« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
J'étais en retard. Premier jour et j'étais déjà en retard. Et ma colocataire qui restait dans la douche, comme si elle était la seule sur Terre à avoir besoin d'être propre ! Elle ne commençait que dans deux heures ! Pourquoi était-elle déjà debout ? Personnellement, je commençais dans trente minutes. J'avais enfin réussi à décrocher un stage pour le second semestre de mon année, obligatoire pour valider mon année, dans le laboratoire de Honey Lemon, la célèbre chimiste. J'avais réussi à avoir un entretien avec elle après lui avoir donné mon CV en mains propres à la fac. Il fallait en faire le plus pour se distinguer, non ? Elle enseignait dans ma faculté, donc c'était vraiment le meilleur endroit pour la trouver. Puis, les choses avancèrent et elle accepta de me prendre en stage pour quelques mois. J'étais si soulagée. Malgré que j'aurais préféré travailler dans quelque chose plus lié à la mer et aux océans, mes professeurs m'avaient conseillé de trouver quelque chose de plus général tant que je ne m'étais pas spécialisée. Et ils avaient raison. De plus, j'aimais la chimie donc travailler là-bas ne me dérangeait pas le moins du monde.
Une fois douchée et habillée, je me suis alors dirigée en direction du laboratoire d'Honey Lemon. N'ayant pas de voiture, je devais y aller à pied. Heureusement que ce n'était pas très loin. Alors que je marchais, au rythme de la musique passant par mes écouteurs, un homme me bouscula, me renversant son café dessus. J'avais soudainement de fortes envies de meurtres. Je lui mis une baffe et partis dignement. C'est alors que quelqu'un me prit le bras. C'était lui. Je me suis retourné rapidement, lui faisant face. Il s'excusa alors du mieux qu'il pouvait et me donna un peu d'argent pour se faire pardonner. Bien sûr, je ne disais jamais non à un peu d'argent, donc je le pris. Il me demanda alors mon numéro. Sérieusement ? J'avais l'air si désespérée que ça ? Et puis de toute façon, je n'avais pas le temps de me faire draguer, je devais passer dans un magasin pour voler un top pour remplacer celui que monsieur avait taché. Ce que je fis sans trop de problèmes. J'avais l'habitude de ces choses-là.
Cette fois, j'étais définitivement en retard. De quelques minutes seulement, certes, mais tout de même. Je rentrais alors dans le laboratoire. Je me suis tout de suite rendue au bureau de ma nouvelle patronne pour m'excuser de mon retard et demander ce que je pouvais faire. Elle était au téléphone et me fit signe d'attendre le temps qu'elle finisse son coup de fil. Pendant ce temps-là, je suis parti jeter un œil au labo. Je l'avais déjà vu très rapidement quand j'étais venue pour l'entretien, mais je ne l'avais pas encore visité. J'espérais que Honey le fasse. Il y avait tout ce que je pouvais rêver pour travailler. C'était l'endroit parfait. Alors que je marchais sans vraiment savoir où aller, je me pris les pieds dans un câble, faisant tomber l'une des machines par terre. Elle était complètement cassée... Je me suis alors retournée quand j'ai entendu du bruit derrière moi. Ma patronne avait finie son coup de fil et se tenait juste en face de moi. Je lui fis un petit sourire gênée.
-Bonjour Madame ! Désolé du retard et désolé pour votre microscope ! Je suis beaucoup plus adroite que ça d'habitude je vous jure !
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Honey Lemon
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C'était Evelyn, sa meilleure amie, qui avait donné à Honey le goût de l'enseignement. Et quand elle l'avait eu, elle s'était demandé pourquoi elle ne l'avait pas eu plus tôt, elle qui aimait tant partager sa passion pour la science ! Bien sûr, il avait fallu à la jeune femme quelques leçons pour canaliser son énergie et acquérir les qualités interpersonnelles qui faisaient la structure d'un bon professeur. Honey ne l'était pas devenu en une seule nuit - même si elle travaillait plus vite que la moyenne des humains. Et à présent, la jeune femme, déjà bien habituée à son rôle au sein de l'université de Storybrooke (qui disposait de nombreux départements alors qu'elle était située dans une toute petite ville qui n'existait même pas aux yeux du reste du monde), franchissait une étape supplémentaire en accueillant une stagiaire dans son laboratoire. Elle était impatiente de voir comment les choses allaient se passer, si Altana était aussi prometteuse qu'elle en avait l'air et si les deux scientifiques allaient s'entendre. Evidemment, dans le milieu professionnel, on était souvent amené à collaborer avec des personnes qui n'avaient aucun atome crochu (métaphoriquement) avec nous et Honey en avait conscience. Mais elle aimait se sociabiliser (bien qu'elle le fasse maladroitement) et espérait pouvoir le faire avec cette scientifique en herbe. Quel dommage qu'Altana soit arrivée pile au moment où un confrère du Japon avait téléphoné ! Honey aurait préféré pouvoir l'accueillir comme il se devait plutôt que de lui faire signe de patienter quelques instants, le tout en étant en pleine conversation sur les trous noirs en japonais. Cela étant dit, la jeune femme était contente de s'être fait un petit nom dans le monde de la science de cette Terre là (même si sur la sienne sa renommée était bien plus importante) et davantage quand cela lui permettait de pratique l'une des quelques langues qu'elle avait appris au cours de ses études prodigieuses à San Fransokyo. Du coin de l'œil, la chimiste vit Altana s'aventurer dans le laboratoire et apprécia sa curiosité. Puis elle écourta autant que possible sa conversation au téléphone pour rouler de son bureau jusqu'à l'autre partie du laboratoire, celle avec tous les machins cool qui permettaient de faire des trucs encore plus cool qui impliquaient, parfois, une explosion ou deux. Altana aimerait peut-être cet aspect de la science que Honey affectionnait sans doute un peu trop. Mais chaque chose en son temps, songea la scientifique en roulant (ndlr : Honey est en fauteuil roulant) vers sa jeune prodige... qui casse prodigieusement du matériel coûteux. La blondinette ne s'attendait pas à cette entrée en matière et se demanda comment réagir. Elle savait que la plupart des gens se seraient mis en colère ou auraient prétendu ne pas l'être en l'étant, en fait. Mais à la vérité, Honey était plutôt triste de voir un si bel objet finir ainsi et embêtée d'avoir à se contorsionner pour récupérer les morceaux et les mettre à la poubelle. Sans compter que si les débris étaient coupants il était probable qu'en essayant de les récupérer elle crève l'un des pneus de son bolide. La jeune femme, malgré son énergie, était certes adroite, mais pas au point de pouvoir éviter ces potentiels éclats. Relevant le nez vers Altana, Honey commença par le commencement : - Professeur ou docteur. Mademoiselle, pourquoi. Honey, ça me va aussi puisque c'est mon prénom. Mais pas madame. Et bonjour à toi aussi, Altana, s'écrit la maitresse de stage en lui tendant une poigne vigoureuse. T'en fais pas pour le retard, j'accorde plus d'importance à ma ponctualité qu'à celle des autres. J'accorde aussi de l'importance à mon matériel, précisa la jeune femme, presque désolée d'avoir à le dire. Mais je suis assurée, c'est pas grave, j'en rachèterai un. Outre l'assurance, Honey gagnait très bien sa vie, ce qui rendait les problèmes matériels moins gênants que pour d'autres personnes. Bien sûr, elle n'était pas aussi riche que Fred qui vivait dans un manoir quand ils étaient encore sur leur Terre, mais Honey venait d'une famille aisée et les études payaient, littéralement. Or, des études, Honey en avait fait beaucoup et très rapidement. - Tu veux bien aller chercher la balayette dans le placard là-bas et m'aider à tout nettoyer ? reprit la chimiste en désignant ledit placard dans lequel, à part faire tomber un balai sur un autre Altana ne devrait rien pouvoir abimer. Honey accompagna sa demande d'un sourire bienveillant et fit la note mentale suivante : laisser les produits dangereux très loin d'Altana. Pour le moment, du moins. Il ne fallait pas risquer de détruire la moitié du laboratoire à coup d'acide.
HJ : c'est mieux si tu ne décides pas des actions de mon personnage à ma place même si c'est "juste" un coup de fil :) en soi c'est pas grand chose, c'est plausible qu'elle soit au téléphone mais du coup tu me l'imposes alors que j'aurais peut-être voulu faire autre chose :) Tu aurais pu me demander sur la CB hier soir si tu avais besoin pour ton post que le mien soit occupé comment il l'était ^^
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J'avais l'impression d'être une idiote. J'avais très bien vu que Honey n'avait pas l'air particulièrement fâché mais je m'en voulais terriblement. J'arrivais déjà avec quelques minutes et la première impression que ma maitresse de stage avait de moi était celle d'une idiote maladroite qui ne pouvait même pas regarder où elle mettait les pieds. C'était honteux. Je soufflais alors en fermant les yeux pour me reprendre et sourit à Honey alors qu'elle me demanda d'aller chercher une balayette pour nettoyer les débris éparpillés sur le sol. C'est ce que je fis sans hésiter une seconde. Alors que je m'appliquais à la tâche demandée, je repris la parole.
-Je vous promets de vous rembourser, Docteur. Je sais que vous êtes assurée, mais j'y tiens. Je dois payer mes erreurs, ce n'est pas à vous de le faire.
Je n'avais aucune idée de comment j'allais rembourser le microscope, à vrai dire. Cependant, l'idée même de devoir quelque chose à quelqu'un (bien qu'elle ne le voyait sûrement pas comme cela) m'horrifiait. Je ne pouvais tout simplement pas me permettre d'avoir des dettes. J'ai été dépendante toute ma vie et maintenant que ma famille ne savait pas qui j'étais et que je n'étais plus à l'orphelinat, personne ne pouvait m'empêcher de faire ce que je souhaitais. Sauf mon kidnappeur. Je ne m'en étais toujours pas remis. Cela faisait des années que tout cela s'était passé. Je n'arrivais pas à l'oublier. il suffisait que j'y pense une microseconde pour que tout me revienne. La douleur. Les coups. Les mots. L'effroi. Même quand j'étais seul, il revenait. J'avais l'impression qu'il était là, qu'il me suivait, qu'il voulait me reprendre ou se venger. Se venger du fait qu'il ait été pris. Et je m'en voulais. C'était ma faute. J'ai été assez bête pour être kidnappée. J'ai été assez faible pour ne même pas trouver la force de m'échapper.
Alors que je ramassais les débris, je ne pouvais m'empêcher de penser à la situation du docteur. La pauvre était en fauteuil roulant. Je ne pouvais même pas une seconde imaginer comment elle pouvait vivre avec un tel handicap. J'osais me plaindre de mes fantômes passés, alors que cette incroyable femme se tenait devant moi, utilisant toutes ses capacités intellectuelles pour montrer qu'elle était plus fort que son handicap. Elle impressionnait. C'était aussi l'une des raisons pour lesquelles j'avais souhaité faire mon stage chez elle. Elle était un modèle pour moi. Je savais que c'était une femme forte, un vrai génie et que le fauteuil roulant n'était qu'un léger obstacle sur son passage. J'étais curieuse de savoir le pourquoi du comment elle s'était retrouvée dans cette situation. Mais, je savais qu'il était très malpoli de demander cela, en particulier à quelqu'un que l'on vient de rencontrer et qu'elle n'avait pas forcément envie d'en parler. Peut-être cela lui faisait remonter des souvenirs qu'elles ne voulaient pas se remémorer. Puis, je finis par penser à la lune noire que l'on voyait depuis quelque temps maintenant au dessus de nos têtes. Je ne savais pas quoi en penser. Peu de gens savaient réellement ce à quoi elle correspondait, et ceux qui le savaient ne nous le communiquaient pas, à nous les pauvres habitants de la ville. J'aurais bien aimé avoir l'avis de Honey Lemon sur ce sujet, en tant que scientifique peut-être pouvait-elle m'éclairer ?
-Docteur ? Je peux vous demander ce que vous penser de cette Lune Noire ? Je sais vraiment pas quoi en penser, mais en tant que scientifique, vous pourrez peut-être m'éclairer ?
On discuta encore quelques temps tout en ramassant les débris. Une fois tous les débris ramassées et mis à la poubelle, je revins vers elle, toute sourire.
-Alors, sur quoi travaillez-vous en ce moment ? Et comment puis-je vous aider ?
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Honey Lemon
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- C'est très honorable à toi de vouloir me rembourser et si tu y tiens, je te laisserais le faire. Mais pour moi ce n'est pas la peine. Ce sont des choses qui arrivent, ajouta Honey en haussant les épaules. Tu es actuellement en train de réparer ce que tu as fait, du moins de nettoyer, nuança la jeune femme en poursuivant son discours. Je trouve que c'est déjà très bien. La jeune fille était en effet très scrupuleuse dans son nettoyage, ce qui était une qualité quand on voulait étudier les sciences. Même si un grain de folie et un peu d'anormalité étaient également de grands atouts. D'Albert Einstein à Alan Turing, aucun des génies du siècle passé n'avait été ce qu'on pourrait qualifier de normal et c'était leur vision particulière qui avait changé le monde, l'avait emmené en avant, vers le progrès, vers le mieux. Honey trouvait cela incroyablement émouvant mais peu de gens pouvaient comprendre la passion qu'elle nourrissait pour ceux qui n'étaient bien souvent aux yeux des autres que d'obscurs mathématiciens, physiciens ou dieu sait quoi encore. La jeune femme chassa brutalement cette pensée de son esprit quand Altana mentionna la lune noire qui planait au-dessus de leurs têtes depuis un petit moment. La plupart du temps, Honey se contentait de l'ignorer, ayant compris qu'elle n'avait rien de scientifique. A Storybrooke, peu de choses l'étaient, à son grand désarroi. Mais progressivement Honey s'y faisait, à sa manière. La question de son élève était, en outre, intéressante. Même si elle était incapable de fournir une hypothèse probable, c'était un sujet bien choisi par la jeune fille et la chimiste était plutôt flattée de voir que son avis l'intéressait autant. - Je crains que mes compétences scientifiques ne puissent pas grand chose pour élucider le mystère de la lune noire, déplora la jeune femme. A ce jour aucun scientifique n'a pu comprendre ce phénomène. Si le monde est tellement désemparé devant cet astre et si mes connaissances de ma Terre, plus avancées que celles d'ici n'y peuvent rien, la seule conclusion que je trouve logique... ou disons plausible est que la réponse n'est pas dans la science. Et dans cette ville, c'est assez souvent le cas, il me semble, gloussa Honey, tâchant de bien prendre ce fait. Et toi, qu'est-ce que tu en penses ? Dans ce genre de conversation, c'était toujours intéressant de connaitre l'opinion de son interlocuteur. Honey ne prétendait pas détenir la vérité absolue et avait appris à toujours remettre le savoir en question pour progresser. Honey laissait cependant ce mystère lunaire à d'autres, même si ce n'était pas faute de l'avoir longuement observé à son apparition, se concentrant sur des problématiques qu'elle maitrisait davantage. - J'aime bien travailler sur plein de choses à la fois. Je suis les découvertes de cette terre et je vois comment je peux aider sans trop me faire remarquer. Je commençais à être plutôt renommée dans mon monde mais ce serait bizarre que je vienne avec tout un tas de réponses aux problèmes de celui-ci. Chez moi on guérit le SIDA et on a prouvé l'existence des trous noirs primordiaux, mais ce sont des problématiques bien trop avancées pour cette terre. Je ne peux pas me permettre d'être célèbre, on finirait par découvrir que je ne viens pas de cette planète et ça ferait désordre. Alors ce que j'ai prévu de faire c'est de t'enseigner tout ce que je peux sur ce qui pourra te servir dans la poursuite de tes études. C'est pourquoi j'aimerais savoir ce qui t'intéresses, conclut Honey avec un grand sourire.
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Honey Lemon me paraissait être quelqu'un de bien. Et je ne la connaissais que très peu. Mais, il fallait dire qu'avec tous les boss que j'avais rencontré, elle me paraissait être un ange. Après tout, j'avais déjà subi un patron qui m'avait fait des attouchements, un autre qui donnait des augmentations à ma collègue parce qu'elle passait sous le bureau et un autre qui me payait moins que mon collègue (qui était un homme, quelle coïncidence). Il ne fallait tout de même pas en faire une généralité, certains patrons avaient été géniaux et je suis heureuse d'avoir pu croiser leur route. J'étais persuadée que Honey serait l'un d'eux.
Elle m'expliqua alors que la rembourser n'était pas nécessaire et que nettoyer suffisait déjà amplement. Malgré que j'appréciais réellement qu'elle me dise cela, la rembourser était pour moi une chose importante. Je lui souris et lui fis un signe de tête lui montant que je la remerciais pour sa compassion. Je n'avais aucune envie de m'étaler sur mes problèmes financiers et je savais que si je répondais, j'allais forcément finir par en parler.Pour cette raison, j'avais changé de sujet en parlant de la lune noire. Honey me donna son avis, m'expliquant qu'elle était sûre que son apparition n'avait rien à voir avec quelque chose de scientifique. C'est alors qu'elle me demanda mon avis. J'étais plutôt désemparée. D'habitude, les gens n'en ont pas grand chose à faire de mon opinion.
-Je... Quand elle est apparue pour la première fois, j'ai d'abord pensé à une éclipse mais j'ai rapidement abandonné l'idée. Surtout que cela fait maintenant quelques mois qu'elle trône au dessus de nos têtes... Mais, je partage votre idée : cette "lune" a plus à voir avec la magie qu'avec la science.
Je lui ai alors demandé ce sur quoi elle voulait que je l'aide ce à quoi elle me répondit que c'était plutôt à moi de choisir ce sur quoi je voulais travailler puisqu'elle travaillait sur de nombreuses choses à la fois. Et qu'elle n'avait pas énormément de travail puisqu'elle ne faisait qu'aider discrètement pour ne pas devenir célèbre afin que son arrivée ici ne soit pas découverte. Elle pouvait trouver le remède du SIDA si elle le voulait. Je comprenais totalement pourquoi elle souhaitait ne pas dévoiler sa couverture mais, le SIDA tuait un grand nombre de personnes chaque année. Pour moi, il était logique de partager son savoir avec quelqu'un.
-Donc vous me dites que vous pourriez soigner le SIDA mais que vous ne le faites pas pour ne pas que tout le monde découvre que vous venez d'une autre Terre ? Parce que, si c'est comme ça, expliquez moi comment soigner le SIDA et je le partagerais au monde entier. Comme ça, vous n'aurez pas à devenir riche et célèbre, je m'en occupe. Dis-je sur un ton ironique.
Enfin, si jamais elle était d'accord, c'était certain que je ne refuserais pas une opportunité pareille. Par contre, il fallait avouer que cette idée de multivers me mélangeait un peu l'esprit. Je ne comprenais pas réellement comment cela marchait. Il existait en fait une multitude de mondes parallèles aux autres, si j'avais bien compris. Mais, cela voulait aussi dire qu'il y avait une multitude de "nous" aussi ? Une question me trottait dans la tête. Mais, j'avais remarqué que je n'avais toujours pas répondu à sa question sur ce que je voulais faire. La vérité est que je ne savais pas trop.
-Mais, en vivant sur cette Terre, vous n'avez pas peur de tomber un jour sur votre doppelgänger ? Si j'ai bien compris le concept de multivers en tout cas... Quant à ce que je veux faire, j'aimerais faire quelque chose qui se rapporte aux océans. Je souhaite me spécialiser dans l'océanographie plus tard, alors si vous pourriez m'apporter si ce n'est que quelques bases j'en serais ravie, bien que ce ne soit pas votre domaine...
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Honey Lemon
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Altana sembla surprise que Honey lui demande son avis après avoir donné le sien et ce fut donc à la maitresse de stage d'être surprise. Parce que d'après ce qu'elle avait compris des conventions de la conversation, c'était normal de demander l'avis de l'autre après avoir donné le sien. Même pour elle, cela semblait acquis. Etait-ce donc le signe qu'en général peu de personnes se souciaient de ce que penser la jeune fille ? Si tel était le cas, alors Honey en était désolée. Ce n'était pas parce qu'elle avait un QI de 187 qu'elle considérait que son opinion valait plus que celle des autres. En fait, selon elle, on ne mesurait pas l'opinion d'une personne à ses points de QI. Mais visiblement tout le monde n'était pas de cet avis et la scientifique n'avait pas envie de rencontrer les personnes qui pensaient cela. Ce qui importait, de toute façon, c'était que la jeune fille se lance et donne son avis, ce qu'elle fit, sous le regard bienveillant de Honey Lemon. Cette dernière opina quand Altana mentionna l'éclipse. Cette hypothèse lui avait traversé l'esprit aussi et elle n'aurait pas été surprise d'apprendre que d'autres personnes aient pensé à la même chose. Les éclipses, après tout, comptaient parmi les phénomènes du ciel les mieux connus par les non initiés. Histoire de se montrer encourageante afin qu'à l'avenir Altana soit moins étonnée à l'avenir quand on demanderait son avis : - C'est vrai que ça ferait une éclipse sacrément longue si c'était le cas mais quand la lune est apparue, moi aussi j'ai pensé à cette hypothèse. Un petit moment, le temps d'observer la position des astres capables d'éclipser le soleil, qui ne sont pas nombreux, et de constater qu'avec leur position du moment ce n'était pas possible. Honey jugea bon de partager également la façon dont elle avait invalidé cette hypothèse, jugeant que ça ne pourrait qu'aider la scientifique en herbe, qui n'hésita pas à exprimer son opinion avec plus de véhémence sur la question du SIDA. Ce que la chimiste comprit parfaitement mais contrairement à Altana elle répondit avec moins d'émotions et plus de faits (et sans avoir saisi l'ironie de la jeune fille) : - J'ai dit que dans mon monde on guérit le SIDA, pas que je connaissais personnellement la façon de faire. Je suis chimiste et astrophysicienne, je ne travaille sur ce genre de problématiques, si intéressantes soient-elles, mais je sais que cette maladie est très connue sur cette planète, alors j'ai jugé que c'était un bon exemple pour t'expliquer pourquoi je ne peux pas trop interférer dans les sciences de cette Terre. Je pense que c'est plus parlant que les trous noirs primordiaux même si pour le coup c'est eux que je connais très, très bien, précisa Honey, non sans enthousiasme. Mais même sur ces problématiques qui n'ont rien à voir avec la santé publique, je ne peux pas débarquer à la NASA avec des calculs super complexes dont aucun scientifique sur cette planète n'a encore ne serait-ce que l'ombre de l'idée. Je dois laisser les humains de cette planète comprendre par eux-mêmes. Et puis : où est le fun à prouver de nouveau ce que j'ai déjà prouvé dans un autre monde ? Je veux du neuf ! conclut la scientifique au regard pétillant. Et justement, la conversation sur cette Terre et la sienne se poursuivit, n'ayant pas manqué de susciter l'intérêt d'Altana. Et y avait de quoi ! La preuve de l'existence des multivers pouvaient être une preuve indirecte de l'existence de l'hyperespace - en tout cas, cette découverte tendait a priori dans cette direction. - Il n'y a pas de Honey Lemon sur cette planète. J'ai vérifié. Enfin, il y a le personnage de fiction, mais c'est tout. Par contre j'ai un ami qui vient encore d'un autre monde où ma version est décédée, continua la jeune femme d'un ton neutre, pas affectée par la disparition d'une personne qui n'était pas elle et qu'elle ne connaissait pas. En fait je ne suis pas certaine qu'on ait forcément un double de soi dans un autre monde, mais j'en ai vu trop peu pour réellement théoriser à ce propos. Par contre je peux te dire que ma planète était deux fois plus grandes que celle ci. Cette information allait sans doute interpeller Altana, au vu de l'intérêt qu'elle suscitait pour les multivers. Et c'était une question plus facile à traiter pour Honey que l'océanographie, bien que ce soit un domaine absolument fascinant. Et en parlant de fascination, ce fut au tour de la maitresse de stage de poser une question : - Très belle discipline, l'océanographie, commenta-t-elle d'abord. Un choix lié à ton ancienne vie ? tenta-t-elle, se rappelant que beaucoup d'habitants de la ville avaient une sorte de double identité. Effectivement ce n'est pas ma branche mais on va trouver des tas de choses à faire parce qu'on est pas loin de la mer et qu'on peut aussi étudier l'impact des microplastiques sur la vie marine puis tout un tas de choses. Il faudra que je fasse des recherches mais j'adore apprendre de nouvelles choses, alors ce n'est pas un souci. On pourrait commencer par aller se balader en bord de mer, cela dit. Non ? demanda Honey en relevant la tête vers sa stagiaire.
Altana Steece
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J'étais rassurée qu'une scientifique telle que Honey Lemon avait elle aussi penser à une éclipse une fois la Lune Noire apparue. Elle m'expliqua pourquoi elle avait rapidement rejeté l'idée, ce qui m'était très utile. J'avais simplement rejeter cette idée au bout de quelques jours quand je vis que la Lune n'avait pas bougée. Une éclipse ne pouvait pas durer plus d'une journée (même une journée paraissait être impossible) mais les arguments de Honey Lemon étaient bien plus scientifiques. Il fallait à l'avenir que je pense plus comme elle, si je voulais réellement m'améliorer en tant que scientifique. Je la remerciais seulement d'avoir partagé ses arguments et l'on passa à un autre sujet qui m'intéressait, il fallait le dire, bien plus. Le multivers était pour moi une chose si fascinante pour laquelle j'avais l'impression de ne rien connaître. Détestant être ignorante et très curieuse, il me fallait plus d'informations. Elle précisa alors que ce n'était pas elle qui savait comment guérir le SIDA, mais d'autres personnes de son monde. Ce qui était totalement logique puisque ce n'était pas sa discipline. En ce qui concerne la question des trous noirs, elle connaissait tout cela sur le bout des doigts mais ce n'était pas une raison pour qu'elle aille dévoiler tout ce qu'elle connaissait à la NASA. je comprenais parfaitement sa position, et ne la jugeait en aucun cas. Je comprenais aussi totalement son envie de découvrir autre chose, ayant moi même horreur de la routine, j'avais besoin de faire toujours de nouvelles choses.
-Je comprends totalement. Il est préférable de ne pas s'occuper des problématiques d'un monde qu'il n'est pas le vôtre. En tout cas, votre travail est admirable ! Mais, si vous ne souhaitez pas intervenir dans ce monde, qu'est ce qui vous a fait venir ici ?
Elle répondit ensuite à ma question à propos des doppelgängers. Cette histoire me troublait vraiment. Je me voyais mal tomber avec quelqu'un qui me ressemblait en tous points et avec qui je partageais une vie très ressemblante. J'étais unique, et rien ne m'enlèverait ça. Honey n'avait donc pas de double dans mon monde mais sur un autre monde, son double était mort. J'allais sortir d'ici avec le plus gros mal de crâne que j'avais jamais connu. Puis, elle finit son explication en me disant que son monde était deux fois plus grand que le mien. Alors ça, c'était super étrange. Je pensais que les mondes du multivers étaient des autres versions les uns des autres. Mais, il semblait que chaque monde était en réalité façonné à sa façon.
-Deux fois plus grand ? Tout est deux fois plus grand ? La Terre est deux fois plus grande, il y a une population deux fois plus grande, enfin tout est deux fois plus grand ? C'est génial ! Vous m'emmenez quand visiter votre monde alors ? Merci pour votre explication à propos des doppelgänger en tout cas, c'est toujours assez troublant mais je comprends mieux ! Dis-je en rigolant, ne sachant même pas si c'était possible de voyager d'une Terre à l'autre juste comme ça.
Elle me proposa alors de se balader en bord de mer quand je lui ai parlé de mon envie d'aborder l'océanographie. J'adorais cette proposition. Dés que j'avais un peu de temps libre, je le passais sur la plage ou même dans l'eau quand j'en avais l'occasion. J'adorais regarder l'horizon pendant des heures durant. La mer avait le pouvoir de soit me calmer soit m'exciter. D'un côté, elle me rappelait toutes les aventures auxquelles j'avais pu participé quand j'étais encore que Scampi et de l'autre, c'était un endroit refuge pour moi lors de la malédiction. Quand quelque chose n'allait pas, du côté de l'orphelinat, de l'école ou toute autre chose, je me dirigeais vers la plage, m'asseyait sur le sable et profitait de ce moment pour me ressourcer. Même quand j'étais à la rue, la plage était un de mes endroits préférés pour dormir. On prit donc la route en direction de la plage. Je connaissais la route par coeur, peu importe l'endroit de Storybrooke dans lequel je me trouvais.
-Vous m'aviez demandé si le choix de cette discipline avait un lien avec mon ancienne vie. C'est le cas. Quand j'étais dans le monde des contes, j'étais une pirate vivant dans une famille de pirates. Quand je n'étais pas à l'école, je passais mon temps à partir à la recherche de trésors en naviguant sur les mers. Pirate n'étant plus réellement un métier de nos jours, et la science m'intéressant, je me suis dit que l'océanographie serait un bon choix. J'espère en tout cas que l'on pourra apprendre des choses ensemble !
Je marchais donc tout en discutant avec ma maitresse de stage. Le courant passait réellement bien entre nous, ce qui me réjouissait. C'est alors que j'entendis du bruit sur le côté et je sentais que l'on me fixait. Toujours aussi curieuse, je me suis arrêtée afin de voir ce qui se passait. C'est à ce moment précis que je reconnaissais la rue dans laquelle nous étions. C'était celle dans laquelle un homme m'avait bousculé plus tôt dans la journée. Là aussi où j'ai volé un top dans une boutique. Le même top que je portais encore. Je jetai un œil à la boutique, présente sur ma droite, où je vis celle qui devait être la propriétaire discuter avec deux policiers. Ils me regardaient fixement. Sachant très bien ce qui allait se passer (c'est à dire qu'ils allaient m'attraper pour me ramener au poste), la seule solution était de fuir. Je ne comprenais pas comment j'avais pu me faire prendre. J'avais pourtant été discrète ! Les policiers sortirent de la boutique, se dirigeant vers moi. Je ne pouvais pas les laisser m'arrêter, en particulier devant ma maitresse de stage. Mais, je me voyais mal l'abandonner ici, surtout qu'elle était en fauteuil roulant, ce qui me semblait compliquer pour courir afin d'échapper à la police. Tant pis, il fallait que je les confronte. Je me suis d'abord tournée vers Honey, essayant d'expliquer la situation en passant le moins possible pour une délinquante.
-La police va venir nous arrêter et nous poser des questions. Ne vous inquiétez pas je n'ai rien fais, je crois que c'est juste un énorme malentendu.
Bon ok, je n'avais pas du tout essayé de lui expliquer quoi que ce soit, j'avais plutôt menti. Mais, il fallait me comprendre ! Je ne voulais pas vraiment passer pour une criminelle devant ma boss ! J'entendais les pas des policiers se rapprocher. Ce n'était pas la première fois que cela m'arrivait, mais c'était la première fois que la situation me mettait dans un état des plus inconfortables.
-Mademoiselle, nous avons quelques questions à vous poser, nous pouvons vous déranger quelques minutes ?
-Aucun problème, messieurs. Que se passe t-il ? Répondais-je en me retournant avec mon plus beau sourire.
-La propriétaire de cette boutique a signalé un vol et vous seriez passé à l'intérieur ce matin. Sauriez-vous quelque chose à ce propos ?
-Moi ? Oh non, vous savez je suis juste entrer là-bas pour passer le temps, étant en avance pour rejoindre une amie à moi, n'est-ce-pas Honey ? Dis-je en lançant un sourire inquiet à ma maitresse de stage.
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Honey acceptait toujours les compliments avec un franc sourire mais sans en rajoutant, avant que ça devienne gênant. Elle n'avait pourtant rien contre un bon compliment, surtout quand il était justifié. Et bien qu'elle ne soit pas du genre à se faire mousser, la jeune femme avait de solides arguments pour justifier celui que venait lui faire Altana dont elle appréciait déjà la curiosité. Mais ne connaissant pas aussi bien sa jeune stagiaire qu'elle connaissait ses ami.e.s proches, et jugeant aussi que l'histoire toute entière de son arrivée à Storybrooke serait trop longue à raconter, Honey opta pour une version abrégée : - En fait je ne devais rester que quelques mois, le temps de rencontrer les personnes susceptibles de m'aider à sauver ma Terre des menaces qui planaient sur elle. Et on y est retournés, en fin de compte, mais un immeuble s'est effondré sur moi et la planète n'était pas... disons que c'était pas le moment d'y chercher un centre pour me soigner, alors on m'a ramenée ici où j'ai fait ma convalescence avec dans l'idée de repartir, ce que j'ai re re fait... pour que, et je vais essayer de le dire le plus simplement possible, ma Terre et d'autres ont fusionné. J'avais le choix entre rester et superviser ce nouveau monde ou revenir sur la Terre qui entre temps avait déjà commencé à héberger toute ma famille et mes amis, sachant que je ne pourrais pas revenir sur ma décision - ni sur le monde que je ne choisirai pas. Alors je suis revenue. Il n'y a pas que la science dans la vie, conclut la jeune femme avec un clin d'œil. De fait, je ne pourrais pas t'emmener chez moi, reprit la scientifique, désolée, une fois de plus d'avoir à briser les espérances d'une personne (même si Altana n'avait pas l'air de ceux qui font une tête de chien battu quand ils apprennent ce genre de choses - contrairement à Michel-Ange). Mais je pourrais t'en reparler, aucun souci, promit la jeune femme avant qu'elles ne se mettent en route vers la plage. Honey y allait rarement, en fin de compte, alors qu'elle avait vécu en bord de mer toute sa vie. Manque d'occasion, sans doute. Et de praticité pour les fauteuils. Même si le sable n'était pas aussi fin qu'à Hawaï, la jeune femme restait sur le bord de la route et admirait les vagues de loin. D'ailleurs, Michel-Ange n'avait jamais proposé d'y aller, se doutant sûrement que ce n'était pas l'endroit le plus adapté. Elle aviserait une fois arrivée. De toute façon, Altana pouvait aller faire ses prélèvements sans que Honey ne lui tienne la main. En attendant, la maitresse de stage était contente d'en apprendre plus sur son élève. - Tu es la première pirate que je croise ici. Y en a donc d'autres puisque tu as une famille, observa la scientifique, plutôt à l'aise avec cette identité puisque la piraterie avait historiquement existé sans qu'on ait à passer par un monde des contes nécessairement. Evidemment, dans ce monde, elle n'avait pas forcément existé comme dans Pirates des Caraïbes mais certains avaient du mal à l'entendre. - Avec ton passé très lié à la mer tu dois déjà avoir quelques connaissances qui vont t'aider dans ta démarche. C'est une bonne chose. Même si j'imagine que la piraterie, la chasse au trésor et l'océanographie c'est pas tout à fait pareil, nuança la scientifique. J'espère que je t'apprendrai des choses utiles, ajouta-t-elle, déjà prête à potasser la spécialité choisie par Altana. Honey était toujours prête à donner - littéralement - de sa personne pour la science, afin de faire en sorte que le stage d'Altana se passe au mieux. Elle était en cet instant précis en train d'y réfléchir, de voir à quels collègues elle pourrait faire appel, et c'est sans doute pour cette raison qu'elle ne prêta pas immédiatement attention au changement d'atmosphère. Ca et le fait que même quand elle y faisait attention, Honey ne captait pas toujours les signaux sociaux. Pourtant Altana était devenue bien plus tendue et c'était le type de signal qu'on comprenait sans avoir étudié la psychologie plus que ça. Par chance, la jeune fille expliqua - ou du moins commença à expliquer - la situation à sa maitresse de stage, de sorte à la ramener au moment présent et lui livrer quelques clés quant à son futur proche. Naturellement, Honey fut décontenancée par ce qu'Altana commença à raconter et d'autant plus parce qu'elle donnait l'impression d'avoir déjà vécu ce genre de situation tant elle gardait la tête froide. Mais à la réflexion, c'était peut-être normal de la part d'une ancienne pirate. - Euh... très bien, put seulement répondre la jeune femme avant que la police (dont elle constatait seulement la présence) n'arrivent vers elles. Ou plutôt vers Altana car personne n'avait réellement prêté attention à Honey, certes plus basse que la moyenne, mais bien visible néanmoins. Elle ne s'en formalisa pas et écouta avec attention l'échange entre la police et Altana, comprenant que la jeune fille comptait se servir d'elle comme d'un alibi. - Contente d'entendre que tu me considères déjà comme une amie, enchaina la jeune femme d'un ton avenant. Mais en fait je suis sa maitresse de stage, Honey Lemon, se présenta la jeune femme en tournant son regard vers la police. - Honey Lemon ? tiqua l'un des policiers. Comme... L'ex première dame de la ville ? L'intéressée confirma en opinant. - De vous à moi, je ne suis pas certaine que ce titre m'aille vraiment, confia la jeune femme. Son interlocuteur opina et reprit très vite son sérieux. Coulant un regard vers Altana, il poursuivit sa mission : - Et donc vous connaissez la suspecte ? - Depuis ce matin, oui. J'imagine qu'elle était en avance avant de venir me rencontrer mais qu'elle s'est un peu oubliée en flânant. Vous avez pensé à regarder les caméras de surveillance ? Enfin, s'il y en a dans la boutique en question - parce que je n'y suis jamais allée donc je ne connais pas la réponse.
Altana Steece
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| Conte : La Famille Pirate | Dans le monde des contes, je suis : : Scampi McBernik
Honey me conta les récits qui l'avaient poussé à se retrouver sur cette Terre. La vérité était qu'elle ne pouvait pas retourner sur Terre-2. Son monde avait fusionné avec d'autres Terres. Je ne comprenais pas réellement comment tout cela était possible, mais je croyais religieusement tout ce qu'elle me disait. Après tout, qui était la réelle scientifique entre nous deux ? Elle avait choisi cette Terre, choisi d'abandonner sa Terre natale, pour rester avec sa famille et ses amis. Et je ne pouvais qu'admirer un tel choix. Je la comprenais parfaitement, dans un sens, sachant que je serais moi aussi capable d'abandonner beaucoup de choses pour mes amis et ma famille. Malgré que ma famille était actuellement séparée en milles morceaux, je savais que rien ne changerait. Jamais. Dés le moment où l'on se retrouvera, où ma mère m'acceptera enfin comme sa fille, on redeviendrait la même famille qu'auparavant. Ce qui m’impressionna particulièrement dans le discours de Honey était qu'elle avait survécu à un immeuble s'effondrant sur elle. Je ne savais que dire face à cela. Elle me semblait d'un coup, si courageuse et forte. Peut-être était la raison pour laquelle elle était dans un fauteuil roulant ? Sûrement, mais ce n'était pas à moi de lui demander. Elle m'annonça donc qu'elle ne pourrait pas m'emmener sur sa Terre, mais qu'elle m'en reparlerait sans problème. Je souris, tout de même un peu déçu de ne pas pouvoir satisfaire ma curiosité en visitant ce nouveau monde, sans rien laisser transparaître. Ce n'était pas bien grave, en particulier comparé à ce que elle avait souffert.
-Vous êtes vraiment une personne particulièrement courageuse. Abandonner sa Terre natale et survivre à l'effondrement d'un immeuble... Je suis contente de vous avoir rencontrée.
Ces mots venaient du cœur, réellement. Je n'avais pas l'habitude de complimenter et admirer les autres, estimant que je n'avais besoin de personne à admirer et que ma personne était déjà très bien. Mais, il fallait avouer que Honey était un parfait exemple à suivre. Nous discutâmes ensuite de mon identité de pirate. J'étais contente de mon héritage de pirate et je le partageais avec plaisir. Elle m'avoua que j'étais la première pirate qu'elle rencontrait. Après tout, je n'en avais pas rencontré énormément non plus, à l'exception de ma famille et de l'amant de ma mère : Jack Sparrow. Mais c'est vrai que mon héritage me permettrait sûrement d'avoir quelques connaissances basiques pour l'océanographie. Bien que la plupart de mon expérience de piraterie se résumait à naviguer, me battre et déterrer des trésors, mon père m'avait aussi appris de nombreuses choses. Il m'avait en particulier éduqué sur la connaissance de la mer. J'avais beaucoup appris grâce à lui. Il me manquait énormément...
-Je pense pas qu'il y ait énormément de pirates ici. A l'exception de ma famille, je n'en connais qu'un autre alors... C'est vrai que la piraterie et l'océanographie sont deux choses particulièrement différentes, mais je suis prête à essayer ! Je ne suis pas du genre à abandonner si facilement !
Puis, vint toute l'histoire avec la police. Il ne fallait vraiment pas que je me fasse arrêter. Je commençais à en avoir marre de passer le quart de mes nuits en garde à vue. Et, au dessus de ça, se faire arrêter devant votre maitresse de stage, c'était pas super niveau réputation. Heureusement, celle-ci rentra plus ou moins dans mon jeu. Elle n'avait pas démenti ce que j'avais dis, sans réellement le confirmer non plus. J'appris aussi que ma chère maitresse de stage était l'ex première dame de la ville. Décidément, elle n'avait de cesse que de m’impressionner. Et moi, j'avais définitivement des lacunes en ce qui concerne les ragots de ma propre ville. Mais, ce statut pourrait m'être bien utile. Les policier n'oseraient pas se prendre à la petite protégée de l'ex-première dame de la ville, si ? Honey demanda s'il y avait des caméras de surveillance. Je connaissais déjà la réponse. Non. Je n'étais pas encore une voleuse assez douée pour me permettre de voler dans un magasin qui a des caméras. C'était pour cette raison que je m'étais rendu dans celui-ci. J'avais l'habitude de voler, de part parce que j'étais cleptomane, et de l'autre parce que il m'arrivait d'en avoir besoin pour vivre. Ou me sortir d'une situation inconfortable, comme celle de ce matin.
-C'est la première chose à laquelle on a pensé, bien sûr. Mais, c'est un petit magasin, malheureusement pas encore équipé contre ce genre de... situations.
Il avait dit ce dernier en me lançant un regard appuyé. Je répondis avec un grand sourire innocent.
-Vous voyez, je vous avais dis que j'avais rien fait ! C'est pas bien d'accuser des gens sans preuve...
-Si vous êtes innocente, ça ne vous dérangera pas si je jette un œil à votre haut ?
Non. Non. Il ne devait pas s'approcher de moi. J'étais certaine d'avoir bien retiré l'étiquette du vêtement, mais s'il l'amenait à la vendeuse, elle reconnaitrait son propre produit. Sauf qu'elle doit aussi très bien se rappeler que j'étais sorti du magasin sans rien acheter. Il fallait que je fasse quelque chose, et vite. J'ai lancé un signe d'aide à Honey avec mon regard, avant qu'un éclair de génie ne me tombe dessus. Bien sûr.
-Quoi, vous voulez me déshabiller ? Vous êtes complètement malade ! Au secours, un pervers veut me violer ! criais-je.
C'était peut-être un peu excessif. Tant mieux. Il valait toujours mieux en faire trop que pas assez. Certaines personnes me regardèrent comme si j'étais complètement dérangée, accélérant le pas. Ah, la nature humaine, quelle chose merveilleuse. On sentait la solidarité. Certains, en revanche, s'arrêtèrent brusquement et commencèrent à se rapprocher de la petite scène qui était en train de se passer. Une dame, sûrement la quarantaine, prit ma défense, alors que des larmes de crocodile coulèrent sur mes joues. Elle s'offusqua qu'un policier abuse de son pouvoir de telle manière, en particulier sur une "gamine" comme moi. J'ai tiqué légèrement sur le gamine, détestant que n'importe qui me rabaisse, mais je ne fis aucune remarque. Ce n'était clairement pas le moment de mettre quelqu'un qui me défendait à dos. On va voir qui va arrêter qui. En espérant ne pas trop effrayer Honey avec mes histoires...
Codage par Libella sur Graphiorum
Honey Lemon
« Science is magic that works. »
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Honey ne s'était jamais envisagée comme une personne particulièrement courageuse. Selon son meilleur ami elle était surtout téméraire et inconscience ce que Wasabi, si respectueux des règles et de la sécurité, ne pouvait que désapprouver. Mais ça aurait été un mauvais exemple que de dire à sa stagiaire tous les risques, certes calculés mais souvent inutiles pour faire tourner correctement le monde, que la jeune femme prenait, c'est pourquoi Honey avait accepté le compliment sans rien ajouter à ce propos. Parce que ça faisait du bien aussi, des fois, un compliment. - Je suis aussi contente de t'avoir rencontrée, fut donc sa seule réponse. Un contentement que le tempérament combatif d'Altana ne pouvait que renforcer. Elle ne manquait pas de volonté or c'était une qualité qui faisait parfois plus de miracles que la science et bien d'autres avantages que les uns et les autres pouvaient avoir. Une stagiaire volontaire, même si elle ne ferait peut-être pas tout parfaitement correctement du premier coup, c'était stimulant pour Honey et son amour pour le partage des connaissances, y compris de celles qui, a priori, ne servaient vraiment à rien ni personne, si ce n'est à placer une anecdote dans les soirées mondaines. Type d'anecdote dont Honey ne régala pas les policiers face à elle et Altana, sachant, même si elle était parfois très maladroitement socialement, que ce n'était jamais le moment. - C'est dommage qu'il n'y en ait pas, ça aurait facilité votre travail, déplora la jeune femme. Vous avez pensé à contacter la mairie pour en faire installer ? demanda-t-elle ensuite à la propriétaire du magasin. Le maire actuel a l'air avenant, crut-elle bon de noter bien que n'ayant jamais rencontré Hadès. Honey ne pouvait malheureusement pas faire grand chose de plus pour aider à la résolution de ce problème et cela la désolait. Dans son esprit, elle n'envisageait pas qu'Altana soit coupable car pour le moment elle ne disposait pas de preuves accablantes. Le seul fait à sa connaissance était qu'Altana était allée dans cette boutique. De son point de vue, la présomption d'innocence était de mise, ce qui n'empêchait pas la police de poser des questions. Pourtant, la réaction de la jeune fille surprit énormément Honey, d'autant plus qu'elle-même était parfois longue à la détente pour comprendre les évidences mais que cette évidence là était, de son point de vue, limpide. Métaphoriquement, cela va de soi. Mais de telles allégations ne manquèrent pas d'interloquer les passants qui, évidemment, assistaient à la scène sans contexte. Honey sentit qu'elle devait intervenir et tourna son fauteuil de sorte à faire face à Altana et la rassurer : - Mais non enfin, voyons ! Il ne veut pas faire ça, il veut juste voir ce que tu portes ! Pas besoin de tout enlever, il que ton tee-shirt soit bien visible, sans doute pour comparer avec les articles vendus dans la boutique et le tour sera joué ! l'encouragea Honey qui comprenait à la fois beaucoup et peu de choses en même temps et risquait de tomber des nues (toujours métaphoriquement) si jamais il devenait évident qu'elle essayait de rassurer une coupable qui tenait juste à se tirer d'affaires. - Oui, voilà, exactement. Comme Madame Lemon vient de dire, reprit le policier, à la fois déstabilisé et impatient de clore sa petite enquête de voisinage. Vous êtes actuellement la seule suspecte dans cette affaire et nous devons soit trouver des preuves accablantes contre vous, soit trouver de quoi vous disculper. J'aimerais donc aussi vérifier ce qui se trouve dans votre sac et la poche arrière de votre fauteuil, ajouta le policier en s'adressant à Honey. Naturellement, la chimiste obtempéra, tournant même son fauteuil de sorte à l'avoir dans son dos et lui éviter de bouger. Elle l'entendit ensuite s'accroupir et vérifier un à un les objets qu'elle transportait qui étaient pour le moins divers et variés et représentaient essentiellement du matériel de scientifique / MacGyver féminin en plus des traditionnels papiers et du sac à main que Honey laissait également disponibles à la fouille. - Vous pouvez m'expliquer ce que vous faites avec un chalumeau, Madame ? demanda le policier, déconcerté par ses trouvailles exotiques. - De la science. C'est pas mal pour chauffer tout un tas de trucs et ça prend très peu de place comme vous le voyez. Quand je dois aider l'organisation de Dyson Walters c'est bien pratique d'en avoir un sous la main - de même que de la glu, quelques produits de base pour un chimiste, des bonbons à mastiquer pour se détendre et tout le reste. Vous avez bien sûr entendu parler de Vous-Savez-Quoi quand il y a eu tous ces portails qui se sont ouverts il n'y a pas si longtemps ? Honey n'avait presque pas repris son souffle de tout le discours qu'elle avait livré très spontanément, ce qui décontenança encore davantage le policier. Mais il bredouilla qu'il comprenait et remit les affaires de Honey à leur place. Celle-ci se tourna vers Altana avec un grand sourire : - Tu vois, y a pas de pervers, juste un honnête homme qui fait son travail !