« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Sanada était dans sa chambre/cave. Batman pouvait se rhabiller avec tout ce qu’il avait fait dans ce petit lieu en seulement un mois … parce qu’il était devenu le mois dernier lui … personne ne l’a vu ? Normal… il est plus souvent resté enfermé dans sa petite pièce sans lumière du soleil… les ordinateurs avaient après tout plus d’intérêt que les humains… sauf ses frères et son père … pour le reste, rester ici était PAR. FAIT.
Qui avait besoin d’amis ? Sérieusement … Sanada prépara alors un coup pour ne pas s’ennuyer … Il ne voulait pas trop en faire mais … Il était allé chercher un casque VR nouvelle génération… Une nouvelle manière de jouer … comme si on était dans un rêve …. Et Sanada voulait s’amuser un peu …ouais … il s’ennuyait un peu pour dire vrai…
Se calant dans un fauteuil défoncé trouvé dans une décharge, Sanada mit son casque VR sur la tête, et approcha les deux ordinateurs de ses mains … Le but était …. D’abord d’envoyer un virus dans les pare-feux de l’hotel pour que la personne qui essaie de le protéger l’attaque … pendant que lui enverrai à l’intérieur de leur serveur un nouveau jeu issu de son imagination….
D’une main, il pianota sur le clavier pour y envoyer deux virus… De bons virus qui étaient muni d’une petite intelligence artificielle … en gros, l’un se faisait tuer, et envoyer à l’autre les données. L’autres alors multiplier cette donnée en créant d’autres virus etc … en gros, les virus finiraient par être très nombreux avec des connaissances différentes, mais pouvant se protéger de certaines attaques … Et si la personne qui protège l’hotel, même très douée, s’arrêter une seconde alors les virus ne feront que croître en développant des moyens de se protéger.
Les virus ne faisaient rien d’autres que se multiplier et apprendre … en réalité, ils ne pouvaient ni détruire des données, ni récupérer des informations … mais ça, personne ne pouvait le savoir sauf la personne qui les avait créé … Sanada pour ceux qui ne suive pas. Alors que les virus étaient lancés dans les pare-feux….
De l’autre côté, il envoya son jeu. Se posant contre son fauteuil…il pu voir son jeu se matérialiser sous ses yeux à travers le casque. Il n’avait pas besoin de faire attention à ses virus. Si l’hotel était vivant, alors c’était comme avoir une grosse grippe … ou le corona peut être ? C’est de saison… bref. Il se matérialisa devant un miroir pour observer son avatar… Mhhh… sympas, mais l’idée de mettre un t-shirt était stupide, de quelques cliques virtuelles, il le vira. Ensuite …
Son nom d’utilisateur était au dessus de sa tête, avec une jauge de vie qu’il avait de toute manière déjà boosté. Voilà donc le jeu qu’il venait de mettre au point. Dans un monde, qui ressemble un peu au plan de l’hotel, il fallait retrouver des fragments de mémoire disparu pour la rendre à la grandre prêtresse … qui était une statue de femme nu au centre de la pièce au miroir. Alors qu’il était en train de s’amuser à modifier les paramètres des pièces, la rendant plus rouge… Un autre utilisateur arriva dans la partie … Ce n’était pas prévu, mais donnant lui une apparence sympatique …
Une fille dénudée encore ? Oui… il travaillait sur le jeu érotique qu’on lui avait demandé depuis tellement de temps que ça commençait un peu à lui monter à la tête.
HRP – Je te propose que l’hotel ne pouvant se défendre contre les virus et Sanada, envoie Stan faire le travail… Bien sur l’avatar de femme dénudé pourra être modifié après coup, c’était juste pour faire un peu d’humour. Je te propose aussi que l’hotel se bloque et empêche Sanada ou Stan de sortir du jeu pour essayer de garder la « menace » à l’intérieur le temps qu’il s’occupe des virus, et donc pour sortir d’ici il faut finir le jeu, en sachant que l’hotel en a lui-même modifié les paramètres… ça te tente ?
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| Conte : ?? | Dans le monde des contes, je suis : : Le magicien
L'hôtel avait été construit par Ali Nacer - le personnage d'Aladdin dans son conte - mais cela pas de ses mains ; il avait usé de la magie, d'un vœu pour être plus précis, en écoutant la description très précise de Stanley, mon frère. Si nous l'avions écouté dès le début, je dormirais dans un gratte-ciel de Las Vegas avec bar et salle de jeux à volontés entourés de filles en maillot de bain et j'en passais des belles. Heureusement avions-nous réussi à le raisonner pour jouer une carte plus discrète et surtout, plus professionnelle. Le Mystery Hotel était né ! Lui et toutes ses énigmes comme l'indiquait son nom. Au début, il ne faisait référence qu'au Mystery Shack qui n'était plus qu'annexe à Storybrooke. Seulement, il s'avéra que l'hôtel se portait en effet bien plus mystérieux que nous ne le pensions et cela Aladin l'expliquait très bien : demander un hôtel "du mystère", c'était prendre le risque d'être surpris. Mabel et moi avions fini par comprendre ce qu'il en retournait... Et grâce au bâtiment lui-même, avons pu découvrir son plus grand secret : il était vivant. Doté d'une intelligence et, je crois, d'émotions. L'hôtel était comme l'omniscient de ce grand espace que nous avons créé, une entité à part entière. Je l'avais pensé dangereuse et menaçante au début mais j'avais compris par la suite que sa raison d'être était la même que la notre : protéger les habitants de Gravity Falls. Elle saurait faire ce qu'il fallait pour, je n'en doutais désormais plus.
Lorsque l'hôtel avait quelque chose à dire, il venait en général m'en parler par divers moyens de communication, généralement une petite ampoule rouge pour que je me rende dans les souterrains et ainsi, accède au centre de contrôle, sa tour. Mais, lorsque la situation devenait plus urgente ou plus importante, l'hôtel passait directement au lancement d'une petite alarme indépendante du reste de l'établissement. Une alarme personnelle, si je pouvais dire. Ce jour-là, l'alarme avait sonné.
Le son strident émit par celle-ci me pressait toujours à me rendre sur les lieux à grands pas sans forcément savoir à quelle échelle ma présence était urgente. Bill avait-il pénétré les lieux ou bien n'était-ce que Stanley et ses partenariats douteux qui en remettaient une couche ? Mon esprit partait dans tous les sens - comme toujours - alors que je m'engageais dans les escaliers vers le sous-sol, passais la porte de sécurité puis la première à gauche pour m'enfermer dans la tour de contrôle. J'étais seul mais les écrans étaient déjà tous allumés et la plupart sur une même fenêtre. Les ampoules rouges me témoignaient l'urgence.
"Qu'est-ce qu'il se passe... ?"
L'hôtel ne donnait comme réponse que des zooms d'affichage recadrés et alors, je compris : l'établissement venait d'être piraté. J'avais eu du mal à y croire et pensais sûrement avoir mal compris l'information tout d'abord mais si je n'étais pas de grandes utilités en informatique et en technologie actuelle, je restais assez perspicace pour voir un virus dans mon ordinateur quand il y en avait un. L'hôtel devait certainement être en bien mauvaise posture pour se permettre de m'appeler à la rescousse. Il était, habituellement plutôt indépendant et débrouillard, se gérant par lui-même pour ne pas que je vienne le déranger. Alors, si le bâtiment était aujourd'hui jusqu'à venir me demander son aide - décrétant le cas d'urgence - c'est que c'était important. M'avançant vivement sur la table des commandes, je tentais de comprendre les manœuvres précédentes déjà essayées pour innover à mon tour.
"As-tu réussi à localiser la source du virus ?" Lançais-je vivement.
L'hôtel me répondit par un une croix rouge projetée à l'écran. Je grimaçais.
"Jusqu'où se propage-t-il ?"
Il m'indiqua alors la liste des programmes en danger, ceux contre qui il continuait de se battre et ceux qui n'avaient encore pas été touchés. Concrètement, ça n'annonçait rien de bon. J'aurais souhaité appeler mon ami Fiddleford en renfort mais je le saurais trop lent pour venir nous aider face à la vitesse de propagation du virus. Mon regard balayait avec anxiété les écrans jusqu'à ce qu'une fenêtre ne s'ouvre et attire mon attention. C'était une annonce. L'annonce d'une partie en cours. Mais laquelle ? Je n'avais pu y réagir car l'hôtel s'était chargé de fermer l'onglet avant que celle-ci ne réapparaisse à la seconde d'après. Il tenta alors de chercher le jeu en question pour l'arrêter alors que, d'un autre côté, les virus prenaient en marge.
"Arrête ! Avais-je crié avant que l'hôtel ne s'exécute. Ça ne sert à rien de faire cela. Pendant que tu te charges d'arrêter la partie en cours, le virus progresse de l'autre côté. Tu dois faire barrage, je m'occupe du jeu en question."
Le silence revint. L'hôtel avait laissé la fenêtre activée face à moi tandis qu'il partait se battre au front. Pour ma part, je me décidai à rejoindre le jeu. Une nouvelle fenêtre s'activa face à moi suivi d'un logo d'avertissement : Casque de VR introuvable. Il m'avait fallu plusieurs minutes avant de songer à la commande que Stanley avait reçu il y a quelques temps et qu'il avait envoyé dans ma chambre. Je comptais démonter le gadget pour en utiliser des éléments mais finalement, peut-être était-ce ce casque de réalité virtuelle qui était traité ici. Me ruant jusque dans ma chambre pour aller récupérer le dit matériel, je bousculai une à deux personnes en chemin sans leur prévoir d'explications puis redescendis dans le souterrain. De là, je connectais le casque et vis la fenêtre d'avertissement disparaître... Avant que l'écran ne s'éteigne. Le casque, par contre, émettait de la lumière. Je l'approchai de ma tête pour l'enfiler puis me laissai porter dans cet immense monde pixelisé qu'était la VR. Je n'en avais pas plus peur que d'un portail interdimensionnel car des deux, il n'était pas le plus réel et permanent. Objectif : Trouver l'individu source du virus, le localiser et le neutraliser. Puis aller trouver Dipper pour ses devoirs. Cela fait une semaine que je reporte.
Sous mes yeux, un décor se construisit jusqu'à choisir l'apparence du hall de l'hôtel mais en plus... dessiné. Je regardais autour de moi les graphismes hauts qualités qui m'immergeait dans le monde, comprenant que celui qui avait monté n'était pas parti très loin. Il était là, d'ailleurs. Un joueur du nom de jfjdjs s'observait dans un miroir virtuel avant de remarquer ma présence. L'avatar se tourna alors dans ma direction, m'observant un instant avant que n'opère une transformation sur mon corps. Je baissai deux yeux intrigués vers celui-ci, très surpris d'y voir la poitrine d'une femme nue. Ridicule !
"Quoi ?! Mais..."
Mon regard se perdit dans les onglets de paramétrages pour régler le problème. Je n'avais joué qu'à très peu de jeux vidéos dans ma vie - autant dans ma jeunesse qu'à l'heure actuelle. Vivre hors de la réalité n'était pas vraiment ma tasse de thé, surtout quand je savais qu'il y en avait tant à explorer. Finalement, je réussis à retrouver une apparence à peu près normal et surtout, vêtue. Mon regard se posa alors à nouveau sur le joueur d'en face et je reprenais avec entrain :
"Qui êtes-vous et qu'est-ce que vous voulez ?"
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| Conte : Kenshin | Dans le monde des contes, je suis : : Kenshin & Sanosuke (&Hiko²)
Sanada observait tranquillement les données qu’il pouvait voir, alors que la matrice était en train de se mette en œuvre …Il était toujours impressionné par la capacité à ses bébés virus de finir par penser d’eux-mêmes à la fin … l’intelligence artificielle avait plus d’un tour dans son sac… ou de données dans son disque dur … Les virus étaient innofensifs en réalité … et Sanada se plaisait à les voir se baladait comme des pixels joyeux dans le jeu… après tout, c’était ce qu’ils étaient. Ils ne détruisaient rien, ne bloquaient rien … juste ils étaient là … les détruire n’étaient même pas réellement efficace … mais bon… Ce n’était pas réellement les soucis sur le moment…
Zanza finit par sourire alors qu’il s’approcha de l’intrus/intruse. Il fallait vraiment qu’il boucle son jeu vidéo de merde très vite pour ne plus à avoir à en parler avant … Au moins un siècle … Ce jeu ne resterait pas dans les anales, malgrès le temps qu’il y passait dessus … C’était dur d’être programmeur et fauché … Heureusement qu’il trouvait des méthodes pour ne pas avoir à en faire trop souvent, mais c’était encore autre chose …
- Je m’appelle Zanza. Je suis un programmeur …. Et ceci est un jeu. Que fait-on dans un jeu ?
On joue … Oui… surtout que son jeu était fait par la même base que ses petits virus…le but était de continuer à apprendre et de se développé … et les serveurs … presque infini, de l’hotel était une eau bénite…Les serveurs permettaient de récolter plus de données …. L’homme aurait pu le laisser finir sans interruption, mais ce n’était peut être pas assez drôle pour lui ?
- On s’amuse. Je vous réponds, vous semblez un peu à la masse. J’utilise les serveurs de l’hotel pour faire plus d’algorithme … Alors qu’attendez vous ? Puisque vous ne voulez pas être une femme, ce qui est dommage, je vous laisse choisir votre spécificité.
Là, en face de l’homme apparu trois grandes statues. La première était un homme, un grand baraquet, qui partait très clairement faire la guerre. L’autre était un magicien avec un grand chapeau sur la tête, et le dernier était un homme mi homme mi démon.
- Il y a trois catégories. Les chasseurs, ce que je suis, qui sont plus forts et rapide. Les mages, qui sont plus malins mais moins rapide et fort. Ou les hybrides, qui sont plus rapide, mais moins forts. A vous de choisir.
Même si Sanada ne pouvait mentir que ça le gonflerait qu’il prenne la même catégorie que lui … il était sûr que l’homme n’allait pas la prendre… Après, il pouvait bien inventer une nouvelle encore … mais il n’en avait pas l’idée encore à ce moment là …
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| Conte : ?? | Dans le monde des contes, je suis : : Le magicien
Un jeu ? C'était ainsi que le programmeur voyait les choses, alors. Une étrange manière de jouer en choisissant un territoire qui n'est pas le sien, mais finalement, ça ne m'étonnait pas tant que ça. Il fallait toujours des personnes solitaires pour aller piller l'espace des autres. Malheureusement, je n'étais pas d'humeur à jouer et encore moins dans les circonstances actuelles. L'hôtel était infecté de virus dont on ne mesurait pas encore l'ampleur des dégâts et alors que je tentais d'entrer en communication avec la source du problème, me voilà transformé en femme. Ce jeu n'était amusant que pour l'un de nous mais le garçon ne semblait pas vraiment y prêter attention. Trois statues apparaissaient devant moi alors qu'il me laissait le choix de modifier mon avatar ainsi que mes compétences durant la partie. Je fixais les trois images flotter devant moi avant de redresser mon regard plissé sur l'organisateur. Difficile de proférer des avertissements dans ma situation, il fallait que je stabilise un minimum de crédibilité pour pouvoir être pris au sérieux. Si on retirait tout contexte, le mage me tentait plus que les deux autres rôles tout simplement parce qu'il me faisait penser à mon jeu de société préféré, Donjons, Donjons et encore plus de Donjons. Le personnage principal était un grand sorcier mais depuis que j'eus à l'affronter dans la vraie vie, je ne le trouvais plus aussi impressionnant... Comme quoi, tous les mages n'étaient pas intelligents et malins. Étant donné que j'étais déjà l'un et l'autre, je ne me voyais pas choisir un personnage qui me serait similaire - autant acquérir les compétences que je n'avais pas. Évidemment, je m'étais tourné en premier vers le soldat de guerre - plus fort et plus rapide - mais, égal à mon adversaire, je ne savais pas s'il me serait vraiment utile. Finalement, l'hybride était de circonstances. Drôle d'idée de me voir transformé en homme et en démon quand j'étais l'un pour chassé l'autre. Du bout des doigts, je touchai la statue pour reprendre mon apparence... À quelques modifications près.
"Zanza, vous ne pouvez pas utiliser l'hôtel comme plateforme pour votre programme. C'est illégal. Je vous laisse une chance de partir sans qu'il n'y ait de poursuite à votre encontre. Vous devriez accepter la proposition, l'hô-... Je - repris-je - ne perdrais sûrement pas beaucoup de temps à vous localiser. On ne peut pas effacer toute trace de passage, même virtuel, surtout quand on se trouve encore sur les lieux. Ne rendez pas la tâche plus difficile et cessez tout ça. Si vous voulez développer des jeux, mes petits-neveux seront sûrement ravis de faire équipe avec vous ! Ils travaillent justement sur un VR qui modifieraient nos souvenirs et altéreraient notre mémoire ! Était-ce une bonne idée que je lui parle de tout ça ? Il venait tout de même d'insérer un virus dans notre hôtel. Enfin, là où je souhaite en venir... C'est qu'il ne vaudrait mieux pas que vous fassiez du Mystery Hotel votre ennemi."
Je ne savais pas exactement si j'avais dépassé le stade de l'avertissement pour la menace - c'était une ligne très fine qu'on ne voyait pas toujours - mais j'espérais simplement que mon interlocuteur se montre compréhensif et diplomate. Sinon, il me suffirait de me déconnecter et d'employer des moyens plus brutaux pour arriver à mes fins. Ce n'était pas mon objectif premier mais il saurait ne pas oublier qui s'était permis de provoquer l'établissement avant cela. Je me souvenais dans mes essais avec les enfants qu'il me suffisait d'appuyer sur une petite icône de déconnexion dans un volet de rubriques. Seulement, en ce moment, impossible de retrouver l'icône adéquate lorsque je décalais mon regard sur le coin de mon champ de vision. Il y en avait, c'était certain, mais pas celle qui permettait une déconnexion, ce qui me troubla quelques peu alors que je tentais de paraître confiant face à Zanza.
"Pourquoi... Pourquoi ne vois-je pas l'icône me permettant de me déconnecter du jeu ?"
Peut-être variaient-ils en fonction des jeux ? J'en tentai un qui me conduisit dans les paramètres, jusqu'ici rien de suspect. J'en essayai alors de ou trois autres mais sans grands résultats. Des smileys, tout au plus, apparurent au-dessus de ma tête. Je m'étonnais.
"Nous sommes bloqués dans la réalité virtuelle..."
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Sanada observait la réaction de l’avatar … qui répondait à des stimuli et des modifications du visage, via un scanner sur le casque. L’immerssion était presque total. Sanada sourit quand l’homme trouva enfin son bonheur. Modifiant couleur et faisant apparaître des cornes sur la tête de l’homme. Sanada l’écouta alors.
- C’est parce que c’est illégal que c’est plus drôle. Vous n’auriez pu ne jamais me remarquer si vos protections avaient un tout petit moins élaborer… D’ailleurs chapeau au programmeur. Je l’envie pour son talent et je le déteste en même temps.
Il haussa les épaules. Sanada s’ennuyait … et à ce moment là il n’avait pas encore son travail dans le journal local …alors au pire il payerait une amende… au mieux ça passerait à la trappe… mais ce n’était pas quelques menaces qui allaient le déranger.
- Je ne veux pas en faire mon ennemie, mais utiliser des zones que même le programmeur ne sait pas avoir. Avez vous donc si peur de ce que je pourras découvrir ? Vous n’êtes pas comme le chateau de Herman Mudgett …n’est ce pas ? Si oui vous avez plus à perdre que moi. Et l’idée de se faire alterner la mémoire par un jeu en VR … n’était ce pas plus illégale que ce que je demande ?
Sanada remarqua alors que l’homme devait avoir une ethnie étrange … peut être était il alors réellement un château de l’horreur ? Pour ceux qui ne savent pas en 1893, l’homme cité au dessus a fait construire un hôtel … Spécialement pour y tuer des gens. Environ 200 personnes mortes… un tueur en série très prolifique surtout en sachant que ça a durer moins de deux ans … Pas le propos .. revenant à la réalité plus douce … un jeu vidéo c’était pas pire tout de même. Zanza sourit à sa question.
- Parce qu’il n’y en a pas. Mon programme nous a fait un jeu. Il veut qu’on le finissiez. Bloquer dans un jeu quoi de mieux ? Merci de venir me tenir compagnie !
Comment ça, Zanza l’a pas fait exprès ? Allez savoir personne ne pouvait le dire …mais en tout cas pour le moment, il se retrouverait dans le jeu … et un PNJ arriva.
- Bonjour aventurier, je suis Nigel, et bien venu à Letoh Yretsym, est ce que vous êtes prêt à vivre une nouvelle aventure ?
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| Conte : ?? | Dans le monde des contes, je suis : : Le magicien
Je ne répondis pas à la tentative du garçon pour obtenir des informations sur le dit programmeur. Tout d'abord parce qu'il ne posait pas une question directe mais aussi parce qu'il enchaîna, lassé, sur d'autres suppositions portées sur l'hôtel. C'est vrai qu'il y avait de quoi s'en poser, des questions, lorsqu'on voyait l'élaboration technique d'un tel établissement. Que pouvaient-ils cacher pour entasser tant de mystères ? Voilà une énigme que Sanada avait donc souhaité résoudre. Et moi, en tant que gardien de l'hôtel - c'est ainsi qu'aime me nommer Stanley pour s'éviter d'en payer un -, je devais l'en empêcher ? La partie s'annonçait surprenante sur tous les points si nous ne venions pas à un compromis. Au vue de la situation, c'était plutôt difficile à espérer.
"Hum... Hésitais-je, embarrassé. Les participants ont signé une close de consentement. Ils étaient parfaitement conscients des modifications qui s'opéreraient sur eux ! Mais là n'est pas la question... Si je comprends bien, vous souhaitez défier le programmeur ? Mais pour quels mérites ? Laissez le Mystery Hotel avoir sa part de "Mystery" et allez programmer votre propre serveur. Sanada, l'hôtel n'est pas un terrain de jeu !"
Je devais en être à mon second ou troisième avertissement mais le garçon devait être conscient de la délicatesse de ma position. Après tout, je ne faisais surtout que gagner du temps pendant que l'hôtel, lui, cherchait les virus pour les neutraliser. Du fait que des cornes ornaient toujours ma tête, je supposais que rien n'avait évolué jusqu'ici. En pleine réflexion, mon regard balaya mon champ de vision pour y retrouver ma sortie de secours mais finalement, je comprenais qu'il n'y en avait pas. Étonné, j'en fis la remarque à voix haute et Sanada semblait, tout enjoué, au courant des procédures de la partie.
"Terminer le jeu pour sortir d'ici ? Répétais-je d'un regarde papillonnant. Vous vous ennuyez donc tant que ça ?" Je soupirai.
Cela saurait au moins tenir à distance le pirate pendant que mon programmeur se charge de réparer les dégâts, à supposé. Terminer un jeu vidéo... Voilà quelque chose que je n'ai su faire depuis l'invention de l'ordinateur. Fiddleford m'en avait présenté un en me défiant de le terminer. Il n'y avait pas de graphismes très élaborés à l'époque mais l'intelligence de mon ami sut faire un processus très stratégique et malin ! Je pris 2 jours à le finir entre mon travail et mes compétences en informatique. Pourtant, je n'avais pas l'impression de retrouver dans ce Role Play Game les fondements des jeux d'époque. J'y voyais plutôt les combats rapprochés des jeux de Dipper ou encore de Danny. La ruse allait-elle suffire ?
Un Personnage nous rejoignit et se présenta, lui ainsi que le jeu qu'il épela. J'en fronça deux sourcils.
"Letoh Yretsym ? Répétais-je pour moi-même, concentrant mon attention sur chaque syllabe. Jouer sur les mots... Voilà quelque chose qui me correspondait. L'envers de Mystery Hotel."
Puis je gardais le silence, songeur, observant l'individu aux cheveux blancs développer les règles. Son regard vide laissait bien entendre qu'il n'était pas joué ni jouable. Il était pour ainsi dire... Neutre. Un porte parole et un guide qui saurait ne faire plus qu'expliquer le règlement et répondre aux questions.
"L'hôtel est divisé en trois parties pour trois bâtiments : A, B et C. Chaque bâtiment est un monde et chaque étage un niveau. Le premier qui aura atteint le toit gagne la partie. Avez-vous des questions ?"
Des mondes, des niveaux ? Le toit ? Voilà qui n'était pas anodin et me rappelait étrangement un autre jeu que je ne pus m'empêcher de mentionner.
"C'est un peu un... Mario Bros ? Il y a des mondes à traverser qui eux-mêmes sont composés de niveaux ?"
Le Personnage n'acquiesca pas. Il cligna une fois des yeux et répondit après un temps de pause :
"Les niveaux seront composés de divers défis. Certains nécessiteront que vous vous battiez l'un contre l'autre pour monter en grade. D'autres demanderont un travail d'équipe, cela dépendra de vous. Stratégie et force seront requises dans le cadre de la partie. Un temps de 25 minutes vous est attribué. Le compte à rebours commence dès que vous aurez appuyé sur le bouton rouge qui apparaît face à vous."
Ce fut effectivement le cas : un bouton rectangulaire rouge avec comme inscription "Commencer" clignota face à moi. Il en était de même pour Sanada. Je fixai le jeune garçon avec la conviction qu'il était préférable pour nous deux d'en rester là. Ce fut naïf de ma part de penser qu'il serait assez raisonnable pour accepter. Puisqu'il le fallait... Je décidai de m'impliquer avec l'avantage de connaître l'hôtel mieux que personne mais aussi d'avoir celui-ci de mon côté dans l'ombre. J'espérais.
"Attendez un instant, me questionnais-je, 25 minutes pour trois mondes, n'est-ce pas assez limité ?
-Vous devez choisir un des trois mondes qui vous sont proposés pour commencer la partie ainsi que le compteur. Le monde A est : la plage. Le monde B est : la jungle. Le monde C est : le château fort. Faites votre choix."
Je permettais à Sanada de s'en occuper. Ça m'était personnellement égal.
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Sanada eut un nouveau sourire. Pourquoi vouloir défier le programmeur ? Parce que c’est drôle ? et que c’est important. Cela prouvé plein de chose de pouvoir se mesurer à plus fort.
- Pour le fait de réussir ? Le but d’un mystère est de réussir à découvrir la vérité … Donc ce mystère, même si je n’arrive pas à le découvrir, le but c’est d’essayer… en quoi cela serait intéressant de battre mon propre mystère ?
C’était logique non ? Pourquoi d’autres serait il intéressant de venir dans le programme d’une autre personne. Le travail d’une autre personne peut faire apprendre autre chose à une autre… Le but était de jouer, d’apprendre le jeu et d’utiliser les programmes pour avoir une vue d’ensemble sur le reste. Sanada sourit encore et fit un oui de la tête.
- Je m’ennuie en effet. Les programmes ne peuvent être exploités convenablement que quand on les teste. Mais j’aurais espéré que votre programmeur vienne me voir lui aussi… Discuter avec lui serait super intéressant ! Vous avez déjà regardé ses programmes de protection ? Ils sont juste ouf ! ce mec, ou cette femme hein, est juste incroyable.
Pour le moment, Sanada ne pouvait pas s’imaginer que l’hotel était le programmeur, mais il n’en restait pas moins que le travail fait était tout de même incroyable. Il sourit alors que l’homme semblait s’intéresser à ce qu’il se passe. Il sourit encore ;
- Le jeu évolue selon le programmeur que j’ai implanté, mais ce sont des données de votre programmeur qui est utilisé pour pouvoir jouer. Je ne doute pas qu’une personne avec une telle maitrise a mis un programmeur pour vous convenir et à moi.
Beaucoup de respect était dans la voix de Sanada. Dans son programme, il y avait les graphismes et les designs, il y avait une histoire, un fils rouge, mais le jeu commençait déjà à présenter le monde comme il l’entend, et cela n’était pas donné à tous les programmes. Nigel expliqua les régles et Sanada trépignait sur place. Cependant, il n’aimait pas devoir conquérir contre Monsieur Stan. Mais bon … il se doutait qu’à la fin … et étant donné l’importance de finir le jeu … il fallait surtout finir ensemble…. Sanada trépignait donc d’un pied sur l’autre et appuya plusieurs sur le bouton.
- On choisit la jungle. Tant qu’à faire d’être un jeu qui ressemble à Jumanji de le faire à fond, non ?
Le paysage se mit à grésiller et d’un coup le décor de jungle apparu. Les tenues des deux joueurs ont aussi changés. Le premier pnj sur lequel ils tombèrent sur un singe… un singe de Dora l’exploratrice. Sanada se mit à sourire.
- Salut Babouche, on commence alors ?
Babouche sourit et se mit à crier quand d’un coup…
HRP – j’avais pensé à une boule de pierre qui roule vers eux, mais c’est pour ne pas aller trop loin :love :
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Il avait des arguments à revendre, ainsi que des fleurs à lancer à l'hôtel, pour le moment trop occupé avec les virus parsemés dans le système. Allait-il arriver à tous les détruire ? Je n'avais pas prévu de discuter aussi longtemps avec le jeune homme - prometteur - qui voyait dans le mystère un plateau de jeu. Plus les minutes passaient et plus je réalisais que j'allais devoir aller plus loin que la discussion et me plier à ses conditions jusqu'à ce que le programmeur magique trouve une solution pour extraire et le pirate, et ses jouets. Jusqu'alors, mon silence était d'or. Laisser penser à Sanada qu'une véritable personne se cachait derrière le pare-feu était sûrement mon plus gros atout. Quoique ? Peut-être se désintéresserait-il du système s'il savait que celui-ci était juste vivant... Car magique. La défense de l'hôtel n'est rien de plus que les anticorps d'un système immunitaire avec des facultés intellectuelles. Il survit. Si le jeune homme savait ça, se lasserait-il alors du challenge ? Je ne pouvais pas me permettre de prendre un tel risque pour un problème aussi mineur. J'avais confiance en la création d'Aladdin. Il saurait venir à bout des obstacles.
Ainsi, je me pliai, pour le moment, au jeu, tandis qu'on m'offrait de précieuses pièces du puzzle.
"Les données... De mon programmeur..." Répétais-je à moi-même.
L'hôtel peut avoir un fort pouvoir sur le déroulement de cette partie. N'était-ce pas normal, après tout ? Nous étions sur son territoire. Je devais m'en servir. Qui d'autre que moi pouvait mieux connaître l'établissement et ses aspects techniques ? De fond en comble, j'avais su le visiter, en apprendre de lui. Vivant, je découvrais des facettes que je n'avais jamais exploré tous les jours encore, comme l'évolution d'un être dans tout son entièreté.
Le PNJ expliquait les règles sous mon écoute attentive. Sanada s'excitait à l'idée que la partie commence, j'attendais seulement un échappatoire pour qu'elle se termine. La jungle ? C'était peut-être le choix le plus judicieux pour ma part également. Les plages ne m'ont jamais vraiment réussi et je n'y trouve aucun plaisir à s'y aventurer. Quant aux châteaux forts, cela laisserait beaucoup trop d'allées à explorer et de pièges à éviter. Mais pouvais-je dire mieux d'une forêt sauvage ?
"Allons-y pour la jungle, alors." Acquiesçais-je avec réflexions.
Je n'étais pas dans l'état de me réjouir de cet entrée en matière où le décor fondait sur nous de lianes, d'arbres et de buissons ainsi que d'autres plantes sauvages dont je me méfiais déjà. J'avais, d'un regard observateur et analyste, sondé tout mon périmètre. Le plus intéressant se trouva sous notre nez : un PNJ que Sanada connaissait, je ne m'en étonnais pas du fait de son statut de créateur du jeu. Pour ma part, le nom Babouche ne me disait rien. Trop empathique pour trouver cela naturel, le singe aux bottes rouges se mit, après un sourire déconcertant, à nous hurler dessus. J'en crispais ma mâchoire. Son crie ne ressemblait plus à un crie ordinaire - ni humain, ni animal - nous aurions plutôt dit une alarme incendie, une sirène d'ambulance, un -... Je le réalisai alors. Ce son ne m'était pas inconnu. C'était le bruit strident et horripilant de l'alarme installé par Stanley lors des exercices d'évacuations. Après l'avoir testé et trouvant, tout comme moi, le son absolument épouvantable, il l'avait débranché, faisant un grand doigt d'honneur aux consignes de sécurité. Je m'en souvenais, maintenant !
Mais le temps n'était pas aux souvenirs. Quelque chose arrivait droit sur nous et ce n'était pas le bruit du feuillage coupé ni même des troncs écrasés, le tout alors masqué par le cri du singe, qui nous en avertit. Je le vis à quelques mètres de nous, approchant à grande vitesse : une immense boule de métal lissée, brillante à la lumière virtuelle du jeu, fonçait tout droit dans notre direction. Mon regard s'écarquilla.
"SANADA ATTENTION !"
Attrapant son bras d'une poigne bien ferme, je laissais mon cerveau opérer un plan. Je n'avais que deux secondes pour agir. Le schéma se fit rapidement dans ma tête : la masse qui approchait écrasait tout sur son passage, don, surtout, des arbres eux-mêmes hasardeusement reliés entre eux par des lianes et autres lierres grimpantes. J'en attrapai une que je suivis du regard. Celle-ci était enroulée à une branche du premier arbre qui se trouvait à ma droite. Elle poursuivait sur le second, un peu plus loin, qui savait être la prochaine victime du poids de la boule métallique. En moins de deux, écrasé, le tronc tomba au sol, tirant sur la plante qui nous soulevèrent par appuie de la branche. Nous n'eurent pas le temps d'atterrir sur celle-ci que l'immense bille s'écrasa sur l'arbre, laissant Sanada et moi-même glisser sur le côté. Je tombai lourdement sur le dos, mon dos amorti par les buissons. Je toussais.
"Nous l'avons échappé belle..."
C'était un jeu. Je ne devais pas l'oublier... Et pourtant, je ne pouvais m'empêcher de penser que ma vie était toujours en danger. Peut-être était-ce le meilleur réflexe que je pouvais avoir ? Rester sur ses gardes évitaient les mauvaises surprises. Prévoyait le danger.
"Sanada... Vous allez bien ? M'assurais-je en me redressant. Mon épaule, ça, ce n'était pas une réalité virtuelle. Nous devons avancer car si nous campons trop sur nos positions, les dangers programmés pour nous tomber dessus viendront à nous et nous n'en terminerons jamais."
Je patientais de le savoir debout et apte à marcher - je n'en doutais pas vraiment et lui en aurais presque voulu de le savoir si jeune mais dans le même état que moi - pour poursuivre le trajet. Qui savait où nous allions ? Impossible de remarquer un chemin dans tout ce désordre. Seule... Une étrange odeur de fumée servit de guide à mes pas. La brume s'intensifiait.
-HRP : Pas de pitié pour eux
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S et S Kamiya
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Personnage abandonné
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Sanada n’avait pas de jeux vidéo avant… Avant, dans son conte, il jouait à des jeux d’argent, entre autre…. Et cela ne lui manquait pour le moment pas… Cette époque avait au moins le mérite de lui apporter son lot de mystère et d’amusement. Pour répondre aux questionnements de Stan, non Sanada ne laisserait pas tomber. Pour lui, le cerveau était un programme comme un autre … sauf qu’il était milles fois plus complexe. Si l’hotel était vivant … alors il y avait fort à parier que là où ils sont c’est un cerveau ? Et donc, il ne se lasserait pas de ce mystère …
Surtout que même sans le savoir il était déjà fasciné par tout ce qui entouré l’hotel… voilà pourquoi il l’avait choisi pour le programme de jeu. Parce qu’un programme qui réponds aussi bien à un autre et évolue comme ça, ça mérite bien une enquête comme il faut. La jungle fut choisit et le jeu commença alors, enfin. Le singe fit un bruit pas possible, et Sanada ne pouvait que sourire alors que sur son écran, des informations apparaissaient. Lisant les informations du programme, il failli ne pas voir la boule et se laissa porter par l’homme. Alors que tout se passa, trop bien décrit dans la réponse d’avant pour que j’ose paraphraser, Sanada se mit à rire.
- C’est trop cool. Le système de défense continue à envoyer des données et à les traiter. Il y a des programmes qui se rajoutent sans cesse. Si vous voulez savoir votre programmeur nous envoie les boules, et le mien la solution pour survivre, c’est fascinant.
Il regarda l’homme un instant et fit disparaitre les lignes de code de devant sa vision. Il n’avait pas envie de rester fasciner par les codes de l’homme programmeur, mais il devait avouer qu’il était rapide. Assez pour que cela soit tout à fait impossible, mais il réfléchirait plus tard.
- Il faut que l’on retrouve Babouche, il a dû aller jusqu’au prochain village, mais vu la fumée qui arrive, je pari qu’on va se retrouver dans une brume de monstre. Tu as une arme ? Prêt à prendre un peu d’xp ?
Une arme apparue dans la main de Sanada. Une énorme épée, son épée… Et avant de crier gare, il se prit à l’envoyer dans son dos.
- Baisse toi !
Et avant d’attendre la réponse, il fit un large moulinet avec son épée, assez impressionnant pour faire reculer la brume de plusieurs mètres et montrer aux yeux de « tous » -lui et Stan- des petits monstres à un œil voolant.
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Difficile de se dire que cet environnement n'était pas réel et je ne préférais pas m'être pris l'immense boule de pétanque pour vérifier des soupçons. Gagner n'était pas ma priorité, ce que je voulais, c'était gagner du temps pour laisser à l'hôtel les moyens nécessaires de détruire les virus de Sanada. Par la suite, il n'y aurait plus qu'à couper le serveur et enfin, le jeu cesserait et tout rentrerait dans l'ordre. Nous irons trouver l'endroit où se cache l'individu dont je ne voyais pour le moment qu'une simple projection, puis nous le rapporterons à la police et j'aurais accompli ma mission de surveillant technicien - terme très discréditant pour tout l'éventail de compétences que j'apporte à cet hôtel.
Mes capacités physiques n'étaient pas altérées par le jeu, au contraire. Lorsque Sanada se redressa face à moi, s'émerveillant de ce qu'il créait avec mon programmeur, je compris à mon tour que je n'étais pas fatigué également de l'avoir soulevé et évité ainsi une mort imminente. Je me portais bien.
"M... Mon programmeur ?" Hésitais-je à comprendre.
Impossible que l'hôtel prenne la liberté de mener la partie alors qu'il s'occupait encore d'éloigner les parasites posés un peu partout sur son "serveur". Je n'étais pas encore très au point sur le sujet mais ce que je savais, c'est que l'hôtel n'avait aucun intérêt à poursuivre quelque chose qu'il ne contrôlait pas.
"Il n'a rien à voir avec tout ceci, votre jeu est déjà pré-programmé avec une intrigue et des obstacles à passer. L'h-... Le programmeur n'aurait aucun intérêt à y mettre son grain de sel."
N'est-ce pas ? L'hôtel, après tout, existait pour nous, par nous. Il était une invention dont l'existence même était de protéger les siens, l'étrange population de Storybrooke. Stanley et moi-même étions ses propriétaires et je suis l'un des seuls, avec Mabel et Dipper, à savoir la conscience qui l'habite. Ce qu'avançait Sanada à la lecture de codes ne collait pas au plan que j'avais abordé dans ma tête. Mentait-il ? Impossible à savoir avec mes connaissances limitées en informatique. Il aurait fallu que Dipper m'aide à en déchiffrer, lui aurait pu donner sens à cette histoire pour laquelle j'ai l'impression de marcher à tâtons.
"XP ?"
Qu'il était énervant de ne pas comprendre un langage courant à d'autres. Sigles ? Abréviation ? Pourquoi ne pas employer des termes simples d'accès ? Mabel m'avait dit cela une fois, je crois... Je commence à comprendre son point de vue. Quand le jeune homme fit apparaître devant lui une large épée de combat, je comprenais que nous étions loin d'une marche routinière pour aller chercher "Babouche". J'exécutai son ordre à l'aveugle tandis que d'un mouvement sec, Sanada exposa les étranges créatures volantes qui nous faisaient face.
"Qu'est-ce que c'est ?" Questionnais-je à moi-même.
Loin d'être imposants, ils en restaient nombreux dont l'attention étaient portées sur nous. Ils nous fixaient tout d'abord d'un grand œil curieux puis l'un, finalement, vint lancer sa première attaque : une boule de feu tirée par le biais de sa queue plongeante. J'esquivai simplement, préparé à n'importe quel autre coup.
"Il va falloir les combattre eux aussi... Soupirais-je. Je ne crois pas avoir d'armes à sortir, pour ma part. Mon élément doit être similaire à eux, dûe à ma nature de démon."
Je ne savais pas vraiment, à vrai dire. Peut-être était-ce trop avenant que de penser au pouvoir du feu pour une créature démoniaque. N'était-ce pas ce que représentaient aussi l'ennemi, à sa manière ? Laissant Sanada s'occuper de certains d'entre eux tandis que je tentai à en attraper à mon tour, l'un prit les devants et, agrippant sa queue fléchée à mon haut, me tira dans les airs. Je me débattais comme je le pouvais même si nous prenions en hauteur, jusqu'à alors voir le paysage sous un tout autre point de vue ! Au sol, nous, joueurs, ne pouvions qu'attendre les obstacles multipliés nous tomber dessus car tel était l'endroit dans lequel on nous attendait. Mais s'il y avait bien une place où l'on ne pouvait qu'être surpris de nous trouver, c'était les airs. Or de la brume, de l'environnement sauvage et des rencontres désagréables, j'avais enfin vue sur un chemin beaucoup plus clair qui saurait nous mener jusqu'au singe aux chaussures rouges ! Satisfait de la découverte, j'en informai d'une voix haussée mon partenaire.
"Il ne faut pas les éliminer, Sanada ! Il faut que nous nous en servions comme monture pour sortir des bois et atteindre le prochain niveau sans risques ! Je pointai alors du doigt un horizon que le garçon ne voyait pas encore. Il y a une montagne habitée là-bas, je suis certain que c'est là-bas que nous devons nous rendre !"
Puis après un certain équilibre, je pris les commandes de la créature sur laquelle je m'accrochais par la queue tout d'abord puis la tête.
"Il y a eu plus stable comme monture, mais on saura s'en contenter..."
