« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Grâce à son amie Honey, Raven avait obtenu un magnifique mire œuf fait maison : un bout d’essuie-tout arrondi. Si elle n’avait pas la moindre idée de la façon dont elle devait s’en servir, la brune ne désespérait pas, jamais. Elle savait pertinemment qu’elle trouverait comment et avait, déjà, sa petite idée. Le plus dur, dans l’histoire, serait de dénicher une lampe-torche. Elle n’avait pas pensé à en demander une à la blonde, avant de la laisser en compagnie d’Altana. Tant pis ! Elle en volerait une en chemin, ce n’était pas un souci.
Raven se pointa donc, comme si elle était chez elle, dans un poulailler, en périphérie de la ville. Au fond de sa poche, les restes de fraises collaient un peu à la carte mystère qu’elle comptait offrir à son chat. Oh, cette fois, elle en était persuadée, elle saurait le faire réagir ! Et s’il ne réagissait pas… Alors, elle aurait une bonne réponse à toutes ses questions. C’était, en tout cas, ce qu’elle croyait, en ricanant gaiement, rien qu’à la pensée de son plan diabolique. L’idée était géniale, magnifique, et Raven ne pensait pas un instant qu’elle pourrait le regretter. Si, avec ça, Kot ne comprenait pas le problème, alors là… elle ne saurait plus quoi faire. Il n’y avait, peut-être, plus rien à faire.
La brune ouvrit la porte de la grange, à côté du poulailler, et fouilla, discrètement, à la recherche d’une lampe-torche. Honey lui avait juste parlé des éléments indispensables pour trouver des œufs fécondés, mais Raven devrait improviser sur le tard. Ce qui ne la dérangeait pas vraiment. Au moins, elle pourrait se vanter qu’elle avait réussi toute seule, comme une grande, sans explications ! Même si elle était un oiseau, de base, la brune n’était pas certaine de pouvoir comprendre, sans instrument, quel œuf était sur le point d’éclore. Elle se devait donc de passer par ce genre de stratagème. Après tout, elle n’avait jamais eu d’œuf elle-même, et ne connaissait pas les poules (on ne mêle pas la plèbe aux bourgeois et encore moins au roi).
Lampe-torche en main, son mire œuf de l’autre, Raven s’aventura dans le poulailler sur la pointe des pieds. Elle lorgna les nombreux œufs, couvés par de grosses poules bien dodues, et s’inquiéta, d’abord, de la présence de coq. Ces oiseaux-là étaient si cons qu’ils pouvaient couver des œufs qui n’écloraient jamais. Quand elle dénicha, enfin, la crête rouge d’un mâle, Raven se concentra sur les œufs. Un à un, elle les soupesa et essaya de deviner comment utiliser son mire œuf. Il y eut, peut-être, un ou deux œufs de cassés, vraiment rien, promis. Quand, enfin, Raven réussit à poser la lampe-torche, l’essuie-tout et l’œuf par-dessus pour voir à travers, les choses allèrent plus vite.
Elle choisit le plus sombre de tous et s’enfuit aussitôt avec sa trouvaille, bien au chaud entre ses mains. Si elle abandonna la lampe-torche, elle pensa, quand même, à ranger son mire œuf dans sa poche. Le trajet jusqu’au Fur Ever fut plus long que Raven ne l’aurait cru, alors qu’elle devait faire attention à ne pas faire tomber sa trouvaille. Entre ses doigts, le petit œuf bougeait de temps en temps. Elle ne lui donnait pas trois heures avant qu’une petite tête jaune n’arrive à percer la coque. Tant mieux !
La taxidermiste s’engouffra dans sa boutique et posa l’œuf sur le comptoir, dans un petit nid confectionné à l’avance. Elle rabattit un bout de tissu, par-dessus, pour le garder au chaud, et coinça, enfin, la carte juste devant. Ce qui n’était pas n’importe quelle carte, mais une belle carte que Raven avait volée à une femme, dans la rue, en comprenant de quoi il s’agissait. Évidemment, elle n’avait pas tout compris, sur le coup, mais désormais, tout était bien clair dans sa tête et elle savait exactement comment l’utiliser pour énerver son démon-chat qui, aux dernières nouvelles, pionçait toujours à l’étage.
Piège terminé, Raven composa le numéro, sur la carte et donna rendez-vous à son propriétaire dans un hôtel de la ville. Elle énonça un numéro de chambre réservée préalablement et ricana, en raccrochant. Tout se déroulait à merveille. Elle s’assura, une dernière fois, que le nom d’Alec Sacabeu était bien visible devant l’œuf et sortit du Fur Ever. Elle regrettait de ne pas avoir installé de caméra, au-dessus du comptoir, pour admirer, plus tard, la réaction de son voisin.
Dans les rues de Storybrooke, elle sautillait presque, les mains enfoncées nonchalamment dans son pantalon, un grand sourire aux lèvres. Peut-être qu’elle venait de signer la mort d’un poussin et d’un homme qu’elle ne connaissait pas, mais ce n’était pas Raven que ça allait faire chialer. Tout ce qu’elle voulait, elle, c’était apprendre à Kot ce qu’elle ressentait, chaque fois qu’elle devait l’imaginer dans le lit d’une autre humaine. Si ça ne lui plaisait pas, alors il comprendrait. S’il ne comprenait pas… elle aviserait.
Raven s’empara des clés de la chambre, à la réception, et monta les escaliers quatre à quatre. Elle déverrouilla la porte, en sifflotant, et jeta un coup d’œil à la pièce. Un gros lit double, un mobilier simpliste et une petite salle de bain sur la droite. Pour ce qu’elle en avait à foutre, de toute façon… il aurait pu y avoir un matelas directement par terre et des cafards partout qu’elle n’en aurait rien eu à péter. La brune profita des quelques minutes qui lui restaient, avant son rendez-vous avec ce fameux Alec, pour ouvrir la fenêtre et se jeter sur le lit douillet. S’il ne débarquait pas bientôt, elle pourrait bien s’endormir là. Elle roula plusieurs fois sur les couvertures, pour s’empêcher de pioncer et fixa ses yeux bleus au plafond.
Évidemment, il était hors de question que l’autre humain, là, la touche. Mais ça, il ne le savait pas encore. Être payé à ne rien foutre, Raven ne voyait pas le problème, de toute façon. Elle ne lui demandait pas son avis, c’était ainsi. Elle n’avait besoin de lui que pour faire semblant. Pour rien au monde, Raven ne laisserait un autre homme que son mari poser un doigt sur elle. Mais ça… elle n’était pas sûre que Kot l’ait bien compris, alors elle en profitait pour sa petite blague de la journée.
Alec Sacabeu
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Joe Manganiello
Personnage abandonné
| Conte : Barbie Coeur de Princesse | Dans le monde des contes, je suis : : Hervé
Alec avait eu le droit à de drôles d’oiseaux récemment … mais c’était la première fois qu’il en avait le droit littéralement … Entre la femme qui voulait qu’il lui fasse l’amour devant la Maison de son ex, à l’homme qui voulait voir sa femme se faire prendre par un autre … Rien ne lui montrer pour le moment les bonnes paroles d’Aisha … l’amour et autres conneries … Noël était donc réellement de la merde … mais ce n’était pas le propos …
Donc il avait le droit à des animaux étranges. Porter sur les activités sexuelles plus ou moins poussés … et lui n’en avait que faire. Acceptant les demandes même les plus farfelus … Il n’avait pour le moment que ça à faire de toute façon. Alec ne recnnaitrait pas ses femmes dans la rue, alors il pouvait leur donner du plaisir sans avoir de représailles … et comme de toute manière ça n’avait aucune importance pour lui…
Là … il était arrivé dans un hôtel … déjà pourquoi ? Ce genre d’acte pouvait se faire entre deux ruelles, alors pourquoi prendre un hôtel ? En plus … C’était la première fois qu’on l’invita à prendre l’ascenseur avec un sourire pareil… Alec se demanda même si l’homme d’Hôtel n’avait pas été un client avant de hausser les épaules … pour ce que ça change après tout …
Alec arriva dans la chambre de Raven et toqua à la porte. Observant une jeune femme passait derrière lui en lui matant sans honte les fesses. Il lui fit un sourire et lui glissa une carte dans les mains en lui serrant … il n’y avait pas de mauvaise pub … jamais … encore un sourire en attendant que sa nouvelle cliente n’ouvre la porte …
En tant qu’ancien cheval, il avait quelque pouvoir … En plus d’être bien monté… mais surtout celui de pouvoir remarquer les mimiques animals dans les postures … A défaut de pouvoir voir le visage de sa cliente … Alec savait qu’elle était un animal volant avant … et ça … c’était assez intéressant …
Raven patientait. Pas comme si elle avait autre chose à foutre, de toute façon. Elle patientait patiemment, une précision qu’il fallait bien mettre en évidence, car ça ne durerait pas longtemps. La brune avait beau être persuadée qu’elle n’aurait jamais pu trouver de meilleure blague au monde, il y avait une limite à ce qu’elle pouvait accepter pour s’amuser. Attendre pendant des heures, c’était hors de question ! Le fameux Alec machin-chose avait plutôt intérêt à se ramener fissa ou tout tomberait à l’eau, puisque la brune ne resterait pas une seconde de trop dans cette chambre d’hôtel pourrie.
L’oiseau noir se roula une nouvelle fois, dans les draps, pour s’extirper de l’envie de dormir qui pointait dans son crâne. La chaleur du lit lui donnait des envies de sieste qui pourrait durer tout le reste de la journée. Sauf que ça ne servirait pas du tout son projet ! Sauf si Truc (elle avait déjà oublié son nom) acceptait de la laisser dormir pour la journée, en attendant sagement qu’il soit l’heure de partir. Parce que s’il partait avant… Rien n’empêcherait Kot de le trouver dans la rue et de comprendre qu’elle se foutait juste de sa gueule.
Bien allongée, Raven se tordit un peu pour regarder la tête de lit, puis les pieds. Au pire… si Truc n’était pas d’accord… La brune ne lui demanderait pas son avis. Elle trouverait un moyen de l’attacher pour qu’il fasse ce qu’elle dit. Oui, voilà, c’était parfait ainsi. Et comme ça, elle pourrait pioncer, rattraper ce retard de sommeil causé par ce voyage improbable dans la tête d’autrui.
Quelqu’un toqua à la porte de la chambre et la brune roula à nouveau sur le lit, manquant de tomber par terre en arrivant au bout. Elle réussit à se rattraper au dernier moment et se traîna jusqu’à la porte, sans trop de conviction. Raven prit d’abord le temps de coller son œil au judas, pour regarder Truc sans être vue. Si elle n’aimait pas du tout sa tronche, elle ne lui ouvrirait pas, puis c’était tout. Elle voulait bien faire des blagues, mais, une fois encore, elle avait ses limites.
La brune regarda la femme passer derrière Alec (elle s’en souvint soudain), lui lancer un regard bizarre et le brun lui donna une carte. La même carte que Raven avait laissé au Fur Ever. Derrière sa porte, elle grimaça. Elle n’apprécia pas ce qu’elle vit de l’autre côté et eut très envie de ne pas ouvrir pour le lui faire regretter. Ainsi, il aurait perdu son temps à venir jusqu’ici et, en plus, il ne serait pas payé. Bien fait !
Raven ouvrit la porte et toisa le brun de haut, très haut.
» Tu veux que je t’aide, peut-être ? T’es avec moi, là. Mais si tu préfères l’autre, t’as qu’à le dire, qu’on s’arrange un coup, engagea-t-elle la conversation, aimable à souhait, de sa voix grinçante.
Évidemment, la brune n’avait pas la moindre idée du deuxième sens que l’on pouvait trouver à ses mots. Elle ne pensait à rien de bizarre, seulement à faire remarquer à Alec Machin que non, il n’avait pas le droit de parler aux autres tant qu’elle payait pour lui. Raven vivait assez mal la jeunesse des autres femmes et l’intérêt qu’elles faisaient naître chez les autres, hommes ou femmes compris, d’ailleurs. Sa jalousie n’avait aucune limite.
» Entre, l’affreux, qu’on discute billets verts, toi et moi.
D’un geste exagérément ample, comme un oiseau qui ouvrirait l’aile pour se nettoyer, Raven repoussa la porte et remonta le couloir, sans même regarder si Alec la suivait. Il avait intérêt à la suivre, de toute façon, ou elle irait le chercher par la peau du cul. Maintenant qu’il était là, il était hors de question de le laisser s’enfuir. Elle avait une blague à mettre en place, là. C’était du sérieux ! Il ne pouvait pas faire n’importe quoi et encore moins ce qu’il voulait.
» Qu’on soit bien clair, le paon, tes petites affaires avec les autres humaines, tu peux oublier avec moi. Tu me touches, je te bouffe, c’est compris ?
Raven pivota sur ses talons, ses yeux bleus fixés sur le grand gigolo qu’elle avait invité dans cette chambre d’hôtel. Il ne fallait pas avoir un QI immense pour deviner, au fond de son regard, qu’il ne s’agissait pas vraiment d’une menace figurée, mais d’une vérité pure et simple qu’elle appliquerait à la lettre. Si Alec la faisait chier, elle en picorerait un bout ou deux pour le lui faire regretter. Elle était comme ça, elle.
» Assieds-toi là, ordonna-t-elle, en pointant le lit du doigt, mais son ton était plus doux désormais. Et dis ton prix et je paierai. Il faut juste le temps que… j’aille le chercher.
Ou le voler, quoi. Il fallait pas abuser, Raven n’allait pas payer Alec avec les quelques billets qu’elle possédait de son travail acharné à la boutique. Il aurait l’argent des autres, pas le sien. Qu’est-ce que ça changerait pour lui, de toute façon ? Rien, sans doute. Et Raven ne lui demandait pas son avis.
Alec Sacabeu
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Joe Manganiello
Personnage abandonné
| Conte : Barbie Coeur de Princesse | Dans le monde des contes, je suis : : Hervé
Alec eu ce sourire charmeur que les habitués de la drague et plus si affinité savait si bien faire … Même quand elle lui jeta à la figure qu’elle était à elle, il ne pouvait que sourire… Il lui aurait bien répondu sur le coup, qu’en effet, il était à elle pour la nuit, et plus encore avec les options… mais quelque chose dans l’attitude de la jeune femme le fit taire. Déjà, elle était plus vieille… Mais il ne dit rien…comprends bien vite que cette femme n’avait rien d’une cliente normale…
Déjà elle lui parlait de billet verts, là où la plupart n’aurait pas chercher… elle n’était donc pas en manque de sexe, et elle était prête à discuter … Si Alec n’était pas très bon négociateur, il était vrai qu’il lui arrivait de négocier son corps et ses services, mais jamais au premier rendez-vous. Il rentra dans la pièce et fit un sourire. Alec eu la confirmation à ce qu’il disait quand elle avoue ne pas vouloir être toucher.
- je veux bien ne pas vous toucher, il y a plein de chose que je peux faire sans toucher, mais je ne pense que vous ne voulez pas une danse non plus … alors que puis je pour vous ?
Une danse n’avait pas ou peu de contact, et la plupart du temps c’était des enterrements de vie de jeune fille qui finissait par … une ou deux trahisons … voir plus si les personnes étaient d’humeur … mais donc, Alec comprenait assez bien que la jeune femme ne voulait rien de tout ça.
- Mon prix dépend de la prestation que vous désirez. Si vous voulez juste parler à quelqu’un, c’est 100 euros. Et je reste la nuit. Si vous voulez des choses en plus c’est plus.
C’était bien la première fois qu’Alec devait donner un prix pour juste rester assis, alors il l’avait dit un peu au pif (et la créa ne connait pas ce genre d’information… Google non plus … x’D ) et observa ce qui se passe ensuite… Ne comprenant pas du tout ce qui se passe…
Il y eut une chose étrange, comme une grimace incompréhensible qui passa sur les lèvres de l’autre et qui força Raven à froncer les sourcils. Avait-il avalé un truc de travers ? Allait-il vomir sur le tapis, une boule de poils coincée dans la gorge ? Avait-il du mal à digérer un repas un peu avarié ? Quelque chose ne semblait pas tourner rond chez lui, en tout cas, puisqu’il continuait de grimacer de cette manière, de plus en plus. Elle n’avait fait que lui dire qu’il était à elle, ce qui était vrai, donc elle refusa de croire que c’était de sa faute. À se concentrer sur la grimace de l’homme, elle finit par comprendre que c’était une sorte de… sourire. Eh bien, eh bien… certains humains n’étaient pas gâtés par la nature, ça, c’était certain. Un sourire si laid, ça se méritait. Le karma, ou une connerie du genre (elle ne faisait que répéter ce qu’elle avait entendu ailleurs).
Raven lui intima d’entrer dans la chambre et de se poser sur le lit, le temps qu’ils discutent prix et qu’ils mettent à plat les règles pour les prochaines heures. Elle préféra dire tout de suite qu’elle ne voulait pas voir un seul doigt à lui sur elle ou elle le lui ferait regretter. Au moins, comme ça, c’était clair et il ne pourrait s’en prendre qu’à lui-même s’il perdait une main d’ici demain. Elle demanda, tout aussi cash, combien il voulait, histoire qu’elle se prépare à aller chercher le montant exact et qu’on n’en parle plus. Elle se fichait bien, elle, de la somme, puisqu’elle ne comptait pas payer de sa poche. Et comme personne ne portait plainte contre un oiseau clepto, Alec n’avait même pas besoin de s’inquiéter des représailles.
À l’entendre dire « je veux bien », Raven ricana. Elle ne lui demandait clairement pas son avis, en fait. Il ferait ce qu’elle disait et c’était tout, non-négociable. Il avait beau avoir de gros muscles, elle ne doutait pas de pouvoir se débarrasser de lui en bonne et due forme. Après tout, elle avait assommé deux sorcières !!! (Oui, ça faisait trop longtemps) Néanmoins, elle ne dit rien pour le moment et préféra se concentrer sur la suite… qu’elle ne comprit pas. Ce qu’elle lui fit, d’ailleurs, savoir d’un magnifique, très féminin et poli :
» Hein ?
Raven lui aurait bien répondu qu’elle aussi, elle pouvait faire pleins de choses sans toucher les gens, pour les emmerder un max, surtout dans sa forme de corbeau, mais elle sentait qu’il ne parlait pas du tout de ça. Mais de quoi, alors ? Danser ? Elle ne voyait pas du tout, là. Et, bizarrement, quelque chose lui disait qu’elle n’avait pas envie de savoir si elle ne voulait pas vomir sur le tapis.
» Garde tes danses pourries pour les autres pigeonnes, j’en veux pas, grinça-t-elle, un peu dégoûtée. Il n’y a même pas de musique, t’aurais vraiment l’air bête et j’ai pas envie de supporter ça.
La brune ne lui avait-elle pas déjà dit ce qu’elle voulait ? Qu’il s’assoit et qu’il la boucle. Qu’il reste sage pour les prochaines heures et qu’il ne cherche pas à la doubler. S’il avait envie de pioncer, il pouvait le faire sur le fauteuil moche, Raven se gardait le lit pour elle toute seule. En revanche, à part ça, elle voyait vraiment pas ce qu’elle pouvait exiger de lui. Elle se doutait qu’il n’y avait rien, dans les compétences d’un strip-teaseur, qui ne l’intéressait vraiment, elle. Encore une fois, tout ceci n’était qu’une blague, elle ne voulait pas vraiment lui donner un travail. Elle aurait tout aussi bien pu s’accommoder du premier débile croisé dans la rue.
» Je pige rien à ce que tu caquettes, le dindon. Je veux juste que tu t’assoies sagement dans un coin, que tu restes tranquille pour les prochaines heures, et que tu me touches pas. Tout ça, c’est pour de faux, tu vois. (Elle se para d’un regard satisfait de sa petite blague.) Dis-moi donc ce que je pourrais vouloir en plus, qu’on rigole un coup. Et donne un prix fixe très vite, parce que je vais pas m’amuser à faire des aller/retour pour te faire plaisir.
Au moins, ce n’était pas à Raven que l’on pouvait reprocher de ne pas dire les choses comme elle les pensait. Peu lui importait les manières et la politesse, elle allait droit au but. Les humains comprenaient mieux quand on leur mâchait le travail longuement, de toute façon. Et comme elle n’avait pas envie de se prendre la tête à expliquer tout en détails ce qu’elle pouvait dire très simplement… Puis, vu la grimace qu’il lui avait faite, tout à l’heure, elle ne misait pas beaucoup sur l’intelligence de celui-ci. Elle préféra, donc, expliquer vite la situation. Ce qui ne voulait pas dire qu’elle lui demandait son avis. Maintenant qu’il était entré dans la chambre, il n’en ressortirait pas tant qu’elle ne l’aurait pas décidé.
» Tu vois, c’est qu’une blague que je fais à… quelqu’un. Pour lui faire comprendre que, moi aussi, je peux voir d’autres gens et intéresser d’autres hommes. Histoire qu’il se décide une bonne fois pour toutes à ce qu’il veut vraiment. Tu piges ? (Elle en doutait un peu.) On va rien faire du tout, mais lui, il croira que si. Tu vois, c’est un plan de génie. C’est le seul moyen d’éveiller un peu sa jalousie. Que ça le titille un bon coup. (Elle marqua une pause, les bras croisés sous la poitrine, quand une illumination fit briller ses yeux bleus d’une lueur mauvaise.) Dis-moi… T’as pas peur de mourir ?
Alec Sacabeu
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Joe Manganiello
Personnage abandonné
| Conte : Barbie Coeur de Princesse | Dans le monde des contes, je suis : : Hervé
Alec n’avait que faire de son regard étrange, et sur son étrangeté elle-même. Cela lui passer dessus comme de l’eau sous une douche torride. L’image de l’eau qui coule et se fiche totalement des différents obstacles qui la bloque. L’eau avait le temps détruit tout et finit toujours par ne laisser aucune trace. Un peu comme ce moment. Il comprit bien vite que la jeune femme ne voulait rien de lui que sa présence. Il aurait vite fait de l’oublier, et elle aussi…un peu comme un autre débat entre une blonde et médium mais ce n’est pas le bon rpg. Un nouveau sourire à son interrogation féminine, Alec lui répondit en rigolant.
- Rien qui ne vous plaira pas, je pense, mais ce n’est pas grave. Pour la musique, il suffit d’avoir un téléphone.
Vue la tête de la jeune femme, peut être que des danses torrides ou autres nouveautés, ne lui plaira pas le moins du monde… Pour la musique, il avait toujours dans sa poche son téléphone, qui faisait assez de son pour ce qu’il avait a faire. La plupart du temps d’ailleurs, quand la musique s’arrête, d’autres bruits couvrent le son et personne n’a rien à redire.
- je ne suis pas un piaf, je suis un étalon. 550 euros pour me priver de ma nuit où j’aurais pu me faire plus. Et pour ce qu’on pourrait faire, je pense que c’est plus ce que vous vous aimez faire dans un lit dans l’intimité. Peut être enlevé les toiles d’araignées ?
Il avait dit un prix… beaucoup plus elevé que la première fois. Pourquoi ? Parce que la femme l’agace, et qu’il voulait bien être gentil, mais il n’allait pas non plus ne pas répondre à ses attaques. Un dindon, elle s’était pas regarder, elle ressemblait au chat qui on pas de poil moche là (ndlc – même s’ils sont trop mimi en faite ceux que j’ai vu) Sa question l’arrêta dans sa réflexion.
- Si je peux éviter de mourir, ça m’arrange. Pour ce qui est de votre homme qui ne semble pas vous voir aussi belle que ce que vous êtes, peut être pourriez-vous penser à le rendre jaloux en étant beaucoup plus belle encore ? En vous habillant de manière plus sexy… ou tout simplement avec une coupe plus attirante ?
Alec savait que, la plupart du temps, ses abdos et sa coupe sauvage faisaient que les femmes avaient envie de lui. Le cliché de l’étalon était partout pareil. Sauvage, dangereux. Une mode qu’Alec apprécie pour lui donner plus de travail. Pour les femmes, c’était très différent. Certains hommes aimaient les femmes strictes, d’autres les mignonnes, d’autres les garçon manqué. Et s’il avait autant de temps à perdre avec le corbeau … peut être pouvait il tout simplement lui apprendre quelques trucs pour que son amant ne regarde qu’elle ? Il ne peut pas se douter que son amant est un chat.
Raven et l’autre, là, avait au moins un sujet sur lequel ils pouvaient être d’accord : rien de ce qu’il pourrait lui proposer ne risquait de l’intéresser. Elle n’était pas femme à se laisser avoir par son joli minois, quelques biscoteaux et un regard ténébreux. Quand elle posait les yeux sur lui, elle ne voyait qu’un humain, moche, qui prenait beaucoup trop de place à lui tout seul et qui faisait de drôles de grimaces. Le « charme » était une donnée qui passait largement au-dessus de la tête du corbeau. Raven n’avait pas ce genre de pensées, pour personne. Ou, en tout cas, elle préférait penser qu’elle n’avait pas ce genre de pensées pour quelqu’un d’autre, même pas pour ce petit sourire moqueur au coin des lèvres de son démon-chat. Non, non. Personne, on a dit.
Elle ne comprit pas, en revanche, ce qu’il entendait pas « ce n’est pas grave ». Évidemment, que ce n’était pas grave. Raven ne lui demandait, de toute façon, pas de faire des acrobaties, des danses inutiles ou de mettre de la musique qui ne ferait que brailler alors qu’elle rêvait de calme. Si elle voulait du bruit, il lui suffisait de rentrer chez elle et attendre que le voisin s’acharne sur sa batterie. Elle savait que c’était uniquement pour la faire chier et faisait mine que ce n’était pas le cas en restant sagement de son côté. Mais elle bouillait, à l’intérieur, chaque fois que ses oreilles devaient se perdre dans ce ramdam incroyable.
Néanmoins, elle garda, quand même, dans un coin de son esprit, qu’un téléphone pouvait émettre de la musique, ce qu’elle s’empresserait de demander à la petite Sally. Raven n’en possédait un que depuis peu et elle ne comprenait pas encore comment cet engin du diable fonctionnait. Elle ne se servait que pour les choses de base que son téléphone fixe ne pouvaient plus faire. Un certain choc, contre un mur, n’avait guère plu à la machine et elle ne pouvait plus envoyer d’appel. En recevoir, par contre, oui. Ce qui l’agaçait, juste pour le principe qu’un appareil essaie de l’emmerder, mais en vérité, elle n’en avait pas grand-chose à faire, il fallait bien l’avouer.
Soudain, la brune explosa de rire. Elle ne doutait pas que ça enragerait l’autre et elle s’en fichait éperdument. Comment pourrait-elle rester sérieuse avec ce qu’il lui disait, là ? Elle ne pouvait pas. Rien que de l’imaginer le lui redire, Raven eut un nouvel éclat de rire. Elle fit mine d’essuyer de fausses larmes, à ses yeux, pour accentuer son hilarité et se moquer de lui bien comme il fallait. De toute façon, elle pouvait bien l’énerver, elle ne comptait pas le laisser fuir.
» Un bourrin ! s’exclama-t-elle. Tu sais quoi ? C’est pas si mal, au final. C’est pas le pire des animaux, avouons-le. Bon, va falloir se décider, par contre. 550, adjugé ? Je te laisse une dernière chance d’augmenter le prix, et après c’est fini. Tu crois vraiment que, dans cette ville, il y a quelqu’un près à te payer autant juste pour te tourner les pouces toute la nuit ? Ça se saurait, hein.
Raven prit le temps de réfléchir sur la suite, sans vraiment comprendre ce qu’il essayait de lui dire. Dans l’intimité dans son lit ? Raven était toujours dans l’intimité dans son lit. Il n’y avait personne pour la faire chier, dans sa chambre. Le seul dérangeur était de l’autre côté de la cloison qui les séparait. Personne n’avait le droit de venir emmerder le corbeau quand il se prélassait dans son king size. Et les toiles d’araignée… Franchement, Raven avait autre chose à faire de sa vie que le ménage.
» Je n’enlève pas les toiles d’araignées. Tu savais pas ? Les araignées, ça croustille comme des biscuits apéro.
La brune se para d’un sourire en coin et d’un sourcil haussé, moqueur. Évidemment, elle ne mangeait pas les araignées. Elle n’était pas une sous-espèce d’oiseau qui se contentait des insectes. Elle avait besoin de chair et de sang, elle. Mais elle savait que tous les humains n’aimaient pas les araignées. Même si Alec venait de lui avouer qu’il était une bourrique, elle préférait s’amuser à prendre le risque. Juste au cas où l’image qui s’impose dans son esprit le dégoutte un peu.
» T’en fais pas, va. Je le laisserai pas te toucher. J’en ai peut-être pas l’air, comme ça, mais tu peux compter sur moi.
En profiterait-elle pour tabasser son mari ? Ce n’était peut-être pas l’envie qui lui manquerait, mais Raven n’était pas femme à maltraiter son conjoint. Néanmoins, il ne s’agissait pas, là, de mots en l’air. La petite blague était amusante, mais la brune ne laisserait pas les choses aller trop loin. Ce qui jouait plutôt en sa faveur, d’ailleurs. Elle avait hâte de voir son petit Kot furieux incapable de tuer Alec, parce qu’elle ne le laisserait pas faire. S’il le fallait, elle se calerait entre les deux et mettrait au défi le chat de la frapper elle, tiens. Qu’il essaie. Il risquait pas mal de le regretter.
» Aussi belle que ce que je suis ? ricana-t-elle, d’un rire un peu coincé. T’en es loin, là. Il passe son temps à me répéter à quel point je suis trop laide et quel supplice c’est, pour lui, de devoir regarder ce corps moche. Y’a rien à faire, contre ça.
Raven ne préféra pas préciser que le mot « coupe », pour elle, désignait un beau couteau avec une belle lame et les dégâts que ça pouvait faire sur la peau. Elle préféra réfléchir deux secondes et comprendre qu’il lui parlait des cheveux. La brune regarda ses tifs, d’un œil critique. Qu’est-ce qu’il y avait de mal, dans sa coupe de cheveux ? Raven avait la plus belle teinte de tout Storybrooke ! Elle en prenait, certes, moins soin que ses belles ailes, mais il fallait avouer que ses mèches ne rivalisaient pas une seconde avec ses plumes noires.
» Si je change de vêtements et de… coupe, qu’est-ce que ça changera ? Il ne me trouvera pas belle pour autant. En quoi ça pourrait le rendre jaloux ? Ça m’étonnerait qu’il ait envie d’avoir les mêmes cheveux que moi. Même s’il a tort, évidemment.
Non, Raven ne comprenait pas encore qu’il lui parlait d’attirer le regard d’autres personnes pour rendre jaloux Kot, non pas de son apparence, mais de l’effet qu’elle faisait aux autres. Une chose qu’elle connaissait, au final, mais sur laquelle elle ne se penchait pas trop. Ce n’était qu’un détail de ses faux souvenirs, de ce que l’on pouvait attendre d’une espionne comme elle.
Alec Sacabeu
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Joe Manganiello
Personnage abandonné
| Conte : Barbie Coeur de Princesse | Dans le monde des contes, je suis : : Hervé
GAlec Raven Kot était ravi de faire de la batterie pour embêter sa femme. C’était une manière efficace de lui dire qu’il était là … mais ce n’était pas le bon compte pour en parler. Alors revenons à Alec… observant la vieille femme, il se demandait bien pourquoi elle avait réellement besoin de lui… là maintenant en cet instant. Alec haussa les sourcils à son hilarité mais ne dit rien. De marbre, il attendait que la jeune femme reprenne ses paroles.
- Tu sais quoi ? Apportes moi le plus que tu peux mais minimum 500 et je garderais la monnaie.
Il n’allait pas non plus passer 10 ans à lui trouver un prix pour qu’elle lui dise que ce n’était pas assez. Il lui en avait donné deux … mais il savait que de toute façon, il allait devoir la supporter un moment, et ça ça allait être très longue… il aurait du prendre un livre, mais il n’avait pas pensé qu’une femme puisse ne pas vouloir des galipettes….Avec quelqu’un d’autres, il aurait dit qu’il n’aimait de toute façon pas se tourner les pouces… mais c’était faux, alors il ne dit rien. Il eu un sourire malgré lui en l’imaginant avec les araignées, là où ils les avaient imaginés… et elle les mangeant. C’était dégue un peu et elle ne semblait pas le comprendre. C’était presque attendrissant. Comme un enfant qui ne comprenait pas les allusions trop adultes.
- je n’ai pas peur. Je me demande juste ce qui te pousse à agir ainsi.
C’était assez étrange. Que voulait-elle au fond ? Avec lui dans cette chambre ? Voulait-elle juste tester son mari ? Alec avait un peu de mal avec la notion de jalousie mais pourquoi pas. Après tout, la femme semblait assez toqué pour ça. Quand Alec entendit la femme parlait, il tiqua et observa le corps de Raven … comme il l’aurait fait pour une nouvelle strip teaseuse. Il descendit son regard vers ses jambes, son corps bien proportionné. Il ne pouvait pas voir son visage, mais il ne pouvait pas croire qu’il soit difforme. Alors il rit.
- Il fait certainement un déni assez énorme alors. Peut être essaie-t-il de s’en convaincre lui-même pour une raison qui m’échappe ? Tu n’as rien de laid.
Peut être son caractère de merde, mais il ne le dit pas non plus … Observant, il essaya d’imaginer la femme mieux vêtu. Il l’imagina comme Gerogina, la reine de son monde, et fit un sourire.
- prestance, noblesse. Tu n’auras plus besoin de payer un gigolo pour le rendre jaloux puisque tout le monde se retournera pour te mater ou que tu ailles. Si tout le monde s’accorde à dire que tu es canon, alors il va finir par être obliger de l’admettre aussi. C’est aussi simple que ça.
Il s’approcha sans la toucher et la regarda d’un peu plus prêt. Il n’y avait pas vraiment de travail à faire. Des courses pour des vêtements, un parfum qui tienne bien sur les vêtements et … une nouvelle coupe. Et l’homme de cette femme ne pourra plus nier l’évidence. Il allait se reconvertir en Christina Cordula si ça continue !
Un sourire fier aux lèvres, Raven fixait Alec sans détour. Elle se demandait ce que ça faisait, d’avoir un jour été un canasson. Elle ne détestait pas ces bêtes-là autant qu’elle en détestait d’autres (notamment les renards, qu’elle ne pouvait pas piffer) et elle devait bien avouer que ce n’était pas le pire animal du monde. En un sens, ils savaient impressionner et se défendre. Ce qui n’était pas donné à tout le monde et avait le don de l’intéresser, elle. La puissance des chevaux avait quelque chose de revigorant, dans un combat de dominance. Un spectacle exquis qui l’aidait à patienter jusqu’à la mort d’un des challengers. Et s’ils ne mourraient pas… elle pouvait toujours s’arranger pour leur présenter un prédateur. Raven n’était pas un corbeau pour rien.
Un sourcil haussé sur le front, elle esquissa un sourire en coin, amusée par les mots du gigolo. Le plus possible, mais pas moins de cinq cent ? Voilà qui était osé et Raven aimait ce qui était osé. Surtout quand ça sonnait comme un défi, une remise en doute de ses capacités. Croyait-il qu’elle serait incapable de lui donner autant ? Raven était capable de tout et elle le lui prouverait. Mais pour l’heure, elle voulait d’abord qu’il mène à bien sa part du marché. Après tout, s’il ne passait pas la nuit, ça ne servirait à rien qu’elle le paie. Elle préférait, donc, se garder la corvée pour plus tard.
» C’est un deal, alors. Je te paie à la fin, sans protestation. C’est ça ou rien.
Elle haussa les épaules pour lui signifier que la conversation était close et qu’elle ne reviendrait pas sur le sujet. S’il ne voulait pas être payé à la fin de cet étrange rendez-vous, tant pis pour lui. Il pouvait toujours essayer de partir. Essayer. Essayer très fort, même. Elle ne comptait ni revenir sur sa parole, ni le laisser lui échapper. Maintenant qu’il était là et qu’ils venaient de passer un deal, c’était trop tard pour lui. Il fallait y penser avant !
Raven ricana plus fort à l’entendre dire qu’il n’avait pas peur, mais qu’il ne comprenait pas pourquoi elle faisait ça. Déjà, elle ne lui demandait pas de comprendre sa logique divine. Il ferait mieux de se contenter de dire oui-oui et puis basta ! Qu’est-ce que ça pouvait lui faire, de toute façon ? Raven n’avait pas besoin de se justifier auprès d’un canasson. Encore moins un canasson qui avait si peu de respect pour lui-même qu’il s’était lancé dans un métier aussi bizarre. Toucher des humains sans les tuer, c’était vraiment une drôle d’idée.
» T’sais quoi ? Tu m’plais bien. T’as pas peur, c’est bien. T’as pas à avoir peur, de toute façon. Pas de lui, ça c’est sûr. En vrai, j’ai rien contre les étalons, ajouta-t-elle, avec un sourire moqueur. J’en ai connu un sympa, qui a bien voulu me transporter. Ça m’a fait un gros coup sur le ventre de devoir le quitter.
Une bien belle façon de dire que l’oiseau noir s’était éclaté la panse sur le cadavre de la bourrique, une fois qu’il fut tué par un prédateur. Raven n’avait jamais de compagnon de route. Elle ne voyait pas des amis, mais des paniers repas ambulants. Mais bon, elle ne mentait pas totalement, au final. L’assurance d’Alec était rafraîchissante, en un sens, et les chevaux restaient des animaux sympathiques.
Néanmoins, elle ne préféra pas répondre à l’interrogation à demi-voilée du gigolo. Déjà, ça ne le regardait pas et, surtout, elle n’était pas sûre elle-même de ce qu’elle devait répondre. Sur le coup, ça lui avait paru une bonne idée. Comme un éclair de génie qui avait popé dans son esprit à cause du voyage dans la tête d’un certain Axel. Maintenant, face au fait, elle ne savait plus ce qu’elle devait faire, ce qu’elle pensait que ça ferait. Elle comprenait que rien ne changerait, en vérité. Kot n’en aurait rien à péter et elle… Elle devrait se faire à l’évidence et comprendre qu’il valait mieux qu’elle s’en aille, loin, très loin, pour ne plus jamais revenir. Il n’y avait rien pour elle ici.
» Le déni est son seul ami, oui, oui, répondit-elle, sans y penser vraiment. Bah ! c’est un chat, faut pas chercher à comprendre vraiment.
Raven hocha la tête, presque pour elle-même, avant de prendre conscience de ce qu’elle venait de dire et, surtout, de ce que lui venait de dire. Elle vrilla sur lui ses yeux bleus et le fusilla, dégoûtée par le regard qu’il venait de lui lancer. Pour qui se prenait-il ? D’un côté, elle se gorgeait d’arrogance, l’ego nourri par les compliments d’Alec, de l’autre, elle se gonflait de dégoût, persuadée que les humains n’avaient pas le droit de la mater ainsi. Mais il n’était pas humain. Pas plus qu’elle ne l’était elle-même. Hmm.
» Je veux bien tenter, mais ça m’étonnerait sincèrement que ça change quoi que ce soit pour lui. Il sera capable de dire que les autres sont juste débiles et qu’il est le seul être illuminé de la ville. Donc qu’il est le seul à avoir raison. Mais si les autres ont envie de me faire quelques compliments, j’imagine que ça peut pas faire de mal. Ça compensera toutes les insultes de ce maudit chat.
Ou pas, mais Raven fit mine d’y croire, de ne pas être blessée par tout ce qu’il lui avait déjà lancé à la figure. Puis elle se para d’une poker face parfaite et fixa Alec qui osait s’approcher d’elle. Elle eut très envie de sortir les serres, de les planter dans la peau de son cou ou dans ses globes oculaires pour lui faire regretter tout ceci. Mais elle savait, au fond, que ce n’était pas après lui qu’elle en avait, aussi resta-t-elle tranquille.
» Allez, dis-moi ce que je dois faire, alors. Je crois que je sais un peu ce que tu imagines, avoua-t-elle, finalement, une lueur étrange au fond du regard.
Après tout, Raven avait été une espionne, dans ces souvenirs qui avaient été écrits pour elle. Une espionne entraînée pour plaire, comme elle avait plu à son petit mari. Alors, la brune releva le menton, dressa le dos bien droit, tira un peu sur le col de son t-shirt et posa une main sur sa hanche, pour accentuer les formes de son corps, sous les vêtements. Son corps avait beau ne plus avoir vingt ans, il n’en restait pas moins taillé comme peu d’autres, avec de belles hanches, une poitrine opulente et un ventre plus musclé qu’on ne pouvait le penser, au premier coup d’œil.
» Il faut ouvrir la suggestion, mais laisser du travail à l’imagination, pas vrai ? Haha ! Tu vois, je sais des choses, moi.
Alec Sacabeu
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Joe Manganiello
Personnage abandonné
| Conte : Barbie Coeur de Princesse | Dans le monde des contes, je suis : : Hervé
Alec oservait la femme … et même si son visage ne faisait que fluctuer … il essayait vraiment de comprendre comme marcher son cerveau … Il n’était pas devin, lui… ni même proche de l’humanité … alors il ne pouvait pas comprendre ce qu’il se passe dans sa tête … mais ce dont il était sur, c’était qu’elle avait un grave pet au casque … et qu’il n’avait pas forcément envie d’attendre que la fissure se fasse plus grande. Il n’avait rien de plus à faire pour la soirée, alors il sourit.
- Cela me va.
Dommage qu’elle ne laisse pas sa voisine venir en plus … Si elle ne voulait rien de lui, il aurait pu s’occuper de la voisine, et gagner une double nuit … Mais il était sur que la brune n’apprécie pas cette demande et se tut … La voisine aurait vite fait de lui envoyer ses coordonnés… On ne dévorait pas un étalon des yeux comme ça, sans finir par passer à la casserole …. Image très classe, mais c’était ainsi. Les femmes et certains hommes étaient si facilement émoustillés …. Qu’ils rappellent une heure après leur rodéo !
- Je n’ai pas peur, la peur ça ne fait pas avancer. Vous étiez cavalière ? j’adore quand des femmes écartent les jambes pour moi.
Il eu un sourire, il parlait à l’époque …n’est ce pas ? Pas sûr … mais il n’avait pas pu résister à caler cette phrase qui faisait souvent rougir les vierges. Il avait compris que Raven n’était pas pareil, mais cela l’amuser tout autant … après tout, il n’allait pas passer des heures à ne rien faire ou dire n’est ce pas ? Alec sourit.
- Les chats ont beaucoup de déni en effet, mais ils ont aussi plus d’amour que ce qu’on pense.
Alec parlait aux animaux alors il pouvait l’affirmer sans trop de honte. Il eu un sourire.
- S’il est le seul à toujours nier votre beauté, alors peut être qu’il ne vous mérite tout simplement pas. Mais si c’est un chat, il est possessif, et il n’aimera pas que juste votre présence face que les hommes vous regarde, et même quelques femmes.
Le regard des femmes sur les femmes, et les hommes sur les hommes, quand ce n’était pas de l’attirance qu’il y avait, était souvent remplis de jalousie. Et si le chat dont elle lui parlait marche comme tous les autres chats, alors ça ne pouvait que marcher. Alec se permit de rire à sa dernière phrase.
- il faut, en effet, en montrer juste assez pour se faire des films. Votre mari… chat ou non, j’imagine qu’il est comme moi dans une moindre mesure, et le corps d’un humain à des besoins à assouvir. Il ne pourra pas vous résister longtemps. Je pense que vous refaire une coupe serait l’idéal aussi, et de vous épiler les sourcils.
Parce que même si lui pensait que toutes les femmes étaient belles comme elles se sentaient belles… il savait que les hommes avaient plus d’attirance pour les femmes sans poil entre les yeux, ni sur le menton, ni sur les jambes, ni sous les aisselles, ni nulle part d’ailleurs. Il ne comprenait pas forcément pourquoi parce que ça ne changer pas le corps d’une femme attirante, mais il savait qu’il fallait le faire. « Souffrir pour être beau » lui n’avait jamais eu ce genre de souffrance. Son corps était fait pour son travail.