« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Le rouquin ne savait pas s'il devait soupirer, s'énerver ou juste laisser couler... Tohru était Torhu et dans un sens, il était bien content de la retrouver telle qu'il l'avait connu. Certains avaient très mal supportés cette Malédiction et avaient changé du tout au tout entre ce qu'ils avaient été et ce qu'ils étaient à présent. Du moins c'était ce qu'on lui avait raconté. Du coup, Kyô décida de laisser couler : lui était heureux de retrouver sa Tohru. Et pas une qui aurait changé de caractère ou de comportement, voire serait devenue dépressive.
Il se contenta de grogner légèrement lorsqu'elle s'agita dans tous les sens pour récupérer les vêtements qu'il avait perdu à cause de sa transformation. C'est qu'elle ne paraissait pas comme ça, mais Tohru avait de la force dans les bras quand même... Quoi qu'il en soit, après cet épisode, elle l'embarqua à l'intérieur du restaurant, vers les vestiaires plus précisément. Et elle l'abandonna là, sans plus de cérémonie, pour pouvoir reprendre son service. Sur le coup, Kyô ne s'en formalisa pas et soupira de contentement quand il retrouva sa forme originelle. Le jeune homme s'habilla rapidement puis sortit discrètement du vestiaire. Il reprit sa place dans le box qu'il avait occupé précédemment et commanda un café, histoire de rester un peu au chaud en attendant son amie.
Quand il en eut assez, Kyô paya ses consommations et partit, sans rien dire à Tohru. Elle lui avait dit l'heure à laquelle elle terminait, et même si lui n'était jamais venu la chercher à son travail dans leur monde d'origine, il avait toujours été vigilant sur ses horaires. Puis, le stupide rat adorait y aller pour se faire mousser, alors bon... Il avait préféré ne pas se bagarrer pour ça. Quand vint l'heure de la fin du travail de Tohru, le roux l'attendait dehors, en face du restaurant, appuyé contre un mur. Il faisait froid maintenant que la nuit était tombée et ça ne lui inspirait pas confiance de savoir une fille comme Tohru seule dehors.
- Eh bah ! Ils t'ont retenu ou quoi ? Dit-il doucement une fois qu'il la vit sortir - enfin - du restaurant. Ils t'ont pas trop embêté pour tout à l'heure j'espère ? Demanda-t-il, déjà prêt à aller se plaindre si c'était le cas.
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Tohru Honda
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La vie c'est des étapes... La plus douce c'est l'amour... La plus dure c'est la séparation... La plus pénible c'est les adieux... La plus belle c'est les retrouvailles.
Tohru aurait mentis si elle avait dit ne pas avoir une légère appréhension concernant la présence de Kyô. Après tout, il ne lui avait pas confirmé rester pour l’attendre aussi avait-il très bien pu rentrer. Évidemment, si telle avait été le cas, elle ne lui en aurait absolument pas voulut. Il se faisait tard et la nuit était tombée, elle ignorait si il vivait également avec Le Maître ici, mais si c’était le cas ce dernier pourrait s’inquiéter de ne pas voir le rouquin revenir. Heureusement, il était dehors à l’attendre et Tohru ne pouvait en être plus heureuse, tellement qu’elle ne pût retenir le sourire qui prit place sur ses lèvres :
- Désolée, ça a prit un peu de temps. Mais tout le monde était très gentil le rassura-t-elle.
Et ce n’était pas juste elle qui le pensait, c’était simplement une ambiance générale au café. Tout le monde était gentil et bienveillant, vraiment elle n’aurait pas pu trouver meilleur endroit pour travailler. Non pas que ses autres petits boulots soient mauvais bien au contraire, elle s’estimait chanceuse de les avoirs trouvés. Ils étaient tous différents, mais ils lui avaient permis de faire de nouvelles rencontres et parfois de se sentir moins seule. Quand on cherchait ses proches, c’était souvent compliqué et il arrivait que même avec toute la bonne volonté du monde on ait parfois des moments de découragements. Tohru restait optimiste peut importe les circonstances, mais ce serait un mensonge que de de dire que ses amis ne lui avaient jamais manqués et que par moment, elle se demande si elle arriverait vraiment à les retrouver.
Mais tout ceci, lui semblait bien loin a présent que Kyô se tenait devant elle. Et elle avait un tas de questions à poser au rouquin, comme par exemple si lui aussi avait retrouvé des gens, si il pratiquait toujours les arts martiaux et tout un tas d’autres interrogations qui se bousculaient dans son esprit. Avec cette nouvelle malédiction, c’était un peu comme si il fallait tout reprendre à zéro. Cela faisait longtemps depuis la dernière fois qu’ils s’étaient vus, dans leur monde d’origine. Et même ce jour-là, il s’était passé tellement de choses qui lui semblait si proche et a la fois si lointaine qu’elle ne savait pas très bien comment engager la conversation. Elle ne voulait plus l’entendre se faire des reproches concernant l’accident de sa mère, pour Tohru il n’y était pour rien et elle espérait avoir réussit à le lui faire comprendre, même si au fond elle savait que cela prendrait du temps pour que le rouquin arrive à se pardonner entièrement.
- L’arrêt de bus n’est pas très loin, dit-elle finalement afin de trouver un sujet de discussion. Le prochain est dans quarante minutes, il me dépose à deux rues de chez moi. Est-ce que ça ira pour toi, ce n’est pas trop loin de là où tu vie ?
Comme d’habitude, sa première inquiétude était pour quelqu’un d’autres que pour elle. Elle ne voulait simplement pas monopoliser Kyô, surtout si lui avait d’autres choses a faire. C’est vrai qu’a présent qu’elle y pensait, elle aurait probablement dût y réfléchir plus tôt.
- Est-ce que tu vie toujours avec Le Maître ?
C’était sa seconde interrogation. Si c’était le cas, cela ne le gênerait peut-être pas, sauf si Kyô avait un entraînement, et si c’était le cas et qu’elle l’avait retenue, Tohru irait personnellement lui présenter ses excuses. Peut-être même qu’elle pourrait préparer quelque chose, afin de vraiment montrer a quel point elle était désolée. Dans ses souvenirs, le père adoptif de Kyô n’était pas très doué en cuisine, non pas qu’elle porte un quelconque jugement sur ses capacités après tout, il y avait plein de gens qui n’étaient pas nécessairement doués en cuisine mais cela ne les empêchaient pas d’avoir beaucoup d’autres qualités.
- Moi je vie dans un petit appartement dans le centre ville, ce n’est pas très grand mais les voisins sont tous très gentil !
Enfin de son point de vu du moins. Il fallait dire que Tohru ne voyait vraiment pas le mal chez les gens. Et pour peut qu’on lui dise bonjour, pour elle on était d’office catalogué comme étant « gentil ». Elle était après tout quelqu’un de foncièrement simple, en revanche elle devait admettre que pour inviter des gens chez-elle c’était plutôt compliqué, comme elle l’avait dit c’était petit, cela pouvait contenir deux personnes mais pas plus. C’était un peu plus grand qu’un studio, mais sa pièce à vivre faisait principalement office de cuisine/salle à manger/chambre. Cela lui rappelait le tout premier appartement qu’elles avaient eu avec sa mère. Mais elle ne voulait pas inquiéter qui que ce soit en parlant de la taille, pour elle c’était largement suffisant. Pour Saki et Arisa, certainement que ce ne le serait pas, mais elle ne les avaient pas encore retrouvés, alors pour le moment elles ne risquaient pas de s’en faire pour elle.
- Est-ce que tu pratique toujours les arts martiaux ?
Ça y est, a présent qu’elle était lancé il n’y avait pas grand-chose qui pourrait l’arrêter. Laissant passer sa gêne des premiers moments, Tohru était a présent si contente d’être avec Kyô, qu’elle voulait absolument tout savoir sur ce qu’il avait vécu jusqu’ici. Le fait de marcher comme ça, en sa présence lui rappelait le chemin qu’ils faisaient pour rentrer jusque chez Shigure quand elle ne travaillait pas. Lorsque c’était le cas, généralement c’était Yuki qui l’accompagnait et qui venait la chercher. Néanmoins, après que le maudit du rat se soit retrouvé à diriger le BDE de leur lycée, ses trajets se faisaient le plus souvent uniquement avec Kyô, là où avant ils se faisaient a trois. C’était une autre ambiance, et c’était également comme ça que leurs sentiments s’étaient petit a petit développé jusqu’à ce qu’ils en prennent tous les deux conscience. Mais pour l’instant, Tohru se contenterait de vivre l’instant présent, la chance lui avait enfin sourit en mettant de nouveau Kyô sur son chemin, et si lui le permettait, elle avait bien l’intention de ne plus laisser leurs routes se séparer.
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Kyô Soma
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De nouveau humain, Kyô s’était éclipsé du café. Oh, pas pour longtemps. Il était juste allé enfiler un pull plus chaud sous sa veste, la transformation dans le froid l’ayant rendu un peu frileux. Puis il retourna devant le restaurant, attendant la fin du service de Tohru. Souvent, quasiment tout le temps même, c’était le stupide rat qui la raccompagnait le soir. Il n’avait plus envie de laisser une telle chose arrivée.
Quand elle sortit du restaurant en commençant à s’excuser, le rouquin soupira. Décidément, elle n’avait pas perdu cette mauvaise habitude de toujours demander pardon pour des choses sur lesquelles elle n’avait aucun contrôle. Kyô comprenait parfaitement qu’en travaillant avec du public, parfois on finissait plus tard. Cela lui arrivait parfois, même s’il essayait de réduire ça au maximum, ce n’était pas toujours possible. Et quand il fallait prendre le temps avec un élève, eh bien il le faisait.
- Arrête de t’excuser. Dit-il en lui mettant une petite tape sur la tête.
Un geste qu’il faisait souvent par le passé, essayant de lui montrer son affection sans trop en avoir l’air. Elle n’avait jamais compris. Et lui ne s’était rendu compte de la signification de son geste que tardivement. Il s’était rendu compte de beaucoup de choses tardivement… Grimaçant face à ses pensées, le jeune homme reprit le fil de la conversation. Tohru s’inquiétait pour lui, comme si cela le dérangeait de faire des kilomètres pour elle…
- T’inquiètes pas trop pour moi, ça ira. Je ne suis pas trop loin du centre-ville. Lui apprit-il avant de sourire. Oui, j’habite toujours avec lui. Durant la Malédiction, avec ces faux souvenirs et tout ça, il était encore mon père adoptif. Raconta-t-il, un sourire plus qu’heureux sur les lèvres. Tu devrais venir le voir, il sera ravi de savoir que tu es là et que nous nous sommes retrouvés.
Son père adorait Tohru et s’était apparemment imaginé des choses sur eux deux. Même si pour Kyô, il n’était pas loin de la vérité, Kazuma n’avait aucune idée de savoir si la réciproque existait pour la jeune femme. Mais bon, déjà dans le monde des contes, son père avait beaucoup misé sur la jeune femme à ses côtés, donc bon… S’il apprenait qu’ils s’étaient retrouvés, aucun doute pour le rouquin qu’il allait encore tirer des plans sur la comète !
- Tu trouves tout le monde gentil de toute façon. Fit-il remarquer avec un petit sourire en coin. Tu as combien de pièces dans ton appartement ? Demanda-t-il, curieux.
Et parce qu’il savait très bien qu’elle était du genre à se contenter du minimum. Après tout, il parlait avec une fille qui n’avait pas hésité à vivre sous une tente alors qu’elle était encore lycéenne et qui bossait comme dix pour pouvoir être indépendante… Tout en trouvant cela parfaitement normal. Alors oui, le rouquin se méfiait légèrement en l’entendant dire que c’était petit mais que c’était quand même bien.
- Mon père et moi tenons l’un des dojos de la ville. Révéla-t-il. J’ai obtenu tous mes diplômes en dehors de la ville pour les arts martiaux, enfin pour le côté enseignement. Raconta-t-il. On vit là-bas, comme dans notre monde d’origine. Ajouta-t-il.
Et alors qu’ils continuaient d’avancer vers l’arrêt de bus, Kyô prit la main de Tohru dans la sienne et entremêla leurs doigts sans rien dire. Ce geste lui avait manqué. Elle lui avait manqué. Le roux s’interrogeait toujours sur les sentiments qu’elle pourrait bien avoir pour lui, mais de son côté, il était parfaitement conscient de ce qu’il ressentait. Il pourrait mettre toute la ville à feu et à sang pour elle, sans le moindre état d’âme…
- Est-ce que tu as retrouvé Arisa et Saki ? Demanda-t-il, l’air de rien.
Mieux valait se contenter du moment présent et arrêter de trop se prendre la tête.
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Tohru Honda
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La vie c'est des étapes... La plus douce c'est l'amour... La plus dure c'est la séparation... La plus pénible c'est les adieux... La plus belle c'est les retrouvailles.
Elle ne pouvait s’empêcher de sourire, c’était plus fort qu’elle. De savoir que Kyô avait non seulement ici aussi, vécut avec le Maître, mais également qu’il avait réalisé son rêve en enseignant les arts martiaux. Si beaucoup de gens, n’appréciaient pas l’idée d’avoir été séparé de leurs mondes d’origines, Tohru éprouvait au contraire de la gratitude pour ce qu’il s’était passé. Le destin du maudit du chat, aurait été totalement différent sans cela. Ici à Storybrooke, il pouvait enfin avoir un avenir qui n’appartenait qu’a lui et elle espérait qu’il l’avait réalisé, de toute façon si ce n’était pas le cas Tohru s’en chargerait à sa manière. Tout ce qu’elle voulait, c’était le bonheur des gens auxquels elle tenait, et Kyô en faisait justement partit.
- J’ai deux pièces ! S’exclama-t-elle joyeusement lorsqu’il lui demanda pour son appartement. Ça me rappelle le tout premier appartement qu’on avait avec maman, on avait des futons et on dormait dans la même pièce. On les rangeait après avoir dormit bien sûr, parce que sinon quand on cuisine ce n’était pas agréable.
L’odeur de nourriture imprégnait la literie, une fois sa mère avait oublié de tout ranger justement, et elles avaient dût tout sécher sur leur petit balcon. Vivre dans un petit espace ne dérangeait pas vraiment Tohru, elle avait après tout l’habitude de vivre chichement et de compter sur elle. Même si elle savait que de temps en temps elle devrait laisser les autres l’aider, l’étudiante avait toujours un peu de mal à connaître la ligne entre abuser de leur gentillesse et simplement les laisser lui rendre la pareille. Pour elle qui avait toujours été très autonome, elle avait souvent l’impression d’être dans l’extrême lorsque cela concernait la demande d’aide de la part des autres. Avec le temps, certains automatisme s’étaient mit en place, comme de faire ses devoirs avec Yuki par exemple. Mais la malédiction avait perturbé ces automatismes et en avaient créer d’autres, si bien que pour se réadapter ce n’était pas toujours évident.
Mais elle se promit néanmoins de faire des efforts, et ça ne viendrait peut-être pas d’un claquement doigt mais Tohru savait s’investir et donner toute son énergie dans quelque lorsqu’il le fallait et lorsque cela lui tenait à cœur. Pour le moment, elle se contentait néanmoins de profiter de l’instant présent car même si ce n’était pas indéfiniment il arriverait un moment où ils devraient se séparer pour rentrer dans leurs « chez eux » respectifs, alors si ce moment avec Kyô pouvait durer encore juste un tout petit peu, Tohru en serait reconnaissante.
- Pas encore. Mais je suis certaine que ça se fera très vite ! Reprit-elle au sujet de ses deux amies et de leurs retrouvailles.
Le maudit du chat était a vrai dire, la première personne de leur monde qu’elle retrouvait. Cela aura mit le temps, mais finalement elle l’avait revu, et nul doute que tôt ou tard, Saki et Arisa feraient partis des personnes qu’elle aurait retrouvé. Elles lui manquait, c’était indéniable et Tohru avait déjà songé à poser des affichettes avec des photos de ses deux amies, le problème résidant essentiellement dans le fait que les photos qu’elle avait pu avoir dataient un peu, et qu’elle ne savait pas vraiment où poser ses affichettes. Storybrooke n’était pas une mégalopole, mais elle n’avait pas la taille d’un village à la campagne non plus. Et sans adresses, sans pistes ni quoi que ce soit pour des recherches retrouver ses proches s’avérait souvent compliqué.
- Je suis très contente que tu puisse faire ce que tu aimes, moi j’étudie la cuisine, je n’aurais jamais pensé poursuivre mes études après le lycée, je voulais travailler mais ça c’est fait et je suis contente car j’adore ce que j’apprends.
Ce n’était au fond pas très étonnant, la cuisine et les tâches ménagères avaient toujours été ce qu’elle aimait faire par dessus tout. Elle n’avait pourtant pas d’aspiration aussi élevée que la plupart de ses camarades qui se voyaient déjà chefs étoilés. Elle, elle souhaitait ouvrir sa propre boutique de spécialités japonaises afin de faire découvrir au restant de la ville la nourriture venue de son monde. Tohru s’était trouvé un nouveau but et mettrait tout en œuvre pour l’atteindre ne lésinant pas sur les efforts qu’il faudrait fournir afin d’y parvenir. Tout comme maintenant, qu’elle avait retrouvé Kyô elle remettrait tout en œuvre pour le libérer définitivement de la Malédiction du zodiaque. Si elle y arrivait avec lui, alors elle pourrait y arriver avec tous ses amis, que ce soit Yuki, Momiji, Isuzu ou tous les autres. D’ailleurs, elle espérait pouvoir fêter le nouvel an chinois avec les amis qu’elle s’était fait et ceux qu’elle avait retrouvé, mais pour le moment même elle savait qu’ils étaient encore loin de la date et qu’elle aurait tout le temps d’en discuter avec Kyô quand il serait temps de le faire.
Mais évidemment, tandis-qu’elle marchait aux côtés de Kyô vers l’arrêt de bus, il y avait un petit quelque chose que Tohru avait oublié, et ça se rappela à elle lorsque le bus qu’elle aurait normalement dût prendre arriva avec de l’avance et roula dans une flaque d’eau les aspergeant de ce fait complètement elle et le rouquin. Il avait plu il y a quelques jours et Kyô détestait la pluie de même que l’humidité.
- Attends ! S’exclama-t-elle je vais arranger ça
Immédiatement, la jeune femme se mit à fouiller frénétiquement dans son sac afin d’en ressortir de quoi arranger un peu les dégâts, et évidemment pendant qu’elle s’occupait de ça elle ne s’occupait pas du bus, aussi quand elle ressortie un mouchoir qu’elle tendit au rouquin se rendit-elle compte que le chauffeur ne l’avait évidemment pas attendu et était évidemment parti sans elle :
- Oh non, mon bus... Tant pis, je rentrerais à pied ce n’est pas très loin après tout je peux le faire. Affirma-t-elle plus pour elle même que son compagnon.
En attendant Kyô pourrait au moins s’essuyer le visage avec son mouchoir. Elle aurait bien aimé avoir une serviette pour elle, mais elle n’y avait pas pensé. La prochaine fois, elle ferait en sorte que ça ne se reproduise pas, il fallait toujours être prévoyant on ne savait jamais ce qui pouvait arriver.
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Kyô Soma
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Un deux pièces… C’était pas mal, il fallait bien l’admettre. Ceci dit quelque chose lui disait que les pièces n’étaient pas spécialement grandes et que Tohru se gardait bien d’en parler. Pourtant, le rouquin décida de ne pas trop insister là-dessus. Après tout, ce n’était pas ses affaires et si la jeune femme était contente de ce qu’elle avait, c’était le principal. Au moins cette fois, elle ne dormait pas dans une tente en pleine forêt…
- L’avantage de vivre dans le domaine Soma, c’est que les résidences de chacun étaient quand même assez grandes. Mais ça ne m’a jamais plu. J’ai toujours préféré les espaces un peu plus petits et j’ai été ravi de vivre au dojo. Dans cette vie comme dans l’ancienne. Se confia-t-il en souriant doucement.
Loin des regards de tous ces hypocrites qui ne faisaient que lécher les bottes d’Akito pour avoir un peu plus d’argent ou de pouvoir. Même petit, Kyô les avait toujours détestés. Il n’était pas du genre à se soumettre. Cela lui avait déjà causé par mal d’ennuis, là encore dans ses deux vies. Et en même temps, c’était aussi ce qui avait permis qu’il rencontre son père adoptif donc il ne regrettait pas vraiment une réaction qu’il trouvait toujours aussi saine…
- Elles doivent te chercher elles-aussi. Ça m’étonne que Saki n’ait pas réussi à déjà te retrouver, avec ses ondes magiques là… Plaisanta-t-il.
Parce que oui, la jeune femme qui s’habillait tout en noir avait des pouvoirs, il l’avait bien compris. Si dans son monde d’origine, cela lui avait semblé bizarre – une ironie incroyable venant d’un mec qui se transformait en chat – ici à Storybrooke, ça ne le surprenait pas que toute cette histoire de pouvoirs soit réelle.
- C’est bien que tu continues tes études. Tu en as toujours eu le potentiel… Déclara-t-il avec sérieux. Qu’est-ce que tu comptes faire une fois ton diplôme en poche ? Travailler dans un restaurant ou ouvrir le tien ?
Lui avait commencé à travailler avec son père et reprendrait le dojo quand il serait temps. C’était tout ce qu’il avait voulu faire et cela lui convenait très bien. Pour Tohru en revanche, elle qui avait toujours pensé à travailler une fois le lycée fini, les possibilités étaient énormes. Et dans un sens, il espérait qu’elle resterait ici, à Storybrooke. Ce qu’il pouvait être égoïste parfois…
Entre temps, le duo était quasiment arrivé à l’arrêt de bus de Tohru. Même s’il pleuvait, Kyô avait réussi à tenir le coup. La Malédiction du Chat était moins puissante ici. Ou bien c’était le fait qu’il avait accepté que cela faisait partie de lui, sans pour autant le définir. Ou alors c’était juste un mélange des deux. Bref, il avait tenu le coup. Mais quand le bus de Tohru passa en avance tout en les éclaboussant, il ne put se retenir et commença à s’énerver après ce con de chauffeur qui en plus ne s’était même pas arrêté ! La vue d’un mouchoir le stoppa net dans sa diatribe.
- Non mais… Soupira-t-il avant de lui prendre le mouchoir.
Sans pour autant l’utiliser. Il l’écouta se plaindre légèrement pour son bus et quand elle se tourna vers lui, Kyô essuya délicatement le visage de la jeune femme.
- Le dojo est encore plus près. Dit-il doucement. Viens, on va aller se réchauffer là-bas et je t’appellerais un taxi pour te reconduire chez toi. Décida-t-il. Et je ne veux pas t’entendre râler. Qu’est-ce que je vais devenir-moi si tu tombes malade ?
Voilà, ça, ça l’empêcherait de protester. Et non, ça n’était pas qu’une manœuvre. Kyô le pensait réellement. Tohru se donnait toujours tellement à fond qu’elle en venait à ne pas assez prendre soin d’elle. Ce qui n’était pas tolérable pour le roux qui comptait bien lui faire entrer ça dans la tête, même si c’était à coup de pioche !
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Tohru Honda
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Elle n’avait pas eu le temps de protester, a peine avait-elle ouvert la bouche que Kyô avait déjà décidé de la suite des évènements sans lui laisser le temps d’en placer une. Au fond, elle trouvait ça tellement gentil qu’il s’inquiète pour elle, qu’elle n’osa même pas insister pour marcher toute seule jusque chez-elle. Se contentant de hocher la tête et de lui emboîter le pas. Même si elle guettait toujours du coin de l’oeil, le rouquin espérant quand même qu’il s’essuie le visage au minimum. Tohru, savait bien que Kyô n’aimait pas l’eau, ou plutôt que l’esprit du chat la détestait. Les jours où il pleuvait il était plus fatigué qu’a l’accoutumé -et étant donné qu’il s’entraînait beaucoup à pratiquer les arts martiaux, Tohru supposait qu’il devait quand même avoir une tolérance plutôt haute à la fatigue.
Elle n’avait jamais songé au don de Saki, mais étant donné que le café où elle travaillait avait toute sorte de client, et elle avait de ce fait rapidement pu discuter avec des gens possédant des pouvoirs, et de ce qu’elle avait compris, ils avaient un peu plus de mal à les utiliser ici, ou du moins qu’ils ne fonctionnaient pas aussi bien que de là où ils venaient. Peut-être qu’il en était de même pour son amie. Que ses ondes ne fonctionnaient pas aussi bien ici, que de là où ils venaient. Ce serait peut-être pour cette raison, qu’elle n’avait pas encore pu la localiser. Si elle se fiait à ce qu’elle lui avait dit, les ondes étaient les pensées profondes des gens, et elle les recevait directement dans son esprit. Saki, ne pouvait pas lire dans les pensées des autres, Tohru savait que c’était plus complexe que cela.
- Peut-être que son pouvoir ne marche pas très bien ici. Dit-elle à Kyô, et puis la ville est plutôt grande quand on a juste un nom et un prénom à donner, en plus certains ont changés de noms, alors on ne peut pas être sûre que les personnes qu’on recherche ait gardé le même.
C’était très perturbant pour elle. Heureusement, Tohru avait eu la chance de garder son nom et son prénom tel quel, sans aucune modification. Elle espérait qu’il en était de même pour Saki et Arisa. Non pas que ça la décourage si ce n’était pas le cas, évidemment ses recherches s’en verraient un peu compliqué mais ce n’était pas grave, elle savait qu’elles étaient en ville et que tôt ou tard elles se retrouveraient.
[color=#f880a7- J’ai envie d’ouvrir ma propre boutique[/color]. Avoua-t-elle, répondant avec un peu de retard à la question concernant ce qu’elle ferait une fois son diplôme. Je suis contente que tous mes camarades aient envies de travailler, dans des restaurants, et j’espère sincèrement qu’ils y arriveront ! Mais mon rêve, c’est d’ouvrir ma boutique de spécialité japonaises !
Elle faisait tout pour pouvoir y arriver, et travaillait assidûment lors de ses cours professionnelle, et passant énormément de temps le nez dans ses livres pour ses cours plus « commun ». Elle savait qu’elle ne devait pas négliger une partie, et favoriser une autre les deux compteraient énormément pour l’obtention de son diplôme. Si l’examen finale était évidemment celui qui définirait si oui ou non elle l’aurait, elle savait qu’elle en aurait toute une série avant de l’atteindre. Et ce serait aussi bien dans les matières concernant directement la cuisine que l’anglais ou la chimie. Bien sûr, elle savait qu’elle ne pourrait pas directement passer de la case école à la case travail, il lui faudrait un locale, pour pouvoir créer sa boutique, et elle se renseignait d’ailleurs sur comment l’obtenir, que ce soit le statu juridique à avoir, les démarches financières a faire, etc...Une partie de ses petits boulots était d’ailleurs destiné à pouvoir économiser suffisamment pour ouvrir sa boutique.
Le travaille ne lui avait jamais fait peur de toute façon, Tohru s’investissait dedans presque à corps perdu. Si elle devait cumuler un certain nombre de petits boulots pour réussir à ouvrir sa boutique elle le ferait sans broncher, et sans se plaindre. Ce ne serait de toute façon pas la première difficulté à laquelle elle serait confronté.
Sans s’en rendre compte, ils s’étaient rapprochés du dojo. La première impression de la jeune femme, fût qu’il lui était extrêmement familier. Sans pour autant être une copie conforme de celui que Le Maitre avait dans leur monde, il lui ressemblait énormément. Certaines choses au niveau de l’architecture étaient légèrement différentes, mais dans l’ensemble il était impossible de nier la ressemblance. Si bien que Tohru eu soudainement une bouffée de nostalgie, que ce soit lors de sa première visite avec Kyô, ou le nouvel an qu’elle y avait passé en sa compagnie et celle d’Isuzu, ces quelques moments partagés lui revenaient en mémoire, lui laissant un sentiment doux amère. Du fond du coeur, elle espérait pouvoir ici aussi s’y recréer de nouveaux souvenirs.
- Je...J’aimerais beaucoup, chercher les autres. Admit-elle dans un filet de voix, presque timidement.
Par « les autres » elle entendait bien évidemment, Yuki, Momiji, Hatsuharu, Kisa, Hiro, Isuzu et tous les autres maudits qu’elle avait rencontré. Elle craignait de paraître égoïste ou ingrate, alors qu’elle venait de retrouver, et évidemment qu’elle en était heureuse. C’était le plus beau cadeau qu’on pouvait lui faire que d’enfin retrouver le rouquin, mais ses amis lui manquaient aussi, elle avait tissé des liens différents avec chacun d’eux et du fond du coeur, espérait pouvoir s’en recréer d’autres ici à Storybrooke.
- Tu sais Kyô, je suis très très heureuse de t’avoir retrouvé en premier. Tu m’as beaucoup manqué. Admit-elle.
Elle savait bien qu’il se sentirait gêné face à cet aveu, Kyô restait quelqu’un de maladroit surtout face à ses émotions, même si elle la première l’avait remarqué, il était différent de lorsqu’ils s’étaient rencontrés. Momiji, lui avait dit une fois qu’il s’était « adoucit » et que c’était grâce à elle. Tohru avait un peu de mal a voir, en quoi elle serait responsable d’une telle chose mais que ce soit grâce à elle, ou quelqu’un d’autres c’était indéniable, il avait changé.
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Kyô Soma
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Forcément, dès qu’il était question de Tohru, il était question de Saki et Arisa. Si au départ, le roux avait trouvé ça assez chiant et même étrange, en apprenant à connaître Tohru dans leur monde, il avait fini par comprendre : Saki et Arisa étaient la famille de cœur de la jeune femme. Une famille qu’elle s’était choisie et qui était toujours là pour elle. Alors savoir qu’aucune des deux ne l’avait retrouvé lui paraissait plus qu’étrange. Mais la serveuse lui fit une réponse plus que censée concernant les pouvoirs de Saki…
- Oui, tu as sans doute raison… J’ai des gens qui viennent au dojo pour apprendre à se battre parce qu’ils ne peuvent plus autant compter sur leurs pouvoirs qu’avant, il parait qu’il n’y a pas autant de magie dans ce monde que dans nos mondes d’origine.
Ce qu’il croyait sur parole. Ici au moins, certaines choses avaient pu être atténuées et cela lui convenait parfaitement. D’autant plus qu’il n’avait plus la pression de la famille Soma sur le dos. Enfin pour le moment. Nul doute que lorsqu’Akito se réveillerait, il en entendrait parler. Le chef de famille ne perdrait pas son temps pour réunir de nouveau les douze et pour le torturer mentalement lui… Serrant les poings, Kyô prit sur lui et chassa ses pensées. Il ne voulait pas penser à tout ça. Il voulait juste profiter de la présence de la jeune femme à ses côtés, autant que possible.
- Super idée ! S’exclama-t-il. Tu as déjà ton premier client. Lui assura-t-il avec un sourire. J’avoue que ça me manque de manger des choses de chez nous. Même si je cuisine, avec les souvenirs de la Malédiction, j’ai l’impression de ne manger que des plats d’ici. Je sais pas si tu vois ce que je veux dire… Dit-il en secouant la tête. En tout cas, une vraie boutique avec des produits japonais, ça marcherait du tonnerre. En plus il parait que c’est à la mode, parce que les femmes notamment cherchent toujours à prendre le moins de poids possible…
Comme si ça changeait quelque chose qu’elles mangent un sushi ou une frite. Kyô avait du mal à comprendre cet aspect des femmes : toujours à chercher à maigrir, alors même qu’elles étaient très bien sans cela. Tohru n’avait jamais fait de régime, du moins de ce qu’il se souvenait. Elle mangeait de tout et prenait même plaisir à manger. Tout le contraire de ces idiotes qui cherchaient à s’affamer.
Ils venaient d’arriver devant le dojo quand Kyô entendit le souhait de Tohru. Il se tourna vers elle, peu surpris en vérité d’apprendre qu’elle voulait voir les autres. Ils s’étaient tous attachés à la jeune femme et le contraire était vrai. Le rouquin posa sa main sur la tête de la jeune femme, ainsi qu’il le faisait avant, quand il voulait la réconforter sans pouvoir la prendre dans ses bras à cause de la Malédiction.
- Je t’aiderai à les trouver. Promit-il. Même cet idiot de rat. Grimaça-t-il.
Kyô n’était pas stupide, il savait que Tohru était très attachée à Yuki. Elle avait une relation spéciale avec chacun des douze. Il soupira en faisant coulisser la porte avant de s’effacer pour laisser rentrer la jeune femme. Il se débarrassa de ses chaussures et invita Tohru à faire de même alors qu’il disparaissait dans une pièce adjacente pour en revenir avec des serviettes sèches. S’en gardant une pour lui, il tendit l’autre à la jeune femme.
- Ah, ça fait du bien ! S’exclama-t-il une fois qu’il se fut essuyé au maximum et que ses cheveux ne furent plus mouillés mais simplement légèrement humides. L’effet de l’esprit du Chat est amoindri ici, mais je n’aime toujours pas l’eau. Je savais qu’on serait arrivé vite, c’est pour ça que je n’ai pas utilisé ton mouchoir. Expliqua-t-il à la serveuse, ayant compris qu’elle s’était inquiétée pour lui. Allez viens, je vais te prêter des vêtements et on ira voir mon père.
Il savait que Tohru voulait revoir son père adoptif et autant cela lui plaisait assez, autant il ne voulait pas non plus qu’elle reste dans des vêtements mouillés, au risque de tomber malade. Donc d’abord les vêtements et ensuite il la laisserait aller voir son père.
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Tohru Honda
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La vie c'est des étapes... La plus douce c'est l'amour... La plus dure c'est la séparation... La plus pénible c'est les adieux... La plus belle c'est les retrouvailles.
Maintenant que Kyô le mentionnait, Tohru se souvenait qu’ils avaient évoqué les préjugés sur la nourriture lors de l’intervention d’un diététicien en cours. La nourriture asiatique était effectivement jugé comme aidant à maigrir, et l’étudiante s’était toujours demandé pourquoi. En réfléchissant à ses habitudes alimentaires, il était vrai que comparé à la nourriture dite « locale », celle a laquelle elle avait été habitué était peut-être un peu moins riche, et contenait également plus de poisson ou de légumes et un peu moins de viande. Elle n’avait jamais vraiment comprit quelle était l’obsession derrière l’idée de minceur, et n’avait de toute façon jamais vraiment cherché à en savoir plus. Loin d’elle l’idée d’émettre un quelconque jugement après tout, chacun était libre de faire ce qu’il souhaitait et Tohru serait la dernière personne à juger quelqu’un. Elle savait juste, que le diététicien les avaient mit en garde, car certaines personnes pouvaient se ruiner la santé à cause des préjugés sur certains aliments. Cette dernière partie l’avait d’ailleurs inquiétée, elle se souvenait par exemple que Isuzu souffrait de troubles alimentaires, même si elle savait que dans son cas c’était encore différent. Néanmoins, cette intervention lui avait permit de comprendre certaines choses et dès qu’elle aurait retrouvé ses proches, elle serait très attentive à ce qu’ils ne se ruinent pas la santé à cause de la nourriture. En tant qu’étudiante en cuisine, elle estimait que c’était un peu son devoir quelque part.
- Je ferais des recettes sans poireaux lui promit-elle
L’aversion du rouquin pour ce légume était bien connue maintenant, et déjà lorsqu’elle vivait chez Shigure elle faisait toujours en sorte de prévoir une portion sans poireau pour Kyô. Avec le temps, elle s’était familiarisé avec les préférences de chacun, et varier ses plats ne la dérangeait pas. Au contraire, elle voyait cela comme un défi, un moyen de variés ses aptitudes culinaires. De toute façon, elle savait que le jour où elle déciderait d’ouvrir sa boutique, ses premiers produits seraient avant tout basé sur les préférences de ses proches. Il y aurait de quoi faire, et ce serait suffisamment varié pour satisfaire ses futurs potentiels clients. Elle comptait aussi évidemment faire sa spécialité : les onigiri, rien qu’avec Tohru pourrait proposer une multitude de garniture.
Mais elle n’en était pas encore là, il lui faudrait d’abord passer son diplôme et ce ne serait pas avant l’année prochaine que cela se ferait. Et puis même diplômé, cela lui prendrait du temps pour effectuer toutes les démarches visant à ouvrir sa boutique. Alors pour l’instant, elle se contentait d’en parler avec Kyô et de continuer tranquillement et ses études, et ses petits boulots.
- Je ferais quand même en sorte d’avoir une serviette sur moi la prochaine fois. Dit-elle finalement lorsque le rouquin lui expliqua pourquoi il n’avait pas utilisé son mouchoir
Même si pour lui, c’était une bonne chose que l’esprit du chat soit affaiblit. Avant il ne serait probablement jamais sortie sachant qu’il allait pleuvoir, il l’aurait probablement sentie avant tout le monde, et il se serait également sentie mal. En fait, ils ne se seraient probablement pas retrouvés dans de telles circonstances si l’esprit du chat n’avait été affaiblit. Etait-ce un signe que la malédiction s’affaiblissait également ? Elle aimerait le prendre comme tel. Même si les chances pour que Kyô se fasse enfermer ici à Storybrooke étaient nuls, ne serait-ce que pour lui et pour les autres maudits, ce serait une bonne chose. Elle se rappelait des paroles d’Isuzu : aucun d’eux ne se sentait vraiment heureux, ces liens qui les unissaient les enfermaient également, et ils se sentaient tous prisonniers.
- Est-ce qu’il a gardé ses cheveux courts ou est-ce qu’ils ont repoussés ? Demanda-t-elle orientant la conversation sur le père adoptif de Kyô. J’ai trouvé dommage qu’il se les soit coupé, même si ça lui allait très bien aussi.
L’idée de revoir Le Maître, lui plaisait énormément elle ne pouvait pas le nier. Elle l’avait toujours énormément apprécié, et cela l’amusait toujours de les voir interagir avec Kyô. Ils agissaient vraiment comme une famille tous les deux, et cela lui avait toujours mit du baume au coeur. Et puis, même s’il n’avait pas pu lui communiquer des informations sur comment briser la malédiction, Le Maître l’avait toujours soutenue dans ses démarches, lui aussi avait les intérêts du maudit du chat à coeur. Si Arisa avait été là, elle aurait certainement taquiné Kyô en lui disant que Saki allait bientôt devenir sa belle-mère et ce uniquement dans le bute de le voir s’énerver. Si Saki éprouvait de l’admiration pour le père adoptif du rouquin, ce n’était que ça. Elle n’éprouvait aucun sentiment d’ordre romantique à son égard, en revanche le faire croire à Kyô pour qu’il démarre au quart de tour, ses deux amies adoraient et ne s’en privaient pas.
[color=#f880a7]- C’est très grand ici, comment tu fais pour ne pas te perdre ?[/url] Ajouta-t-elle en observant les lieux
Le dojo lui semblait encore plus grand que celui qui se trouvait dans leur monde, après ce n’était peut-être qu’une impression, il est vrai que Tohru n’avait pas exactement le meilleur des sens de l’orientation et pouvait facilement se perdre et ce même si elle faisait en sorte de travailler là-dessus et de faire des efforts. Heureusement, maintenant les téléphones étaient équipés d’un gps, ça lui facilitait la vie et l’aidait à ne plus trop se perdre. Cela lui arrivait encore des fois, quand son gps n’était pas clair il pouvait lui arriver de tourner en rond pendant un long moment. C’était d’ailleurs pour cette raison que lorsqu’elle avait un rendez-vous -le plus généralement pour un petit boulot- elle faisait en sorte de venir suffisamment en avance pour trouver son chemin tranquillement et ne pas se mettre à paniquer de crainte d’être en retard.
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Kyô Soma
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Kyô avait l’impression que son commentaire sur les femmes qui cherchaient toutes à maigrir avait un peu perturbé la jeune femme à ses côtés. Bah. Quand elle voudrait lui en parler, elle le ferait, le roux le savait bien. Tohru avait tendance à réfléchir de son côté avant d’aller voir Yuki, Shiguré ou bien lui pour avoir des avis, l’air de rien. Donc il ferait en sorte d’être là si à un moment ou à un autre elle avait besoin de son avis sur ses menus. De toute façon, comme il l’avait dit, il serait sans problème l’un des premiers clients, d’autant qu’il avait un avantage certain : il connaissait la cuisine de Tohru et l’appréciait particulièrement.
- Je compte sur toi alors. Répliqua-t-il en souriant.
Même s’il savait parfaitement qu’elle le ferait. Elle avait toujours tenu compte de ses goûts quand elle cuisinait depuis qu’elle avait appris qu’il n’appréciait pas ça. D’ailleurs, en y repensant, il n’avait pas été super sympa en le lui disant. Tellement qu’il en avait un peu honte aujourd’hui. Ceci dit, il n’allait pas remettre le sujet sur le tapis, le chat n’était pas fou à ce point-là.
Ils marchèrent rapidement pour arriver au Dojo et pouvoir se sécher. Une fois dans l’entrée, le rouquin donna une serviette moelleuse à la jeune fille et en prit une pour lui avant de lui expliquer pour l’esprit du Chat. Ce côté peu ragoûtant de sa personnalité détestait l’eau, à tel point quand c’en était maladif. En temps normal, il aurait senti la pluie en avance et serait vite rentré se mettre à l’abri, s’enfermant dans sa chambre. Heureusement pour lui, ici, l’esprit du Chat n’était plus aussi puissant qu’avant. Peut-être était-ce aussi en partie grâce au fait qu’il avait fini par accepter cette partie de sa personnalité grâce à Tohru… Mais il savait aussi que c’était parce que la magie n’était pas la même ici et que la Malédiction était amoindrie parmi les Soma.
- Nan… Ne te prends pas la tête pour ça. Si tu te trimballes avec une pharmacie, une armoire et que sais-je encore, tu ne pourras bientôt plus te déplacer. Plaisanta-t-il. Ca a repoussé. Mais je pense qu’il ne va pas tarder à retourner les couper. Il a pris goût à sa coiffure courte. Expliqua-t-il en levant les yeux au ciel.
Comme si ça faisait une différence en combat… Kyô savait bien que non puisque plus petit, il avait souvent essayé d’attraper les cheveux de son père pour avoir une prise et parvenir à le battre. Il n’avait jamais réussi à le toucher. Autant dire donc que cheveux courts ou pas, quand on était aussi doué que son père, personne ne pouvait vous battre. Ce qui ne l’empêchait pas lui à titre perso d’avoir systématiquement les cheveux courts.
- J’ai grandi ici. Alors ça ne m’a jamais semblé si grand que ça. Avoua-t-il. Si tu viens souvent ici, tu finiras par t’y retrouver toi aussi. Et si non… Bah moi je serais là. Lui promit-il en la regardant intensément un instant avant de rougir légèrement et de détourner le regard.
Kyô arriva au vestiaire réservé pour les femmes qu’ils avaient installé quand certaines étaient venues pour apprendre à se défendre. Le rouquin ordonna à la brune de rentrer là pendant que lui allait lui chercher des affaires. Il ne mit pas longtemps à partir dans sa chambre pour trouver un t-shirt orange propre dans son armoire avant de revenir au vestiaire en ayant fait un petit détour pour récupérer des changes dans la petite buanderie.
- Tohru ? Dit-il en tapant à la porte qu’il ouvrit légèrement sans regarder. Il se contenta de tendre les vêtements. Tiens, change-toi avec ça.
Une fois qu’elle eut pris les vêtements, il repartit vers sa chambre et se changea également, chemise beige sur jean bleu avant de redescendre et de l’attendre devant les vestiaires.
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Tohru Honda
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La vie c'est des étapes... La plus douce c'est l'amour... La plus dure c'est la séparation... La plus pénible c'est les adieux... La plus belle c'est les retrouvailles.
En guise de réponse, Tohru se contenta d’afficher un sourire à Kyô lorsqu’il lui dit que si elle avait besoin, il serait là pour l’aider a ne pas se perdre dans le dojo, et elle l’en remerciait parce que c’est vrai que ça faisait un peu penser à un labyrinthe vu comme ça. Mais d’un côté, il était vrai que contrairement a lui, elle n’avait pas l’habitude d’y vivre, au quotidien même si c’était grand on devait rapidement y trouver ses marques et en connaître les moindres recoin. D’ailleurs, elle aimerait beaucoup visiter mais ce n’était peut-être pas vraiment le moment là. Le mieux c’était d’abord de se changer, et après d’envisager le reste comme ça viendrait. Tohru n’était pas quelqu’un de pressé de toute façon, et puis avant toute chose elle voulait évidemment revoir le père adoptif du rouquin qu’elle appréciait énormément. Prenant le temps de se sécher une fois le maudit du chat parti lui trouver des vêtements de rechange, elle songea tout de même que c’était une bonne chose qu’elle ne soit pas de baby sitting aujourd’hui, Anna se serait certainement inquiétée de l’état de ses vêtements, et elle ne voulait pas lui causer du soucis. Et puis au fond d’elle, Tohru devait bien admettre que le temps lui donnait une bonne excuse pour passer plus de temps au près du rouquin. Après avoir passé autant d’années à le chercher, qu’il soit enfin là devant elle lui semblait presque comme un rêve.
Bien sur, elle l’avait déjà dit, les autres maudits lui manquaient aussi et elle ne souhaitait qu’une chose pouvoir retrouver Yuki, Kisa, Momiji, Isuzu, Hatsuharu et tous les autres mais Kyô c’était différent. Évidemment, tous leurs soucis ne se régleraient pas comme cela avec juste cette discussion qu’ils avaient eu, il faudrait du temps et des efforts de leur part pour surmonter leurs blessures. Et ce qu’elle avait dit ce jour là, celui où ses sentiments avaient été rejetés par la culpabilité du rouquin qui s’estimait responsable de l’accident de sa mère elle le pensait toujours. Jamais sa mère n’aurait prononcé ce genre de mot, j’amais elle ne lui aurait dit qu’elle ne lui pardonnerait pas. Mais si c’était le cas, alors Tohru n’aurait d’autres choix que d’aller contre sa volonté, parce qu’elle aimait Kyô au moins autant que sa mère avait aimé son père et ça elle était certaine que Kyoko comprendrait. Evidemment, elle savait que son choix avait suscité des questions et un peu d’incompréhension également même chez les Soma. Isuzu lui avait demandé pourquoi Kyô, alors qu’elle savait parfaitement comme tout le monde qu’il était le chat. Mais était-ce vraiment dût au signe du rouquin ou bien à leur relation ? Le Maître avait déjà dit que Kyô et Isuzu ne s’entendaient pas vraiment quand ils étaient plus jeune, et quand ils étaient adolescents ça ne s’était pas vraiment amélioré. Alors, est-ce que c’était dût au fait qu’il soit le maudit du chat ou bien simplement à leur mésentente ?
Tohru n’avait jamais trop osé poser la question, déjà parce qu’elle ne voulait pas raviver de vieilles blessures et aussi parce que Isuzu était encore convalescente et en tant qu’amie, elle s’en serait voulu d’avoir fait passer son besoin de réponse avant la santé de la maudite du cheval. Quand bien même ce ne serait pas dût à leur relation, elle ne lui en voudrait pas, parce que sans la malédiction les choses seraient certainement différente, sans la malédiction ils pourraient peut-être réellement être une famille et ne pas se sentir emprisonné par ce lien qui les unissait. Elle savait que cela n’excusait pas tout, et elle pouvait comprendre que certaines choses soient dur à « oublier » ou « pardonner » pour eux, mais elle qui n’avait qu’un regard externe, ne pouvait s’empêcher de se dire qu’au fond chacun a leur manière ils souffraient, Akito y compris. Isuzu ou Kyô ne seraient probablement pas du même avis qu’elle, elle le savait mais avant de tomber de cette falaise, l’adolescente qu’elle était a l’époque avait compris qu’Akito n’était qu’une victime de plus, enfermé dans cette malédiction avec une peur de l’abandon le forçant à s’y raccrocher de toutes ses forces.
Le moment, était peut-être mal choisi pour réfléchir a tout ça, aussi Tohru se força-t-elle à interrompre son fil de pensée, c’était une nouvelle chance que cette malédiction offrait, du moins elle c’était comme ça qu’elle le voyait. Et elle ferait tout pour ne pas la gâcher, et avec un peu de chance, cela permettrait également aux autres Soma de prendre un nouveau départ. Finissant de se changer, elle déposa ses vêtements mouillés sur un banc, le temps de chercher un sachet plastique au fond de son sac. Elle y installa ses affaires, avant de refermer hermétiquement le sachet ainsi ses affaires ne mouilleraient pas le contenue de son sac -notamment son précieux pc portable qui lui servait pour ses cours à la fac. Et ça éviterait de les faire sécher, de cette manière ça ne sentirait pas l’humidité.
- J’ai finit, annonça-t-elle en sortant du vestiaire parfaitement séchée et changée. Je ne savais pas où mettre mes vêtements, alors je les aient rangés dans un sachet expliqua-t-elle
Elle aurait le temps de les étendre et de les faire sécher chez elle, elle n’avait pas de sèche linge de toute façon il n’y avait pas la place dans son petit appartement. Il lui faudrait utiliser l’étendoir et même s’il prenait quand même beaucoup de place, c’était ça ou rien alors elle n’allait certainement pas s’en plaindre.
- Je ne t’ai pas fait trop attendre au moins ? Le questionna-t-elle
A force d’être perdu dans ses pensées, elle avait peut-être mit un peu plus de temps qu’il n’en faudrait pour changer ses vêtements. Et même si Kyô avait décidé de lui même d’attendre qu’elle ait finit, l’idée qu’elle l’ait fait patienter pendant longtemps devant la porte, ne lui convenait pas. Lui il s’était probablement changé plus vite, parce qu’il ne s’était pas mit à ressasser tout un tas de choses. Mais d’un côté, elle avait toujours été comme ça, a réfléchir a tout un tas de choses et particulièrement aux sentiments des autres.