« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
C'était pourtant une journée comme les autres, une journée qui avait commencé le plus lentement possible...
- Pétuniaaaaa !!!
J'avais claqué ma langue dans ma bouche à plusieurs reprises pour l'appeler, comme on le ferait avec un chien. Pourtant, ma licorne ne semblait pas vouloir répondre à l'appel.
- Pétunia, mais t'es où encore ? Alleeeeez vient ici, je vais encore être en retard au boulot.
Ma licorne était maligne mais je l'étais encore plus. J'avais plongé au sol, les yeux rivés sous mon lit mais elle n'y était pas. Pourtant, la clochette que je lui avais mis au cou ne cessait de tintinnabuler, signe qu'elle était bien en train de bouger quelque part. Je savais que cette clochette était le meilleur investissement du mois. J'entendais son son cristallin carillonner dans le salon et après plusieurs minutes de traque, j'avais fini par la chopper sous les pattes de devant alors qu'elle sortait de derrière la commode.
- Vient par là mistinguette ! Tu sais que tu dois marcher, c'est le véto qui l'a dit, t'es trop grosse. Alors maintenant, obligation de m'accompagner au boulot et sans rouspéter.
Ignorant le regard noire qu'elle me lançait, je finis par lui accrocher sa laisse et nous sortîmes enfin de l'appartement. Il était 7h50, je n'avais que 10 minutes pour arriver au travail.
- Ben t'as tout gagné, il nous restes plus qu'à courir maintenant grosse banane !
Je m'étais élancé, Pétunia sur mes talons, sa clochette se déchaînant à son cou. A peine arrivé au lieu que la licorne s'était laissée tombée sur le côté, épuisée, la langue pendant et j'étais allée lui chercher une gamelle d'eau avant de lui grattouiller le bidon, comme pour la féliciter de l'effort licornesque qu'elle venait d'accomplir. Je l'aimais plus que tout. Le vétérinaire avait beau la trouver grosse, moi je la trouvait parfaite, c'était Elliot qui me l'avait créé et à ce titre, elle gagnait celui de meilleur créature divine de tous les temps.
La laissant s'endormir à l'étage supérieur, la tête à travers la rambarde de la mezzanine, je m'étais mise à trier les cartons en arrière salle pour commencer à ranger les rayons avec les nouveaux arrivages. Mais aux alentours de 9h, ma journée décida de prendre un nouveau tournant lorsque la cloche d'entrée raisonna.
- J'arrive tout de suite ! Je suis dans l'arrière boutique, n'hésitez pas à prendre un petit gâteau en attendant.
Je posais toujours un plateau de cookie à l'entrée. C'étaot moi qui les faisait. Ca me faisait plaisir de penser que mes clients étaient bien traîtés dans ma librairie. Un peu essouflée, tout en repassant une mèche de cheveu derrière mon oreille, je me stoppais net dans ma lancée en entendant Pétunia grogner. Elle n'aimait pas les gens, elle n'aimait presque que moi et encore, quand elle avait décidé d'être gentille. Mais grogner, c'était rare, si rare que c'était généralement synonyme d'un danger. Je m'étais stoppée nette et tout en inspirant profondément, j'avais attrapé un de mes couteaux de reliure avant de m'avancer lentement vers l'entrée du lieu pour tomber nez à nez avec ...
- VOUS ?!
Un peu abasourdi, j'avais pas lâché mon couteau pour autant. Je le reconnaissais, c'était le taré de l'hôpital qui m'avait convoqué. J'avais réussi à l'éviter jusque là mais apparamment il avait retrouvé ma trace et à l'étage du dessus, Pétunia continuait à grogner.
- Je vous préviens tout de suite, j'ai une licorne et je n'hésiterai pas à m'en servir ! Qu'est-ce que vous voulez ?
C'était vrai ça, qu'est-ce qu'il voulait ?
Hermès
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Hermès Express, pas de stresses, que des belles fesses.
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Traversant la rue de Storybrooke au guidon de sa vieille Triumph, Hermès regardait les boutiques d’un air rêveur et distrait. Il s’était trouvé cette nouvelle petite passion, depuis sa rupture avec Athéna. La mécanique… Au départ, ça avait été un peu complexe, n’ayant aucune notion dans le domaine. Mais étant facilement adaptable de nature, il avait réussi à bricoler cette vieillerie pour la rendre plus qu’acceptable. Au moins, quand il bricolait, il ne pensait pas, et ça, c’était un sacré avantage. Malheureusement, quand il s’agissait de piloter, s’était tout autre chose. Les événements récents lui revirent à l’esprit et il se décida à enfin accomplir la promesse qu’il avait faites dans le Palais des Songes. Cela faisait plusieurs mois qu’il y avait réfléchi, et finalement, il avait enfin trouvé un angle d’attaque. Arrivant devant la boutique, il plaça la moto sur la béquille et son casque sur la poignée gauche du guidon. Gardant sa tenue, de motard, il pénétra dans la dites boutique en haussant un léger sourcil. A peine eût-il posé un pied dedans, qu’un grognement sourd se fit entendre. Ce n’était pas vraiment un bruit rassurant. D’ailleurs, l’aura de la créature à l’étage qui émettait ce bruit ne l’était pas non plus. Sur ses gardes, il avança dans la boutique, tournant la tête vers les cookies. Ses sourcils se froncèrent et une moue apparut sur son visage. Qui était assez altruiste pour faire des cookies dans une boutique avant d’aller travailler ? Sentant l’aura d’Enora approcher, il retira ses gants de moto et les déposa sur un meuble d’un air distrait. La voyant apparaître avec un couteau, sa réaction ne le surprit pas le moins du monde. Après tout à ses yeux, il devait passer pour un fou. C’était normal. Il n’avait pas été véritablement gentil avec elle, et n’avait pas pris soin d’y aller avec des pincettes. Un défaut qui venait de son monde, où personne ne pouvait le contredire, et où tout le monde l’écoutait. Levant les mains en l’air et fronçant encore un peu les sourcils, il déclara simplement : « Oui, encore moi. »
En même temps, il n’y avait rien à rajouter. Rien à dire de plus. Oui, c’était encore lui… Cette situation commençait à ressembler à un gag de sitcom, et cela eux le mérite de lui décocher un sourire. « Tu devrais faire attention, avec ce truc que tu as dans les mains, on peut se blesser avec. Crois moi, je parle en connaissance de cause ! »
Il faisait référence à son coup de glaive dans le Palais des Songes. D’ailleurs, c’était le seul des personnes présentes à avoir la référence. Mais cela eut quand même le mérite de le faire ricaner. Il se trouvait toujours aussi drôle. « Je sais que tu as une Licorne, et effectivement, au vu de ce que je peux ressentir, je pense qu’elle peut faire quelques dégâts… Mais ça serait quand même dommage d’endommager une si belle boutique... »
D’un geste lent de la main, il désigna cette dernière avec le sourire satisfait d’une personne qui trouve le lieu à son goût. Finalement, relevant les mains en posture de paix, Hermès fronça les sourcils un moment. Il avait bien réfléchi à une nouvelle façon de l’aborder. C’était le moment de voir s’il était moins con que les autres. « La même chose que la dernière fois… Je veux dire, pas te jeter des objets ou te crier dessus. Quand je suis triste et blessé, je suis un peu soupe-au-lait. D’ailleurs, je vais commencer comme ça : des excuses. Je pense que c’est bien. Ca à l’air pas mal du tout même... »
Ses yeux se brouillèrent, rêveur. C’était reparti. C’était un de ses plus gros défauts. Il avait tendance à partir dans ses songes pendant les discussions. Ce n’était pas méchant, car c’était plus fort que lui. De toute façon, même perdu dans sa rêverie, il écoutait toujours son interlocuteur. « Je reviens pour la même conversation que la dernière fois. Mais cette fois-ci, qu’à deux conditions... »
Hermès baissa une main, il en garda une levée, et théâtralement, il laissa deux doigts apparents pour montrer les deux conditions. « Que tu veuilles bien m’écouter. Si tu refuses, je l’accepterai complètement et je ferai demi-tour... »
Baissant un doigt, il laissa son index en l’air avec un sourire amusé et poursuivit :
« Et, qu’on fasse cela après une partie de Just Dance. Depuis notre dernière discussion, je me suis renseigné, et je me suis aussi un peu entraîné. C’est effectivement moins ringard que la pêche. »
Baissant enfin sa main, son regard se porta vers le plafond, d’un air assez distrait et absent, il essaya de sonder la Licorne. Puis, après quelques minutes, il finit par regarder à nouveau Alexis et déclara : « Je pense aussi que tu peux la libérer. Normalement, elle ne devrait pas me faire de mal. Enfin, j’espère, car si c’est le cas, je pense que je suis dans de mauvais draps. »
Alexis E. Child
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Tu es comme tu es... mais malgré les erreurs, tu me rends parfois la vie de maman célibataire plus douce...
J'étais restée bouche-bée à observer le dieu sans rien dire. Je pense sans trop me vanter que je devais avoir l'air parfaitement con mais il fallait dire que je n'avais absolument aucune idée de comment réagir ni de quoi faire dans un cas pareil. C'était un dieu et généralement quand ça traîtait du sujet, j'avais toujours quelqu'un avec moi pour me débrouiller ou je n'étais pas tellement en danger. Hormis la première fois où j'ai renontré Hadès mais ce jour-là, j'avais mes pouvoirs. Aujourd'hui, j'avais juste un couteau à reliure et une licorne. Quand j'y pensais finalement ce n'était pas si mal.
Il avait l'air mieux que la dernière fois, moins enclin à crier des choses incompréhensible et à me jeter des cacahuètes à la figure mais je n'étais pas plus rassurée pour autant. Un dieu était dangereux. Un dieu fou était... je crois qu'ils avaient pas encore inventé le mot pour le qualifier. Alors je mettais contenté de l'écouter tout en faisant la liste de mes possibilités dans ma tête, espérant trouver une solution pour désamorcer le danger et comprendre enfin pourquoi il me collait aux basques comme ça. Bon ok, c'était juste a deuxième fois qu'on se voyait mais il n'empêchait que je le connaissais ni d'EVE, ni d'Adam et qu'il avait demandé de me voir à l'hôpital avant de se pointer ici. Après avoir tout écouté, avoir constatait qu'il passait d'un sujet à l'autre presque aussi souvent que moi et avoir cligner des yeux deux trois fois, j'avais fini par relâcher mon bras qui tenait mon couteau en l'observant avec une moue peu convaincue.
- Ok donc en gros vous venez pas pour les livres quoi...
Je levais les yeux vers le plafond de bois, imaginant Pétunia qui devait se trouver juste au-dessus de moi.
- Je ne la retiens pas. Y'a rien qui la retient de toute façon, elle en fait qu'à sa tête. Si elle vous saute dessus, je suis même pas sûre de savoir trouver le bouton stop.
J'avais quand même ajouté à l'adresse de ma guerrière :
- C'est bon Pety, c'est pas un méchant... enfin je crois.
J'avais marmonné la suite tout en m'appuyant sur l'une des étagères, refusant de faire un pas de plus pour le moment. Je m'étais contenté d'objecté.
- D'ailleurs, je veux pas dire... Vous avez dit que vous alliez commencer par des excuses et pourtant vous ne vous êtes pas excusez à proprement parlé.
J'avais pointé la pointe de ma lame dans sa direction dans un ton accusateur mais nullement menaçant avant de faire trouver le couteau dans ma main comme Athéna me l'avait appris et de le poser sur l'étagère. Puis, d'un air nonchalant, je m'étais approchée du comptoir pour récupérer ma tasse de thé tandis que j'entendais Pétunia descendre les escaliers pour venir me rejoindre grâce au collier à grelot que je lui avais attaché autour du coup. Elle détestait ce truc mais c'était non négociable si elle voulait venir dans la boutique. Je refusais qu'elle puisse sauter sur un client sans que je puisse le savoir.
- C'est d'accord, je veux bien vous écoutez, à condition que je ne reçoive aucun projectile d'aucune sorte et que vous ne recommenciez pas à crier comme un dément. Je veux bien être polie mais je veux pas non plus finir dans un farci parce que vous êtes un psychopathe mangeur de gens. Deal ?
J'avais haussé un sourcil tout en inclinant la tête vers la droite. Normalement, on devait présenter une main à serrer dans ce genre de marché mais j'étais pas complètement sûre de vouloir sacrifier ma main à ce type. Après tout, il avait l'air plus calme mais il me proposait quand même un Just Dance pour repartir sur des bonnes bases alors...
- Vous en aviez pas des Just Dance d'où vous veniez ? J'ai pas tendance à jouer à ce truc avec des inconnus, je suis plus tout à fait moi-même quand je joue ça... on dirait une furie... ou vous à l'hôpital maintenant que j'y pense...
J'avais eu un sourire en coin, légèrement moqueur. C'était une pique et je l'assumais.
Hermès
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Hermès Express, pas de stresses, que des belles fesses.
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Hermès leva les yeux au ciel. Comme pensif. A vrai dire, il fixait sans la voir Pétunia, essayant d’étudier un peu son aura. Fronçant les sourcils, il leva le doigt comme le professeur Tournesol, et déclara avec sagesse : « Personne ne le sait et personne ne veut le savoir. Laissons la vivre sa vie. »
Voilà. C’était… Naze. Rebaissant un peu le doigt, Hermès se força à ne pas soupirer pour faire comprendre à quel point il se sentait ridicule. Impassible, son visage resta droit et immobile. Mais à l’intérieur, il mourrait presque. Lui aussi voulait être aussi cool que les jeunes. « Je crois pas non plus que je sois un méchant… Enfin peut être que j’en suis un et que je le sais pas… Ca c’est possible par contre ! »
Là, il ricana. Un peu fort d’ailleurs. Car en réalité c’était typiquement le cas d’Elliot. Au premier regard, on pouvait penser que c’était pas un méchant, et au final… Son ricanement s’éteignit dans le silence. Lui seul comprenait sa blague, et il n’avait pas très envie de la partager avec Alexis. « Deal, deal... »
Il avait levé les mains, et avait fait une moue comme quelqu’un de clean. Au bout d’un temps certain, il avait finalement baisser les mains et dit un peu étrangement : « Même si je suis ni méchant, ni fou… Et surtout que je ne mange pas les gens… Qui t’as mis ça dans la tête ? »
C’était vrai ça ! Qui lui avait mis ça dans le crâne ? Il ne mangeait pas les gens. Il ne mangeait d’ailleurs pas beaucoup les animaux, alors les gens. Se caressant la barbe, il resta le nez en l’air, lunaire et un peu perdu dans ses pensées comme à son habitude. Finalement quand elle lui parla du Just Dance, sa réflexion le fit rire. Beaucoup rire. La pointant du doigt, il s’exclama : « Voilà ! Ca, ca me plaît plus comme attitude ! Et ça me correspond plus aussi ! C’est rigolo. Bref ! La réponse est non, j’ai découvert Just Dance il y a peu. Donc je suis très mauvais, et je crois que c’était très maladroit de ma comme proposition pour briser la glace ! »
Reculant de quelques pas, il finit par s’asseoir. Par terre. Contre une étagère. Il était mieux assis au sol, ça lui permettait de mieux penser. Relevant la tête vers elle, pour qu’elle ne s’inquiète pas, il déclara :
« Ne t’inquiète pas, je ne suis pas fou, et y’a pas d’piège. Je réfléchis mieux au sol, assis. C’est comme ça. J’aurai été mieux dans l’herbe, mais l’endroit n’est pas du tout déplaisant… Tu peux t’asseoir aussi, ou rester debout. Mais vu ce que j’ai à te dire, je pense que tu devrais t’asseoir. »
Sa main se porta à sa tempe. Réfléchissant quelques secondes à la meilleure manière de tourner sa phrase, Hermès releva quelques fois son regard vers elle, puis le rabaissa. On voyait très clairement qu’il cherchait une meilleure manière d’aborder la conversation. Finalement, après une grande inspiration, il commença.
« C’est pas évident, en réalité. Quand on a des visions des personnes du futur. Tu sais pourquoi ? Parce qu’on arrive à un dilemme. Il est le suivant : si je te dis ce que la Toi-Future m’a dit il y a quelques mois, est ce que ça n’est pas moi qui indirectement aurai déclenché tout ça ? Est-ce que je ne suis pas responsable de ce qui arrivera dans ce point du temps si je t’en parle… C’est assez complexe, et crois moi, ça m’a beaucoup tourmenté, et c’est encore le cas... »
Passant une main sur son visage un peu fatigué, Hermès releva son visage vers elle. Non, il devait lui dire. Tout simplement parce que c’était comme ça. Et au fond de lui, il savait que c’était la meilleure solution. Se massant les tempes, il continua à parler. Pas à contre coeur, au contraire, c’était plus un soulagement.
« J’ai eu un aperçu de la Toi-Du-Futur. Plutôt belle gosse, avec un style particulier… »
L’image lui revint à l’esprit et un sourire en coin apparu sur ses lèvres. « Disons que tu en savais beaucoup sur Elliot. Je veux dire, ce qu’il deviendra. Tu m’as beaucoup parlé du Monde, de son existence, et tu m’as éclairé sur tellement de points qu’il faut que je t’avoue que je n’en ai perçu, je pense que la moitié. Bref, mettons cela sur le compte de ma naïveté. Tout ce que je peux te dire, c’est qu’un jour, tu t’es opposé à quelqu’un, par Espoir. Et que ça t’a profondément blessé, dans ton corps et dans ton âme. Peut être que tu sais déjà de qui je parle. Quoi qu’il en soit, tu devrais réfléchir à ce que je te dis, et mieux t’y préparer. Peut être qu’on peut encore changer une partie des choses, bien que j’ai peur que ce soit un point fixe du Temps. »
A ses mots, il soupira légèrement, repensant à lui même, mais poursuivit quand même : « Bref. Je pense qu’on devrait plutôt partir sur des questions de ta part, ça sera plus facile, que je vois un peu ce qu’on t’a dit et ce que tu sais déjà… Tu as des pouvoirs ? »
C’était une véritable question ça. Car elle ne s’en était jamais servi. Même pour le repousser quand elle avait eu peur. Alors que très clairement, Wallace savait que l’Alexis du Future en avait...
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- Personne me l’a dit, j’ai dit ça comme ça… comme j’aurai pu dire autre chose…
J’avais haussé les épaules. Je parlais souvent pour ne rien dire, ce qui n’était pas toujours au goût des Templiers mais j’y pouvais rien, quand je paniquais, c’était une façon pour moi de me défendre. Ok, pas super efficace comme défense mais bon c’était toujours le premier truc qui me venait alors… Il avait fini par s’asseoir au sol et je l’avais observé derrière mon comptoir, bien décidée à me dire qu’il était peut-être juste un peu trop chamboulé à l’hôpital pour être normal parce qu’il avait à présent l’air calme et posé et bien plus enclin à la conversation.
Je l’avais laissé trouver ses mots, avec patience parce que ce qu’il voulait me dire ne semblait apparemment pas facile à sortir. Mes yeux s’étaient écarquillés à mesure qu’il avait parlé même si j’avais pu m’empêcher une petite remarque et une moue appuyée :
- Belle gosse, belle gosse… ouais surtout si on aime les visages à moitié brûlés !
Ma moue s’était transformée en un gentil sourire, tendre, compatissant. J’avais tenté de lui faire comprendre que je savais déjà de qui il parlait, d’une Enora qui aurait potentiellement pu être moi et qui avait dû l’être dans une espèce de futur parallèle à celui qui se déroulait présentement. Le futur d’où venait Neil apparemment. J’étais en revanche plutôt intriguée d’apprendre que ce type l’avait vu. J’aurai plutôt pensé à première vue que cette version de moi s’était évanouie au moment où j’avais perdu mes pouvoirs et qu’elle n’avait donc plus à refaire surface mais apparemment je me trompais. C’était logique maintenant que j’y pensais plus longuement, si ce futur était parallèle au notre comme je le supposais, il n’y avait aucune espèce de raison qu’elle disparaisse mais les théories de voyages dans le temps étaient bien trop complexes pour que je pense être dans le vrai. C’était bien souvent l’éternel débat des geeks dont je faisais partie et je n’avais pas encore réussi à trouver l’école en laquelle je voulais croire.
- Oooh tu sais beaucoup de choses ont déjà changés… Enora et moi avons des vies bien différentes.
Je ne savais pas si c’était une bonne ou une mauvaise nouvelle pour moi, je l’avais dit avec un ton neutre mais la dernière question avait un peu fait faiblir mon sourire.
- Non… Je n’ai pas de pouvoirs… enfin je n’en ai plus. Je ne sais pas trop ce que tu connais de ce monde mais je me dis que si Enora t’as poussé à me retrouver, c’est qu’elle pense qu’on peut avoir un impact alors, je vais t’expliquer. Disons simplement qu’il fut un temps, deux espèces de menaces ou de nouveautés ont vu le jour : des cavaliers de l’apocalypse et des déesses magiques. Je faisais partie des déesses magiques, choisie pour je ne sais quelle raison. Mon pouvoir était la foudre. Mais un jour il y a eu une grande explosion provoqué par un certain Phobos et j’ai perdu tous mon pouvoir… je suis redevenue celle que j’étais, une humaine de ce monde, une personne lambda. Laisse-moi deviner, la fille que tu as vue maîtriser la foudre, l’eau et le feu n’est-ce pas ?
J’avais eu un petit rire sans joie en voyant son regard.
- Enora est partie de Storybrooke il y a bien longtemps. Je ne deviendrai jamais cette fille, pas entièrement en tout cas. Si j’étais Enora, j’aurai déjà dut quitter Storybrooke il y a envirooooon…
Je m’étais mis à compter sur mes doigts.
- 4 ou 5 ans ? Disons que cette fille a découvert une partie de son passé. Le même que le mien. Cela était lié à ma mère biologique. J’appartiens à un certain groupe de personnes. Et lorsqu’Enora a compris qu’elle y appartenait, elle a tout quitté, elle est partie avec eux et n’est jamais vraiment revenue. Puis la guerre a éclaté et les déesses magiques ont commencés à mourir. Les deux premières… les pouvoirs sont donc allés dans la troisième, à savoir moi… enfin la moi du futur ou plutôt Enora… elle a combattu quelqu’un comme tu l’as dit et s’est fait brûler au visage ce jour-là. Et oui, je sais effectivement qui elle a combattu. Athéna a été la première à la rencontrer… elle m’a tout raconté l’année dernière.
Je lui avais souris timidement, sachant que son histoire avec la déesse était apparemment compliquée. Ma voix s’était un peu teintée de tristesse lorsque j’avais poursuivi :
- Ça m’a permis de comprendre beaucoup de choses…
Mais reprenant espoir et courage, j’avais augmenté mon sourire et avait précisé avec une nouvelle énergie :
- Et maintenant je vais en apprendre d’autre, c’est cool ! Tu veux voire quelque chose peut-être ? Et n’hésite pas à prendre un cookie ils sont frais de ce matin.
Mieux valait qu’on s’installe confortablement parce qu’on en avait apparemment pour un looong moment.
Hermès
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Hermès s’était finalement relevé. Simplement parce que c’était impoli de rester assis quand une personne vous parlez debout. Il avait vu ça quand il avait jeté un coup d’oeil par la fenêtre des Maternelles de la ville. Avant de se faire expulser, passant pour un pervers. Les gens de ce monde était bien méfiant. Lui, n’aspirait qu’à mieux apprendre les usages et coutumes de ce dernier. Passant une main derrière sa nuque, non en signe de gêne, mais simplement pour se servir de sa main, il caressa sa barbe naissante tout en réfléchissant à toutes les informations qu’elle venait de dire. « Tout ceux qui est or ne brille pas. »
C’était le premier couplet d’un des poèmes de son monde. Il l’avait appris il y a très longtemps, et la phase correspondait beaucoup aussi à Alexis. « Tout ceux qui errent ne sont pas perdu. »
Il avait dit ça comme un murmure, pensif. Tout en réfléchissant, il s’était mis sur le côté, cette fois-ci en regardant la silhouette de la jeune femme. C’était bien la même personne, qui l’avait vu. Le visage brûlé, le coeur aussi. Finalement, revenant face à elle, il inspira un peu et poursuivit. « Tu n’es pas si sûre de toi, visiblement. »
C’était la vérité. Il le sentait. Elle n’en était pas sûre à 100 %/. Elle lui disait que cette Alexis là, n’était qu’une possibilité dans le Temps parmi des milliers. Voir des millions. Enfin, c’était ce qu’il en avait compris. Hermès avait également compris que toutes ces possibilités là s’étaient retrouvé dans le Palais ce jour là. Mais peut être qu’en réalité, toutes ces possibilités convergeaient vers un même point. C’était sa théorie. Fatalement, elle ressemblerait peut être donc, à cette femme qui l’avait vu. Cette même fille, dans lequel plus aucune naïveté, ni joie de vivre ne semblait briller comme aujourd’hui.
Tu n’as rien vu dans l’ordre.
Hermès ferma les yeux. Ces mots, ces paroles qu’avaient prononcées Alexis du Future résonnaient encore aujourd’hui comme un cauchemar. Passant une main sur sa tempe pour se détendre et se la masser, il essaya de tout resituer correctement. Du moins de ce que son esprit pouvait faire. Il n’était pas Sherlock Holmes. « Le pire des châtiments, et le pire des sacrifices... »
Encore une fois, il marmonnait à voix haute. Les paroles qu’Alexis, l’autre lui avait dit. Finalement, après avoir bien réfléchis à la question, il choisit parfaitement ces mots. Il devait savoir, à quel moment elle avait eu certaine information. Si on superposait les différentes possibilités, on pouvait voir où cela avait bifurqué. Là, il avait besoin de savoir où en était cette Alexis là, avant d’établir un plan et des pronostiques. « Tu sais quelque chose, de l’Arbre Monde, et des Racines ? Ca t’évoque quelque chose ? »
Si elle savait que l’Arbre Monde avait été sacrifié au début de toute chose, alors peut être que le processus était déjà enclenché. C’était une des 26 théories qu’il avait à l’esprit en ce moment même. Une question vint ensuite, cette fois-ci plus précise. Et si… Soudain, ses yeux s’écarquillèrent et un éclair passa dans ses yeux. Et si, effectivement, ils n’avaient rien vu dans l’ordre. C’était pertinent. Il avait alors une question. Une seule, et bien précise, car quelque chose derrière son esprit résonnait plus que les autres. « Revenons sur Elliot, tu sembles bien le connaître. Hormis son lien avec le Temps, est ce que tu l’as déjà vu faire quelque chose que nous autre les dieux n’étaient pas en mesure de faire ? »
Il voulait savoir quelque chose de précis. Admettons, si Elliot était revenu au Commencement, pour créer les Palais. Pour créer un Au Delà, c’était certainement pour sauver quelqu’un, la maintenir dans le but de chercher un moyen de la faire revenir. Ce qui signifiait que Chronos, et le Elliot d’aujourd’hui, étaient en réalité totalement différents. Ce que veut dire qu’il restait un Espoir. Peut être même un dernier. C’était étrange, il avait la sensation de toucher un point important, sans avoir toutes les informations pour le voir clairement. Il lui manquait des données, et Alexis allait en apporter de nouvelle. Elliot avait la capacité de remonter le temps. Il avait fait une boucle. Peut être que le Ragnarok n’était pas placé au bon endroit. Et que rien n’était dans l’ordre. Hermès cligna des yeux plusieurs fois. Puis soupira. « Je n’y arriverai pas seul. Il me manque beaucoup d’informations. »
Alexis E. Child
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Tu es comme tu es... mais malgré les erreurs, tu me rends parfois la vie de maman célibataire plus douce...
J’avais haussé un sourcil quand il avait commencé à parler. Ce qu’il disait n’avait ni queue ni tête, je trouvais presque le fou de l’hôpital. Sauf que cette fois, il n’était pas incohérent, il était juste perdu dans ses pensées. J’avais pas osé l’interrompre parce que c’était sans aucun doute impoli et que ça luji ferait perdre le fil de ses pensées mais je crevais d’envie de lui demander s’il était mon Dumbledore, mon Gandalf ou mon Yoda à moi parce qu’il ne cessait de parler en citation sans rien y apporter de plus. S’il était un de ces trois-là, c’était que j’étais l’héroïne, c’était plutôt cool même si j’avais pas spécialement l’impression que le premier rôle était taillé pour moi. Moi j’étais plutôt un Sam ou un Ron, pas un Frodon ou... dieu merci un Harry. J'avais un petit côté Leïa aussi mais j’étais pas Luke. Et ça continuait. Encore une phrase. Et une autre. Il était bloqué ou quoi ? Je m’étais contenté de me déplacer pour prendre un cookie et croquer dedans avant de lui tendre l’assiette pour qu’il en prenne un. Ça pouvait pas lui faire du mal. Ça allait peut-être même le réparer. D’ailleurs il me poser enfin une question et je reposais l’assiette tout en mâchonnant mon cookie, les yeux rivés sur le plafond en signe de réflexion.
- Ouaip. Enfin, ça me dit quelque chose... vite-fait disons. J’ai entendu parler de cet arbre grâce aux autres dieux donc ce que je sais, tu dois le savoir aussi. Je sais juste que les Racines sont apparues un peu près au moment où les Déesses Magiques ont disparues. Enfin on a commencé à en parler à partir de là en tout cas...
Lorsqu’il avait voulu en revenir à Elliot, je l’avais observé sérieusement avant d’avoir un petit sourire attendri. Elle était mignonne sa question. Il essayait de comprendre, comme nous tous et c’était tout à son honneur. Mais j’avais l’impression qu’il voyait ça de façon détachée, comme un scientifique devant zson microscope. C’était peut-être dû au fait que son monde était en totale destruction et qu’il ne devait pas avoir vécu avec beaucoup d’amis ou de famille. Avec patience, je lui avais donc répondu :
- Elliot est mon meilleur ami. Et je suis une humaine. Une simple humaine. Je le reprécise parce que c’est important. Je ne peux pas te dire s’il était en mesure de faire quelque chose que vous ne pouvez pas faire. Pour deux raisons.
J’avais commencé à compter sur mes doigts en même temps.
- La première, c’est que je suis une humaine. Je n’ai aucune idée de quoi vous êtes capable. J'ai vu ce qu’on a bien voulu me montrer : la téléportation, le rôle de chacun, la régénération, l’immortalité. Mais je ne sais pas ce qui est spécifique aux “dieux” en général ou pas.
J'avais fait des guillemets avec mes doigts en parlant des dieux.
- Je sais qu’Elliot a tué un dieu sans le moindre effort et qu’à l’époque ça avait choqué tout le monde parce que personne n’avait réussi à le faire avant lui. Mais je sais aussi qu’il est le “dieu de la Renaissance” donc la vie, la mort, c’est un peu le même combat, c’est peut-être juste lié à ça. Toi tu voles, pas vrai ? J’ai jamais vu un autre dieu voler, ça fait pas de toi un dangereux Titan assoiffé de sang... Diane est empathique, Phoebus a des visions, Victoire comprends les femmes et les enfants, je peux continuer longtemps sur des spécificités que j’ai vu sur des personnes que les autres n’ont pas. Hadès peut apparemment créer des espèces de maisons temporelles donc lui aussi il a un lien avec le Temps et vu qu’il est son père, ça me semble pas spécialement déconnant...
J’étais partie dans mes pensées quelques instants avant d’appuyer mon index sur mon autre index pour compter mes deux raisons.
- La seconde, c’est que c’est mon ami. Mon meilleur ami. On a une relation... amicale ensemble. On s’est jamais posés tous les deux pour qu’il me montre l’étendu de ses pouvoirs ou pour me parler d’un quelconque plan diabolique. Quand on se voit, on joue à des jeux vidéos, on parle, on rigole... on fait des trucs simples. Parfois il me téléporte et il m’a créé Pétunia.
Je pointais ma licorne du doigt.
- Mais il l’a fait parce qu’il le pouvait, comme une simple faculté, j’ai jamais cherché à l’analyser...
Je soupirais.
- En somme, je crois pas que je suis utile à quoi que ce soit malheureusement. Ce que je sais est trop limité et je suis pas vraiment le genre de personne à être capable de faire des grandes choses. Je sais pas pourquoi Enora t’a parlé de moi mais elle a fait fausse route... je peux pas t’aider comme tu le voudrais, je suis désolée.
Et je l’étais vraiment, l’expression sur mon visage le prouvait. Sa dernière phrase me brisa le cœur. On en était tous là... à chercher des réponses sans avoir suffisamment d’éléments et je n’étais pas celle qui allait le sauver de ses tourments.
- Je sais... On cherche tous et il nous manque tous des infos... t’es pas obligé d’être seul. J'ai pas grand-chose à te donner pour l’instant mais je peux au moins te proposer mon aide. Je vais chercher de mon côté... j’ai accès à d’autres... “ressources” disont... et si jamais je trouve quelque chose, promis, je viendrai vers toi... En attendant... on se le fait se Just Dance ?
Je lui avais souri, complice. Je l’aimais bien en définitive. Il était bizarre mais sa vie pouvait expliquer son caractère. Et en cet instant précis, j’avais autant besoin de décompresser que lui, et je voulais lui redonner le sourire. Quoi de mieux qu’un Just Dance ?
Quelques mois plus tard...
Je tambourinais tellement à sa porte que j’avais l’impression que j’allais la défoncer.
- HERMES !! HEEEERRMES !! Debout là-dedans y’a du nouveau !
Je tapais du plat de la main d’un coup sec sur le panneau de la porte histoire d’enfoncer le clou. Je venais juste de revenir de cette folle aventure à travers Titania et le temps. J'avais quand même pris le temps de me repmoser, de me doucher et d'atterir de tout ce que j'avais subis et appris. Mais je ne l'avais pas oublié. Il voulait tellement comprendre que c'était injuste que je ne lui dise pas. Lorsqu'il avait ouvert la porte, je n'avais ni prêté attention à la façon dont il était habillé ni de la tête ou de l'air qu'il avait. Je lui était simplement passé devant, m'invitant totalement chez lui tout en sachant qu'il me le pardonnerait très vite.
- Y'a du nouveau ! Sur la Lune, sur l'origine des dieux, sur l'Arbre Monde et sur le groupe de l'expédition...
J'avais bougé ma main rapidement et quelques arcs électriques bleus avaient dansés autour d'elle. Avec un regard malicieux et un sourire en coin j'avais finir par lui dire :
- Tu veux que je commence par quoi ?
Hermès
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Ewan McGregor
Mais oui, bien sûr! Je compte moins que Vaiana ou Athéna!
Hermès Express, pas de stresses, que des belles fesses.
| Conte : ➴ Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : ➴ Hermès
Machant un cookie, il l’écouta parler de l’Arbre Monde. Elle en savait autant que lui visiblement. Il avait pensé qu’elle avait pu être en avance sur lui. Mais non. Choux Blanc donc comme on disait dans OSS 117. Terminant le cookie, il ne l’interrompit pas jusqu’à la suite. Seul un point attira son attention. Quand elle parla d’Hadès, et ses maisons temporelles. Il avait déjà entendu parler de cette histoire, mais il n’y avait jamais prêté d’attention particulière. Fronçant les sourcils, Hermès regarda l’horizon. C’était peut être encore lui, la clef de tout. Comme ça l’avait été dans son monde. Ce dernier se tuait à essayer de se faire oublier des autres dieux, en utilisant des subterfuges plus ou moins gros, mais il n’était pas duppe. « Très bien. Tu m’as donné de précieuses informations, je vais voir si je peux trouver quelque chose sur Olympe, et notamment la bibliothèque. Cette histoire de maison temporelle n’est pas anodine. Ca n’existait pas dans mon monde et pourtant les dieux étaient allés loin dans leur recherche... »
Se levant, il salua Alexis, prêt à se téléporter. Avant de partir, il se tourna vers elle. Il ressemblait beaucoup à Obi-Wan. (et non Dumby le méchant:affraid:) « Ta priorité, c’est d’entretenir le lien d’amitié avec Elliot qui ne peut lui être que très précieux. C’est, à mon avis très important et un point essentiel pour toi, Enora. Et c’est très facile, car tu dois simplement resté toi même. Bonne journée, je viendrai te voir si j’ai des informations supplémentaires. »
Et il disparut. La laissant avec autant de question, et sans vraiment beaucoup de réponse. Quelques mois plus tard.
Hermès était dans son appartement. Enfin, ce qui lui servait de refuse. Quand on y pensait, c’était très stupide. S’il voulait un endroit à lui, il avait son monde au dessus des nuages qu’il avait réussi à recréer à l’identique de la dernière fois. Mais, pour recevoir Galatée, c’était mieux d’avoir un endroit simple. L’appartement devait faire simplement quatre vingt mètre carrés environ, avec une grande pièce, une salle d’eau et une chambre. Juste ce qu’il fallait pour passer un moment hors des soucis divins, et d’essayer d’avoir une vie normale. En caleçon, il était dans la cuisine, en train d’essayer de faire du café turc, comme un chimiste, le front plissé par la concentration quand on tambourina à la porte. Tiens ? Galatée ? Non. Elle serait passé par la fenêtre, comme d’habitude. Certainement une habitude de son père. Et si elle avait tambourinée à la porte, elle aurait certainement explosée. Allant ouvrir, ne se souciant pas de s’habiller, Hermès ouvrit la porte à la volée. C’était Alexis. En même temps, c’était facile car il avait senti son aura. Parfois, il se sentait un peu stupide d’oublier de chercher ce genre de détails. Dans cet appartement, il essayait au maximum de ressembler à un être humain normal. « Tiens ! Regardez ce que le vent du nord nous amène ! »
Elle était rentré comme une furie. Elle avait beaucoup de chose à lui dire. Tant mieux. Lui aussi. Beaucoup de chose avait changé depuis quelques temps. Il avait passé trop de temps à travailler sa relation avec Galatée, mais il n’avait pas raté les éléments essentiels. Notamment le départ de ses pairs pour Titania, ou le retour de son frère Héphaïstos. Par contre… Il avait oublié qu’elle faisait partie de l’expédition. Et quand des éclairs sortirent de ses doigts, ce n’est pas de la surprise, ou de la peur qu’on pouvait lire dans ses yeux, mais une certaine lueur d’espoir.
« Ah. Excellent point… Enfin. Ca nous rapproche de ta vision du future, donc ça nous confirme que ce n’était pas si… Eloignée que ça dans le Temps. C’est le seul élément que tu maîtrises ? Oh, excuse moi. Ce n’est pas très poli… Installe toi. Tu veux du café Turc ? J’ai essayé ce matin. Je suis pas sur que ça marche. La dernière fois que j’ai vu ça en Turquie, ça m’a impressionné. J’aime beaucoup les inventions des hommes du monde, même les plus simples… Je les trouve tous très créatifs. Et je me dis aussi, quand je vais sur les réseaux sociaux, que si les gens créatifs pour faire des memes travaillaient pour la NASA, on serait sur Mars depuis longtemps… »
Il s’était encore éloigné du sujet. L’instant suivant, un t-shirt et un jean apparut sur lui. Apportant deux tasses de cafés turcs, il indiqua à Alexis de s’asseoir dans le canapé. Lui, prit le fauteuil et s’y installa confortablement. « Je t’écoute, et n’occulte aucun détail… J’ai un ami qui fait ça aussi chez lui, mais il est meilleur que moi pour en déduire des informations ! »
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Certains dieux sont comme de la mauvaise herbe... } Hermès