« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
The tan lines will fade but the memories will last forever.
☾☾ Ce que j'adorais avec les études de droit, c'est que je pouvais m'organiser comme je le voulais et donc compenser les études avec autre chose. Ayant quand même quelques notions de droit puisque j'avais commencé les études il y a de ça quelques années, j'avais décidée d'aider une association bénévolement en devenant leur juriste. Après m'avoir remercié du fond du cœur, j'avais pris mon poste très au sérieux. C'était une petite association de la ville qui aidait les plus démunis. Malgré que la cause soit simple, cela ne la rendait pas moins légitime. J'appréciais vraiment travailler pour une association car cela m'apportait vraiment au niveau de mon expérience personnelle, et aussi pour mon CV, qu'il était important de ne pas négliger. De plus, avec l'ouverture des frontières de la ville, cela changea beaucoup de choses et l'association prévoyait même de s'étendre aux villes dans les alentours de Storybrooke. Bien sûr j'approuvais cette idée bienveillante mais, mettre la chose en place fut bien plus compliqué. En effet, nous manquions cruellement de fonds et organiser des événements pour en récupérer n'était pas suffisant.Puis, le gérant de l'association arriva un jour nous annonçant qu'il avait reçu un don très important et que cela pourrait nous permettre de mener à bien notre projet. Tout le monde était aussi choqué que moi. Peu de personnes avaient entendu parler de notre association et pourtant... Voilà que nous avions un don.
Ma curiosité me frappa en plus quand le gérant donna la valeur du don. Qui avait bien pu donner autant d'argent à une association ? Cette personne devait forcément être millionnaire. Je voulais absolument savoir qui se cachait derrière le don, pour pouvoir le remercier, ce qui me paraissait normal mais il avait demandé au gérant de garder son identité secrète. Étrange. N'importe quelle célébrité n'aurait jamais dis non pour gagner un peu de notoriété en faisant savoir à tout le monde à quel point il était généreux. Fort heureusement, je sus profiter de mon statut pour qu'il me donne le nom et le prénom du donateur : un certain Eugène Richardson. Il lui avait expliqué qu'il voulait refaire sa vie ailleurs et avait donc décidé de donner sa fortune à de nombreuses associations car il préférait repartir de zéro. C'était un geste particulièrement honorable. Mais, les limites de la ville venaient seulement d'être ouvertes, pourquoi se précipiter ? Je comprenais parfaitement que certains avaient besoin de partir prendre l'air, après être enfermée dans la même ville pendant des années, c'était aussi mon cas. Mais pourquoi fuir ? Ne voulant pas laisser une âme errante comme cela dans la nature, je décidais que je lui payerais une visite. Après plusieurs jours de recherche, j'eus enfin quelques informations. Il était devenu livreur dans l'État de New-York.
Je n'ai pas hésité plus d'une seconde. J'envoyais un petit message à Vaggie, ma copine, pour lui dire que je partais à New York pour retrouver quelqu'un. Bien sûr, elle me dit que c'était loin d'être une bonne idée, que je ne devais pas y aller et me proposa même de m'accompagner. Mais je ne l'écoutais pas, je devais en savoir plus ! Je fis ma valise alors que je savais Vaggie en dehors de l'appartement et sortit le plus vite possible pour ne pas qu'elle me surprenne. Je pris ma voiture pour aller jusqu'à l'aéroport, direction new York ! En vérité, mon but n'était pas de vouloir ramener Eugène ou quoi que ce soit du genre. Je voulais juste comprendre, et l'aider du mieux que je pouvais. S'il avait quitté la ville, c'était parce qu'il ne se sentait pas bien ici. Et parfois, juste la présence d'une amie pouvait rassurer. C'était son choix, il pouvait décider ou non de rentrer mais je voulais qu'il sache qu'il avait quelqu'un sur lequel il pouvait compter, au cas où. C'était seulement ça. Je ne voulais pas qu'il se sente obliger à faire quoi que ce soit par ma faute. Ah, et bien sûr je voulais le remercier au nom de l'association, mais ça c'était seulement ma couverture pour entamer la conversation... Nous verrons bien. Le voyage se déroula dans de bonnes conditions, j'avais pris de quoi tenir quelques jours, ne sachant pas combien de temps je resterais là-bas, et pourquoi ne pas en profiter pour passer quelques jours dans la capitale culturelle du pays après tout ? J'avais demandée à des amis de me prendre les cours pendant mon absence, alors tout devrait bien se passer.
Après avoir déposé mes affaires dans l'hôtel que j'avais réservé, il allait falloir que je retrouve ce fameux Eugène. Dans une ville aussi grande que celle-ci, cela semblait compliqué mais heureusement j'avais réussi à choper quelques informations par-ci par là. J'avais réussi à trouver le nom de la compagnie pour laquelle il travaillait, ainsi que l'adresse de l'entrepôt. Après avoir passé une bonne partie de la journée dans les transports, il était enfin temps que j'arrive à l'entrepôt. Nous étions en début de soirée, ce qui était parfait. En tant que livreur, il devrait sûrement rentrer dans l’entrepôt à la fin de sa journée après avoir livré toutes les commandes. Et j'attendrais. Je me présentais à l'entrepôt, précisant à un de ses collègues que j'étais ici pour venir récupérer Eugène comme si je le connaissais depuis des années alors qu'il n'avait sans doute jamais entendu parler de moi. J'ai attendu là pendant une bonne demie-heure, avant que son collègue ne vienne me prévenir qu'il venait d'arriver. Parfait ! Il partit le prévenir que je l'attendais, sans que je puisse rétorquer quoi que ce soit. J'espérais seulement qu'il n'allait pas fuir en apprenant qu'une parfaite inconnue l'attendait. Mais, ce ne fut pas le cas. Sûrement la curiosité qui l'avait poussé à comprendre qui j'étais ? Je n'en savais rien. Mais quand il passa le pas de la porte, je me levais de la chaise, grand sourire sur mes lèvres et vint me présenter devant lui.
-Eugène c'est ça ? Je me présente, je m'appelle Charlie Magne, je travaille pour une association à laquelle vous avez fait un don très généreux. C'est la procédure habituelle de vous remercier en personne, alors je suis venue depuis Storybrooke ! C'est vrai que ça aurait été plus simple si vous n'aviez pas quitter la ville mais... C'est comme ça !
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Eugene Richardson
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Décider de partir sur un coup de tête peut paraître irréfléchi, surtout lorsque l'on veut reprendre de zéro. Or, ce n'était pas mon cas. Mon départ de Storybrooke, ainsi que le don de ma fortune était un plan que j'avais mûrement réfléchi pendant trois longues années. Tous les détails ont été soigneusement préparé depuis le jour où j'avais décidé d'être un homme meilleur pour Raiponce. J'ai d'abord fait des économies de par mon travail d'avocat, tout en revendant petit à petit la fortune de mes géniteurs. Bien sûr, la procédure s'est accélérée, dès le moment où la barrière de la ville s'est dissipée. Je pouvais enfin fuir cette dont je ne voulais plus, sans risquer d'oublier Raiponce. La fille miracle... D'abord, j'ai programmé tous le long de l'année des dons à diverses association, de manière assez espacée pour éviter les rumeurs. Une fois ces dons programmés, j'ai mis de l'argent de côté afin de partir aux quatre coins des États-Unis : de quoi m'acheter une voiture et survivre quelques mois avant de devoir travailler à nouveau.
Ainsi, j'ai profité d'une vie assez "tranquille" si l'on peut dire pendant trois mois, tout en cherchant un emploi. Je suis donc devenu livreur dans la ville de New-York, pour un petit salaire certes, mais je découvrais enfin des lieux qui m'étaient inconnus. Seul mon père et ma mère, si j'en crois mes faux souvenirs, se déplaçaient en dehors de Storybrooke. Voir autant de bétons n'était toutefois pas aussi grisant que je le pensais, mais je m'en contentais. Je vivais dans un petit appartement, j'avais des factures à payer, et plus personne ne me regardait comme le gosse de riche que j'étais. Parfait. J'avais aussi l'occasion de me relâcher au niveau de mon apparence et de me permettre quelques folies, notamment avec ma barbe. Ma génitrice détestait que j'en porte une, et trouvait ceci vulgaire. Il s'agissait d'une manière bien à moi de protester, même s'il était trop tard.
Cette routine a duré quelques mois, jusqu'à ce que je reçoive la visite d'une habitante de Storybrooke. Il se faisait tard, et je venais de terminer une journée plutôt harassante. Je venais de me changer quand Elias, mon chef me fit signe. Une femme m'attendait et disait me connaître depuis des années. Pendant un instant, je m'étais dit qu'il s'agissait de Raiponce. Cette idée ne me plaisait pas du tout. Je ne voulais surtout pas qu'elle me voit tel que je suis pour l'instant. J'avais le sentiment qu'il fallait que je change encore un peu. Mais je ne pouvais pas l'esquiver. Il fallait bien que je la revois tôt ou tard. La boule au ventre, j'ai rangé mon uniforme dans mon sac et me suis dirigé vers l'accueil de l'entreprise.
Quelle ne fut pas ma déception en voyant une jeune femme blonde ne correspondant pas du tout à ma fille miracle.
- Eugène c'est ça ? Je me présente, je m'appelle Charlie Magne, je travaille pour une association à laquelle vous avez fait un don très généreux. C'est la procédure habituelle de vous remercier en personne, alors je suis venue depuis Storybrooke ! C'est vrai que ça aurait été plus simple si vous n'aviez pas quitter la ville mais... C'est comme ça !
- De rien. Je suis heureux de voir que mon argent vous a été utile.
Je n'étais pas convaincu par mon propre discours, mais il faut me comprendre : cette jeune femme s'est annoncée comme une vieille connaissance, et m'avais donné de faux espoirs. Toutefois, je ne lui en voulais pas. J'étais légèrement curieux de savoir pourquoi une telle femme s'est donné la peine d'aller aussi loin... pour des remerciements.
- Mademoiselle Magne, excusez ma curiosité mais... pourquoi vous être donné la peine d'aller aussi loin pour de simples remerciements ? J'ai pris la peine de programmer mes virements et de cacher mes traces. Êtes-vous sûr qu'il n'y a pas... une autre raison ?
Charlie Magne
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☾☾ Eugène avait l'air particulièrement déçu de me voir. Comme s'il attendait quelqu'un d'autre ? Je haussais les épaules, préférant oublier cette information et me concentrer sur le positif. Il avait l'air heureux que son argent ait été utile ! C'était une bonne chose. J'avais toujours peur que les donneurs regrettaient leur choix plus tard, et ce n'était vraiment pas ce que je voulais. Il était sûrement étonné que je sois venu jusque là, surtout si c'était seulement pour me remercier. Et, il avait raison. Cette venue cachait autre chose. Il n'avait pas attendu pour me poser la question d'ailleurs, un peu étonné que j'ai réussi à retrouver sa trace. J'avais de bons contact, ce n'était pas ma faute... Mais, j'étais heureuse qu'il me pose la question directement. Je n'étais pas spécialement à l'aise à l'idée d'amener ça par moi même, c'était sûrement un sujet sensible pour lui. Quitter la ville était un choix difficile et moi j'étais juste là parce que... je ne voulais pas qu'il regrette son choix. Lui montrer que des gens de la ville pouvaient tenir à lui et que partir n'était pas forcément la bonne décision. Je ne comptais pas lui forcer la main, mais simplement lui montrer ce qu'il ratait en partant, rien de plus. Un peu gênée, je finis par répondre à sa question.
-Je suis démasquée ! Je voulais venir ici tout simplement parce que j'ai appris que vous aviez quitté la ville... je sais que ça peut paraître idiot, surtout que nous ne nous connaissons pas, mais je m'inquiétais. Sincèrement. Si vous avez voulu quitter la ville c'est que vous ne vous y sentiez pas bien, et je n'aime pas voir d'autres personnes tristes !
Plus je parlais, et plus je me rendais compte que c'était une idée stupide... Il allait me prendre pour une psychopathe ! Mon intention était pourtant bienveillante, je voulais simplement qu'il soit heureux... Si je pouvais apporter de la bonne humeur dans la vie des autres, c'était avec plaisir que je le faisais. Mais quelle genre de personne retraçait la vie d'un inconnu car on s'inquiétait simplement pour lui ? Il allait penser que j'ai besoin d'être enfermée... Oh non... Je me sentais vraiment mal. Comment pouvait-il croire un seul mot de ce que je disais ? Mon explication paraissait tellement surréelle.
-Je sais que ça peut paraître vraiment étrange, mais je ne viens pas pour vous tuer, je vous le promets ! Je voulais vraiment juste vous rencontrer et comprendre votre décision... Je rentre peut-être un peu trop dans votre intimité je suis désolé.
Je secouais les bras en avant, avant de me retourner. A quoi avais-je penser ? Il fallait que je parte. Venir ici était déjà une mauvaise idée, je ne pouvais pas rester et me laisser paraître ridicule...
-Je... Je vais partir, vraiment désolée pour le dérangement.
Je me dirigeais vers la sortie avant de m'arrêter pour regarder les messages sur mon portable. Vaggie s'inquiétait vraiment, et je devais absolument la prévenir... "Je suis à New-York je rentre bientôt. Bisous." Au moins c'était fait... Je ne savais vraiment pas ce que Mr Richardson allait penser de toute cette histoire mais je me sentais affreusement mal... Bien sûr, je voulais juste aider, mais il n'avait pas forcément besoin de mon aide... S'il me rattraperait, je l'aiderais avec plaisir mais sinon... je serais certaine d'avoir fait le bon choix.
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Eugene Richardson
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Je l'entendais s'expliquer, et j'affichais une mine surprise, mais rien de plus. Je n'avais surtout pas envie de m'énerver contre elle, du fait de la déception qu'elle a causée. Mais d'un autre côté, le fait qu'une inconnue s'inquiétait de mon bien-être est assez... surprenant. J'admirais sa persévérance à vouloir en savoir plus sur un inconnu qui ne lui apportera rien, excepté un merci, tout au plus. Je la regardais de la tête aux pieds. Sa tenue était très soignée, signe qu'elle accordait beaucoup d'importance aux moindres détails, mais sa sincérité tranchait avec ce fait. Je sentais qu'elle ne mentait pas, et qu'elle était sérieuse. Je l'écoute poliment, ne souhaitant pas lâcher ma garde. Qui sait quel camarade de classe sorcier, magicien ou autre j'ai pu énerver sous la malédiction.
- Je sais que ça peut paraître vraiment étrange, mais je ne viens pas pour vous tuer, je vous le promets ! Je voulais vraiment juste vous rencontrer et comprendre votre décision... Je rentre peut-être un peu trop dans votre intimité je suis désolé.
J'enfilais une veste en l'écoutant, et je ressentais sa gêne. Pour le moment, j'étais prêt à lui faire un minimum confiance, mais la possibilité qu'elle soit une sorte de psychopathe me restait dans la tête. Je viens d'un Disney, où une femme a manipulée et kidnappée une jeune fille pour entretenir son corps. Je ne sais qu'il faut de plus pour me méfier. Elle me regardais, l'air contrit en ajoutant :
- Je... Je vais partir, vraiment désolée pour le dérangement
- Non mais restez-là. Ce serait bête d'avoir fait tout ce chemin et ces efforts pour partir maintenant. Vous devriez faire attention à vôtre manière de présenter les choses par contre.
J'ai alors allumé une cigarette. Une mauvaise habitude dont je n'avais pas réussi à me défaire jusqu'à ce que je revienne à Storybrooke. Je pouvais me faire trois paquets par jour dans mes mauvais moments. Raiponce n'aurait sûrement pas apprécié me voir comme ça, et c'était surtout cette motivation qui m'a permis d'arrêter. Mais pour le moment, le fait de fumer était le seul moyen que j'avais trouvé pour arrêter le stress et la déprime. J'ai laissé échappé un long nuage de fumée et j'ai demandé :
- Si vous n'avez pas mangé, je peux vous payer un repas dans ce restaurant.
Je lui ai montré avec mon bras un petit fast-food presque en face de mon lieu de travail. Les néons clignotaient de manière irrégulière. Le propriétaire était propre à tel point qu'il en était maniaque quand à sa cuisine et ses deux employés. Il cherchait à fournir une viande et des produits de qualité, mais son restaurant n'était pas très aguichant, malheureusement.
- Je vous assure que la nourriture servie conviendra à vos goûts.
Charlie Magne
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☾☾ Eugène me demanda de rester. Au fond, c'était un peu ce que j'espérais. Comme il le disait, ça aurait été dommage d'avoir fait tout ce chemin pour repartir après avoir discuté moins de deux minutes avec lui. J'étais venu pour l'aider du mieux que je pouvais car, même si cela pouvait paraître intrusif, je ferais tout pour aider les autres, quoi qu'il arrive. Il me conseilla aussi de changer ma façon de présenter les choses. Il n'avait pas tort mais... c'était plus fort que moi. Je m’emmêlais souvent dans mes phrases, trop prise par l'excitation ou, comme dans cette situation, par la honte et la gêne. Rien de grave en soit mais c'est vrai que faire tout ce chemin seulement pour parler à un inconnu pouvait paraître bizarre. Pas selon moi, mais pour les autres. Je devais faire attention à m'adapter aux autres. Il s'alluma une cigarette. Je n'aimais pas particulièrement la cigarette moi même, alors préféra m'en écarter. Je n'y voyais que des inconvénients, mais je pouvais comprendre que fumer apportait du réconfort à certains. Je ne jugeais personne mais je savais que ce n'était pas pour moi.
-Merci, c'est gentil à vous de me laisser rester. Et oui, ne vous en faites pas, je ferais plus attention la prochaine fois !
Il me proposa ensuite d'aller manger avec lui, si je ne l'avais pas déjà fait de mon côté et par chance ce n'était pas le cas ! Sa proposition me fit chaud au cœur et je ne pouvais vraiment pas le refuser. En plus ce serait le parfait moment pour en découvrir plus sur sa décision de partir et comment je pourrais l'aider, alors... pourquoi refuser ? Il me montra le fast-food juste en face qui n'avait pas l'air d'être des plus accueillants mais... ça ferait l'affaire. Eugène me rassura même quand à la qualité des produits et, franchement, c'était tout ce que je voulais. Je ne mangeais pas dans un restaurant pour la décoration, mais bien pour le repas (bon, il fallait que ce soit propre quand même...) et si cela pouvait bénéficier aux propriétaires, ce serait avec plaisir que j'irais manger là bas. Je me retournais donc avec un grand sourire pour accepter sa proposition.
-Si vous me dites que la nourriture est bonne, alors allons-y ! Merci beaucoup de l'invitation ! Je peux vous tutoyer d'ailleurs ?
Tant qu'à faire, autant passer au tutoiement. je n'étais pas une grande fan du vouvoiement et de toutes ces formules de politesse... J'aimais tout le monde, alors pourquoi m'embêter avec toutes ces bêtises ? Nous marchions alors côte à côte jusqu'au restaurant où un serveur vint nous installer sur l'une de leurs tables. En effet la décoration n'était pas des meilleures, mais le lieu restait agréable et les autres personnes présentes à l'intérieur semblaient être contentes de ce qu'ils avaient dans l'assiette. Le serveur revint avec deux cartes qu'il nous déposa avant de repartir, nous laissant le temps de choisir notre commande. Je le parcourais rapidement mais remarqua vite que le choix était immense et que j'étais très très longue à choisir.
-Tu comptes manger quoi ? Puisque toi tu connais un peu, tu pourrais peut-être me conseiller ? Le serveur apporta la carafe d'eau et je bus d'une gorgée mon verre, assoiffée avant de reprendre. Bon alors, dis moi tout... Pourquoi as-tu décidé de partir de Storybrooke et d'abandonner toute ta fortune familiale ? C'est fou ! Quelque chose de grave a dû se passer... Je comprendrais si tu ne veux pas en parler, pas de soucis.