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 Peur au volant, mort au tournant | Aster

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Deborah Gust
« Sarcasm: punching people with words. »

Deborah Gust

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- Youhou Deborah, regarde ce que je sais faire !
- C'est bon, je démissionne, j'en ai marre des débiles.

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Peur au volant, mort au tournant | Aster _



________________________________________ 2019-09-20, 23:49 « Sarcasm: punching people with words. »

C'est vrai que j'ai le jugement facile mais y a des idées, quand on m'en parle, je sais immédiatement qu'elles sont mauvaises. Les chaussettes avec les sandales (Seb, si tu m'entends…). La crème anglaise avec le poisson pané. Le violet avec le jaune. Réparer une ampoule quand on prend son bain. Avoir la même tête que Tom Holland (Cyril, si toi aussi tu m'entends). Signer un papier d'Hadès. Et laisser Peur faire sa conduite accompagnée avec Colère sont des exemples très parlants, de mon point de vue.
Mais qu'y puis-je si les autres font tout leur possible pour atteindre l'imperfection plutôt que ma cheville ?
Peur et Colère ont certes des corps d'adultes (voire de senior pour certains…) mais dans leur tête, au mieux, ils ont 7 ans - alors que Riley est allée presque jusqu'au double et on se demande encore qui était le cerveau de la bande (sérieusement…). Après avoir exprimé mon point de vue sur cette idée merveilleusement débile, je m'étais levée pour partir à la mairie et faire tourner la ville puisque môsieur le maire préfère vendre des pizzas.
Non mais c'est bien, chacun ses priorités, comme on dit…. Je juge pas… trop.
J'avais espéré que la mention claire, nette et précise du probable accident potentiellement mortel qu'ils auraient dissuaderait Jaspeur mais son hésitation n'avait duré que jusqu'à la prochaine insulte de Colère. S'ils se prenaient pour des adultes responsables, n'étant pas leur mère (je suis bien trop jeune !) je ne pouvais pas faire beaucoup plus. Même la mairie me liait les mains puisque tout le budget d'urbanisation était passé dans l'accessibilité pour les handicapés (ON SE DEMANDE BIEN POURQUOI). Fatalement, il ne restait rien pour établir des barrages en mousse ultra résistant aux chocs de, exemple pris totalement au hasard, voitures conduites par un trouillard assisté d'un colérique.
Tant pis. Si l'un d'eux finit comme Schumacher on pourra pas dire que j'avais pas prévenu. Et comme en plus ils aiment pas les légumes, je vous raconte même pas le désarroi…
Enfin bref, je vaquais à mes occupations civilisées quand j'aperçus la Ferrari rouge de Colère qui tentait, à une allure d'escargot, de rouler droit sans tuer personne. Croyez-moi, c'était pas évident. Et encore, je n'avais qu'un point de vue externe (me gardant bien de m'approcher et songeant à appeler la police pour le plaisir de les diriger et demander un périmètre de sécurité).
Si j'avais été dans l'habitacle, j'aurais pu profiter du langage fleuri de Colère et des glapissements de Peur. waouh, grosse ambiance. Jugez par vous-mêmes :
- MAIS BOUGE TON F** ESPECE DE C****** DE FLIPETTE MAUVIETTE ET TAPETTE ! MEME TA GRAND MERE ELLE ROULE PLUS VITE ALORS QU ELLE EST MORTE !
Jaspeur, les mains crispées sur le volant, suait à grosses gouttes. Les jointures de ses doigts avaient blanchi et son cœur battait si fort qu'il craignait de faire un arrêt cardiaque, d'autant plus que Colère avait refusé d'installer le défibrillateur portable.
- Je crois que je vais plutôt garer la voiture, annonça-t-il avant d'appuyer sur la pédale…
… d'accélération.
A la réflexion, Peur avait peut-être envie d'être tué par Colère afin d'éviter le cancer du SIDA de la lèpre.
De loin, j'observai ce désastre en levant les yeux au ciel, regrettant que ces deux-là ne soient pas enfermés dans le crâne de quelqu'un plutôt qu'en liberté.
Le talent de Peur avait en effet fait accéléré la voiture à toute allure (il avait appuyé de toutes ses forces) qui était montée sur le trottoir pour finir sa course dans la vitrine de la chocolaterie d'Aster. Comme quoi, le karma… Si c'était pas Colère, ça serait Aster qui le tuerait. Remarquez, le résultat serait le même.
Inutile de m'approcher pour entendre Colère hurler :
- MAIS T ES VRAIMENT TROP C** POUR PAS CONNAITRE TA GAUCHE DE TA DROITE DE TON MILIEU ! VIENS UN PEU PAR LA JE VAIS TE MONTRER OU ELLES SONT ET CETTE FOIS TU VAS PAS OUBLIER !
Sans demander son reste, Jaspeur sortit de la voiture et courut se réfugier à l'intérieur. Mais dix secondes plus tard, il repartit dans l'autre sens en criant :
- AU SECOURS Y A UN MONSTRE GEANT D AU MOINS TROIS METRES DANS LE MAGASIN IL VA TOUS NOUS DECOUPER EN MORCEAU ET NOUS MANGER !
Là j'étais bonne pour le facepalm. Quand même. C'est vrai qu'Aster a pas bonne mine mais quand même, il est mieux que Dyson !
En courant, il m'aperçut et vint se réfugier dans mes bras en me suppliant de le protéger (et j'aime bien qu'on me supplie). Quant à Colère, il arrivait aussi vers moi, les poings serrés et la mine mauvaise.
- Je te protège de qui, de Colère ou du propriétaire dont tu as détruit la vitrine ?
- DE TOUT LE MONDE DEGOUT, DE TOUT LE MONDE !
Evidemment. Super Debbie doit toujours tout faire pour tout le monde. Et comme y en a jamais deux sans trois, Aster avait évidemment suivi le vacarme. Je lui souris et demandai d'un air un peu peste :
- Alors, Aster, comment vont les affaires ?


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________________________________________ 2019-09-30, 19:32


Peur au volant mort au tourant

Un homme averti en vaut deux. Alors, en cas d'accident,
n'avertissez personne car ça doublerait le nombre de victimes.
Il y a des journées comme ça, on savait parfaitement qu’on aurait mieux fait de jamais se lever. Pour Aster, aujourd’hui ça en était une. Il l’avait sentie dès qu’il avait mit les pieds hors du lit ce matin. Pour commencer, sa machine sensé faire, thé, café et chocolat à la fois venait de rendre l’âme. On pouvait pourtant pas dire qu’il s’y prenait comme un bourrin, il bossait avec des machines au quotidien, il savait parfaitement que ce genre de truc demandait une certaine délicatesse. Il faudrait soit, l’emmener chez un réparateur, soit filé au magasin d’électro ménager le plus proche et s’en acheter une nouvelle -parce que c’est bien connus, il n’avait que ça dans lequel dépenser son argent, les factures tout ça il connaissait pas- ce qui déjà le gonflait prodigieusement. Ensuite, il s’était coupé avec son rasoir en taillant sa barbe ce matin. Autant dire que bien qu’il vive à l’écart, sa maison situé dans un chemin bordant la forêt, les voisins les plus proches avaient sans doute eu droit à une flopée de juron au petit déjeuner.

Aster avait ce sixième sens, qui lui indiquait que le pire était à venir. Et probablement que s’il n’aimait pas à ce point sont travail aurait-il envoyé boulé tout le monde. Mais voilà, Aster était quelqu’un de consciencieux et quelqu’un d’attaché à son boulot. Sa chocolaterie, il l’avait fondé tout seul, et sa réputation il l’avait forgé grâce à son travail. Et de son titre de « meilleur chocolaterie de la ville » il en était fière, alors en dépit de ce mauvais pressentiment persistant, il sortie quand même sa camionnette et en cette heure matinale, se dirigea vers le centre ville pour sa journée de travail.

Étrangement, il n’eus aucun client (trop) pénible. Et même avec Anna partie en livraison, et sans Nyx dans les parages pour égailler l’ambiance, arrivât-il à gérer sans (trop) s’énerver. A croire que la bande de pénible qu’il se coltinait un peu chaque jour avait sentie que ni Luciole ni la rouquine ne se trouvait dans les parages et qu’il valait mieux revenir quand l’une des deux serait là. Beaucoup de gens lui avaient d’ailleurs demandé s’il avait prit une seconde employée étant donné le nombre de fois, où Nightlight décidait de faire acte de présence. Mais, évidemment si sa matinée fût quelque peu épargnée, il fallut que le pire arrive. Heureusement, il n’y avait aucun client à ce moment là, sans quoi les répercussions auraient pu être encore plus grave qu’elles ne l’étaient déjà lorsqu’une Ferrari rouge sortie de nul part, fonça droit dans sa vitrine et atterrit dans son magasin, emportant par la même occasion une bonne partie de la devanture et de l’accueil de ce dernier.

Si dans un premier temps, l’ex lapin en resta coi cela ne dura malheureusement pas longtemps -ou heureusement, tout dépend des points de vus- puisque ce sentiment fût très rapidement remplacé par de la colère. Un abruti avait défoncé son magasin. SON magasin, son gagne pain. Les gens croyaient qu’il roulait sur l’or ou quoi ? Boomerang en main, il s’apprêtait à dire au crétin ce qu’il pensait de lui -à savoir qu’il n’avait que lorsqu’on avait qu’un demi neurone on ne conduisait PAS- mais le glapissement apeuré de ce dernier, le devança tandis-qu’il sortait de sa boutique pour se retrouver nez à nez avec Deborah Gust qui en plus eu le culot de lui demander comme si de rien n’était comment se portaient les affaires. Ce fût carrément la goûte d’eau qui fit déborder le vase :

- A votre avis ? Ironisa-t-il vert -enfin plutôt rouge dans le cas présent- de rage et la mâchoire crispée. Mon commerce est ruiné ! Ça va prendre des semaines à tout faire réparé ! Vous croyez que l’argent ça pousse dès qu’on le sème ? J’suis pas le seule à bosser ici j’ai une employée également. Non mais quel idée de faire conduire des gens qui ne savent pas le faire ! On distribue les permis dans des pochettes surprises de nos jours ?

Probablement que s’il avait posé la question, Aster aurait su que le démolisseur de boutique n’avait pas son permis, mais faisait sa conduite accompagné.Néanmoins, il était tellement énervé que cela lui passa largement au dessus de la tête. Outre la question financière, Aster était extrêmement attaché à sa boutique, pour certains ça pouvait être stupide, mais quand on était le Lapin de Pâques ça prenait tout son sens.

- Vous allez venir avec moi, je me fiche complètement de savoir si vous aviez autre chose de prévu aujourd’hui. Moi aussi j’avais d’autres projets, mais étant donné que ce démolisseur vous colle comme une moule agrippée à son rochet, et qu’il va falloir que je passe chez l’assureur, à moins que vous arriviez à le convaincre de me suivre sans faire d’histoire, ce sera comme ça et pas autrement !

Cordialité, amabilité ? Déjà qu’en temps général Aster n’en était pas vraiment l’incarnation mais là, c’était encore pire. S’il avait pu arracher la tête du responsable, probablement qu’il l’aurait fait avec plaisir. Déjà qu’il allait devoir fermer le temps que la partie de l’intérieur endommagé soit refaite au minimum et qu’en plus de ça, il allait devoir s’emmerder avec tout un tas de paperasserie pour prouver que c’était bien un accident et que l’assurance ne le rembourse. Sans parler du fait, que c’était tous des voleurs ceux qui bossaient dans cette branche. Probablement devrait-il faire preuve de son merveilleux caractère pour obtenir gain de cause et rien que d’y penser ça le gonflait déjà prodigieusement rien que d’y penser. Et comment Deborah faisait pour supporter un tel boulet, c’était totalement au dessus de son seuil de compréhension.

- A moins bien sur, que vous décidiez de vous débarrasser de votre boulet. Même si c’est pas l’envie qui m’en manque, je ne lui arracherais pas la tête
grommela-t-il

Déjà parce que le meurtre, ça faisait tâche sur le cv et qu’en plus c’était pas lui le méchant de l’histoire. Lui, il avait rien demandé à personne, tout ce qu’il voulait c’était pouvoir faire ses chocolats en paix rien de plus. Mais bien sur à Storybrooke, tout le monde connaissait la loi du « une journée normale est une journée à problème. » Comme si ça lui avait pas suffit, de devoir récemment se lancer à la rescousse de Nyx parce qu’elle avait été zombifié, tout ça pour finir en duo avec son altesse sérénissime chez Amazon. Voilà qu’en plus, un crétin de première décidait de lui démolir sa boutique. Trop c’était trop pour Aster, dont la patience n’était pas toujours au top -pour ne pas dire carrément jamais en fait.



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________________________________________ 2019-09-30, 23:39 « Sarcasm: punching people with words. »

Pour une fois - non en fait c'est la deuxième fois que ça arrive, la première c'était quand nous avons rencontré Sherlock Holmes - Aster et moi étions du même avis. Comme vous venez de le constater, c'est suffisamment rare pour être souligné. C'est pourquoi je pris un malin plaisir à couler un regard satisfait (pas du malheur d'Aster - pour une fois - mais parce qu'une fois de plus j'avais raison) en direction de Colère qui serrait les poings de toutes ses forces pour ne pas exploser.
Peut-être parce qu'il était petit et trapu, contrairement à Aster qui était aussi armé.
- Eh bien figurez-vous que je n'ai pas arrêté de le leur répéter, répliquai-je en désignant les deux fautifs. Mais qu'est-ce que j'y peux si la magie de cette ville les a mis dans des corps physiquement majeurs ? Je suis pas leur mère, je peux les conseiller, mais pas les forcer.
Toujours dans mes jupes (alors qu'il me dépassai d'au moins une tête), Jaspeur regardait Aster à la dérobée. Je sentis qu'il avait une connerie à dire et en effet, il en dit une :
- Euh… hm…, commença-t-il en se raclant la gorge pendant qu'une de ses mains passait dans ses cheveux, eh bien…. en fait… dans les Sims l'argent pousse sur des arbres. P... peut-être que ça peut aider ? Un petit peu ? Un chouia ? L...le code de triche c'est CTRL + C + MAJ Mother…. Motherlode.
Je levai les yeux au ciel tandis que de l'autre Colère commençait à perdre la patience qu'il n'avait jamais eue.
- Mother f*cker, ouais, marmonna l'émotion rouge.
Ce n'était pas les idioties de Peur qui mettait son calme à rude épreuve mais les insinuations - fondées - d'Aster. La pochette surprise, je savais qu'il l'avait en travers de la gorge. Colère s'estimait le meilleur conducteur de la ville et, de son point de vue, c'était pas sa faute si tous les autres étaient que des trous du c** qui savent pas bouger leur poubelle de bagnole.
Ou un truc fleuri du genre.
Tour à tour, les deux boulets reçurent leur regard noir de mépris.
- Oh parce que tu crois vraiment que des Simsflouz ça vaut quelque chose dans la vraie vie ? demandai-je, au comble du sarcasme, à Peur.
Il eut l'air désemparé - ce qui aurait presque pu être attendrissant, genre, si j'avais pas été moi et lui pas lui - puis sembla réaliser quelque chose d'important et paniqua de nouveau :
- Pitié le laisse pas me tuer ! supplia-t-il, en se cachant encore davantage derrière moi.
La vraie question c'était : de qui parlait-il ? Colère ou Aster ? A mon avis, les deux auraient pu s'unir.
Mais je cessai d'y penser pour écouter quand même ce qu'Aster avait à dire à ce propos et ça ne me fit pas plaisir. Faut non seulement que le sauve les chiens alors que je suis pas de la PETA mais maintenant faut aussi que je répare les conneries des uns et des autres. Héo, y a pas marqué Joséphine ange gardien sur mon front et que je sache je vais au moins 40 centimètres de plus qu'elle !
Ceci étant dit, il était vrai qu'il valait mieux quelqu'un entre Peur et Colère pour éviter davantage de casse.
- Oh moi vous savez, la générosité et la dévotion c'est ma spécialité, répondis-je à Aster. Je viens évidemment, ne serait ce que pour m'assurer que ces deux là aient autant d'ennuis que possible, ça leur apprendra à oser croire que je peux avoir tort.
L'un était penaud, l'autre au bord de l'implosion. Je vous laisse deviner qui était quoi. Dans un effort ultime, Jaspeur leva le nez vers Aster et, le cœur au bord des larmes (ou de l'infarctus - allez savoir), il dit :
- Je… je voulais pas, j'ai pas fait exprès. Mais… euh… si vous avez un bon antibactérien, des sparadraps triple épaisseur, un balai qui n'a pas été dans un placard trop sale et que Dégoût m'emmène faire quatre rappels contre tétanos je… je veux bien vous aider à nettoyer.
Brave petite émotion violette. Je lui tapotai l'épaule et fixai Colère pour lui faire comprendre qu'il fallait aussi faire des débuts d'excuse.
- Moi j'vais pas m'excuser, sa vitrine a rayé MA voiture !
De rage, il donna un coup de pied dans un gravas.
Je haussai les épaules en croisant le regard d'Aster.
- Voici Peur et Colère, j'vous laisse deviner lequel est quoi. Là vous m'admirer parce que j'suis pas devenue totalement zinzin. Pas vrai ? En encore, la troisième est pas de sortie, vous avez de la chance. On y va ?


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________________________________________ 2019-11-03, 15:10


Peur au volant mort au tourant

Un homme averti en vaut deux. Alors, en cas d'accident,
n'avertissez personne car ça doublerait le nombre de victimes.
L’envie d’arracher la tête de Jaspeur avait légèrement diminué. D’un côté Aster, n’était pas le genre de personne à rester énervé lorsqu’on faisait preuve de bonne volonté, et c’était ce que faisait l’émotion en face de lui. Concernant le ramassage des déchets, ils verraient plus tard. Pour l’instant, ils iraient chez l’assureur, parce qu’il avait la ferme intention de faire un constat et que des dommages et intérêts lui soient versés. En revanche, pour ce qui était de colère, c’était plutôt à lui qu’il avait envie d’arracher la tête sur l’instant :

- Étant donné que votre voiture a complètement dégommé ma vitrine et une partie de mon commerce, vous devriez être satisfait qu’elle ne soit « que » rayé.


C’était dit sur le même ton qu’il employait avec les clients trop chiants, donc autant dire que pour le tact on repasserait. Il était de toute façon trop énervé pour se montrer sympathique, comment Deborah faisait pour vivre avec des boulets pareils c’était totalement au dessus de sa compréhension. Effectivement, elle était fortiche pour pas virer complètement zinzin et pourtant, Aster avait côtoyé des cas. Son Altesse Sérénissime, étant le dernier en date enfin...Jusqu’à ces deux là du moins. Et afin, de ne pas engager de débats stériles avec Colère qui se finiraient certainement, par un lancé de boomerang en pleine tête pour l’assommer ou bien, le soulever de manière à ce que ses pieds ne touchent plus le sol mais qu’il soit bien en face de son visage pour lui dire ses quatre vérités avant de le laisser tomber sans ménagement au sol. Brutaliser, n’était pas dans les habitudes d’Aster, mais en ce qui concernait Colère quelque chose lui disait qu’il y avait pas énormément de gens qui lui en tiendraient rigueur.

Il sortie son téléphone, afin de prendre plusieurs clichés des dégâts. Quitte à se rendre chez l’assureur autant faire les choses biens, c’était un métier que l’ex lapin ne voyait pas vraiment d’un très bon œil. Pour lui c’était surtout une belle bande d’escroc doublé de voleurs. Et quoi qu’on en dise, il n’était pas le seule à penser ce genre de choses.

- Allons-y finit-il par grommeler

Plus vite ce serait fait, et plus vite il pourrait s’occuper de déblayer la partie boutique. Il faudrait également s’occuper de « consolider » la vitrine, afin d’éviter que le trou béant ne permette aux intempéries d’accroître encore plus les dégâts. Il allait également falloir s’occuper de sa marchandise. Parce qu’il ne pouvait plus stocker son chocolat, ça ne servait à rien hormis faire du gâchis et Aster était contre le gâchis. Mentalement, il était en train de se faire la liste -plutôt courte- de ses connaissances, pour voir comment il pourrait distribuer le contenue entier de sa boutique. Entre les ballotins, les créations pour Halloween, les tablettes de chocolat et il en passait, il y avait largement de quoi faire pour les amateurs de chocolat.

L’assureur étant à deux pas de la boutique, il était inutile d’utiliser un quelconque engin motorisé et puis la marche même si elle ne durait que cinq minutes, permettrait peut-être à Colère de réfléchir un peu mieux à la portée de ses actes...Honnêtement, c’était une pensée plutôt cynique de la part de l’ex lapin, il n’y croyait pas vraiment. Malgré tout, il plaignait presque le pauvre assureur qui allait assurément s’en prendre plein dans la figure de la part de l’émotion, sachant que lui-même n’était clairement pas dans un bon jour oui décidément il pouvait le plaindre.

Aster en tête du groupe, passa la porte automatique de l’accueil se dirigeant vers le comptoir où un gamin d’une vingtaine d’année était occupé à pianoter sur le clavier de l’ordinateur :

« Bonjour, je peux vous aider ? »

- J’ai besoin de voir monsieur Shelby

« Vous avez rendez-vous ? »

- On est un peu pressé là, au cas où vous l’auriez pas remarqué.

De deux choses l’une : soit le gamin avait eu un minimum de jugeote, soit l’air intimidant d’Aster avait parlé pour lui. En tout cas, il se dépêcha de bredouiller qu’il s’en chargeait leur demandant de prendre place dans les fauteuils de ce qui servait de salle d’attente le temps que l’assureur n’arrive. Ce dernier ne mit d’ailleurs pas beaucoup de temps pour manifester sa présence :

« Hum, est-ce vraiment nécessaire que tout le monde vienne ? » Demanda-t-il en voyant le groupe se lever

- Croyez moi, ça vaut mieux

Sans Deborah pour cadrer un minimum les deux autres émotions, il n’osait pas imaginer ce que ça pourrait donner. Parce que si c’était lui seul qui s’en chargeait, il y avait très peu de chance pour que les choses se passent bien. Une fois arrivé dans le bureau, Aster ne lança pas un mot, se contentant de faire glisser son portable droit sur les images qu’il avait capturé à l’aide de l’appareil photo de l’engin.

« Ah oui...C’est embêtant » commenta Shelby

- Vous croyez ? Ironisa l’ex lapin

C’est « embêtant » il en avait pas d’autres des énormités à sortir par hasard ? A voir sa manière de se dandiner sur sa chaise mal à l’aise, il s’en rendait parfaitement compte. Généralement, Aster limitait les contacte directe, se contentant d’une conversation téléphonique, c’était largement suffisant pour lui taper sur les nerfs. Mai là, en plus il allait devoir expliquer les choses à un type qui ne semblait même pas être doué pour son boulot. On pourrait pointer du doigt qu’Aster était un peu de mauvaise foi, et probablement il y avait-il un fond de ça, mais il était simplement trop irrité pour faire preuve de patience et de compréhension et ce encore plus que d’habitude

- Sa voiture, dit-il en désignant Colère a défoncé la devanture de mon magasin. Mon commerce va être immobilisé le temps de faire des travaux dedans.

« Je vois...Eh bien, dans un premier temps je vais avoir des papiers de la voiture, ensuite je pourrais contacter la compagnie où la voiture de ce monsieur est assuré et nous verrons ensemble concernant les dommages et intérêts. En attendant, je peux m’occuper du remboursement des travaux, puisque c’est inclus dans votre contrat. » Dit-il en regardant le dit contrat qu’il avait sous les yeux. « Si vous n’avez pas les papiers sur vous, je peux entrer la plaque d’immatriculation dans le fichier. Nous avons un système partagé entre toutes les compagnies d’assurance à Storybrooke afin d’aller plus vite. »

Milton Shelby, du nom écrit sur son badge ne cessait de jeter des coups d’oeils frénétiques à Aster, ainsi qu’à Colère, probablement de crainte d’une réaction excessive de la part de l’un des deux. Mais l’ex lapin était plutôt satisfait de ce qui se dessinait pour l’instant. Évidemment quelque chose lui disait que ce n’était que le début et que Colère risquait de ne pas être ravis concernant la suite.



HJ : Notre assureur s'appelle donc Milton Shelby, tu peux tout a fait le faire interagir avec Debbie si tu en as envie


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________________________________________ 2019-11-03, 23:58 « Sarcasm: punching people with words. »

On dit souvent que je suis difficile à satisfaire, et je ne peux pas nier avoir certaines exigences. Et bah Colère, c'est un peu pareil, la rage en plus. Je voyais bien qu'il ne pourrait relativiser l'état de sa voiture, mais à en juger par la façon dont il serra les poings et les dents sans rien répondre, je conclus qu'il essayait.
Et de sa part, on pouvait réellement parler de progrès.
Imitant Aster, Colère sortit son iPhone dernier cri (il cassait souvent ses téléphones lorsque leur non fonctionnement optimal le mettait hors de lui, ce qui lui permettait de rester à la pointe de la technologie tout en devant la terreur du SAV local) et photographia les dégâts minimes sur sa jolie voiture. Il prit même soin de mesurer les éraflures, au cas où. Je doutai que ce soit pertinent mais le laissai faire en attendons que nous y allions.
Vite, de préférence.
Pendant le trajet, Colère s'assura de marcher toujours un pas devant Aster, question de fierté, tandis que Jaspeur et moi fermions la marche.
- Dis, Dégoût, tu penses que l'assureur va me retirer le permis que je n'ai pas encore ? demanda-t-il, inquiet.
J'avais bien envie de lui dire de connecter ses neurones car s'il l'avait fait, il aurait su que les assureurs ne s'occupent pas de ça. A la place, je répondis en gardant patience :
- Non, Peur, personne ne va pas te prendre ce que tu n'as pas encore.
Et ne devrait jamais avoir, ajoutai-je mentalement.
- Et tu n'iras pas en prison, repris-je en devançant sa prochaine question.
Le long soupir de soulagement qui suivit m'indiqua que sa tension était peut-être en train de revenir à la normale. L'instant d'après nous étions arrivés au cabinet d'assurance miteux. Je laissai Aster faire le travail et refusai de m'asseoir sur les fauteuils indignes de mon séant dégoûtés.
De toute façon, ainsi que Colère put en faire l'expérience, à peine était-il assis que l'assureur arrivait, étonné de voir la moitié de la ville dans son bureau. Pourtant, quand on connait Storybrooke l'aimant à malheurs, on devrait pas être étonné que les assurances aient du travail toute l'année.
Sans un mot, mais en arquant un sourcil lourd de sens, je suivis le groupe dans le bureau et prit place adossée à un mur. De toute façon, il n'était pas prévu pour recevoir autant de monde à la fois, en plus les fauteuils étaient nases et surtout, je n'étais pas en tort. Je venais simplement rendre service en cadrant deux cas sociaux parce que je suis une personne bien trop gentille pour un tas de gens qui ne le méritent de toute évidence pas.
Mais j'écoutais attentivement tout de même. Et quand l'assureur eut fini de palabrer, avant que Colère ne tape du poing et que Peur ne se cache sous le bureau (ç'aurait été inefficace mais il l'aurait fait quand même), je levai la main et déclarai :
- Et je prends les commandes à partir de maintenant.
Shelby cligna des yeux.
- Et vous êtes ? demanda-t-il d'un ton qui ne me plaisait pas.
Sans doute pensait-il que j'étais avocate. Moi aussi je n'aime pas les avocats. Sauf que j'aime ma version d'avocate auto-proclamée.
- Deborah Gust, cheffe du cabinet de la mairie et témoin de l'accident.
- Ah.
Comme je ne suis pas un monstre, je le laissai digérer l'information avant de continuer :
- C'est effectivement la voiture du colérique qui se retient de briser votre nez qui est en cause mais c'est l'apeuré qui envisage sérieusement de se cacher sous sa chaise qui conduisait. Alors, bien sûr, je ne voudrais pas vous apprendre comment faire votre métier, poursuivis-je sans en penser le moindre mot, mais je crois que vous aurez aussi besoin de l'assurance de monsieur.
- Très bien, monsieur a-t-il une assurance ? soupira l'assureur.
- Oh mais il en a même tout plein. Assurance vie, assurance maladie, assurance décès, assurance incendie, assurance sinistre, assurance catastrophe naturelle, assurance corporelle… J'ai pas pu l'assurer contre la bêtise congénitale mais pour le reste, il a toute la collection, affirmai-je.
Jaspeur acquiesça, fier d'avoir souscrit à toutes les assurances possibles et imaginables.
Quant à moi, je fourni le numéro de celle qui entrait en jeu dans le cas où le boulet effrayé cassait le matériel d'autrui, pendant que Colère produisait bon gré mal gré les papiers demandés.
- Sa boutique a quand même rayé MA voiture, persiffla-t-il.
De l'autre côté du bureau, l'assureur commençait à suer et à comprendre pourquoi nous étions si nombreux.
- Très bien, d'après les contrats souscrits, reprit-il après un moment, l'assurance de Monsieur Jaspeur LaTrouille va payer pour les dégâts occasionnés sur le commerce d'Aster Spleaster et les dégâts sur la voiture de Monsieur Colère Rouge seront pris en charge par son assurance automobile. Cela convient-il ?
Il avait presque l'air de prier pour que ce soit le cas.
Désinvolte, je commentai :
- Moi je m'en fiche, c'est absolument pas mon problème tout ça.


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________________________________________ 2020-03-24, 12:24


Peur au volant mort au tourant

Un homme averti en vaut deux. Alors, en cas d'accident,
n'avertissez personne car ça doublerait le nombre de victimes.
Aster faisait de très très gros efforts pour ne pas simplement assommer Colère. Il se demandait comment Deborah faisait pour le supporter au quotidien. Encore l’autre boulet apeuré, ça pouvait passer. C’était simplement un boulet, pas méchant et pas très doué. Mais alors l’autre, il lui sortait littéralement par les trous de nez. Sa voiture n’avait strictement rien. A peine quelques éraflure sur la carrosserie bref pas de quoi fouetter un chat, elle n’était ni complètement défoncé, ni bonne pour la casse. Trois coups de peintures et on y verrait que dalle. Sans parler du fait, que c’était clairement pas son gagne pain contrairement à sa boutique qui avait salement morflé. La violence ne résolvait rien, et Aster n’était pas quelqu’un de violent par Nature. Bourru, ronchon, mal aimable certes mais violent certainement pas. Mais l’autre là, il lui collait tout bonnement des envies de meurtres. Même son Altesse Sérénissime Géniar Ier ne lui tapait pas autant sur le système.

D’un point de vu extérieur, quiconque aurait dût prendre les paris, aurait très certainement misé sur l’ex lapin. Aster était plus grand, plus carré et plus musclé que Colère. De plus, si les gens se renseignaient un peu, ils auraient pu savoir que jusqu’à la fin de la malédiction, il avait tenue un dojo en ville. Avant de le refiler à qui voulait bien le prendre, et de lancer sa chocolaterie. Il savait donc se battre intelligemment. Il ne suffisait pas juste de cogner et de s’énerver, il fallait également savoir se défendre, attaquer et riposter. Néanmoins, ce qu’il voulait lui c’était que les dégâts soient prit en charge. Que Colère marmonne dans sa barbe si ça le chantait, il laissait volontiers Deborah s’en occuper si besoin était.

- C’est bon pour moi grommela-t-il

L’assureur sembla subitement extrêmement soulagé, peut-être s’était-il attendue à ce que ça tourne au mélo drame, ou bien que l’un des deux s’écrit que c’était tout sauf acceptable. En tout cas, ce ne serait sûrement pas Aster qui ferait une tel chose. Déjà, parce qu’il détestait se donner en spectacle. Qui plus est, hurler à la mort elle une drama queen, il estimait ça plus pitoyable qu’autre chose. Et comme pour tout ce qu’il détestait, le chocolatier avait un avis très tranché sur la question.

« Alors, tout est réglé » soupira Milton Shelby. « Je vais m’occuper des procédures et ce sera réglé en un rien de temps promit-il »

- C’est ça faites donc. Répondit l’ex lapin d’un ton bourru.

Plus tôt ce serait réglé, et mieux ce serait de son avis. Il devait encore réparer les dégâts de sa boutique et ça, ce serait pas du gâteau. A voir si l’émotion apeurée était toujours prête à aider. De toute façon, il allait falloir dégager la voiture de l’autre abruti du milieu de la boutique. Non contente d’avoir défoncé sa vitrine, elle avait emporté le comptoir avec. Heureusement que les doubles portes menant à l’atelier étaient intactes, l’engin avait été stoppé juste à temps. Néanmoins, plusieurs étagères gisaient au sol et penser à tout le contenue gâché avait tendance à lui faire encore plus monter la moutarde au nez. Il y avait des personnes qui étaient réellement passionnés par leur travail, qui prenaient énormément de plaisir à se lever chaque matin et à réaliser leurs tâches de la journée. Et Aster étaient de ces personnes là. L’ex lapin adorait son métier, et il détestait voir non seulement ses efforts anéantis mais également du chocolat gâchés.

- On ferait mieux d’y retourner maintenant. Ne serait-ce que pour dégager son...Engin. Dit Aster en désignant Colère d’un signe de tête.

« Poubelle » était le mot qu’il avait voulu employer. Mais Aster, savait parfaitement être le plus mature des deux quand la situation l’exigeait et c’était malheureusement le cas. Même si Colère lui courrait sérieusement sur le harricot, et que se le coltiner était la dernière des choses dont-il avait envie, c’était un mal pour un bien. Plus vite il aurait jarté sa bagnole de son magasin, plus vite il pourrait s’occuper de réparer comme il le pouvait les dégâts commis par le véhicule de l’émotion colérique.

« Oui oui, je comprends. Tout est en ordre pour l’assurance, bonne journée »


L’assureur n’eut droit qu’à un regard noir de la part du chocolatier, parce qu’il ne voyait pas en quoi ça pouvait être une « bonne » journée. Évidemment, le pauvre homme déglutit faiblement tandis-que le groupe quittait son cabinet. Au moins une chose de faite, le plus pénible restait malheureusement à faire. Et cette fois-ci, il jurait que si Colère faisait un seul commentaire être le plus adulte des deux ou pas, il lui enverrait son boomerang en pleine poire histoire d’avoir la paix. Sa patience était extrêmement limité, particulièrement lorsqu’il s’agissait des gens qui se plaignaient pour un rien ou qui dépassaient un peu trop les bornes -il laissait deviner dans quelle catégorie se trouvait le colérique-

Néanmoins, arrivé devant ce qu’il restait de sa boutique l’ex lapin eu la surprise de découvrir son employée, balais en main en train d’essayer de faire un peu de place pour éviter que n’importe qui ne marche sur des morceaux de verres :

- Rouquine ? Qu’est que tu fiche ici ?


« Bonjour Anna, comment vas-tu ? Oh ça va très bien et toi ? La livraison ? Nooon aucun soucis, les clients étaient ravis, ce que je fais ici ? Bah je bosse ou plutôt bossais j’ai l’impression ici. » Ironisa la jeune mère

Okay, il l’avait un peu mérité il l’admettait. C’est simplement que la situation en elle même l’énervait. Cela n’aurait tenue qu’a lui, il aurait fait trimé les deux responsables. Mais Anna, s’était probablement simplement dit, qu’elle allait filer un coup de main étant donné qu’elle travaillait ici. Au fond, sa présence n’était peut-être pas une si mauvaise chose, elle savait mieux gérer la diplomatie que lui. C’était après tout connu, ce domaine n’était pas franchement son fort, ou plutôt disons simplement qu’il ne s’en embarrassait pas.

- Les deux là, restent afin d’aider à réparer leurs bêtises. Vous, faites ce que vous voulez.
Dit-il finalement à Deborah.

Sous entendue que si elle voulait partir, c’est pas lui qui la retiendrait.



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________________________________________ 2020-03-24, 22:20 « Sarcasm: punching people with words. »

Alléluia, c'était réglé. Bon gré mal gré, certes, mais réglé quand même. J'étais presque - j'insiste sur le presque - reconnaissante envers Aster qui, contrairement à certains, n'avaient pas essayé d'envenimer la situation. Mais j'allais quand même pas le faire, faut pas rêver non plus. Déjà que j'avais accepté d'aider, c'était quand même beaucoup.
Mais j'acquiesçai quand Aster suggérait de retourner à la boutique. Non pas que je sois concernée plus par l'état de sa boutique vu qu'absolument rien de tout cela ne me concernait. Mais si je ne donnais pas l'exemple, ça serait pas les deux empotés qui le feraient.
- Ils vous suivent et je les surveille, annonçai-je simplement en leur intimant d'obéir.
Colère le fit naturellement en trainant des pieds, prenant soin de faire le plus de bruit possible (après tout ça le regarde, c'était ses chaussures qu'il était en train d'abimer, pas les miennes), tandis que Jaspeur resta dans mes pattes. Ca aussi ce n'était pas étonnant. Par chance, il avait une hygiène irréprochable, lui qui craignait toujours de tomber malade, ce qui le rendait juste pénible, pas dégoûtant.
Le trajet fut le même que celui que nous venions de faire mais dans l'autre sens. Je précise, pour les débiles qui se poseraient la question. Je m'attendais à ce que nous retrouvions la boutique dans un sale état et la voiture de Colère pas trop abimée et ce fut le cas. Bah oui, on a des dieux en ville mais ils viendraient pas s'occuper de déblayer, faudrait pas non plus trop en demander. En revanche, je ne m'attendais pas à voir une autre rouquine (moins classe que moi mais qui ne manquait pas de répartie). Anna. La gentille et dévouée Anna. Et pas besoin de la connaitre pour le savoir vu qu'elle était en train de passer le balai sans que personne lui ait demandé. C'est pas moi qui l'aurait fait, clairement pas.
Ni Colère mais c'est pas comme s'il allait avoir le choix.
Priorité oblige, il commença néanmoins par reculer sa voiture du magasin puis la garer un peu plus loin. Il sortit en claquant vivement la portière puis inspecta sa carrosserie. Le sens des priorités, vous dis-je. Je marchai donc d'un pas assuré, prenant soin de faire claquer mes talons sur l'asphalte, de l'autre côté de la route pour lui tendre un balai :
- Pour toi Colèredrillon. Et essaye de pas passer ta frustration sur la petite rousse, elle t'a rien fait.
Il me lança un regard noir mais saisi le balai et rebroussa chemin pour se mettre au travail. De son côté, Jaspeur observait la scène, l'air soucieux :
-Euh… Excusez-moi ? demanda-t-il d'une petite voix incertaine, hésitant entre s'adresser à Anna ou Aster. Je… Voilà. Je vais essayer de vous expliquer mon… léger, léger, LEGER souci à savoir que… je n'ai pas de gants Mappa. Ni de gel hydroalcoolique. Pas non plus de tablier. Eventuellement si vous avez une combinaison anti-atomique je…
- Il va faire sans, tranchai-je en traversant de nouveau la rue pour revenir devant la boutique.
- Comment ça "sans" ? s'interrogea notre ami paniqué en levant ses yeux interrogatifs vers moi.
- Il va faire sans combinaison anti-atomique parce que les chocolateries n'en ont pas. Et personne dans cette ville ne doit en avoir, d'ailleurs, précisai-je avec ce qu'il me restait de patience. Pour le reste si vous voulez que Jaspeur soit réellement efficace, ça peut être cool de l'équiper, annonçai-je aux deux autres. Moi je vais y aller, annonçai-je, me disant que les deux boulets émotionnels étaient sans doute sous bonne garder.
Peur blêmit davantage, si tant est que ce soit possible. Il coula un regard en direction d'Anna et Aster. Peu rassuré, vous vous en doutez. Avec précaution, car il craignait probablement que je lui fasse comprendre le fond de ma pensée, Jaspeur s'avança vers moi, faisant signe qu'il voulait me parler à l'oreille.
- Dis Deborah… est-ce que tu voudrais pas… rester ? osa-t-il murmurer en moins de deux minutes. Je…
Il déglutit, le temps pour lui de trouver les mots justes.
- Ils me font peur. Je pensais pas qu'ils seraient deux, avoua-t-il, vaguement penaud.
Je coulai un regard vers Anna. Probablement dans les dix personnes les moins effrayantes de la ville, notai-je en observant son air avenant, travailleur et blablabla vas-y que je suis une princesse avec plein de qualités.
- Bah voyons, commentai-je de sorte à ce que tout le monde entende. Très bien, je reste mais je ne touche ni à un balai, ni à du gravas, ni à n'importe quelle chose mal rangée, cassé, salie, abimée et tout le bazar. Au passage, je vous ferai remarquer que vous êtes vraiment des cas psychologiques graves, fis-je observer à l'intention des deux autres émotions.
Jaspeur baissa la tête. Colère balaya farouchement quelques débris, façon pour lui de me signifier qu'il n'approuvait pas mes dires.
- Vous êtes peut-être pas rendu, fis-je alors observer à l'intention d'Aster. Vous avez des hobbies en dehors du chocolat ? Parce qu'entre l'hypocondriaque qui n'est pas une mauvaise graine mais qui a peur de tout même de son ombre et Monsieur Mauvaise Volonté 2019, c'est possible que ça soit pas nettoyé tout de suite.


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________________________________________ 2020-04-24, 22:26


Peur au volant mort au tourant

Un homme averti en vaut deux. Alors, en cas d'accident,
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La journée allait être longue, TRES longue il le sentait. Et là il était en train de faire un énorme effort pour se retenir. Parce que oui, il savait qu’il était pas patient, contrairement à la plupart des personnes Aster était parfaitement au courant de ses défauts. Mais malheureusement, le meurtre était illégale et pas dans le top 10 des trucs qu’il aimerait faire aujourd’hui. Il voulait juste, que toute cette histoire s’arrête rapidement afin de pouvoir y mettre un point finale. Qu’Anna file un coup de main, alors qu’elle avait rien a voir avec cette histoire ça le gonflait. C’était gentil de sa part, et Anna n’était rien sinon gentille et effectivement elle travaillait ici, donc elle estimait devoir aussi s’investir dans le nettoyage. Mais elle n’avait RIEN FAIT. Elle était simplement partie en livraison ce matin, et entre temps la boutique s’était retrouvé ravagé par un duo de boulet.

Si ça ne tenait qu’a lui, il l’aurait renvoyé chez-elle séance tenante. Néanmoins, il savait parfaitement qu’elle était une des rares personnes a pouvoir le « contenir » et ils le savaient tous les deux. Comme il avait pas méga envie de mêler Nyx à cette histoire et Anna ayant un peu plus de tact que lui, il admettait grincheusement que sa présence en ces lieux ne serait pas de trop. Ca lui éviterait d’arracher la tête de Colère, et d’avoir de ce fait un casier judiciaire parce que franchement ça ferait tâche -en plus de salir encore plus le sol de sa boutique-

« Heeeu, ouais la combi antinucléaire on fait pas. En revanche pour le reste on a.» Commenta Anna

- J’men occupe grommela-t-il. Rouquine si tu veux bien…

« Pas de problème ! »

Honnêtement, ça lui ferait du bien de s’éloigner un peu. Parce qu’il en avait grandement besoin, il n’admettrait jamais à voix haute que Deborah semblait clairement avoir des nerfs d’acier pour supporter ces deux là mais ça ne l’empêchait pas de le penser. Franchement, des boulets il pensait en avoir connu de toute sorte : des brasseurs d’air du genre Sherlock Holmes, des chouinards du genre geignard Ier, des incompétents du genre Regina Mills mais force était de constater que non, malheureusement il n’avait pas encore tout vu, il n’avait pas encore vu le pire aka Peur & Colère. Et pour vivre à leur contacte sans avoir envie de se tirer une balle dans le crâne franchement, chapeau, lui ne pourrait ABSOLUMENT pas. Il avait de toute façon ses propres boulets à gérer il avait pas besoin de ceux des d’autres. Heureusement pour lui, Aster pouvait faire preuve d’un self contrôle à toute épreuve lorsque la situation l’exigeait. Ne pas avoir le sourire scotché aux lèvre h24 ne voulait pas dire qu’on piquait une crise dès qu’on avait un soucis. Dans son cas, il était généralement plutôt quelqu’un de calme d’ailleurs. D’accord il avait un côté bourrin il ne s’en cachait pas, mais pour avoir enseigné les arts martiaux durant toute la malédiction et pour être de base un guerrier, il savait aussi faire preuve de self-contrôle.

Fouillant dans la réserve, il tomba sur un masque encore dans son emballage d’origine, une paire de gant et en profita pour utiliser le gel hydroalcoolique de la boutique pour en mettre dans un flacon. Avec ça, il avait intérêt à se mettre au boulot l’autre trouillard. Anna, avait probablement dût distribuer des balais a tout le monde sauf Deborah. De toute façon, il avait pas l’intention de lui demander quoi que ce soit étant donné que c’était pas elle qui avait endommagé son commerce. Si elle voulait rester là, elle n’aurait qu’a jouer les superviseurs pour les deux autres. Terminant ce qu’il avait a faire, Aster passa de nouveau la double porte permettant d’accéder au magasin dévasté :

- Voilà, j’ai ce qu’il faut et OUI, j’me suis lavé les mains avant de filer tout ça. Maintenant, rouquine tu vas me poser ce balais. Toi tu t’occupe de la marchandise. Tu fait le trie entre ce qu’on peut encore sauver et ce qu’il faut qu’on jette. L’hypocondriaque apeuré, tu t’occupe des bris de verre parterre avec moi, et l’autre colérique. Et vous, termina-t-il en se tournant vers Deborah vous n’avez qu’a rester là et leur servir de superviseur si vous le voulez ou tout simplement attendre.

Il faudrait ensuite songer à dégager la voiture de la boutique et là ça allait être une toute autre paire de manche. Il n’avais absolument aucune confiance en Colère pour la sortir sans dégâts. Et il n’avait pas envie que sa boutique ne soit encore plus démolit qu’elle ne l’était sinon là, clairement il y aurait un meurtre avant la fin de journée. Hors encore une fois, c’était pas le but. En fait, plus tôt il serait débarrassé des deux autres boulets, mieux ce serait. Si Aster, était du genre à avoir des maux de têtes, pas de doute que là, ce serait une migraine persistante qu’il se coltinerait. Heureusement, il était épargné de ce côté là. Attrapant, une balayette, il s’accroupit à côté du comptoir afin de pouvoir déjà commence à ramasser les débris les plus gros. Du coin de l’oeil, il regardait Anna armée de sachets plastiques en train de s’occuper avec un air résigné de jeter les ballotins qui jonchaient le sol. Lui non plus, n’aimait pas ça. C’était du temps passé à créer chaque pièce qui partait en fumé tout ça à cause de débiles qui ne savaient pas conduire. Décidément, on délivrait des permis à n’importe qui de nos jours. Et là, dessus il n’en démordrait pas. Si on ne renvoyait pas le colérique refaire une session à l’auto école ou si on ne lui confisquait pas son permis avec de préférence une VRAI personne qui ne partait en courant dès qu’il le voyait a cause de sa « charmante » personnalité. A première vu, Anna -qui pourtant avait été terrorisé par lui pendant son apprentissage- ne semblait pas intimidé outre mesure. Donc c’est qu’il devait bien exister des gens immunisés.

Vraiment, il y avait des jours où il se passerait bien de la « particularité » de Stoybrooke. A savoir qu’un jour normal était un jour a problème.


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________________________________________ 2020-04-24, 23:04 « Sarcasm: punching people with words. »

Jaspeur fut naturellement TRES soulagé d'apprendre qu'il pourrait avoir à peu près tout ce dont il avait besoin pour contenir sa peur panique des germes, de la saleté et, plus généralement, de tout l'Univers. Je le fus également parce que gérer les crises d'angoisse de monsieur, on va pas se mentir, ça me gonfle. Ca gonflerait n'importe qui, d'ailleurs. Ca gonflait déjà Aster (même s'il se contenait plutôt pas mal), d'ailleurs. Mais il chercha sans râler (ouvertement, du moins, parce que je ne lis pas encore dans les pensées mais je ne lui en aurais pas voulu d'en avoir eu quelques unes de mauvaises envers Peur et Colère étant donné que ça m'arrivait souvent aussi) ce dont l'affolé de service avait besoin et le lui donna en devançant la question qui brulait sans doute les lèvres de Jaspeur.
Je l'entendis soupirer de soulagement et peut-être même que toute la rue l'entendit. Il n'était discret dans rien, de toute façon.
- Je note que vous commencez à comprendre la psychologie à adopter avec lui, fis-je observer à Aster en coulant un regard vers l'objet de mon discours. Bon c'est pas le plus dur à cerner mais c'est toujours ça de pris.
De mauvais gré, Colère se mit au travail. Peur s'équippa puis en fit tout autant, avec moult précautions. On parlait quand même de bris de verre. Dans son mode c'était capable de lui trancher les veines et de le suicider sans qu'il ait rien demander. Quant à moi, je restai là où aurait dû se trouver l'entrée pour les clients et j'observai. Effectivement, je ne comptais pas balayer. Ni chiper la nourriture encore sauvable ramassée par Anna. Si ça a trainé par terre, germe ou pas, ça trainera pas dans ma bouche.
- Ouais, je reste et je les surveille, approuvai-je à l'intention du chef de commando (il se prenait un peu pour un chef de commando - ou un militaire). Comme ça j'ai du temps devant moi pour savoir comment je les punis d'avoir gâcher ma journée. Si vous voulez on peut se concerter étant donné l'état de la boutique…
Je suis un peu mesquine et je le précise si jamais vous n'aviez toujours pas remarqué. Je ne suis pas particulièrement vengeresse mais j'aime l'idée d'un donné pour un rendu. Mon temps est précieux, comme je le suis. Ce jour-là j'avais envisagé de faire d'autres choses plus intéressantes et centrées sur moi alors, en toute logique, Peur et Colère devaient me rendre ce temps perdu. Proust l'a peut-être cherché sans le retrouver, mais moi, le temps perdu, je sais comment le gagner de nouveau (ndlr : ici l'auteure s'est trouvée particulièrement cultivée). Et puis, plus on est de fous, plus on rit. S'il voulait s'amuser (et se dérider, ce qui lui arrivait sans doute qu'une fois par an), pourquoi l'en priver ?
Et comme pour faire présager aux coupables leurs souffrances à venir, je leur adressai un immense sourire carnassier.
Jaspeur frémit, Colère serra les poings et balaya avec plus d'acharnement pour contenir sa frustration.
- Dis… Debbie… Quand tu vas nous… punir, murmura-t-il, apparemment effrayé par le mot lui-même (il aurait pas tenu 2 chapitres dans Harry Potter), tu… tu vas quand même m'interdire de regarder Glee pendant un an, hein ?
Jaspeur s'arrêta, observant Aster pour juger s'il en avait le droit ou pas, et m'observa d'un air suppliant, les mains jointes dans l'expectative. Dans des moments pareils j'ai l'impression d'être Dieu. C'est plaisant.
Mais Colère, lui, ça l'énervait beaucoup de parler de Glee. Il tapa du pied et réduit en encore plus petits morceaux des bris de verre à ramasser. Jaspeur sursauta et Colère… explosa, naturellement :
- MAIS ARRETE AVEC GLEE ! Y A QUE TROIS SAISONS QUI SONT VRAIMENT COOL ET TU LES AS DEJA VUES 12 FOIS AU MOINS ! FINN MEURT, TU ENTENDS, IL MEURT DANS LA CINQUIEME ET LA SIXIEME N EST BIEN QUE PARCE QUE LEA MICHELE REPREND LET IT GO ! T AS VRAIMENT ENVIE DE T INFLIGER CA ENCORE UNE FOIS ? TU SAIS QUOI T ES VRAIMENT QU UN GRAND IDIOT.
- Il a pas bien vécu la mort de Finn. C'était le true love de Rachel, l'héroïne, précisai-je à l'intention du public qu'étaient Anna et Aster, vu qu'ils n'avaient pas tous les éléments pour comprendre. Et oui, tu pourras toujours regarder Glee, la punition, ce sera autre chose. Je ne suis pas un monstre, je suis Dégoût, répondis-je à Jaspeur qui put se remettre au travail. Oui, ils sont comme ça tous les jours, ajoutai-je si des fois Anna et Aster se demandaient encore. Ils contrôlent pas leurs émotions et comme ils sont des émotions, ça rend les choses compliquées.


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________________________________________ 2020-05-28, 14:53


Peur au volant mort au tourant

Un homme averti en vaut deux. Alors, en cas d'accident,
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O-kay. Là on nageait en plein délire, ou alors quelqu’un avait ouvert un portail vers la quatrième dimension et Aster s’était retrouvé aspiré dedans sans qu’il ne s’en rend compte pendant qu’il était encore en train de dormir. Si bien que tout ça, n’était pas réel, et qu’il finirait par trouver un moyen de retourner peinard chez lui. Malheureusement, étant donné les explications de Deborah et la tête d’Anna, quelque chose lui disait que non malheureusement, ce n’était pas le cas et franchement sur l’instant il eu envie de tout bazarder et de congédier les deux émotions sans plus de cérémonies. Mais qu’est qu’il avait fait pour mériter ça ? Vraiment, il se posait la question. Mettre autant ses nerfs à rude épreuve en un laps de temps aussi court, ça ne lui était jamais arrivé. A croire qu’il avait un karma de merde et que dans une vie antérieur, Aster avait été quelqu’un d’absolument odieux pour se payer ça.

- J’vais même rien dire soupira-t-il en se passant la main sur le visage d’un geste las.

« Perso, j’trouve que vous mériteriez une médaille. » Glissa Anna à l’adresse de Deborah.

Il le pensait aussi un peu pour être tout a fait honnête avec lui-même. Devoir gérer des boulets pareils, ça devait pas être facile tous les jours. Et déjà que lui avait une irrésistible envie de les étrangler, alors au quotidien… En fait, ça devait être un véritable enfer. Du moment, qu’ils ne causaient pas plus de dégâts, ils n’avaient qu’a débattre sur Glee si ça les amusaient. Lui, il avait d’autres priorités. Sa boutique, allait clairement pas se mettre en ordre toute seule, et aux dernières nouvelles il s’appelait pas encore Merlin L’enchanteur, et n’avait pas de baguette magique à disposition pour pousser la chansonnette et faire en sorte que tout se ramasse sans qu’il n’ait rien à faire.

Il s’éloigna, d’ailleurs rapidement, afin de dégainer son portable, loin des deux émotions chez qui le ton commençait à monter -du moins encore plus que tout a l’heure-, il avait l’intention d’appeler pour qu’on vienne dégager la voiture du colérique. Pas question de le laisser s’en charger, il voulait que sa boutique ait encore plus de dégâts qu’elle n’en avait déjà, c’était suffisant comme ça. Aussi après avoir échangé un bref instant avec une entreprise de particulier chargé de ce genre de choses, il raccrocha pour se rapprocher des deux femmes, voyant qu’apparemment le « débat » sur Glee n’avait pas cessé :

- Laissez moi deviner, grommela-t-il ils en sont à faire un comparatif des saisons pour voir laquelle est la meilleure et évidemment, aucun d’eux n’est d’accord.

En fait il en savait strictement rien, il était même pas sûr de vouloir le savoir pour être franc, il avait juste envie que tout ça s’arrête. Que les deux hurluberlu dégagent le plancher vite fait bien fait, et qu’on le laisse terminer de nettoyer le massacre. Parce que là, de les voir s’engueuler -ou plutôt de voir Colère engueuler Peur- lui prenait la tête à un point inimaginable et il en avait vu des choses dans sa vie Aster pourtant, mais là, ça dépassait tout entendement.

- J’comprends pas l’intérêt de s’engueuler tout ça pour une série. Marmonna-t-il

Et c’était vrai en plus. Qu’on ai des avis divergents, okay mais qu’on en soit au point de se taper dessus non là vraiment ça dépassait tout seuil de compréhension ou tolérance pour lui. On dirait un de ces pseudo débats sur la toile avec uniquement des gens hermetiques à n’importe quels arguments et persuadé de détenir une vérité absolue. Généralement quand il tombait dessus, il levait les yeux au ciel s’exprimant sur la bêtises des gens, et se disant que les réseaux sociaux avaient permis aux cons de venir étaler leurs bêtises aux yeux de tout le monde. En ce qui concernait les deux émotions, il se demandait encore une fois comment Deborah faisait pour vivre avec au quotidien. A sa place il y a longtemps qu’il en aurait prit un pour taper sur l’autre tellement ils étaient insupportable.

« Heuuu on devrait pas intervenir ? »
Tenta Anna en désignant les deux cas sociaux.

Poussant un juron, Aster remarqua que effectivement, le pauvre Peur semblait être en étant de rendre l’âme étant donné que Colère avait manifestement décidé d’en venir aux mains pour exprimer son point de vu. Et entre nous soit dit, l’ex lapin avait un micro fond d’empathie pour l’émotion apeurée qui malgré tous ses défauts avait quand même mit de la bonne volonté dans tout ça contrairement au colérique. Lâchant son balais, il s’employa à séparer les deux.

- Non mais ça va pas ? Vous êtes complètement taré faut vous faire soigner ma parole ! Que vous soyez pas d’accord okay, mais c’est pas une raison pour essayer de vous entretuer. Et puis, vous savez quoi j’en ai marre hors de ma vue !

Ça y est, c’était la goutte d’eau qui faisait déborder le vase, il était définitivement arrivé au bout de sa patience. Déjà, qu’avec les deux là il en avait très peu mais ils avaient gagné le gros lot. Aster ne voulait plus les voirs, ni maintenant ni jamais en fait. Qu’ils ne s’avèrent pas de remettre ne serait-ce qu’un orteil de pied dans sa boutique. Et il en avait rien à foutre si c’était considéré comme de la discrimination. Même Anna, semblait se demander d’où ils débarquaient et pourtant elle était réputé pour être plus sympa que lui. Jamais de mémoire, n’avaient-ils été confrontés à pareils spécimens et pour Aster qui avait pourtant énormément prit sur lui depuis le début, c’était trop. Chassez le naturel et il reviens au galop comme on dit et c’était d’autre plus vrai le concernant.

- Si vous avez besoin de vous défouler, vous n’avez qu’a monter sur un ring et vous balancer des pêches, mais pas dans MA boutique !


Sans plus de cérémonies, Aster en choppa chacun par le col et ouvrit la porte de la boutique pour les flanquer littéralement dehors tout en refermant violemment la dite porte. Une bonne chose de faite.


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