« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
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Aloïs Tribberhood « J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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— S’il te plait, par pitié, c’est la dernière chose que je te demanderai de faire pour moi !
Aloïs leva les yeux au ciel, planté comme une andouille devant le restaurant à poireauter depuis quinze bonnes minutes. Sa patience était mise à rude épreuve quand il s’agissait de le faire tourner en bourrique et, clairement, c’était ce que Jean faisait depuis belle lurette maintenant ! Non content de ne pas être venu travailler de la journée pour une « mystérieuse activité » dont il n’avait voulu lui toucher mot, voilà qu’il l’abandonnait sans autre forme de procès à cette sortie pour laquelle il l’avait tanné des lustres.
— Rappelle-moi pourquoi tu ne peux pas être là ? — Je te l’ai dit, j’ai un empêchement de dernière minute ! Mais je suis sûr que tu vas bien t’amuser. Amber est adorable tu verras !
Facile à dire. Comment s’amuser convenablement lorsque votre meilleur ami vous pose un lapin alors qu’il vous a invité à manger un morceau en compagnie de sa cousine dans un restaurant japonais traditionnel. « C’était pour lui faire un peu voir la ville et des gens », qu’il disait. « Elle est pas très sociable du coup je me suis dit que te revoir la rassurerait ! » Aloïs et Amber s’étaient côtoyé à l’école maternelle probablement mais depuis, plus rien et ce n’était pas forcément une mauvaise chose. De là à dire qu’ils se connaissaient, il y avait un sacré fossé !
— Pourquoi tu lui as pas dit de rester chez toi ? La balader pour ensuite la laisser tomber, c’est pas très familial comme façon de penser. — Tu vas sérieusement me faire la morale sur la façon dont j’agis avec ma famille, Hood ?
Aïe, un point pour lui. Aloïs soupira vivement en se pinçant l’arête du nez, à deux doigts de tout envoyer péter et de rentrer chez lui pour se poser tranquillement. La journée avait été longue et la suivante risquait de l’être tout autant alors, à quoi bon ?
— Soit sympa, fais lui passer une bonne soirée. Et puis, ça fait longtemps, tu verras que ça sera bien ! — Qu’est-ce qui fait longtemps exactement ?
Alerte, baleine sous gravillon. Je répète, BALEINE sous GRAVILLON.
— Et bien… Longtemps que vous ne vous êtes pas vu ! — C’est le plus gros bobard que j’ai jamais entendu de ma vie. — Disons que… Jean marqua une légère pause, ça fait longtemps que t’as vu personne et Amber est célibataire donc je me suis dit que ça serait pas un mal de vous faire vous voir !
Il manqua de s’étouffer.
— Pardon ??? Donc tu as sciemment annulé ta venue ? Elle le sait au moins ?! — … J’ai vraiment un truc à faire ce soir ! Elle ne sait pas non, juste toi, donc soit un homme et soit gentil. Bonne soirée ! — Jean, ne… Je te jure que tu vas me le payer ! — JE DOIS FILER JE T’ENTENDS PLUS ADIOOOOOS ! Tu me remercieras plus taaaaard !
Aloïs fixa, hébété, l’écran de son téléphone qui repris son fond d’écran tranquille pour signifier la fin de la communication. C’était une blague ?! Son meilleur ami venait réellement de lui pondre un rendez-vous arrangé avec sa cousine ? Mais c’était quoi qui tournait pas rond dans sa caboche ? Il allait l’entendre le lendemain !! Cette manie de décider pour lui de ce qui était le mieux pour sa vie sociale commençait à lui courir sur le haricot… et puis qu’est-ce qu’ils en savaient s’il fréquentait quelqu’un ou non ? Ce n’était pas ses affaires après tout !
— Bonsoir, vous attendez quelqu’un ou vous êtes juste là pour admirer notre devanture ?
La voix un peu nasillarde lui fit tourner la tête pour tomber nez à nez avec un hommes aux traits asiatiques et plutôt bien habillé. Il portait un badge au logo du restaurant – le « Grand Tokyo » - et semblait plutôt amusé de le voir faire des allers et venues devant la porte sans entrer. Pris de court, les pensées tournées à vive allure et réalisant que malgré la rancœur, il ne pouvait pas infliger un double lapin à une personne qui n’avait rien fait… Aloïs prit sur lui de garder sa vengeance de côté et hocha la tête.
— Jolie devanture. Vous êtes là depuis longtemps ? — Moi, non. Il le toisa des pieds à la tête. Le restaurant, deux mois. Le confinement n’a pas eu que du mauvais. Nous avons pu préparer au mieux notre ouverture. Vous entrez ? — Euh… Oui, pardon.
Il se retrouva dans une ambiance tamisée avec une petite musique légèrement grinçante en fond sonore. Des lanternes colorées encadraient un long bar en bois sombre et, derrière, le serveur (?) qui le fixait en attendant la suite des informations. Aloïs se mordit l’intérieur de la joue, redressant son dos et prenant un air plus assuré afin de ne plus passer pour le paumé de service.
— Il y a une réservation au nom de… Seanog ? — Pas de réservation à ce nom ce soir, l’informa l’homme. C’était bien sa veine. — Tribberhood alors ? — Oui. Box privé pour deux personnes, suivez-moi.
Un box privé, carrément ? Décidément ce n’était pas fait à moitié… Combien allait lui coûter ce dîner ? Et pas qu’en dollars, pour le coup Aloïs se demandait très sincèrement ce qui allait ressortir de là. Il serait honnête avec Amber, évidemment : il fallait qu’elle sache le coup fourré que son cousin venait de leur faire subir ! Des oreilles allaient siffler ce soir.
Ils franchir une grande salle avec quelques tables bondées et se dirigèrent vers un couloir plus intimiste. S’il avait été dans un film d’horreur, Aloïs se serait demandé s’il ne venait pas de mettre les pieds dans un repère de mafieux prêts à l’égorger mais… Visiblement non. Son hôte s’arrêta devant une porte coulissante en papier de riz et bois et l’ouvrit, dévoilant un autre panneau qui permettait de dissimuler l’intérieur de la pièce aux yeux des passants.
— Si vous avez besoin de quelque chose, l’interphone est sur la droite. Lorsque vous avez fait votre choix, appelez-nous et nous vous y apporterons avec toute notre... discrétion.
Le clin d’œil qu’il adressa à Robin le fit tiquer. Était-ce lui ou tout le monde avait l’esprit tordu aujourd’hui ? Non, c’était sans doute de son fait. Ce type ne faisait que son travail et respectait la vie privé des gens venus passer un bon repas. Si tant était qu’on puisse en avoir une à Storybrooke. Aloïs le remercia d’un geste et entra à l’intérieur, contournant le panneau quand la porte se refermait et avançant dans la pièce boisée et tranquille.
— Écoute, je crois qu’il y a un malentendu. Commença-t-il, mais sache que Jean payera pour sa désertion !
Dans ses souvenirs, Amber était une fille blonde, pas très grande, avec des taches de rousseur et de grands yeux verts. Elle avait certes du changer avec le temps, plus de vingt ans c’étaient écoulés et tout le monde ne pouvait pas rester identique à son passé. Mais il fallait avouer que là, clairement, elle avait bien changé. BEAUCOUP changé.
— Oh?
De fille, elle était passé à… garçon ? Un garçon plutôt agréable à regarder mais… Qui lui disait quelque chose. Si c’était vraiment Amber, elle avait carrément viré de bord ! Qu’est-ce que Jean lui avait encore concocté ? Dans le doute, il se retourna vers le panneau et la porte mais il n'y avait personne d'autre. Juste eux deux. Y avait-il une erreur ? Vraisemblablement ! Plus que sûr, même.
Aloïs reporta son attention de nouveau sur l'inconnu de l'autre côté de la table basse.
— … On se connaît ?
Il en était quasiment sûr, ce visage lui était familier. Plus récent que la maternelle. Plus récent que les études ou quoi que ce soit. c’était…
Ah oui, ça lui revint. Il avait été placardé sur pas mal de murs de la ville ces dernières années et était même apparu à la télévision : Dyson Walters.
Et à cette simple idée, le sang d’Aloïs ne fit qu’un tour.
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________________________________________ 2020-08-13, 20:04
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| dear i fear we're facing a problemJ'haussais les épaules alors que le regard vicieux d'Eliott, qui finissait sa glace aux smarties (ou plutôt qui finissait la MIENNE sous prétexte que si je la mangeais pas ce soir, il fallait à tout prix que quelqu'un se dévoue pour prendre ma part, et oui, nous avons des goûts et des enjeux d'enfants mais ça ne vous regarde pas) en espérant me voir surexcité et plein d'amour. Ce qui n'était pas le cas. J'étais encore incertain, c'est tout. Il s'appelle Garfield, lui dis-je simplement d'abord. Garfield James. Il est barman en centre-ville.Eliott croqua un smarties et parla la bouche pleine de chocolat. Garfield comme le chat ?Je retins le sourire amusé que j'étais sur le point d'avoir pour lui offrir à la place un regard courroucé. Le monde entier n'est pas un dessin animé et avant d'être le nom d'un animal amateur de lasagne, Garfield est un prénom américain, je te ferais dire.Lui, ne retins pas son sourire. Tu le défends déjà, c'est le grand amour dis donc.Je levais les yeux vers le ciel. C'est rien. On s'est rencontré au bar lors de la fête pour mon livre, j'ai à peine vu son visage je suis même pas sûr de le rencontrer. On s'est embrassé, - et c'est tout, précisai-je en le regardant bien dans les yeux pour insister là-dessus, sachant exactement que Eliott était comme Lisa, à s'imaginer des trucs. Et il m'a dit que ce serait cool de se revoir. Si ça se trouve ça ne marchera pas et ça s'arrêtera là. J'y vais sans rien attendre, te fais pas trop d'espoir.Impatient et beaucoup trop gourmand (on voyait bien là que nous étions jumeaux), il termina la fin de sa glace en une seule bouchées au lieu des trois qu'il aurait été préférable de prendre, et avant d'avoir réussi à tout mâcher, il me répondit. Moooh fu feux pas un peu d'afour dans fa fie ?Terminant de nouer mon nœud papillon, je lui servis un verre d'eau pour qu'il fasse passer cette glace qui fonder sur son menton. J'en ai pas besoin. Si ça arrive tant mieux mais je m'en fiche de le chercher de moi même, je suis très bien là.Eliott s'essuya le visage et les mains avant de se lever, m'accordant à son tour un regard désespéré : j'adorais les nœuds papillon, mais il était définitivement plus doué que moi pour les faire. Il s'approcha et corrigea le mien. J'suis sûr que ça va bien se passer. Un barman qui t'embrasse à une soirée, c'est forcément un beau gosse. Peut-être qu'il veut juste coucher avec toi, certes, mais on sait jamais.Il plia mon col par dessus le tissu et repartit à la quête de son bâtonnet de glace pour en lécher les reste. Et puis juste coucher ça te ferait pas de mal non plus.C'était le signe pour moi de partir. Cette discussion part trop loin, je vais y aller, bonne soirée avec Pirate Eliott. Ne crois pas les regards apitoyés de ce chien vicieux, il a déjà mangé et il le sait, fis-je en plissant les yeux droits vers Pirate qui me regardait partir d'un air innocent, réclamant quelques caresses en échange du droit d'ouvrir la porte. ___ Je n'étais jamais venu manger au Grand Tokyo. C'était Garfield qui l'avait proposé, sans doute pour s'assurer que je ne propose ni un rendez-vous au bar où il travaillait, ni au restaurant où je travaillais, ce qui risquait d'être un rendez-vous pas très excitant. Pourquoi pas ? J'aimais bien qu'il soit entreprenant là-dessus, et l'endroit avait l'air assez chic. Bonjour ? Je viens sur une réservation que je n'ai pas passé, mais ça doit être au nom de...L'hôte me coupa, ayant l'air de savoir pourquoi je venais. Le box privé pour deux ? Oui, votre ami est déjà arrivé monsieur.J'haussais les sourcils, surpris de son efficacité, et me laissa guider vers Garfield. J'étais un peu nerveux. Je n'attendais pas grand chose de ce rendez-vous, mais ce que j'avais dit à Eliott n'était pas exagéré : dans le noir du bar ce soir là, je n'avais vraiment pas pu remettre son visage. Et il avait partagé quelques shots avec moi. Je tenais bien l'alcool à cause de l'encre qui le diluait dans mon sang, mais lui était (probablement) humain, donc si ça se trouve, sobre, c'était une personne complètement différente. Le serveur me laissa après m'avoir fait entrer. J'étais resté figé un instant. Je connaissais Garfield. J'avais oublié que cet homme s'appelait comme ça... mais je me souvenais de son visage. De souvenirs pas vraiment agréables. J'avais embrassé... ce type, intolérant de première heure ? Sans déconner, pourquoi ça arrivait toujours à moi ce genre de folies ? Manifestement, lui aussi m'avait reconnu. Mais je ne savais pas s'il me reconnaissait de ma notoriété, où s'il se souvenait de moi personnellement. Pas très courageux lorsqu'il fallait être dur avec les gens, peu désireux d'être vexant ou méchant quand ils n'avaient rien fait encore pour le mériter, je décidais de ne rien laisser paraître. On dînerait, on rentrerait chacun de notre côté, et on ne se verrait plus, comme tout premier rendez-vous qui ne se concluaient pas. De toutes évidences, puisqu'il m'avait embrassé, invité, et qu'il était venu là où il m'avait invité, ce n'était pas la même personne, mais même s'il avait changé, je n'étais pas sûr de vouloir... quelque chose avec lui. Oui, il est mignon. Mais c'était... lui. Je m'asseyais, avec un sourire poli. Salut, c'est sympa de te revoir. L'endroit est chic, c'est la première fois que je viens. C'était assez gênant, je disais toutes les phrases de politesses qu'on sortait quand on n'avait rien à se dire, associant même le geste classique à la parole, en quittant ses yeux un instant pour regarder la pièce et constater qu'elle était chic comme je le disais. Ce quiproquo de l'enfer durait déjà très longtemps. code par drake. dyson & aloïs |
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Est-ce qu’il y avait un endroit où on pouvait faire des réclamations quant à notre karma ? Non parce que là, Aloïs avait la très légère impression que la vie se foutait gravement de sa gueule. S’il chopait l’abruti qui avait soufflé une idée pareille à Jean, il allait l’entendre et même jusqu’à la ville voisine. Qu’est-ce qui tournait pas rond dans sa tête ?! Le mettre en face de Dyson Walters, il voulait sa mort ou quoi ?? Non pas qu’il le craigne mais… Comment dire, l’histoire était ancienne mais les faits suffisamment marquant pour ne pas être oubliés. Ou bien avait-il de la chance et le type en face de lui avait perdu la mémoire ?
Vu la tronche polie qu’il tira, y’avait très peu de probabilités qu’il ait oublié quoi que ce soit. Un petit oiseau souffla au renard qu’il devait même se souvenir extrêmement bien de qui il était et où ils s’étaient croisés… Plusieurs fois. Tout au long des années d’études même, régulièrement au détour d’un couloir, dans la cour intérieure du lycée ou simplement dans un de ces endroits aléatoires où la bande d’amis qu’avait Aloïs s’amusait à malmener Dyson. Et encore, « malmener » était un mot bien trop sympathique.
Les jeunes pouvaient être des cons finis. Il le savait aujourd’hui et ne supportait plus vraiment les comportement réfractaires à la liberté de chacun ; mais cela n’effacerait sûrement pas le passé et ce qu’il s’était passé. Son dernier espoir était que Dyson le déteste suffisamment pour tourner les talons et lui éviter une discussion très bizarre… Mais il n’en fit rien.
Damn it.
— On est d’accord que tu ne t’appelles pas Amber ? Ne put-il s’empêcher de lâcher.
Une main passa dans ses cheveux pour les repousser en arrière, tandis qu’il s’approchait légèrement à la recherche d’un endroit où s’appuyer… La table de la pièce les séparait mais ça ne semblait pas encore assez pour lui permettre de se sentir à l’aise. Depuis quand est-ce qu’il se trouvait aussi minable alors qu’il avait quelqu’un en face de lui ? Sourit Aloïs, soit un peu plus sûr de toi là, parce que le marécage dans lequel tu patauges n’a pas l’air prêt à te laisser t’en sortir.
Le voyant relever la tête, il enchaina sans lui laisser le temps de répondre.
— Non, je veux dire, je sais qui tu es, Dyson. J’devrais plutôt te demander ce que tu fais là, à part manger parce que c’est un restaurant. Sans doute très bon, même si le serveur est un peu bizarre… Ça veut rien dire, je sais, on peut pas trop juger un livre à sa couverture !
C’est toi qui disait ça ? Mais quel… abruti. Réalisant son ânerie, Aloïs leva les yeux au ciel et s’avança pour prendre place juste en face du jeune homme. C’était bien sa veine ça, s’il avait pensé qu’un jour il se retrouverait en tête à tête avec lui ! Non pas que son nom ne soit pas placardé absolument partout dans la ville, qu’il ne les ai sauvé d’aliens venus d’une autre dimension et qu’il soit même à la Mairie mais… Oui, Aloïs avait nourri l’espoir qu’ils ne se croiseraient sans doute jamais. Ou au moins, un peu jamais. Juste le temps de savoir comment l’aborder s’il venait à se retrouver face à face, comme… Juste maintenant.
Pas comme ça, clairement. C’était super mal parti, l’ami.
Au moins au café, il aurait pu se cacher derrière son sourire professionnel et mettre quelqu’un d’autre à sa place pour s’occuper de Dyson. Mais ici, il était le deuxième invité d’un gag qui semblait en faire rire plus d’un sauf les principaux concernés. À l’aide.
Aloïs soupira légèrement, faisant une petite moue en hochant la tête comme s’il se mettait d’accord avec ses pensées contraires, et releva les yeux vers Dyson. Walters avait changé, grandi, évolué… Mais on le reconnaissait quand même assez aisément. Il n’était clairement plus le type qu’une bande d’abrutis pouvait pourrir à longueur de journée. L’ennui… c’est que lui, il avait fait partie de cette bande d’imbécile. Indirectement. Sans jamais avoir vraiment participé à ces mises en scène grotesque de mâles effrayés par le hors-norme mais… Il avait été là. Et il n’avait rien dit.
Le dicton est clair : qui ne dit mot consent. Et ça lui retournait dans la tronche aujourd’hui. Restait juste à savoir à quelle vitesse la baffe allait se dégainer ou s’il pourrait s’en sortir sans trop de pots cassés.
— On peut la refaire ? Proposa-t-il. Je suis Aloïs, tu es Dyson. Ca faisait quoi... Des années ? Le lycée, je crois ?
Sa mémoire ne lui faisait que rarement défaut, c'était juste un moyen de gagner un peu de temps... Pour quoi, au juste ? Il balaya la pièce du regard, cherchant une corde où se raccrocher avant de complètement couler.
— On se retrouve dans ce restaurant japonais et on s’est visiblement fait avoir tous les deux parce que je t’attendais pas et… Rassure-moi, tu t'attendais pas à manger avec moi non plus, n'est-ce pas ?
Non parce que l’idée même que Jean ai pu programmer un truc pareil semblait vraiment trop gros maintenant qu’il y pensait. Son ami était plaisantin mais sûrement pas méchant ou prêt à faire ce genre de truc de mauvais goût… Alors pourquoi ?
S’il lui disait qu’il était vraiment venu pour lui, le renard allait devoir user de tous ses stratagèmes pour échapper à un passage à tabac. Depuis qu’il avait vu de quoi il était capable, il n’avait pas tellement envie d’être le prochain « méchant à éradiquer de Storybrooke ». Il tenait à son existence. Un instinct, comme ça… L’instinct de survie.
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________________________________________ 2020-09-15, 17:30
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| dear i fear we're facing a problemCette sensation était comparable à plusieurs choses. Une douche d’eau gelé à laquelle on ne s’y attendait pas, alors qu’il faisait plus de 30 degrés, ou pire, quand un ami faisait croire à une grosse nouvelle exceptionnelle à laquelle on y croyait pendant un bon moment avant qu’il ne s’écrie « C’ETAIT UNE BLAGUE » nous plongeant dans une grosse désillusion pareille à une chute libre. J’avais bien reconnu ce type. Le harcèlement, les rires, la débilité de jeunes brutes sans jugeote. Bien sûr que j’avais été surpris – pas vraiment agréablement – en me regardant compte que c’était lui le mec d’hier soir. Mais me rendre compte carrément que ce n’était qu’un quiproquo énorme et que ce n’était pas du tout celui que j’attendais, de même que je n’étais pas celui que lui attendait, était assez fort comme claque à la figure. Je me sentais ridicule, gêné, et très dérangé par le fait que ce n’était qu’Alois, brute de collège, et non pas une brute de collège qui avait changé pour m’inviter à manger. Ce n’était qu’Alois. Amber ? Répétai-je en fronçant les sourcils pour le regarder bizarrement. Avec ça, c’était assez clair pour moi comme pour lui que nous n’étions tous les deux pas celui que l’autre attendait. Ok, tu n’es définitivement pas Garfield, mais je pense que j’étais plus légitime à te demander si toi tu es Garfield que toi à me demander si je suis… « Amber ».J’aurais pu ricaner à son commentaire sur le jugement. Oui ok, c’était connu que quasiment toutes (quasiment) les brutes épaisses des cours de récré grandissaient en changeant radicalement, grâce au merveilleux phénomène qui s’appelait la maturité qui finissait, aussi miraculeux soit-il, à les toucher elles aussi. Et, en tant qu’esprit de l’enfance, j’avais du moi-même guider de jeunes enfants méchants à trouver ce qu’il manquait à leur vie pour les rendre aussi brutaux. Mais on avait manifestement tendance à oublier son objectivité quand l’histoire était personnelle. Je me focalisais davantage sur le fait qu’Alois était un con à l’époque et que je savais plus ou moins de source sûre, puisque c’était dans ce monde, qu’il n’avait pas eu un de mes frères ou sœurs toons pour guider sa croissance. Donc, par un calcul tout simple de ces données (dont celles du manque d’objectivité), j’avais toutes mes raisons de le voir comme un con qui n’avait eu qu’une seule utilité : m’apprendre à faire face à son genre d’attaque. Et renforcer ma carapace personnelle. Se faire agresser par un garçon qu’on trouvait attirant n’était pas forcément facile pour un jeune garçon. C’est pour ça que j’étais particulièrement gêné de l’avoir, pendant une seconde, envisagé comme le mec mignon que j’avais embrassé hier soir. Non : je n’allais pas être attiré une seconde fois par ce type. Avec toutes ces réflexions qui se bousculaient dans ma tête, je n’avais même pas répondu à sa tirade embarrassée sur ma raison de venir ici et le standing du restaurant qu’il ne voulait apparemment pas juger du premier coup d’œil, aussi surprenant ça puisse être. Manifestement, il était moins refroidi que moi par cette situation (tu m’étonne, c’était facile pour lui, c’était moi qui faisais face au plus dur à l’époque), puisqu’il tenta d’effacer ses maladresses en redémarrant la conversation. J’aurais pu ricaner encore une fois : effacer ses erreurs comme si de rien n’était, ça avait bien toujours été sa spécialité, à lui et ses camarades, tiens. Au moins, quelque chose ne mentait pas : ses regards furtifs tout autour de la pièce comme cherchant quelque chose de rassurant à s’accrocher pour sortir de cette situation gênante montrait tout son embarras que je partageais. Le lycée, oui. Ça fait longtemps d’un certain point de vue, dis-je sans en rajouter plus de tension qu’il n’y en avait déjà. Quand on ne voulait pas nécessairement revoir ou revivre quelque chose, ça ne faisait pas forcément aussi longtemps que ça pouvait l’être. La dernière image que j’ai de toi, c’était dans ta tenue de remise des diplômes. Tu avais relevé les manches, on voyait tes bras. Pardon ? Pourquoi je lui parlais de ses bras maintenant ? Je soupirais, agacé par cette situation déjà trop longue alors qu’elle n’aurait même pas du durer une seconde. En effet, je te rassure Alois, répondis-je froidement puisque c’était bien ce qu’il avait demandé, d’être rassuré de ne pas me voir trop longtemps, je ne suis pas venu te voir. Je me levais alors. Désolé pour ce malentendu, le serveur n’a pas du comprendre ce que j’ai demandé. Serveur bizarre, t’avais raison en fait, juger un peu vite n’est pas forcément trompeur apparemment. Ouch, faire autant de piques ne m’arrivait jamais à part dans une seule situation : quand j’étais avec mon père, avant que je ne me sois décidé à faire un peu d’effort. Aussi mauvaise était ma considération que j’avais d’Alois, je n’aimais pas me voir comme ça. J’espère qu’Amber va bien, je devrais vérifier où est mon rendez-vous. Bonne soirée, fis-je en prenant mes affaires pour quitter la salle. Je fermais les yeux après avoir tourné dans le couloir. Pour faire le topo, je venais de cracher mon venin au garçon qui m’attirait dans mon adolescence et qui avait été la source de mes dépressions pour des jeux de harcèlement qu’il menait avec ses amis. Je détestais être méchant. Même envers quelqu’un d’aussi stupide que lui. Mes vieux démons revenaient sans cesse, je me sentais coupable de l’avoir jeté comme ça alors qu’il n’avait pas été particulièrement méchant. Mais tant pis : au moins n’aurais-je plus à le revoir. Je me dirigeais vers Bizarre qui venait de servir une autre table et qui fut intrigué de me voir, et aussitôt inquiet que quelque chose ne se passe pas correctement. Un soucis, monsieur ?Oui, vous vous êtes trompé, ce n’était pas cet homme que j’étais censé retrouvé. La réservation à laquelle je suis invité doit être au nom de Garfield… Je fus bien embarrassé en me rendant compte que je n’avais même pas son nom de famille. Il le comprit bien vite, mais manifestement, ce n’était pas un problème. Ce qui était un problème, en revanche, ce que n’importe quel nom n’aurait de toutes façons pas fonctionné. Je suis navré monsieur, c’était la seule réservation qu’il reste pour une table pour deux.#CD853FJe vous ai parlé plus tôt de la sensation de la douche froide. C’était une chose, oui, mais que cette sensation vous prenne deux fois dans la même soirée en l’espace de dix minutes, c’était une autre chose, particulièrement plus violente. Doublé en plus par le fait que je me faisais poser un lapin avec Alois pour témoin, avec qui j’étais presque sur le point de passer la soirée et que je venais de jeter. Je m’excusais auprès du serveur, m’excusant en lui assurant qu’il n’avait rien fait de mal, quand je comprenais que ce Garfield n’était rien de plus que le cliché du beau parleur qui ne rappelait pas le lendemain (au moins n’avais-je pas couché avec lui pour terminer ce cliché affreux). Décidé à repartir, je reprenais le chemin du retour, et ne pus m’empêcher, par reflexe, de passer un coup d’œil vers Alois en passant devant son box ouvert. Nos regards se croisaient un instant, juste assez pour que le malaise ne grandisse encore plus puisque ça le faisait très clairement comprendre ce qu’il se passait pour moi. Chouette, une autre raison de se foutre de ma gueule. Soirée de merde. J’étais définitivement plus efficace dans l’action que dans les tentatives d’avoir une vie privée. code par drake. dyson & aloïs |
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Ok, clairement… C’était la merde. Non seulement il l’avait parfaitement reconnu mais quelque chose souffla à l’oreille d’Aloïs qu’il savait aussi qui il était. Et que ses souvenirs étaient aussi intact qu’une surface vitrée qu’on viendrait de nettoyer de fond en comble pour la faire briller… Donc, c’était non seulement une situation délicate mais en plus c’était une raison de plus d’écraser sa mémoire sous un épieu pour toutes ses actions passées. Dyson avait l’air tout sauf ravi de se retrouver face à lui et ses maigres tentatives pour détendre l’atmosphère ne menèrent à rien de mieux que le voir encore plus s’agacer en sa présence ! Génial. Vraiment génial…
Il n’y avait que lorsqu’on se retrouvait en face de précédentes victimes qu’on réalisait le mal qu’on avait pu leur faire. Pourtant Aloïs n’avait jamais élevé la voix ni porté la main sur le jeune homme ; il s’était contenté d’observer la scène sans intervenir et… C’était sans doute pire que de faire quelque chose. Peut-être que s’il avait pris part à ces moqueries, il aurait une raison de se sentir coupable. Mais là, pour le coup, il n’avait rien fait. Juste d’être du mauvais côté de la barrière sans la moindre tentative de lever le petit doigt. Un lâche, à l’époque, face à ce genre d’injustice qui aurait dû le révolter. Il était jeune. Il était con. Il était…
Pas le moment de se lamenter sur son sort. Ou presque.
Car Robin n’eut pas le temps d’ajouter quoi que ce soit que Dyson repris ses affaires et détala à toute allure ! Okay, okay okaaaaaay… Si ce n’était pas de la haine, là, il ne savait pas comment ça pouvait s’appeler. Il avait merdé son coup sur toute la ligne, du début à la fin, de la parenthèse à la suivante sans passer par la case départ, un aller simple pour la case prison ferme. C’était pas une claque là, c’était carrément la soufflante qu’il méritait de se prendre dans la figure. Jean aurait dit que c’était bien fait et qu’au mois, il était désormais fixé. On ne pouvait pas toujours expier ses péchés…
Alors pourquoi ça l’emmerdait tellement que Dyson pense ça de lui ? Qu’il le prenne pour le connard arrogant de ses souvenirs transposé dans la vie adulte ? Ce qu’il avait vécu sous la malédiction de Régina ne définissait pas qui il était : les faux souvenirs l’avaient rendu très différent de la réalité. Mais on ne pouvait pas effacer des souvenirs, aussi frauduleux soient-ils – une fois que l’idée était implantée, il était quasiment impossible de la défaire d’un esprit. Aux yeux de Dyson, était-il devenu l’ennemi public numéro 1 ? Quand même pas, se serait se surévaluer. Mais il était dans tous les cas le genre de type à fuir comme la peste.
Génial.
Il poussa un très long soupir, se massant la nuque face à la soirée catastrophique. Amber avait intérêt à fournir une excellente raison de ne pas être venue, parce que retrouver un ancien camarade de lycée comme ça et se prendre un savon de sa part… Ça n’avait rien d’agréable.
Espèce d’idiot, ce qui n’avait rien d’agréable, c’est la façon dont tes anciens amis l’ont traité. Sa colère est légitime. Bien plus que ton agacement ou ta culpabilité. On ne réparait pas les pots cassés avec un dessin placé devant comme si de rien était. Ce que tu avais brisé, tu ne pouvais le réparer. Imbécile. Et le regard que lui lança Dyson en repassant devant lui en disait long sur la manière dont il l’avait explosé à l’adolescence…
Rapidement, Aloïs enfila sa veste et sorti du petit box individuel ; autant s’en aller d’ici que de rester une seconde de plus au milieu de ce bordel sans nom qui s’installait dans sa tête. Peut-être qu’un bon verre d’alcool l’aiderait à mieux avaler la pilule ? Mystère. Extirpant son téléphone de sa poche pour vérifier ses messages, il bifurqua en direction de la porte et… Rentra littéralement dans quelqu’un !
— Bordel de…
DYSON ! Qu’est-ce que…
— Aloïs ?!
Alors qu’il posait, par réflexe, ses mains sur les épaules de celui qu’il venait de percuter pour séparer son corps du sien, il tomba nez-à-nez avec une ancienne connaissance… Ou plutôt, un ex-employé qui avait bifurqué dans le rôle de barman : Garfield James ! Attendez… Garfield ? Comme… Le nom que Dyson lui avait donné un peu plus tôt dans la conversation ? Wait a minute… Il se passait quoi là ?!
— Garfield ? Qu’est-ce que tu…
— J’ai un rendez-vous ici ! Mais j’ai complètement zappé de réserver et maintenant le serveur m’a annoncé que c’était complet, alors je...
Il marqua une pause, ses yeux bruns descendant lentement sur les paumes que Robin avaient toujours de posées autour des épaules de Walters. En s’en rendant compte, Aloïs le relâcha prestement et se décala d’un pas. Un poil trop tard. Le sourire de son ami s’estompa un peu malgré son visage toujours rieur.
— Je vois…
— Hein ? De quoi tu… J’étais en train de m’en aller.
Par pitié, qu’on le laisse partir… Garfield tourna son attention sur Dyson.
— Je crois que je dois m’excuser de mon retard, j’ai pas pu me libérer à temps ! J’espère que tu m’as pas trop attendu ? Aloïs t’as tenu compagnie ? C’est un chic type ! Je savais pas que vous vous connaissiez !
A dire vrai, ils ne se connaissaient pas du tout. Pas vraiment et pas correctement. Garfield profita d’un instant d’inattention de Robin pour plisser le regard et esquisser un sourire amusé.
— J’savais pas que t’étais de ce bord-là, toi.
— De quel bord tu parles ?
James lui désigna Dyson en haussant un sourcil évocateur, ce qui manqua de se faire s’étouffer Aloïs ! Ce dernier hoqueta, secoua vivement la tête et s’excusa intérieurement d’imposer à Dyson la moindre COINCIDENCE de ce genre !
— Je suis pas du tout avec lui !
Le défendre, rapidement. Dyson ne voudrait certainement pas qu’on le prenne à avoir la moindre relation, le moindre lien, avec lui autre que platonique et dans leurs souvenirs. Sa tension commençait à frôler les dix-huit sous sa gorge et son palpitant fonctionnait si rapidement qu’il avait du mal à aligner plus d’une idée cohérente.
— Oh ?
Garfield eu l’air intrigué mais, pire que tout, donna l’impression de ne pas y croire une seule seconde. Heureusement qu’il ne perdait jamais sa bonne humeur. Son sourire s’étira, resplendissant comme le charme qu’on lui connaissait, et il bomba un peu le torse.
— Dans ce cas, si je ne marche sur les plates-bandes de personnes… Tu accepterais de me donner une seconde chance pour notre rendez-vous, Dyson ?
Comment résister à un mec pareil, sérieusement ? Aloïs fixa la pointe de ses chaussures sans les écouter, finissant par serrer son téléphone dans sa main et espérer que la porte ne soit plus très loin. A peine deux mètres et il serait sorti ! Aussi leur jeta-t-il un regard en coin, ravalant sa fierté et tout ce qui lui barrait la gorge d’encore non identifié, et se faufila-t-il le long du comptoir pour dépasser Garfield.
— Tu t’en vas ?
— Oui, j’ai… Des choses à faire ! Amusez-vous bien, profitez de votre date. Garfield, à la prochaine et Dyson… Euh… Content de t’avoir revu.
Et sûrement pressé de ne plus y repenser ! Il leur tourna le dos sans attendre et descendit les petites marches de l’accueil jusqu’à se retrouver nez-à-nez avec un groupe d’hommes qui firent irruption au même instant à l’intérieur. Enfin, il déduisit que c’était des hommes car leurs visages étaient masqués et ils portaient tous des costumes gris. Passé le premier instant de surprise, Aloïs sentit quelque chose appuyer le long de son ventre et baissa malgré lui les yeux.
Une arme. Dirigée dans sa direction. Putain qu’est-ce qu’il se passait là ?!!!
— La grille.
La personne en face de lui venait de dire ça et aussitôt, un homme à sa gauche pulvérisa un panneau pour faire s’abaisser la grille de sécurité du restaurant. Ce mouvement lui permit de distinguer des tatouages asiatiques un peu partout sur le corps du second… Mais pas d’enlever le flingue de sa direction. Est-ce qu’on pouvait orienter ça ailleurs, s’il vous plait ?!
Comme s’il l’avait entendu prier, son agresseur leva le bras vers le plafond et… tira. Les clients se turent immédiatement dans un cri de surprise et tous les regards se tournèrent vers eux. Une seconde. Deux secondes.
— Au nom du double lotus, ceci est une prise d’otages ! Puisque vous ne voulez pas régler votre part, nous allons nous servir directement.
Le type venait de s’adresser au serveur bizarre du début… Enfin, Aloïs le déduisit car il ne bougea pas d’un poil. Son corps était tendu à son maximum et il ne savait même pas s’il devait reculer ou rester là… Son agresseur répondit pour lui : il leva le poing et le frappa à la tempe sans autre forme de procès ! Chancelant, le renard recula vers les marches et manqua d’y chuter.
Putain, mais c’était vraiment la soirée de merde en puissance !
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