« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
La furie de Noël était passée. Marchant les mains dans les poches de sa veste, Wallace regardait les vitrines des magasins d’un air un peu étrange. C’était son deuxième Noël dans ce monde, mais ça lui faisait toujours bizarre. Les gens de son monde lui manquait. Ici, chaque chose allait à sa place. L’arbre, l’immeuble, les enfants qui jouaient dehors. Même le chien errant qui se promenait au milieu du trottoir semblait mieux être ici. Lui, n’était pas réellement là. Pas vraiment chez lui non plus. C’était sa malédiction. Quoi qu’en dise son frère, quoi qu’en dise les autres, il ne serait jamais à sa place. Marchant toujours, la lumière des réverbères sur yeux, une idée lui vint. Il en restait un ! Il le savait. Il l’avait senti. Hermès ne le connaissait pas du tout, mais il en restait un. Peut être que comme lui, il était dans le même état. Peut être que comme lui, les chants de Noël avait été… Juste des chants. Sans magie sans rien. Voup.
« Bonsoir. »
Il était apparu. Comme ça. Au milieu de l’appartement. Face à lui, l’homme le regardait, un peu perdu et éberlué. D’ailleurs, son « bonsoir » avait du le trahir. Ce n’était pas le signe qu’il réservait d’habitude aux autres membres de ce monde. Il n’avait pas besoin d’offrir un masque, de cacher ses sentiments et émotions avec lui. Il n’avait pas besoin de faire semblant. Car il vivait la même chose, il le savait. « Je ne m’attendais pas à vous voir en si bonne forme, en réalité. »
Son regard balaya le T2 superbement rangé. Du matériel électronique traînait quand même ça et là dans l’espace atelier qu’il s’était aménagé. Visiblement, cet homme s’était plutôt bien adapté à sa nouvelle vie. Comment avait-il fait ? Peut être qu’il avait la solution. Peut être qu’elle n’était pas au Panthéon des Dieux, mais simplement chez cet homme… « Oh, je ne me suis pas présenté. Je suis Hermès, un dieu de votre monde. Je sais que vous nous portez pas dans votre coeur, contrairement aux gens d’ici, mais je ne suis pas euh… Comme ceux que vous avez connu. J’étais très peu présent, dans votre monde. »
C’était vrai, il avait passé la plupart de son temps à fuir les problème. Une petite boule naquit dans son estomac puis dans sa gorge au moment où ce souvenir repassa dans ses pensées. Au final, il leva la main et fit un geste étrange, comme si une mouche le gênait. En réalité, c’était une façon pour lui de l’aider à se débarasser de cette pensée néfaste. « Bref. De toute façon, tout le monde est mort à part nous deux. Vous avez un verre ? Je boirai bien un truc en fait. On a de la chance d’être de sexe opposé, sinon on aurait été obligé de copulé pour faire perdurer la race. Et nos enfants aussi aurait été obligé de copuler. Dégueux hein ? »
Il s’était installé dans un fauteuil comme chez lui. Après tout, il venait de son monde ! Il n’allait pas pouvoir lui refuser quoi que ce soit. Finalement, comme s’il avait oublié quelque chose, il se leva brusquement.
« Désolé ! J’ai oublié que je devais vous demander si je pouvais rester, si vous aviez rien à faire d’urgent et si je pouvais m’asseoir ! Parfois, j’suis un peu maladroit. Et encore, j’ai rien cassé. Bon… Je vais pas y aller par quatre chemin. »
Hermès s’assied à nouveau et prit une grande inspiration, comme s’il allait dire quelque chose de très important. Finalement, après avoir tourné ses pensées sept fois dans son esprit, et bien réfléchi, il poursuivit : « Vous vous appelez comment ? Vous faites quoi dans la vie ? Ca se passe bien pour vous ? Moi pas trop. C’est trop bizarre, ces gens qui sont pas de votre monde mais qui leur ressemble, vous trouvez pas ? Y’en a comme Régina, ça ne me gène pas tant que ça. Mais pour d’autre c’est un peu plus étrange. Les versions sont parfois complètement différentes… Vous avez eu de mauvaises expériences ? Pas amoureuse hein… Oulah… Sujet sensible, j’ai rien dit. »
Il avait bien vu, que sa dernière phrase l’avait chamboulé. D’ailleurs, il se prépara cette fois-ci à ne plus rire ou cracher du soda. C’était impoli et il ne fallait pas qu’elle le prenne mal.
Wilson Wallander
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Le tournevis qu'il tenait fermement dans ses mains quelques minutes plus tôt était à présent étalé sur le sol, sa paume ouverte et son corps immobile ne daignant pas bouger pour tenter de le ramasser. Les yeux écarquillés, l'ancien robot fixait la silhouette qui lui faisait face, suivant le moindre mouvement que l'homme faisait depuis qu'il était tout bonnement apparu en plein milieu de son appartement. L'étonnement l'avait empêché de prononcer le moindre mot et pendant quelques très longues secondes, il avait même été envahi par la crainte face à cette intrusion impromptue. Ses observations, ses remarques, son discours sorti de nulle part donnait le tournis à Wilson qui ne put s'empêcher de chanceler, se rattrapant de justesse au dossier de la chaise de son coin atelier improvisé. Quant à la présentation qui aurait pourtant dû le rassurer, elle n'avait fait que l'embrouiller davantage.
"Il y a... une sonnette. A la porte d'entrée." fit-il alors enfin remarquer, son air égaré persistant tandis que sa voix ne présentait aucun signe d'agression, simplement un ébahissement plus que compréhensible. "C'est par là que les gens entrent généralement."
Il plissa les yeux, passant sa main dans sa nuque comme il le faisait si souvent avant de se redresser. Après tout, il était chez lui. Il n'avait pas à ressentir de malaise ou à rester ainsi désorienté. Il avait déjà mit beaucoup de temps à s'habituer à cet environnement et à faire des ces murs l'endroit où il se sentait le plus en sécurité, un cocon où rien ne pouvait réellement l'atteindre et où respirer lui semblait moins complexe, ce n'était pas pour que cette divinité vienne perturber cet ordre qu'il avait finit par récupérer. Surtout en venant lui parler de ces choses qu'il tentait non pas d'oublier, mais d'appréhender avec moins de douleur, et de s'approprier pour se construire... différemment.
Il se racla la gorge avant de se déplacer sans pour l'instant dire quoi que ce soit d'autre, se dirigeant vers la cuisine ouverte sur le reste de la pièce à vivre pour en ouvrir des placards en hauteur. Dans des gestes habituels, il sortit deux verres qu'il posa sur le plan de travail, avant de se pencher et de sortir d'un autre plus bas une bouteille légèrement entamée.
"Vous pouvez rester." indiqua-t-il dans un premier temps en se retournant à peine en direction du dit Hermès, ne prenant pas la peine de lui indiquer les fauteuils puisqu'il s'était déjà installé.
Il fit couler le liquide dans chacun des verres, les prenant dans ses mains pour retourner en direction de l'homme pour lui en tendre un.
"Du whisky. J'espère que ça vous convient." l'informa-t-il, une moue peu assurée prenant place sur ses traits. "Je crois que ça n'a aucun effet néfaste sur vous, mais si vous souhaitez parler de... tout ça, je trouve que c'est plus approprié qu'un café ou un jus de fruits."
Lui en tout cas en aurait besoin, et il n'hésita pas à boire d'ors et déjà une gorgée de l'alcool qui vint brûler quelque peu sa gorge. Il inspira longuement après cela, fermant brièvement ses paupières avant de venir s'installer sur le canapé face à la divinité. Il le dévisagea un moment, à la fois curieux et suspicieux, cherchant à déceler la moindre trace de duperie qui pouvait émaner de lui. Il n'avait plus que de brefs contact avec tous ces individus qui l'avait accueilli à son arrivée ici, comme Apollon et Diane, ou encore Hera qui avait usé de bien des méthodes pour l'aider à s'intégrer. Il savait qu'Alexis avait quelques contacts avec eux également, mais il ne cherchait plus à se mêler de ses histoires. Il faisait sa petite vie, de son côté. Il essayait, en tout cas.
"Je m'appelle Wilson." prononça-t-il alors, faiblement penché en avant, son verre tenu entre ses deux mains. "Un humain de... votre monde. Je travaille au labo de la ville. Et je ne sais pas si je suis le dernier où si d'autres ont subit le même "transfert" involontaire que moi, quoi qu'il en soit, je suis là."
De nouveau, il but une gorgée. Il ne préférait pas être aussi drastique dans ses pensées que le dieu. Après tout, il n'en savait rien, si certains avaient pu être amenés comme ça avait été son cas, où si il était "unique". L'un n'était pas préférable à l'autre, puisqu'être le seul avait une dimension tragique, tout comme il ne souhaitait à personne de traverser la même chose que lui.
"J'avais cru comprendre qu'un dieu était passé de ce côté aussi mais je n'ai pas chercher à vous rencontrer... Je m'en excuse, si ça vous a froissé. Je préfère rester à l'écart. De tout ce qui est... divin." s'expliqua-t-il maladroitement en osant jeter un coup d'oeil à Hermès, espérant qu'il ne lui en tiendrait pas rigueur. "Ce n'est pas que je vous prends pour un tyran, c'est simplement que ceux de votre famille ne m'ont jamais rien apporté de bon alors..."
Il ne faisait aucune généralité. Il estimait simplement que se tenir à l'écart était plus prudent, et il s'agissait de sa spécialité : être vigilant, distant et discret. Ne pas se faire remarquer. Ne pas faire parler de lui. Ne pas devenir une cible. Ne pas faire de projets, ne pas s'accrocher à quoi que ce soit. Il avait quelques difficultés, mais penser à son monde le remplissait de tristesse et d'une sorte de rage sourde, il préférait donc l'éviter généralement. Cela dit, après plus d'un an, sa haine avait pu se tasser à défaut de disparaître et il comprenait ce besoin. Il l'avait peut-être également, même si il l'avait refoulé. Il ne pouvait pas oublier le passé.
"Je n'arrête pas de penser, en voyant tous ces gens dans la rue, à tout ceux qui ont péri chez nous." rebondit-il ensuite, en essayant de ne pas penser en particulier à Evelyn, puisqu'en effet, le sujet serait à jamais sensible. "Sauf que... ce ne sont pas les mêmes. Un visage ne fait pas tout. Un nom non plus. C'est comme être installé dans un... nouveau pays bizarre rempli de sosies qui n'avait jamais été exploré auparavant, sans possibilité de pouvoir retourner dans le sien. Enfin, je préfère le voir comme ça maintenant. Ca m'évite d'avoir des pensées trop négatives."
Cette fois, il vida son verre d'un trait. Il en avait été envahi pendant des mois et, par moments, c'était encore le cas. C'était à Hera, en partie, qu'il devait son changement de point de vue, et la compagnie d'Alexis n'y était pas pour rien non plus. Les rencontres qu'il avait faite après cela, le face à face avec Jamie, les événements qui avait bousculé la Magic League... ce n'était pas toujours aisé, mais il faisait de son mieux.
Il se mordit les lèvres et son pied tressauta au sol, se mettant à trembler de manière nerveuse. Ca faisait partie de ces tics dont il n'arrivait pas à se débarrasser. C'était perturbant, de se retrouver face à quelqu'un qui... était en position de comprendre. Il n'avait jamais envisagé de voir le moindre psychologue, même si il en aurait eu besoin. Et il avait déjà parlé à d'autres personnes, certes, mais c'était bien différent. Là, un homme, un dieu, se trouvait face à lui. Quelqu'un qui avait traversé la même chose. Qui se sentait seul, probablement. Qui avait eu les mêmes réflexions, les mêmes doutes que lui. Et il ne put s'empêcher d'en demander la confirmation :
"Vous aussi, vous vous êtes demandé parfois si ça n'aurait pas été plus simple de disparaître avec les autres ?" marmonna-t-il, indécis, avant de secouer la tête. "Si c'est pour ça que vous venez me voir, je ne risque pas de vous aider beaucoup. J'y ai pensé. Mais c'est égoïste d'avoir ce genre de réflexion alors qu'on a l'opportunité d'être ici, autant vous que moi."
Il soupira et sa main resta autour de son verre lorsqu'il le posa sur la table basse, son index restant à hauteur pour glisser contre son rebord.
"Enfin j'imagine que si vous avez décidé de vous présenter aujourd'hui sans prévenir, ce n'est pas sans raison, n'est-ce pas ?" interrogea-t-il, un brin curieux, en relevant les yeux. "Qu'est-ce qui vous arrive ?"
C'était un dieu. Il ne comprenait pas en quoi il pourrait lui être utile. Sauf qu'il ne le regardait pas en tant que tel, à cet instant, plutôt comme un individu aussi paumé que lui. Et si c'était étrange au possible, ça lui faisait aussi du bien, étrangement.
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Hermès cligna des yeux, assit dans le canapé. Parfois, il oubliait les us et coutumes de ce monde. Frapper avant d’entrée, accepter un verre, et demander le prénom de son interlocuteur. Clignant des yeux plusieurs fois, il se leva et lui serra vivement la main. « Je suis désolé. Je ne suis pas encore habitué à ce genre de truc. Enchanté Whisky. Non, Wilson. Ca commence par W. Désolé. »
Revenant s’asseoir, il regarda le breuvage avec inquiétude. On lui en avait parlé. Une fois il avait goûté avec Athéna et avait beaucoup tousser. Le secret (et retiens bien ça peut te servir) c’était de fermer le nez, boire, et ensuite expiré par la bouche. Ca cassait le feu et ça faisait ressortir les arômes. Aussi, comme un expert, il appliqua la technique. « Il est très bon. »
C’était vrai, c’était pas de la merde. On était bien reçu ici. Il le nota mentalement. Il savait que si il avait besoin d’un remontant, il viendrait là. Boire un verre et discuter tout simplement. « Vous avez raison, de vous méfiez et de ne pas nous faire confiance, quand nous sommes les responsables de tous vos mots, Monsieur Wilson. »
C’était un beau prénom. Il était d’ailleurs un peu agacé de ne pas l’avoir choisi lui même. C’était classe. Hermès fit une petite grimace en faisant tourner le liquide dans son verre. Quand il parla des sosies, Hermès écarquilla les sourcils surpris. C’était exactement comme ça qu’il voyait la situation lui aussi. Se ratatinant dans son fauteuil, la mine un peu morne, il continua de boire tout en écoutant attentivement.
« C’est le syndrome du survivant. J’ai appris ça il n’y a pas longtemps. Il n’y a rien que l’on puisse y faire à par vivre notre vie comme elle mérite d’être vécue. Pleine et entière. »
Levant son verre comme pour porter un toast, il se redressa dans son fauteuil et le regarda en détails. Son aura était légèrement différente de ceux de ce monde, prouvant qu’effectivement il venait pas de chez lui. « Je m’appelle Hermès. Et je désire monter un groupe de soutiens pour ceux qui ont perdu leur monde. En fait non, je désire pas monter de groupe de soutiens, mais l’idée est pas mauvaise. On est déjà deux. C’est bien. Pour être un groupe, il faut être trois... »
C’était vrai. Deux c’était pas un groupe. Un c’était pas un groupe. Un groupe ça commençait à partir de trois, comme pour un secret. Il fallait toujours être plus de deux, c’était la règle. Les Seigneurs Sith l’avait bien comprise, il avait vu ça à la télé et au cinéma il n’y a pas si longtemps que ça. « Je ne sais pas ce qu’il m’arrive. On m’a dit de me faire des amis ailleurs que dans le groupe des dieux. C’est ce que je fais. Mais vous avez pas l’air de vouloir devenir mon ami. C’est compréhensible. J’étais là quand... »
Finalement, son regard s’assombrit un peu. Ses yeux se baissèrent face à lui, et il parla. Hermès avait besoin de s’alléger d’un poids. « J’étais dans notre monde, quand les miens ont décidé que la meilleure solution à faire été de privé l’être qui aurait pu nous sauver d’Amour. Ils étaient persuadés qu’il était le problème, alors qu’il était la solution. Et c’est encore le cas, si vous voulez mon avis... »
Faisant tourner ce qui lui restait de whisky, il le vida d’un trait. Avec sa super technique secrète, il pouvait passer pour un véritable homme viril, digne des plus grands scénarios d’Hollywood. Déposant le verre dans un petit « poc » sur la table basse, il le fixa et déclara d’une voix sincère et cassée : « Et je n’ai rien fait. Par peur, par crainte. Aujourd’hui, je sais que si j’étais intervenu à Temps peut être qu’il n’en n’aurait pas été ainsi. Vous auriez toujours vos amis, votre monde. Mais la lâcheté est un cruel fardeau. Qui n’est plus mieux, mais qui l’était autrefois. Je me considère entièrement comme responsable de ce qui vous ait arrivé. Je suis le dernier représentant de ceux qui pouvaient y faire quelque chose, et je n’ai rien fait. Ca fait de moi un coupable. »
Relevant ses yeux, on pouvait y lire la honte. La vraie, pure, maladive et corrosive, qui vous affectait le coeur dans les moments les plus sombres de l’existence. Une larme apparut sur un coin de sa joue, et, la voix un peu cassée, il se leva et reprit :
« Je ferai ce que vous voulez pour payer ma dette, et accepter un jour votre pardon Wilson. Je ne trouverai de repos que lorsque ce sera effectivement le cas. Après, peut être que nous pourrions devenir amis, même si je sais qu’il est encore trop tôt pour commencer ça. Je voulais juste vous dire cela. Je n’ai jamais trouvé la force de venir, et maintenant le masque est tombé. Vous me voyez comme je suis réellement : attristé, honteux et apeuré. J’avais juste besoin d’attendre votre pardon, dans l’espoir qu’un jour, je puisse me reconstruire. »
Lui posant une main amicale sur l’épaule, il regarda Wilson dans les yeux, véritablement peiné. Il allait se téléporter la seconde suivante mais…
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La main de Wilson enserra le bras du dieu tandis qu'il s'était relevé quelques secondes après lui. Il exerçait une faible pression, juste assez suffisante, il l'espérait, pour empêcher le départ précipité de la divinité.
"Je n'ai rien à vous pardonner." articula-t-il alors distinctement, sa gorge quelque peu serrée donnant à cette phrase une tonalité étrange, mais pleine de sincérité.
En fixant le visage de ce dieu, avec curiosité et inquiétude, il pouvait y lire toute la détresse qui l'avait habité auparavant et celle qui était toujours là, enfouie, et qui refaisait parfois son apparition de façon impromptue et douloureuse. Il connaissait ce poids à porter, il connaissait cette honte et cette culpabilité dont il faisait allusion.
"Ce n'est pas de votre faute." insista-t-il sans le lâcher, la prise de sa main se faisant plus assurée. "Vous n'y êtes pour rien. Vous n'êtes pas responsable de mon malheur, ma vie était désastreuse bien avant l'arrivée de vos semblables et personne n'aurait rien pu changer à ça, je vous l'assure..."
Il baissa sa tête qu'il secoua quelque peu en laissant échapper un soupir assez perceptible, tandis qu'il relâchait finalement Hermès et qu'il s'écartait d'un pas en passant ses doigts nerveux dans ses cheveux bouclés emmêlés.
"Vous voulez prendre l'air ?" interrogea-t-il, indécis, se mordant les lèvres en ne sachant plus où poser son regard. "Mais sans téléportation, si c'est possible. Ca me donne la nausée."
Un léger rire confus sortit de sa bouche tandis qu'il se retournait, comme si il cherchait l'endroit où il avait posé sa veste. Ce fut de manière maladroite et troublé qu'il finit par la retrouver à l'endroit habituel - autrement dit, accrochée à son porte-manteau - et l'enfila, récupérant les clés de son appartement en ouvrant la porte en grand. D'un geste de la main, il invita le dieu à prendre les devants, vérifiant trois fois qu'il avait bien verrouillé son domicile comme si c'était un TOC avant de retrouver l'extérieur.
Les rues de Storybrooke étaient calmes, aujourd'hui. Rien d'inhabituel ne paraissait être sur le point de se produire, si on faisait abstraction de cette Lune sombre qui trônait dans le ciel sans jamais se mouvoir ou disparaître depuis de nombreuses semaines. Comme chaque fois qu'il se promenait dehors, le robot ne put s'empêcher de lui lancer un coup d'oeil, ses mains se plongeant dans ses poches tandis qu'il affichait une moue hésitante. Frottant un instant ses pieds contre le sol sans savoir dans quelle direction se rendre, il finit par se mettre à marcher au hasard, incapable de rester planter là devant la façade de son appartement.
"Je ne suis pas très doué pour me faire des amis." prononça-t-il enfin après de longues minutes en se raclant la gorge. "On ne peut pas dire que j'en avais dans... notre monde. Et ici, je suis proche de certaines personnes comme Alexis, j'ai beaucoup d'admiration pour votre soeur, mais la plupart de mes relations sont plus... complexes que ça."
Que ce soit avec Jamie, avec les divinités qui l'avaient accueilli, ou encore avec Evelyn... De nouveau, le jeune homme secoua la tête et un faible sourire étala ses lèvres.
"Nous, humains, nous sommes très doués pour nous compliquer la vie de nous-mêmes sans l'aide de puissances supérieures." finit-il par conclure, conscient que si il était comme le simple spectateur de son existence dernièrement, enfermé dans sa routine, ce n'était que parce qu'il se posait lui-même des barrières nécessaires pour ne pas perdre la tête.
Ses pas le guidaient en direction des rues commerçantes, un peu plus animées que l'endroit où il vivait. Il faisait frais, mais le soleil brillait et éclairait les chemins pavés, et les bruits joyeux des conversations arrivaient à ses oreilles sans qu'il ne sache ce que cela provoquait en lui comme réaction. La vie continuait, quoi qu'il arrive. Ici ou ailleurs. Avoir prit conscience de l'immensité de l'univers, des mondes, de la multitude d'êtres vivants qui devaient exister, était aussi un choc qu'il avait dû traverser en découvrant cette ville, ce monde.
"Je ne suis pas grand chose, je ne suis qu'un être parmi les autres, et je ne prétends pas pouvoir imaginer ce que vous avez traverser de votre côté ou toutes les pensées qui doivent vous hanter." reprit-il alors, plus confiant même si il butait sur certains mots sans savoir comment exprimer ses pensées. "Mais j'ai eu l'impression en rencontrant vos semblables ici que... ils ne pensent pas pareils. Ils sont dénués d'égoïsme, ou du moins ils s'inquiètent des répercussions de leur conflit sur ceux qui n'y peuvent rien, et c'est... touchant, je dois l'admettre."
Ses sourcils se froncèrent tandis qu'ils passaient devant un parc de jeux d'enfants où des petits d'à peine un mètre s'amusaient en riant et en criant. Son regard s'y attarda malgré lui, tandis que ses yeux s'illuminaient quelque peu. Forcément, ce spectacle lui faisait penser à Iris.
"Cette sensation de se sentir importants à vos yeux, de se sentir protégés, elle est... déroutante et agréable à la fois. Même si cela échoue, vous aurez au moins essayé de tous nous sauver, de nous épargner. Vous n'y êtes pas obligés. Pourtant, vous êtes venu me voir, vous, par exemple. Je vous en remercie." laissa-t-il échapper distraitement, quelque peu ému par une telle constatation. "Et si cela compte tant que ça pour vous, si vous avez envie de faire quelque chose... je ne demande rien de plus. Ca me suffit que nous ne soyons pas invisibles à vos yeux, que nous existions."
Il ne se sentait habituellement réellement vivant qu'en compagnie de la jeune femme blonde qui venait perturber son sommeil, et grâce aux sourires et aux souvenirs qu'il créait avec la petite fille à l'intelligence accrue dont il ne pouvait se passer dans sa vie. C'était bien pour ça qu'il ne pouvait nous plus s'appuyer sur elles, parce que si il venait à les perdre... Il ne pouvait le subir deux fois. C'était impossible. Rien que l'idée, rien que la pensée, serrait son coeur de façon désagréable et douloureuse.
Sa tête se baissa un instant, avant de se redresser, et il posa son regard sur la divinité, ajoutant avec un ton amusé qu'il ne maîtrisait pas vraiment :
"Et pour être votre ami, je devrai peut-être commencer par arrêter d'être si formel et vous tutoyez, nous ?"
Si son malaise était palpable, au moins, on ne pouvait reprocher à Wilson de ne pas faire d'efforts. Il prenait même énormément sur lui. Il essayait, vraiment.
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Marchant, les mains dans les poches à l’extérieur, il était bien. Il n’avait pas oublié ce que Wilson lui avait dit, chez lui, en lui serrant le bras. Ca avait été intense et il avait failli tombé amoureux, et il n’était pas prêt d’oublier ce moment. Observant le ciel, d’un air un peu inquiet, c’est une parole de Wilson qui lui fit tourner la tête d’un air assez curieux. « Vous êtes peut être qu’un être parmi tant d’autres, mais chacun à son rôle. Supprimez un élément de la ruche, et tout va de travers. Vous ne devriez pas penser ça. J’ai vu des paysans devenir des héros. Et des héros devenir des moins que rien. L’importance, c’est ce qu’on est, et ce qu’on en fait... »
Il était bien… Philosophe. Il regarda autour de lui, pour être sur que personne ne l’ait entendu autre que Wilson. Si Apollon avait été là, il aurait certainement applaudit, relevé la remarque et noté dans un calepin pour le concours des « phrases de l’année ». « Mes semblables ne sont pas si différents ici que dans mon monde, c’est juste ceux qui restent qui sont différents. Les… Disons, plus gentils, sont mort il y a longtemps dans mon monde, alors qu’ici, c’est l’inverse. Et étrangement… C’est lié à la présence d’Elliot… Mais oh, je ne vais pas vous embêter avec ce genre de soucis, de toute manière, ce qu’il faut retenir, c’est qu’ici, il n’y a que les meilleurs des meilleurs. Même si ça reste quand même compliqué. »
Voilà. L’art de parler pour ne rien dire. Encore une fois, il vérifia par instinct de ne pas avoir été entendu pour passer pour un débile. Ouf. Il n’y avait qu’eux. Tournant la tête, avec un air curieux dans les yeux il répondit : « Je vous l’ai déjà dit, je veux me faire des amis. Et je vais te tutoyer à partir de maintenant. C’est comme ça qu’on commence à se rapprocher. On n’est pas vraiment aussi exceptionnels que tu le penses, c’est pas tellement un avantage des fois de nous avoir en amis... »
Certains avaient été victimes de cette amitié. Ils en étaient mort, et ils n’avaient rien de divins. C’était leur responsabilité, comme à chaque fois. C’était étrange que Wilson les pensent aussi… Grands. Mais il se rappela d’où il venait. De chez lui. Où les gens étaient différents, et les dieux totalitaires… C’était normal pour un homme des contes de son monde de penser comme ça. Surpris, Wallace leva le doigt : « Attends, tu viens toi aussi de me demander de te tutoyer y’a deux secondes ! Ne t’inquiète pas, si j’écoute pas c’est pas que je te méprise, c’est que je suis très lunaire. On a eu la même idée, en même temps, enfin pas tout à fait en même temps. C’est beau. »
C’est beau. Ca revenait souvent. surtout avec tous ces merveilleux personnages de fire and ice. Les mains toujours dans les poches, il avança et lui mit une petite tape sur l’épaule. Pas trop forte, juste assez pour comprendre qu’ils étaient potes, à la vie à la mort à partir de maintenant.
« Et nous voilà officiellement potes. Tu veux faire quoi ? Allez dans un bar ? Allez lancer des haches dans le nouveau jeu de la ville ? Allez au Zoo ? En boîte de nuit ? Tu as l’air plus calme, et tu m’as pas l’air de vouloir rencontrer du monde ! Hm. Je sais ! On peut aller faire un baseball ! C’est un sport pratiqué ici ! Ah mais je suis bête, j’oublie que tu viens de chez moi. On serait pas quoi faire avec le bâton... »
Pensif, il marcha les mains dans les poches, et finalement, ils arrivèrent devant le bowling de la ville. Les yeux pleins de joie, il attrapa Wilson par l’épaule.
« Un signe du destin ! Je sais pas si tu connais, mais je te garantis que ça vaut le coup ! Mais ils nous faut des vestes ! Pour jouer au bowling avec classe comme si on était une équipe ! Hop ! »
Faisant apparaître deux vestes, il en enfila une à Wilson. Elle était à moitié bleu, et à moitié rouge. Brodés en scintillant, on pouvait lire dessus « Fire&Ice, Best Team 4Ever bitchies. » « Normalement je joue avec Apollon, mais comme il est mauvais perdant, je te prête sa veste. Oh, elle t’es un peu grande. »
Et, avec tout l’amour d’un ami, il lui retroussa les manches et rentra dans l’établissement.
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Sans pouvoir s'en empêcher, Wilson s'étonnait à afficher l'esquisse d'un sourire en écoutant les paroles de la divinité avec laquelle il passait sa journée. Ce n'était pas comme si il s'était attendu à ressentir la moindre animosité à son égard, loin de là, mais il avait toujours tenté de garder au mieux ses distances. Hera avait bien brisé quelques une des barrières qu'il avait érigé, dans l'unique but de faire en sorte qu'il s'intègre plus aisément ou au moins parvienne à vivre plus convenablement, et il l'estimait pour cette attention particulière qu'elle lui avait porté. Cela dit, les choses semblaient différentes ici. Il n'aurait su le définir, si ce n'était qu'une sensibilité, une compréhension et une drôle d'entente planait dans l'air. Sa solitude, si bien installée, qu'il couvait et qu'il entretenait avec précision, se retrouvait quelque peu ébranlée. Le robot ne considérait pas ça comme une mauvaise chose, il expérimentait après tout des émotions diverses depuis son arrivée dans ce Storybrooke, après les avoir étouffé pendant des années. Cela le ramenait presque à ses découvertes faites dans une autre vie et... c'était tout aussi plaisant qu'effrayant.
"Je n'ai jamais..." tenta-t-il de faire remarquer, avant d'être coupé par le dieu qui venait de poser une veste sur ses épaules.
Il dégageait tant d'énergie, tant de joie, qu'il était difficile de refuser quoi que ce soit. La bouche du jeune homme se plissa tandis qu'il cherchait à dissimuler son expression indécise pour ne pas le froisser. Il ne se souvenait pas avoir une seule fois pénétrer dans un bowling. Les activités quelconques n'étaient pas de son genre, il n'occupait son temps que par son travail et les passe-temps y étant lié, comme la fabrication de robot pour Iris. L'électronique, ça, il connaissait. Le reste... Il pencha sa tête en arrière pour essayer de distinguer les mots inscrits au dos du vêtement d'un air intrigué, se retenant de pouffer sans en comprendre le sens.
Au fond, ce que lui rappelait Hermès, c'était cette innocence fragile qui l'avait défini il y a bien longtemps. Il était certainement blessé, comme tous, mais il conservait cette humanité. Pure, douce et incroyable. Comment Wilson parvenait-il donc à s'entourer de personnes si belles, en étant lui-même si rouillé lui-même ?
"On aurait pu aller au parc aussi..." marmonna-t-il incertain, soudainement stressé par cette nouvelle expérience qui l'attendait (alors qu'elle était toute innocente en plus, quel flippé ce Wilson).
Avec maladresse et malgré tout une pointe de curiosité, il suivit le dieu dans le bâtiment vivement éclairé. Il avait beau faire jour à l'extérieur, les néons rendaient le décor encore plus lumineux ici. Des tags élaborés décoraient les murs tandis qu'une musique pop résonnait tout autour d'eux pour maintenir une ambiance à la fois légèrement festive et énergique. Le regard du jeune homme ne cessait de se balader, que ce soit sur le petit bar posé dans un coin où des collations étaient proposés, aux pistes vernis qui brillaient et dans lesquelles il jurait qu'il pourrait être capable de voir son reflet un peu plus loin. Quelques adolescents occupaient déjà l'une d'elle, mais ce fut surtout un groupe d'individus portant tous les mêmes hauts colorés en vert turquoise qui attira son attention. Eux aussi formait une sorte de "bande" ? Comme lui et Hermès, avec leur veste ? Ils avaient l'air d'être en plein milieu d'une conversation animée aux intonations dramatiques, tout en parlant de techniques de lancés et de trophée à gagner.
"Bonjour messieurs ! Comment allez-vous ?" les accueilli une jeune femme qui devait certainement travailler ici à mi-temps pour financer ses études, derrière le comptoir où des étagères remplies de paires de chaussures à l'esthétisme discutable reposaient. "Vous devez être là pour le concours ! C'est génial, il n'y jamais trop de compétition ! Votre pointure ?"
Elle le fixait avec des yeux brillants et exaltés comme si l'idée de cette "compétition" était la seule animation de sa journée... ce qui était peut-être le cas. Timidement et d'une voix basse, il répondit à sa question et récupéra la paire qu'elle lui tendit dans la seconde suivante. Une ride soucieuse barrait le front du robot tandis qu'il s'installait sur un mini-banc tout proche pour les enfiler, ramenant ses propres chaussures à la jeune fille. Tout du long, il lança des regards plein d'appréhension à l'adresse d'Hermès. Ils n'allaient pas participer à cette sorte de concours organisé, n'est-ce pas ? Il n'était même pas certain de savoir quel était le but du jeu, si ce n'était de ne blesser personne ni de tomber en plein milieu d'une piste. Les rangées de quilles avaient l'air inatteignables de son point de vue, bien qu'il savait au fond qu'avec sa logique, un bon angle de tir et une force de propulsion suffisante, la complexité d'une telle activité était très très moindre.
"Hum... Est-ce qu'il y a un mode débutant ? On pourrait avoir les barrières spéciales, comme là-bas ?" demanda-t-il sans grande conviction en désignant d'un geste de la tête le groupe d'ados qui, loin d'être aussi mouvementé que l'autre d'adultes qui s'excitaient toujours, semblait passer un bon moment.
C'était ce qu'il voulait, passer un bon moment lui aussi. Avec son nouvel... ami, à priori.
"Oh non non ! Vous n'avez pas besoin de ça, ça se voit que vous êtes des experts !"
Il grimaça et Hermès se chargea de donner leur nom pour l'affichage à l'écran des points, si il avait bien tout comprit, mais en vérité il avait comme l'impression que ça grésillait à l'intérieur de son crâne. Comme un faux contact. Il était complètement perdu et l'angoisse qui lui était propre, et dont il ne parvenait jamais à se détacher totalement, se réveillait de manière désagréable.
Le pire était pourtant à venir. Le numéro de piste était celui qui se trouvait juste à côté de la bande de professionnels qui se tut dès qu'ils s'en approchèrent. Wilson osa un sourire timide à leur attention, qui lui valut de recevoir des froncements de sourcils à la chaîne et des regards condescendants.
"C'est vous, la Team Legendary ?" l'un d'eux les interrogea en s'approchant de façon trop théâtrale, le menton relevé. "Je vous imaginais... plus grands."
Un rouquin vint lui attraper le bras pour l'écarter derrière le reste de leur équipe et Wilson aurait aimé se faire miniscule pour se cacher à l'intérieur d'une banquette et ne plus être ici. Certes, il avait un dieu avec lui, il ne risquait rien et certainement pas la défaite... même si rien n'était moins sûr à ce niveau. Mais il n'aimait pas attirer l'attention, surtout pas de manière négative.
"On peut déclarer forfait maintenant, ça ne nous dérange pas !" lança-t-il malgré lui, l'air amical et désolé, comme s'il souhaitait s'excuser de sa simple présence.
C'était tout lui, s'en vouloir d'exister pour des broutilles. Il passa une main dans ses cheveux ébouriffés d'un geste nerveux et se retourné de moitié pour regarder Hermès d'une manière quelque peu suppliante.
"Finalement, le base-ball... c'est peut-être moins dangereux ?"
Ce n'était ni les boules, ni les quilles, qui lui faisait peur. Mais Wilson était tout sauf combattant, du moins dernièrement, alors fuir lui paraissait être une option envisageable et même respectable.
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Hermès
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Mais oui, bien sûr! Je compte moins que Vaiana ou Athéna!
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Pensif, Hermès regardait l’équipe adverse, les mains sur les hanches comme Peter Pan. Le regard dans le vague, comme à son habitude, il était plongé dans ses pensées et il avait semble-t-il oublié où il était et avec qui il était. Quand Wilson prit timidement la parole, Hermès sursauta et le fixa en fronçant les sourcils. « Non. Non non. Non non non non non. Qu’est ce que tu as fait ? »
Hermès le regarda. C’était pas un reproche. C’était une véritable question. Son sourcil droit tiqua légèrement. Pourquoi est-ce qu’il avait fait ça ? L’équipe adverse les regarda, le plus dodu les regarda avec un air de tueur, convaincu d’avoir marquer déjà le premier point avant que la partie ne commence. « Attends… Il faut que je te dise quelque chose… Comment te dire. »
Hermès regarda autour de lui, pour être certains que personne ne l’entende. Finalement, avec tout l’amour qu’on peut porter à un ami, Wallace réajusta la veste de Wilson. Elle était un peu grande pour lui. En même temps, Apollon était bien plus costaud. « Tu dois pas faire ça. T’avouer vaincu. Si tu fais ça, ils ont déjà gagné. L’idée c’est pas d’être bon. L’idée, c’est pas d’être le meilleur. C’est d’y croire. Croire qu’on est bon. Croire qu’on est le meilleur. Plus on a la foi, plus ça se réalise. Tu vois le trophée là bas ? »
Levant son doigt, on les voyait tout les deux, Apollon et lui, en photo dans un cadre immense, tenant la coupe, avec marqué en dessous « Team legendary. » « C’est ce mec qui me l’a appris. Et ça marche. Moi non plus je savais pas jouer au Bowling. Et pourtant j’y ai cru ! La foi, l’espérance ! Et surtout la haine. »
La haine ? Pourquoi la haine ? Ah, oui, il devait quand même quelques explications. Se penchant vers Wilson, il baissa sa voix pour que les deux autres ne les entendent pas. L’un les regardait toujours d’un air supérieur, pendant que l’autre, bien qu’il paraissait gêné, n’en pensait pas moins. « La haine envers ces deux crâneurs. Il faut qu’il perde. C’est par principe. On se fait justice. T’inquiète, ça va le faire. Et oublie le Baseball. C’est un mauvais sport. Faut courir pour rien. »
Lui tapotant l’épaule, et lui réajustant une dernière fois sa veste, il regarda Wilson comme son poulain. C’était son poulain. A lui. Ils allaient rattraper le temps perdu. Il avait passé trop peu de temps dans son monde avec les personnes comme lui, et il était temps de rattraper le tire. Faisant apparaître deux boules de bowling, il lui tendit celle d’Apollon. Elle lui porterait chance. S’avançant vers la piste, les scores et les équipes apparurent. L’autre équipe arriva, les mains dans le dos et les lèvres pincés. « Allez les loosers, on s’installe. Et on commence à réfléchir au prochain qui portera la coupe et qui aura sa photo dans le nouveau cadre hein ! »
Hermès tourna la tête vers l’homme qui avait parlé. Il était tout le vice de jalousie incarnée. C’était peut être ca qu’il était d’ailleurs, dans le monde des contes. La jalousie. Soufflant un peu, Hermès l’ignora, s’avança et.. S’élança. Glissant légèrement au dernier moment, la boule attérit sur la piste dans un gros « BOM ». Tout le monde se retourna. Les mains sur les hanches, Hermès regarda sa boule glisser avec une lenteur extrême vers les quilles… Qui tombèrent… Doucement mais surement une à une. Dans un strike, bouleversant. Les deux adversaires roulèrent des yeux, abrutis par autant de chance. Hermès, un sourire en coin se dirigea vers Wilson et lui mit la main sur l’épaule. « A toi mon gars. Ils sont impressionnés. Mais j’ai pas fait exprès. Fait comme moi. La foi. Il faut y croire. Et tu verras, ça se fait tout seul. Et au pire, si on s’en sort pas, on trichera. J’aime pas ça, mais hors de question qu’on perde face à eux. Allez ! Vide ton esprit. Pense à la Force. Concentre toi. Crois en toi. Oublie tout le reste. Equilibre tout ton corps, c’est important, et croise la jambe comme le mec là bas. J’ai jamais su à quoi ca servait mais ça donne un genre de dingue. J’adore. »
Et, sur ces belles paroles, il poussa doucement Wilson à y aller. Sous le regard mauvais des deux adversaires. Hermès hésita à leur envoyer sa boule au visage. L’un d’eux, le plus mauvais perdant, commençait à faire des bruits de cigale pour perturber Wilson… Ca allait mal finir. Hermès en était certains.
Wilson Wallander
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But life ain't what it seems, oh everything's a mess.
La bouche de l'ancien robot s'ouvrait et se refermait par intermittences, tandis qu'il aurait souhaité être miniaturisé pour se planquer sous une banquette pour échapper aux regards plein de jugement de l'équipe adverse et à Hermès également. Ce n'était pas que ce dieu était méchant, non, c'était juste qu'il avait l'impression de tout faire de travers et de le décevoir très légèrement, ce qui ne l'était pas à se sentir plus à l'aise - de toute manière, il aurait fallu un miracle pour qu'il parvienne à lâcher un sourire purement sincère, là.
Rentrant sa tête dans ses épaules, son cou bien caché par la veste trop large qu'il portait, il entama un pas de recul mais fut pris de court par le dieu qui s'était rapproché. Il écouta avec attention chacun de ses mots, comme un enfant en train d'apprendre une leçon de son papa... En y pensant, il n'avait jamais eu de parents. Est-ce que ça ressemblait vraiment à ça ? Est-ce qu'un père aurait agit de la même façon ? A le motiver alors qu'il abandonnait avant que ça ait commencé, à le rassurer, à faire preuve de tant d'optimisme et d'encouragement ? Wilson sentit distinctement son coeur s'emballer à cette réflexion qu'il ne savait comment accueillir.
"Je connais bien la haine." marmonna-t-il par automatisme en tournant légèrement sa tête en direction de leurs concurrents, sa bouche se tordant en une grimace indécise.
Il avait beau être familier avec ce sentiment, le transposer sur des inconnus qui n'avait rien demandé était autre chose. Le jeune homme secoua la tête, retenant également les autres paroles de la divinité, qui lui semblait plus sages et plutôt... pertinentes. Même si la foi, les croyances, la justice et les trophées ne lui parlaient pas beaucoup, il était doté d'une certaine loyauté. Et si la victoire importait tant à celui avec qui il passait la journée, il pouvait bien au moins essayer plutôt que de fuir encore une fois comme un lâche devant les problèmes ou les contrariétés.
Ses lèvres s'étirèrent en un faible sourire, certes peu convaincant mais au moins il le tentait, alors qu'il hochait la tête de manière docile face au charisme du dieu. Qu'est-ce qui pourrait arriver de toute façon ? Au pire, il ajouterait une nouvelle défaite à son palmarès, il n'était plus à ça près et ça ne l'atteindrait même pas - il espérait juste qu'Hermès ne lui en voudrait pas si ce scénario se produisait. Et au mieux... il pouvait peut-être s'amuser. Il avait examiné la boule tendue par son coéquipier sous tous les angles, plus que perplexe quant à la manière donc ce sport devait être joué. Il faisait de son mieux pour paraître impassible avant que leurs adversaires - qui se moquaient déjà allègrement - ne réalisent pas à quel point il était perdu dans cet univers.
L'avantage de Wilson, c'était son sens de l'observation. Il enregistrait très vite les informations et il avait la capacité de rapidement assimiler des faits ou des gestes, son esprit de réflexion l'aidant dans les tâches de son travail et les mécanismes automatiques étant tout ce qu'il avait eu pour lui durant des siècles. Il observa donc chaque mouvement de ceux qui jouaient actuellement ainsi que ceux de son nouvel ami, le front plissé par la concentration, en essayant d'ignorer les murmures qui s'élevaient sur les banquettes à côté de lui. Il se surprit à avoir une sorte de pic de nervosité et d'adrénaline au moment du lancer, comme si il était finalement bien emballé par cette activité qu'il ne connaissait pourtant pas... et sans s'en rendre compte, il se redressa d'un bond lorsque toutes les quilles tombèrent au sol et poussa un cri de félicitation qui s'échappa malgré lui de sa bouche.
Etonné par sa propre réaction, il écarquilla les yeux et se rassit immédiatement comme si rien ne s'était passé, mais c'était sans compter sur le dieu qui avait bien tout vu et qui était remonté à bloc par sa réussite. Est-ce qu'il se sentait un peu sous pression ? Légèrement. Cette histoire d'esprit, de Force, d'équilibre, ça le perturbait plus qu'autre chose.
"D'a... D'accord. Je vais essayer." promit-il en déglutissant même si, à l'intérieur, il avait l'impression qu'on martelait son crâne de coups de marteaux tant il était anxieux.
Son regard se posa sur le rouquin qui secouant la tête, sa paume théâtralement posée contre son front tout en le dévisageant, tandis que l'autre individu avait relevé la tête dans une posture fière et gardaient ses mains sur ses hanches en le jugeant de toute sa hauteur. Le robot prit une grande inspiration avant de se détourner d'eux pour se mettre face à la piste, qui lui semblait soudainement bien plus grande et interminable que quelques secondes plus tôt.
"Tu peux le faire." essaya-t-il de se convaincre dans un murmure en se pinçant les lèvres. "Suffit d'y croire..."
Tenant fermement la boule entre ses doigts et la stabilisant avec son autre main libre, il baissa ses yeux vers le sol pour convenablement se placer. Il entendit distinctement des mots lui étant alors adressés :
"Le citadin a les chocottes ? Il serait peut-être temps d'accélérer un peu l'allure !"
Il en fit totalement abstraction. Tout ça n'était qu'une question de logique, de gestion du lancé, de vitesse, de trajectoire... Si il gérait correctement les réglages, tout se passerait bien, un peu comme lorsqu'il fabriquait ses prototypes robotiques.
Le jeune homme ferma les yeux, prit appui sur l'un de ses pieds, et s'élança juste assez pour donner l'impulsion nécessaire à son geste. Il n'osa pas regarder ce qui se passait, en entendant le bruit de la boule contre le parquet ciré, et encore moins lorsque celui de la chute des quilles contre le sol atteignit ses oreilles. Il osa entrouvrir une paupière uniquement quand les protestations et les gémissements déçus de ceux qu'Hermès disaient être "Timon et Pumba" s'élevèrent.
"Oh ! Je l'ai fais !" se surprit-il alors à remarquer, un sourire innocent et stupéfait prenant place sur son visage tandis qu'il se retournait avec fierté en direction d'Hermès. "C'est un strike non ? C'est ça ?"
Et ce ne fut que le premier d'une longue lignée...
Plus rien n'était capable d'arrêter la Team Legendary. Leur motivation couplée à leur rage profonde, certainement, leur faisait faire des prouesses. Si les scores étaient restés serrés au début de la partie, l'écart avait finit par se creuser et leurs deux adversaires avaient enchaîné les coups agacés et énervés sur la table, jusqu'à en venir à se disputer entre eux en laissant tout le loisir à Wilson et Hermès de continuer à prouver leur supériorité.
Etrangement, le jeune homme s'en sentait revigoré. Il n'avait jamais eu l'esprit sportif ou celui d'équipe, habitué à tout faire en solo sans devoir rien à personne. Il devait admettre pourtant que c'était assez gratifiant, de provoquer la fierté de quelqu'un d'autre et de ressentir son soutien. Si il n'avait pas été aussi galvanisé par leur victoire prononcée officiellement après le dernier lancé, il aurait pu en être ému plus que de raison.
"Bravo ! T'as tellement géré ! Ce balancement du genoux sur les derniers points était... impressionnant !" entonna-t-il à l'adresse d'Hermès en levant sa main pour taper dans la sienne, comme n'importe quel bro le ferait, ses yeux pétillants de joie.
Ca n'allait certainement pas durer, mais il en profitait pour l'instant sans se poser davantage de questions. Et en une partie à peine, il avait emmagasiné les informations sur de nombreuses techniques, ce qui lui donnait presque envie de revenir un autre jour pour se perfectionner. Les loisirs, ce n'était pas son truc... mais c'était peut-être une époque révolue.
"FELICITATIONS A NOS DEUX GAGNANTS !" s'exclama alors dans un haut parleur la voix de la jeune femme de l'accueil, ce qui le fit sursauter.
Un autre employé était en train de se diriger dans leur direction avec le fameux trophée présent sur les photos et Wilson ne put s'empêcher d'être mal à l'aise, puisque tous les regards étaient à présent braqués dans leur direction. En particulier ceux de leurs concurrents qui, les bras croisés, grommelaient dans leur coin en se reprochant mutuellement la défaite.
"Je m'entraîne depuis des mois pour ça ! Et pour quoi ? Pour rien !" entendit-il l'un d'eux se plaindre, sans comprendre à quoi il y faisait allusion.
"Avant de prendre la photo qui viendra s'ajouter à notre mur de la gloire, il est temps de célébrer cette victoire par une démonstration d'amour et de gaieté !"
Quelque chose n'allait pas. Il le sentait. Soudainement, les lumières vives au-dessus des pistes s'éteignirent pour laisser place à une obscurité simplement illuminée par une sorte de lueur rouge qui bougeait dans tous les sens.
"Est-ce que c'est normal, ça ?" marmonna-t-il à l'adresse d'Hermès en tournant sa tête à l'air perplexe vers lui.
A priori, pour les perdants, cela l'était, et cette scène fit même pleurer l'un d'eux dans un coin qui semblait plus que désespéré de ne pas être celui sous la lumière des projecteurs.
Une musique commença alors doucement à résonner et Wilson sentit immédiatement ses joues rougir en réalisant le malentendu qui était en train de se produire...
"Et c'est parti pour la petite danse de notre charmant couple triomphant !"
Wilson fut incapable de rétorquer quoi que ce soit, sa mâchoire bloquée par la surprise. Et le choc. Et un malaise certain. C'est vrai que la femme dans le haut-parleur avait insisté sur le "gai-"... Est-ce que ce concours était spécifiquement réservé à certaines personnes ? Il commençait à se poser la question.
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Hermès
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Hermès Express, pas de stresses, que des belles fesses.
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Hermès se contenta d’observer. D’habitude, il aimait jouer des petits tours aux personnes qu’il rencontrait. Mais là, c’était différent. Wilson venait de son monde, un monde qu’il avait détruit. Ou du moins, dont la destruction avait été une de ses responsabilités. Le voir, bouger, rire, danser et prendre confiance en lui lui avait fait décocher plusieurs sourires sincères et fiers. Après tout, rien n’était jamais perdu, ni joué d’avance. Le summum fut quand il lui accorda un check. Hermès en fut tellement ému, qu’il en fit un autre. Et encore un autre. A partir d’aujourd’hui, Wilson et Wallace, c’était pour la vie ! « Et toi ! Regarde toi ! Tu respires la confiance ! Faut faire ça plus souvent ! T’es un champion ! »
Il avait dit ça en tendant les bras, comme quelqu’un accueillant une célébrité. Après avoir fait un dernier check pour la route, pour la forme et pour la classe, la partie se termina. Avec une victoire à plat de couture. Levant le bras en l’air, les deux zigotos furent tellement dégouté que Hermès les vit marmonner des méchancetés. Avec ses pouvoirs, il put les entendre de là où il était. « Regarde les, on dirait toi au dernier concert de Lady Gaga. » « C’est une grande dame. Je t’interdis de la critiquer ! »
Et ils continuèrent à se disputer. Hermès lui, regardait son environnement, le regard totalement ailleurs. Depuis longtemps, il ne s’était pas senti aussi bien ici. Le regard perdu dans le vide, ses yeux se fixèrent soudain, quand la lumière s’éteignit. Wilson se tourna vers lui visiblement surpris. Ah. Oui. Il avait peut être oublié de lui parler de ça. Normalement, c’était quelque chose qu’il aurait fait pour piéger les gens. Il adorait ça. C’était d’ailleurs ça à l’origine qu’il avait fait avec Apollon. Mais le Maître de l’Olympe prenait tout tellement bien qu’il était bien trop dur à piéger. Là, il l’avait complètement oublié ce détails. Le regard un peu désolé, il répondit : « Oui oui, c’est normal ! C’est leur coutume ! C’est la danse de la victoire ! Allez. Viens, on va danser. On l’a bien mérité ! De toute façon, ça restera entre nous. »
Attrapant Wilson par la main, Hermès l’entraîna sur la piste de danse. Lui mettant les mains sur les hanches, il se resserra prêt de lui. Comme un couple. Bougeant tout doucement au rythme de la musique, Hermès murmura amusé. « Tu vas voir, c’est pas dur. »
Avec un clin d’oeil amusé, Hermès fit danser tout doucement Wilson. Il ne le connaissait pas beaucoup, mais il en savait assez pour savoir que c’était gênant pour lui. Parlant d’une voix douce et rassurante, il lui murmura à l’oreille : « Ne t’en fais pas. Je suis hétéro. Et raide dingue d’une fille superbe ! Là faut juste jouer le jeu, et quand ils nous auront rejoins pour danser, je nous téléporterai ailleurs ! C’est le moment de faire plus connaissance, je crois que y’a pas mieux qu’un slow pour ça ! »
Alors que la superbe musique retentissait dans le refrain, Hermès remarqua que très peu de gens le suivait. Beaucoup le regardait. Et il avait peur que ca fasse fuir Wilson, alors il continua la conversation : « Heu… Sinon… Tu arrives à t’acclimater à ce nouveau monde ? Je veux dire… Il est assez différent du notre. La ville, déjà, n’est pas la même… Tout est si différent et semblable à la fois. T’avais la même vie là bas que ici ? Je veux dire, ta version. Ce sont des choses qui peuvent arriver je pense. J’ai pas trop de théorie là dessus. Est ce que les mondes sont semblables, pour tendre vers une ligne directive commune ou sont différents et indépendants ? J’ai pas vraiment de théorie là dessus, mais toi qui est scientifique, tu pourras peut être m’éclairer. »
Finalement, c’était pas si mal un peu d’affection dans ce bas monde. Il trouva même le moment très agréable. Assez pour voir que quelques uns les avaient rejoins, mais pas assez pour disparaître. « J’aime bien, c’est agréable. Rassurant aussi. Je pensais pas que c’était aussi cool. Mais assez parlé de moi… T’as l’air un peu solitaire… J’ai peur que ça te rende malade… C ate dit pas qu’on renouvelle ce genre de soirée ? Sans le slow hein. Lui il est là que pour rire. J’aime bien jouer des tours. Mais là je t’avoue que j’ai pas fait exprès. »