énormément de questions pour comprendre cette histoire de malédiction, de personnage de contes mais aussi pour savoir ce que j'avais raté durant toute ces années, tout ce que j'avais découvert m'avait chamboulé, comme le fait qu'à la base je n'étais qu'un simple personnages de livre ou bien le fait qu'il y est des divinités de la mythologie grecque qui vivait en ville, c'était surprenant.

"Tant mieux, je suis contente que vous vous en sortez bien."Me dit Mrs Hudson, me tirant de mes pensées."J'espère aussi que vos fréquentation se sont améliorer."Allons bon, c'était repartie pour un tour.

"Elle n'est pas si méchante que ça."J'avais l'impression que ce sujet de conversation serait toujours remis sur le tapis quoi que je dise."Elle vous a quand même aidé lors de votre chute."Elle lâcha un petit "pff" tout en haussant les épaules.

"Je suis certaine que si vous n'aviez pas été présent, elle m'aurait laissé au sol comme une SDF."Me répondit-elle tandis que je terminais mon thé puis mon biscuit.

"Et moi, je suis certain que non, laissez Eurus tranquille, Mrs Hudson, elle ne vous a rien fait."Je me levais de mon siège, enfilais ma veste en cuir, plaquais mes mains dans les poches. Reportant mon attention sur Mrs Hudson, je pouvais voir qu'elle n'était pas du tout convaincue par mes paroles, tant pis, c'était une cause perdue. "Merci pour l'invitation au thé, je reviendrais plus tard dans la semaine comme convenue."Je la saluais avant de quitter son appartement, me retrouvant dans l'entrée, j'hésitais quelques instant avant de monter les escaliers qui menait à l'étage au dessus, je ne tentais pas d'être particulièrement discret tandis que je montais, le propriétaire de l'appartement B devais surement savoir que j'étais présent. Une fois arrivée en haut, je levais ma main tremblante pour toquer, avant de la remettre dans la poche de ma veste, j'essayais d'adopter une attitude plutôt détendue même si j'étais loin de l'être.

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