« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Je me tenais debout, face à la vitrine de cette boutique. Je me regardais, me détaillant de bas en haut. Ainsi, je pouvais contempler le désastre dans toute sa splendeur. Je ne savais pas comment réagir. D'ailleurs, le soucis n'était pas que là, face à cette vitre. Il était présent tout autour de moi, dans chaque chose que je pouvais voir ou toucher.
J'ignorais ce qui s'était passé cette nuit. Pourquoi quand je m'étais réveillée ce matin, je m'étais trouvée ici, allongée par terre sur la grande place de Storybrooke. Il n'y avait personne d'autre que moi. J'étais toute seule.
Le lieu ne ressemblait plus à ce qu'il avait été dans mes souvenirs. Il y avait à divers endroits, des caisses entassés. Un peu partout se trouvaient des lits de camps, mais personne dessus. Des tentes étaient ravagées. Deux camions se trouvaient là. Les deux étaient laissés à l'abandon depuis tellement longtemps que de la végétation avait commencée à pousser dessus.
La fin du monde, je l'avais imaginée tout autrement. Il y aurait eu un combat. Un très grand combat qui aurait opposé deux groupes entre eux. Ceux du côté de Chronos, et ceux du côté de Elliot. J'aurai été dans le second. J'y avais déjà bien réfléchis. J'avais fait la promesse à Elliot que je serais toujours là à ses côtés. Que je serais son "homme". Je tiendrais promesse coûte que coûte. Et tant que Elliot serait toujours de ce monde, je me battrais à ces côtés. Si maintenant il ne devait rester que Chronos, j'aviserais. Mais on n'en était pas encore là.
Que c'était-il passé ? Où étaient mes amis ? Mes proches ? Toutes les personnes que j'avais connus ?
Le soleil était déjà levé et il caressait ma peau. Je m'observais une nouvelle fois dans la vitrine. Je portais un débardeur blanc. Jusque là, ça allait, même si mes épaules étaient totalement à découvert. Je portais également une paire de bottes, avec des chaussettes fines à l'intérieur que je pouvais sentir d'ici en remuant le bout des pieds. Je n'avais pas la moindre trace de blessure. Pas de douleurs. Rien qui pourrait expliquer ce qui s'était passé. Et encore moins qui pouvait justifier que je portais un short à moitié déchirer. Il montait jusqu'au dessus de mes cuisses. C'était comme si de base il s'agissait d'un jeans, mais qu'on avait découpé. Qui plus est, mal. Car des fils pendouillaient de partout. Ce n'était pas ce genre de tenues que je portais d'ordinaire.
A quelque pas de moi, sur une caisse, se trouvait une veste noire. Je l'avais prise. Elle me couvrirait les épaules. C'était en la prenant que je fis tomber quelque chose. Il était posé sur la caisse lui aussi. En me penchant pour le ramasser, je me rendis compte qu'il s'agissait d'une arme. Un pistolet. Je ne m'en étais jamais servis. Est ce qu'il était chargé ? Et le plus important dans tout ça : qui l'avait laissé là ?
Ces habits n'étaient pas à moi. Cette arme non plus. J'avais beau regardé autour, il n'y avait ni la moindre trace de mes habits, ni de mon bâton. Il fallait que je trouve une explication à tout ça, ou du moins d'autres personnes.
C'était en marchant, en avançant prudemment sur la grande place, que j'avais entendu du bruit provenir de derrière un amas de caisse. Puis, un homme... ou plus précisément un petit garçon se leva. Il se trouvait là, à quelque pas de moi. C'était lui. Je l'avais reconnu !
J'avais tout d'abord hésitait à pointer mon arme sur lui, avant de finalement la ranger à l'arrière de mon pant... short. Je possédais un short, ce qui n'était véritablement pas pratique. Mais j'aurai tout le temps de changer de vêtements par la suite. Quoi qu'il en soit, le gamin était là, à quelque pas de moi. Et si il comptait s'envoler une fois encore, il se mettait le doigt dans l'oeil !
« Qu'est ce que tu as fait ?! » m'emportais-je en marchant dans sa direction.
Je devais éviter les caisses. Et heureusement que je regardais devant moi, car j'avais failli marcher sur quelqu'un. Une jeune femme était allongée là, derrière une caisse elle aussi. Elle semblait se réveiller à son tour. Je pouvais l'aider ou poursuivre le gamin. J'hésitais sur la marche à suivre. Mais après tout, elle était plus proche de moi, alors autant commencer par elle.
« Tu as besoin d'aide ? » lui demandais-je.
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Peter Pan
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J'étais entourée de caisses et d'inconnus. Sacré réveil. C'était ce sentiment que ressentait les consommateurs d'alcool une fois la beuverie passée et remplacée par la fameuse gueule de bois ? Non. Ce devait être différent. Je n'avais pas mal à la tête ou un sale goût sur la langue. Tout semblait juste… anormal.
- ça ira.
Rejetant l'aide de la brune en short avec peut être un peu trop de fermeté dans la voix, je me relevais en prenant appui sur une caisse en bois. Mes jambes me semblaient plus lourdes. Tout mon corps, en fait, avait l'air plus ancré au sol. La sensation était désagréable. Comme si on cherchait à m'interdir de m'élancer vers le ciel en appuyant de tout son poids sur mes épaules.
Une fois bien droite, les poings sur les hanches, je pris le temps d'observer mon environnement. J'étais toujours à Storybrooke. Mais la ville avait elle aussi changée. Elle avait l'air… morte. Est-ce que j'avais loupé la fin du monde ?
Si c'était le cas, deux autres personnes avaient survécues. La fameuse brune aux gambettes dévoilées, pas l'air plus au courant que moi. L'autre était un garçon. Ou un adolescent. Difficile à savoir, il avait l'air entre deux âges. Et il m'était bizarrement familier. Quelque chose chez lui me rappelait quelqu'un. Mais qui ? Je restais à le fixer longuement, cherchant dans ses traîts un visage différent, plus adulte. C'était sûrement le fils de je-ne-sais-qui. Ou alors un de ces petits vendeurs de journaux qui essaient toujours de m'extorquer de l'argent alors que je n'en ai pas. Impossible de l'identifier, en tout cas. Ce qui ne m'empêcha pas d'éprouver pour lui une soudaine sympathie.
- Aucune. Mais ça n'annonce rien de bon.
En répondant au garçon, je continuais à examiner les alentours, le visage fermé, concentrée, à la recherche d'un indice ou d'une trace de vie autre que la notre. Je me stoppais quand mon regard se posa sur mon reflet, dans une vitrine criblée d'impacts. Malgré sa surface fêlée, elle me renvoya mon image. J'étais habillée comme dans un de ces vieux films d'aventure, où les héros affrontent des lions et des crocodiles dans la jungle. Pantalon militaire enfoncé dans de hautes bottes à lacets, chemise grise nouée par dessus un débardeur, ceinture autour de la taille, montre aux aiguilles figées au poignet gauche et cheveux lâchés. Donc absolument pas adaptés à une expédition. Je fouillais les poches de mon pantalon, mais il n'y avait pas d'elastiques perdus dans leur fond. Merde.
Mon attention fut attiré par autre chose. Sur une boîte, un arc était posé, avec un carquois dans lequel se battaient en duel trois flèches. Je m'en emparais et fit glisser la lanière par dessus mon épaule, gardant l'arc à la main. Je ne me battais jamais avec une arme, mais je me doutais que ça serait une mauvaise idée de la laisser traîner là. Elle pourrait toujours servir à la fille ou le garçon, si besoin. Moi, au moins, j'avais mes poings pour me défendre. Et je pouvais toujours me tirer de là d'un coup de talons, tout droit vers le ciel tout aussi vide que la place. J'étais d'ailleurs tenter d'aller faire du repérage depuis les cieux, pour avoir une meilleure vue d'ensemble, mais je ne voulais pas laisser les deux autres. Surtout l'adolescent. Mon instinct maternel était aussi développé que celui d'une moule, mais j'avais envers lui une affection filiale. Est-ce que je projettais pas un peu sur lui une envie, qui m'était jusqu'ici inconnue, d'avoir un petit frère ?
- On devrait aller fouiller les boutiques. Voir si il y a d'autres personnes que nous. C'est impossible que nous soyons les seuls en ville.
Sauf si tous les habitants étaient morts. Ce qui était possible. Mais je préférais me montrer plus optimiste. Storybrooke était un repaire à dieux, et une divinité, c'était difficile à tuer. A défaut de trouver un type lambda, je pouvais toujours rechercher mon frère.
- Commençons par le centre commercial. Dans les films, c'est toujours là où les survivants se cachent.
Du moins dans "L'armée des morts". Et un autre long-métrage avec des araignées géantes qui entortillent les gens dans leur toile pour les stocker dans des mines. C'était les seuls exemples que j'avais en tête. Mais c'était déjà un bon début. De toute façon, je ne leur demandais pas leur avis. J'étais adulte, badass et j'avais assez combattu pour obtenir de suite le statut de leader. Que celui qui n'était pas d'accord me partagent ses arguments ou parte de son côté.
Prête à me mettre en marche, décidée, je troquais ma tenue d'aventurière mal préparée pour mon armure rouge et or. Ou du moins, j'essayais. Je fronçais les sourcils et baissais le nez vers mes habits. Toujours les même. Nouvel essaie. Encore un echec. La troisième fois, encore pareil. Une sensation désagréable fleurit dans ma poitrine. C'était encore pire que ce que j'imaginais.
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Sinmora
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Il était jeune. Sacrément jeune. Mais stylé avec son look de cowboy. Je n'avais pas gloussé. Je n'étais pas ce genre de femmes. Je m'étais contenté de le fixer. Bien entendu, ça lui avait déplu. J'avais profité du fait que la jeune femme avait pris les devants en quittant la zone de danger, pour la suivre. C'était pas une si mauvaise idée de partir d'ici. Même si elle comptait aller faire du shopping...
« Tu veux dire quoi par les survivants ? » lui demandais-je.
D'accord, on s'était peut-être réveillé ici, sans savoir comment, ou qui nous avait fait cela. Autour de nous, il y avait des caisses, de la végétation là où il n'aurait pas du en avoir. Mais ça ne voulait pas dire pour autant qu'on avait survécu à une apocalypse. Et que par conséquent, les êtres chers auquel on tenait étaient morts.
« On a juste à trouver Elliot. Ou quelqu'un qui saura nous dire ce qui s'est passé. Il y a le Seigneur Hyperion sinon. Il pourrait nous aider. »
C'était les deux premières personnes qui m'étaient venu à l'esprit. Est ce qu'on pouvait se rendre jusqu'à la maison d'Elliot ? Ou est ce qu'on devait plutôt tenter de rejoindre Olympe ? J'avais beau penser à Hyperion, il n'apparaissait pas. Je ne pouvais pas lui en vouloir. On se fréquentait rarement. Mais en pensant à Elliot, je me disais qu'il pourrait faire un effort et au moins me répondre. A moins que ça marchait avec personne. Et si il n'y avait véritablement que nous ? C'était totalement absurde !
« Tu es de Storybrooke toi aussi ? » demandais-je à la jeune femme.
Pour le petit gars, je connaissais déjà la réponse. Enfin, pas réellement. Mais vue notre altercation de la nuit passée, je me doutais qu'il était en lien avec tout ça. Il possédait des pouvoirs. Il savait voler. Et il agressait les enfants !
« Si on va jusqu'à chez Elliot, on sera à l'abri. » insistais-je.
Et puis c'était en face de chez mon ami que j'habitais. Je pourrais voir si Michoko allait bien, ainsi que Apple, Socrate, Meg et Violette. Je commençais à m'inquiéter pour eux. Mais la blonde semblait avoir le centre commercial en tête et que ça.
« Tu peux retirer ton chapeau ? » demandais-je au petit garçon qui nous suivait depuis avant. « Je ne compte pas te le voler. Mais je préférerais que tu ne l'ais pas sur la tête. Et que tu changes de vêtements ! »
Pourquoi je m'emportais comme ça ? Parce que ce gars représentait mon pire ennemie depuis hier ? Et qu'aujourd'hui il avait un look que je kiffais plus que tout ? Qu'est ce qui me prenait de penser de la sorte et d'employer un tel langage dans ma tête ? o_O
« Et pose ce couteau, tu vas finir par te blesser. »
Il ne fallait pas laisser d'armes dans les mains des enfants. D'ailleurs, en parlant d'arme, je venais de voir le même surin qu'il possédait, à quelque pas de moi. Je m'étais penché afin de le ramasser et je l'avais mis à l'arrière de mon short. Il commençait à y avoir beaucoup trop de choses entre le pistolet et le surin. Mais mieux valait garder les deux et se montrer prudente.
« Je vous accompagne jusqu'au centre commercial, puis j'irai à la maison d'Elliot. Vous n'aurez qu'à m'attendre là bas à l'abri. »
C'était une sage décision. D'ailleurs, on n'était plus très loin du centre commercial. On pouvait d'ici voir le parking et le bâtiment à deux étages. Cela dit, il semblait y avoir des gens tout autour.
« Y'a d'autres personnes ! » m'exclamais-je.
On allait enfin avoir des réponses à nos questions. Même si à première vue comme ça, les gens au loin me semblaient assez étrange dans leur façon de se déplacer...
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J'avais l'impression d'être flanquée de deux gamins chamailleurs n'arrêtant pas de se tirer dans les pattes. Si ils continuaient, j'allais finir par les priver tout les deux du chapeau de cow-boy. Ces jeunes et leur sens des priorités... Je ne me souvenais pas d'avoir été comme ça, quelques siècles plus tôt. Mais si ça se trouvait, j'avais été une vraie emmerdeuse aux yeux de mon père.
Les portes du centre commercial étaient ouvertes en grand. Son accès avait tout de même été partiellement bloqué par une grille d'acier descendue et s'arrêtant à un mètre environ du sol. Et sur celui-ci, des traînées noirâtres marquaient la transition entre le béton de l'extérieur et le sol moderne du complex. D'autres avaient dû tenter d'y entrer avant nous. Peut-être un individu blessé. Ou une de ces choses à l'aspect pourri pour l'instant occupés à attaquer un canard en plastique.
Ca ne m'empêcha pas de me mettre à plein ventre sur le sol, après avoir retiré mon carquois et mon arc de mon épaule, pour me glisser sous la grille. De l'autre côté, je me redressais d'un bond, en totale alerte. Pendant que les deux autres me rejoignaient, je fouillais du regard la longue allée bordée de boutiques vidées de clients et les escalators stoppés. Par terre, des vêtements, sacs à main, emballages de fast food et autres étaient laissés là, à l'abandon. Depuis combien de temps, maintenant ? Une poussette était renversée un peu plus loin, sur le côté, empêchant de voir son contenu. Des jambes inertes dépassaient de l'entrée d'une boutique vendant des téléphones.
J'attrapais fermement la fille et le garçon par le bras, pour les entraîner à l'intérieur d'un magasin de vêtements plongé dans l'obscurité. Je manquais de trébucher sur une robe d'été, mais restais silencieuse. Il n'y avait pas un bruit, pas de vie. A part des grognements à l'extérieur, pas assez éloignés encore.
- Avant d'explorer l'endroit, je veux m'assurer que ces choses ne nous suivent pas.
Je chuchotais, dissimulée derrière le comptoir avec les deux gamins. Je pouvais me défendre, faire de même pour eux, mais j'avais des doutes concernant leur capacité à gérer dans une telle situation. Le garçon avait eu une bonne idée avec le canard mais je n'étais pas totalement rassurée. Et la fille avait une obsession pour Elliot. Les priorités n'étaient pas toutes les même pour tout le monde.
- Et pendant qu'on y est, je veux connaître vos noms.
Pas pour sympathiser, mais plutôt pour pouvoir me référer à eux autrement que par "les mômes", "les gamins", "la fille" ou "le garçon". C'était un peu trop répétitif, et la joueuse est pas fan.
- Je suis Galatée. Si besoin, je pourrai vous protéger.
Je levais le poing et le serrais, sans pour autant l'illuminer. Hors de question d'attirer le troupeau juste parce que je voulais me la péter et faire mon petit effet. Ils avaient peut être déjà entendu parler de moi. Ou de mon poing du moins. J'avais cassé beaucoup de choses avec. Que ça soit des toits, des machoîres ou des voitures qui ne s'arrêtaient pas aux passages piétons.
Peut-être que je n'aurai pas à l"utiliser cette fois-ci. Même si ça ne me gênait pas, au contraire. Les grognements se firent plus distants, à l'extérieur, de moins en moins perceptibles.
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Sinmora
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« Attendez, avant qu'on fasse quoi que ce soit, il faut qu'on se mette d'accord sur quelque chose. »
On était à l'abri, dans une boutique de vêtements. Mais pour en arriver là, on avait dû éloigner des hommes et des femmes qui marchaient bizarrement. On avait aucune idée d'où se trouvaient nos amis. On ne savait pas non plus ce qui s'était passé ici. La seule évidence : on était toujours à Storybrooke. En tout cas, elle avait raison sur un point. Mieux valait qu'on sache qui on était avant de poursuivre.
« Moi c'est Sinmora. J'habite ici, mais je ne suis pas d'ici. » précisais-je.
Est ce que c'était véritablement nécessaire de préciser d'où je venais ?
« Quant à lui c'est un méchant garçon. »
Voilà qui permettait de faire des présentations convenables. J'en revenais du coup à ce que je voulais dire.
« Tu ne peux pas voler ? » demandais-je à ce méchant garçon.
Parce que oui, la veille je l'avais vue voler. Je savais qu'il en était capable. Et là, quelque minutes auparavant, il semblait avoir essayé, mais sans succès. Même si il avait voulu nous le cacher en prétextant qu'il ne souhaitait pas voler dans l'immédiat.
« Et toi tu as aussi des pouvoirs ? » demandais-je cette fois ci à la jeune... à Galatée. Car comme ça, la joueuse sera beaucoup plus contente si on emploi les prénoms, semble t'il.
Si les deux en avaient que là ils ne pouvaient pas les utiliser, on était vraiment dans la mouise. Et ça expliquait pourquoi Ell... enfin pourquoi personne m'entendait par la pensée. Arrêtons de penser et de parler d'Elliot à tout bout de champs, ça sera bien mieux.
« D'ordinaire je n'ai pas de pouvoirs, mais je sais me battre. Il me faudrait juste autre chose que ça. » dis-je en sortant le pistolet que j'avais dans mon dos et en le dirigeant vers le gamin.
Pourquoi il avait eu un mouvement de recul ? Peut-être que ce n'était pas judicieux de tendre cette arme face à une personne innocente. En tout cas j'avais mis le pistolet dans les mains de Galatée.
« Je préfère ne pas avoir à m'en servir. Garde le pour moi. »
Je n'aimais pas ce genre d'armes. Ce n'était pas quelque chose de prudent que de se promener avec.
« Vous pensez pas que ça serait plus prudent de se rendre au poste de police ? Ou de tenter de trouver des personnes qui pourraient nous expliquer ce qu'il se passe ? » dis-je en tournant la tête vers Pan. « Pas Elliot ! Je n'ai pas parlé de lui. »
Mieux valait préciser cela. En tout cas on n'allait pas rester dans cette boutique à attendre. Bien qu'à tout bien y réfléchir, on était dans une boutique de vêtements. Peut-être que je pourrais en profiter pour changer de tenue. J'observais ce qui nous entourait et vis au loin des tenus plus convenables. Mais à peine j'avais bougé, qu'on avait entendu un petit bruit provenir de l'arrière boutique.
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Je commençais à être tentée de les enfermer chacun dans une pièce séparée et aller explorer le centre commercial seule. Si ils continuaient à se prendre le chou ou mentionner Elliot, j'allais vraiment finir par prendre le rôle de l'adulte responsable, qui gronde, tire les oreilles et assomme au besoin. Ou si il en a vraiment envie.
L'idée me passa quand le garçon se présenta. J'eus la sensation désagréable que mon coeur ratait un battement. Et qu'on m'avait crié son nom dans l'oreille pour que je ne retienne que lui. Pan. Peter certes, mais Pan quand même. Est-ce que c'était un nom commun dans ce monde ? Ou la coincidence était trop grosse pour ne pas être louche ? Je me réveillais dans un univers apocalyptique, avec un adolescent qui de suite me marquait et qui en plus avait le nom de mon père ? Comment ça pouvait être une coïncidence ?
Des questions me brûlaient les lèvres. Je fronçais les sourcils, me les posant intérieusement, réfléchissant, encore sous l'impact d'entendre ce nom prononcé. Mais des bruits de pas précipités et des claquements étranges me ramenèrent à la réalité. Quelque chose, ou quelqu'un, se dirigeait vers la boutique où nous étions toujours dissimulés.
J'aggripais Nora et Peter par les bras pour les balancer, avec plus ou moins de délicatesse, derrière le comptoir. Pile au moment où, à l'entrée, apparue une silhouette décharnée. La créature empestait la décomposition. Odeur normale, au vu de son état. De son débardeur sale, au tissu tâché de sang, dépassaient des bras couverts de grosses cloques et de tâches de... moisi ? Son cou était dans le même état. Et son visage... la chose n'en avait pas. Ou plus. Au dessus de sa bouche, sa tête avait comme éclaté. Ou fleuri. En fait, elle ressemblait à un chou-fleur qui aurait mal tourné. Un légume aux machoîres épaisses qui ne cessaient de claquer l'une contre l'autre, bruyemment, comme si il cherchait à communiquer. Et si c'était ça, la cause de l'apocalypse ? L'évolution des légumes cherchant à se venger des humains et surtout des végétariens ?
- Restez où vous êtes !
C'était un ordre à l'attention des deux autres. La créature semblait pour l'instant plus intéressée par ma présence que la leur. Je ne voulais pas qu'ils soient pris pour cible. Ou qu'ils décident de jouer à qui est le plus courageux/le plus badass des deux.
- Et pour répondre à votre question, oh oui j'ai des pouvoirs.
Je l'avais presque murmuré, tandis que je levais calmement le bras pour tendre le poing vers la chose, qui enchaîna les claquements de dents avant de se précipiter vers moi. J'étais sereine. Confiante. Me battre était ce que je savais faire de mieux et une de mes activités préférés. Ca allait être une partie de plaisir.
L'oeil gauche légèrement refermé, je m'assurais que la trajectoire de mon poing correspondait avec celui de sa tête, pour pouvoir la lui éclater d'un seul coup. Et je "tirais". Jet lumineux doré. Explosion de chair en décomposition. Odeur de brûlé. Et voilà, c'était terminé.
Ou pas.
Il ne s'était rien passé. Mon poing restait en l'air, la chose continuait à avancer. Et j'avais beau secouer frénétiquement le bras, de plus en plus vite, toujours rien. Mon pouvoir ne fonctionnait pas. Mon arme principale. Ma fierté. Mon moyen de montrer à ces deux gamins à quel point j'étais badass. Envolé.
Voler ? Mais oui ! Pour échapper au chou-fleur mutant, je donnais un coup de pied dans le sol pour m'élancer dans les airs et me mettre hors de sa portée. Mais là encore, je restais les pieds sur terre. Un sentiment terrifiant m'enserra comme un étau. J'étais dans la merde.
D'un bond sur le côté, je réussis à éviter les bras tendus de la chose, qui claqua des dents de manière presque agacée. J"attéris sur un tas de vêtements, encore accrochés à une tringle tombée au sol. Animée par la panique, le cerveau en ébullition à chercher des solutions, je tatonnais dans mon dos pour attraper une flèche dans le carquois et la planter dans la cuisse de mon adversaire. Qui réagit à peine. Je roulais sur moi-même pour m'éloigner et me redressais d'un bond, des battements de coeur puissants se répercutant dans mes tympans. Jamais ça ne m'était arrivé. J'avais l'impression... d'être devenue une simple mortelle.
Je me mis à courir entre les rayons, la chose sur mes talons, renversant des vêtements sur son passage pour tenter de la ralentir. En même temps, j'armais mon arc d'une flèche, fermais l'oeil droit et visais l'un de ses genoux. La flèche se ficha dans l'articulation, et la chose trébucha. Mais ne tomba pas.
Il ne me restait plus qu'une munition. Le carquois n'avait que trois flèches. Si je ne réussissais pas à viser juste cette fois-ci, il allait falloir innover.
La troisième flèche se planta dans son cou. La créature poussa une râle, comme énervée, mais continua à avancer. Les mucles tendus et les bras tremblants, je repoussais les cheveux qui me tombaient devant les yeux et se collaient à la sueur sur mon front. Preuve encore que les choses ne tournaient pas ronds. Je n'étais jamais fatiguée. Je ne suais jamais. Pourquoi on me forçait à devoir éprouver tout ça ?
La chose allait moins vite, avec ses deux tiges dans les jambes. Un liquide noir coulait des plaies, mais elle n'avait toujours pas l'air décidée à mourir. Mais j'en avais assez.
Je me précipitais vers elle, l'arc toujours en main. Une fois assez proche, je bondis en l'air et lui frappais le poitrail de mes deux pieds joints. Elle tomba en arrière, et avant qu'elle ne puisse se relever, je lui arrachais les flèches plantées dans ses jambes et m'écartais en vitesse pour bander à nouveau mon arc. L'adrénaline faisait son effet. Je ne sentais plus la douleur ou la fatigue. Je n'avais qu'un objectif: tuer cette saloperie. Et boire de l'eau.
A peine remise sur pieds, la créature se prit une flèche dans le "visage". Elle griffa l'air de ses doigts sales, claqua des dents, fit quelques pas en avant. Mais ça ne l'empêcha pas de s'écrouler quand une seconde se ficha dans sa bouche ouverte, lui transperça le palais et s'enfonça dans ce qui devait contenir un semblant de cerveau. La pointe de la flèche lui ressortait légèrement du crâne. J'avais mis dans ce tir toute la force que j'avais dans mes muscles rarement utilisés sans aide immortelle.
Malgré la fatigue, la chaleur de mes joues et mes bras tremblant, j'arrachais les flèches du cadavre, m'assurais qu'il était bien mort, examinais un peu plus en détail ses caractéristiques si particulières et enfin retournais à l'entrée du magasin, au niveau du comptoir et des caisses, là où j'avais laissé Nora et Peter. Je secouais la main devant mon visage, en déglutissant, la gorge asséchée.
- Vous avez pas... de l'eau ?
J'espérais qu'ils ne s'étaient pas trop rendus compte de ma confiance au début de combat. Je sentais les moqueries et les commentaires arriver parce que je m'étais vantée et que j'avais galéré à ne pas me faire tuer. .
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Je me demandais ce que ça faisait de posséder des pouvoirs, et du jour au lendemain, de les perdre. Pour ma part, je n'en avais pas. Mais il m'était déjà arrivé, même si j'évitais de trop souvent y songer, d'avoir eu la sensation de posséder quelque chose en moi, et d'avoir aussi eu l'occasion de voir les dégâts que cela pouvait provoquer. Avoir cette chose, la posséder, la contrôler, c'est pas quelque chose que je souhaite. Bien au contraire. Je suis bien mieux ainsi. D'ordinaire je me contentais de mon bâton et de mon agilité. Même si c'était vrai qu'avec le temps, je me rendais de plus en plus compte que j'avais du mal à me protéger et aussi à protéger les gens qui m'entourent.
Après son combat, qu'on avait observé assez lâchement de derrière le comptoir, Galatée nous avais rejoins et elle avait demandée si on avait de l'eau. J'avais soif moi aussi. Mais je n'avais pas l'impression qu'un de nous ait pensé à faire les courses avant de venir ce réfugier dans ce magasin. Cela dit, ça n'allait pas être un soucis, n'est ce pas ? Car on se trouvait dans un lieu qui regorgeait de nourriture et d'eaux de toute sorte. Il fallait juste prendre son courage à demain, se la jouer un peu suicidaire en quittant notre cachette, et aller jusqu'à une boutique où on pourrait trouver de quoi se sustenter. Un jeu d'enfant, n'est ce pas ?
« Je vais tenter de nous trouver à boire. Repose toi un peu. » lui dis-je en me relevant.
J'en avais profité pour récupérer le pistolet qui me servait d'arme. Ca ne devait pas être difficile de s'en servir au cas où. Après tout, j'avais vue bon nombre de western. Il suffisait très souvent de lever l'arme, de viser et de tirer. Un jeu d'enfant ça aussi, n'est ce pas ?
Bien entendu, je me doutais que Galatée ne me laisserait pas partir seule. J'avais attendu qu'elle se lève, puis j'avais tourné la tête vers le dit Pan. Lui, il était resté assis.
« Lève toi ! » lui ordonnais-je.
Il ne pouvait pas se comporter comme un véritable homme ? Généralement c'était eux les plus courageux. John Wayne, Steve McQueen, Clint Eastwood... je les voyais se battre dans chacun de leurs films et être les premiers sur le front. Sous prétexte que le monsieur Pan n'avait plus ses pouvoirs, il préférait rester cacher derrière un comptoir.
« On ne se sépare pas. » ajoutais-je.
Même si je marchais devant, on devait rester ensemble. La seule qui aurait eu le droit de se reposer, c'était Galate pour avoir pris soin de nous juste avant.
Une fois dans le couloir par lequel on était arrivé, j'avais pu voir qu'il était dégagé. Il n'y avait pas de traces de ces choses aux alentours. Et à quelque pas de nous se tenait une boutique indiquant qu'ils faisaient des boissons. Un Starbuck. Apple en amenait souvent à la maison.
« J'entre dedans. Vous surveillez le couloir pour être sûr qu'aucune de ces choses tente de nous attaquer par derrière. » précisais-je. « Et tu prends soin d'elle ! »
J'avais tendu l'index vers Pan. Il devait y mettre du siens. Puis, j'étais entrée dans la boutique. Elle était pas mal saccagée. A croire qu'on n'était pas les premiers à être passé par ici. Si El... enfin si quelqu'un de divin était avec nous, il saurait sans doute quoi faire. Parce que la situation avait l'air de totalement nous échapper. On savait trop peu de choses sur la situation actuelle.
« Je crois que le cheesecake a pris un sacré coup. » commentais-je en observant la vitrine du comptoir, où on pouvait y voir des gâteaux en décomposition.
Bien entendu, puisque j'étais seule, personne m'avait répondu. Mais il y avait tout de même un bruit. Comme émis par une chaise. Quelqu'un se trouvait là ? Quelqu'un venait de se lever ? Quelqu'un était en train de foncer vers moi ???
Je n'avais pas réussi à pousser de cri. Je n'étais pas Pan, moi. Je n'avais pas non plus levé le poing en direction de l'individu. Car je n'avais pas très bien compris ce que Galatée avait tentée de faire en levant le point devant elle. Peut-être que c'était là que résidait son pouvoir. Son poing pouvait se détacher de son bras et s'élancer tel un boomerang vers l'individu, avant de revenir vers elle. J'avais déjà vue ça dans un film que Apple regardait. Si ça se trouve, c'était ce dont elle était capable.
La chose était quasiment arrivé jusqu'à moi, quand je me décidais enfin à lever mon arme et à tirer. Un coup était partit et avait brisé la vitrine derrière la créature. Au moins Galatée et Pan seraient avertis qu'il y avait un danger à l'intérieur !
J'avais remarqué qu'en tirant le coup, j'avais été légèrement amener vers l'arrière. C'était l'arme qui faisait ça ? J'avais aussi remarqué que j'avais été incapable de viser. Et que le second coup que je venais de tirer, avait enfin touché sa cible, mais à l'épaule.
« Espèce d'indésirable ! » m'exclamais-je avant de détaler derrière le comptoir.
J'avais tout simplement grimpé dessus pour passer de l'autre côté. Heureusement que j'avais toujours mon agilité ! Quant à la créature, elle tentait de faire de même, mais sans grand succès, se contentant de foncer droit devant elle, et étant bloqué par le comptoir. J'en profitais pour tirer une nouvelle fois.
BRAVO ! Le coup avait failli atteindre Pan et Galatée qui étaient entrés dans la boutique !
C'était peut-être pas le plan le plus judicieux, mais la créature ne semblait pas encore les avoir remarqué. Et d'ici là, j'aurai sans doute fini par l'achever. D'ailleurs quand le quatrième coup partit, je n'avais pas compris comment que j'avais pu toucher le sol...
« Ne vous mettez pas à terre ! » m'exclamais-je une nouvelle fois.
Je ne devais plus utiliser cette arme ! J'allais toucher les mauvaises cibles. Mais à ce moment là, la créature se stoppa et se tourna, se préparant cette fois ci à courrir vers ces nouvelles cibles !
J'avais tenté de me concentrer du mieux que je pouvais. Et je priais pour qu'il me reste encore une balle. J'avais aucune idée de combien je pouvais en tirer. Quand le cinquième coup partit, j'avais pour une fois visée juste. Mais j'estimais que ça devait juste être un coup de chance. Ou la pression... qui sait. Quoi qu'il en soit, ça atteignis la créature à la tête et cette dernière, qui était déjà arrivé sur Pan, tomba en avant, l'entrainant dans sa chute. J'avais la conviction qu'il ne me le pardonnerait pas...
En tout cas, en penchant la tête, je vis de derrière le comptoir, qu'il y avait des bouteilles de soda et d'eau juste en dessous. Comme quoi on allait au moins pouvoir boire...
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