« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Maîtresse Manticore, dans sa maison perchée tenait dans sa main un biscuit, Maître corbeau par l’odeur alléché Lui à peu près ce langage...
La jeune femme était en train de regarder discrètement par la fenêtre, cela faisait tout de même pas mal de temps qu’elle avait remarqué que quelqu’un venait régulièrement près de sa maison… Comment ? l’odeur ne pouvait pas la tromper. Au début elle avait remarqué que c’était un corbeau qui venait souvent peut-être un cousin de Agui… Elle n’en savait pas grand chose à ce sujet mis à part qu’il était un corbeau et qu’elle estimait beaucoup ce petit jeune. En revanche la c’était une tout autre activité qui avait accaparer son attention, une femme venait assez souvent tourner autour de sa propriété. peut-être un coïncidence, mais ça devait-être rare. La c’était vraiment trop beau pour être honnête. Elle ne savait pas pour qu’elle raison cette dame était là. Elle voulait voler ce qu’il y avait dans sa demeure ? Non c’était à elle...Dewenty avait donc décidé de faire autrement, de voir de plus prêt ce que cette mystérieuse femme pouvait bien mijoter. Sortant par derrière discrètement pour prendre son envole et ainsi pouvoir se mettre discrètement dans l’arbre en attendant la dite espionne.
Et Bingo, la femme était brune, elle n’était pas moche à regarder, elle était même très jolie. Pas que Dew était attiré par les femmes, mais disons qu’elle n’était pas insensible à la beauté de certaine, quand on avait été manticore on savait apprécier les belle choses. Bon il lui était parfois arrivé de jouer avec la nourriture avant de savourer son repas tant mérité. C’était l’un de ses jeux favoris en tant que créature. Bien entendu elle n’avait pas cessé pour autant de jouer avec les êtres humains. Observant la femme, elle était belle et bien en train de regarder au niveau de sa maison. Sortant de sa cachette pour déployer ses ailes et arriver juste derrière la dame à la peau blanche.
“Puis-je vous renseigner madame ?” dit-elle repliant ses ailes dans son dos Tendant un biscuit “Vous admirer la vu ? un biscuit ?”
Autant commencer bien les choses avant de dévorer son invité non ? On engraisse la victime et hop dans le four ? Non on plaisante bien sur... :copyright: 2981 12289 0
Retrouver Kot sur sa tombe n’avait pas été le plus beau jour de sa vie, loin de là. Raven gardait en elle trop de rancœur pour sauter dans les bras de son soi-disant mari. La seule chose sur laquelle elle voulait sauter, c’était à sa gorge pour la lui arracher avec les ongles. Il ne méritait ni de lui parler, ni de la regarder. Elle se passait volontiers de sa présence dans sa vie et ne voulait plus rien avoir affaire avec lui ! C’était hors de question ! Mais c’était, surtout, sans compter sur le démon-chat et sa propension à faire chier le monde… Ce petit idiot s’était amusé à acheter la boutique à côté du Fur Ever, à l’appeler pareil – quel affront ! – et à venir se présenter à elle comme une fleur. Sauf que Raven n’aimait pas les fleurs, elle ne les avait jamais aimées et ne les aimerait jamais.
La proximité du démon changeait tout à sa vie. Dans le cœur de la taxidermiste se battaient deux Raven différents. Le vrai lui, le corbeau, crevait d’envie d’arracher la langue du chat, de lui picorer le derrière et de le tuer une bonne fois pour toutes pour en faire son dessert. La fausse elle, l’humaine, s’inventait des envies totalement débiles, impossibles, de le toucher, lui caresser la joue pour le rassurer ou l’embrasser. Beurk ! C’était totalement, définitivement, absolument hors de question !
Néanmoins, s’il existait bel et bien un point sur lequel les deux Raven se retrouvaient, c’était leur besoin de savoir où était l’affreux chat. Le corbeau était d’une jalousie maladive, prêt à tuer le premier qui oserait poser les doigts sur son chat. Il ne voulait pas le partager et puisque Kot ne voulait pas de lui, il était même prêt à l’achever, pour que personne ne puisse jamais le posséder.
La manticore & le corbeau
Peut-être bien qu'elle y laissera une plume, celle qui a cru qu'il lui appartenait.
Dewenty Maanteekor et Raven O'Neill
La femme ne s’en sortait pas tellement mieux. Elle naviguait entre une pointe de jalousie qui la poussait à se demander quelle autre femme pouvait-il aimer, s’il ne l’aimait plus elle, et des restes d’amour qui lui susurraient à l’oreille qu’elle ne devait pas s’inquiéter, que l’on s’occupait bien de lui. Ce qui, inévitablement, la rendait triste.
C’était cette tristesse qui transparaissait sur son visage alors que Raven se postait devant un manoir et levait ses yeux bleus vers les fenêtres, à la recherche d’un signe de vie. Elle se sentait profondément blessée par la trahison de son chat et constatait le nombre de femmes qui l’avaient remplacée comme s’il l’avait trompée avec chacune d’entre elles. Était-ce vraiment différent ? Elle ne le pensait pas, non, et le corbeau en elle avait très envie de faire comprendre au monde entier qu’il n’était pas bon de piétiner ainsi ses sentiments.
Heureusement, la brune savait encore se contrôler, ou presque, et se contentait de petits animaux morts déposés sur le paillasson, quand le corbeau reprenait le dessus sur l’humaine. Néanmoins, elle n’était pas dupe et savait pertinemment qu’elle finirait, un jour, par exploser. Raven avait toujours été très sensible à la colère et il ne valait mieux pas être dans le coin, quand le corbeau ne pouvait plus retenir le feu qui bouillait dans son cœur.
Sûrement était-elle trop perdue dans ses pensées pour constater qu’elle était surveillée. Raven sentit soudain un picotement désagréable sur sa nuque et se retourna juste à temps pour découvrir une femme avec de grandes ailes noires. La taxidermiste essaya de n’en rien montrer, mais la seule vue de cette jeune brune, qu’elle avait déjà vue dans le manoir en compagnie de son Kot, avec des ailes aussi belles (sans aucun doute moins jolies que celles de Raven) lui fit du mal, comme des centaines de petits couteaux enfoncés en elle.
» Me renseigner ? (Sa voix grinça un peu, mais elle se reprit vite.) Admirer la vue ? Quelle vue ? La tienne ? Certainement pas.
Elle la regarda de haut en bas, sans comprendre la beauté humaine, même si une petite voix, sortie d’un monde qui n’existait pas, lui criait que son interlocutrice était très jolie. Ce que Raven préféra ignorer royalement en haussant un sourcil et baissant le regard sur les biscuits.
» Je n’aime pas les biscuits. Mais j’ai faim. (Ce qui n’était pas tout à fait vrai, mais elle prit quand même un biscuit.) Merci.
La taxidermiste elle-même fronça un peu les sourcils à ce mot qui lui fut presque arraché de force. Raven ne remerciait jamais personne ! C’était quoi ce délire ? Il prenait parce qu’il méritait. Un point c’est tout.
» Les humains ne volent pas.
Ce qui, dans la langue ravenienne, revenait à exiger une explication sur quelque chose que l’oiseau ne comprenait pas et qui l’énervait fortement.
(c) Jules
Dewenty Maanteekor
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Dewenty avaient gardé ses ailes dans son dos, elles étaient grande imposante et elle démontre l’étendu de sa splendeur. Depuis, qu’elle avait ses ailes, la jeune femme était bien plus complètent bien qu’elle n’avait pas eu toute ses facultés d'autrefois. Mais, elle pouvait s’en passer, la manticore avait certaines particularité qui était d’avoir un dard semblable ç une queue de scorpion qui pouvait lancer des épines empoisonnées. Son souffle pouvait cracher la peste et dévorer des armées entière… D’ailleurs c’était aussi pour cette raison qu’elle avait accumulé pas mal de trésors et par chance en étant humaine une parti de ses tresor y figuraient encore. cacher à l’abris ou personne ne pouvait pénétrer. Dewenty gardait son calme pour le moment, elle était juste en train de calculer certaines choses. Elle faisait sans doute juste du repérage rien de bien méchant. Elle esquissa un léger sourire a cette boutade. Cela dit pour une fois elle partait presque d’une bonne intention en parlant de la vue qu’elle avait en général. Elle ne parlait pas de sa personne bien qu’elle savait était impressionnante tout de même.
“Je ne parlais pas de moi, mais plus du paysage du quartier.” dit-elle en la laissant la détailler de haut en bas bougeant légèrement ses ailes pour les mettres correctement dans son dos. Heureusement Dewenty ne se considérait pas réellement comme une humaine à part entière, elle se savait humaine à présent comme elle avait fait la paix avec son corps, mais elle était à demi humaine.”Je vous en prie”
Elle laissa la femme prendre un biscuit, par chance, elle ne les avait pas empoisonné, heureusement, cela dit elle était plutôt doué en pâtisserie, elle avait appris par elle même, elle sourit à son interlocutrice “De rien” Par moment on disait des choses par réflexe. Puis elle pencha la tête légèrement Les humains ne volent pas. Non effectivement les humains ne pouvaient pas voler et heureusement pour elle, elle n’était pas humaine. Donc cette femme allait demander des explication. A Sb Beaucoup de chose peu normal se passait alors, une femme ailée n’était pas un cas surprenant en soit.
“Heureusement pour moi… je ne suis pas humaine.” dit-elle en déployant ses ailes noir. “Nous n’avons pas eu l’occasion de nous présenter… Je suis Dewenty et vous êtes ?”
Par chance elle n'était pas humaine, elle était une créature mythologique d’origine perse qui avait de nombreuses particularités qu’elle n’avait pas toute garder malheureusement. faute d’avoir tout essayer quand ses souvenirs étaient revenu. On ne pouvait pas tout avoir de toute manière. Du moins, il fallait s'en donner les moyens.
Raven n’aimait pas cette vue qu’on lui proposait. Que ce soit la vue du manoir, de toutes ces fenêtres, de la possibilité, à tout moment, de voir darder deux yeux de chat derrière les carreaux. Ou que ce soit la vue de l’inconnue, qui se posa à côté d’elle, avec ses grandes ailes, imposantes, certainement puissantes. Raven grimaça, dans son coin. Elle n’aimait vraiment pas ça. Parce qu’elle, elle n’avait pas le droit d’avoir un corps humain et des ailes à la fois, parce qu’elle ne pouvait pas faire ça, montrer au monde entier que les plus belles ailes, c’était les siennes. Parce qu’elle avait peur, un peu, beaucoup, que le démon-chat se pose contre ces ailes-là pour dormir, se gorger des rêves des autres et aimer ça.
Le corbeau déglutit péniblement en croquant dans son biscuit. Il essaya de se persuader que lui, au moins, il n’était pas à moitié humain, à moitié corbeau. Il était juste un oiseau. Un oiseau noir capable de prendre une apparence temporaire, pour que sa vie soit plus pratique, pour se défendre contre les bêtes plus grosses que lui. Le déni a toujours fait partie de sa vie. Alors, il s’y plonge volontiers, lui. Raven est prêt à crier au monde entier qu’il n’est pas jaloux de cette femme-là. Devoir supporter des ailes aussi grandes, ça ne doit pas être pratique tous les jours. Et il sait, de toute façon, qu’il est plus rapide qu’elle, qu’il a, sans le moindre doute, plus de technique et qu’en vol, elle n’aurait pas la moindre chance de le rattraper. Il était le meilleur, après tout.
Elle ne parlait pas d’elle, qu’elle dit. Raven reporta ses yeux bleus sur le quartier, sur le paysage.
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Dewenty Maanteekor et Raven O'Neill
Des maisons, des rues goudronnées, pas un chat à l’horizon. Qu’y avait-il de bien, à cette vue ? La taxidermiste était une bête sauvage dans l’âme, elle préférait la nature, les arbres, les prairies. Et même là, elle ne pouvait pas dire qu’elle aimait ça. Elle se fichait pas mal du paysage, tant qu’on ne l’enfermait pas dans une maison, tant qu’on la laissait faire ce qu’elle voulait. Elle se sentait à l’aise partout, chez elle partout. Elle avait juste un peu plus de mal à supporter la sensation du goudron sous ses pieds humains. Puis, elle ne l’avouerait jamais, mais elle n’aimait pas non plus se sentir si petite et vulnérable, coincée dans une rue comme celle-ci. De haut, tout paraissait plus petit. D’en bas, tout était trop grand.
» Des maisons, quoi. Il n’y a rien à apprécier. C’est juste… du béton et des gens assez cons pour se laisser enfermer dedans.
Raven elle-même dormait dans sa maison et faisait, indubitablement, partie de cette catégorie de personne. Pourtant, elle aimait croire que non pour la simple et bonne raison qu’elle gardait toujours une porte de sortie. Une petite fenêtre ouverte pour lui permettre de sortir, quand elle le voulait, sous sa forme véritable. On ne l’enfermerait pas dans un bâtiment, ça non ! Elle avait besoin de savoir qu’elle pouvait aller dehors, si ça lui chantait. D’ailleurs, si ça ne tenait qu’à lui, l’oiseau noir pioncerait à la belle étoile tous les soirs. Néanmoins, il aimait trop le confort de son grand lit pour ne pas se laisser tenter par les couvertures.
Le regard de la taxidermiste revint sur l’intruse. Elle déploya ses ailes noires en disant qu’elle n’était pas humaine. Raven plissa un peu les paupières et serra les dents. Qu’était-elle, alors ? Une femme avec des ailes, elle n’avait jamais vu ça de sa vie. Ni dans ce monde ni dans l’autre. Dans ce monde-ci, elle s’était même persuadée d’être la seule femme du coin à pouvoir voler. Voilà qu’on lui disait qu’elle s’était trompée. Raven n’aimait pas se tromper.
» Et t’es quoi, alors ? Un petit ange tombé du ciel ? railla-t-elle, un peu bougonne. Te la pète pas tant, t’es pas la seule du coin à savoir voler. Puis c’est franchement laid, des grandes ailes sur un corps comme ça. À ta place, je ferais pas la maligne.
Non, Raven n’essayait pas de rabaisser Dewenty pour se rassurer elle-même. Ou peut-être un peu. Le corbeau ne voyait pas là des points communs qui pourraient les rapprocher, mais bien une concurrence terrible contre laquelle elle n’était pas certaine de pouvoir lutter. Son Kot l’avait déjà remplacée avec elle, après tout. Le combat n’était-il pas perdu d’avance ? Ça non plus, ça ne plaisait pas à Raven qui grimaça, en dévoilant ses dents blanches.
» Raven, répondit-elle, en repoussant ses cheveux noirs, très fière d’elle. Moi non plus, je suis pas humaine.
La brune fit claquer ses dents ce qui, pour elle, revenait à claquer du bec, sans se douter que les humains, eux, vont plutôt s’imaginer d’autres genres d’animaux auxquels elle ne voulait pas être mêlée.
» T’habites ici, toi, non ? (Raven tendit un doigt vers le manoir.) C’est une grosse baraque. T’es, genre, riche ?
(c) Jules
HRP : Vraiment désolée pour le délai, j'ai eu quelques soucis d'internet, mais c'est plus ou moins réglé maintenant ! =)
Dewenty Maanteekor
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Dewenty s’y faisait pas mal dans son manoir, durant la malédiction elle avait vécu dedans donc ce n’était pas réellement cela qu’il l’embettait. Elle avait d’ailleurs besoin de grand espace à gérer pour garder le contrôle de la situation. Maintenant qu’elle avait de nouveau ses ailes, elle pouvait parcourir beaucoup plus facilement l’étendu de son territoire. Elle avait toujours garder une part monstrueuse en elle, de toute façon elle savait qu’elle ne serait jamais un humain à part entière et elle ne le désirait pas de toute façon. C’était ennuyant d’être un humain déjà parce qu’ils étaient mortel et heureusement pour elle… Elle avait encore LONGTEMPS à vivre, le commun des mortel allait encore la supporter pendant des siècles et des siècles. La jeune femme était en train de regarder la dame manger son gâteau elle avait déglutit péniblement, elle ne semblait pas enchanté… et c’était bien dommage parce que tout le monde pouvait être presque de bonne humeur… Si elle le voulait, elle pourrait aussi lui donné un morceau d’humain ? Puis, elle rebondit sur ce qu’elle disait, c’était de simple maison, elle n’avait pas tout à fait tort. C’était des tas de brique qui allait surement finir en poussière dans les siècles à venir ce n’était pas comme ses châteaux qui demeurait encore debout pour certain, bien que d’autre devait être reconstruit. Dewenty devait avouer qu’elle avait détruit certain palais par moment… ou des temple pour assouvir sa colère. Bien qu’après les humains les avaient reconstruits.
-C’est une façon de voir les choses en effet, ça protège du froid c’est plutôt pas mal.. dit-elle la manticore n’était pas réputé pour apprécier les climats froid, donc elle aimait la chaleur d’un bon feu, bien que son corps n’apprécie guère avoir trop chaud, il lui fallait juste son juste milieu.
Le destin lui avait rendu ses ailes et pour rien au monde elle n’allait les sacrifier une nouvelle fois, elle ne le supporterait pas de toute manière. Puis, elle regarda son interlocutrice. Un léger sourire venait d'apparaître sur les lèvres de la femme.
-Ahah, bien essayer, mais, je suis plus le contraire de l’ange… je suis une manticore… faire la maligne ? Ce n’était pas mon intention, mes ailes me conviennent parfaitement, ils sont pile à la taille qu’il faut pour parcourir l’étendu de mon territoire. dit-elle avec un sourire. Mais toi aussi tu vole ?
Dewenty ne gardait en estime que les créatures, tout ce qui n’était pas humains du coup, elle pouvait faire de rare exception quand elle était en son jour de clémence. Elle était devenu la meilleure amie de Kot, partenaire de méchanceté c’était amusant, elle l’appréciait bien ce chat. Elle lui avait fait un petit lit et lui avait donné plein de friandise. Bref, elle avait remarqué les dents blanche de la femme. Hmmm Raven…
-Et bien enchantée Raven… dit-elle toujours avec le sourire sur les lèvres regardant son mouvement de cheveux. Et du coup tu es quoi exactement ?
C’était une drôle de façon de faire pour la manticore… donc c’était sur elle n'était pas humain, il lui arrivait de faire ce genre de chose quand elle voulait mordre.
-Oui j'habite ici.. dans son ce genre manoir… oui c’est une grosse barraque Riche ? Je dirais que oui. Je ne manque de rien.
Après tout, elle était en quelques sorte une reine qui régnait sur son territoire entouré de ses fabuleux trésor.
Raven n’aimait pas la situation dans laquelle elle venait de se jeter presque d’elle-même. Elle se sentait, soudain, à l’étroit dans son propre corps. Ses doigts lui picotaient, la démangeaient. Elle voulait sentir le vent contre ses plumes, s’envoler loin et ne plus jamais revenir. Pourquoi revenir, de toute façon ? Son chat faisait sa vie ici et, même si ça ne lui plaisait pas le moins du monde, une part d’elle devait avouer qu’au moins, il ne semblait pas vivre mal. On prenait soin de lui. Même si ce n’était plus elle qui s’en chargeait. Peut-être était-ce le signe qu’il était grand-temps de passer à autre chose, de tourner une bonne fois pour toutes la page. Inconsciemment, la taxidermiste fit tourner l’alliance à son doigt et glissa ses yeux bleus sur les ailes de Dewenty. Qu’est-ce qui la retenait encore dans le coin ?
La réponse de la plumée eut le don de ramener Raven à la conversation. Elle chassa ses pensées et se concentra sur ce qu’elle disait. Se protéger du froid ? L’oiseau noir n’y pensait pas vraiment, avant. Depuis qu’il pouvait emprunter le corps d’une humaine, en revanche, il était bien obligé de se faire à cette nouvelle variable dans sa vie. Sa peau n’est recouverte que d’un fin duvet qui ne protège pas de la fraîcheur de l’hiver. Raven n’aimait pas ça. Mais ça lui donnait, tout de même, une bonne excuse pour se vautrer dans les couvertures et ne plus bouger de là.
Dewenty nia être un ange. Raven n’y pensait pas vraiment. Elle voyait plutôt ça comme une insulte, d’ailleurs. Le contraire des anges, en revanche, elle était persuadée qu’il ne s’agissait pas des manticores, mais plutôt des démons, non ? Le terme-même de manticore lui échappait totalement. Qu’est-ce que c’était, encore, que cette histoire ? Le corbeau en avait un peu marre de ce monde bizarre où toutes sortes de choses cohabitaient plus ou moins bien. Dans son monde à lui, il se contentait de classer les gens en deux catégories : lui et les autres, ceux qui ne méritent pas qu’il s’intéresse à eux, ceux qu’il adore picorer.
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Maintenant, on essayait de lui faire comprendre que la catégorie « autres » était composée de sous-catégories. Rien que d’y penser l’ennuyait.
La brunette décréta que ses ailes étaient pile à la bonne taille pour parcourir l’étendue de son territoire et ça, ça fit ricaner Raven. L’oiseau noir n’était pas d’accord avec cette affirmation. Il se contentait largement de ses ailes à lui, déjà bien assez grandes, et n’avait pas besoin de plus pour « parcourir son territoire ». Quand on a la technique, pas besoin de compenser par la taille, pas vrai ? C’est du moins ce que Raven pensait et ce qui lui permettait, aussi, de moins complexer ou jalouser Dewenty.
» Moi aussi ? grinça-t-elle, loin d’aimer d’être rangée dans la même case. Évidemment. Tu devais encore être gavée par tes parents que je volais déjà.
Ce dont elle n’avait, en vérité, pas la moindre idée, mais Raven donna l’impression du contraire avec un regard arrogant et le menton levé. Le corbeau ne s’était jamais inquiété de son age véritable. Il ne comprenait le passage du temps que depuis récemment. Avant ça, ce n’était qu’une chose abstraite qui traversait devant lui sans qu’il n’y prête d’attention. Il comprenait bien que le monde changeait sous ses yeux, que les choses bougeaient, vieillissaient. Mais il ne s’était jamais senti touché par le phénomène et l’avait juste ignoré. Raven pouvait tout aussi bien être plus vieux que l’univers, pour ce qu’il en savait. La seule chose de sûre était qu’il avait bien vécu, qu’il n’était pas né hier. Après tout, son démon-chat avait eu le temps de perdre plusieurs de ses vies.
» Je suis le corbeau, répondit-elle, comme s’il s’agissait d’une évidence.
Raven ne se faisait pas vraiment à l’idée que sa nature véritable ne soit pas écrite sur son front et, comme à son habitude, darda sur l’autre un regard un poil méprisant. Ce n’était pourtant pas de la faute de Dewenty si une sorcière toute moisie avait lancé une malédiction tout aussi moisie sur tout le monde.
» Tu ne manques de rien…
Le sourire qui étira les lèvres de Raven n’avait rien de sympathique. Des souvenirs d’un temps qui n’a jamais existé s’imposèrent à elle. Elle se revoyait, jeune et belle (une précision que ne venait certainement pas du corbeau en elle !), main dans la main avec son abruti de chat, voler, manipuler, tuer, juste pour le plaisir de vivre dans la méchanceté. Ses yeux bleus glissèrent sur le manoir. Elle ne doutait pas qu’il devait y avoir toutes sortes de choses intéressantes à voler dans un manoir comme celui-ci. Que dirait Kot si Raven se pointait dans sa boutique pour lui vendre un objet qu’elle aurait volé ici ? L’idée la tentait bien.
» C’est quoi une manticore ?
Raven grimaça un peu, alors que l’humaine prenait le pas sur l’oiseau pour s’intéresser à son interlocuteur. Elle fit mine de rien, pour donner l’impression à Dewenty qu’il s’agissait d’une question absolument désintéressée et qu’elle aurait pu lui demander, sur le même ton, si elle pouvait lui passer le sel.
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| Conte : Folklore & Mythes | Dans le monde des contes, je suis : : Manticore
Oh oui Dew prenait soin de ce petit Kot, normal c’était son meilleur ami et on prenait soin de ses amis. Donc, la manticore prenait toujours des produits parfait pour passé une bonne soirée avec son meilleur ami. Et parler de plan machiavélique comme pour torturer quelques personne ou simplement, monter un plan pour embêter Leo, le petit ami de Dewenty. Elle savait qu’ils étaient toujour a ce prendre de bec mais, c’était amusant à voir. Dewenty remarquait pas mal les détails qui pouvait être insignifiant, comme l’anneau qu’elle faisait tourner. Elle devait donc soit être mariée soit être fiancée. Elle cherchait peut-être son mari ?
Peu de personne connaissaient les manticore ou du moins, ils pensaient qu’elles avaient disparu. Mais, elle se cachait tapis dans l’ombre en gardant un oeil sur leur futur proie. Elle devait donc expliqué ce qu’elle était. La plus majestueuse des créatures. Cela dit, elle ne rentrerais pas dans les détails vu que ce n’était pas vraiment la peine. Hmm parfois sa vie de Manticore lui manquait.. du moins tout le temps… Elle n’avait pas besoin de se poser de question elle mangeait, empoisonnait comme bon lui semblait pour paralyser sa proie. D’ailleurs elle était plutôt solitaire, pas besoin d’amis… et puis elle régnait en maître sur son territoire, du moins comme maintenant, ou elle se trouvait c’était son territoire en tant que manticore. La manticore pourrait presque applaudire en entendant qu’elle était tout aussi ravi de faire sa connaissance, mais, il ne fallait pas montrer trop d’engouement c’était pas sain. La jeune femme esquissa un sourire, elle ne savait pas qu’elle âge elle pouvait avoir, c’était peut-être possible après tout.
“C’est fort possible, je ne me permettrais pas de vous demander votre âge, car ce ne serait pas convenable” Après tout, on ne demandait pas l’âge d’une dame, ce n’était pas bien et puis de toute façon ce n’était que des chiffres. “Mes parents… disons qu’on a pas le même mode de vie que les humains, c’est un peu plus à la dure”
Après tout dépendait de quel souvenir on pouvait parler. en tant que Manticore, sa mère l’a laissait se démerder… lui laissant une parti de territoire. Et oui… sa mère l’avait littéralement abandonné comme toute manticore de toute façon. Est-ce que Dewenty allait faire pareil ? On ne sait pas peut-être. c’était bien dans les gênes de cette créature ? En tant qu’humain… de ses souvenirs factice, Sa mère s’en était occupé si on peut dire. Enfin, ce n’était pas le sujet de toute façon.
“Un corbeau…” dit-elle puis elle sourit encore plus “J’ai un ami qui en est un aussi, celui de madame la mort, il s’appelle Aguistin tu le connais peut-être ?”
Le petit Agui était considéré comme la demoiselle comme un petit frère qu’elle adorait. Depuis leur première rencontre au cimetière, oui y a mieux comme rencontre mais, c’était tellement parfait que tout de suite le contact avait été créé.
“Hmm et bien non… généralement, je fais tout pour avoir ce que je désire…” dit-elle en gardant un léger sourire. On ne volait pas une manticore, déjà parce que c’est pas cool, et parce que comme elle mange de la chair humaine vaudrait mieux pas finir au menu.
Qu’est-ce qu’une manticore ? Et bien elle allait répondre tout de suite.
“Hmm pour faire court, c’est une immense lion rouge, ou un dérivé tout dépend du pelage de chaque manticore. Possèdent une queue de scorpion rempli de ranger d’épine sur sa queue pouvant être fatal pour la victime. Elle possède aussi de grande ailes. Et pour finir elle a des cornes. c’était l’apparence que j’avais étant encore animal.”
Plus le temps passait, moins Raven avait envie de rester près de cette humaine-pas-tout-à-fait-humaine. Tout, en elle, réveillait la colère du corbeau et il ne valait mieux pas réveiller la colère du corbeau. Si l’oiseau noir était, certes, constamment sous le joug de cette émotion, il savait la contrôler, la laisser de côté, la caresser du bout du doigt pour s’assurer qu’elle était là, mais n’appuyer dessus que lorsqu’il le désirait. Là, la seule présence de Dewenty donnait des grands coups de marteau sur sa haine des humains, du monde, de tout ce qui vit ou a vécu. Raven grimaça un peu, en laissant ses yeux bleus sonder les lieux, autour. Elle avait très envie de s’envoler loin, très loin, et de picorer le premier truc qui lui passerait sous la main. Quand le corbeau avait besoin de se défouler un coup, il n’était pas très regardant sur la nourriture tant que c’était vivant.
Néanmoins, au fond de son corps d’humaine, Raven sentait aussi ses faux souvenirs, inventés de toutes pièces à cause de cette pétasse de sorcière, refaire surface et lui souffler un autre comportement.
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Dewenty Maanteekor et Raven O'Neill
Elle eut envie de poser des questions, de s’inquiéter de certaines choses, de conseiller à la jeune femme de rentrer chez elle, pour se protéger du froid de l’hiver. Une espèce de mix, entre les deux Raven en elle, osa même lui murmurer, à l’oreille, de lui dire de ranger ses grandes ailes, pour que personne d’autre ne les voit. Un vieux traumatisme, au coin de son crâne, la poussait à croire qu’un gamin aurait tôt fait de passer un coin de rue et de balancer des pierres sur ses plumes noires. Raven ne souhaitait ça à personne. Raven ricanerait d’admirer le spectacle tant qu’il n’était pas, lui aussi, pris pour cible.
La taxidermiste fronça un peu les sourcils. Elle ne comprenait pas ce que l’autre insinuait. Pas convenable ? De demander l’âge d’une personne ? Raven n’en avait, de toute façon, pas grand-chose à faire, de l’âge de ses interlocuteurs. Elle ne connaissait déjà pas le sien, ce n’était pas pour s’intéresser à celui des autres. Tout ce qu’elle savait, c’était qu’elle était vivante et en bonne santé. Du moins, elle le croyait. Quelque chose, parfois, remuait en elle et elle ne savait pas si elle était malade ou non. Elle n’avait jamais été malade, avant. Sauf une fois. Une horrible fois qui avait tout changé à sa vie. Raven frissonna et se débarrassa de ce souvenir-là.
» À la dure ? ricana la brune. Ce n’est pas avec des car-… des cla-… Bref. On s’en tape !
Raven grinça des dents, incapable de donner la parole à la bonne partie d’elle. Ça ne ressemblait plus à rien, son petit discours, mais elle le balaya d’un geste de la main, prête à passer à autre chose sans y prêter la moindre attention. L’humaine qu’elle n’avait pas été, avait toujours été douce, avec ses enfants. Ce qui pouvait être étonnant, vu la vie qu’elle avait menée, à côté. Mais le corbeau en elle criait que ce n’était pas ainsi, que l’on forgeait le caractère ! Lui, il avait été gavé jusqu’à ce qu’il soit en age de voler de ses propres ailes, puis il n’avait pas attendu qu’on le jette au bas du nid pour se barrer. Il ne croyait pas à l’amour et aux liens familiaux. Même la fidélité des corbeaux, il aimerait la piétiner de bon cœur et faire comme si ça n’avait jamais existé. Évidemment que, s’il le souhaite, il peut aller, demain, céder aux avances d’un corbeau de sa race ! Il ne le fait pas parce qu’ils sont trop inférieurs à lui, c’était tout. Raven fit, à nouveau, tourner son alliance, à son doigt.
» LE corbeau, rectifia-t-elle, du bout des lèvres (elle détestait être mise dans le même panier que les autres). Aguistin ? (Elle rit un peu.) Madame la mort, c’est moi, alors. Il me prend pour sa mère, ce petit con.
Elle avait rencontré le corbeau peu de temps avant la malédiction et ce morveux s’amusait à la suivre partout, alors même qu’elle s’échinait à lui prouver qu’elle ne voulait pas de lui. Est-ce que c’était si dur à comprendre ? Raven n’aimait personne. Sûrement pas un petit corbeau qui ne lui ressemblait pas le moins du monde et qui ne lui arrivait pas, non plus, à la cheville. Mais la chose était plus têtue qu’un âne borné et ne l’avait jamais quittée. À force, Raven s’était presque sentie obligée de veiller sur lui. Histoire de se tenir prête à profiter de son cadavre quand il se serait fait tuer, évidemment ! Il ne fallait rien y voir d’autre. D’ailleurs, tout ceci était absolument vrai et pas du tout déformé pour coller à une vision plus agréable de la vérité. Raven ne l’a jamais aimé. Jamais, jamais.
» Ça a l’air très moche, cracha-t-elle, à la description d’une manticore. Comme s’il restait que des morceaux d’autres animaux et qu’on avait pas eu assez pour faire un de chaque. Comme un monsieur patate. (Évidemment que Raven la provoquait intentionnellement, trop bouffée de jalousie pour se montrer aimable.) Alors, tu peux plus redevenir ça, là, manti-machin ? T’es coincée dans ton corps humain ?
Rien que de le dire arracha un affreux frisson à la taxidermiste. Elle préférait crever que d’être bloquée sous cette forme. Heureusement pour elle, ce n’était pas le cas. Le corbeau pouvait reprendre son allure de divinité supérieure quand il le voulait. Là, tout de suite, n’aurait pas été de refus, mais Raven avait encore envie d’emmerder un peu Dewenty ou de lui poser des questions ou lui ordonner de lui rendre son mari. Non, la dernière option, c’était hors de question. Elle ne s’abaisserait jamais à ça. Elle préférait couper les mains de la manticore pour s’assurer qu’elle ne puisse plus le caresser. Oui, ça c’était bien mieux.
(c) Jules
Dewenty Maanteekor
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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Que le spectacle commence...
| Conte : Folklore & Mythes | Dans le monde des contes, je suis : : Manticore
Et oui Dewenty avait été élevé à la dur, c’était chassé ou être chassé du moins dans sa véritable vie, elle ne pensait pas réellement à ses faux souvenir de toute façon qu’elle importance ? Ils étaient faux non ? Bien qu’elle avait un père en France… une mère dans l'océan indien et son jumeau se retrouvait en Inde sont ancien territoire. Elle se demandait d’ailleurs pour qu’elle raison elle était rester à SB au lieu de partir reconquérir l’Inde… Au lieu de ça, elle était rester et filait un amour presque parfait avec son abruti de petit ami. Faut pas dire que c’était une lumière non plus, mais elle l’aimait comme il était, bien qu’il était beaucoup trop gentil avec les autres, mais, c’était ça quand on était dans le camps des gentils. Heureusement pour elle, Dew ce n'était pas le cas. Le corps de la manticore était couvert de cicatrice, elle n’appréciait pas du tout les hommes après tout… elle avait des milliers de cadavres au compteur avec tout ses siècles d'existence. Elle avait fini par arrêter de compter son âge juste qu’elle était née un 30 juillet. Bien que d’apparence, elle soit plus jeune.
“Et oui à la dur.. disons que c’était tuer ou être tuer.. tu t’en doute que si je suis toujours là… c’est que… j’ai tué.” dit-elle simplement comme si c’était tout à fait normal pour elle, enfin de toute évidence pour elle ça l’était. “Ma mère m’a laisser une parti de territoire pour que je fasse en sorte de le garder et de l'élargir… j’ai régné sur l’asie avant la malédiction… Mais cette conne de sorcière nous a emmené dans cette ville.”
Une partie d’elle, qu’elle voulait retrouver bien qu’elle avait son territoire en tant que Manticore aucune autre n’avait franchi son territoire hormis sa famille et encore, ils ne venaient pas souvent sinon ca finissait en barbecue partie et ça m'étonnerait que SB accepte d’avoir des montages de cadavres. Dew était en train de regarder faire le corbeau qui tournait son alliance. Elle n’avait jamais été marier pour sa part, du moins pas dans ses plan, avec son ex copain s'était bien quelques chose de fort qui les avait unis.. mais, elle n’avait plus eu de nouvelle. Et a dire vrai, elle n’avait jamais connu de fin une simple lettre sans même un adieu. Son père aurait très bien pu l’éliminer en fait. Enfin, c’était de l’histoire ancienne. La jeune femme releva son regard vers elle à l’évocation du mot “LE” c’est vrai que les corbeaux étaient pas mal, contrairement au manticore qui était beaucoup moins nombreuse beaucoup d’entre elles avaient péri des mains de l’homme. Et beaucoup d’hommes avaient péri des griffes d’une seule manticore.
“Ohh.. je vois..” dit-elle, hmm, elle avait un doute sur la première option Madame la mort, elle ne l’imaginait pas sous ses traits la, bien qu’elle lui ait apporté une multitude de présent en revanche le fait qu’Agui la prenne pour sa mère était une chose plausible après tout.. deux corbeaux. “ Hmm, je considère Agui comme mon petit frère, il est comme il est mais en aucun cas c’est un petit con. Il est bourré de talent ce petit et je trouve qu’il s’en sort pas mal avec ses nombreux boulots”
Dewenty adorait Agui. Il était le petit frère qu’elle n’avait jamais eu, et puis faut avouer que son jumeaux elle ne le porte pas réellement dans son coeur, bien qu’elle tenait à lui aussi, c’était la famille. Mais elle préférait tout de même Agui, il était son petit peps de la journée et faut avouer le temps passe beaucoup plus vite en sa compagnie. Surtout quand c’est soirée barbecue. Et elle ne voudra que personne lui fasse du mal ou qu’on en parle mal. Mais si Agui était le fils de Raven et elle s’était sa soeur, elle pouvait l’appeler maman ? Elle rit intérieurement.
Une manticore moche ? Oh non pas le moins du monde c’était une créature magnifique avec beaucoup de prestance étant géante, et terriblement dangereux.
“Oh non détrompe toi, une manticore c’est magnifique, tu aurais du être là à ce moment la, bon pas garanti que je ne t’aurais pas manger… Bien que je préférais dévorer les humains. Le fait que nous sommes fait de plusieurs animaux nous rendent encore plus redoutable… Nous étions beaucoup plus imposante qu’un simple Lion.” dit-elle, le fait qu’elle ne puisse plus se transformer en ce qu’elle était, n’était en aucun cas évident.. mais si elle aurait pu.. aucun habitant de SB serait encore en vie. “Et bien.. non je ne le peux plus.. ma corpulence aurait été immense pour cette ville et je ne suis pas sûr que les habitants seraient encore de ce monde. Donc oui.. je suis coincé dans mon corps d’humaine.. Bien que j’ai toujours mes ailes. “
Elle passa l’une de ses mains dans ses plumes noir et or, son regard se posa une nouvelle fois sur la femme.
“Et toi… tu peux te transformer en corbeau ? Enfin, je pense que oui c’est beaucoup moins imposant qu’une Manticore…”
Elle se demandait aussi ce que pouvait bien faire cette dame.
Raven se perdait entre le corbeau en elle qui jurait que d’élever les enfants à la dure était la seule éducation plausible, possible, efficace, et l’humaine en elle qui voulait crier que ce n’était pas une manière de faire les choses, qu’il fallait parfois se montrer doux et compréhensif. Si Raven savait de quelle façon avait tourné ses enfants, elle changerait peut-être d’avis sur la question. Néanmoins, il existait, quelque part, en elle, une femme qui regrettait amèrement le comportement de son mari, envers leur fils. Elle aurait aimé qu’il l’aime autant qu’elle avait aimé tout le monde. Conneries ! Raven n’aimait personne et encore moins des boules humaines ! Il ne voulait plus entendre parler de ça, non, non, non !
Sauf que c’était, justement, le sujet de leur conversation et que Raven ne pouvait pas ignorer Dewenty. Non pas que ça la gênait vraiment… La taxidermiste passait son temps à choisir les mots qu’elle écoutait et ceux auxquels elle répondait, ce qui ne correspondait pas, non plus, aux mots qu’on lui donnait. Trois nombres différents qui avaient tendance à déplaire à ses interlocuteurs. Néanmoins, c’était justement ça, qui lui plaisait, à elle. Voir, sur tous ces visages, les stigmates de la colère, des nerfs qui pètent en silence.
Si ignorer Dewenty n’était pas une option, dans l’instant, c’était seulement dû au fait que la conversation dérivait lentement vers un sujet qui plaisait un peu plus à Raven.
La manticore & le corbeau
Peut-être bien qu'elle y laissera une plume, celle qui a cru qu'il lui appartenait.
Dewenty Maanteekor et Raven O'Neill
Tuer ou être tué faisait partie des concepts que le corbeau ne pouvait que comprendre et approuver. Sa vie entière se basait là-dessus. D’ailleurs, l’oiseau noir ne l’avouerait jamais à l’emplumée, mais il avait bien failli se faire éjecter du monde à cause de ce principe. S’il ne s’était pas repris, au dernier moment, pour semer la mort avant qu’elle ne lui coupe la tête… Bah ! Ce n’était pas arrivé, alors il s’en fichait. La taxidermiste préféra relever un regard un poil arrogant sur Dewenty et échapper un sourire malsain.
» Tu veux un bon point ? grinça-t-elle, pas vraiment impressionnée par l’information. Étant donné que c’est du passé, je sais pas trop si c’est mérité…
La taxidermiste haussa un sourcil, amusé elle-même (il faut bien amuser quelqu’un), par ses petites provocations. Tuer n’était pas un problème pour Raven qui n’était pas rangée dans les vilains pour rien (même si elle ne le savait pas). Néanmoins, tuer des humains, c’était chiant. Les corps prenaient trop de place et elle n’aimait pas tant que ça la chair humaine. Puis son chat détestait ça, alors elle s’en passait volontiers. Quoi ? Non, non ! Raven se fichait de savoir les préférences de Kot !
» Oh, maman a mâché le travail, alors ? ricana-t-elle. Regina… (Raven frissonna de haine rien qu’à dire son nom.) Elle aura ce qu’elle mérite, un jour.
Un point sur lequel, apparemment, les deux brunes étaient prêtes à se rejoindre : Regina était une petite conne qui ferait mieux d’être enterrée vivante. Même la mort n’était pas une punition assez forte pour tout ce que la sorcière avait infligé à tout le monde. Raven n’aimait pas être là. Raven ne voulait pas de ses faux souvenirs. Raven détestait Regina comme elle avait rarement détesté quelqu’un. Une fois, elle s’était même demandée si Regina et son renard n’étaient pas une seule et même personne. Néanmoins, son renard avait été bien juteux, en coulant dans sa gorge, alors…
» T’as qu’à l’adopter, alors. (Ce qui l’en débarrasserait une bonne fois pour toutes et lui permettrait peut-être de récupérer son démon-chat.) Et quand il aura décidé de te coller comme un petit chien, tu viendras pas te plaindre.
La jalousie de Raven n’avait aucune limite. Aussitôt dit, elle regretta presque ses mots. Voilà qu’après son mari, Dewenty allait lui voler son fils ! Euh… non, non, ce n’était pas son fils, ni même de très loin, rien à voir avec elle… La brune se détourna un peu, en tournant toujours cette alliance, à son doigt. Tout ceci n’était pas bon. Elle était venue pour… pour quoi, déjà ? Elle était un peu perdue et ne savait plus quoi faire. Raven avait tout aussi envie de demander à la brunette de prendre soin des deux, que de la secouer un bon coup et de lui hurler de ne plus toucher à ses affaires. Tout ça n’avait, clairement, aucun sens !
» Personne ne me mange !
La taxidermiste repoussa ses cheveux noirs derrière son épaule et prit un air supérieur. Même un démon-chat ne l’avait pas mangée, ce n’était pas une chimère qui allait s’en charger. Raven n’était pas à manger. Elle ne serait jamais le dîner de personne ! Certains avaient bien essayé, mais… le corbeau était plus redoutable que les standards de sa race. Ils avaient vite regretté.
» De belles ailes… commenta-t-elle, dans un souffle.
Raven aurait pu s’arracher la tête elle-même pour se débarrasser, à jamais, de ses deux elle qui prenaient sans cesse le dessus sur l’autre. Face à Dewenty, elle se devait de prouver qu’elle était supérieure, impressionnante, redoutable ! Si elle ne montrait qu’une mère oubliée, une femme abandonnée… L’autre aurait tôt fait de se rire d’elle ! Et Raven détestait que l’on se moque de sa personne. Oh, oh. Les derniers qui avaient essayé, eux aussi, avaient eu des problèmes. De gros problèmes.
» Évidemment, que je peux me transformer ! Personne ne m’en empêchera ! Pas même Regina ! (Raven claqua de la langue, à défaut de pouvoir claquer du bec.) Mais je me transforme pas en corbeau. Je me transforme en humaine. Ça n’a rien à voir.
Pour elle, en tout cas, la différence était de taille. Au moins autant que ça l’était pour Kot qui criait au monde entier qu’il était un chat, et pas un humain qui se transforme en chat. Sur ce point, le mari et la femme s’entendaient bien. Raven était un corbeau. Point, à la ligne, ouvrez les guillemets : « Le corbeau, le seul, l’unique, le plus beau. » Oui, il y a des gens, comme ça, qui n’apprennent jamais de leurs erreurs. Toute sa vie jusqu’à sa mort, Raven continuerait de penser qu’il était le meilleur. S’il devait penser l’inverse… quel poids aurait-il face à des personnes comme Dewenty ?
» Tu devrais les cacher.
Un conseil qui tomba comme un cheveu dans la soupe, Raven faisant mine de n’avoir absolument rien dit.