« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
« And if the birds are just all the words flying along, singing a song, what would they do ? If they just knew what they could do. »
Je souris simplement à ma fille. Pour tout dire, je me voyais mal la laisser se faire transpercer par une flèche d’un de ses fichus enfants sauvages. Pour sûr que la tache risquait d’être ardue, ils semblaient prêts à tout pour protéger leurs biens mais nous étions des MacBernik et prêtes à tout pour atteindre notre objectif. Regardant la carte, je fis comprendre à ma fille que j’avais une idée pour s’en sortir sans trop de difficultés et apparemment, cela semblait collé étant donné qu’elle me suivait dans mon idée.
Mon épée était toujours dans ma ceinture et ma dague également, j’avais de quoi me défendre ou de quoi défendre Scampi si besoin bien qu’elle m’avait prouvée par A + B durant notre périple en Enfers qu’elle n’avait pas besoin de moi pour s’en sortir. Une fois que nous fûmes toutes deux dans les renfoncements, nous nous élançâmes à mon signal et cela fonctionnait, les enfants étaient tous aux aguets. Ils s’élancèrent de tous côtés, certains vinrent se battre contre moi mais je me débrouillais plus que bien à l’épée et pu les mettre dans les vapes.
Une fois le silence revenu, je fus surprise de ne voir ma fille nulle part. Mon épée toujours bien en main, je la cherchais du regard, restant aux aguets si jamais un nouvel enfant sauvage apparaissait par enchantement. Mon regard se posa finalement sur un tipi un peu plus impressionnant que les autres. Une ombre passa devant mes yeux. Scampi. M’avançant à pas de fourmis jusqu’au tipi, j’utilisais ma dague pour faire un trou dans le tissu pour pouvoir voir ce qui se passait à l’intérieur. Le chef venait d’assommer ma fille et se trouvait présentement au dessus d’elle. Mon sang ne fit qu’un tour et ma main serra plus fortement le manche de mon épée.
Un craquement se fit entendre derrière moi à l’instant même où grâce à mon épée, je stoppais dans son élan un des enfants qui voulait me frapper de dos.
« On t’as jamais appris à ne pas frapper une femme de dos ?! » maugréais-je en lui mettant un coup de pied dans le ventre, le faisant chuter sur le sol.
Soupirant, je m’approche du tipi et entre à l’intérieur avant de regarder le chef droit dans les yeux, mon épée face à moi, pointée sur la gorge du chef.
« Recule toi de ma fille, immédiatement ! » énonçais-je en fronçant les sourcils. Il recule « c’est bien. Doucement, lève les mains bien en évidence. » il s’exécute alors qu’un léger sourire perle sur mon visage « tu vas retourner gentiment te coucher, c’est clair ? Et tu vas me laisser repartir avec ma fille et la corne, ou sinon je fais de toi rien de plus qu’une brochette, parole de pirate. » maugréais-je alors qu’il fait un signe positif de la tête avant que ne l’assomme avec le manche de mon épée « crétin. » soupirais-je avant de m’approcher de ma fille « Scamp’, réveilles toi. » murmurais-je simplement.
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Les bruits de l'échange entre ma mère et le chef des enfants sauvages me réveillèrent brusquement. Me mouvoir fut plus compliqué, étant donné que j'étais encore dans les vapes et que ma tête me faisait horriblement mal. Déjà dans la maison hantée avec Axel on m'avait frappé sur le crâne, ça commençait à faire beaucoup. Fort heureusement, les paroles de ma mère me rassurèrent. Elle avait réussie à gérer la situation, me sauvant des griffes de ces fichus enfants sauvages. J'étais vraiment heureuse de la retrouver, et de voir qu'elle n'avait rien perdue de son courage. Ce n'était pas pour rien qu'elle était mon modèle de vie après tout. Malgré nos différends je pouvais toujours compter sur elle, et c'était cela le plus important. Elle m'aida à me relever, alors que je passais ma main derrière la tête pour voir si je saignais. Cette fois-ci ce n'était pas le cas. Le chef voulait simplement me mettre hors d'état de nuire temporairement, il n'avait pas du employer toute sa force.
-Merci maman, tu m'as sauvé la vie ! Allez, revenons vite au port des pirates avant que d'autres enfants sauvages nous tombent dessus...
Je ramassais la corne qui gisait à côté du corps inconscient du chef des enfants sauvages et ma mère prit les devants pour nous emmener en dehors du camp, tout en vérifiant que je suivais bien. Elle devait sûrement s'inquiéter, ce qui était normal après avoir été assommé... Sur le chemin, je ne pus m'empêcher d'admirer la corne que nous étions venu cherchés. Qu'avait-elle de si spécial ? Je comprenais que ce soit un héritage familial et qu'elle était décorée superbement bien mais... c'était tout ? Sérieusement ? Je n'y croyais pas une seconde... Il devait y avoir quelque chose derrière, j'en étais certaine. Je profitais du fait que la sortie du camp s'annonçait tranquille pour demander à ma mère ce qu'elle pensait de la situation.
-Dis, tu penses que la corne a des propriétés magiques ? Ce serait bizarre de mettre nos vies en danger pour quelque chose qui a si peu de valeur non ?
Sans lui laisser le temps de me répondre, et parce que j'aimais n'en faire qu'à ma tête, je commençais à souffler dans la corne. Cette dernière fit un bruit qui pouvait réveiller n'importe qui sur l'île. Elle était extrêmement puissante mais... rien de plus ne semblait en sortir. Ou si c'était le cas je ne m'en rendais pas compte. Je haussais les épaules, un peu déçue que ma théorie ne se vérifie pas. Au moins, c'était sans danger et nous pourrions le rendre au capitaine sans scrupules, je ne voyais pas comment il pourrait l'utiliser à des fins mauvaises. Soudainement, je sentis un sifflement derrière moi mais, il était déjà trop tard. Une flèche se planta dans le bas de mon dos sans que je puisse rien n'y faire. Je criais de douleur alors que je mettais les genoux au sol. Je tournais la tête pour découvrir un enfant sauvage qui rigolait de mon malheur, armé d'un arc et des flèches. Beaucoup de flèches. Je me relevais soudainement, essayant de ne pas faire attention à la douleur que je ressentais et courut en direction du port des Pirates. Il fallait rentrer et vite, avant que tous les enfants sauvages ne nous attaquent de leurs flèches. Courir me faisait souffrir, mais c'était toujours mieux que de mourir...
Malheureusement, je ne réussis pas à continuer à courir pendant bien longtemps et, harassée, je tombais au sol, criant de douleur une nouvelle fois. Je retirais la flèche d'un coup sec, et appuya sur la plaie avec ma veste... Mais ce ne serait pas suffisant. Ce connard avait très bien visé et je ne pouvais pas me permettre de continuer à courir et à perdre des litres de sang en même temps... C'est alors que je me rappelais de quelque chose que j'avais lue dans mes recherches sur l'île de Neverland : la Montagne Sacrée. Voilà ce qui pourrait me sauver !
-Nous devons nous rendre dans le lac au centre de la Montagne Sacrée, il est censé soigner toutes les blessures...
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Lucy Wright
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Bouille d'ange, coeur de pirate.
Sourire bienveillant, ingéniosité pure.
✘❍✘
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Fort heureusement, ma mère prit les choses en main. Elle commença par m'arracher la flèche plantée dans mon corps. La douleur était atroce mais je savais que c'était nécessaire. Avec un bout de tissu elle couvrit la plaie avant de me demander de marcher tout en s'appuyant à elle. J'acquiesçais seulement comme guise de réponse, ne voulant pas gaspiller mon énergie pour dire des choses inutiles, ma mère pouvait très bien comprendre un mouvement de tête. Elle ne perdit pas plus de temps et m'aida à me lever. Toutes les deux, nous commencions à marcher en direction de la montagne sacrée... Je voyais bien que quelque chose tracassait ma mère, je la connaissais si bien que j'étais parfaitement capable d'analyser chaque mimique qu'elle pouvait faire avec son visage. Malheureusement, j'étais bien trop faible pour m'en occuper maintenant. Ce n'est que en arrivant, avant de me faire boire l'eau du lac, qu'elle m'en fit part. Elle pensait se rappeler de quelque chose à propos de l'eau du lac mais elle ne savait plus exactement quoi. Je haussais doucement les épaules, ne voyant pas à quoi elle faisait référence avant de boire à toute vitesse ce que me donnait ma mère.
Alors que je me sentais petit à petit beaucoup mieux, ma mère en versa sur la blessure qui se referma à une vitesse alarmante. En quelques secondes à peine, je me sentis revigorée et en pleine forme comme si j'avais dormi dix heures d'affilée ! Retrouver cette sensation était vraiment agréable et sans attendre je me jetais dans les bras de ma mère, voulant la remercier du mieux que je pouvais. Moi qui ne pensait ne jamais retrouver notre relation d'avant, j'avais été agréablement surprise par son comportement durant le voyage, agissant comme une véritable mère pour moi : elle m'aidait quand j'en avais besoin, se montrait fière quand je réalisais des accomplissements par moi-même et... je pouvais sentir son amour pour moi émaner d'elle.
-Merci maman. Tu m'as sauvée la vie ! Je relâchais mon étreinte sur elle, lui lança un petit sourire avant de me retourner, la main sur la corne de brume. Je pense qu'il ne nous reste plus qu'à rapporter ça au capitaine !
Je commençais à marcher, enjouée de reprendre notre route après avoir failli perdre la vie quand tout d'un coup, j'eus une sorte de vertige. Une voix se fit entendre dans ma tête : "Tu ne pensais pas partir sans payer le prix ?" Quoi ? Qu'est ce que ça voulait dire ? Je me retournais en direction de ma mère, ayant l'air un peu paniquée, mais elle me regarda seulement se demandant sûrement ce que j'avais. Elle n'avait donc rien entendue... Je lui souris, pour ne pas qu'elle s'inquiète et chassa ces vilaines pensées de ma tête. Ce n'était probablement rien, j'étais juste fatiguée. Pourtant, une bonne dizaine de minutes pus tard, j'entendis ma mère crier de douleur derrière moi. Je me retournais, visiblement paniquée et remarqua qu'elle saignait. Pile au même endroit où j'avais été touché par la flèche. Pourtant, rien ne l'avait touché... La voix résonna à nouveau dans ma tête : "Une vie contre une autre, voilà le prix à payer.
-Quoi ? Non ! Laissez ma mère tranquille, elle n'a rien à voir dans tout ça !
-Il y a bien un moyen pour la laisser tranquille... Il paraît qu'avouer son plus gros secret au damné pourrait inverser le mauvais sort...
Mon plus gros secret ? Qu'est ce qu'était mon plus gros secret ? Oh mon dieu dans quelle histoire je m'étais encore retrouvée...
-Euh... Maman, j'ai toujours été jalouse de ta seconde fille, et c'est l'une des raisons pour lesquelle je ne t'ai pas parlé pendant des années !
Je regardais fixement sa blessure, espérant que cela fonctionne mais au bout de trente secondes d'attente, il ne se passait toujours rien... La pauvre ne devait pas comprendre pourquoi je lui disais tout ça alors qu'elle souffrait le martyr, n'entendant pas la voix dans ma tête... Mais si cela n'était pas mon plus gros secret à son égard, alors qu'est ce que ça pouvait être ? Oh... Je savais ce que c'était. Rien que d'y repenser, j'avais mal au cœur. Je devais vraiment avouer une chose pareille ? A ma propre mère ? Mais quel serait sa réaction ? J'avais tellement peur qu'elle me voit différemment. Pourtant, je n'avais pas le choix. Si je voulais la retrouver saine et sauve je devais tout lui dire. Je me mis à genoux devant elle, lui attrapant la main, et commença à parler, les larmes glissant sur mes joues en même temps.
-Maman... Je... Je dois t'avouer quelque chose. Quand j'étais l'orphelinat, pendant la malédiction, quand je pensais n'avoir aucune famille et personne autour de moi, j'ai fuguée. Je n'avais pas d'argent et personne pour m'héberger alors... j'ai dormi dans la rue. Mais un soir, un homme me kidnappa. Pendant des jours, il me séquestra chez lui, me faisant subir des tortures que je ne serais jamais capable de seulement nommer. Il m'a violé, traité comme une esclave. Je ne m'en suis jamais remis. Je suis devenue cleptomane, je refuse tout contact et toute relation charnelle et tout cela à cause d'un malade mental qui a fait de moi sa victime.
J'éclatais en sanglots alors que je vis la blessure de ma mère se refermer et le sang disparaître comme par magie. J'avais réussi, ça avait fonctionné ! Je n'arrivais même pas à sauter de joie, ressentant trop d'émotions au même moment. Entre la joie de voir ma mère saine et sauve, la tristesse de me remémorer tous ces souvenirs et la frustration que quelqu'un ait réussi à se jouer de moi et qu'il ait encore une influence sur moi après tant d'années. Cette idée me mettait hors de moi... Il m'avait détruit de l'intérieur.