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 Japon ça rime pas avec ennuis pourtant ... } feat Akihiro Dawson

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Ludwig T. Oakenshield
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Ludwig T. Oakenshield

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Japon ça rime pas avec ennuis pourtant ... } feat Akihiro Dawson  _



________________________________________ 2020-07-07, 23:04


Japon, ça rime pas avec ennuis pourtant ...
Ludwig & Akihiro



« La vie, on sait bien ce que c'est: un amalgame saugrenu de moments merveilleux et d'emmerdements.. - Roger Martin du Gard. »


Ludwig regardait le contrat sur la table avec une intensité à s’en faire sortir la veine qu’il avait sur le front. Il se posait une énorme question dessus et douter comme ça de lui n’était pas dans son tempérament. Même s’il était un très grand stratège, et qu’il savait élaborait des plans militaires complexes, il n’aimait pas rester pendant trois milles ans sur la même chose, sur la même question. Il était un leader digne de ce nom, qui prenait des décisions, qui tranchait souvent dans le vif du sujet sans tergiverser pendant des années. Alors forcément, il était un peu énervé par la situation qu’il s’était lui même crée. Ce questionnement interne qui l’animait depuis plus d’une semaine à savoir si oui ou non il se décidait à proposer à Akihiro de venir avec lui au congrès international de gemmologie qui se tenait cette année à Tokyo. Il devait par la même occasion rencontrer des investisseurs, avec qui, il discutait depuis maintenant six mois, pour étendre son marché à l’Asie. En vérité, il ne savait même pas pourquoi il se posait cette question car il voulait qu’Akihiro vienne. Il était une pièce indispensable du rouage, il était la liaison avec les investisseurs. Il devait venir. Or, ce n’était pas aussi simple, du moins pour Ludwig, dont la seule peur était qu’Aki voie ça comme une sorte de promotion canapé. Ils avaient eu cette discussion, quelques jours après qu’il soit revenu du monde des Simpsons et qu’ils aient décidé de se mettre ensemble, pour sa plus grande joie. Akihiro n’aurait pas de traitements de faveurs, même si ce n’était pas l’exact vérité car il avait déja un traitement de faveur. Enfin, il avait essayé de le rassurer en lui disant que son comportement à l’entreprise ne changerait absolument pas. Aki avait sourit et acquiescé, lui disant que cela lui convenait parfaitement. Cependant, Ludwig ne pouvait pas faire comme si de rien n’était. Si avant il arrivait à cacher les choses, à lui donner un jour de congé en plus, à lui faire une petite augmentation de salaire, maintenant ils étaient officiellement en couple et ce n’était plus trop possible. Alors forcément, l’inclure dans un voyage auquel il ne devait pas participer, ne serait certainement pas approuvé par le conseil d’administration. Ludwig avait toujours été un patron exemplaire et contrairement à son grand père, il ne passait pas outre les décisions, même quand elles lui étaient défavorables. C’était pour cela qu’il réfléchissait à une solution, et il en avait trouvé une. L’inviter sur ses fonds propres. Il faudrait juste qu’Akihiro pose des jours de congés et ils seraient dans l’ordre. Certes, il ne pourrait pas venir au congrès, mais Ludwig avait même pensé inviter les investisseurs à un repas, le soir, et Aki pourrait être présent. Tout était parfait. Il avait même pensé à poser lui aussi quelques jours pour qu’ils puissent profiter tous les deux, de ce premier grand voyage qu’ils feraient ensemble. Maintenant, il fallait que le principal concerné accepte, et Ludwig avait un peu peur de son refus. Il ne voulait pas qu’il pense qu’il l’achète ou autre. Bien entendu, il savait que c’était faux. Akihiro lui avait déja dit qu’il l’aimait et qu’il avait confiance en lui. C’était seulement son esprit anxiogène qui lui envoyait des idées négatives, allant contre le bonheur qu’il ressentait dès qu’il pensait à son compagnon.

Tant pis ! Tans pis ! Il allait lui demander. Il le voulait avec lui, et il avait bien mis assez de temps pour se rendre compte qu’il l’aimait pour continuer de faire les même erreurs. S’il n’avait pas écouté cette voix malfaisante dans sa tête, il aurait été avec lui des années auparavant. Ah il était un très bon chef de guerre, mais pour embraser ses sentiments, il n’y avait plus personne. Non, il refusait ça. Il était Thorin, et il était grand dans tout ce qu’il faisait. Encore plus maintenant que son âme soeur avait accepté son amour. Plus rien ne l’arrêtait, et encore moins un petit refus. Il essayait de se dire ça sur le trajet jusqu’au bureau d’Akihiro. Oh, il aurait pu lui demander le soir même, lors du dîner, en face à face dans la cuisine, mais il s’en voulait d’avoir déja trop attendu comme ça. Il n’arrêtait pas d’hésiter, puis de revenir sur sa décision avant d’hésiter à nouveau. Le fait qu’il arrivait sans doute à saturation l’aida cette fois à ne pas faire marche arrière. Prenant une grande inspiration, il toqua à la porte du bureau, attendant quelques minutes par pure politesse avant de rentrer. Il adorait voir son regard s’allumer et presque briller quand il rentrait dans son champ de vision. Il sentait souvent son coeur gonfler de joie et après il n’avait plus qu’une seule envie, l’enlacer dans ses bras fortement, pour lui montrer à quel point il était heureux.

“Excuse moi de te déranger pendant ton travail …”

Ludwig était très consciencieux professionnellement et même s’il n’arrivait pas toujours à garder la frontière intacte entre la vie au travail et la vie privée, il essayait de se limiter au maximum. Bon, ce n’était pas facile, quand une bouille comme Akihiro s’approchait de lui, le regard langoureux et les mains baladeuses. Il était faible face à lui, et ce n’était un secret pour personne, surtout pas pour le principal intéressé.

“Il faut que je te parle de quelque chose !”

Il était rare quand Ludwig n’était pas à l’aise. Même avec des personnes dont il ne comprenait pas la langue, il dégageait cette assurance et cette confiance naturelle. Mais là, devant Akihiro qui s’était levé, il avait juste envie de se cacher les yeux pour ne pas voir une expression de dégout se dessiner sur ses magnifiques lèvres.

“Rien de grave, ne t’en fait pas !”

Il préférait quand même le rassurer. Il le connaissait par coeur, et la petite fossette qu’il avait en faisant cette moue lui indiquait qu’il n’était pas tranquille.

“Bien au contraire en vérité …”

C’était vrai. C’était lui qui se montait le bourrichon tout seul, comme il avait fait avec lui déja, pour ses propres sentiments. Pourquoi diable n’arrivait il pas à se comporter presque normalement avec lui ? Il avait tellement peur qu’il parte d’un moment à l’autre. Ludwig sentait son coeur battre la chamade dans sa poitrine.

“J’aimerai que tu viennes avec nous au Japon.”

Son annonce tomba dans le silence et Ludwig déglutit. Il leva la main devant le visage d’Akihiro avant que ce dernier ne puisse dire quelconques mots.

“Que tu viennes en dehors de l’entreprise. Je sais à quel point tu es attaché à ton indépendance dans l’entreprise et je t’ai juré que ce n’était pas parce que tu étais avec moi que tu aurais des faveurs comparés aux autres employés … Alors … j’y ai réfléchi pendant des jours pour essayer de te présenter une proposition qui pourrait te convenir.”

Il prit une grande goulée d’air au passage, remerciant ses poumons d’avoir la capacité de lui permettre de rester un moment en apnée. Il sentait ses joues chauffer, et il devina aisément que sous la barbe, sa peau devait virer au rouge tomate.

“C’est pour cela que je t’invite, personnellement, sur mes deniers. Tu n’auras rien à débourser et l’entreprise non plus. Certes, tu ne pourras pas assister au congrès de gemmologie mais tu pourras aller te balader, ou faire des activités qui te plaisent. Le congrès est sur trois jours, je vais moi même poser une semaine de congé après pour que nous puissions profiter ensemble de ce moment. De plus, je te veux à mes cotés car déja tu es mon compagnon, et ensuite parce que tu as quand même pilotés de nombreux dossiers avec nos investisseurs asiatiques et qu’il est normal que tu sois présent.”

À ce titre, Akihiro aurait pu venir comme simple employé, mais Ludwig avait une fierté inmesurable à le présenter maintenant comme son partenaire de vie. Puis il travaillait tellement, qu’au fond, prendre des vacances ce n’était pas une mauvaise idée !

“Warren, Dorian et Philip seront dans un hôtel différent du nôtre. Si tu acceptes, il est hors de question que nous dormions dans la même chambre qu’eux. Nous irons au Aman Tokyo, où ils proposent des grandes suites.”

Pas qu’il n’aimait pas son neveu et ses deux amis, mais partir seul et partir en couple n’était pas du tout la même chose. Ludwig voulait de l’intimité, chose qu’il savait impossible avec les trois dans les parages, et surtout il voulait le meilleur pour son amour. Il avait regardé l’hotel qui comportait le plus d'étoiles et surtout le mieux noté. Rien n’était trop beau pour Akihiro…

Jour J du départ pour Tokyo


S’il avait pu bien faire comme il avait voulu pour l’hotel, il n’avait malheureusement pas pu prendre des vols différents. En soit, ça ne le dérangeait pas tant que ça, il espérait juste que tout se passerait bien. Ludwig était stressé. Plus que d’ordinaire. Il n’aimait pas l’avion. Il n’avait jamais aimé et il n’aimerait certainement jamais. Il n’était pas idiot, loin de là, mais pour lui, faire arriver à voler un engin pareil … relever du miracle, et la peur qu’il avait au creux de l’estomac grandissait au fur et à mesure qu’ils s’approchaient du tarmac. Même la main d’Akihiro dans la sienne n’arrivait pas à le calmer. Il avait été grognon toute la matinée. Il avait engueulé Fili car il était arrivé en retard au point de rendez vous, et qu’ils avaient été obligé de se presser. Il s’était pris la tête avec Warren, qui lui avait balancé qu’il était exactement pareil que sa soeur quand elle était angoissée. Ce à quoi il lui avait répondu par un magistral doigt d’honneur, et si Akihiro ne l’avait pas retenu, certainement par un coup de poing. Et maintenant, les quatres étaient assis en silence dans la 1e classe du premier avion. Ludwig avait grommelé qu’ils étaient obligés de faire une escale et qu’à la vue du prix, la technologie n’était même pas capable de les amener directement. Personne n’avait répondu et il avait mieux valu.

“Nous avons bien traversé les mines des Gobelin à pied …”
“Et si j’avais eu un avion crois moi que je l’aurais pris ! Parce que ce n’était clairement pas une partie de plaisir …”

Warren leva les yeux au ciel à sa remarque, et Ludwig capta le regard interrogateur d’Akihiro qui assistait silencieux à leurs échanges.

“Lors de la reconquête d’Erebor, nous sommes tombés dans un piège une nuit, et nous sommes tombés dans le domaine du Roi Gobelin. Une créature vile et ignoble entourée de ses centaines de milliers de gobelins esclaves. Effectivement, comme dit Warren ce n’était pas une partie de plaisir, et nous avons du fuir en visite après que je lui ai tranché sa gorge purulente. Nous avons couru pendant des heures dans les galeries mais nous en sommes sortis indemnes !”
"Tu oublies aussi l'aide de Gandalf ! Sans le magicien gris je ne sais pas si nous serions tous sortis de cet enfer ..."

Et clairement, il hésitait vraiment entre les deux situations. Au moins, dans les grottes souterraines de gobelins, il avait un contrôle sur sa potentielle mort. Là non ! Il devait laisser sa vie entre les mains de pilotes certes expérimentés mais qu’il ne connaissait ni d’Eve, ni d’Adam, et il n’aimait pas ça. Pas ça du tout …

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Akihiro Dawson
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•Lucifer ça suffit !
• Mais ce n'est pas de ma faute si je rigole à cette nouvelle ! Toi ! Aki ! Te marier ! C'est juste drôle !


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• Bon Emy, je veux que ça soit toi qui s'occupe de mon mariage ! Mais tu me fais un truc grandiose okay ?
• Oui ... un truc grandiose ! Mais grandiose comment ? grandiose grand ou grandiose encore plus grand ?



| Conte : Aggretsuko
| Dans le monde des contes, je suis : : Retsuko, la panda rousse overbooké et metal-screamo

Total in love

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________________________________________ 2020-07-12, 17:17


Japon, nous voilà!
Ludwig & Akihiro


«  L'amour est au-delà de la raison. »Proverbe japonais.


Si un jour on avait prédit sa situation actuelle à Akihiro, sans doute n’y aurait-il absolument pas cru. Comment aurait-il pu croire un instant pouvoir vivre le grand amour avec l’homme de sa vie, son richissime patron magnifique et totalement hors d’atteinte ? Impossible voyons ! Ridicule même ! Et pourtant… Cela faisait plusieurs mois désormais -cinq pour être précis, puisqu’Akihiro comptait chaque matin où il s’éveillait aux côtés de Ludwig (Loulou, dans l’intimité) aussi religieusement qu’il était possible- et pour lui, cela ressemblait toujours à un merveilleux rêve, bien qu’il ne songe un instant que celui-ci puisse s’évaporer à son réveil : maintenant qu’il vivait avec Ludwig, il comptait bien rester avec lui jusqu’à la fin de ses jours ! Et plus si possible ! Rêveusement, il sirotait son thé blanc, s’autorisant sa première et seule pause de la matinée, fauteuil tourné vers sa baie vitrée. Bon sang, comme sa vie était parfaite désormais.

Elle demeurait millimétrée -du moins au travail, et il travaillait toujours aussi dur, voir plus -dans l’espoir de rendre Ludwig encore plus heureux qu’il ne l’était déjà de son travail (mais il avait beau le lui dire plusieurs fois par semaine, Aki ne le considérait jamais comme acquis. Il devait, sans cesse, faire honneur à son senpai. Encore plus maintenant qu’il était son homme.). Il le lui avait dit, s’était même énervé pour la peine : il ne comptait pas quitter son poste, et il avait interdit à Loulou de lui donner un traitement de faveur. Il se souvenait d’ailleurs comme d’hier de leur dispute sur le sujet, mais il secoua la tête, tâchant de ne plus y penser… Quand Ludwig avait mentionné la possibilité de lui demander de quitter son poste… Il avait cru sentir son coeur dégringolé dans sa poitrine ! Mais heureusement, Loulou avait finit par comprendre. Akihiro l’aimait plus que tout. Et il aimait également son travail. Il avait travaillé sa vie entière à l’essor de son entreprise. D’une certaine façon… C’était devenu son mode de vie. Le lui retirer aurait été la chose la plus cruelle qu’on eut pu lui faire. Enfin, après lui enlever Loulou, chose qu’il avait également déjà subit pendant trois jours et il ne comptait pas DU TOUT réitérer l’expérience.

Soupirant doucement, il secoua la tête, songeant avec un sourire au petit bento qu’il avait préparé pour Ludwig, pour sa pause à lui. Il espérait que ça lui ferait plaisir -et qu’il le mangerait en entier cette fois ! Il bu une gorgée de son thé, tranquillement, avant d’entendre des coups discrets à sa porte. Tiens, c’était surprenant. Philip n’était pourtant jamais en avance. Il reposa sa tasse rapidement, lissant sa cravate et retirant son oreillette avant de lancer un ‘entrez’ cordial. Son regard fondit en un million de paillettes lorsqu’il eut la surprise de voir Loulou entrer dans son bureau, et il se releva aussitôt, un immense sourire aux lèvres. Bon sang… Qu’il était beau ! Cela faisait cinq mois pourtant qu’il pouvait l’admirer du matin au soir et à chaque nouvelle apparition, il avait l’impression de redécouvrir la beauté de ses traits, la profondeur de son regard, la virilité de sa carrure, et cette séduction totalement inconsciente (ou du moins, la plupart du temps) qui émanait de lui et l’attirait plus que tout ! Pas étonnant qu’il paillette à chaque fois qu’il le voyait !

Doucement, il s’approcha de lui, pensant qu’il venait peut-être pour le remercier de son bento maison, mais à la place, Ludwig prit un air grave. Rien qu’à la vibration de sa voix, Akihiro comprit qu’il était préoccupé, et il s’approcha de lui, presque inquiet, venant même poser sa main sur son bras. Il n’aimait pas le savoir préoccupé, mais il eu un coup au coeur quand il comprit que la source de son malaise, c’était lui ! Il se mit aussitôt à mordiller sa lèvre, de plus en plus anxieux, craignant le pire avant que finalement, Ludwig ne finisse par dire ce qui lui pesait sur le coeur… Aller… Au Japon ?! Avec Loulou ?! C’était ça qui le mettait si mal à l’aise ?!

Dès qu’il commença à parler de la manière dont il souhaitait financer sa venue, Akihiro manqua de lever les yeux au ciel. Ludwig ignorait-il donc totalement le salaire qu’il avait ? Parfois, il avait vraiment l’impression qu’il le prenait encore pour un étudiant, à manger des nouilles instantanées pour économiser le moindre centimes ! Mais il savait aussi que le Roi des Nains était le pire des têtus, alors si il y avait réfléchit des jours, il était clair et net qu’Akihiro ne parviendrait pas à le faire changer d’avis. Il le laissa donc terminer ses grandes tirades, l’écoutant avec attention, avant de simplement se hisser sur la pointe des pieds pour venir déposer un rapide baiser sur ses lèvres.

-D’accord, dit-il, le plus simplement du monde. Je viens. Mais si tu paies l’hôtel, alors je paie les activités ! ajouta-t-il avec un sourire malicieux, avant de légèrement s’emballer. J’ai tellement hâte ! Le Japon ! Tu vas adorer le Japon ! Bon c’est très différent de ce que tu connais, mais tu vas adoré -OH ! Il faut qu’on aille aux thermes ! Et aux temples ! J’espère qu’on pourra louer des tenues traditionnelles, je veux absolument te voir en samouraï ! Et la street-food ! Il faut vraiment que je t’emmène au bord de mer, ils font des Takoyakis à tomber, tu vas adorer !! Et il faut qu’on aille...


-------------------------

-Il faudra vraiment que vous essayez les Takoyaki Warren, même si c’est du poulpe, vous allez adorer !

Warren plissa le nez, visiblement aussi peu tenté par la description que par le nom du plat ! Cela faisait pourtant plusieurs semaines qu’il avait expliquer à Philip, Dorian et Warren à quel point la gastronomie japonaise allait leur plaire, mais pas que ! Il y avait tant de choses à faire, à voir, à découvrir ! Certes, ils auraient un peu moins de temps libre que lui, mais il fallait au moins qu’ils fassent le minimum ! Quitte à faire un voyage de plusieurs heures en avion, que cela en vaille la peine ! Si Philip était clairement d’accord avec lui, les deux autres étaient un peu plus difficile à convaincre…

Doucement, il passa son pouce sur la main de Ludwig, qui la serrait un peu plus fort depuis qu’ils s’étaient engagés dans la file d’attente pour entrer dans l’appareil. Il savait que Ludwig était nerveux, à l’idée de grimper dans cet avion. Son visage tout renfrogné le criait même au monde entier ! Il était parvenu, de justesse, à empêcher les deux plus vieux de se battre encore quelques minutes auparavant, mais désormais, Ludwig était absolument silencieux. Doucement, il se pencha, faisant apparaître son visage dans le champs de vision de Ludwig, qui finit par tourner les yeux vers lui, relevant un sourcil interrogateur.

-ça va aller, Ludwig. Tu n’auras qu’à dormir pendant le voyage ! Comme ça, tu fermeras les yeux et pouf, on sera arrivé à ton réveil !

Il mourrait d’envie de venir quémander un baiser à son petit ami, mais en présence de Warren, Dorian et Philip, Akihiro se sentait un peu trop observé. A dire vrai, et même si il avait été accepté par la famille de Ludwig depuis bien avant qu’ils ne se mettent ensemble, Akihiro n’oubliait pas que Ludwig -son Loulou- était aussi leur Roi. Ce qui faisait de lui…. Rougissant comme une pivoine, il détourna les yeux vers le tarmac, tâchant de ne pas trop y penser. Au bout de quelques minutes, ils entrèrent finalement dans l’avion, et après un très court débat, il alla s’asseoir près du hublot, pour pouvoir observer le ciel pendant leur vol -chose qu’apparemment aucun des nains n’avaient trop envie de constater. Il s’installa doucement, ne se redressant que pour entendre Warren houspiller Ludwig à propos d’une mine et de Gobelins. C’était une chose que Akihiro adorait, découvrir un peu plus les histoires de son géant de Nain de petit ami ! Il écouta donc avec attention, sentant clairement ses yeux pailletés en quelques secondes !

-Wow, laissa-t-il échappé, totalement admiratif, ce qui sembla légèrement remonter le moral à Loulou. Et que s’est-il passé ensuite ? demanda-t-il, sincèrement curieux, et provoquant une vraie impulsion chez les Nains, qui se mirent tour à tour à raconter la suite de l’histoire.

Akihiro se pelotonna dans son siège, tout en sortant un plaid de son sac, le mettant sur ses genoux, l’esprit totalement accaparé par ces récits d’aventures. Il espérait juste que les nains seraient tout aussi accaparé que lui, et que personne ne remarquerait les chaussons qu’il venait de mettre discrètement à ses pieds, bien à l’abri sous sa couverture.

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Après leur seule et unique escale, qui fit à nouveau beaucoup grommeler Ludwig -au point que Akihiro avait du user du combo ‘glace-bisous-câlin’ pour le détendre un peu, Akihiro tomba littéralement de fatigue et ne se réveilla que l’autre que Ludwig le secoua légèrement pour le faire sortir de ses songes. Il fallut quelques secondes à Akihiro pour se souvenir d’où il se trouvait, souriant un peu bêtement à Ludwig avant de s’étirer, couinant légèrement. Il passa rapidement au cabinet pour défroisser sa tenue, et se recoiffer légèrement, avant de revenir auprès de lui, brusquement plus agité qu’une puce. Mais contrairement à son chéri, ce n’était pas du à l’anxiété de l’atterrissage, mais plutôt à l’excitation de retrouver le pays de son enfance !

Dès que l’avion fut immobile, Akihiro se releva, tirant son sac cabine avec lui, se redressant sur la pointe des pieds pour tenter d’apercevoir quoi que ce soit, au-dessus de la tête des autres, pourtant rares passagers, et il du sincèrement se retenir de courir pour rejoindre l’aéroport, s’inclinant rapidement mais profondément devant les hôtesses en signe de respect et de joie. Mais aussitôt qu’il fut sorti du petit tunnel d’entrée, Akihiro ne pu s’empêcher de rire, débordant de joie. Partout, il pouvait voir les kanjis, lire sa langue maternelle, sentir les odeurs des milles plats ‘à touriste’ mais tout de même traditionnels, qui flottaient dans le hall, entendre les rumeurs de sa langue, comme si il n’avait jamais cesser de l’entendre ! Exultant de joie, il chercha Ludwig derrière lui, se précipitant vers lui pour lui saisir les deux mains, sautillant presque sur place.

-Tu as vu ?! C’est magnifique ! Bon c’est pas encore le Japon traditionnel, mais tu sens tout ça ? J’ai le temps de prendre un bubble-tea avant qu’on prenne le taxi ? Il faut que vous testiez les bubble-tea !

Son excitation fit visiblement beaucoup rire les nains, qui se laissèrent traîner à un stand de bubble-tea où Akihiro, dans un japonais parfait, passa leur commande, ce qui sembla tout de même étonner Warren, Dorian et Philip. A croire qu’ils avaient oubliés qu’il s’agissait de sa langue maternelle ! Si Warren détesta sa boisson, qui fut engloutit cela dit par Dorian, ils finirent par se diriger vers l’allée des taxis, et Ludwig téléphone rapidement au reste de sa famille pour les avertir qu’ils étaient tous vivants et arrivés. Assez rapidement, ils finirent par dégoter deux taxis, et Akihiro passa d’une voiture à l’autre pour donner l’adresse de leur hôtel aux chauffeurs. Puis finalement, il se laissa retomber dans la banquette du taxi qu’il partageait avec Ludwig, le nez presque collé à la vitre, ce qui fit le fit rire.

-Je suis tellement content d’être là avec toi, dit-il, le plus sincèrement du monde, prenant doucement la main de Ludwig. Je suis… Aux anges ! ajouta-t-il, une vague d’émotions lui serrant légèrement la gorge, et lui mouillait le coin des yeux.

Le Japon lui avait sincèrement manquer. Y revenir avec Ludwig… Etait la plus merveilleuse façon de le retrouver!
(c) DΛNDELION


Ludwig T. Oakenshield
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Ludwig T. Oakenshield

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Japon ça rime pas avec ennuis pourtant ... } feat Akihiro Dawson  _



________________________________________ 2020-08-16, 11:44


Japon, ça rime pas avec ennuis pourtant ...
Ludwig & Akihiro



« La vie, on sait bien ce que c'est: un amalgame saugrenu de moments merveilleux et d'emmerdements.. - Roger Martin du Gard. »


Quand Akihiro avait accepté sa proposition de venir au Japon, de se faire inviter plus précisément, Ludwig avait senti son coeur faire des bonds dans sa poitrine. Bien entendu il y avait peu de chances pour qu’il refuse, mais il savait que son partenaire avait une très grande fierté, quoi qu’il puisse en dire. Pour preuve, il avait tenu à établir un programme des activités qu’il financerait coute que coute. Ludwig l’avait laissé faire, voyant que les notes qu’il prenait le soir chez eux lui donnait le sourire, jusque même dans le lit. Akihiro comptait les jours qui le séparait de son pays natal et il l’écoutait religieusement lui expliquait toutes les règles de bienséance qu’il y avait. Maintenant, il avait aussi le coeur qui faisait des bonds mais pas vraiment pour la même raison. Il avait une peur bleu de l’avion, sans doute ses vertiges n’arrangeait rien et même Akihiro n’arrivait pas à le rassurer. Déja dans la file d’attente, il avait senti sa petite main caressait la sienne, mais cela ne faisait qu’encore plus l’angoisser. Que lui meurt, à la rigueur, ça pouvait passer, même si une mort comme ça aurait été un grand déshonneur. Mourir sur un champ de bataille oui. Pas dans une boite de conserve volante. Néanmoins, lui même était prêt à la mort. Il l’avait vu passer tellement de fois à côté de lui qu’elle ne l’effrayait plus. Cependant, ce n’était pas la même chose pour ses proches. Il ne pouvait imaginer qu’il arrive quelque chose à Akihiro, ou à sa famille. Surtout pas sa faute ! Encore moins inconcevable, parce qu’après tout, c’était bien pour l’entreprise qu’ils étaient obligés de prendre l’avion. Quand à la solution qu’Aki avait proposé, dormir n’était pas de mise. Déja qu’en temps normal il avait du mal à s’assoupir pour différentes raisons, il n’allait pas y arriver dans cet engin de mort. Alors il préféra se concentrer sur sa vie d’avant, racontant comme le bon conteur qu’il était ses aventures à son compagnon, qui lui ne mit pas longtemps avant de sombrer.

Le vol fut long. Très long. Ludwig ne se souvenait pas d’avoir subit une attente aussi grande. Enfin si, et il était prisonnier des talibans, souvenir qui ne le réjouissait guère. C’était pour cela qu’il avait un peu de mal, pour l’instant, à être aussi enjoué qu’Akihiro. Surtout que le mal de coeur qu’il avait et la nausée qu’il l’avait prit depuis que l’avion avait amorcé la descente ne l’aidait pas à avoir le sourire. Il essayait. Quand Akihiro s’était exclamé en sortant de l’aéroport qu’il voulait absolument un bubble tea, ses lèvres s’étaient étirés en un fin sourire avant de reprendre leur forme. Une moue stricte et froide. Il était resté en arrière, faisant un signe négatif de la tête. Il préférait être totalement en possession de tous ses moyens pour goûter aux mets qu’il lui présenterait. Néanmoins, il eut un rictus fortement amusé quand Warren cracha sa boisson au sol. En pensant à ce que Daphné aurait pu dire en le voyant faire ça, il se souvint qu’elle avait expressément demandé à ce qu’il l’appelle un fois arrivé. Qu’importe l’heure. Elle aussi détestait l’avion et en avait très peur. Composant le numéro, il attendit un moment avant qu’une voix ensommeillée ne lui réponde. Préférant ne pas s’attarder, il discuta rapidement, lui expliquant que finalement tout s’était bien passé. Que Warren allait bien. Il se permit même de lui raconter la petite anecdote qui venait de se passer. À l’autre bout du fil, il pouvait très bien s’imaginer Daphnée lever les yeux au ciel tout en secouant la tête. Avant de raccrocher, elle lui demanda simplement de veiller sur son fils et son partenaire de vie, comme il avait toujours fais en réalité.

Une fois l’appel passé, il hocha la tête quand Warren lui expliqua qu’Akihiro venait de commander deux taxis, vu que Messieurs n’allaient pas dans le même hôtel. Pour toute réponse, Ludwig lui lança une oeillade noire. Et puis quoi encore … il supportait son neveu assez comme ça, il avait aussi le droit à un peu d’intimité. D’ailleurs ce dernier était entrain de s’engueuler avec un vendeur à la sauvette. Préférant faire comme s’il ne voyait pas, laissant Warren se charger de Philip, il s’engouffra dans le taxi en faisait un petit signe de main à Dorian. Il put enfin souffler, dans l’espace clos et silencieux de la voiture. Il tourna doucement la tête vers Akihiro qui s’installa à coté de lui, les yeux luisants comme une montagne de diamants. Il sentit alors son coeur fondre de bonheur et il poussa un petit soupir.

“Moi aussi Givashiel. Moi aussi …”

Voir Akihiro aussi heureux le rendait lui aussi très heureux mais il lui fallait juste un peu de temps d’adaptation. Il porta la main qu’il tenait à sa bouche, déposant un doux baiser avant de poser sa tête contre la vitre. Akihiro regarda lui aussi par la vitre les buildings apparaître. Ils se dirigèrent ainsi dans le quartier financier où les grattes ciels étaient plus hauts les uns que les autres. Quand le taxi s’arrêta devant un immeuble particulièrement beau, un groom japonais vint directement ouvrir leurs portes. Remettant correctement la veste en cuir qu’il avait, il passa aussi une main dans ses cheveux en regardant dans le reflet des vitres. C’était bon, il ne faisait pas trop négligé. Il serait bien venu en costard mais la flemme de se changer du vol était bien trop grande. Ils comprendraient certainement. Suivant le groom, ils furent ensuite accueillis dans le hall de ce prestigieux établissement par le maître d’hotel qui s’inclina devant eux en guise de salutation. Imitant Akihiro, Ludwig suivit l’homme pour régler les derniers papiers et surtout avoir les clefs de leur chambre. Il entendit Akihiro parler en japonais avec quelques personnes, ce qui lui provoqua un petit sourire. Lui se contentait de parler dans son anglais qui avait une légère pointe d’accent allemand. Le maître d’hotel lui expliqua tous les services auxquels ils pouvaient prétendre. À la vue du prix, le service devait vraiment être impeccable pensa le roi. Il prit les deux cartes magnétiques avant de suivre un autre groom dans l’ascenceur.

“Votre suite se situe au nord ouest de la tour Otemachi. La vue du salon donne sur les jardins du palais impérial et votre chambre sur l’est de Tokyo. La suite est meublé dans un pur style japonais comme par exemple avec sa grande baignoire traditionnelle en furo avec tout de même le confort moderne.”

Ludwig hochait la tête, tenant fermement la main d’Akihiro qu’il sentait s’agiter un peu. Le groom continua dans un anglais parfait.

“Aucune demande n’est trop grande pour nous et aucun détail n’est trop petit. Vous pouvez nous appeler à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit. Au niveau des services. L’hotel comporte un restaurant 5 étoiles sur le rooftop. Vous trouverez le flyer sur votre table d’entrée. Vous avez accès à la salle de sport, à la piscine et au spa. Vos bagages sont déja acheminées. Je vous souhaite ainsi, un très bon séjour parmi nous.”

Ludwig et Akihiro sortirent de l'ascenseur et le groom s’inclina. Passant la carte magnétique dans le détecteur, la porte s’ouvrit sur une pièce gigantesque. Laissant Akihiro passer en premier, Ludwig jeta un coup d’oeil très rapide sur les lieux. Comme il l’avait espéré, c’était à la hauteur de ses attentes. Il alla se mettre devant l’immense baie vitrée pour regarder la vue qui s’étendait à ses pieds, les mains dans le dos. Il avait l’impression de regarder la ville de Dale, quand il se trouvait sur les contreforts d’Erebor. Il sourit doucement à Akihiro qui exprimait à grand bruit son enthousiasme en allant dans chaque pièce. Lui décida d’aller se mettre dans le canapé pour se reposer un peu.

“Je suis très heureux que la suite que je nous ai choisi te plaise.”

Il sentit son portable vibrer au moment où il s’allongea. C’était Warren qui lui disait qu’ils étaient tous les trois bien installés, et qui lui rappelait qu’ils avaient l’ouverture du congrès de gémologie à 18h. Bien, il avait le temps de se reposer. En vérité il allait même se reposer dans l’immense lit king size qui trônait dans la grande chambre. Se levant, il attrapa Akihiro qui venait de se jeter sur lui pour l’enlacer et l’embrasser.

“Je vais me reposer un peu. Fais ce que tu as envie. Je ne vais pas être très présent ces trois prochains jours mais je te promets que dès que le congrès est fini, je ne te lacherai plus.”

Avant les vacances, il y avait le travail, ce qui comptait beaucoup pour Ludwig. Il voulait être en forme et concentré sur ce qu’il faisait. Dès qu’il aurait fini, il serait à l’écoute du moindre petit désir de son compagnon. L’embrassant sur le front, il alla tomber littéralement sur le lit, fermant les yeux. Au moins, il ne bougeait plus maintenant. Il sentit quelque chose se mettre à coté de lui, déduisant qu’Aki voulait sans doute se reposer.

Quand il ouvrit les yeux, des heures plus tard, il était tout seul. La bouche pâteuse, il se frotta les yeux, un peu perdu. Ah oui c’était vrai, il n’était pas dans sa propriété mais dans une ville étrangère. Appelant Akihiro, il n’eut pas de réponse. Se levant en titubant, il décida qu’une douche lui ferait le plus grand bien. En passant par le salon, il remarqua un petit mot. Comme il se doutait, il était sorti se balader. Il avait bien fait. Levant la tête, il remarqua qu’il était presque 17h. Soupirant, il allait devoir se donner un coup de boost pour ne pas être en retard. La douche le réveillerait certainement, et c’est ce qu’elle fit. Une fois douché, rasé, habillé, Ludwig se prit un bon café à la machine qui trônait sur l’un des plans de travail. Rassemblant aussi ses affaires dans son attaché case. Les dossiers, sa tablette et son badge, même si au final, ce soir était plus un soir d’inauguration qu’autre chose, il valait mieux être prêt à toutes les éventualités, il sortit de la suite, non sans avoir laissé aussi un petit mot à Aki.

Donnant l’adresse au taxi qui l’attendait, il en profita pour lui envoyer un petit message. Savoir ce qu’il faisait, où il était et si cela ne le dérangeait pas de l’attendre ce soir pour qu’ils puissent dîner ensemble et profiter ainsi de la superbe terrasse et de Tokyo la nuit. En moins de dix minutes, il était arrivé à l’immeuble où se trouvait le congrès. Il avait vraiment bien choisi. Attendant patiemment ses trois acolytes, il salua néanmoins les différents dirigeants qu’il connaissait. Warren, Philip et Dorian ne mirent pas longtemps et Ludwig leva les yeux au ciel quand son neveu se précipita sur lui pour lui faire remarquer à quel point l’hotel et la ville en elle même était génial. Il eut un petit sourire sarcastique, donnant une tape dans le dos à Warren tandis qu’ils rentraient dans le hall immense. Il y avait foule. Tout le monde se saluait, discutait, commençait à faire des offres, parlait des nouvelles découvertes ou des gisements. Ludwig n’échappa à la règle, parlant avec les personnes qu’il connaissait, faisant aussi la découverte d’autres personnes, élargissant déjà un réseau bien fourni. Surtout que sa réputation n’était plus à faire.

Une cloche résonna, signifiant à tout ce monde de se rendre dans la grande salle pour le discours des organisateurs de l’évènement. Dorian avait sorti sa tablette pour prendre des notes tandis que Ludwig pianotait plutôt sur son téléphone. Les discours inauguraux étaient d’un ennui. C’était toujours la même chose. Non, il prendrait des notes lors de la conférence sur l'exploitation des mines de rubis en indonésie ou celle sur le poliment des diamants. Le rangeant quand même par politesse, il se mit à discuter avec Warren avant de froncer les sourcils. Il tourna rapidement la tête pour regarder l’assemblée. Il eut une sensation étrange, comme si quelqu’un l’observait. Pourtant les personnes présentes ne se souciaient pas de lui. Certaines lui firent un sourire poli mais elles étaient plutôt concentrés sur ce que disaient les organisateurs. Ce devait être la fatigue du voyage très certainement. Quand les dirigeants eurent fini, ils invitèrent tout le monde à un apéritif dans l’autre grande salle. Warren, Dorian et Ludwig discutèrent avec entrain de ce qu’ils feraient le lendemain tandis que Philip dévalisait le buffet comme s’il n’avait jamais mangé de sa vie. Ludwig préféra ne rien dire, un sourire en coin. Voyant l’heure, il prit congé de ses associés. Il avait dit à Akihiro qu’il serait là pour dîner avec lui et il était déja 21h30. La journée avait été longue et mine de rien la fatigue se faisait sentir. Il n’avait qu’une hâte, le retrouver. Sortant du bâtiment, il soupira en voyant qu’il n’y avait pas de taxi. En demandant à l'hôtesse d'accueil, cette dernière lui expliqua qu’il fallait attendre un peu car ils étaient tous déja empruntés. Visiblement, il n’avait pas été le seul à vouloir prendre congé. Haussant les épaules, il décida de rentrer à pied chez lui, profitant de la douceur de la soirée. Après tout, il avait un gps sur son téléphone. Il lui suffisait de rentrer l’adresse et de se laisser guider. Il n’y avait rien d’aussi simple … sauf que le sens de l’orientation de Ludwig défiait même google maps et au bout d’une dizaine de minutes, il était de l’autre côté de sa direction, dans un quartier qui ne lui disait rien. Se pinçant le nez, il ne pouvait pas appeler Akihiro. Non, il retrouverait son chemin tout seul. Après tout, il avait bien fait dix fois le tour d’hobbitown sans gps pour trouver la demeure que Gandalf avait marqué. Rebroussant chemin, il eut la même sensation qu’il avait eu avant. Celle d’être suivit. S’arrêtant, il se retourna pour se trouver face à un individu encapuchonné. Génial … Or ce n’était pas ça qui allait lui faire peur. Il en avait vu d’autres. L’homme s’avança vers lui et Ludwig se mit immédiatement en position de défense, faisant même tomber son attache case. Ce n’était clairement pas pour prendre le thé que l’homme était là. Quand il se jeta sur lui, il esquiva ses gestes, le repoussant avec une facilité déconcertante. Très bien. Il voulait combattre. Il était tombé sur la bonne proie. Ludwig attaqua le premier, donnant un violent coup de poing au niveau de la capuche. C’était étrange … la sensation que sa main avait eu … comme s’il n’avait pas touché un visage. Ce moment de déconcentration lui valut une blessure. Son adversaire avait sorti une dague avec rapidité pour le blesser au visage. Ludwig gronda sourdement pour répliquer. Il le désarma en lui brisant le poignet qui n’en était pas vraiment un. Clignant des yeux, la chose encapuchonné s’écarta et prononça d’une voix rauque.

“Maintenant qu’elle est revenu, Retsuko est à moi.”

Ludwig allait lui régler son compte une bonne fois pour toute mais son ennemi prit la fuite et honnêtement, il n’avait pas vraiment la foi de le poursuivre. Sentant du sang qui coulait de sa plaie, il remarqua qu’elle n’était que superficielle. Reprenant son chemin, il ne comprenait pas vraiment ce qui s’était passé. L’homme ne lui avait rien volé. Il voulait l’attaquer pour l’attaquer et pour lui dire cette phrase. C’était qui Retsuko ? Qu’est ce qu’il en avait à faire ? Passablement énervé, il remit le gps et cette fois, il ne se trompa pas. Quand il arriva à l’hotel, le maître d'hôtel se précipita vers lui. Ludwig lui expliqua alors qu’il s’était perdu en voulant rentrer et qu’il s’était fait agresser. Choqué, le maître d'hôtel lui demanda s’il allait bien, s’il voulait se rendre à l'hôpital. Ludwig secoua la tête, demandant tout simplement du désinfectant. Il voulait juste rentrer dans la suite et se reposer. Pas collant, le maître considéra sa demande. Dès qu’il poussa la porte, il entendit Akihiro l’appeler. Essayant de faire comme si tout allait bien, il fit une petite moue quand ce dernier se précipita vers lui.

“Ne t’inquiète pas.”


Trop tard. Ludwig sentit qu’Akihiro allait se mettre à paniquer. Il lui attrapa alors les mains pour le coller vers lui, commençant à le bercer doucement.

“Je te dis que je vais bien. Tout est la faute à mon manque d’orientation ! Je me suis perdu dans un quartier malfamé. Ce n’est rien.”

Il continua de l’embrasser doucement avant d’aller ouvrir à la porte, le groom venant de sonner pour lui apporter une trousse de secours. Dès qu’ils furent seul à nouveau, Ludwig commença à se déshabiller et alla dans la salle de bain pour regarder. Ce n’était vraiment rien, il fallait juste dire que la pommette saignait beaucoup.

“J’ai voulu rentrer à pieds parce que sur le moment il n’y avait pas de taxi puis même avec le gps j’ai raté la bonne rue.”

Son rire grave résonna dans la pièce pour essayer de détendre l’atmosphère.

“Sinon cette ouverture était assez ennuyante. Et toi ? Qu’as tu fais de beau ?”


Se mettant un petit pansement pour éviter à Aki de voir la blessure, le connaissant sensible, il attrapa son poignet pour l’amener dans le salon. Il se servit un bon verre de cognac dans le bar avant de se mettre dans le canapé à coté de lui.

“J’ai vu que demain j’avais la fin d’après midi de libre. Est ce que tu veux que l’on commence à visiter ensemble ? Je serais ravi que tu sois mon guide !”

Tout en parlant, il lui caressait distraitement le dos. Il l’écoutait ensuite parler, raconter sa journée et il sentait le rythme de son coeur cesser de battre la chamade. Cependant, la phrase que l’homme lui avait dit tournait encore dans sa tête. Après tout, Aki était spécialiste du japon, peut être qu’il saurait ! Alors qu’ils se levaient pour passer au souper, Ludwig s’arrêta au niveau de la chaise, posant ses deux grandes mains dessus.

“... l’homme qui m’a agressé m’a dit quelque chose … dont je n’ai pas trop compris la signification. Maintenant qu’elle est revenu, Retsuko est à moi. Tu sais toi ce que ça peut vouloir dire ?”


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•Lucifer ça suffit !
• Mais ce n'est pas de ma faute si je rigole à cette nouvelle ! Toi ! Aki ! Te marier ! C'est juste drôle !


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• Bon Emy, je veux que ça soit toi qui s'occupe de mon mariage ! Mais tu me fais un truc grandiose okay ?
• Oui ... un truc grandiose ! Mais grandiose comment ? grandiose grand ou grandiose encore plus grand ?



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Japon ça rime pas avec ennuis pourtant ... } feat Akihiro Dawson  _



________________________________________ 2020-08-18, 10:53


Japon, nous voilà!
Ludwig & Akihiro


«  L'amour est au-delà de la raison. »Proverbe japonais.


Dormir contre Ludwig dans un hôtel de luxe au Japon était… Clairement au-delà de toutes les espérances jamais formulées de Akihiro ! Autant le dire, il était aux anges, et quand il se réveilla de sa courte sieste, il du se retenir de ne pas réveiller Ludwig à grand coup d’idées salaces tant il était débordant d’hormones et de joie ! Mais il savait qu’il devait assister à l’inauguration sous peu et pour rien au monde, il ne mettrait Ludwig dans l’embarras de s’endormir, épuisé, au milieu d’une foule de ses pairs. Hors donc, il garda ses idées pour lui, se contentant de prendre une douche rapide, de changer de tenues, et de laisser un petit post-it indiquant qu’il partait faire une petite balade autour de leur hôtel ! C’était tellement… Revigorant d’être ici, chez lui ! Tout faisait monter à son visage des expressions de joie et de bonheur ! Les grands érables commençant à rougir, les visages à la fois familier et étranger, les échoppes débordant de petits souvenirs à emporter ! Et encore, il le savait, il était dans les quartiers ‘riches’ ! Or lui ne désirait, à cet instant qu’une seule chose : trouver un stand de Takoyaki ! Il prit donc la décision de se diriger vers les quartiers plus populaires, préférant largement la ‘street-food’ à un restaurant de luxe, et il prit en chemin un million de photos, les publiant sur son Instagram ou les envoyant à Kowalski, Gaby ou encore Rémi et Alejandro, surtout lorsqu’il finit par atteindre les rues bondés de petits stands de nourriture. Que le français en prenne de la graine ! Ravi, il finit par trouver un stand parfait, commandant sa petite brochette avant d’envoyer quelques selfies (plus ou moins subjectives) à Ludwig. C’était absolument délicieux ! Et ça lui avait tant manqué…

Il passa donc une bonne partie de l’après-midi à traîner dans les quartiers populaires, mangeant ça et là des friandises sucrées ou salées, se rendant même au temple pour formuler quelques vœux, surtout à l’égard de Loulou. Il pria pour qu’il soit toujours protégé, pour qu’il soit toujours en bonne santé, il pria aussi pour qu’un jour, il accepte de devenir son mari, et il finit même par prier pour qu’ils se retrouvent, encore, dans la prochaine vie. Il déposa plusieurs offrandes dans les eaux du temple, ne remarquant absolument pas l’homme encapuchonné qui semblait le suivre depuis un moment déjà. C’était l’un des gros défaut d ‘Akihiro, son incapacité à voir au-delà de son propre bonheur parfois… Guilleret, il continua donc à flâner, le long des rues, s’attardant ça et là pour acheter des choses et d’autres, répondant rapidement aux sms hystériques de Gaby avant de finalement décidé de retourner à l’hôtel, un peu fatigué désormais. Il fit donc le chemin inverse, prenant à nouveau plusieurs selfies, sans jamais remarqué l’encapuchonné qui apparaissait souvent en arrière-plan. Il finit donc par rentrer, se décidant à prendre un bain dans l’énooooooorme baignoire, la remplissant de mousse à l’odeur de bamboo qui lui fit presque tourner la tête.

Il finit par se rhabiller, juste à temps pour entendre Ludwig entrer dans leur suite, ce qui le fit sourire d’une oreille à l’autre. Un timing parfait ! Tout sourire, il se précipita donc vers son chéri… Avant de blêmir d’un seul coup. Akihiro n’avait jamais aimé la vue du sang, mais voir Ludwig saigner était encore pire !! Courant à demi, il s’approcha de lui, portant ses mains près de son visage, sans pour autant oser le toucher, débitant des paroles sans sens et inquiètes. Heureusement, Ludwig avait déjà prit les choses en main, et malgré la panique de Akihiro, il se soigna rapidement, posant même un pansement sur sa plaie en à peine quelques minutes.

-Mais, mais… Quartier malfamé ? Tu étais où ? Pourquoi tu ne m’as pas appelé, je t’aurais chercher et escorté ! Tu n’as pas mal ? Il faut qu’on aille porté plainte, cette crevure ne va pas s’en tirer comme ça !

La colère commença à remplacer la panique, et si cela sembla faire sourire Ludwig, il décida de changer de sujet, l’interrogeant plutôt sur sa journée. Si Aki ne se laissa pas détourner immédiatement, il finit par se lover contre lui, lui racontant de bonne grâce ses escapades, et lui montrant même quelques photos, surtout de nourritures. Il lui mentionna qu’il était aller prier au temple, mais il refusa catégoriquement de lui dire pour quoi il avait prier, craignant que cela n’annule ses prières, voir pire, ne les change en leur contraire ! Cela eu le don de faire plutôt rire Ludwig, et après quelques minutes, ils décidèrent de monter manger dans le restaurant cinq étoiles que leur groom avait mentionné plus tôt. Cependant, leur dîner allait être retardé par l’énigmatique menace que Ludwig répéta, alors qu’ils s’apprêtaient à partir.

-Retsuko ? répéta Akihiro, une moue surprise sur le visage. Mais… Retsuko, c’est moi.

L’expression de Ludwig se passait de mots. Il semblait à la fois surpris, dépassé, et Akihiro pouvait sentir une pointe de paranoïa commencer à se diffuser en lui.

-Je… C’était mon prénom, avant. Restuko. Quand j’étais un… Une panda roux. Enfin dans mon ancien monde quoi. Je… Il t’a dit quoi ? finiti-il par bafouiller, complètement perdu.

L’homme qui avait agresser Ludwig… L’avait reconnu ? Et c’était pour ça que… Une forme diffuse de panique lui serra le ventre, mais surtout, une haine sans nom vint lui déformer le visage d’un rictus. Alors comme ça, ce fils de pute s’était attaqué à son chéri pour le récupérer, hein ?

-La prochaine fois qu’il lève la main sur toi, je l’écorche et je m’en fais un manteau de cet enfoiré sans race.

La phrase était coupante, sèche. Presque méchante.

-Demain je t’accompagne à ton congrès et je te recherche aussi. On prendra un taxi pour être sûr. Mais si je recroise cette crevure, je lui crève les yeux et je me fais un collier de ses dents.

Si Akihiro était la mignonnitude incarnée… Il pouvait aussi être effrayant. Doucement, il s’approcha de Ludwig, venant prendre son visage entre ses mains, se mettant sur la pointe des pieds.

-Personne ne lève la main sur toi. Il veut m’avoir ? Je vais le buter.

Il y avait une forme de sourde promesse dans sa voix, qui aurait pu être terrifiante, mais elle se mua en quelque chose de beaucoup plus doux, alors qu’il se redressa pour embrasser tendrement Ludwig, déposant même un bisous sur son pansement.

-Et puis comme ça, pour une fois, c’est moi qui pourrait te protéger, conclut-il, un grand sourire venant illuminer son visage. Par contre, c’est très surprenant… Je vais devoir faire une liste des gens de mon ancien monde qui pourrait me vouloir du mal, fit-il, beaucoup plus rêveur cette fois. Malheureusement, il doit y en avoir quelques uns, finit-il par soupirer, avant de sourire, et de prendre la main de Ludwig, pour le pousser à le suivre, vers le restaurant.

Bien sûr, ce ne fut pas aussi simple, Ludwig étant désormais envahi par la paranoïa, et après de rapides discussions, ils finirent par prendre une table ‘protégée’ selon les critères de Ludwig. A savoir loin des fenêtres et près des murs.

-Ne t’inquiète pas Loulou, dit doucement Akihiro, sirotant son cosmopolitan. C’est un restaurant de luxe, dans un hôtel de  luxe au Japon. Une banque n’est pas moins sécurisée….

Avec douceur, il posa sa main sur celle de Ludwig, la caressant doucement, avant de reprendre le fil de ses pensées.

-Le premier qui me vient à l’esprit, c’est Mister Ton, soupira-t-il, faisant la moue. C’était mon employeur, un tyran à face de cochon, un vrai connard. J’avoue qu’une part de moi espère que c’est lui, que je puisse lui arracher la peau pour me venger des humiliations qu’il m’a fait subir….

Oui, il y avait de fortes chances que ce soit lui, au final. Mais dans cette vie-ci, Akihiro comptait bien lui botter le cul pour avoir oser toucher à Ludwig.

-ça peut aussi être cette vipère de Tsubonne, mais ça voudrait dire qu’elle a subit un changement de sexe, comme moi. Est-ce que ça voudrait dire que c’est une norme, pour passer dans ce monde ? Pauvre Fenneko, j’espère qu’elle est resté canon, gloussa-t-il, malgré lui. Après dans le pire des cas, il y a aussi Komiya, mais c’est un lâche, je ne le vois pas faire ce genre de choses...

Doucement, il tendit la main vers Ludwig, caressant tendrement sa joue.

-Je suis désolé de te causer tellement de soucis… Je n’aurais peut-être pas du venir t’embêter, soupira-t-il, un peu penaud.

L’idée que Ludwig puisse être en danger à cause de lui… Lui était intolérable. Peut-être valait-il mieux laisser tout cela à la police et qu’il rentre aux Etats-Unis dès demain….
(c) DΛNDELION


Ludwig T. Oakenshield
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Ludwig T. Oakenshield

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Japon ça rime pas avec ennuis pourtant ... } feat Akihiro Dawson  _



________________________________________ 2020-08-22, 13:41


Japon, ça rime pas avec ennuis pourtant ...
Ludwig & Akihiro



« La vie, on sait bien ce que c'est: un amalgame saugrenu de moments merveilleux et d'emmerdements.. - Roger Martin du Gard. »


À vrai dire, lui non plus ne savait pas trop ce qui s’était passé. Il essayait de faire bonne figure pour ne pas qu’Akihiro s’inquiète mais c’était vain. Si c’était vraiment comme il le lui avait dit, cela ne lui aurait pas posé de problèmes. Il était bien connu que les agressions étaient courantes dans les quartiers malfamés, surtout quand on donnait l’air d’une personne riche. Ludwig ne donnait pas que cet air, il l’était. Il était marqué sur sa tête qu’il était un grand chef d’entreprise. Tout dans sa démarche, dans son être, dans son costume, jusqu’à ses boutons de manchettes en or. Forcément, c’était presque légitime qu’il se fasse racketer. Néanmoins, il ne fallait pas se fier qu’aux apparences. Avant d’être un pdg reconnu, Ludwig était un militaire, un soldat entraîné au passé glorieux qui n’avait rien perdu de sa superbe. Il n’était pas Général pour rien, pour l’étiquette. Il l’avait été pour les services rendus à son pays, les campagnes victorieuses qu’il avait mené, et même s’il était à la retraite militaire techniquement, il ne valait mieux pas venir le chatouiller.

“Parce que je ne voulais pas t'inquiéter, ni te faire du soucis pour ton premier jour de vacances.”

Et il s’en voulait clairement. Il voyait bien dans les yeux de son amour toute la colère et il était à la fois partagé à l’idée que cela venait de lui gâcher les vacances, et de le trouver en même temps tout à fait adorable. Ce n’était pas la première fois qu’il voyait Akihiro se mettre en colère. Il l’avait vu une fois, quand Philip et Killian avaient sans le vouloir effacer un dossier important du serveur principal et il s’était dit, que c’était vraiment la chose la plus adorable qu’il avait vu. Certes, ces neveux n’avaient pas rigolés mais le coeur de Ludwig avait raté un battement devant tant de cutance, et là il recommençait. Il ne put s’empêcher d’avoir un petit rire grave, passant sa main dans son dos pour l’amener vers le canapé après avoir pris un bon verre d’alcool. Il changea de sujet, ce qui marcha allègrement. Il était vraiment content de regarder avec lui les photos de son après midi. Si au début il insista pour savoir les prières qu’il avait effectué, tout de même très curieux sur ce qu’Akihiro avait pu demandé, il arrêta d’insister, comprenant que c’était important. Lui non plus n’aurait pas aimé qu’on le harcèle sur les voeux qu’il avait formulé à Mahal. Néanmoins, il voulait savoir pour essayer de répondre à toutes les attentes de son partenaire. Il voulait qu’Akihiro soit le plus heureux des hommes et il faisait attention à lui en permanence. D’ailleurs, il entendit l’estomac glouton de ce dernier, qui provoqua chez l'intéressé des jolies couleurs rouges. Ludwig ne put s’empêcher alors de l’embrasser tendrement, en lui répétant oh combien il le trouvait adorable et qu’il avait vraiment de la chance de l’avoir. Lui aussi commençait à avoir faim. Après tout, il n’avait rien mangé au cocktail, il avait seulement bu un verre de champagne, et son dernier repas remontait à cette purée vraiment peu ragoûtant dans l’avion que Warren l’avait forcé à avaler. Autant dire que pour lui aussi, son estomac criait famine.

Prenant ainsi la direction du restaurant car suivant Akihiro qui avait décidé que ce soir, ils ne feraient rien ce soir, Ludwig se rappela de l’égnimatique menace qu’il avait reçu. Tout aurait bien pu se passer si Monsieur avait voulu faire soigner son stress post traumatique de son enlèvement, des années auparavant. Tout aurait pu bien se passer, si soudain une angoisse sourde n’était pas venue taper au creux de sa poitrine, remontant au niveau de ses tempes, lui insufflant une peur moribonde. Une peur qui grandit encore plus pour se transformer en quelque chose de ravageur quand Akihiro répondit. Mais comment pouvait il être bête à ce point là ! Comment avait il pu oublier le nom originel que son amour porté.

“Oh par Mahal…”

Il fut pris d’un vertige, s’agrippant au petit bras d’Akihiro qui se tourna vers lui. Bon sang, cette agression n’était vraiment pas à prendre à la légère. Il ne quitterait plus Akihiro d’une semelle. Il se fichait du congrès. Il était prêt à débourser des milliers d’euros pour qu’il puisse avoir un badge. Ils avaient déja bien pris trop de risque à le laisser seul, vagabonder dans les rues tokyoïtes sans protection ! Ce n’était pas digne du rang qui lui incombait maintenant. De plus, s’il venait à lui arriver quelque chose … oh non, Ludwig ne s’en remettrait certainement jamais.

“Non. Tu ne toucheras personne toi.”

Ludwig lança un regard de son mètre quatre ving quinze à Akihiro. C’était lui qui écorcherait vivant cet être abject.

“Et personne ne te touchera. Foi de Thorin !”

Il avait perdu une fois l’Arkenstone, il ne perdrait pas Akihiro, qui avait à ses yeux encore plus de valeur que la pierre précieuse. Marchant jusqu’à devant l'ascenseur, l’attendant tout en essayant de se calmer, il laissa Aki faire, l’embrasser tendrement. Il arriva à lui arracher un sourire avec ses mots claqués de violence. C’était fou mais il n’arrivait pas à le crédibiliser. Oh il savait qu’il pouvait se défendre, mais, il le voyait tout simplement comme la chose la plus précieuse que le monde pouvait porter. L’enlaçant à son tour, humant son odeur qu’il chérissait tant, il posa sa grande tête sur la sienne.

“Tu ne buteras personne Akihiro et il est de mon devoir de te protéger. S’en est ainsi et point autrement.”

C’était au delà de la mignonnerie que de le voir dire qu’il allait le protéger et Ludwig sentit son coeur se réchauffait. C’était bien la première fois qu’on lui disait ça, et il était touché, extrêmement touché. Le gardant avec lui dans l'ascenseur, contre lui même, il soupira presque de mécontentement quand ils arrivèrent à l’étage du restaurant.

“Oui, ce n’est pas une mauvaise idée.”

Il l’observa prendre les devants, lui même perdu dans ses pensées. Jamais il n’aurait pu penser qu’Akihiro avait des ennemis et il avait raison, il fallait qu’il lui fasse une liste. Il mettrait ses meilleurs hommes sur le coup pour connaître chaque personne qui pourrait avoir un lien de près ou de loin avec lui. S’asseyant toujours sans rien dire, il jeta un coup d’oeil aux autres clients. Des gens qui avaient l’air bien sous tout rapport. Des gens fortunés. Des gens comme eux. Mais il pouvait très bien y avoir des espions car l’homme avait du être informé rapidement de l’arrivé d’Akihiro sur la terre de ses ancêtres. Il se maudit alors à cet instant de ne pas avoir pris au moins son neuf millimètre qu’il gardait toujours dans sa table de chevet. Tant pis, demain il irait dans la première armurerie qu’il trouverait pour acheter de quoi se protéger.

Il hocha la tête aux propos de son partenaire, pas le moins convaincu du monde. Les banques se faisaient braquer. Les bijouteries aussi. Il savait de quoi il parlait. Une fois, des intrus avaient essayés de cambrioler la bijouterie de Storybrook. Malheureusement, ils étaient tombés sur Dorian, qui n’avait rien perdu de sa superbe de combattant de la compagnie des nains. Plus jamais une tentative avait été essayé contre l’Erebor Compagny. Le message avait été passé. Il fallait qu’il fasse pareil ici, pensa t’il en buvant d’un coup sec le cognac qu’il avait commandé. Puis, il écouta Akihiro faire cette fameuse liste. Au fur et à mesure qu’il égrainait les noms, Ludwig repensa à la tournure de la phrase de son agresseur. L'intonation n’était pas agressive. Enfin si, elle l’était, à sa destination, pas à la destination d’Akhiro.

“Maintenant qu’elle est revenue … Retsuko sera à moi …”

Il avait murmuré la phrase, comme pour essayer d’y comprendre un message caché. Or il n’y en avait pas. C’était limpide. L'agression était pour lui. C’était lui qu’on voulait éliminer parce qu’il était devenu son partenaire. C’était aussi simple que ça. Remerciant le serveur qui leur apportait le menu du soir, Ludwig piqua dans son assiette avant de reprendre.

“Je pense que tu te trompes de liste …”

Avalant son bout de poulet frit, il du prendre sur lui pour aborder ce sujet de conversation. Certes, il savait qu’Akihiro n’était pas un saint. Il n’était pas vierge quand il s’était mis en couple avec lui, la preuve, il avait toujours pensé qu’il était marié. Néanmoins, ils n’avaient jamais vraiment parlé de la vie d’avant, ou du moins Aki n’en avait pas trop parlé.

“L’homme n’était pas hostile envers toi … bien au contraire … c’est envers moi qui l’a été parce que justement, je suis avec toi … ce n’est pas un ennemi qui n’aurait pas pris la peine de me dire ce message. Je pense plutôt … que c’est une ancienne de tes conquêtes.”

Le mot était lâché et Ludwig du ravaler toute la jalousie qu’il pouvait contenir pour faire avancer le schimilblik. Il se concentra sur sa nourriture, qui était délicieuse, écoutant quand même avec l’importance ce qu’Akihiro lui racontait. Finalement, le repas se passa plutôt bien à la vue de l’atmosphère. Ludwig préféra changer de sujet au bout d’une quinzaine de minutes de conversation, préférant discuter des choses qu’Akihiro voulait lui montrer dans cette belle ville. Au moins, l’atmosphère fut plus lègère jusqu’à ce qu’ils rentrent dans leur suite. Après une bonne douche, qui n’avait servi qu’à ruminer ses pensées, Ludwig alla s’échouer, littéralement sur le lit king size, à coté d’un Akihiro en pleine lecture. Venant poser sa tête sur son torse, pour le déranger un peu, il déposa quelques baisers tout en lui souriant tendrement.

“Tu m’as dis tout à l’heure que tu étais désolé de m’embêter ou je ne sais quoi, mais ce n’est vraiment pas grave. Ta sécurité est ce qui compte le plus pour moi. Je m’inquiète parce que je t’aime à la folie et que si je viendrais à ne pas réussir à te protéger …”

Ludwig eut un frisson, ne voulant pas y penser. Remontant vers lui, pour l’embrasser, il passa sa main sur sa joue.

“Tu es mon âme soeur … et je te protègerai même jusque dans la mort. Personne ne touchera un seul de tes cheveux, je te le répèterai tout le temps.”

Il avait failli rajouter qu’il était à lui, dans un élan de possessivité, mais il préféra finalement lui montrer physiquement, qu’il n’y avait que lui, qui pouvait le toucher et qu’il n’appartenait qu’à une seule personne. Lui.

Le lendemain, un peu plus reposé, tout se passa très bien jusqu’à ce que Ludwig informe Warren, Philip et Dorian de sa mésaventure de la veille. Bien entendu, il avait été convenu qu’Ahikiro ne se déplacerait plus seul. Ludwig était vraiment désolé de ce protocole qu’ils avaient mis en place sans même son autorisation, sachant qu’il voulait visiter la ville, mais il lui jura qu’il se rattrapera pendant la semaine de congé. Ainsi, il arriva même à obtenir un badge pour l’accès au congrès. Finalement, ce n’était pas plus mal car au détour d’une conférence, le petit groupe croisa les fameux investisseurs pour lesquels ils étaient venu. Ludwig était toujours fasciné de voir Akihiro parler japonais parfaitement. Il adorait l’entendre moduler ces sons exotiques et il dut se faire violence pour se concentrer sur les hauteurs des enjeux. Les investisseurs finirent par invité le groupe américain à déjeuner dans un grand restaurant et Ludwig resta très (trop) proche d’Akihiro, qui parlait joyeusement. Il ne pouvait s’empêcher de lancer des regards derrière eux, surtout quand il eut la même sensation que la veille, d’être épié. Warren lui avait dit de ne pas s’en faire, lui aussi allait veiller au grain. Ils étaient frères d’armes. Beaux frères maintenant. Lui non plus ne laisserait personne faire du mal à Akihiro. Renfermé sur lui même, Ludwig tient quand même le job de patron qu’il avait à tenir, expliquant les différentes marges, les projets qu’il avait pour ce pays et même les différentes mines qu’il possédait. Puis la conversation dériva plus sur des sujets privés, après les quatre bouteilles de vins rouges hors de prix qui étaient passés à table. Ludwig dut se retenir de ne pas suivre Aki quand il le vit partir pour les toilettes. Ça ne se faisait pas. Rongeant son frein, il sursauta comme un diable, brisant le verre de vin quand l’alarme à incendie se mit à retentir. Les serveurs commencèrent alors à vouloir évacuer, essayant surtout de calmer la panique. Ludwig lui, avait attrapé un des couteaux à viande de la table, avait ordonné à Warren de veiller sur tout le monde et s’était précipité vers les toilettes pour homme. Ce n’était pas normal. Il le sentait… au fond de ses tripes … comme il avait sentit la nuit ou Kili et Fili avait voulu jouer un mauvais tour à Bilbo avec les trolls. Or au moment où il atteignit la porte des toilettes, il du s’y accrocher de la main droite, la main gauche lâchant le couteau pour la porter à sa gorge. Il n’arrivait plus à respirer ! Les yeux écarquillés par une peur, il haletait pour trouver un peu d’air, essayant d’appeler Aki comme il le pouvait. Qu’est ce qu’il avait ? Qu’est ce qui se passait ? Ses poumons ne répondaient plus. Il ne lui fallut pas plus de quatre minutes pour tomber au sol comme une masse, totalement inconscient.

“... Et bien Retsuko … on peut dire que tu sais les choisir !”

Ludwig papillona des yeux. Il était tellement groggy. Il avait l’impression d’avoir pris la cuite du siècle, et pour que cela arrive, il avait fallu qu’il boive. Une fanfare avait élu domicile dans son crâne et il se sentait particulièrement mal mais il n’aurait su dire pourquoi. Essayant d’émerger, il entendait des voix qu’il ne reconnaissait pas. Des voix féminines. Ouvrant doucement les yeux, il les écarquilla immédiatement quand son regard tomba sur une sorte de .. fenneck blanc qui se tenait devant lui, les mains sur les hanches. Se reculant comme il le pouvait, il cogna contre quelque chose tout en se relevant maladroitement. Il dut fermer à nouveau les yeux, ayant l’impression d’être sur un bateau en pleine tempête.

“Wow … qu’est ce que …”

Il fallait dire que Ludwig avait déja la voix grave, mais là … la voix qu’il venait d’entendre avait perdu encore quelques octaves. Mettant sa main à sa gorge, essayant de se souvenir de ces derniers instants, il poussa un hurlement en voyant … et bien en voyant que sa main n’était plus une main humaine mais une patte gigantesque de loup. Son cri d’ailleurs était une sorte d’hurlement à la mort. La panique le gagna en un instant et tout le sang froid qu’il pouvait avoir en temps normal avait fondu comme neige au soleil. Se retournant, il tomba sur son propre reflet, dans les grands miroirs des toilettes.

“Par Mahal … mais … mais qu’est ce que cette malédiction !”

Il était devenu un loup ! Un immense loup gris et blanc qui devait bien mesurer dans les deux mètres cinquantes en se tenant debout. Un vertige le prit, et il dut s’appuyer sur le rebord du lavabos.

“Ok je suis dans un cauchemar. Un horrible cauchemar et je vais me réveiller …”
“Salut du coup ! Tu dois être Ludwig ! Enchanté, moi je suis Fenneko , l’ancienne meilleure amie de Retsuko, et c’est moi qui vous ai fait venir ici.”

La colère qui brûlait en lui depuis des années s’exprima en cet instant. Un grondement sourd, brutal, animal retentit dans toute la pièce, et sans doute même au delà. C’était quoi ces conneries. Terrifiant quand il combattait les orcs sur le champ de bataille d’Anazubilzar, il était absolument effrayant sous cette forme animal, dont toute la puissance se voyant dans ses muscles, dans ses mouvements. Clairement, si un petit panda roux ne s’était pas glissé avec agilité entre lui et cette Feneko, il n’en aurait fait qu’une seule bouche, sa gueule ouverte, ses dents aussi longues que des couteaux et la bave pendant aux lèvres. Il se stoppa immédiatement, comme mu par un instinct de protection et d’amour qui était tout aussi fort, tout aussi bestial.

“Aki ?”

Il se recula légèrement, respirant lourdement tout en fixant cette petite chose mignonne qui était devant son amie et qui tendait la main vers lui. À son regard, il savait que c’était lui. Enfin elle. Que c’était son âme soeur.

“Je … qu’est ce qui se passe bon sang ?”


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Akihiro Dawson
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Akihiro Dawson

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•Lucifer ça suffit !
• Mais ce n'est pas de ma faute si je rigole à cette nouvelle ! Toi ! Aki ! Te marier ! C'est juste drôle !


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• Bon Emy, je veux que ça soit toi qui s'occupe de mon mariage ! Mais tu me fais un truc grandiose okay ?
• Oui ... un truc grandiose ! Mais grandiose comment ? grandiose grand ou grandiose encore plus grand ?



| Conte : Aggretsuko
| Dans le monde des contes, je suis : : Retsuko, la panda rousse overbooké et metal-screamo

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________________________________________ 2020-11-11, 21:24


Japon, nous voilà!
Ludwig & Akihiro


«  L'amour est au-delà de la raison. »Proverbe japonais.


Pour être tout à fait franc, Aki n’avait aucune idée de comment il avait atterrit dans ces toilettes -et il ne s’en souvint jamais, d’ailleurs. Mais dès qu’il ouvrit les yeux, ses poumons cherchèrent abondamment de l’air, le redressant d’un bond, et une toux désagréable vint lui déchirer la gorge, le forçant à y porter la main. Il toussa une longue minute avant de se rendre de compte de tout ce qui n’allait pas. Déjà, l’endroit. Rien à voir avec les toilettes de luxe dans lesquels il s’était engouffré -au contraire ! C’était des toilettes quelconque, en émail de qualité classique, des portes bleues qui auraient mérité un coup de peinture, et un sol en carrelage… Banal. Ensuite, sa main. Ça déjà, c’était beaucoup plus inquiétant comme constat. Ce n’était plus sa main telle qu’il la connaissait depuis bientôt 49 ans, rien à voir. C’était… Plus épais. Plus court aussi. Mais surtout, beaucoup plus poilue et orange. Il lui fallut à peine une seconde pour comprendre, et il se releva d’un bond, se précipitant vers les lavabos -mais surtout vers les miroirs ! Le simple fait qu’il ai du mal à s’apercevoir confirmait ce qu’il vit dans son reflet.

-C’est… Pas… Vrai ! explosa-t-il de sa voix aiguë, portant ses patounes à ses joues, dans une expression horrifiée.

Il… était redevenue un panda roux ! Une panda rousse ! Horreur ! Et pire encore, elle reconnaissait ces toilettes ! Ces toilettes médiocres dans lesquels elle avait poussé nombre de cris de rage à l’encontre de toutes les crasses que le monde lui jetait au visage ! Elle était revenue dans son monde -sur son lieu de travail !! C’était un cauchemar, un horrible cauchemar !! Il y avait forcément une erreur, un problème !! Ou alors il était mort et il s’agissait de son purgatoire -MAIS QUAND MÊME ! Il n’avait pas été si mauvais que ça dans le monde des humains !

-Ahahahahahahahaha.

Dès que ce rire sarcastique parvint à ses oreilles, Akihiro blêmit, tournant la tête dans la direction de ce son. Il la retrouva telle qu’il l’avait toujours connue, dans sa petite tenue de Sherlock Holmes -qui disparaîtrait probablement très vite- appuyée contre le mur, la regardant par dessous comme si elle avait toujours tout su sur tout et sur tout le monde. Et malgré tout… Akihiro fut vraiment très content de la revoir.

-Fenekoooooooo, ulula-t-il d’une voix d’outre-tombe, s’avançant vers elle jusqu’à la prendre par les épaules. Pourquoi je suis de retour iciiiiiiiiiii ????

-Parce que je t’ai fais revenir.

La voix aussi coupante que du verre coupé fracassa littéralement son expression, et Akihiro ouvrit grand les yeux, dans une incompréhension totale. Reve… Pourquoi ?!!

-En tout cas, ça fait plaisir de voir que tu es ravie de me revoir.

L’accusation, directe et franche. Akihiro sentit aussitôt son front se couvrir de sueur, et il fit un pas en arrière, agitant ses mains devant lui.

-Mais, mais… Mais pas du tout ! Enfin je veux dire, si, si, bien sûr que je suis contente -CONTENTE !- de te revoir, tu m’as manqué, je… Je suis partie depuis combien de temps au juste ?...

-Plusieurs années. Et même pas un tweet.

Akihiro sentit sa peau se liquéfier, le malaise ne faisant que grandir à mesure que Fenneko enchaînait les coups francs… Avant que finalement, elle n’explose d’un rire sardonique, beaucoup plus franc et joyeux que le premier, qui prit totalement Akihiro par surprise.

-Mais ne sois donc pas bête, tu es toujours aussi molle ma pauvre ! Le monde des humains ne t’a rien appris ou quoi ?!

Perplexe, Akihiro cligna plusieurs fois des yeux, ce qui fit soupirer Fenneko, qui sortit immédiatement son portable, pianotant dessus à une vitesse folle.

-Dès que tu as disparue -il y a exactement deux ans, deux mois, sept jours et treize heure- j’ai commencé à mener ma petite enquête. J’ai très vite eue vent de cette brume étrange qui semblait avoir déferler sur le pays. Grâce à mes talents, et quelques talentueux détectives du dark net, j’ai appris la composition magique de cette brume, et ses potentielles propriétés. Evidemment, le plus dur a été de trouvé des sources fiables -quand on parle de magie, rien n’est plus sûr et tous les tarés se mêlent au jeux. Mais ! Après deux ans de recherches, nous avons finit par comprendre qu’il s’agissait en réalité d’une sorte de distorsion dans l’espace et le temps, qui avait permit à plusieurs membres de notre communauté -de notre ‘monde’- de se volatiliser dans d’autres univers. J’ai bien sûr failli jeter l’éponge, mais je DEVAIS savoir où tu avais atterrit. J’ai donc continué à chercher, et après avoir pensé te localiser dans un univers peuplé de sirène, un ingénieur du nom de Dandelion -qui s’appelle en réalité Richard et qui est comptable- est parvenu à trouver ta ‘signature spectrale’. J’ai donc demandé l’aide de Tadano pour traquer ta signature à travers un logiciel de physique quantique ET !…. J’ai finis par trouvé ton instagram ! acheva-t-elle, d’un seul souffle, brandissant son téléphone sous le nez d’Akihiro pour lui montrer… Une photo de lui, mangeant une glace, au côté de Ludwig.

Dire que Fenneko le terrifiait était un euphémisme subtil -mais c’était encore plus le cas aujourd’hui. Etait-il seulement concevable qu’elle l’ai retrouvé dans cet autre univers… Juste pour lui prouver qu’elle pouvait le faire ? Elle eu d’ailleurs un soupir, analysant la photo de son œil perçant.

-Ts ts ts, tu as d’ailleurs vraiment perdu au change. Qu’est-ce que c’est que ce nez tout rond là ? critiqua-t-elle, d’une voix oscillant entre la mère déçue et la critique d’art, avant de relever les yeux vers lui.

Aussitôt, il déglutit, commençant à se dandiner maladroitement.

-Hum… je… Fenneko, tu es…. Terrifiante, finit-il par avouer, sans pouvoir réprimer un frisson.

La fennec eu un sourire, visiblement très fière d’elle, et elle rangea son portable -non sans avoir double cliquer sur l’image.

-Tu voulais dire ‘brillante’, Retsuko. Et puis, de toute façon, ce n’est pas de moi que tu devrais avoir peur….

Cette fois, sa voix fut plus basse, presque chuchoté, ce qui provoqua un frisson glacé le long de l’échine d’Akihiro. Fenneko était rarement affecté par les choses, mais là, elle semblait vraiment inquiète.

-Je ne suis pas la seule à t’avoir trouvé. Sauf que lui n’a pas les meilleures intentions te concern...

Un grondement sourd l’interrompit, faisant sursauter Akihiro qui allait aussitôt se cacher derrière son amie. Il y eue un autre grognement, lupin, et une patte énorme émergea de l’une des cabines, les griffes rentrant dans le bois au point de laisser des traces dans la peinture. Akihiro sentit sa gorge se nouer de peur, mais Fenneko l’ignora complètement, s’avançant même directement vers la cabine, d’où sortit en tanguant un loup de plusieurs mètre et visiblement pas très stable sur ses pattes arrières.

-Ah ben enfin ! lança Fenneko, se plantant devant le loup, tout en le détaillant de haut en bas.

Le loup était beaucoup plus grand qu’elle -même plus grand que Haïda, facilement ! Il n’allait faire qu’une bouchée de Fenneko, et Akihiro songea sérieusement à fuir lorsque soudain, le mot ‘Mahal’ attira son attention, et toute sa crainte s’évapora en un quart de seconde.

-Lou… Ludwig ?

Le loup ne l’entendit pas, visiblement trop perturbé par sa transformation, et Fenneko ne put s’empêcher de crâner, jouant sa carte de l’information top secrète. Sauf qu’elle ne connaissait pas Ludwig. Et surtout, elle n’avait jamais vécu une transformation telle que celle que Ludwig vivait en ce moment, et Akihiro vit aussitôt les griffes se crisper et la mâchoire se tendre. Mû par l’instinct, il se précipita en avant, se plaçant entre Fenneko et Ludwig, agitant ses petits bras pour se faire voir tout en criant à moitié.

-Non ! Ludwig, écoute moi, n’attaques pas ! D’accord ?! lança-t-il, sa voix rendue encore plus aiguë par la peur, sautillant presque sur place pour se faire voir.

Le loup baissa les yeux vers elle, et presque aussitôt, les crocs retournèrent sous les babines, et ses yeux étincelant se firent plus doux, plus tendre, littéralement adorable, et Akihiro poussa un soupir de soulagement… Avant de se tourner vers Fenneko pour lui administrer un grand coup sur le crâne.

-Idiote ! lui lança-t-elle, la laissant se frotter le crâne tout en s’approchant de Ludwig, venant prendre ses pattes dans les siennes.

Il fallut plusieurs secondes pour que Ludwig comprenne qu’il devant s’accroupir pour qu’ils soient à la même hauteur, et dès qu’il le fit, Akihiro passa ses bras autour de sa nuque -et en fit difficilement le tour !

-Tout va bien, Ludwig, c’est moi. Nous… Sommes dans mon monde, c’est pour ça que tu es un loup. Je suis désolée que ça t’arrive, je sais que les instincts sont… Plus fort que chez nous. Mais ça va aller, d’accord ? Je suis là, je vais t’aider.

Il déposa un baiser sur sa babine, lui souriant, ses yeux faisant clairement des paillettes tant il le trouvait magnifique et impressionnant. Il… Etait sublime. Immense, dominant, puissant. Un mâle ♥

-Bon, soupira-t-il, prenant la patte de Ludwig dans la sienne, tu vas m’expliquer pourquoi tu nous a fait venir ici ?

Elle était en colère, mais surtout inquiète pour Ludwig. Au point d’avoir complètement oublié que ça pouvait le concerner.

- Mais c’est de ta faute ! éructa Fenneko, continuant à se frotter la tête, là où une bosse s’était formée. Quelle idée de disparaître alors que tu commençais à être une idol connue ! Pas étonnant qu’un fan détraqué est décidé de te retrouver, pfff ! J’aurais du te laisser te débrouiller avec lui au lieu de vouloir t’aider !

Qu-oi ? Malgré lui, le rouge lui monta aussitôt aux joues, absolument gênée en repensant à son passé de chanteuse métal dans un groupe d’idol. Il… N’en avait jamais parlé à Ludwig, et il ne savait même pas si il savait ce qu’était une idol, mais il ne comptait pas vraiment lui en parler un jour ! C’était tellement… Vulgaire, par rapport à lui. Alors si en plus, des fans s’en mêlaient…

-Feeeeneeeeekooooo! les interrompit cependant une voix, qu’Akihiro reconnue aussitôt.

-Merde ! Kabae ! siffla Fenneko, qui blêmi, avant d’attraper Akihiro par la patte, et de la tirer hors des toilettes.

Inextrémis, il parvint à attraper la patte de Ludwig, qu’il tira à sa suite, et tous les trois se mirent à courir dans les couloirs de son ancien travail, laissant derrière eux un petit nuage de fumée. En quelques secondes, Fenneko les guida jusqu’à l’ascenseur, qu’elle appela en martelant le bouton d’appel, avant de les fourrer tous les deux à l’intérieur, sans ménagement, avant de fourrer une clef dans la paume d’Akihiro.

-Chez toi, à 21h ! siffla-t-elle, au moment où les portes se refermaient, et qu’Akihiro apercevait la silhouette de Kabae se dessiner dans le couloir.

Le silence imprégna aussitôt la cabine, et Akihiro du s’y reprendre à plusieurs fois pour reprendre son souffle, ses petits poumons n’ayant clairement pas l’habitude de l’exercice. Après quelques secondes, elle finit par regarder de plus près la clef que Fenneko venait de lui donner, reconnaissant son double de clef, qu’elle lui avait donner il y a de ça longtemps.

-Mais… C’est mes clefs. Ça veut dire que j’ai toujours mon appartement ? Bon, eh bien, il n’y a qu’une façon de le sav….

Il s’interrompit en relevant les yeux, réalisant enfin le regard que Ludwig posait sur elle. Appuyé contre le mur, le visage penché vers lui, il la regardait avec un mélange de quelque chose de brut dans les yeux. Quelque chose de… Sauvage.

-L… Ludwig ?
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