« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
There's nothing that I'd take back, but it's hard to say there's nothing I regret. Cause when I sing, you shout, I breathe out loud, you bleed, we crawl like animals, but when it's over, I'm still awake. A thousand silhouettes dancing on my chest, no matter where I sleep, you are haunting me
U[b]n samedi de mars de l’an 2020.
Qui dit week-end dit boutique avec Lin.
Je prenais toujours mon sac de cours pour réviser quand il n’y avait personne à la boutique. Grand Mère appréciait que je poursuive mes études comme ça et puis Lin me permettait aussi de prendre un peu de temps pour apprendre mes cours, après tout, c’était important. Cependant aujourd’hui, c’était un samedi différent parce que aujourd’hui, j’allais m’occuper de la boutique toute seule vu que Lin devait partir pour une conférence sur elle seule sait à New-York pour le week-end.
Grand-Mère ne pouvait se porter gérante de la boutique donc c’était à moi de le faire. Les deux femmes de ma famille me firent comprendre qu’elles avaient une totale confiance en moi, que j’allais aussi bien gérer que j’avais pu le faire aux Grand Bain dans notre monde. J’avais mis en vitrine une dizaine de gâteaux de riz fourrés au chocolat dont seule Zeniba a le secret. Il était dix heures du matin et il n’y avait pas un chat.
J’en profita pour sortir de mon sac mon livre de physique pour relire le dernier cours avant de relever le regard lorsque j’entendis la clochette de l’entrée tinter. Un sourire naquit sur mes lèvres.
« Bonjour Violette ! » énonçais-je à la jeune femme « c’est moi qui m’occupe de la boutique ce week-end, ma soeur est à New York. »
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Il en avait fallu du temps à Violette pour comprendre qu’il y avait certains avantages à travailler pour Hadès. Mais désormais, lorsqu’elle sentait qu’elle avait besoin d’une pause, Violette n’hésitait pas à prendre un jour de congé. Et en ce Samedi de mois de Mars, Violette en avait profitait pour rester dans son lit. Les dossiers attendraient. Pour éviter le burn out, elle devait prendre du temps pour elle. Et c’est ce qu’elle comptait faire de sa journée.
Du moins, c’était dans ses projets. Mais elle pouvait déjà enlever « faire une bonne grasse mat’ » de sa liste. Car elle était incapable de la faire. Pourtant elle en avait du sommeil en retard. Mais son horloge biologique était réglée comme un coucou. Aussi, à 9H du matin elle était déjà debout. S’il fallait trouver un avantage à cette situation, c’est qu’elle avait toute la journée devant elle.
Le calme régnait au sein du foyer familial. Les parents de Violette semblaient toujours dormir ainsi que Dash et Jack-Jack. Faire plaisir à sa famille n’était jamais une corvée alors la brune décida de leur offrir le petit déjeuner. Néanmoins, elle avait envie de faire dans l’original et quoi de mieux que des pâtisseries japonaises ?
Alors après avoir pris le temps de se préparer tranquillement, Violette s’était rendue dans la seule boutique qu’elle connaissait pouvant lui fournir ça. Avant de partir, elle avait évidemment fait un petit mot pour prévenir ses parents de ne pas faire de petit déjeuner et de ne pas en prendre. En gros, il fallait qu’ils attendent Violette.
Et au moment où Violette allait descendre de sa voiture, elle fut surprise de trouver Yodi.
« Mais comment tu es arrivé là ?! »
La petite canaille l’avait suivi jusqu’à sa voiture sans qu’elle ne s’en aperçoive. Il était doué vraiment. Et il était inhumain de l’enfermer dans la voiture. Alors Violette lui fit signe de la tête.
« Allez tu peux venir. Mais tu restes à côté de moi. »
Plusieurs hochements de tête montraient la compréhension et surtout l’acceptation des consignes de Violette. Puis les deux débarquèrent dans la boutique des sucreries japonaises. S’attendant à voir Lin, Violette fut surprise d’y trouver sa petite sœur. Néanmoins, elle était contente de la voir.
« Bonjour Sen ! »
Violette écouta brièvement son amie expliquer pourquoi c’était elle derrière le comptoir. Mais ces paroles ne restèrent pas très longtemps en tête, Violette était trop occupée à chercher Yodi du regard. Ce petit chenapan avait encore filé. L’appel de la nourriture était trop fort.
« New-York ? »
Rien que l’évocation de cette ville lui donnait la nausée. Mais il fallait avouer que cette ville avait du charme et surtout, elle permettait de faire plein de chose. Sauf que Violette en avait un trop mauvais souvenir. Violette se rapprocha du comptoir, alors que son regard se posait dans chaque recoin de la pièce. « Elle va y faire quoi ?! »
Curiosité quand tu nous tiens. La jeune femme observa le livre que lisait Sen avant son arrivée.
« Ah. Physique-chimie. J’espère que Dash a révisé lui aussi… »
Son frère adorait faire des bêtises, utiliser son dons à tout va. Mais question étude, Violette ne savait pas trop où il en était. Etait-il studieux ou tout l’inverse ? Dash n’avait jamais été un grand amoureux de l’école. Du moins, ça c’était sur Terre-2. Peut-être que cela avait changé avec le temps ?
« C’est sur quel sujet cette fo…YODI !!! »
Le chenapan venait de refaire son apparition derrière le comptoir avec trois gâteau de riz dans la bouche. Face à cette scène, Violette ne pouvait cacher sa gêne. Elle se tapa le front avec sa paume de main avant de s’excuser auprès de son amie.
« Je suis vraiment désolée Sen. Yodi est un ventre sur patte et il ne connait rien à ce monde… »
Il allait falloir qu’elle lui apprenne les règles de vie en société…un minimum !
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« Oui, elle y est pour le week-end, elle avait une conférence sur elle seule sait quoi, du coup, c’est moi qui m’occupe de la boutique, je pouvais pas demander ça à ma grand-mère. » lui dis-je avec un petit sourire.
Me levant de mon tabouret, je viens vers le comptoir pour proposer nos nouvelles friandises et autres gâteries japonaises dont seule grand-mère à l’ingrédient secret. La jeune femme pose son regard sur mon livre de physique et je lui fais un petit signe d’épaule.
« Eh oui, on a un contrôle mercredi, du coup, vu quand ce début de matinée y’a pas foule, j’en profitais pour réviser un peu. » énonçais-je avec un sourire « ce que je sais juste c’est que ton frère est au courant. » dis-je avec un petit rire.
Je m’entendais bien avec Dash. C’était pas non plus l’amour fou mais je m’entendais bien avec lui et c’était sans doute ça qui demeurait le plus important. Puis vu que j’étais une amie de Violette, Dash voyait bien que j’étais pas une folle dangereuse et en plus, je commençais à savoir quelles étaient ses sucreries japonaises préférées et c’était sans doute un plus, ou peut être pas…
Je vins à sursauter quand Violette se mit soudainement à hurler avant de poser mon regard sur la petite créature qui venait de faire irruption derrière le comptoir avec trois gâteau de riz dans la bouche. Cela me fit échapper un petit rire avant que je ne relève le regard vers Violette.
« C’est pas grave, t’inquiètes pas. Je te les offre ceux-là. Comment il s'appelle ? » énonçais-je à la jeune femme « Grand-Mère a fait de nouveaux gâteaux, tu veux y goûter ? » demandais-je à la jeune femme « oh et…je suppose que tu voulais aussi passer commande non ? » demandais-je, passant machinalement ma main dans mes cheveux.
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Finalement, c’est pas une si mauvaise chose que Sen n’en sache pas beaucoup sur la conférence à laquelle sa grande sœur assistait. Cela permettait d’éviter le sujet New-York. Même si cette ville avait énormément d’aspect positif, elle avait un trop grand poids négatif pour Violette. Alors la brune évita de continuer sur le sujet du séminaire pour se concentrer davantage sur la brune.
« Cela permettra à toute sa famille de voir à quel point tu peux être responsable. Et ça, c’est top, non ?! »
A moins qu’elle ne veuille pas trop de responsabilité à son âge. Parfois Violette regrettait le temps de l’enfance où tout était plus simple, ou il y avait bien moins de problème. Et finalement, à y penser, elle avait la chance de retourner en enfance lorsqu’elle se trouvait en compagnie de Peter. Elle fuyait ses responsabilités. Mais est-ce que c’était pour autant une bonne chose ? Violette n’en n’avait aucune idée. Mais il était évident que ce Peter était un aimant auquel elle n’avait aucune force de résister.
Perdue dans ses pensées, Violette secoua machinalement la tête. Le prénom de son frère sorti de la bouche de Sen permit à Violette de revenir sur terre.
« Eh bien j’espère pour lui qu’il a révisé, s’il ne veut pas mourir dans d’atroce souffrance ! »
Remarquant qu’elle allait un petit peu trop loin dans ses propos, Violette mit sa main derrière la tête, quelque peu gênée.
« Enfin, il va être puni de sortie quoi. Comme tout adolescent manquant à ses obligations de lycéen ! »
La brune lui adressa un petit sourire avant de faire signe à Yodi de revenir ici…ce qu’il fit sans trop broncher. Violette le prit dans les bras avant de poser son regard sur Sen.
« C’est vraiment sympa de ta part, merci et encore désolée. Il s’appelle Yodi. Il vient pas de ce monde…Enfin j’imagine que tu l’avais remarqué. Du coup, il est en plein apprentissage de la vie d’ici. Et autant te dire que le temps d’adaptation pour lui est assez long. »
C’est pas comme si ça faisait déjà plusieurs semaines qu’il se trouvait à Storybrooke. Mais qu’importe. Violette s’était attachée à cette créature. Et Kot allait tellement à droite et à gauche, que Yodi lui permettait de déverser tout l’amour qu’elle pouvait apporter à un animal de compagnie.
« Oh ! Mais avec plaisir ! Ta grand-mère fait tellement de bonne chose que je serais plus que ravie de goûter ses nouvelles recettes. »
Mais il fallait revenir à l’essentiel, sa présence ici. Violette, toujours Yodi dans ses bras, hocha plusieurs fois de la tête face à la dernière remarque de Sen.
« Tout à fait. J’aimerais des spécialités de ta boutique afin de préparer un petit déjeuner aux couleurs de tes origines ! Que me conseilles-tu ? »
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Sen C. Ogino
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« Un sourire naquit sur mon visage.
« Oui, c’est vrai, au fond, ce n’est peut être pas une mauvaise chose. » dis-je avec un sourire.
J’aimais beaucoup Violette, elle était gentille et souvent de bons conseils. J’aimais bien son frangin mais Dash, c’était une autre histoire. J’en vins rapidement à lui parler du contrôle de physique qu’on avait dans quelque chose et cette dernière expliqua qu’il risquait gros s’il n’avait pas révisé, ce qui fit naître un léger sourire sur mon visage.
« T’inquiètes, Lin me menace souvent aussi quand elle se rend compte que je révise pas ici. » dis-je avec un petit rire « du coup, maintenant je me méfie. »
Je fus rapidement surprise par le nouvel ami de Violette qui venait de nous apparaître avec des gâteaux de riz dans la bouche et plusieurs dans les mains. Cette image fit naitre un sourire sur mon visage. Je venais de lui offrir tout cela, après tout, ça ne me dérangeait aucunement. On en avait beaucoup.
« En tout cas, il est trop mignon. » dis-je avec un sourire « bon courage alors ! » dis-je en lui faisant un clin d’oeil.
Je vins à lui proposer de goûter aux dernières nouveautés de grand-mère et un sourire naquit sur mes lèvres quand elle exprima le fait qu’elle faisait de très bonnes confiseries.
« Oh oui, je suis sa gouteuse professionnelle ! » dis-je en riant « souvent Lin en met dans sa chambre parce qu’elle sait que je pourrais tout manger si je m’écoutais. » dis-je en riant.
Me retournant, je me saisis d’une petite assiette et mets dessus les dernières nouveauté de ma grand-mère. Un taiyaki qui n’était nul autre qu’un gateau en forme de dorade fourré au chocolat pour l’un, à la crème anglaise pour l’autre. Un rakugan rose qui n’était rien de plus qu’une confiserie dure composée de farine de riz, de sirop d’amidon, de sucre et de colorant alimentaire fourré à la confiture de fraise pour ceux là mais le fourrage pouvait être différent. Y ajoutant un gateau de riz fourré à la crême de châtaigne, je dépose également un ningyoyaki qui n’était nul autre qu’un gateau en forme de visage rempli d’anko. Je tends l’assiette à mon amie avec un sourire.
« Goûte moi tout ça et tu me diras ce que tu en penses. » dis-je à la jeune femme.
Cette dernière m’explique enfin qu’elle était ici pour faire un petit déjeuner aux couleurs de mes origines. Un sourire né sur mon visage avant que je ne reprenne la parole.
« Déjà, ces quelques friandises que je t’ai donné sont agréables à déguster au petit déjeuner, Après il est vrai que là d’où je viens et même chez moi, on mange du riz au petit déjeuner avec un oeuf par exemple, du potage et des légumes marinés entre autre avec du thé mais c’est purement de chez moi, je peux aussi t’en proposer mais sinon, j’ai différent gateaux à différentes saveurs. J’ai aussi des petits formats pour te faire goûter pour que tu puisses faire ton choix, ça te dit ? » demandais-je à la jeune femme avec un sourire.
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« Merci pour lui. C’est vrai qu’il est trop chou avec sa petite tête. »
Aux grandes oreilles. Des oreilles qui bougèrent lorsque la cloche au-dessus de la porte d’entrée se fit entendre. Cela voulait dire un nouveau client. Sen était occupée à placer les différentes pâtisseries dans l’assiette. Aussi, elle ne put voir la scène complètement bizarre qui se déroulait à l’instant même.
L’homme qui venait de rentrer – sans doute un clochard – venait de prendre un paquet rempli de boulette de riz. Sans aucune gêne il l’ouvrit et prit les boulettes qu’il mit dans l’une des poches de son manteau. Violette l’avait évidemment vu. Et alors qu’elle s’apprêtait à le dire à Sen, l’homme mit un doigt sur sa bouche en murmurant :
« Chut »
Laissant Violette sur le cul, choqué de ce qu’elle voyait. Puis il se dirigea vers un endroit où il y avait plusieurs bouteilles de sauces à vendre. Il prit une de ces bouteilles, l’ouvrit et en versa la contenu directement dans sa poche. Sans doute sur les boulettes de riz qui s’y trouvait. Mais en plus d’être sans gêne, l’homme était dans l’excès car il vida la bouteille. Et désormais, la sauce coulait de l’intérieur de sa poche. C’est absolument dégoûtant. Mais cela n’empêcha pas Yodi de sauter des bras de Violette pour aller lécher la flaque qui venait de se créer.
Puis Sen s’était retourné avec son assiette rempli de plein de bonne chose. Elle ne semblait pas avoir remarqué la flaque puisqu’elle avait rebondi sur ce que Violette avait dit par rapport au petit déjeuner. La brune hocha positivement la tête, en tentant de l’écouter. Mais ses pensées étaient bien trop envahies par cet homme bizarre toujours présent. Son regard se posait en coin sur lui et surtout Yodi.
Puis à la première bouchée de l’un des gâteaux de Sen, Violette manqua de s’étouffer en criant après Yodi. Ce dernier venait de mordre l’homme à travers son manteau afin de manger les boulettes de riz.
« MAIS CA VA PAS LA TÊTE ! »
Violette couru vers sa petite créature et tenta de l’arracher à sa victime. Mais c’est qu’il avait de la force dans la mâchoire.
« Lâche-le ! Je sais qu’il a fait quelque chose de pas bien. Mais là tu fais pire ! »
L’homme, qui sortait surement d’un asile psychiatrique hurlait à la mort, alors que Yodi était une petite créature donc ne pouvant pas mordre aussi fort que ça. Mais c’était bien fait pour lui. Néanmoins, elle ne pouvait pas laisser le supplice durer alors elle chatouilla Yodi qui ouvrit alors la bouche, lâchant sa victime qui prit la fuite très rapidement.
« Non mais WTF ! »
Choquée, Yodi dans les bras, Violette se retourna vers Sen, qui devait surement ne rien comprendre à ce qui venait de passer.
« L’homme qui été là juste à l’instant était un fou. D’ailleurs, il t’a volé des boulettes de riz et c’est lui qui a fait cette énorme flaque de sauce. »
Violette pointa la flaque. En expliquant tout ce qui venait de se passer, Violette se sentait totalement stupide. Elle aurait dû se mettre à la poursuite de l’homme. Mais l’étonnement et la surprise de cette scène l’avait cloué sur place. A cet instant, Violette se sentait mal. Elle laissa Yodi par terre avant de passer une main derrière la tête.
« Tu me diras combien c’était le sachet de boulette et la bouteille de sauce, que je te rembourse. Ou alors…. »
Violette inspecta le sol. Il y avait des gouttes de sauce sur le chemin emprunté par le voleur.
« …tu veux peut-être qu’on se lance à sa poursuite ? Après tout, il a décidé de se la jouer petit poucet ! »
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« Oui, je le trouve vraiment trop mignon ! » déclarais-je avec un sourire.
Tout avait pourtant bien commencé, c’était une belle journée qui débutait, pour sûr que ça aurait pu être un week-end ordinaire mais il fallait croire que ce n’était aucunement possible à Storybrooke. Je fus surprise d’entendre Violette hurler sur Yodi qui avait apparemment mordu un homme qui était entré dans la boutique. Homme que je n’avais d’ailleurs pas remarqué au départ mais bien vite, j’avais compris que quelque chose clochait.
« Mais c’est… »
Là, c’était pas normal. Cet homme semblait vraiment bizarre et ça ne me disait rien qui vaille. Yodi finit par lâcher l’homme ne question qui finit par fuir bien rapidement alors que je quittais mon tablier aux initiales de la boutique et que je faisais le tour du comptoir pour rejoindre Violette.
« Mais c’était qui ce taré ? » déclarais-je après qu’elle m’est expliqué qu’il m’avais volé des boulettes de riz et que la flaque de sauce était de sa faute « non laisse c’est… »
Me mordant la lèvre inférieure, je fais un signe positif de la tête.
« Jouant au chasseur et au chassé ! » déclarais-je à la jeune femme avant que je ne ferme la boutique. Je nettoierais plus tard « suivons les traces. » déclarais-je à la jeune femme.
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Le duo improvisé était désormais dans la rue. Violette laissa Yodi par terre. Car il était attiré par cette sauce. Il suivait la piste du voleur fou en léchant le sol.
« Suivons Yodi, il va nous sortir de ce labyrinthe et nous conduire vers cet homme gagné par la folie. »
Bon. Ils n’étaient pas du tout dans un labyrinthe. Mais si elles devaient chercher dans toutes les ruelles de Storybrooke pour mettre la main sur le malfrat, il était évident qu’elles ne le retrouveraient jamais. Yodi était leur seule chance. Alors les deux brunes suivirent la petite créature…jusqu’à ce qu’elle s’arrête et commence à tourner sur elle-même.
« Par l’idiotie d’Hadès ! J’espère que le cocktail sauce + goudron du trottoir n’a pas les effets d’un champignon hallucinogène sur mon petit Yodi. »
Violette prit Yodi dans les bras et lui caressa doucement l’oreille pour tenter de l’apaiser.
« Calme-toi mon petit. C’est fini. »
Et c’était clairement fini car à peine 200 mètres parcouru que les traces de sauce se stoppèrent. Il n’y avait plus aucune goutte dans les alentours. Force de constater qu’il avait réussi à leur échapper. Violette bouda légèrement.
« Rah. Je suis vraiment pas la reine des investigations. »
La brune se tourna vers Sen en affichant une moue désolée.
« Je suis navrée Sen. Je ne pourrais pas t’aider plus. Et… »
Violette observa sa montre en faisant de grand yeux.
« Mes parents sont certainement debout et ils m’ont peut-être même pas attendu pour le petit dej’ ! Donc je vais devoir t’abandonner. Merci de m’avoir fait goûter tout ça. Tant pis pour mon idée de petit déjeuner original, ça sera pour une autre fois ! Et puis surtout…désolée pour ce qui s’est passé dans la boutique et le fait que je n’ai pas réussi à mieux t’aider… »
Violette afficha alors une moue déçue puis lui adressa un léger sourire avant de lui faire un signe de la main.
« A bientôt. »
Violette, toujours avec Yodi dans les bras, se mit à courir en direction de la boutique de Sen et plus précisément de l’endroit où elle avait garé sa voiture.
Il en avait fallu du temps à Violette pour comprendre qu’il y avait certains avantages à travailler pour Hadès. Mais désormais, lorsqu’elle sentait qu’elle avait besoin d’une pause, Violette n’hésitait pas à prendre un jour de congé. Et en ce Samedi de mois de Mars, Violette en avait profitait pour rester dans son lit. Les dossiers attendraient. Pour éviter le burn out, elle devait prendre du temps pour elle. Et c’est ce qu’elle comptait faire de sa journée.
