Young Spirit

youth, it leaves you quick and it never comes back. Unless you're a psycho.

☾☾ Il était temps de refaire ma garde robe. J'étais rentrée du camping il y avait à peine une semaine mais j'étais complètement traumatisée. Sally m'avait obligée à porter des habits moches ! Des habits de randonnée mon dieu... Elle m'avait fait croire que c'était des habits de grands créateurs, et j'avais fais semblant d'y croire pour ne pas contrarier la pauvre petite mais... je savais que ça ne représentait pas la vérité. Quel genre de créateur faisait des habits pour la randonnée ? C'était du grand n'importe quoi. Les enfants et l'imagination c'était quelque chose... Enfin bref, ceci expliquait mon besoin soudain de me racheter des habits. De vrais habits, des choses qui valaient dix fois leur prix et qui feraient que tout le monde se retournerait sur moi dans la rue. Pas que ce ne soit pas déjà le cas, mais il valait mieux prévenir que guérir non ? J'avais prévenu Llwynog, maintenant que nous nous étions réconciliés des événements du camping, lui ayant dit de garder son portable sur lui et allumé durant les prochaines heures. Il n'avait aucune idée de la raison de cette demande, mais au moins ça le gardait alerte. Connaissant son anxiété et la dizaine de messages non lus qu'il m'avait laissé, il devait s'imaginer milles et une choses, s'inquiétant pour ma sécurité. J'imaginais déjà la tête qu'il ferait quand je lui enverrais la photo de ma première tenue pour qu'il me dise ce qu'il en pensait. Mais il ne dira rien, il m'aimait beaucoup trop pour cela.

Je devais bien avouer que je ne connaissais pas toutes les boutiques de luxe de la ville. Je savais qu'il n'y en avait pas des milliers, et cela m'avait toujours repoussé. Quitte à dépenser mon argent autant tout faire d'un coup et donc me retrouver dans une grande zone commerciale avec de nombreux magasins. Par définition donc, je ne me rendais que très peu dans celles présente en ville. Cependant, après le voyage du camping, je n'avais pas encore envie de voyager simplement pour m'acheter quelques habits, alors Storybrooke fera l'affaire. Pour cette fois. L'idée ne me ravissait pas mais bon.. je devais bien leur laisser une chance avant de juger non ? Je m'étais donc un peu renseigné avant de sortir dans le quartier commerçant et avait obtenu l'adresse d'une boutique de luxe assez répandue dans le milieu. J'avais donc décidé de tenter l'expérience, après un petit tour rapide sur leur site, pour être sûre que je ne me déplacerais pas pour rien. Ils avaient l'air d'avoir de bons produits.

Quelques minutes plus tard, je me garais sur le parking de la boutique après m'être préparé convenablement. Je ne voulais pas arriver là bas en ressemblant à un sac poubelle, ce qui était de toute façon jamais le cas au vu de ma beauté sans pareille. Les portes de la boutique s'ouvrirent automatiquement et je pénétrais à l'intérieur. Tout de suite, je remarquais en un simple coup d’œil des produits qui me plaisaient. La personne qui m'avait donné l'adresse connaissait bien mieux mes goûts que je ne l’aurais imaginé visiblement. Cependant, je n'étais pas n'importe quelle cliente, et je comptais être traitée tel quel. Je regardais autour de moi, à la recherche d'une vendeuse et en remarqua une. Une rousse. Jolie et bien habillée. Pas autant que moi, évidemment, mais c'était déjà pas mal. Elle marquait des points, cela voulait dire qu'elle représentait bien sa marque. Si la vendeuse ne ressemblait rien, ça ne donnait pas vraiment envie d'acheter, si ? Malgré mon regard insistant, elle ne vint cependant pas à ma rencontre. Il était temps pour moi de faire une scène.

-Quelqu'un compte venir m'aider dans ce magasin ou vous comptez attendre que je me dessèche à l'entrée ? Et j'attends une personne qui sache de quoi elle parle et me trouve les meilleures pièces, je ne veux pas d'une idiote. Allez... plus vite que ça ! criais-je à l'intention de toutes les personnes présentes dans la boutique, mais en particulier la rousse qui ne faisait absolument rien pour m'aider.

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☾☾ Enfin l'insupportable employée daigna venir à ma rencontre. Dire qu'il avait fallu que je crie dans tout le magasin pour qu'on vienne me demander si j'avais besoin d'aide... C'était inadmissible. Je ne comprenais pas comment on pouvait tenir une boutique de luxe et traiter ses clients d'une façon pareille. Comment mon amie avait-elle pu me recommander une boutique pareille ? Je ne méritais même pas de perdre mon temps ici mais, maintenant que l'employé venait vers moi, il était trop tard pour reculer. Elle marcha avec une confiance indéniable, comme si elle possédait l'endroit. Malheureusement, la confiance n'était pas suffisante dans tous les cas... Il fallait aussi la beauté qui allait avec. Et bien que cette femme avait du voler l'une des robes du magasins je ne doutais pas une seule seconde que c'était une simple caissière qui n'était même pas payé au Smic. Pas de quoi se pavaner, donc. Mais ça ne m'étonnait pas qu'elle le fasse, elle avait l'air d'une arrogance colossale. J'étais très, très impatiente de la remettre à sa place.

Elle ouvrit finalement la bouche, s'adressant à moi comme à une malpropre. Je haussais un sourcil, étonnée par un tel manque de professionnalisme. Elle ne se gêna pas pour insulter ma tenue, faisant référence au fait qu'elle venait, selon ses goûts douteux, d'une ferme. Un tel manque de respect... Heureusement que j'étais une lady, parce que sinon je n'aurais pas hésité à mettre une baffe pour remettre en place cette pauvre idiote. Sérieusement, pour qui se prenait-elle ? Elle m'ordonna ensuite de me taire. Pardon ? Je demandais simplement qu'une employée vienne m'aider, ce qui me semblait être une requête tout à fait normale pour un établissement de cette renommée. Mais cette pauvre folle osait encore me contredire plutôt que de répondre positivement à ma requête. Et s'il y avait bien quelque chose que je détestais, c'était qu'on me tienne tête.

-Je sais très bien où je suis, pauvre caissière. Et c'est pour cette raison que j'estime avoir le droit à être conseillée, vous savez... votre boulot. Alors maintenant vous allez retirer votre petit air arrogant de votre visage, et allez m'appeler votre supérieur. Je ne tolèrerais pas ce comportement plus longtemps. En attendant, je vais voir moi-même ce que vous proposez puisque vous n'avez pas l'air disposée à me conseiller.

Elle fera bien moins la maligne quand je lui ferai perdre son travail. J'étais impatiente de lui marcher sur les pieds quand elle mendiera dans la rue. Elle ne pouvait s'en prendre qu'à elle même. Cette façon d'agir, ce n'était pas digne d'une employée. Bien que j'étais moi aussi assez arrogante, et oui je l'assumais, je ne me comportais jamais de cette façon avec mes clients. Moi qui pensait que la règle du client est roi était compris par le commun des mortels... Apparemment les deux neurones de la rouquine n'avaient pas dû se connecter. Je m'avançais, la poussant un peu avec mon épaule pour pouvoir passer et m'enfonça dans le magasin, observant attentivement les tenues présentées dans le magasin. Je m'arrêtais alors devant une longue robe rouge mise sur cintre. Je la sortis de son cintre et prit un air dégoûté avant de me tourner vers la rousse.

-Sérieusement, comment vous pouvez vendre une chose pareille ? C'est ignoble ! Enfin... ce n'est pas pire que ce que vous portez, c'est déjà une bonne chose. Quand est-ce que vous organisez un grand feu de camp ? Il y a beaucoup de choses à bruler ici ! Sortez moi un sac poubelle, je vous fais le tri si vous voulez.

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☾☾ Cette pauvre femme n'était donc pas une caissière mais la propriétaire même de la marque... Je n'aurais jamais pu le deviner au vu de son style particulièrement... décevant, pour être polie. Cependant, cette nouvelle information la rendait bien plus intéressante. Du moins intéressante à manipuler. Je n'avais aucune envie de m'en faire une amie, cela étant un concept trop peu intéressant, mais cela ne m'empêcherait pas de profiter d'elle comme je l'entendais. Elle continuait à énoncer des éloges à son égard, indiquant qu'elle concurrençait Dior et Chanel. Étais-ce le moment où je devais faire semblant d'être impressionnée ? Ce n'est pas que je ne voulais pas mais... juste que ça m'était impossible. Qui ne faisait pas de la concurrence à Chanel et Dior de nos jours ? De plus, entendre de telles éloges de la bouche de la propriétaire de la marque était loin d'être étonnant; Son but n'était pas d'enterrer son produit six pieds sous terre et le dévaloriser. Un mensonge pouvait arriver si vite...

Mais le pire était bien sa menace. Comment osait-elle me menaçait de me fermer l'accès à toutes les marques de luxe de la ville ? Comme si cette folle en avait le pouvoir... Il était temps pour elle de descendre de ses grands chevaux. Elle me prenait de haut, ce qui avait le don de me faire entrer dans une rage folle, mais qu'elle en profite car je comptais bien lui faire retoucher la terre sous peu. Visiblement elle n'avait aucune idée de qui j'étais et de la somme d'argent présente sur mon compte bancaire. Me fermer l'accès à toutes ces boutiques... c'était perdre du bénéfice. J'avais bien de quoi acheter tout ce qui était présent dans cette malheureuse boutique. Mais si elle le voulait, qu'elle le fasse J'ai déjà précisé que faire les boutiques dans cette ville n'était pas dans mes habitudes. Le choix était réduit et les produits... de la qualité de cette boutique. On ne pouvait donc pas dire que ça volait très haut. Je n'aurais qu'à continuer à profiter de ma vie habituelle, comme je l'avais fais jusqu'ici. Mais cette mésaventure m'apprendrait à donner une chance aux boutiques locales...

-Pour une directrice, vous n'avez pas l'air familière avec l'adage "Le client est roi", je me trompe ? Sachez que vous n'êtes pas la seule en capacité de menacer. J'ai une influence certaine, que je vous conseille de ne pas remettre en cause. Vous faites comme si vous étiez au dessus de tout le monde mais ce n'est pas le cas... Cette marque... Crépuscule. Elle ne vous appartiens pas. Tout cela c'est le produit de votre chère maman ? C'est elle qui a le mérite de tout ça. Vous n'êtes là que pour en récolter les miettes. Mais mettez donc vos menaces à exécution, je vous en prie. Sachez simplement que les conséquences vous couteront bien plus qu'à moi.

Je continuais à parcourir les rayons, regardant avec attention les différents vêtements exposés. Tout n'était pas à jeter, bien sûr. J'aimais toujours en faire plus. Mais, pour autant, beaucoup de ces choses n'étaient pas à mon goût.

-J'ai l'impression de regarder des jouets... Des petites robes pour des poupées. Des poupées laides et sans aucun sens du style. Rien de tout cela ne vaut même une robe Barbie. Je marquais une pause, pour fouiller dans mon sac à main et en ressortit une poupée porte-bonheur provenant de Hamleys, un prestigieux magasin de jouet anglais. Je la montrais à la fameuse Cassandre. Cette poupée de luxe a un bien meilleur style que n'importe quel produit de ce magasin... Vous ne faites pas concurrence à Chanel et Dior, mais à Toys R Us, au mieux. Tout compte fait, ne vous embêtez pas à me blacklister de vos magasins, je n'y remettrai jamais un pied par moi-même.

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☾☾ Cette pauvre fille faisait bien moins la maligne maintenant que je l'avais remballé comme elle le méritait. Elle ne récoltait que ce qu'elle semait, elle n'avait qu'à être plus polie envers moi. Quand elle comprendra enfin qu'elle s'en prenait à plus forte qu'elle, peut-être se calmera. D'ailleurs, elle commença une phrase, sûrement pour essayer de se défendre misérablement, phrase qu'elle ne termina jamais. Elle était trop effrayée. Elle savait que j'avais gagné dans tous les cas et que peu importe ce qu'elle dirait, ce ne serait pas à la hauteur de mes paroles recherchées. Elle préférait abandonner. Pour une fois, c'était tout à son honneur.

-Je prends votre silence comme un abandon. J'ai donc gagné, je gagne toujours.

Je la regardais de haut en bas, attendant qu'elle réponde. En soit, je trouvais ça trop facile... Elle semblait avoir changé d'attitude en quelques secondes alors qu'elle m'agressait un peu plus tôt. C'était bizarre, je m'en rendais bien compte. Mais, je n'étais pas celle qui allait m'en soucier. Tout ce qui m'importait c'était que j'emporte la victoire de notre joute verbale sur cette pimbêche. Mais plus mon regard s'arrêtait elle, et plus je remarquais qu'elle n'avait vraiment pas l'air de se sentir bien. J'aurais pu m'inquiéter mais... je n'en avais rien à faire de son état. Je la laissais se dégrader devant mes yeux. Elle ne devait rien avoir de spécial, probablement juste un coup de chaud. Dans tous les cas, je ne partirais pas d'ici sans qu'elle n'ait avoué avoir perdu. C'est alors que la petite peste attrapa la poupée que j'avais encore dans les mains, l'admira quelques secondes, puis sans rien s'ajouter, partit. Je la regardais s'éloigner comme ça, sans vraiment comprendre, et un peu étonnée de cette réaction avant de me dire que... elle m'avait volé ! Je devais récupérer ma poupée, je ne pouvais pas la laisser partir avec !

-Reviens là tout de suite, sale voleuse !

Sans perdre plus de temps, je partis à sa poursuite, espérant pouvoir la retrouver assez vite. Je n'avais pas le temps pour jouer au loup, encore moins avec une adulte bizarre qui volait des poupées. Décidément, je n'aurais jamais dû mettre un pied dans cette boutique... Quelle perte de temps... Enfin, je la vis pousser une porte et se faufiler à l'intérieur de ce qui devait être l'arrière-boutique. Je me mis à courir, pensant arriver à temps pour empêcher la porte de se refermer, sans succès. Je tambourinais dessus, espérant qu'elle m'ouvre mais ce ne fut, bien sûr, pas le cas. Elle se payait ma tête et je n'aimais pas ça du tout... Dés que je lui mettrais la main dessus, elle regrettera ses actions. Je lui ferai payer son vol. La porte était hautement sécurisée, comme ce qu'on pouvait attendre d'une boutique de luxe. Sur le côté se trouvait un mécanisme permettant d'ouvrir la porte en y passant une carte d'employée... Parfait, j'allais devoir faire fonctionner mes charmes. J'avais l'habitude. Je rebroussais donc chemin, à la recherche d'un employé que je pourrais séduire... Je vis alors une jeune femme plier les vêtements. Parfait, j'espérais seulement ne pas être trop rouillée avec les filles. Je m'approchais d'elle, et entama la conversation de ma voix la plus langoureuse.

-Votre boutique est vraiment formidable ! Toutes ces pièces... Je ne sais pas où donner de la tête. Et vous semblez si soucieuse de ce que vous faites, c'est admirable.

Elle sembla un peu étonnée, et loin d'être réceptive à quoi que ce soit que je lui disais.

-Eh bien... je vous remercie, mais je ne fais que mon travail. Cette boutique est loin de m'appartenir.

Si elle était aussi peu réceptive, il allait falloir être plus directe.

-Haha oui, je me doute ! Mais vous y jouez un rôle important j'ai l'impression. Dites-moi, je suis fascinée par le travail de vos couturiers. Auriez-vous, à tout hasard, d'autres pièces gardées dans l'arrière boutique ?

-Je ne peux pas vous répondre malheureusement. Et encore moins vous emmenez regarder par vous même, pour anticiper votre prochaine question.

Je soupirais. Elle ne m'était vraiment d'aucune aide cette employée bonne à rien.

-Bon, écoutez, j'ai besoin d'un service. Votre patronne m'a volé un objet très cher et s'est enfermé dans l'arrière boutique, m’empêchant ainsi de le récupérer. Pouvez-vous simplement m'ouvrir que je puisse récupérer ce qui m'appartient ?

Elle ria, alors que je n'avais absolument rien dit de drôle.

-Ma patronne, une voleuse ? Elle est beaucoup de choses mais une voleuse... ça m'étonnerait.En revanche, vous, rien ne me dit que vous ne voulez pas rentrer dans l'arrière-boutique pour voler nos produits... Ce n'est pas en racontant des mensonges aussi gros que vous y parviendrez.

-D'accord... Je vais donc employer une autre manière.

Je lui fis un grand sourire et, me rappelant de mes entraînements à la mafia pour mon unité de renseignement, lui déroba en toute discrétion son pass d'employé qui dépassait de sa poche arrière. Un jeu d'enfant. M'éloignant à toute vitesse de l'inutilité personnifiée, je m'approchais à nouveau de la porte qui se tenait plus tôt devant moi. Mais, cette fois, elle ne tiendrait pas longtemps. Vérifiant que personne ne me regardait, à l'exception des caméras dont je me fichais royalement, je passais le pass sur le boitier et poussa la porte qui s'ouvrit immédiatement. A l'intérieur, je pus retrouver Cassandre qui... Qu'est-ce qu'elle pouvait bien faire ? Je rêvais où elle jouait avec ma poupée comme une véritable enfant ? J'avais l'impression d'être en face d'un môme, et clairement je ne savais pas ce que je préférais. J'aimais les enfants mais... quand ils étaient dans des corps d'enfant. J’étais un peu décontenancée mais je devais me concentrer sur ma poupée, pas sur le comportement bizarre de cette fille. Alors, je courus pour la rejoindre alors qu'elle ne m'avait pas entendu rentrer et lui retira la poupée des mains.

-Vous êtes vraiment cinglée ! D'abord vous me volez ma poupée et ensuite vous allez vous enfermer avec pour quoi, jouer avec ? Je ne sais pas ce qu'il vous passe par la tête avant d'agir, mais ce sera peut-être une bonne de chose de réfléchir. Depuis tout à l'heure, vous n'arrêtez pas de vous vanter de votre empire familial sur lequel vous n'avez aucun mérite alors qu'en fait vous êtes une gamine qui joue encore aux poupées ? Vous ne reverrez jamais cette poupée, ni moi dans cette boutique. mais croyez-moi, en revanche, que vous entendrez parler de moi et de tout ce que je vais raconter à la presse sur votre cas !

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☾☾ Mais arrêtez de pleurnichez comme un bébé, vous avez perdu la tête ? C'est juste une oursonne en robe, pas de quoi faire un caprice !

Elle était complètement fêlée, j'en étais persuadée. Il y avait à peine quelques minutes elle agissait normalement, me tenant tête et m'insultant poliment et maintenant... elle semblait comme possédée par une entité enfantine. Nous étions à Storybrooke, alors pourquoi pas après tout ? Je l'observais pleurer et pleurer encore puis crier pour me casser les oreilles. C'était insupportable. Elle semblait comme parler à quelqu'un. Je ne m'en rendis pas compte de suite, mais elle répondait à des questions que je ne pouvais entendre. Je regardais partout autour de moi, mais affirma que nous étions bien les deux seules personnes présentes dans la réserve. Je m'approchais même de la folle pour regarder si elle portait une oreillette. peut-être que tout cela n'était qu'une caméra cachée et elle se débâtait contre celui qui la forçait à me faire une farce ? Mais rien. Je ne comprenais pas... Peut-être qu'une voix résidait dans sa tête ? je savais que plusieurs personnes possédaient deux personnalités du à la malédiction alors peut-être que j'étais face à ce genre de comportement... Ou peut-être était-ce simplement une maladie mentale ?

-Bon sang, à qui vous parlez à la fin ? demandais-je sur un ton qui se voulait moins porté sur le jugement mais plus sur la frustration que je ressentais face à mon incompréhension de la situation.

Elle parlait de "Mère"... Je n'avais aucune idée de qui était sa mère mais vu à quel point elle en était effrayée à son âge... Je préférais ne pas la rencontrer. Cette femme me faisait de la peine en réalité. Elle semblait avoir de gros problèmes. Je me sentais presque coupable... Presque. Avais-je été la raison pour laquelle elle avait commencé à agir comme une enfant ? Je ne comprenais pas. Elle semblait comme obsédée par mon jouet. Cette oursonne... Avait-elle aussi joué un rôle dans son changement de comportement soudain ? Je ne comprenais rien et j'étais loin d'être une experte en psychologie humaine. Je soignais des animaux ! Et bien que Cassandre ressemble à un thon elle avait des réactions bien humaines... Enfin, il fallait que je fasse quelque chose. Je ne pouvais pas l'observer pendant des heures se battre contre elle même. Je pouvais partir discrètement ! Après tout j'avais récupéré ce qu'elle m'avait volée. Je ne devais rien à cette folle, elle se débrouillerait bien toute seule... non ? Bien que j'avais une place spéciale dans mon coeur pour les enfants, comme pour les animaux, je n'avais pas envie de m'occuper d'une femme de mon âge qui se comportait comme l'un d'eux ! Ni de me retrouver mêlée à cette histoire... Si j'avais fais une connerie et que je me retrouvais arrêtée ? Non, non et non. Pas moyen, je devais partir. Vite. C'est alors que la folle finit sa discussion avec elle-même et s'adressa à moi. Elle voulait que je l'emmène avec elle. Je levais les yeux au ciel, visiblement frustrée. Je ne pouvais pas me mêler à toute cette histoire ! Mais en même temps, c'était une opportunité en or... Je pouvais récupérer des informations et la faire chanter, quand elle aura reprit ses esprits. Il suffisait juste de récupérer quelques infos...

-Écoute, je veux bien t'aider. Mais pour cela il va falloir m'expliquer quelques petites choses... Tu t'appelles bien Cassandre de Trémaine non ? Et qui est cette Mère dont tu parles ? Je lui lançais un petit sourire qui se voulait rassurant. Allez, suis-moi, je vais t'emmener dans un endroit sûr. Et si tu es sage, je t'offrirais même cette petite oursonne !

Je lui offris de me prendre la main, comme à une petite fille. Je n'avais aucune idée d'où j'allais aller, improvisant au fur et à mesure que je parlais. Mais je devais tout faire pour récupérer le plus d'infos afin de la faire chanter. Je devais aussi la filmer... J'aurais dû le faire plus tôt mais il n'était pas trop tard. Rien ne valait mieux qu'une vidéo pour faire chanter quelqu'un...