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 What's the name of the game? (MyAngel)

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Angelika B. Beresford
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________________________________________ 2020-01-28, 23:10


Does it mean anything to you ?
If I trust in you, would you let me down?


Me tenant devant mon miroir depuis quelques minutes, je n’avais de cesse de scruter chaque détail de mon apparence. Arborant la magnifique robe que ma très chère coach de vie Deborah m’avait chaudement recommandée, j’avais veillé à ce que tout soit parfait. Fraîchement sortie de chez mon coiffeur, un maquillage professionnel faisant ressortir la couleur bleutée de mes yeux, des ongles parfaitement manucurés, rien n’avait été laissé au hasard. Ce soir était enfin le grand soir et je m’étais assurée de faire honneur à la soirée en étant aussi belle et engageante que possible.

« Es-tu sûre que mon chignon soit suffisamment relevé ? »


Derrière moi ma fille assise en tailleur sur mon lit, occupée à parcourir les pages d’un magazine, me servait de deuxième juge. Une tâche que la demoiselle prenait avec un certain agacement depuis que sa mère s’était prostrée devant la glace de sa chambre à coucher. Cette dernière, posant enfin son magasine, soupira lourdement avant de se tourner vers moi.

« Maman ça fait au moins la quinzième fois que tu me le demandes. Tout va très bien, tu es absolument divine. De toutes manières, même si tu n’avais pas eu recours à tous ses artifices, tu serais très jolie. S’il n’est pas capable de le voir alors c’est qu’il ne te mérite pas. »

Jolie, bien évidemment que je devais l’être sinon comment aurais-je pu accomplir le miracle de capter un tant soit peu son attention. Il n’était pas le genre d’homme à s’intéresser facilement au domaine sentimental. Je devais donc avoir quelque chose de spécial, mais quoi ? C’était toute la question et j’en connaissais la raison peut-être que je me rendrais à ce rendez-vous l’esprit beaucoup plus léger.

« Et puis arrête d’être aussi nerveuse. Connaissant Mycroft il le sera tout autant voire deux fois plus que toi. Ça ne servira à rien de vous contenter de vous regarder dans le blanc des yeux toute la soirée. Si tu veux vraiment qu’il se passe quelque chose entre vous, il faut que tu soies audacieuse et sûre de toi. »

J’éclatais alors d’un petit rire cristallin et me tournais en direction de ma fille. On aurait dit Debbie, me sermonnant sur mon incroyable manque de confiance en moi. Elle avait un petit côté touchant, ma petite fille en train de se métamorphoser tranquillement et sûrement en femme.

« Tu as raison, ma chérie. Après tout nous nous connaissons depuis longtemps. Et puis ce n’est rien de plus qu’un dîner et un spectacle. Rien d’insurmontable en somme. Il suffit que je fasse ressortir ma souris intérieure. »

Il est vrai que depuis des années j’étais esclave de mon enveloppe humaine. Cela me rendait incroyablement timide et il me semblait alors avoir perdu tout de ma grâce d’antan. Pourtant miss Bianca savait comment captiver l’attention de souris mâles, elle n’hésitait jamais à sortir le grand jeu lorsque l’un d’entre eux lui plaisait véritablement. Si c’était cela la formule magique, je n’aurais qu’à l’appliquer. C’était après tout quelque chose que j’aimais beaucoup chez lui. Il avait le don, même sans s’en rendre compte, de faire ressortir toutes ses belles qualités que j’aimais chez moi à cette époque. Cela n’avait en un sens rien de bien surprenant. La diplomate bourgeoise se serait faite une joie de côtoyer Mycroft Holmes à l’époque. C’est sans doute pourquoi je ne m’inquiétais pas tant que cela pour ce rendez-vous. Quoiqu’il arrive, je savais que je n’aurais pas pu trouver de soupirant plus indiqué pour moi.

« Est-ce que tout est prêt, de ton côté ? »

« Tu veux dire est-ce que l’opération « Amusons le détective » est lancée ? Ne t’inquiète pas, tout est en place. Je descendrais une heure après toi rejoindre Sherlock et Kida pour une soirée jeux et Madame Hudson a préparé des sandwichs pour nous. On gardera un œil sur lui et on veillera à ce qu’il ne vienne pas jouer les trouble-fête à votre rendez-vous. Vous pourrez donc passer une soirée tranquille en amoureux. »

Se taisant quelques instants, elle me mit à éclater d’un rire incontrôlable qui ne manqua pas de me faire sourire à mon tour.

« Je peux savoir pourquoi tu ris ? »


« Rien… J’étais juste en train d’imaginer Sherlock planqué derrière un buisson à guetter le moindre de vos faits et gestes, en mode paparazzo. Remarque, il aurait très bien pu se grimer en serveur rien que pour vous faire une blague. »

« Ce n’est pas très drôle Katelyn. En plus, cela ne risque pas d’arriver. Nous dînerons au club Diogène ce soir et Mycroft connait tous les membres de son personnel. Il n’aurait eu aucune crédibilité. »

Je me tournais alors en direction de Katelyn. Embrassant ma fille sur le front, je lui souris une dernière fois.

« Il faut que j’y aille. Je ne voudrais pas être en retard, surtout pas en une occasion pareille. »


Me dirigeant alors vers la porte, j’entendis Katelyn m’interpelé une dernière fois d’une voix malicieuse.

« Est-ce qu’on doit s’attendre à ce que tu rentres ce soir… ou demain matin ? »

Je me tournais alors vers elle et me pétrifiais totalement. Ne manquant pas de rougir, je n’osais plus ouvrir la bouche alors que Katelyn m’adressa un petit clin d’œil.

« Oh laisse tomber, c’est pas grave. Je verrais bien si tu seras présente au petit-déjeuner. »


« Je vais finir par regretter l’époque où tu jouais à la poupée », admettais-je en soupirant.

A ces mots, je quittais l’appartement et commençais à descendre les escaliers. Laissant perdre mon regard un instant en arrivant au 221 B, je remerciais le ciel de ne pas avoir à croiser mon voisin. Une fois arrivée au rez-de-chaussée, je croisais Madame Hudson les bras chargés d’un plateau de sandwichs. Son visage rayonna en me voyant.

« Oh Angelika, vous êtes vraiment ravissante. Qui que soit votre coach de mode, il faut à tout prix que vous me le présentiez. »

« Je vous remercie, Madame Hudson, cela me touche beaucoup. Je vous souhaite une bonne soirée ! »

« Moi aussi, ma chère. Même si… »

« Il y a un problème ? »

« Oh ma chère, je ne voudrais surtout pas vous vexer mais… je suis sûre que vous auriez pu trouver bien mieux que lui. »

Perdant mon sourire qui jusqu’alors était figé sur mon visage, je finis par lever les yeux au ciel.

« Vous devriez le dire à Sherlock. Je suis persuadée qu’il sera ravi de vous entendre confirmer l'hypothèse selon laquelle sortir avec Mycroft est l’idée la plus stupide que j'ai jamais eu ! Bonne soirée. »

Finissant par rejoindre la porte d’entrée légèrement courroucée, je quittais l’immeuble de Baker Street. En ce moment, je n’avais plus qu’une seule idée en tête. Espérer que la soirée qui viendrait serait aussi réussie que possible.
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Mycroft W. Holmes
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________________________________________ 2020-01-29, 21:38


Te ghosts of the past...
are haunting my path !


Le grand soir était enfin arrivé. Après des mois où nous avions passés à nous chercher, il semblait qu’enfin nous étions parvenus à nous trouver. Nous reconnaissant l’un en l’autre, les évènements s’étaient succédé le plus naturellement du monde. S’il est une chose dont nous avions parfaitement conscience, c’était que tout ce que nous étions pourrait nous permettre de vivre une belle histoire. Oh bien sûr, vous vous doutez bien que l’invitation à dîner ne venait pas de ma propre initiative. Toujours égal à moi-même, il m’était très difficile d’accepter les sentiments qu’elle pouvait m’inspirer. Mais lors de sa demande, elle était si magnifique, si sûre d’elle que je n’avais pas pu lui résister bien longtemps. J’avais accepté tout en restant prudent et la demoiselle m’avait alors proposer d’organiser moi-même la soirée. La souris étant bien plus futée qu’elle n’en avait l’air, savait parfaitement bien que la seule manière pour moi de me sentir à mon aise était de conserver l’impression que j’avais tout sous mon contrôle. Une façon, s’il en était encore besoin, de me prouver que je n’avais pas fait d’erreur de jugement la concernant. Elle était faite pour le rôle important qu’elle jouerait bientôt entre ces murs.

Je choisis naturellement le club Diogène comme cadre pour notre dîner. Ce n’était pas réellement de la vanité de ma part. En réalité, j’imaginais que le Granny se prêtait très mal pour un premier rendez-vous galant. Pour des gastronomes tels que nous l’étions, il nous fallait choisir un restaurant plus huppé. Etant le seul véritable établissement digne d’intérêt dans cette ville, mon club ferait parfaitement l’affaire. Le reste du programme demeurerait jusque-là un mystère pour elle. J’étais malgré tout persuadé qu’elle ne pourrait que l’apprécier. Partageant beaucoup de passions communes, il était plutôt aisé de savoir ce qui pourrait réellement lui plaire. Tout était donc prêt et il ne me restait plus qu’à me vêtir correctement pour l’évènement.

Considérant l’importance d’une allure toujours impeccable, j’avais fait installer un dressing dans la pièce attenant à mon bureau. Faire bonne impression n’était pas donné à tout le monde et j’essayais, autant que faire se pouvait, de choisir la tenue qui taperait immédiatement dans l’œil de mes interlocuteurs. Pour ce soir j’avais donc opté pour un costard noir et une cravate mauve, couleur préférée de ma chère comtesse. Tout occupé à la nouer, j’entendis soudainement un appel raisonné derrière moi.

« Tu aurais dû choisir la bleue, Mycroft. Elle fait ressortir la couleur de tes yeux. »

Me figeant sur place, je sentis un violent frisson parcourir l’ensemble de mon corps. Cette voix, je la connaissais. Jamais je n’avais totalement pu l’oublier malgré les nombreuses années passées depuis la dernière fois où je l’avais entendu. Ouvrant de grands yeux, je regardais se refléter dans la glace la silhouette fine et élégante de la jolie brunette qui venait d’apparaître à l’entrée. Vêtue d’un magnifique peignoir de couleur bleu ciel, elle me regardait en souriant.

« Ça n’est pas possible… »

Un long soupir poussé, je me retournais très lentement dans sa direction. Cherchant à contenir mon angoisse autant que je le pouvais, je sentais malgré tout mon cœur battre à la chamade. Ma respiration s’accélérait et j’avais vraiment de la peine à trouver mes mots.

« Tu ne peux pas être ici, je ne peux pas le croire. »

« Et pourtant me voilà devant toi. Plutôt surprenant, non ? Comment ton esprit éminemment rationnel peut-il le justifier ? »

Je ne parvins pas à lui répondre. Pour être honnête, il me semblait que mon esprit s’embrouillait au fur et à mesure que j’essayais d’analyser cette situation. La jeune femme se tenant devant moi me tendit alors une photographie, celle d’Angelika qui devait demeurer dans le dossier que j’avais sur elle. Elle la regarda alors faussement, un regard malicieux sur les lèvres.

« Plutôt mignonne ta nouvelle conquête. Mais tu dois bien admettre qu’elle est loin de m’arriver à la cheville. »


« Qu’est-ce que… qu’est-ce que tu fais ici ? »


« Ça ne te parait pas évident. Je suis revenue pour toi. »


Elle déchira alors la photo et se rapprocha de moi lentement, sensuellement dans me lâcher des yeux. De mon côté, je ne pouvais que m’interroger sur la folie de cette situation. Ce n’était pas possible, j’étais en train de délirer. Pourtant, la pression de sa main contre mon torse, l’odeur de son parfum qui me faisait tant perdre la tête à l’époque, la chaleur de son souffle contre mon visage. Tout cela paraissait tellement réel qu’un instant je me mis à le croire.

« Avoue que je t’ai manqué, mon chéri. »

Puis sans ajouter un seul mot, elle posa ses lèvres sur les miennes. Ce baiser me projetant des années en arrière, me replaça brusquement dans le contexte où je l’avais connue. Me voyant dans la peau du jeune homme fringant que j’étais à l’époque je l’embrassais à mon tour. Désireux de la serrer contre moi, je descendis mes mains jusqu’à son ventre dénudé. C’est alors que je remarquais avec horreur que ce dernier était recouvert d’une substance visqueuse. Ecartant ma main, mon attention se riva sur cette dernière. Elle était alors recouverte de sang.

« Tu ne t’en rappelais vraiment pas. Je suis morte, mon amour. » Elle approcha alors sa bouche de mon oreille « Et c’est entièrement ta faute ! »

Le regardant alors horrifié, je vis un filet de sang couler de sa bouche. Au même moment, un goût âcre se fit sentir dans ma bouche.

« Imagines-tu que tu pouvais encore tomber amoureux après ce que tu m’as fait, hein ? »

Puis, haussant le ton de sa voix elle se mit à éclater d’un rire tonitruant touchant à la folie. Se précipitant vers moi, elle m’invectiva alors de toute ses forces.

« Tu penses que tu as encore le droit d’être heureux et d’avoir une femme dans ta vie ? »

Puis, de toute sa rage, elle me poussa avec force contre le néant qui provoqua mon réveil brutal.

Sortis brutalement de mes délires, je tentais de retrouver un peu de calme et de sérénité. Prenant rapidement conscience du bureau où je me trouvais, je saisis mon visage entre mes mains.

« Ce n’était qu’un rêve… qu’un vilain cauchemar. »

Je me répétais sans cesse cette phrase pour retrouver la raison qui régnait d’ordinaire en maîtresse incontestée dans mon esprit. Rivant mes yeux en direction de ma main droite qui était auparavant d’une couleur carmin, j’observais durant quelques minutes l’alliance que je portais toujours à mon annulaire. Il y avait si longtemps que je n’avais plus réellement pensé à elle. Alors pourquoi ce soir ?

La réponse était évidente, tout était lié à Angelika. Aucun de mes autres amants ou maîtresses n’étaient parvenus à me faire ressentir une quelconque culpabilité à l’idée d’oublier celle que j’avais tant aimée. Mais je savais d’ores et déjà qu’Angelika était loin de ressembler à tous ceux et celles qui avaient côtoyés ma vie jusqu’à présent.
Soudain, j’entendis frapper à la porte. Je le priais alors d’entrer et un homme âgé s’engouffra alors dans la pièce.

« Pardonnez-moi monsieur Holmes, le docteur Beresford vient d’arriver. »

Me détachant de la frayeur que je venais de vivre, je répondis sur un ton aussi neutre que possible. Même si certaines intonations pouvaient trahir mon état. Mais je pouvais faire confiance à Stanley pour ne rien remarquer.

« Très bien Stanley. Installez-la dans la petite salle à manger et faites-lui savoir que je la rejoindrais très vite. »

« Bien monsieur. »

Quittant la pièce sur mon indication, je me relevais de mon siège pour aller me servir un verre de whisky. Tout ce dont j’avais besoin c’était de quelques minutes pour remettre mes idées en place. Je me devais de me tenir loin de l’agitation sociale pour oublier ce qui venait de se produire.

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________________________________________ 2020-02-12, 23:39


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21 décembre 2019

« Bien sûr Angelika, vous n’êtes pas obligée d’accepter. Ce n’est qu’une simple invitation et je doute même qu’elle soit de très bon goût. »

Assise dans le salon du club Diogène, je ne pouvais que sourire en observant la conduite de l’aîné de la famille Holmes. Ayant l’habitude de la côtoyer lorsqu’il semblait si calme et confiant, je ressentais un sentiment étrange à le voir soudainement perdre toute sa superbe face au piège que Sherlock lui avait malicieusement tendu. A cet instant, je me doutais qu’il devait probablement maudire silencieusement son petit frère pour l’avoir ainsi placé au pied du mur. De mon côté, j’étais fortement partagée entre l’envie de faire preuve de diplomatie et celle de rentrer dans le jeu de son cadet. Après tout, pouvoir enfin me retrouver dans cette situation, n’était-ce pas tout ce dont j’avais rêvé depuis des mois ? Si je venais un jour à annoncer à Sherlock qu’il avait facilité notre relation, j’étais certaine que ce dernier viendrait à en faire une jaunisse. Me rendant compte de mon attitude déplacée, je fis alors disparaître de mes lèvres un sourire naissant qui ne cessait de s’agrandir au fur et à mesure que ces pensées vagabondaient dans mon esprit. Je lui répondis alors spontanément.

« Allons bon, je suis au contraire très heureuse de venir célébrer Noël avec vous chez votre mère, je suis certaine que cela sera très amusant. »

Mon interlocuteur ne manqua alors pas de froncer un sourcil circonspect au dernier mot que j’avais prononcé, comme si je venais de dire la plus grosse des aberrations. Puis, changeant brusquement d’attitude, il me regarda avec la même tendresse que celle d’un adulte faisant face à la naïveté d’un enfant.

« Je crains que vous ne réalisiez guère la situation. Vous allez vous retrouver plongée dans une fosse aux serpents, interrogée de long en large sur notre histoire alors que vous… enfin je veux dire que nous… »


Deuxième hésitation de la part de l’homme de glace en deux minutes, c’était assez grisant de savoir que je pouvais lui faire une telle impression. D’ailleurs, si je prêtais plus confiance à mon sens de l’observation, j’aurais juré voir ses joues d’ordinaire si pâle prendre une légère couleur rosée. Comme pour m’en assurer, je pris le partie de le taquiner légèrement.

« Alors que nous ne sortons pas réellement ensemble ? »


« C’est cela. », dit-il légèrement gêné par la situation.

Je me tus l’espace d’un instant, réfléchissant à ce que je pourrais dire. En réalité, j’avais de nombreuses fois pensé à cet instant. Maintenant que l’affaire qui nous avait permit de nous rapprocher était terminée, que Katelyn était en sécurité, qu’adviendraient-il de nos rendez-vous ? Pourrions-nous décemment continuer à nous voir sans nous trouver de prétextes ? Cette question, j’avais une peur bleue de la poser. Je craignais que cela le fasse fuir en courant ou qu’il me rejette simplement, avec toute la froideur dont il pouvait faire preuve en de pareilles circonstances.

« Et si nous leur donnions raison ? »

J’avais lancé cette phrase avec la vitesse à laquelle nous pouvions arracher un sparadrap d’une blessure pour faire disparaître la douleur aussi rapidement que possible.

« Je vous demande pardon ? »

« Nous pourrions passer une soirée ensemble ainsi notre mensonge n’en serait plus tout à fait un. »

D’un sourire engageant, j’espérais alors qu’il pourrait me suivre dans cette idée, même si son air décontenancé m’en faisait largement douter. Je refusais cependant que le courage me manque maintenant que j’avais fait un pas dans sa direction. D’ailleurs, je devais avoir adopté un air sérieux car Mycroft demeura interdit quelques instants, plongé dans ses réflexions.

« Je suis touché par votre attention et par votre invitation, mais je doute que cela soit une bonne idée »


« Pour quelle raison ? »

« Vous risqueriez d’être déçue, je n’ai jamais été très doué pour ce genre de choses. »


Il avait prononcé cette phrase avec beaucoup d’ironie, ce qui ne m’étonna guère venant de lui. Il adopta ensuite un air plus sérieux.

« Angelika je ne veux… je ne veux pas que vous veniez à fonder de faux espoirs sur une éventuelle romance qui pourrait naître entre nous. J’ai bien peur de ne pas pouvoir vous apporter ce que vous désirez… ou pire encore, ce que vous méritez. »

Il quitta alors mon regard pour le tourner en direction du sol. J’étais alors troublée par ses dernières paroles. J’avais toujours été étonnée par la sincérité des émotions qui transparaissaient parfois dans ses discours, lui qui prétendait être totalement détaché de ses sentiments. Même s’il ne le disait pas clairement, je savais qu’il tenait à moi. C’était une évidence ! Mais comme à son habitude, il gardait une grande part de mystère. Je ressentais en lui ce besoin d’autoflagellation qui me faisait penser que je n’étais peut-être pas l’objet principal de ce rejet, bien loin d’être cruel. Pourtant, ne pouvait-il pas comprendre que tout ce que je désirais c’était lui ? Et que pour se faire, j'étais prête à faire toutes les concessions possible par rapport à notre relation ? Bien évidemment, je préférais taire cette confession et y aller en douceur. Je m’avançais alors sur mon fauteuil et m’adressais à lui avec beaucoup de douceur.

« Mycroft… ce n’est pas une demande en mariage que je suis en train de vous faire. Je voudrais juste passer une soirée en votre compagnie et profiter de ce moment, sans engagement ou promesse d’aucune sorte. Sous ces conditions, est-ce vous accepteriez de diner avec moi ? »

---------------------------------------

« Docteur Beresford. »

Sortant peu à peu de mes rêveries, je levais mon regard en direction du major d’home de l’établissement. Le vieil homme, un sourire poli et figé aux lèvres, me regardait avec bienveillance. Il venait d’annoncer mon arrivée à Mycroft et j’étais un peu étonné de le voir revenir sans son maître.

« Monsieur Holmes aura un peu de retard pour votre rendez-vous. Il m’a demandé de vous aider à son installer avant son arrivée. Si vous voulez bien me suivre. »

Il recula alors d’un pas avant de se retourner et de marcher dans l’autre sens. L’imitant alors, je laissais mon regard vagabonder entre les différentes salles du club. La première chose qui m’avait frappée était l’absence totale de visiteurs et d’habitués entre ces murs. Nous serions donc seuls ce soir ? Cette perspective m’effrayait un peu, même si je me sentais grisée par cette intimité que mon hôte voulait instaurer dans son antre. Je me sentais alors unique au monde, même si cette idée n’était bien sûr qu’une illusion. Après quelques minutes de marche, nous nous retrouvions dans la salle à manger. Je n’avais encore jamais cette pièce et je devais admettre qu’elle ne manquait pas de charme. La table trônant au milieu de la pièce pouvait accueillir jusqu’à 6 visiteurs. Elle était magnifiquement dressée sur une nappe d’un blanc immaculé et seules quelques petites décorations de couleur mauve et dorée tranchait un peu avec le côté trop sobre des lieux. La fenêtre donnait un magnifique point de vue sur la forêt de la ville de Storybrooke.

« Souhaiteriez-vous que je vous apporte un rafraîchissement ? »

« C’est très aimable à vous, Stanley, mais ne vous dérangez pas. J’attendrais qu’il me rejoigne. »


De toutes manières, je savais qu’il ne tarderait pas à arriver. Un gentleman ne se permettrait jamais d’abandonner une lady à son triste sort. Stanley quitta alors la pièce et je pris le temps d’observer les différents tableaux finement travailler qui ornaient les murs. Puis posant mon regard partout, je finis par constater que l’une des portes donnait sur un salon comportant une petite bibliothèque. Curieuse, et toujours aussi mordue de livres, je décidais d’aller les consulter. Après tout, ils étaient destinés à tous les visiteurs, non ?

Un sourire naquit sur mes lèvres alors que je lisais les titres des ouvrages. Ils étaient le reflet-même du maître des lieux. On pouvait tout aussi bien trouver des livres d’histoires, dont une grande partie traitaient de l’Angleterre. Il y avait également des livres traitant de droit, de science, de criminologie… et bien évidemment de politique. Je fus d’ailleurs bien aise de trouver parmi ces derniers des noms de femmes prestigieux qui avaient changé à jamais l’Histoire de leur pays. Je savais malgré tout, que Mycroft était bien loin de faire partie de la catégorie des machistes. Croyez-vous réellement que j'aurais été prête à m'intéresser à l'un de mes homologues qui méprisait le rôle que pouvaient jouer les femmes dans ce domaine ? Je préférais cela dit prêter bien plus attention au nombre impression de livres traitant de Winston Churchill, ce premier ministre au courage sans faille qui avait défendu les libertés de l’Europe face à la tyrannie nazie durant la deuxième guerre mondiale de ce monde. L’admirant également énormément, je n’hésitais pas à saisir un recueil des discours les plus célèbres de ce grand orateur. Retournant alors dans la salle à manger, je m’assis à la place que Stanley m’avait assignée. Je commençais alors à lire à haute voix quelques lignes de l’ouvrage.

« Retournant encore une fois, et cette fois plus généralement, à la question de l'invasion, je constate qu'il n'y a jamais eu une période au cours de ces longs siècles dont nous nous vantons, durant laquelle nous avons pu donner une garantie absolue contre une invasion à notre peuple. J'ai une confiance absolue que si tous font leurs devoirs et si rien n'est négligé que nous allons nous montrer une fois de plus capables de défendre notre Île natale, de, si nécessaire seuls. Même si de grands États européens sont tombés ou risquent de tomber sous l'emprise de la Gestapo et de tous les autres instruments du régime nazi, nous ne faiblirons et n'échouerons pas. »

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________________________________________ 2020-02-19, 20:02


Everything is under control
Would you care to be my white mouse ?


Après la vision traumatique que j’avais vécue, il m’avait fallu quelques minutes d’introspection et un bon verre de whisky pour retrouver mon calme. Je détestais me donner en spectacle en faisant démonstration d’une quelconque faiblesse. Exprimer ouvertement ses sentiments en public n’était pas digne d’un gentleman anglais et je me promettais bien de ne pas commettre cette erreur devant mon invitée. C’est pourquoi, je me donnais le temps nécessaire pour redevenir le Mycroft Holmes qu’elle connaissait si bien et auquel elle s’était attachée pour une raison qui m’échappait encore.

Puis, estimant que l’heure était venue, je sortis enfin de mon bureau pour prendre le chemin de la petite salle à manger. Cette pièce à la fois chaleureuse et intimiste me semblait être un lieu de rendez-vous parfait pour une soirée de ce genre. Une fois arrivé sur le pas de la porte, je sentis mon cœur manqué un battement en l’apercevant. Apprêtée pour cette occasion avec tout le goût dont elle était capable, elle ne m’avait jamais semblée aussi belle qu’en cet instant. Profitant de son extrême concentration dans sa lecture pour l’observer dans les moindres détails, je ne pouvais nier que j’aimais cette image qu’elle me renvoyait d’elle-même. La jeune comtesse était une femme élégante, d’un raffinement indéniable. Digne de son rang, elle ne pouvait pourtant se départir de ce côté passionné et un tant soit peu anticonformiste qui faisait tout son charme et la rendait véritablement spéciale. En somme, elle était en cet instant tout ce que je pouvais imaginer d’elle ; une jeune diplomate mordue de politique et écrivain engagée qui n’aimait rien tant que de tuer le temps en se plongeant dans la lecture d’un bon livre. Le seul détail qui m’étonnait était de la voir choisir un recueil des discours de Winston Churchill plutôt qu’une biographie sur Eléanor Roosevelt à laquelle elle aurait pu bien mieux s’identifier. Comme quoi, la souris n’avait pas encore dévoilée toutes les cartes de son jeu. Il me restait encore bien des choses à apprendre sur elle.

Cela dit, je n’étais pas mécontent de son choix. Il me permettait de faire l’une de ses arrivées discrètes mais remarqués dont j’étais particulièrement friand. Après un soupir discret poussé dans les coulisses, je rentrais sur scène le sourire aux lèvres et prêt à assumer mon rôle d’hôte d’une soirée passée en sa compagnie.

« Nous irons jusqu'au bout, nous nous battrons en France. Nous nous battrons avec toujours plus de confiance ainsi qu'une force grandissante dans les airs, nous défendrons notre Île, quel qu'en soit le coût, nous nous battrons sur les plages, nous nous battrons dans les champs et dans les rues, nous nous battrons dans les collines ; nous ne nous rendrons jamais »

Relevant son regard cristallin dans ma direction pendant que je déclamais par cœur ce discours, je ne pus m’empêcher de bafouiller quelque peu sur les derniers mots. Une preuve s’il était encore nécessaire que la souris avait le pouvoir de me déstabiliser plus qu’aucune autre de mes connaissances. Elle ne s’y trompa d’ailleurs pas car un sourire encourageant et malicieux se figea très vite sur ses lèvres.

« Avez-vous donc appris tous ce discours par cœur ? », me demanda-t-elle avec admiration.

« Celui-ci… ainsi que tous ceux que vous trouverez dans cet ouvrage. Mon oncle Rudy m’en avait offert un exemplaire lorsque j’étais encore un enfant. Il pensait que les discours de Churchill réveilleraient ma fibre patriotique. »

C’était une étrange sensation de me livrer ainsi sur mon enfance devant elle. Je n’en avais pas réellement l’habitude et je m’en sentais quelque peu gêné. Fort heureusement, la souris n’avait pas son pareil pour apaiser ce genre de tension.

« Etant donné votre brillante carrière politique, j’imagine que nous ne pouvons que grandement l’en remercier. »

Immanquablement, je souris à ce souvenir. C’est que l’un comme l’autre avait eu un impact si important dans ma vie. Je devais tout à l’oncle Rudy qui m’avait accompagné depuis les premiers jours de mon enfance jusqu’à faire de moi l’homme que j’étais aujourd’hui. C’était lui qui avait suggéré à mes parents de me donne comme premier prénom celui du vieux lion et il me l’avait vite imposé comme modèle important à suivre durant ma vie. Ce livre avait été mon premier livre de chevet et là où la plupart des enfants rêvaient de devenir des aventuriers de renom, ou des pirates chassant des trésors, mon seul désir était de devenir l’ange gardien du Royaume-Unis et un héros national. Un pari qui avait été loin d’être gagné mais que voulez-vous, les enfants sont des experts lorsqu’il s’agit de s’inventer des rêves irréalisables.

Je ne pris cependant pas la peine de contredire mon invitée, d’autant que cette dernière semblait déjà être passée à autre chose. Se relevant de sa chaise, elle se dirigea vers moi avec son sourire qui irradiait la pièce. Sans crier garde, la belle ingénue posa une main sur mon épaule et déposa un baiser sur ma joue. L’attention fut brève mais sa douceur suffit à me laisse totalement interdit. Elle fut donc la première à briser le silence.

« Bonsoir Mycroft. »

Cette salutation, elle l’avait lancée d’une voix pleine de tendresse et de douceur. Elle s’était ensuite écartée de moi, non sans me lâcher du regard. Fronçant alors les sourcils elle me regarda avec une mine inquiète.

« Est-ce-que tout va bien ? Vous sembliez tellement pâle lorsque vous êtes arrivé ici. »

Je lui souris alors en retour, songeant qu’à présent mon teint avait dû passer au blanc cadavérique à un rouge trahissant l’effet que son baiser avait pu me laisser. Elle l’avait donc remarqué ? C’est que Sherlock avait dû aiguiser son sens de l’observation bien mieux que ce que les apparences laissaient à penser. Il y avait quelque chose de touchant à songer que mon sort la préoccupait autant. Il était rare que j’assiste à des démonstrations d’inquiétude à mon sujet. J’étais tellement habitué à ce que soit l’inverse. C’était une des nombreuses raisons pour lesquelles je l’appréciais tant.

« Ne vous inquiétez pas pour moi, Angelika. J’imagine que je le dois s’agir de surmenage due à la future inauguration du Diogène. »

J’omettais bien sûr le fait que le recrutement et la mise en place de mon agence d’espionnage me préoccupais bien plus. C’est que créer son propre réseau d’espionnage était particulièrement chronophage et je ne trouvais guère plus de temps à consacrer aux futures festivités. D’ailleurs, n’était-ce pas pour cette raison qu’Angelika se trouvait ici ? Sortant lentement de mes pensées, je tendais le bras en direction de la table où nous allions manger.

« Je vous en prie, asseyez-vous. »

Sans ajouter un mot, elle consentit à m’obéir et retourna prendre ses aises autour de la table. J’en fis également de même et ce n’est qu’après quelques instants de silence que notre conversation reprit.

« Il me semble que vous aviez quelque chose d’important à me demander, non ? Pourrais-je savoir de quoi il s’agit ? »

Il est vrai que notre conversation au soir du repas de Noël avait été laissée en suspens. Je n’avais pas même pris le temps de lui faire ma demande, tant je craignais que les oreilles indiscrètes de mon frère traînent un peu trop proches de nous. Angelika avait été patiente jusqu’alors et je ne pouvais que me montrer reconnaissant face à la patience proverbiale dont elle avait fait preuve. Il était peut-être effectivement temps que je lui en parle enfin. Je me plongeais alors dans une profonde introspection hésitant sur la manière de présenter les choses.

« Je vous demande pardon, c’est que ce n’est pas quelque chose d’évident à demander. »

En réalité, c’est surtout sa réaction à elle que je craignais. Allez savoir pourquoi l’idée que mon plan initial ne fonctionne pas uniquement à cause de son refus me faisait craindre le pire pour la suite. Pourquoi donc craignais-je donc tant que cela de devoir avancer sans elle à mes côtés ? Cela ne m’était pourtant jamais arriver auparavant. Ma chère comtesse semblait cependant ouverte d’esprit et son attitude était toute sauf inquiétante.

« Prenez votre temps, pour vous ce soir j’ai tout le mien. »

Suspendue à mes lèvres, impatiente de savoir ce que j’avais à lui demander, elle me fixait des yeux guettant le moindre mot qui sortirait de ma bouche. Optant pour une franchise simple et évitant les formules ampoulées je finis par me lancer.

« Est-ce que vous accepteriez… voudriez-vous devenir ma nouvelle assistante ? »
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________________________________________ 2020-02-28, 20:54


Does it mean anything to you ?
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« Est-ce que vous accepteriez… voudriez-vous devenir ma nouvelle assistante ? »

La phrase tourna en boucle dans ma tête durant plusieurs minutes, occultant tout autre cheminement de pensées possible. Je me demeurais donc interdite, ne pouvant trouver les mots pour exprimer mon étonnement. Depuis le début, je m’étais attendue à devoir rembourser la dette que je lui devais pour m’avoir rendu un si grand service. Cependant, je devais bien admettre que je m’attendais à tout sauf à ça.

« Vous… vous voudriez vraiment que je devienne votre assistante ? »


C’était bien sot comme question. Je ne faisais après tout que répéter ce qu’il venait de me demander. Mais c’était les seuls mots qui pouvaient franchir mes lèvres en cet instant. Comme à son ordinaire, Mycroft demeurait totalement impassible. J’ignorais l’effet que ma réaction pouvait avoir sur lui. Fort heureusement, un sourire encourageant et empathique vient bientôt éclairer son visage.

« En effet. Cela dit, si cela peut vous rassurer il ne s’agirait pas d’un travail à plein temps. Je sais à quel point vous êtes prise par vos autres obligations professionnelles. Et j’imagine que vos nombreuses activités professionnelles ne vous permettrait pas d’assumer un agenda encore plus surchargé. »

« Je vous le confirme oui... mais pour être honnête avec vous, ce n’est pas cela qui me dérangerait le plus. »

Je plongeais alors mon regard dans le sien, comprenant qu’il ne prononcerait plus un mot tans que moi je n’aurais pas brisé le silence. Un sourire compatissant apparut alors sur mes lèvres et je repris mon discours.

« Mycroft je ne veux pas que vous veniez à penser que votre offre ne m’intéresse pas, bien au contraire. Je suis persuadée que travailler à vos côtés serait une expérience très enrichissante. Mais ce n’est pas une décision que je veux prendre à la légère et il faut aussi que je prenne en compte l’avis de Sherlock. Cela risque de lui faire un drôle de choc d’apprendre que je reviens à Baker Street en tant que votre assistante personnelle. »

Après tout, je m’étais intégrée à notre petite équipe de Baker Street en devant l’assistante de Sherlock. C’était à cette fin que Mycroft nous avait poussé, par un concourir de circonstance bien calculé de sa part, à devenir associé. Comment aurait-il bien pu réagir en apprenant qu’il m’avait récupérée pour son service ? Il avait tellement mal réagis en apprenant que notre relation avait prit un tout autre départ.

« Vous savez à quel point je tiens à lui et nous venons tout juste de nous réconcilier. Je ne veux pas qu’une mésentente supplémentaire mette une nouvelle fois notre amitié en péril. J’espère que vous ne me comprenez »

« Pas le moins du monde, ma chère. Discutez-en avec lui et vous me tiendrez très vite au courant. »

J’étais heureuse de le voir aussi flegmatique et compréhensif devant une telle opinion. De toutes manières, elle ne devait pas beaucoup le surprendre. Il devait probablement se douter qu’une telle pensée traverserait mon esprit. Cependant pour continuer sur une note plus joyeuse, je lui souris tendrement et repris.

« Mais puisque nous en parlons, je vous en prie allez-y. Vendez-moi du rêve, je veux savoir en quoi consisterait exactement mon rôle à vos côtés. »


Malicieuse, je reposais alors ma tête sur mes avant-bras relevé, adoptant la pose d’une petite fille toute prête à entendre une jolie histoire qu’on allait lui raconter. Je voulais avoir des étoiles plein la tête. Après tout, c’était bien pour cela que j’étais venue à ce rendez-vous ce soir, non ?
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________________________________________ 2020-03-03, 11:28


Everything is under control
Would you care to be my white mouse ?


L’évocation de Sherlock ne me surprit guère venant de la souris. Après tout, elle avait raison. Elle était entrée dans nos vies en devant l’assistante de mon frère. Provoquer ce changement radical dans notre environnement n’allait pas forcément être simple à gérer. Cela dit j’avais réfléchi durant plusieurs mois et je n’avais pas pris cette décision à la légère. Sherlock n’allait peut-être pas apprécier mais cela ne m’importait personnellement que peu. Après tout, c’était lui qui s’était montré suffisamment indélicat pour provoquer la colère et le premier départ de Baker Street d’Angelika. Je n’avais fait que récupérer dans sa manche un atout précieux dont il avait négligé l’importance. J’étais donc parfaitement dans mon droit. De plus, il m’avait promis de ne pas constituer un obstacle dans notre relation et j’avais bon espoir qu’il s’y tiendrait.

J’avais tâché d’équilibrer les rôles qu’elle tenait auprès des deux frères Holmes. Profiter des services de la souris sans m’imposer totalement avait été un objectif qui avait guidé ma réflexion dès le départ. Il me semblait donc avoir pris la meilleure des décisions, même si la loyauté et l’affection de ma jolie comtesse pour son ancien associé pouvait grandement peser dans la balance. Un simple refus de la part de mon frère aurait suffi à mettre un terme à ce projet. Je ne pouvais donc espérer que tout se passe pour le mieux.

Cela dit, le fait qu’elle souhaite en découvrir sur les responsabilités qui l’incomberaient lorsqu’elle avancerait à mes côtés était déjà un bon point pour moi. Souriant, je m’apprêtais à lui répondre lorsque je fus interrompu par Stanley. Je quittais un instant l’attention portée à la blondinette pour la poser sur le major d’home.

« Je vous demande pardon, monsieur. Souhaiteriez-vous un apéritif avant de commencer le repas ? »


« Bien sûr Stanley. Apportez-moi donc un verre de cognac. Que voudriez-vous boire, Angelika ? »

« Oh euh un martini me conviendrait à merveille. »

« Très bien, madame. Je vous apporte cela de suite. »

Il disparut alors nous laissant à nouveau seule à seul. Cette pause bien heureuse m’avait permis de faire du tri dans les différentes informations que j’allais donner à Angelika. Plongeant mon regard dans le sien, je repris donc mon discours.

« Votre rôle consistera avant tout à être mon intermédiaire dans certaines tâches… du contact relationnel avant tout comme des responsabilités découlant des ressources humaines et de la gestion du personnel. Je souhaiterais également vous confier l’organisation de certains évènements publics se déroulante dans l’enceinte du Diogène. »


Elle sourit alors gentiment tout en me regardant. Elle me connaissait suffisamment bien pour deviner qu’il était logique que j’en vienne à déléguer ce genre de tâches avec lesquelles je me sentais d’ordinaire bien peu à l’aise. Contrairement à moi, Angelika était plutôt du genre à évoluer en pleine lumière et veillait toujours sur le bien-être de ses congénères. Elle était réellement taillée pour ce rôle.

« Donc si je comprends bien, ce que vous recherchez, c’est une maîtresse de maison ? »

Elle ponctua sa dernière réplique d’un sourire quelque peu malicieux tandis que je restais totalement interdit. Elle plus que quiconque connaissait la signification toute particulière de cette fonction aux yeux des membres de l’aristocratie ou de la haute bourgeoisie. D’ordinaire dans les grandes maisons, c’était l’épouse du maître des lieux qui se devait de jouer ce rôle. Venais-je donc de lui dresser un cahier des charges semblable au sien ? Jamais je n’avais songé à cette idée de la sorte. Je n’en avais pris conscience qu’au moment où elle l’avait évoqué. Je ne manquais pas alors pas de remarquer que cela en disait très longs sur ses sentiments pour moi et l’ambiguïté de notre relation. Et moi alors, qu’est-ce que cela pouvait bien révéler comme vérité sur moi-même ? Le rire léger d’Angelika me sortit alors totalement de mes pensées.

« Ne faites donc pas cette tête, Mycroft. C’était une simple plaisanterie. En réalité, cela me plairait beaucoup de participer à la vie sociale de cet endroit. J’aime beaucoup les projets que vous souhaitez insuffler à ce lieu. »


Elle finit alors par relever devant elle un index autoritaire.

« Cela dit, il y a une condition sine qua non sur notre accord, sur lequel je n’accepterais pas de revenir. »

« Laquelle ? »


« Que vous ne vous borniez pas à faire connaître votre établissement sous la dénomination d’un « gentlemen’s club » mais d’un « ladies and gentlemen’s club ». Votre vocation à développer l’échange culturel et intellectuel de la ville est très noble, mais je refuse d’y participer en sachant que vous tenez les femmes à l’écart. »

J’éclatais alors d’un rire jovial et bienveillant. Je n’avais certes pas songé un instant à cette condition qui pourtant aurait dû me sembler d’une évidence criante. En féministe acharnée, il était naturellement impensable qu’elle ne cherche pas à défendre la cause du sexe prétendument faible dans une pareille situation. Fort heureusement pour elle, je n’avais jamais été le genre de personnes à croire en une quelconque supériorité de l’homme dans un domaine quel qu’il soit.

« On ne peut pas dire que vous soyez très facile en affaire. », ajoutais-je amusé.

« Pourtant vous commencez à bien me connaître, non ? Cela vous surprend-t-il réellement venant de ma part ? »


« Pas le moins du monde et vous avez raison. Il n’y aucune raison de ne pas chercher à étancher la curiosité et la soif de connaissance de la gente féminine. Storybrooke est l’endroit rêvé pour corriger certaines injustices trop longtemps commises dans la plupart des mondes envers des personnes de votre sexe. J’accepte votre demande sans réticence aucune. »

Nous échangeâmes alors un regard entendu. Aurais-je dû chercher à titiller d’avantage le sens profond de la justice de notre souris de Baker Street ? Peut-être, cela m’aurait ravi de voir la lady s’énerver quelque peu d’autant qu’il était très facile de le faire. Mais je tenais à ce que cette soirée soit aussi parfaite que possible et cela passait naturellement par une rencontre cordiale en toutes circonstances.

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________________________________________ 2020-03-15, 18:24


Does it mean anything to you ?
If I trust in you, would you let me down?


Décidemment, Mycroft savait très bien comment flatte l’égo d’une femme. Cela ne m’étonnait pas réellement car je l’avais toujours considéré comme l’image-même du parfait gentleman. Notre petit échange ne faisait que confirmer l’impression que j’avais de lui. Une chance pour lui en somme, il devait se douter que jamais de ma vie je n’aurais accepté de fréquenter un homme qui ne partageait pas mes idées sur l’égalité des sexes. A cet instant, je vis Stanley revenir dans notre salle, le plateau chargé des deux verres que nous avions commandé. Il y avait également trois feuilles de papier que j’eus de la peine à identifier. Après avoir déposé mon verre devant moi, il partit en direction de mon hôte auquel il remit le reste du contenu du plateau. Remercié par son maître, il disparut alors en nous laissant à nouveau seuls. Oubliant l’attention que j’avais porté aux documents, je levais alors mon verre un sourire chaleureux éclairant mon visage. J’ajoutais alors terriblement malicieuse.

« A quoi pourrait-on bien porter un toast ? A notre potentielle future association ? A ce dîner que nous avons tant attendu ? »

Je me tus l’espace d’un instant, lui laissant le plaisir de répondre à ma question. Bien évidemment, ce ne fut pas sans gêne qu’il consentit finalement à me répondre en haussant les épaules.

« Comme il vous plaira. »


« Dans ce cas trinquons simplement à cette belle soirée pleine de promesses. Santé ! »


« Santé ! »

Après avoir avalé une gorgée de ce nectar divin, Mycroft reposa son verre et jeta un œil en direction des fameuses feuilles de papier. Toujours aussi curieuse, j’hésitais un instant avant de reprendre.

« Allez-vous me faire patienter impatiemment ? Ou consentirez-vous enfin à me dire ce que sont ces feuilles ? »


Fronçant légèrement les sourcils et cachant un petit sourire malicieux, il m’adressa un petit regard en coin.

« Qu’est-ce qui vous fait croire que je tiens à le partager avec vous ? »

« Je n’en sais rien, mais je crois que je vous connais assez pour savoir que vous n’exhiberiez pas devant vous un document dont vous souhaiteriez me dissimuler l’existence. »

« C’est exact… d’ailleurs tenez, ma chère. »

D’un geste, il posa devant moi les trois feuilles tournées dans ma direction. Commençant à lire leur contenu, je ne pus m’empêcher d’afficher un petit sourire malicieux.

« Ce sont les prochains menus de votre restaurant ? »

« Pas exactement. Voyez-vous, ce sont effectivement des menus mais ils ont été élaborés pour une occasion très spéciale, le dîner de gala que je compte organiser le lendemain de l’inauguration du club Diogène pour les premiers clients du restaurant. Je tenais à vous les montrer pour mettre à l’épreuve votre sens de la critique et du jugement. Une manière pour moi de vérifier que notre collaboration pourrait être aussi fructueuse que je l’imagine. Je tiens également à vous préciser que le menu sortant gagnant constituera notre repas de ce soir. Eh bien, je vous écoute. »

Prenant l’affaire très au sérieux, je regardais avec attention les différents menus tout en murmurant parfois certaines remarques que je tenais à lui faire partager à la suite. Puis, après quelques instants de réflexion, je lançais.

« Est-il possible d’intervertir certains éléments des différentes cartes ? »


« Tout à fait, la seule chose que je souhaite est d’avoir la réponse la plus judicieuse possible. »


« Alors je pense que le menu devrait refléter au mieux les aspirations que vous avez pour ce lieu, à la fois luxueux mais également diététiques. C’est pourquoi j’éviterais naturellement le foie gras pour les entrées. Quant à la soupe, ce serait une bonne idée mais peut-être pas pour impressionner les clients dès le premier soir. C’est pourquoi je choisirais l’entrée du deuxième menu, la pana cotta d’asperge et jambon de sanglier. Ensuite, pour le plat de résistance, je vous proposerais de choisir un plat de viande et un plat de poisson pour convenir à tous les palais. J’aime l’énoncé de poisson du premier menu, langouste en promenade dans le jardin. Cela a un côté assez amusant est reste proche de vos attentes. Quant à la viande, le cannelloni de bœuf inversé offre à la fois un plat original et une petite touche d’originalité. Quant au dessert, je privilégierais quelque chose d’alléger et de saison. Je supprimerais donc la tartelette aux fraises et le dessert au chocolat. Il nous restera donc le croquant caramel aux pommes et safran. Oui, ce menu me semble bien alléchant. Qu’en pensez-vous ? »

« Que votre jugement affuté est tout à fait remarquable. A quelques détails près, j’en étais venu à la même conclusion. Bien c’est donc ce que nous commanderons pour ce soir. Stanley ? »

Le major d’home entra donc dans la pièce et une fois de plus fit merveilleusement bien son travail en notant de tête les menus que nous avions commandés.

Le début du repas se passa magnifiquement bien et la petite mise en bouche de coupelles feuilletées aux épinards ne gâcha en rien les propositions que j’avais faite, bien au contraire. Ce n’est qu’une fois les assiettes de l’entrée enlevé que je relançais la conversation.

« En fait, il y a une petite chose dont je voulais vous parler. »


A mon tour, je déposais devant lui un magazine que j’avais trouvé sur une table du salon. J’ouvris alors le journal sur un article en particulier. Ce dernier n’était rien moins d’autre que celui que j’avais moi-même proposé à un célèbre magazine féminin. Taquine, je lançais avec beaucoup de plaisir.

« Je ne savais pas que c’était votre genre de lecture, ni même celle de votre clientèle. »


A son tour, il me sourit avec amusement tout en répondant du tac-au-tac à ma remarque.

« J’avoue, tout comme je vous reconnais volontiers qu’il est bien rare de trouver un article aussi engagé dans une revue parlant de presse people et de mode. Je ne vous savais pas aussi culottée. »


Rugissant légèrement, j’abaissais mon regard quelques instants avant de revenir à notre affaire. Puis, relevant un sourire éclatant irradiant mon visage, je repris affirmée.

« C’est que vous ne me connaissez pas encore assez bien. Je pense qu’il est important de rappeler que les femmes sont tout aussi intéressées par les phénomènes importants de société… l’actualité, la politique et sociologie sont autant de thèmes qui peuvent être réellement fascinants. »

Modeste, je n’ajoutais rien à mes affirmations. Pas même que cet article avait suscité tellement de bonne réaction de la part des lectrices que j’aurais sans doute droit à une deuxième publication et peut-être même à l’avenir, ma propre chronique mensuelle.

« C’est tout à fait à votre honneur. D’autant que le thème était pour vous d’actualité. Qu’est-ce qui vous a autant motivée ? Un désir de tourner enfin la page ? »

Il avait ajouté la dernière question avec une voix légèrement crispée. De mon côté, je rougis légèrement tandis que je lisais le titre tout en méditant sur ses derniers mots choisis avec un très grand soin.

La prison et le musèlement de droits des bagnards à travers le monde.


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