« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
L'emploi qu'un homme finit par obtenir est rarement celui pour lequel il se croyait préparé et dans lequel il pensait pouvoir être utile.
Elle se permit de se détendre légèrement, suite aux propos tenus par Monsieur Pines. Tohru, ne lui avait pas manqué de respect, et n’avait pas outrepassé sont statu de potentielle futur employée, c’était tout ce qu’elle demandait. Sa mère lui avait toujours appris à respecter les autres, et même si elle avait simplement voulut expliquer au scientifique sa vision des choses, et mettre en avant ses compétences, elle avait craint de se montrer trop insolente. Heureusement, ce n’était pas le cas et tant mieux d’ailleurs. Il y avait toujours un petit peu d’appréhension de son côté, mais elle était certaine que cela se dissiperait rapidement. Surtout que ce n’était en aucun cas dût à Monsieur Pines. Non, c’était plutôt elle, il lui faudrait un peu de temps pour trouver ses marques et savoir quelles étaient les limites. Mais, étant de nature débrouillarde Tohru savait pertinemment que ce ne serait pas bien compliqué, et que ça ne prendrait pas beaucoup de temps.
- Ça je sais faire ! S’exclama-t-elle lorsqu’il fût question d’organisation.
Et effectivement, Tohru était une personne très ordonné et d’organisé. On ne dirait pas comme ça étant donné son côté tête en l’air, mais cela venait en partie de son amour pour les tâches ménagères. Là où la plupart des gens rechignaient devant ce genre de tâche, elle c’était totalement son domaine de compétence, elle s’y sentait pour ainsi dire comme un poisson dans l’eau. D’ailleurs, c’était grâce à elle si la maison de Monsieur Shigure et particulièrement sa cuisine avait retrouvé son aspect d’antan. Quand elle était arrivé, avant que Kyô ne les rejoigne, elle avait apprit que ni le maudit du chien ni celui du rat n’étaient des personnes doués en ce qui concernait le rangement et l’organisation. Kyô en revanche, était plus méticuleux , d’après ce qu’il lui avait dit ça venait de son entraînement, ça lui avait apprit entre autre la rigueur et la discipline.
Mais tandis-qu’elle écoutait Monsieur Pines lui parler, de plus en plus l’étudiante souhaitait mettre un point au clair. Rien de grave, simplement lui expliquer qu’elle avait en quelque sorte compris sa « méfiance » à son égare -si on pouvait appeler ça comme ça, pour être honnête elle ne savait pas trop. Après tout, elle était une totale inconnue qui répondait à une annonce, et elle savait que les employeurs, pouvaient voir des tas de profils différents circuler. Peut-être avait-il eu de mauvaises expériences par le passé, elle n’en savait rien et n’oserait pas poser la question à voix haute. Après tout, il s’agissait de la vie privée du scientifique et elle estimait ne pas avoir le droit de s’immiscer dedans en posant des questions indiscrètes. Si un jour il estimait pouvoir avoir suffisamment confiance en elle, pour lui en parler alors, dans ces cas là elle se ferait un devoir d’être une oreille attentive, mais tant que ce n’était pas le cas Tohru garderait ce genre de réflexions pour elle.
La suite des évènements en revanche elle ne s’y attendit vraiment pas. Aussi lorsque monsieur Pines se tourna vers elle afin de lui confier une mission, elle décida de laisser son appréhension de côté. Des jouets, comme tous les enfants elle en avait eu, mais peut-être un petit peu moins que la plupart des enfants. Sa mère ne roulait pas sur l’or, et Tohru avait dès que c’eut été possible, tout mit en œuvre afin de l’aider. Petite, elle faisait en sorte de demander des choses pratiques, qui pouvaient durer plutôt que des tonnes de jouets qui risquaient d’être cassé rapidement.
Pour autant, Tohru n’était pas le genre de personne à reculer devant un défi, et c’était justement ce qui se présentait à elle : un défi. N’avait-elle pas un peu plus tôt dit qu’elle effectuerait tout ce qui lui serait demandé peu importe la tâche ? C’était une occasion, une de celle qui ne se présente pas deux fois pour elle de justement montrer que ce qu’elle avait dit était vrai. Un moyen de faire ses preuves en quelque sorte, et de prouver qu’elle était digne de confiance. Si elle suivait à la lettre les instructions qui lui seraient donnés, elle pourrait justement montrer qu’elle savait le faire, et qu’on pouvait compter sur elle. Vraiment, elle n’aspirait qu’a ça : faire exactement ce qu’on lui disait afin de justement prouver qu’elle était capable de suivre des instructions sans dévier. Evidemment, elle n’oserait jamais prendre une quelconque initiative concernant le materiel se trouvant dans ce laboratoire -pour elle le robot en question en faisait partie. Elle n’étudiait pas les sciences, même si elle avait des cours de chimie ils n’avaient pas pour vocation à faire d’elle une experte en la matière, ils étaient plutôt orienté sur la cuisine -comme on ne cessait de leur répéter que la cuisine c’était de la chimie. C’était surtout pour leur enseigner une certaine rigueur et leur faire comprendre que tout comme pour cette matière, en cuisine il fallait scrupuleusement suivre une recette sans quoi, cela pouvait vite être catastrophique.
- Je...D’accord. Je vais faire de mon mieux ! Affirma-t-elle déterminée. Je n’ai jamais prit les commandes d’un robot mais si vous me dites exactement quoi faire, alors je pourrais y arriver. Ignorant son coeur qui cognait fort dans sa poitrine dût à un mélange d’appréhension et d’anxiété, l’étudiante prit la direction indiqué par Monsieur Pines. Ce n’était pas le moment de douter, aussi fit-elle en sorte de laisser tout ce qui pourrait venir « parasiter » son esprit, autre que la tâche qu’elle devait accomplir. C’était le moment, d’avoir un peu plus confiance en elle, pas de se mettre à paniquer ou quoi que ce soit d’autres. Le scientifique le lui avait bien dit, si on ne faisait pas quelque chose très vite le laboratoire allait s’effondrer. Alors quand elle se retrouva face à ce fameux levier, elle mit toute ses forces pour le tirer. Elle savait bien qu’elle n’avait pas celle de Kyô ou Yuki qu’elle avait vu se battre un certain nombre de fois, contrairement aux deux garçons le sport n’était pas vraiment une matière dans laquelle elle excellait étant donné sa maladresse, mais elle puisa ce qu’elle put au fond d’elle et attendit la suite de ses instructions.
black pumpkin
Stanford Pines
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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CHANGE is inevitable
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Je tiens à dire que je n'avais pas prévu ce tournant. À celui qui pourrait, plus tard, me lire, si ce n'est moi-même, je préfère rappeler ce détail : je n'avais pas souhaité que le premier jour de Tohru Honda passe d'une visite guidée à la conduite d'un Shacktron 2.0. Il aurait fallu avoir des compétences en matière de pilotage robotique en plus de garder un sang-froid à tout épreuve. Est-ce qu'elle pouvait le faire ? À supposer que ça soit le cas, ce n'était pas ce que j'attendais d'elle. Lorsque j'ai souhaité prendre un second pour m'accompagner dans mes démarches, je n'avais pas songé à ce que celui-ci soit qualifié à toutes les situations angoissantes qui pouvaient se trouver sur notre chemin. En y songeant à deux fois, face à l'écran rouge, je me disais que peut-être cela aurait-il été préférable. Tohru risquait d'avoir des ennuis et j'étais le responsable - en tant qu'employeur comme en tant qu'adulte. Dans l'impossibilité de céder à l'angoisse de cette responsabilité, je me mordis simplement la joue intérieure et serrai les dents pour donner mes instructions à la jeune fille. J'espérais qu'elle m'aide. J'espérais qu'elle accepte car au-delà d'un test inattendu, c'était aussi un simple et pur appel à l'aide.
"Je n’ai jamais pris les commandes d’un robot mais si vous me dites exactement quoi faire, alors je pourrais y arriver." Avait-elle dit d'une voix assurée avant de s'engager dans le chemin que je lui avais indiqué.
Mon regard s'était légèrement écarquillé. De surprise sûrement... Peut-être découvris-je une partie de Tohru quelque peu plus approfondie que celle de tout à l'heure. Elle n'abandonnait jamais. Même quand elle échouait - ou même si elle pouvait échouer - elle le faisait avec une détermination de source inconnue. Elle était concentrée dans sa course, tant que moi-même j'eus manqué de m'égarer. Mais il était hors de question de briser l'élan dans lequel Tohru croyait, je devais moi aussi rester concentré sur le déroulement de l'opération pour stabiliser le Shacktron et réparer le code de Fiddleford. Avait-il programmé une action sans le vouloir ? Le laboratoire trembla, vacilla vers la droite tandis que je sentais tout le bâtiment s'élever hors du sol. Les jambes devaient être en train de se déplier au moment où je lisais le code. Soudainement, une fenêtre clignotante s'ouvrit à l'écart du programme. Ça y est ! Songeais-je. Tohru avait atteint le poste de contrôle et sûrement tiré le levier de toute ses forces pour que le robot se stabilise. Maintenant fallait-il encore que je sache qu'elle serait les prochains mouvements. Allait-il commencer à marcher ? Les bras étaient-ils activés ?
Sans attendre un instant de plus, j'élargis la fenêtre isolée pour activer le microphone qui me permettait d'entrer en contact direct avec Tohru depuis mon poste au sien.
"Tohru, est-ce que vous m'entendez ? Je peux communiquer avec vous par ce biais mais pour me répondre, il faut que vous abaissiez le fusible qui se trouve à votre droite, à hauteur de votre épaule. Il n'est pas sur le panneau de commandes mais plus isolé, près de votre siège. Le voyez-vous ?"
Sa réponse suffisait à savoir qu'elle l'avait trouvé, sinon ne l'entendrais-je pas me répondre par la suite. Inconsciemment, je soupirai, rassuré d'avoir un contact avec elle et de ne pas complètement la laisser dans l'inconnu. Je savais que là-haut, lorsqu'on voyait la forêt s'ouvrir à nous derrière une vitre blindée, dite incassable, tout pouvait nous paraître démesurément grand. Comment pouvions-nous gérer toute une structure sans avoir vu sur tous les composants ?
"D'accord, Tohru, vous êtes au poste de commandes du Shacktron. Il faut que vous sachiez que le laboratoire dans lequel nous nous trouvons sert aussi de cobaye à l'élaboration d'un robot sophistiqué en écho à un même mécanisme utilisé par le passé par la famille Pines durant l'apocalypse de notre conte. Ce n'est qu'un détail, mais il me semblait important de vous en faire part. Le robot dans lequel nous nous trouvons n'a été testé que deux voire trois fois par mon coéquipier et moi-même. Je connais les manœuvres manuelles mais ce qui complique la situation actuelle, c'est que le code qui se trouve en face de moi programme des combinaisons de mouvements au Shacktron indépendamment de son pilote - vous, à priori. Je vais tenter de les annuler au fur et à mesure mais je ne promets pas, malheureusement, de toutes les prévoir. Pour éviter toute catastrophe, il faut que vous stabilisiez le robot dès qu'il semble faire une manœuvre que vous comprenez. Par exemple, s'il lève le bras, abaissez-le. S'il avance vers la ville, faites-le reculer. Vous aurez priorité sur les commandes mais il n'est pas impossible que le code se répète jusqu'à ce que je l'annule. Il peut y avoir des actions imprévisibles... Restez sur vos gardes."
J'avais le code en face de moi et en même temps de donner les instructions à mon employée, je lançai une assistance du système qui me permettrait de percevoir plus rapidement les codes activés et ainsi, de les annuler. Au moment où je parlais, une des lignes du codage s'éclaira d'un rouge plus vif et je sentis le Shacktron tanguer à nouveau. Il commençait à avancer.
"Écoutez, repris-je plus vivement, Tohru, devant vous se trouve un joystick, il est votre commande principal pour gérer n'importe quel section du robot. Si vous l'utilisez simplement, il vous fera avancer dans la direction que vous voulez. Puisque vous avez précédemment tirer sur le levier, il ne tanguera pas car le Shacktron est stabilisé. Il restera debout. Autour du joystick se trouvent plus assortiments de boutons codés par lettre. BG signifie le bras gauche, BD le bras droit. JG la jambe gauche et JD la jambe droite. Chaque membre à son assortiment de 2 boutons : pour lever ou baisser, ou bien avancer et reculer. Ce sont les principales informations que vous devez retenir. Les quatre boutons notifiés des mêmes sigles au-dessus de joystick vous permettent de verrouiller un membre en concentrant le joystick sur celui-ci, vous réussiriez alors à diriger le membre en question pour des gestes plus affinés grâce au joystick, mais ne nous embarquons pas là-dedans tout de suite... Si nous arrivons à limiter les dégâts le temps que je réussisse à nettoyer le codage de ces parasites, ce sera un bon début !"
Justement, durant mes explications, j'avais pu en désactiver deux : l'un donnait une destination hasardeuse au Shacktron, destination où il comptait se rendre. L'autre demandait à creuser le sol avec le pied métallique du robot. Je ne comprenais pas vraiment le sens de tout cela, mais il m'était impossible, pour l'instant, de contacter qui que ce soit pour demander renseignements.
"Je suis désolé que votre entretien prenne cette tournure, Tohru... Dis-je, véritablement désolé, derrière mon écran. Je vous assure que ce n'était pas prévu."
[HRP : Fais n'importe quel mouvement que tu veux au robot, j'improvise aussi donc y a pas de soucis ! Même s'il se crashe, ça se répare ]
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