« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Rafe se passa une main dans les cheveux, avant de soupirer longuement. Il était soudainement très las : ces derniers temps, l'univers semblait avoir à cœur de s'acharner contre lui, peut-être dans une tentative d'éprouver sa patience - qui avait une certaine tendance à être fortement limitée. Entre les malheureux crétins qui jugeaient bon d'utiliser ses entrepôts comme lieu de stockage pour leur came bas de gamme, les fausses pistes qu'on lui fournissait pour trouver les coupables et maintenant ses propres collaborateurs semblaient redoubler d'efforts pour tout réduire à néant, incapables qu'ils étaient de tenir leur langue après quelques verres... Autant dire qu'il était loin d'être de bonne humeur, et que la chose n'allait pas s'arranger dans les prochaines heures.
Sa dernière lubie du moment était de mettre la main sur le fameux trésor perdu de William Kidd, un pirate notoire qui avait connu une fin des plus tristes, pendu pour servir d'exemple et son corps était resté exposé à la vue de tous le plus longtemps possible. Il avait fauté par orgueil et s'était lui-même rendu coupable du destin sordide qui l'attendait... Alors le jeune homme ne voyait pas pour quelle raison il le prendrait en pitié. Le butin en question possédait à présent une valeur totale avoisinant les 11 027 800 $, mais il se moquait éperdument de la valeur marchande qu'il représentait - de l'argent, il en avait bien assez, et ce même pour couvrir les dépenses de plusieurs vies. Tout ce qui l'intéressait, lui, c'était la renommée, la reconnaissance qu'une découverte majeure de ce genre lui apporterait. Cette idée fixe le hantait depuis presque trois ans déjà, et il avait mené son enquête et ses expéditions dans le plus grand secret, veillant toujours à ne pas ébruiter la moindre information sur ses découvertes et son avancée. Se faire coiffer au poteau une fois encore par les frères Drake ? Très peu pour lui. Cette fois-ci, c'était à son tour de briller, de montrer l'étendue de son potentiel.
Et les choses auraient pu se poursuivre ainsi, en secret... Mais un de ses associés avait failli. Il avait pour habitude de ne pas trop les restreindre, leurs laissant la possibilité d'occuper leur temps libre comme bon leur semblait, mais visiblement cette largesse pouvait aisément se retourner contre lui... Et il avait une réputation à tenir. On ne se maintenait pas à la tête d'une telle entreprise sans avoir parfois à se salir les mains, et cette perspective était loin de l'enchanter actuellement... Jusqu'ici, Nolan avait été un parfait partenaire, capable de se tenir, intelligent et agréable, mais tous ceux qui avaient l'insigne honneur de le fréquenter savaient que le moindre faux pas pouvait leur être fatale. Enfin, l'heure n'était plus aux tergiversations ! Il se leva, s'assura d'être présentable et quitta son loft...
__________
Il passa son pouce à la commissure de ses lèvres pour ôter les quelques éclaboussures qui l'avaient atteint, avant de prendre le temps d'ajuster une fois encore les manches de sa chemises qui avaient encore glissées pendant l'action. D'ailleurs, il fut ennuyé d'y trouver aussi quelques taches. Son regard se perdit un instant dans le vague, devenant aussi inexpressif que l'était son visage, jusqu'à ce qu'un geignement ne le tire de sa torpeur. Très vite, il reprit une expression ennuyée et dure, et se rapprocha de l'homme déjà bien amoché qui était ligoté sur une chaise. Il se baissa légèrement pour se mettre à sa hauteur, avant de lui frôler la joue d'un geste presque doux.
« Aaaah, Nolan... Crois-moi, ça me navre profondément d'en venir à de telles extrémités, mais... Comprends-moi, je n'ai pas d'autre choix. Il soupira légèrement, d'un air (faussement ?) contrit. Et je ne peux même pas te dire que ça te servira de leçon pour la prochaine fois, puisqu'il n'y aura pas de prochaine fois... »
Méprisant royalement le regard effrayé et suppliant de l'homme à sa merci, il se redressa pour lui assener un dernier coup qui les envoya - lui et la chaise - au tapis. Il observa un instant les jointures de sa main droite, quelques peu abîmées, prenant le temps de les délier quelque peu, avant de faire un signe de la tête pour que l'un de ses homme de main ne récupère l'épave qui s'étalait devant lui afin de le faire disparaître définitivement. Il avait fini de jouer, il était plus que temps de passer aux choses sérieuses...
... Ou presque. Un peu plus tard, dans la soirée, il choisit de se rendre dans le fameux bar que Nolan avait fréquenté, comme un dernier pied de nez vis-à-vis de ce crétin. Boire un verre à sa mémoire serait hypocrite au possible, pourtant il ne put s'empêcher d'y penser en abordant un sourire moqueur lorsqu'il but une gorgée de gin. Se faisant, il observait les autres personnes qui se trouvaient dans ce lieu, les occasionnels comme les habitués (il devait forcément y en avoir), se demandant lesquels avaient eu le plaisir d'écouter les propos de son ancien acolyte... Avec un peu de chance, ils avaient peut-être pris cela pour des paroles d'ivrognes, s'ils n'étaient pas déjà trop saouls eux-même pour ne plus rien y comprendre. Mais il ne prendrait pas le risque de se fier à sa bonne étoile, elle qui semblait être en berne depuis un petit moment déjà. Il ne lui restait plus qu'à ce mêlait à cette population qui l'ennuyait déjà, de mener sa propre enquête pour s'assurer que rien de vraiment important n'avait fuité.
Il passa quelques heures au comptoir, sans boire plus que de raison - à peine quelques verres, son objectif n'était pas de se rendre aussi minable que son "compagnon de boissons", installé à quelques sièges à peine de lui. Il régla ses consommations avant de quitter l'établissement, se dirigeant vers sa voiture sans se presser. A juste raison, puisqu'au moment de pénétrer dans l'habitacle, il reçut un coup de fil. L'appel fut court - il ne voyait pas l'intérêt de le faire traîner en longueur - et celui qu'il avait en communication lui assura que tout était réglé. Avec un sourire, il rangea son portable dans la poche arrière de son jeans avant de s'installer au volant. Quelques minutes plus tard, il s'éloignait pour rentrer chez lui...
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Bien que je n'avais pas conduit un bateau depuis de nombreuses années et que je n'étais pas parti à la recherche d'un trésor d'un pirate, mes origines de pirate ne m'avaient jamais quittés ! Et, il fallait avouer que ça me manquait. Je m'ennuyais au travail. Prendre des commandes, préparer des boissons et les servir. Disons que c'était beaucoup plus que répétitif. Heureusement, c'était ma dernière semaine de travail ici puisque j'allais commencer mon stage au laboratoire d'Honey Lemon la semaine suivante. J'étais super excitée pour cette nouvelle opportunité. Mais, j'étais bien décidé de profiter de ma dernière semaine.
Fort heureusement, j'avais réussi à soutirer des informations à un homme complètement bourré qui m'expliqua que son boss, un certain Rafael Adler, était à la recherche d'un trésor. Un grand trésor. Celui-ci provenait d'un grand pirate, William Kid. C'était ma chance. Il me fallait ce trésor. Mais, j'étais loin d'avoir toutes les ressources que ce Rafael avait. Je devais connaitre les informations qu'il avait. Il fallait que je m'infiltre. Je n'avais aucune idée de comment j'allais faire cela, mais ça n'avait que peu d'importance. Je n'étais pas du genre à réfléchir de toute façon. J'ai alors glissé un petit papier dans la poche de l'ivrogne à la grande bouche qui disait : "Repasse au bar, on pourra discuter plus amplement du trésor de William Kid." Il me vit faire et regarda même le mot, mais le pauvre devait être beaucoup trop mal en point pour connecter ses deux neurones restants. Ce mot pouvait le mettre en danger, mais surtout, il pourrait attirer le fameux Rafael ici. De ce que j'avais compris, il n'avait pas l'air très avenant à partager ses informations et s'il apprenait que quelqu'un d'autre était au courant de l'existence de ce trésor, il voudra sûrement se débarrasser de cette personne.
Mon plan se déroula comme prévu. Quelques soirs plus tard, un homme entra dans le bar (quelqu'un que je n'avais jamais vu auparavant) et qui répondait totalement à la description que m'avait fait l'ivrogne de son boss. Ne voulant pas tenter quelque chose sans en être sûre, j'ai demandé à une collègue de trouver son nom. Elle revint avec la précieuse information. Cet homme était bien la personne recherchée. Il fallait maintenant que j'agisse comme si je ne savais rien, du moins tant que je n'avais pas trouvé le moyen de lui soutirer des informations sans qu'il me tue.
Il resta quelques heures au bar, à boire, sûrement en train de chercher le plein d'informations sur la personne à laquelle son employé avait dû parler. Peut-être l'avait-il tué ? Je n'espérais pas pour lui, mais à vrai dire, je m'en contrefichais. J'ai toujours agis pour mon propre bien et celui de ma famille, et cela n'était pas près de changer. Tant pis pour les corps que je laissais derrière moi. Ce n'était pas réellement mon problème. Je ne sentais pas que leur mort revenait sur mes bras. Je n'avais demandé à personne de tuer ce pauvre ivrogne après tout.
L'homme me demanda alors l'addition et je lui ai expliqué qu'il fallait voir ça avec ma collègue, que je venais de finir mon service et que c'était elle qui avait la machine à cartes bancaires dans tous les cas. Tout cela était faux, bien sûr. J'étais de service toute la soirée et la machine se trouvait juste en dessous du comptoir, qu'il ne pouvait pas voir depuis là où il était assis. Mais, s'il partait, c'est qu'il était temps. Il fallait que je trouve quelque chose. Je suis alors parti dans la réserve, là où se trouvait mon patron, pour lui annoncer que je démissionnais. Un jour de plus ou de moins, après tout, qu'est ce que cela pouvait changer ? Il resta bouche bée alors que j'étais déjà partie. Je pris mon sac à main avec mes affaires. Je n'avais pas besoin de tout ce qu'il y avait dedans bien sûr. Je pris donc mon poignard (mon sabre me manquait mais le poignard était tellement plus discret et plus pratique, tant pis, il fallait que je m'y habitue) qui m'avait sauvé de nombreuses situations maladroites auparavant ainsi que quelques nécessités.
Je suis alors sorti du bar, en espérant de tout mon cœur que le fameux Rafael n'était pas encore parti. Il fallait absolument que je retrouve sa voiture. Il n'y avait presque que des tacots garés en face du bar, ou des voitures qui étaient garés là depuis déjà un petit moment. Une voiture se démarquait des autres, car elle semblait appartenir à quelqu'un de très riche. Comme Rafael, par exemple. C'était forcément celle-là, j'en étais quasiment sûre. Alors que j'essayais en vain d'ouvrir la voiture, Rafael sortit du bar. Il s'approcha alors que je me cachais derrière, en espérant qu'il n'avait rien à prendre ou déposer dans son coffre. Il reçu alors un coup de fil. J'aurais aimé pouvoir rentrer à ce moment-là mais il était beaucoup trop proche, il m'aurait entendu. Et puis merde. Je pris mon poignard, caché à l'intérieur de ma veste en cuir, et en profita pour percer les deux pneus du côté où je m'étais caché. Au moins, il ne devrait pas aller loin comme ça. Et si jamais il avait une roue de secours dans son coffre, il sera obligé d'en demander une seconde.
Il finit son coup de fil et rentra dans sa voiture qu'il démarra. Celle-ci marchait sans problèmes, du moins au début. Je le vis s'arrêter au bout de la rue, alors que je le suivais le plus rapidement que je pouvais (mes pieds ne rivalisaient pas avec sa voiture, malheureusement). Une fois arrivée à sa hauteur, je pris un air faussement choqué en voyant ce qu'il s'était passé.
-Oh mais vous êtes l'homme du bar non ? Tout va bien ? Vous avez besoin d'aide ? J'ai une roue de secours dans mon coffre, je peux vous la donner si vous voulez !
Il fallait absolument que je l'amène quelque part où je pourrais le menacer sans que personne ne nous voit. Et aussi un endroit où je pourrais avoir le dessus, afin qu'il ne me menace pas en retour. Mourir n'était pas spécialement prévu dans mes projets futurs. Du moins, pas ceux que je compte accomplir dans un futur proche.
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Rafael Adler
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Alors qu'il commençait à croire qu'il pouvait avoir à nouveau le contrôle et reprendre pleinement les choses en mains... Sa mauvaise - puisqu'elle ne pouvait être que mauvaise, à ce stade - étoile décida d'en faire des siennes une nouvelle fois. Cela commença par un bruit suspect, sourd, lourd qui semblait provenir de... Sa voiture ?
Allons, bon... Il ne manquait plus que ça.
Peu désireux d'envenimer les choses, il fit le choix raisonnable de se garer à cheval sur le trottoir, à à peine deux cent mètres de son point de départ. Quel ennui... Alors qu'il ouvrait la portière, il ne réprima pas un soupir. A l'ouïe, il avait déjà pu se faire une idée du problème, mais cela ne l'empêcha pas de faire le tour du véhicule pour constater l'ampleur des dégâts de ses propres yeux. Et ce qu'il vit lui tira une grimace : les deux pneus du côté passager avait été violemment lacéré, et l'air qu'ils contenaient continuait encore de s'échapper, lentement. De façon bien moins bruyante que lorsqu'il roulait.
... Merveilleux.
Alors qu'il projetait de se relever, il entendit des pas qui approchaient. Bien vite accompagnés d'une voix. Il acheva de se redresser complètement et, si l'inconnue n'eut aucun mal à le reconnaître, il en fut de même pour lui. Il s'agissait de la jeune femme qui lui avait apporté ses boissons, tout au long de la soirée - elle faisait ça admirablement bien, et il devinait sans mal qu'elle pouvait être une oreille attentive pour les saoulards en manque de compagnie... -, celle qui n'avait pas été en mesure de lui donner son addition afin qu'il la règle - il avait du s'en remettre à une autre damoiselle, bien moins avenante. Celle qui avait supposément quitté le bar un bon quart d'heure plus tôt, puisqu'elle venait de finir son service...
La chose le fit tiquer - intérieurement, du moins, puisqu'il n'en laissa rien paraître. Si la chose pouvait avoir une explication parfaitement rationnelle, elle pouvait s'expliquer de diverses façons : la jeune femme pouvait avoir pris le temps de discuter avec quelques collègues, à l'arrière, ou de fumer une cigarette. Néanmoins, il se montrait méfiant : de ce qu'il avait pu voir, elle pouvait tout à fait coller au profil du visage anonyme qui avait été le réceptacle d'un savoir qui ne la concernait guère...
Il se composa un air avenant, avant d'esquisser un demi-sourire et de se faire un devoir de répondre à ses interrogations. Et de noter qu'elle avait parlé de pneus, avant même qu'il ne lui en touche un mot ou qu'elle ne soit en mesure de voir le côté qui avait été pris pour cible... Son sourire s'élargit légèrement, de manière presque imperceptible : la demoiselle se vendait elle-même, il n'avait rien besoin de faire... Mais, pour l'instant, il continua de jouer son rôle et de ne rien laisser paraître de ses déductions.
« Oh, pour moi, tout va bien. Mais... Il désigna sa voiture d'un geste, l'air contrit. On ne peut pas en dire autant de ma voiture... Je ne sais pas ce qui a bien pu se passer. Peut-être une bande de gamins en mal d'aventures et de méfaits... Enfin, rien de bien méchant : ce n'est que matériel, et ça reste concentré sur les pneus. Élément plutôt simple à remplacer, en fin de compte. Je vous remercie sincèrement pour votre sympathie, mais j'ai bien peur que cela ne puisse pas aboutir. Je ne suis pas sûr qu'ils soient de la même série ou seulement du même diamètre... Mais j'apprécie l'intention. »
Il jeta un coup d’œil en direction de sa voiture, désormais inutilisable, avant d'hausser les épaules.
« Je suppose qu'il ne me reste plus qu'à appeler une dépanneuse. Et à commander un nouveau jeu de pneus. Il sourit à nouveau, d'une façon qui semblait plus franche. Merci encore. Et veuillez m'excuser de vous avoir retardé. C'est bien dommage de quitter son lieu de travail pour finalement se retrouver retenu plus longtemps à cause d'un client...»
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Il résistait. Je n'aimais pas que l'on me résiste. Enfin, il fallait avouer que je n'avais pas été maligne. Et il avait l'air assez méfiant. Ce que je comprenais parfaitement, après tout qui ne le serait pas à sa place ? Mais, il fallait absolument que je trouve ce trésor avant lui. C'était moi la pirate ici, pas l'inverse. Donc le petit Rafael il va rester sagement à sa place et laisser les réelles personnes qui s'y connaissant faire le boulot. Enfin, pour ça il fallait encore que je l'attire quelque part. Et il n'était décidément pas décidé à me suivre jusqu'à ma "voiture" (inexistante). Et je ne pouvais pas non plus l’assommer en plein milieu de la rue. Quoique. Les gens de Storybrooke avaient surement déjà vu bien pire que ça. Il fallait absolument que je continue à jouer mon rôle. Ma couverture était déjà bancale mais il ne fallait pas que je m'enfonce encore plus. Je lui fis un grand sourire chaleureux.
-Oh vous savez, vous ne me dérangez pas ! Si j'étais si pressée, croyez-moi je serais déjà chez moi ! De toute façon, ce n'est pas comme si j'avais quelqu'un à retrouver à la maison !
J'eus un petit rire pour lui montrer que je plaisantais. Pas que j'avais réellement quelqu'un à retrouver mais plutôt dans le sens où je me fichais de ma situation de célibataire. j'étais très bien comme ça. C'était déjà assez compliqué d'expliquer aux gens que je refusais de me faire toucher à cause des souvenirs qui remontaient dés que cela arrivait. Je fis mine de réfléchir à une solution, et repris la parole.
-Vous savez, pas besoin de vous embêter à appeler une dépanneuse, il y a un garage un peu plus loin sur la rue ! Je peux aller voir avec vous si vous le souhaitez !
La bonne chose, c'est qu'il existait réellement un garage au bout de la rue. La mauvaise chose (enfin pour lui, pas pour moi) c'était que celui-ci était fermé. Ou plutôt abandonné. Le garage était encore ouvert, d'un point de vue matériel (aucune barrière, enfin on pouvait y rentrer comme dans un moulin) mais que personne était à l'intérieur. il restait encore quelques voitures abandonnées ici par leur propriétaire. C'était l'endroit parfait. Il suffisait seulement que je l'y emmène. Je lui fis signe de me suivre. Une fois arrivée, là bas, je lui ai indiqué le bureau et lui dit d'aller expliquer sa situation au garagiste le temps que je fume une clope. Profitant de ce court instant de répit, je partis à la recherche de quelque chose de lourd : il fallait que ce soit suffisamment lourd pour que je réussisse à l’assommer mais sans que je le tue non plus. Ce n'était pas mon but. Du moins, pas pour le moment. Mon poignard était malheureusement trop léger et je n'avais pas une force surhumaine. C'est alors que je vis un pied de biche au sol, à proximité d'une voiture. Parfait. Je le pris d'un coup de main rapide et me faufila derrière Rafael. Si il y avait une chose pour laquelle j'étais connue, c'est être agile et discrète. Je lui mis un coup de pied de biche avec toute la force que j'ai à l'arrière de la tête. Il eut le temps de se retourner avant de tomber à la renverse. Je pris son pouls, il valait mieux ne pas avoir un cadavre sur les bras après tout.
Bon, il suffisait seulement que je vole une voiture et menotte Rafael à l'intérieur avant qu'il se réveille. Facile. Pas de stress. J'aurais bien pris une voiture du garage mais celles-ci étaient toutes utilisées. Peut-être pouvais-je utiliser celle de Rafael ? J'avais simplement à changer les pneus. Je ne savais pas changer des pneus non plus (je n'avais pas mon permis alors à quoi bon ?) Tant pis je trouverais bien. Je n'avais pas de menottes en revanche. Ma ceinture suffirait. Je l'enlevais de mon pantalon et attacha une de ces mains à un poteau. Même s'il se réveillait, il n’irait pas bien loin. J'espérais avoir assez serré, mais c'était malheureusement la première fois que je faisais ce genre de choses. Je pris ensuite ses clés dans sa poche et retira tout ce qu'il avait d'autres dans ses poches (autant celles de son jean que celles de sa veste). j'espérais n'avoir rien oublié, mais on en était jamais vraiment sûre... Je me suis donc dirigé vers sa voiture, après avoir pris deux pneus qui me semblaient être adaptés à sa voiture de riche. Une fois là-bas, je fis mine d'être une demoiselle en détresse et deux personnes s'arrêtèrent pour changer les pneus de la voiture. Je n'avais rien à faire comme ça et ça me satisfaisait parfaitement. Une fois la voiture remise à neuve, je mis les clés sur le contact et roula jusqu’au garage en essayant de ne faire aucun accident. Certes, je n'avais pas mon permis, mais j'avais déjà conduit des voitures par le passée. Je ne conduisais pas si mal en soit. Et voilà que j'arrivais au garage...
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Rafael Adler
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La jeune femme ne semblait pas le moins du monde pressée, au contraire : elle semblait déborder de bonnes raisons pour ne pas rentrer tout de suite chez elle, propos qu'elle accompagnait copieusement de grands sourires... Et même d'un rire presque innocent. Rien que ça. Tout semblait faux à souhait, mais pas une fois il n'essaya de l'arrêter au sujet de son rôle qu'elle semblait maîtriser à la perfection. Peut-être était-elle une habituée des mauvais coups, et qu'elle n'hésitait pas à se servir de ses talents pour parvenir à ses fins... C'en était presque impressionnant - du moins, c'était quelque chose qu'il pouvait apprécier. Du moins, quand ça jouait en sa faveur.
« Vous savez, pas besoin de vous embêter à appeler une dépanneuse, il y a un garage un peu plus loin sur la rue ! Je peux aller voir avec vous si vous le souhaitez ! »
La voix emplit d'une - probablement fausse - trop grande joie le tira de ses pensées. Pour donner le change, il se contenta d'esquisser un sourire.
« Oh, vraiment ? Ça tombe plutôt bien... »
Presque trop bien, même...
Il ne connaissait pas vraiment ce quartier de la ville, à vrai dire... Cela ne faisait pas parti des lieux qu'il avait l'habitude de fréquenter, mais soit : il faisait avec. Et, après tout, si ce garage se trouvait à l'écart des rues les plus fréquentées, cela serait plus gérable pour leur discussion à venir. Elle venait de lui fournir la solution idéale pour régler ses affaires en privé.
... Enfin. La suite des événements lui révéla qu'il avait péché par orgueil : l'apparence relativement innocente de son vis-à-vis lui avait fait baisser sa garde - une erreur qu'il se jurerait de ne plus jamais refaire. Il se laissa mener sans chercher à protester, et se rendit compte - un peu trop tardivement - que le garage était abandonné depuis un petit moment déjà. Il s'était bien fait berner, au final, et il en paya le prix lorsque l'inconnue du bar revint pour lui asséner un coup sur l'arrière du crâne, suffisamment fort pour l'envoyer au tapis et le mettre KO. Ce qui était loin d'être glorieux, en soi.
Lorsqu'il reprit connaissance, la douleur qui résonnait encore dans sa boîte crânienne fut suffisante pour lui donner quelques indications majeures sur le pourquoi du comment de sa situation actuelle - il avait sous-estimé son opposante, il avait merdé, il l'avait payé. Point. C'était relativement simple, comme règles du jeu. Et il pouvait s'estimer heureux d'être encore en vie - il connaissait certains "ennemis financiers" qui se seraient montrés bien moins généreux, à la place de cette jeune femme. Il remua un peu, et retint un grognement de douleur : c'était désagréable, certes, mais pas au point de l'immobiliser totalement. Il avait connu pire. En observant un peu les environs, il remarqua qu'il ne se trouvait plus dans le garage à l'abandon, mais qu'il était revenu dans la rue, et qu'il était... Attaché au lampadaire ? ... A l'aide d'une ceinture. Et qu'une de ses deux mains était toujours libre. Un rictus étira ses lèvres.
Pff... C'est du travail d'amateur, tout ça.
Ce qui n'était pas pour lui déplaire : après tout, cela rendrait sa délivrance bien plus rapide. Il ne batailla pas longtemps avec le nœud grossier qui était supposé l'immobiliser - probablement le temps que la jolie inconnue revienne, puisqu'elle ne se trouvait plus dans les parages - et, une fois que cela fut fait, il se releva et s'épousseta pour se donner une contenance. Il s'en sortait à bon compte. Et, au moins, ses soupçons se révélaient fondés : elle devait être l'anonyme qui s'était trouvée aux côtés de ce crétin de Nolan... Un soupir lui échappa tandis qu'il levait les yeux au ciel : penser à cet ancien collaborateur était tout simplement... Navrant.
En attendant le retour de la jeune femme, il fit quelques pas le long du trottoir, avant de palper l'arrière de son crâne, vérifiant que ce n'était rien de grave : tout au plus, il écoperait d'une jolie bosse d'ici quelques heures... Mais il n'y avait aucune trace de sang. Ce qui était plutôt rassurant.
Marcher l'ennuyait déjà, alors il se contenta de retourner s'adosser au luminaire, et d'attendre. Il n'avait pas d'autre choix de toute façon : ses poches avaient été fouillées, et ses papiers, ses clefs ainsi que son téléphone portable étaient aux abonnés absents.
Elle n'est pas experte en la matière, mais elle a de bons réflexes en tout cas...
Il n'avait plus qu'à prendre son mal en patience. Une petite dizaine de minutes plus tard, elle revenait... Au volant de sa propre voiture. Il fronça les sourcils, assez décontenancé...
Et bien, elle ne manquait pas de culot, en plus...
... Mais il se reprit bien vite : ce n'était pas le moment de paraître pour faible. Il s'était déjà suffisamment ridiculisé un peu plus tôt. Il ne bougea pas d'un pouce et attendit patiemment qu'elle daigne sortir du véhicule, avant de lui lancer la ceinture sans daigner lui laisser le temps de faire quoi que ce soit d'autre. Il se fendit d'un sourire narquois.
« Je suppose que ça vous appartient. Oh, et si jamais vous comptez remettre ça... Frappez plus fort, la prochaine fois. Ou assurez-vous d'immobiliser convenablement. Enfin... Il laissa un court temps de flottement, avant de reprendre. Au moins, je pense avoir trouvé la bonne personne. C'est toujours ça de pris. Vous comptez faire quoi, à présent ? Histoire de voir à quel point vous avez de la suite dans vos idées. »
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Alors que j'arrivais au garage, je vis mon ennemi sur le trottoir, marchant tranquillement. Je jurai. Certes, je savais que la ceinture ne tiendrait pas longtemps, mais je pensais tout de même réussir à revenir à temps avant qu'il se réveille et se libère. Il fallait maintenant que je trouve un autre moyen de le soumettre. Moi qui pensais le mettre dans le coffre... Peut-être que si je lui demandais gentiment. J'esquissais un petit rire, à cause de mes propres pensées. Même dans les situations les plus dangereuses, je ne pouvais m'empêcher de rire. Je ne prenais pas grand chose au sérieux, et cela me perdra. Cela m'avait déjà perdu, à vrai dire lorsque je m'étais fais kidnappé. Il fallait maintenant que je trouve un autre moyen de retrouver le trésor. Le problème était que je ne réfléchissais pas vraiment, sautant sur les occasions qui se présentaient. Et si ce que je faisais se passait mal, j'avais rarement de plan de secours. Et là, c'était le cas.
J'ai coupé le moteur de la voiture, et en descendit doucement. Il me balança la ceinture, que je rattrapais habilement. Au moins, je pourrais essayer de le frapper avec au cas où. Puis il me parla. Bon, il avait deviné que j'étais la personne à qui son associé avait parlée. Ce n'était pas compliquée de trouver pour le coup, tous les indices menaient à moi. Et je ne vois pas pourquoi une simple serveuse de bar l'aurait assommé et attaché sans raison. Mais, contrairement à ce que j'aurais pu penser, il ne me menaça pas. Au contraire, il me donna des conseils pour la prochaine fois et me demanda ce que je comptais faire maintenant. Bonne question. Que pouvais-je bien faire ? J'avais toujours mon poignard au cas où, et j'étais quasiment certaine qu'il n'était pas armé puisque je l'avais fouillé (enfin, on ne sait jamais...) Je pourrais peut-être le menacer ? Autant tenter le tout pour le tout. Je pris mon poignard d'un geste vif et menaça Rafael avec.
-La prochaine étape, c'est de m'emmener jusqu'au trésor de William Kid. Une fois qu'on l'aura récupéré, je repartirais avec et vous rentrerez tranquillement chez vous, et n ne se reverra plus jamais. C'est compris ?
Je n'avais pas vraiment l'habitude de menacer les autres donc je ne savais pas si je m'y prenais réellement bien. Je n'étais pas certaine non plus que mon plan allait marcher. Je me doutais que Rafael tenterait de me doubler, il fallait que je sois sur mes gardes tout le temps. De plus, je ne savais pas ce sur quoi on allait tomber, peut-être le trésor était piégé ? Je ne connaissais pas ce William Kid, mais un pirate ne laisserait pas un trésor à la portée de n'importe qui. Pour avoir le trésor d'un pirate, il fallait le mériter : il fallait se battre, survivre à ce qui arrivait sur le chemin, etc. C'était quelque chose de dangereux que de partir à la recherche d'un trésor. Certains n'en revenaient pas. Mais c'était pour cette raison que j'avais besoin de Rafael, il connaissait surement les pièges que l'on trouverait sur le chemin, et je pourrais l'utiliser comme bouclier humain. L'important était que je survive, lui, ce n'était pas bien grave s'il mourrait. Même si je préférais ne pas avoir de morts sur ma conscience. Heureusement, ma nature de pirate me permettrait sans doute de connaitre les différentes épreuves que nous aurions à traverser. C'était loin d'être ma première chasse au trésor. J'attendais qu'il me donne sa réponse et dit :
-Monte, on doit se mettre en route.
Je le menaçais toujours avec le poignard, puis me mit au volant et mit la clé sur le contact. Je me tournais vers lui, le regardant avec tension dans les yeux, attendant qu'il me dise où je devais aller. J'espérais qu'il y avait un GPS dans cette voiture parce que si je devais me fier à ses indications, on était pas arrivés...
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Rafael Adler
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Visiblement, elle ne s'attendait pas à une telle réaction de sa part, ce qui sembla la décontenancer quelque peu. Si elle savait... Il s'était déjà trouvé dans des situations bien plus délicates que celle-ci, alors il en fallait bien plus pour le mettre à mal. Son air perdu et presque ingénu ne le fit que sourire davantage : décidément, il avait bel et bien affaire à une débutante en la matière... C'en était presque touchant. Il la vit se recomposer rapidement, reprendre une attitude adéquate pour tenter de s'en sortir et... Fouiller dans son sac ?
Vraiment... ?
Comme si c'était le moment idéal pour quelque chose d'aussi futile que ça... Mais maintenant qu'il savait de quoi elle était capable, peut-être était-elle à la recherche d'une bombe lacrymogène, histoire de le neutraliser sur un temps plus conséquent ? ... Ce qui aurait tendance à prouver qu'elle n'avait pas pensé son plan jusqu'à ce point précis. Néanmoins, il fut surpris de la voir se saisir vivement d'un poignard, et de le diriger dans sa direction d'un air menaçant... Qui ne fut pas suffisant pour l'intimider le moins du monde. Il se contenta simplement d'hausser un sourcil, abordant un air faussement impressionné.
« Et bien... Rien que ça. »
Elle lui déballa toutes ses conditions d'une traite, prenant à peine le temps de respirer entre chaque phrase. C'était à se demander lequel des deux étaient le plus stressé par la situation... La chose lui tira un sourire narquois.
« Bien sûr. C'est clair comme de l'eau de roche, voyons... Tant qu'on y est, tu as d'autres conditions à poser au préalable, ou ça ira pour l'instant ? »
Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il ne la prenait pas du tout au sérieux. Et le fait d'être "tenu en respect" (façon de parler, il était quasiment persuader de parvenir à la désarmer si jamais il essayait) par une arme blanche ne changeait pas la donne. Mais il trouvait la tentative presque admirable : c'était une entreprise risquée de tout tenter sur un coup de tête. Mais ça n'en restait pas moins stupide.
Ses propos ne semblèrent pas plaire plus que ça à la demoiselle, puisqu'elle agita la lame en sa direction, lui intimant de monter dans la voiture. Sa voiture. Enfin... Il leva les mains en l'air comme s'il se rendait, avant de s'installer du côté passager puisqu'elle semblait bien décidée à conduire. Il attendit qu'elle prenne place à son tour avant de l'interroger.
« Vous avez le permis, au moins ? Le regard peu amène qu'il reçut en guise de réponse le fit soupirer. Bon, oubliez alors... »
Elle ne lui reparla qu'après avoir mis le contact, tout en le fixant avec intensité... Sans que cela n'eut d'effet particulier. Il se réinstalla convenablement sur son siège avant de lui donner quelques indications, toujours à la dernière minute. Il s'amusait de la voir manœuvrer et faire de son mieux pour suivre le chemin imaginaire qu'il inventait au fur et à mesure. Ce semblant de jeu dura un bon quart d'heures, avant de finir par l'ennuyer... Mieux valait qu'il mette fin à ce petit manège avant que la jeune femme ne s'aperçoive de la supercherie - il était prêt à parier qu'elle ne prendrait pas la nouvelle avec philosophie...
Il souffla doucement, avant de se racler la gorge dans le but d'attirer son attention.
« Alors... J'admire réellement votre envie de vous y mettre maintenant, mais... Ça risque d'être assez malaisé de traverser l'océan Indien en voiture... Il jeta un œil par la vitre. De toute façon, une opération de cette envergure ne se fait pas en un claquement de doigts... Nolan t'a peut-être donné certaines informations, mais il n'avait pas connaissance du plan en son intégralité. C'est dommage, tu aurais attendu quelques jours de plus, et tu nous aurais peut-être surpris en train de préparer l'expédition, mais là... Rien n'est vraiment opérationnel. Alors... Il serait probablement préférable que tu laisses tomber. »
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Je comprenais très bien que Rafael se moquait de moi. Je n'étais pas une idiote, contrairement à ce qu'il pouvait penser. Certes, je n'avais pas réfléchi une seule seconde à un plan d'attaque, mais ça ne m'empêchait d'être persuadée de pouvoir le mener à bien. Il suffisait seulement que Rafael ne fasse rien pour m'en empêcher. Facile non ? En réalité, c'était presque impossible. J'avais beau être sur mes gardes, je savais que Rafael pouvait m'arrêter en quelques secondes. Il jouait avec moi. La situation l'amusait. Il voulait sûrement voir jusqu'où j'étais prête à aller. Mais, il y a bien une chose qu'il ne pouvait pas m'enlever : ma détermination. Je voulais ce trésor. Bien plus que lui, j'en étais certaine. Il ne devait rien représenter à ses yeux, encore un bibelot parmi tant d'autres. Mais, pour moi, c'était redevenir ce que la malédiction m'avait fait perdre. Et je n'abandonnerais pas.
Il me donna les indications dont j'avais besoin, du moins c'est ce que je pensais. Étrangement, aucun accident n'était encore survenu. Storybrooke était une ville tranquille, du moins au niveau du trafic. Mais nous n'avions toujours pas quittée la ville. C'est alors que Rafael me parla de traverser l'océan Indien. Selon lui, il fallait attendre, qu'une expédition comme celle-ci ne s'improvisait pas, et tout un tas d'autres conneries. Je voulais trouver le trésor. Et cela maintenant. Qu'il ne soit pas prêt, ce n'était pas mon problème. Je posais la voiture à côté du trottoir, non sans la cogner sur celle qui était garée devant. Oups. Heureusement, que ce n'était pas ma voiture. Ce n'était pas moi qui réparerait les dégâts. Je me tournais vers le passager, les sourcils froncés, un peu comme une petite fille qui faisait un caprice.
-Ce que tu ne sais pas, c'est que tu n'as pas besoin de préparer l'expédition. Tu as un atout de choc avec toi, donc il n'y a besoin de rien d'autre. Je suis une ancienne pirate, alors crois moi que trouver un trésor de l'un des miens c'est super facile pour moi. On va chercher ce trésor. Et maintenant. T'es riche non ? Tu dois bien avoir un jet privé quelque part. On prend ça et on trouve le trésor. Que tu le veuilles ou non, de toute façon je ne te laisse pas le choix !
Je ne devais pas paraître très menaçante mais je m'en foutais. Je savais ce que je voulais et je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour l'obtenir. Je me retournais, pour regarder la voiture devant moi, avant de remarquer qu'elle n'y était plus. Elle s'éloignait de plus en plus. Oh non...
-Merde le frein à main !
Je le déclenchais d'un coup sec. On était en pente. Quelle idiote. Mais, la voiture ne s'arrêta pas sur le coup, elle continuait à glisser, provoquant un bruit assourdissant que tous les États-Unis avaient dû entendre. La voiture s'arrêta enfin quand elle rentra dans une autre voiture derrière nous. Je réitère, mais heureusement que ce n'était pas ma voiture. Je vis que de nombreuses personnes s'étaient regroupés autour du lieu de l'accident, très probablement attirés par le bruit. J'eus soudainement une idée. En scène. Je commençais à faire couler des larmes sur mes joues. Savoir pleurer sur commande était tout de même sacrément pratique. Tout comme se faire passer la victime. Je sortis de la voiture et ferma la porte doucement. Ces années d'expérience à l'orphelinat allaient me servir finalement. Si j'avais pu manipuler les harpies de l'orphelinat, de simples passants ne seraient qu'une partie de plaisir. Je sautais dans les bras d'une dame d'une quarantaine d'années, pleurant à chaudes larmes.
-Je n'en peux plus... Aidez-moi. Il me bat. A la seconde où je me suis arrêtée, il m'a frappé. je n'ai même pas eu le temps de être le frein à la main... La dame me prit dans ses bras, essayant à tout prix de me réconforter.
-Ne t'inquiètes pas, ma chérie. J'appelle la police tout de suite. Les hommes comme celui-ci devraient être mis sous les barreaux.
Un petit sourire bien caché apparut sur mon visage. Exactement ce que je voulais. Maintenant, avec la libération de la femme, croire une femme qui se plaignait de violences conjugales, de viol, etc était bien mieux vu que de défendre un potentiel violeur. Je n'aimais pas particulièrement jouer sur cette facette de la femme, qui était quelque chose sur lequel on ne devait pas mentir. mais, j'étais prête à tout. Quitte à le mettre derrière les barreaux. En soit, je ne m'inquiétais pas pour lui. Il avait dû se sortir de situations bien plus compliquées. Mais, l'important était de fuir. Et qu'il me prenne avec lui. Il était sorti de la voiture depuis le temps et me regarda avec attention. Peut-être qu'il éviterait de me sous-estimer à l'avenir. Je me retirais de l'étreinte de la gentille dame alors qu'elle était au téléphone avec la police et me rapprocha de mon "partenaire", si je pouvais l’appeler comme ça. Je me tenais droite devant lui, essuyant mes larmes. La scène n'était pas terminée.
-J'en ai marre. De tout ce que tu me fais subir. La violence, tant morale que psychologique. Je vais craquer. Dégage de ma vie !
J'avais criée cette dernière phrase de tous mes poumons. Franchement, je devrais être engagée à la Comedia del Arte, pour une performance pareille. Mais ça y est, les rideaux pouvaient être tirés. Je chuchotais, assez fort pour qu'il entende sans que je me colle à son oreille, mais tout de même assez bas pour que les passants n'entendent pas.
-Ce serait un bon moment pour prendre la fuite et me faire traverser l'océan Indien, tu ne crois pas ?
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Rafael Adler
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Once, there was a kingdom ruled by a kind king and a beautiful queen...
| Conte : Uncharted 4. | Dans le monde des contes, je suis : : Rafe Adler, l'insupportable.
Ses dernières paroles semblèrent réveiller la jeune femme : d'un mouvement brusque, elle tourna le volant, précipitant ainsi le véhicule contre le trottoir...
« Atten... »
... Il n'eut pas le temps d'achever son avertissement qu'elle finit sa course dans le pare choc d'une autre voiture à l'arrêt. Un soupir échappa à Rafe alors qu'il se passait une main dans les cheveux, l'air ennuyé : avait-elle seulement la moindre idée du bijou qu'elle s'amusait à valdinguer d'un endroit à un autre, sans la moindre trace de considération ? ... Probablement pas, ce qui rendait les choses navrantes au possible. Sans attendre sur celle qu'il peinait à nommer sa ravisseuse - tant elle manquait de crédibilité -, il ouvrit la portière et sortit de l'habitacle pour aller constater les dégâts : la jante était enfoncée et légèrement éraflée, mais ce qui l'inquiétait le plus était de savoir dans quel état se trouvait l'avant de sa propre voiture... La calandre était également déformée, mais heureusement pour lui sa plaque d'immatriculation avait encaissé le plus gros du choc. Ce n'était pas mirobolant, mais au vu du don de la soi-disant conductrice, il s'était attendu à pire... Il la sentait se tenir dans son dos et, lorsqu'il daigna lui accorder de nouveau son attention, ce fut pour constater que c'était elle qui se permettait d'avoir les sourcils froncés et une moue boudeuse. Vraiment, il aura tout vu... En plus, elle se permit de lui faire la morale, se ventant d'être son meilleur atout pour découvrir le trésor, puisqu'elle était elle-même pirate. Il réprima difficilement un rire qui aurait été méprisant au possible, mais se fendit d'un sourire sarcastique.
« Rien que ça ? ... Oh, me voilà sauvé, vraiment. Je me demande bien comment j'ai fait pour me passer de ta précieuse présence pendant tant d'années... Sa voix était acerbe, donnant presque l'impression qu'il était sur le point de perdre patience, mais il parvint à retrouver une contenance. Tu en as d'autres, des idioties du genre, ma jolie ? ... »
Elle ne répondit même pas à la provocation, mais son expression changea du tout au tout, passant d'un air relativement assuré à une totale surprise - et il ne put s'empêcher de se demander ce qui lui prenait, encore. Il n'eut pas à attendre longtemps pour obtenir une explication, et il la regarda s'élancer en avant, en direction de sa voiture, complètement médusé. Après réflexion, il aurait du s'attendre à une telle bourde mais, sur le moment, il se sentait juste... Très las. Et agacé, aussi : elle venait de ruiner la carrosserie d'un modèle en édition très limitée, et il supposait qu'il pouvait rêver pour voir les dégâts être remboursés... Il se rapprocha d'elle à grands pas, le regard sombre.
« Mais c'est vraiment pas possible de les accumuler à ce point. C'est quoi, la prochaine étape, hein ? F... »
... Fondre en larmes, visiblement. Il ne s'attendait pas à une telle réaction, mais comprit très vite sa démarche : un petit groupe de badauds s'était assemblé autour d'eux, les observant avec curiosité. Elle comptait se jouer d'eux, et pleurnichait déjà dans les bras d'une femme plus âgée. Et il se doutait bien qu'au vu de son comportement, il avait soigneusement coché toutes les cases de la pourriture finie - et ce, bien malgré lui... Il souffla, doucement, s'efforçant de garder son calme malgré les regards accusateurs qui lui étaient désormais destinés. Il tenta de s'approcher d'elle, mais un homme bien plus imposant que lui décida de se mettre en travers de sa route.
« Tu crois vraiment qu'on va te laisser approcher d'la p'tite dame ? Tu sais ce qu'on devrait faire, aux salauds de ton genre ? ... son ton était suffisamment menaçant pour lui faire comprendre qu'il ne plaisantait pas. »
Bah voyons... Et qu'est-ce qu'on devrait faire, aux teignes dans son genre ?
Néanmoins, il eut le bon sens de ne pas le faire remarquer de vive voix, et se contenta de lever les mains dans un signe d'apaisement.
« Ecoutez, ce n'est qu'un malheureux malentendu, et... »
« A d'autres ! C'est pas la peine d'essayer de m'embrouiller. »
... Bon. Au moins, il était fixé. Il ne chercha pas à bouger davantage - le coup qu'il s'était pris à l'arrière du crâne lui suffisait amplement, il ne tenait pas à se retrouver avec un coquard en prime -, se contentant à présent de croiser les bras et d'attendre que les choses se passent. Après tout, il ne redoutait pas réellement la police, et leur intervention aurait au moins le mérite de le tirer de cette histoire sans queue ni tête... Enfin. Il découvrit aussi que l'armoire à glace était loin d'être impartiale : s'il refusait catégoriquement de le laisser avancer, il se recula docilement quand elle revint vers lui, ses yeux sombres chargés d'animosité à son égard. Elle s'autorisa même à lui crier dessus, déversant toute une haine qui semblait loin d'être totalement fictive, destinée à tromper les passants. Mais en ce qui concernaient ses mots murmurés, il fut le seul à les entendre, et ils lui tirèrent un mauvais sourire.
« Espèce de sale petite peste... Lui aussi, il parlait à voix basse, mais il se doutait que ses messes basses auraient tôt fait d'attirer l'attention sur sa personne, et qu'elles seraient sans l'ombre d'un doute mal interprétées. Autant faire court.Mais miss je-sais-tout semble avoir négligé un détail : la seule qui serait ennuyée de me voir emmener par la police... C'est toi. Seule, tu n'as rien, et je te souhaite bien du courage pour mettre la main sur le trésor par tes propres moyens. »
Après tout, si elle tenait tant à faire preuve de ses talents de comédienne... Il pouvait en faire de même, auprès des forces de l'ordre : le coup qu'elle lui avait asséné pouvait très bien lui porter préjudice - chose à laquelle elle n'avait probablement pas pensé dans le feu de l'action. ... Mais peut-être que cette éventualité lui revint de plein fouet, puisqu'elle se débrouilla pour le repousser un peu, et lui prendre la main d'une telle façon qu'elle fut en mesure de l'emmener plus loin, tout en donnant aux autres l'illusion qu'il dirigeait le mouvement. A ce moment-là, il sut qu'il était bien loin de parvenir à se débarrasser d'elle aussi facilement... A son plus grand regret.
Altana Steece
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Rafael ne semblait pas avoir apprécié ma petite scène et de l'avoir mis dans une situation pareille. Je n'avais aucun regret, je devais montrer que j'étais bien plus forte qu'il ne le pensait. Il me sous-estimais, ce n'était pas compliqué de le remarquer. Pourtant j'avais réussi à l'assommer et je venais de lui montrer mes talents d'actrice. Ce n'était pas la première fois que je les mettais à profit, ni pour me sortir d'une situation incommodante. Ou pour gagner quelque chose. J'avais quand même vécue dans la rue pendant quelques temps alors je savais très bien manipuler les autres pour avoir ce dont j'avais besoin. Je n'aimais pas spécialement le faire, mais c'était parfois nécessaire. Mais, malheureusement, il avait raison sur un point. J'avais besoin de lui, ou du moins de ce qu'il savait. Mais, l'inverse n'était pas vrai. J'étais, au contraire, un obstacle pour lui. Le fait qu'il se fasse arrêter par la police ne m'aidait en aucun cas à atteindre mon but. Je devais me rendre indispensable. Seulement, je me doutais que mes connaissances en piraterie, bien qu'elles pourront être utiles, ne seraient pas suffisantes. Tant pis, je devais me rendre indispensable autrement. Je lui pris la main pour l'emmener plus loin, donnant aux autres l'illusion que c'était lui qui me tirait. J'entendais les sirènes au loin... Je n'avais jamais vu les policiers de cette ville aussi efficaces, je devais me dépêcher.
-Bien sûr, je ne pourrais pas trouver le trésor sans ton aide. Mais, en attendant, si tu te fais arrêter par la police, certes, je n'aurais pas ce que je voulais mais ce n'est pas moi qui me retrouverait en prison. Alors, on récupère le trésor ensemble. On se le partage : une moitié chacun. C'est ça ou tu vas croupir en prison, comme les gens comme toi le devraient ? Parce que je suis sûr que si je cherche bien, je peux trouver d'autres choses pour t'incriminer. Ma mère est avocate alors si j'étais toi, je ferais attention.
La dernière menace était un peu vaine, puisque je ne parlais pas à ma mère, elle qui ne m'avait pas encore retrouvé. En revanche, je savais très bien ce qu'elle était devenue dans ce nouveau monde, et je pouvais tirer ça à mon avantage. Le plus possible. Rafael eut l'air de réfléchir à ma proposition, et finit par accepter. Il était de toute façon dans une impasse. J'avais de mon côté une bonne dizaine de passants et avec toutes les histoires de féminicides, les policiers n'avaient pas le choix que de croire à ma version des faits. Apporter des preuves serait plus compliqué, mais il valait mieux éviter de parler de ça. Il y a avait peu de chance qu'on en arrive jusque là. Le mensonge me couterait cher dans ce cas... Il me dit de monter dans la voiture, et de me redonner les clés. Il avait un jet privé (tiens donc...) auquel il pouvait nous conduire. Mais il n'avait pas confiance en ma conduite, ce que je comprenais totalement pour le coup...
-Je veux bien te laisser conduire mais je ne te rends que les clés ! Je garde tes papiers au cas où tu veuilles me doubler.
Mais je ne pouvais pas partir en laissant la scène comme cela si ? Je n'avais pas envie de démarrer une course poursuite avec la police... Je devais régler cette histoire rapidement. Je jouais avec les clés tout en réfléchissant. Je fis signe à Rafael d'attendre, et garda les clés en attendant. Il valait mieux être prudente. Je m'approchais de la femme qui m'avait soutenue auparavant, la tête baissée gênée alors qu'elle m'attrapa le poignet. J'eus un mouvement de recul, comme à chaque fois que l'on me touchait à cause d'un vieil événement mais... qui pouvait être mal interprété par la femme.
-Je suis vraiment désolée de vous avoir dérangée je... Je dois partir. On s'est expliqués, il s'est escusé dans une longue tirade amoureuse, on doit vraiment parler de tout ça calmement... Mais merci beaucoup pour ce que vous avez fait pour moi !
Elle voulut me répondre mais je lui lançais un petit sourire gêné avant de courir en direction de la voiture, dans laquelle Rafael s'était déjà installé. Elle cria "Attends !" sans pour autant me poursuivre. La pauvre femme ne savait vraiment pas comment réagir, mais comment lui en vouloir ? J'avais réagi comme une véritable lunatique en l'espace de cinq minutes. J'espérais seulement que mon comportement n'aurait pas l'effet inverse et l'alerterait encore plus... Je voyais déjà la police nous attendre à notre retour de notre courte escapade, menottes prêtes pour nous. Mieux valait ne pas penser à des choses pareilles. Une fois à l'intérieur de la voiture, je lui tendais les clés qu'il attrapa sans hésiter une seule seconde.
-On devrait éviter la course-poursuite. Ne me le fais pas regretter. Maintenant démarre.