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Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
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Sinmora
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________________________________________ 2019-10-16, 12:37






Se faire suivre, c'est pas le problème.
Le problème c'est d'ignorer par qui on est suivi...

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    Ils étaient entrés chez moi. Je leur avais laissé franchir le seuil de la porte. Ils m'avaient montrés un livre et ils s'étaient mis à me parler. Le plus surprenant dans tout ça, n'était pas qu'ils pensaient tout savoir sur tout, mais qu'ils avaient réponse à tout. Ca m'avait perturbé, si bien que j'avais décidé à mon tour de me rendre chez quelqu'un. C'était Magrathéa qui en avait eu l'idée. Elle m'avait dit que pour comprendre mieux la vie, et me comprendre moi même, l'idéal était de me confier à quelqu'un. Cette personne, selon elle, garderait le secret sur tout ce que je lui dirais. C'était comme parler à un miroir, mais ce dernier pouvait nous répondre et nous aider.

    J'étais pas sûr que tout ceci marchait. Mais depuis quelque temps, je me sentais mieux. Je me dépensais de plus en plus avec Cookie, et parfois même sans qu'il soit là. Je dormais mieux. Le seul hic, c'était que plus j'obtenais des réponses sur moi même, plus je me posais des questions. D'ailleurs, j'avais passé la soirée à discuter avec Elliot. Ca avait été bizarre, et en même temps...

    « Tu devrais t'envoyer en l'air avec lui... » proposa Meg, assise sur le fauteuil, les jambes ramenés vers elle.

    « Mais non ! » m'exclamais-je.

    Elle n'avait rien compris à ce que je venais de lui dire !

    « J'étais chez Elliot. Dans son lit. Mais Lily était là aussi. » précisais-je une nouvelle fois.

    « Un plan à trois c'est très fréquent sur ma planète. Si tu veux, je te fais un topo d'où te placer et à quel moment agir. C'est pas très difficile. Il suffit d'être suffisamment physique, comme toi, et de ne jamais fermer les yeux. »

    J'aurais bien dit n'importe quoi pour la couper, mais un simple geste de la main avait suffit. Au moins Meg savait quand il fallait se taire. Surtout quand elle racontait n'importe quoi.

    « Je lui ai dit qu'elle m'a demandé de faire une liste. » débutais-je avant de me stopper.

    Meg savait pertinemment de quelle liste il s'agissait. Elle sortit la sucette qu'elle avait en bouche depuis le début de la conversation et elle m'observa comme si elle attendait quelque chose. Sans doute la suite ?

    « Et je lui ai dit qui était sur la liste... »

    Elle remis la sucette en bouche, tout en la faisant bouger dans tous les sens. Elle tentait de briser le dernier morceau qui restait. Est ce que c'était pour mieux se concentrer sur ce que je disais et m'aider, ou est ce qu'elle était tout simplement désintéressée ?

    « Il sait qu'il est tout en haut. D'ailleurs, il avait l'air un peu trop content. Je devrais le faire redescendre juste pour ça ! »

    Meg me fit un grand sourire.

    « Ma belle, si y'a quelqu'un qui doit redescendre, c'est toi. Et c'est lui qui devrait t'y aider. » me dit-elle avec un petit haussement de sourcil.

    Elle m'énervait. C'était à ce moment qu'Apple avait déboulée dans la pièce.

    « Et si j'appelais Diane ? Ou Apollon ? Ca fait quelque temps que je ne les ai pas croisés et ça me permettrait de reprendre contact ! C'est une bonne idée, n'est ce pas ? » nous demanda t'elle avec son téléphone en main.

    Meg soupira.

    « Il va bien. C'est pas parce que pour une fois il prend du bon temps qu'il faut alerter tout Olympe. »

    Apple hésita, puis soupira à son tour.

    « Il vient me voir chaque semaine. Ca va faire trois semaines qu'il n'est pas venu et sans me donner de raisons. Je vais appeler Diane ! »

    Avant qu'elle n’eus le temps de composer le numéro, Meg s'était déjà levée et elle avait posé sa main sur le téléphone d'Apple.

    « Tu veux que je te dise ? Vous avez toutes les deux un problème d'hormones. L'une avec son Elliot et l'autre avec son Anatole. Va vraiment falloir qu'on se fasse une sortie toutes les trois un de ces soirs et que je vous amène dans une boite de nuit magrathéenne. Vous en ressortirez en ayant largement redescendu... » acheva t'elle avec un petit regard dans ma direction qui en disait long.

    Cette fois ci j'avais pris la décision de quitter l'appartement. En sortant j'avais croisé Socrate et avant qu'il ne dise quoi que ce soit, j'étais passé devant lui et j'étais sortie.

    « Qu'elle impolitesse. A mon époque on disait bonjour quand on croisait l'un de ces colotaires... » entendis-je en descendant les marches.

    Il m'avait fallu quelque minutes pour me rendre chez la personne qui me suivait et qui était censée m'aider. Je n'avais pas prêté attention à si elle avait déjà quelqu'un dans son cabinet. A peine j'étais arrivé, que j'étais entré. Faut dire que la porte était entrouverte et que j'avais déjà quinze minutes de retard. Ce n'était pas dans mes habitudes. A dire vrai, j'avais du marcher un peu avant de venir, si bien que je n'avais pas prêté attention à l'heure. Du coup, sans perdre de temps, je... ne m'étais pas assise. J'étais resté debout à faire les cent pas tout en parlant. Ca avait duré un petit moment et ça c'était conclu par quelque chose du genre...

    « ...elle est juste énervante ! Selon elle tout se résout par une relation. C'est pas ce dont Apple veut. Et elle ne peut pas la forcer à faire ce qu'elle ne veut pas faire ! » dis-je un peu trop énervée.

    Est ce que je parlais toujours de Apple ou de moi même ? Dans les deux cas, Meg n'était pas d'une grande aide, ni pour la jeune fille, ni pour moi.

    « Et j'ai vue Elliot hier. » ajoutais-je avant de poursuivre afin que tout soit clair de suite. « C'était dans son lit. Avec Lily. Il ne s'est rien passé. Je ne voulais pas qu'il se passe quoi que ce soit. On a juste discuté. Je lui ai parlé de la liste. Il fait pour les trois noms dessus. Et il a juste déballé tout un tas de stupidités quand j'ai évoqué Eurus, qui selon lui est La Femme. Lily n'était pas encore là quand il a parlé de ça. Et heureusement, parce que sinon j'aurais du lui prêter mon bâton que je n'avais pas sur moi mais que je me serais fait un plaisir d'aller lui chercher ! »

    Voilà qui était dit. J'aurais bien bu un verre d'eau. J'étais fatiguée alors que tout allait mieux ces derniers temps...

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________________________________________ 2019-10-20, 11:54 « Good and bad are fairytales. »


L'herbe est toujours plus verte chez les autres... jusqu'à ce qu'on découvre que c'est du gazon artificiel.

Victoria Black. Un nom prestigieux pour une éminente psychologue diplômée de Harvard. Victoria était mariée depuis deux ans à Logan Black, un pédopsychiatre de talent. Tous deux coulaient des jours paisibles dans leur résidence des beaux quartiers de Storybrooke. J'avais parfait toute l'histoire de mon nouveau personnage, gommé les failles qui auraient pu exister, de sorte à servir un scénario irréprochable à la seule cliente que Victoria avait : une jeune femme étonnante répondant au nom de Nora.

J'avais même passé plusieurs heures à décorer le bureau de la psychologue de façon classique et épurée, et m'étais amusée sur Photoshop à glisser un acteur peu connu sur une photographie encadrée aux côtés de 'Victoria', celui qui représenterait son mari. Ils paraissaient très amoureux sur ce cliché pris à bord d'un voilier.

"Louloute ! Louloute, je peux t'accompagner cette fois, diiiiis ?"

Frank sautillait vers moi sans discontinuer tandis que j'enfilai mon trenchcoat marron foncé.

"Tu sais bien que c'est impossible. Elle me grillerait direct." répondis-je aussi sec.

Le carlin redoubla d'efforts, me suivant jusqu'à la porte.

"Mais je me ferai tout petit ! Je me planquerai dans un tiroir ! Elle me verra pas ! Allez steuplaaaait Louloute !"

Désespéré, il mordit le bas de mon sac à main et ne lâcha pas. Imperturbable, je le traînai jusqu'à la porte que j'ouvris. Enfin, je baissai les yeux vers lui. Il couinait en me fixant de ses grands yeux humides.

"Frank, pas cette fois." dis-je, navrée. "Je ne dois pas me faire reconnaître. Elle ne me le pardonnerait jamais, je pense."

A regrets, il lâcha le sac.

"Je comprends. C'est juste que je m'ennuie à mourir, ici. Y a pas eu suffisamment d'action, ces derniers temps." fit-il dans un 'wouf' lassé. "Faire pipi dans les affaires de Sherlock ne m'amuse plus autant qu'avant."

J'observai brièvement mon sac qui gardait l'empreinte de la mâchoire du carlin, et lui tendit.

"Tiens, ça devrait t'occuper un peu."

"OH PETARD !"
s'écria-t-il en se redressant d'un bond. "MERCHI !"

Il venait de l'attraper dans sa gueule et grogna tout en l'agitant dans tous les sens.

"Che vais le tranchformer en chiquettes rien que pour chtoi !" promit-il avec tout l'amour du monde.

Je lui adressai un sourire. Je pouvais avoir confiance en lui. Après une petite grattouille derrière les oreilles, je fermai mon trenchcoat et quittai le grenier du 221 b Baker Street.

*

Juste avant l'arrivée de Nora, j'avais vérifié que ma prothèse nasale tenait bien en place, ainsi que mon maquillage. J'avais affiné mes pommettes, rendu mes lèvres plus charnues, changé la couleur de mes yeux -Victoria les avait bleus- et avait un style vestimentaire différent. La psychologue était une personne affirmée, qui aimait le luxe et les choses de valeur. Deux tableaux contemporains avec trois taches rouges sur fond blanc étaient affichés dans le bureau.

Victoria portait un tailleur Chanel gris, des collants noir fumée sans aucune fantaisie et des chaussures Dior. Pour tout bijou, son alliance. Elle était très maniaque et durant les séances, elle alignait régulièrement ses différents stylos sur la table ou orientait correctement le cadre sur lequel figuraient son mari et elle.

Elle avait toujours la même coiffure : un chignon strict et elle nettoyait ses lunettes allongées plusieurs fois par rendez-vous.

Ce jour-là, Nora était agitée. Plus qu'à l'accoutumée. Victoria le jugea aussitôt car elle aimait l'ordre. C'était désagréable quand les patients dérogeaient à la règle simple de s'asseoir ou de s'allonger.

En entendant que d'après Elliot Sandman, j'étais La Femme, je faillis laisser échapper un sourire flatté. Fort heureusement, Victoria resta de marbre. Posément, la psychologue joignit les mains sur la table de bureau, orientant ses doigts de façon à former un triangle équilatéral.

"A votre avis, votre agacement est de quel origine ? Vouliez-vous défendre Lily qui ne mérite pas les infidélités verbales de son mari, ou est-ce plutôt le fait que cet Elliot ait eu des propos explicites envers une personne pour laquelle vous avez des sentiments ?"

Je souhaitais savoir si Nora avait été irritée qu'Elliot me fasse un compliment, ou si elle avait seulement cherché à défendre la femme bafouée incarnée par Lily, à ce moment-là. Je pensais déjà connaître la réponse, mais j'étais impatiente de voir la réaction de la jeune femme.

Les nombreuses séances passées en sa compagnie me permettaient d'en apprendre davantage sur son entourage.

"Pour quelle raison avez-vous si peur de vous lancer dans une relation, Nora ?" demanda Victoria d'une voix neutre mais incisive.

Distraitement, elle dessinait des formes géométriques sur une feuille. Tout aurait été plus simple si toutes les personnes était un rond. Hélas, l'espèce humaine était si complexe que chaque individu pouvait se révéler être un rectangle, ou un losange, ou un triangle. Certains même changeaient de forme au cours des décennies. C'était d'un fastidieux.

Victoria songea à Logan, qui lui avait certainement préparé un bon petit plat pour le déjeuner. Ils se retrouvaient toujours chez eux pendant midi. Un mari en or. Elle avait énormément de chance d'être tombée sur lui.

"Cela viendrait-il du fait que vous ayez été abandonnée par votre mère ?"

Nora lui avait racontée succintement ce qui était arrivé avec Gaïa. Etre psychologue est un métier difficile, mais exercer à Storybrooke relevait carrément de l'exploit. Victoria pensa qu'il était temps qu'elle augmente ses honoraires.
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________________________________________ 2019-11-02, 11:05






Se faire suivre, c'est pas le problème.
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Je sais qui me suis...
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    « Quel est le rapport entre mon agacement et la Femme ? » demandais-je, avant de me rendre compte de ce que je venais de dire.

    D'accord, j'aurais pu appeler Eurus autrement. Mais c'était le fait que Elliot avait utilisé cet adjectif, et que je venais de l'évoquer quelque instants plus tôt, qui faisait que je remettais cela sur le tapis. Ca n'était pas un terme que j'employais d'ordinaire pour qualifier Eurus, et encore moins un terme que j'utiliserais dans l'avenir. Elle n'était pas la Femme. Elle était une femme. Et d'abord, ça voulait dire quoi « la Femme » ?

    La psychologue avait poursuivi son discours en insinuant que j'avais peur de m'engager. J'avais peur de beaucoup de choses, comme beaucoup de gens, mais cette chose là n'en faisait pas partit. Car je ne savais pas ce que signifiait s'engager. Alors comment pourrais-je avoir peur de ça ? La seule chose qui m'effrayait là, à l'heure actuelle, c'était qu'elle tournait autour du pot et blablatais pour rien au lieu de me venir en aide. Si elle, elle n'en était pas capable, qui le serait ?

    « Je n'ai pas été abandonnée par ma mère ! » m'emportais-je en fusillant du regard la jeune femme.

    Elle ne m'avait pas abandonnée. Elle n'avait pas eu d'autres choix que de se tracer un autre chemin que celui que j'empruntais. Ce n'était pas sa faute. On finirait par se retrouver un jour. J'avais conservé la lettre qu'elle m'avait écrite et... j'avais détourné le regard. Rien que de penser une nouvelle fois à tout ça, ça aidait en rien. La vie pouvait se montrer terriblement injuste.

    « Ne me parlez pas de ma mère... s'il vous plaît. » dis-je avant de reporter mon attention sur la psy.

    Je ne voulais pas qu'elle remette cela sur le tapis. Ce n'était pas pour parler de ça que j'étais venu jusqu'ici. Et pour être franche, une question me taraudait l'esprit. Je n'arrivais pas à comprendre ce que Elliot avait voulu dire par « la Femme ».

    « Pourquoi la Femme ? » demandais-je à la dame. « C'est pas rapport à quoi ? »

    Ce que je voulais dire par là, c'était de quels critères il était question ? Est ce qu'elle était une femme différente des autres femmes ? D'où venait cette différence ? Tout ça me mettait hors de moi. Elliot ne pouvait pas se comporter comme tout être humain et être quelqu'un de simple à comprendre ? Il ne pouvait pas utiliser de réels termes, sans mettre du mystère dans chacune de ses phrases ?

    Je me stoppais dans mes pensées. Tout devenait clair. Elliot était un Titan. Ou du moins, il était amené à en devenir un. C'était pour cette raison qu'on ne comprenait pas tout ce qu'il disait. Et moins on le comprenait, plus il s'approchait de ce qu'il était voué à devenir ? Il ne devait pas en être loin du coup.

    « Et ça n'a rien à voir avec un sentiment d'abandon. »

    Pourquoi je remettais cela sur le tapis ? Ca me faisait mal à chaque fois que je parlais de ma mère, et voilà que c'était moi qui relançait la machine. Mais à dire vrai, quand je parlais d'abandon, je ne faisais pas référence à Gaia. Elle était ma mère. Elle avait pris soin de moi, même si c'était à distance. J'avais lu sa lettre. Je l'avais comprise et acceptée. Je l'aimais et un jour on se retrouverait toutes les deux. Ce n'était pas elle qui m'avait abandonné.

    « Qu'on aime quelqu'un ou non, on n'a pas le droit de faire comme si il n'existait pas ! » dis-je catégorique. « Et Elliot n'a pas le droit d'avoir des sentiments pour quelqu'un d'autre que Lily. »

    Surtout pas si il n'en avait pas pour moi. Mais je ne pouvais pas dire cela à voix haute. Je ne pouvais même pas le penser. A dire vrai, j'étais méchante. Une méchante Nora ! Et ça n'avait rien à voir avec le fait que c'était sur Eurus qu'il avait des vues. De toute façon, la Femme, ça pouvait vouloir dire beaucoup de choses. Ca n'était pas nécessairement de l'attirance. Même si ce n'était pas étonnant que quelqu'un comme lui en avait pour quelqu'un comme elle. « Elliot est Chronos. Il symbolise le Ragnarok. Quant à elle, elle est une tempête sur les plaines sacrées de Vigrid ! Dès que je me trouve à proximité d'elle, mon coeur s'emballe, et tous mes sens se retrouvent sans dessus dessous. Ce n'est pas agréable ! » songeais-je à voix haute... avant de me rendre compte que c'était à voix haute.

    Pourquoi j'avais dit cela à voix haute ? Je m'étais enfin assise, et j'avais passé mes mains sur mon visage en ronchonnant !
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________________________________________ 2019-11-27, 18:14 « Good and bad are fairytales. »


L'herbe est toujours plus verte chez les autres... jusqu'à ce qu'on découvre que c'est du gazon artificiel.

"Nous ne sommes pas ici pour définir si Elliot Sandman est adultère. Si vous venez me voir régulièrement, c'est uniquement pour arriver à mieux vous connaître vous-mêmes." déclara posément Victoria.

Son côté maniaque se manifesta alors qu'elle touchait une fois encore un crayon de papier disposé parallèlement à un autre, en face d'elle, sur son bureau.

"Entre ces murs, vous pouvez vous montrer aussi égoïste que vous le souhaitez. C'est un trait de personnalité souvent identifié à un défaut, mais dans le périmètre de mon bureau, soyez aussi nombriliste que possible. De cette manière, vous découvrirez beaucoup de choses que vous ignorez sur Nora."

La psychothérapeute employa le prénom de la patiente en s'adressant à elle, afin de donner davantage de poids à ses paroles. Une façon de faire en sorte qu'elles s'imprègnent en elle.

"Vous êtes une personne très généreuse. Vous pensez aux autres avant de penser à vous-même. C'est une qualité très louable. Cependant, quand vous êtes face à moi, je veux que vous laissiez cette demoiselle de côté. Imaginez-la assise à un mètre de vous. Elle écoute et observe, mais n'intervient pas. Celle que je veux entendre, c'est l'autre Nora. Celle qui est égoïste. Nous avons tous une part plus ou moins développée."

Victoria rehaussa légèrement ses lunettes sur son nez.

"Vous souffrirez tant que vous ne la laisserez pas s'exprimer. A présent dites-moi : que voulez-vous véritablement ? Même si c'est quelque chose qui vous paraît absurde ou honteux. Vous savez que je ne porterai aucun jugement."

J'avais parfaitement saisi que sa mère était un sujet sensible, et je ne souhaitais pas la fragiliser davantage. Au contraire, je voulais lui montrer quelle femme forte elle pouvait être si elle s'en donnait la peine. Et je ne parlais pas de force physique, car elle en avait à revendre, mais bien de force de caractère.

J'avais également décidé de laisser 'La Femme' de côté pour l'instant. Il s'agissait d'un sujet épineux qui la faisait hyperventiler, et même si c'était très mignon, le but n'était pas de la braquer.

Même si je m'amusais beaucoup à tenir le rôle de sa psychiatre, je cherchais avant tout à l'aider. Je ne m'y prenais sans doute pas de la bonne manière mais je faisais de mon mieux -avec toute les mauvaises intentions du monde.
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________________________________________ 2019-12-11, 12:51






Se faire suivre, c'est pas le problème.
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Je sais qui me suis...
Tu crois savoir. Toute la nuance est là...




    Qu'est ce que je veux réellement ? Cette question raisonnait dans mon esprit. J'avais pris le temps d'y réfléchir avant de répondre à ma psy. Donner un sens à ma vie ? C'était la réponse qui m'était venue d'entrée de jeu. Le hic, c'était que j'avais tenté d'y apporter une réponse par moi même.

    Ces derniers jours, je les avais consacré à donner un sens à ma vie, à tenter d'y voir plus clair. J'avais imaginé plusieurs scénarios possibles dans ma tête, en tentant de trouver des réponses dans le passé, mais aussi dans un potentiel futur. Est ce que j'étais née pour une raison précise ? J'avais relu à plusieurs reprises la lettre que m'avait laissé ma maman, tentant d'y trouver un sens caché. C'était pour cette raison que ça me faisait si mal de penser à elle en ce moment, et de l'évoquer.

    Elle avait dit qu'elle avait vécu une histoire. Une histoire qui avait traversé le Temps, traversé les époques. Une histoire qui à travers les lignes qu'elle avait écrite, vivra pour l'éternité. Elle avait juste omis de préciser que je n'étais qu'un petit point minuscule de cette histoire, et que mon existence n'avait pas d'importance.

    Je n'avais qu'une seule certitude à travers ses mots, c'était que ma mère m'aimait. Et je savais au fond de moi que je l'aimais plus que tout. Mais je ne pouvais plus profiter d'elle. Je ne pouvais pas l'avoir à mes côtés, entendre le doux son de sa voix, me laisser bercer par ses paroles. Je ne pouvais qu'imaginer ce qu'elle m'aurait dit d'autre, ce qu'on aurait vécu ensemble. Elle n'était plus là et j'en souffrais terriblement. J'avais réussi à me passer d'elle durant une grande partie de ma vie, ignorant jusqu'à son nom. Mais l'espace d'un instant, d'une petite heure, j'avais eu une mère. J'avais pu la voir, la sentir, la toucher. Et ce n'était qu'une lettre qui me restait d'elle. Un simple témoignage de son passage dans mon monde.

    Elle m'avait promis qu'elle serait là dans mes chagrins, dans mes doutes, dans mes peines de coeur, dans mes peurs et dans mes amours. Maintenant que je ressentais tout ça en même temps, je ne la trouvais pas. Je la sentais pas elle. Je savais que ce n'était qu'une image la façon dont elle avait tournée cela. Jules me l'avait expliqué. Mais ça n'empêchait pas que ça faisait mal de savoir que je n'avais personne de si proche avec qui partager tout cela.

    La solution à mes problèmes n'allait pas venir de l'imaginaire. Je le savais. Je ne pouvais pas vivre avec des souvenirs ou imaginer un futur impossible. Je devais faire face à la réalité et trouver ma voie, voir m'en bâtir une. Mais j'ignorais comment y arriver. Je ne savais pas où chercher.

    « Ce que j'aimerais... c'est juste une fois être en paix avec moi même. » murmurais-je à la dame.

    Voilà ce que je voulais réellement. Etre à un moment de ma vie, où je me sentirais apaisée, satisfaite d'être là. J'avais passé une main sur mes yeux. J'avais ressentis tellement de choses. Je ressentais tellement de choses ces derniers temps. Je n'arrivais pas à y voir clair.

    « Je n'aime pas Nora. » dis-je clairement.

    Elle avait évoqué à plusieurs fois une autre personne, une certaine Nora. Elle voulait que je parle de moi comme si j'étais quelqu'un d'autre. Comme si je me voyais à travers les yeux d'une toute autre personne. Si je devais me prêter à cet exercice, je dirais tout simplement que je n'aime pas Nora. Elle n'est pas moi.

    « Elle a une vie bien trop compliquée, bien trop... banale. »

    C'était ça le problème.

    « J'ai passé les trois quart de mon existence à tenter de survivre. Et aujourd'hui, je peux vivre. Mais c'est moins intéressant. On a balayé mon histoire, mon passé, et on m'a donné une nouvelle existence qui est plate et terne. Je ne vois que du noir autour de moi. Le monde est sombre. Il n'y a pas de lumière. Il n'y a pas de nature. Il n'a pas d'espoir ici. Je n'ai pas envie de ça... »

    Je suis une guerrière. Je me sens guerrière. Je ne veux pas rester au second plan, et attendre que les choses se passent. J'ai demandé à Elliot de me former, d'être à ses côtés. Il n'a pas voulu, ou alors ça n'a duré qu'un temps. Cookie continue à m'entraîner, mais j'ai la sensation qu'il n'a plus rien à m'apprendre. Et à dire vrai, je me sens dépassé avec lui. Car il a une force que je n'arrive pas à égaler et dont je n'y arriverais jamais.

    « Je ne sais pas par où commencer. Ni comment avancer. Je suis juste perdue dans un monde qui n'est pas le miens. Et tu ne m'aides pas en te comportant comme les autres... » achevais-je en plongeant mon regard dans celui de la jeune femme qui se tenait face à moi.

    Je ne savais pas comment poursuivre. Je savais. Et elle devait se douter que je savais. Alors pourquoi elle continuait ? C'était sa façon de m'aider ? Ca ne semblait pas marcher...
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Eurus J. Holmes
« Good and bad are fairytales. »

Eurus J. Holmes

| Avatar : Keira Knightley

Vous aviez rendez-vous ? [Fe] Jasn

"Ce nouveau design, c'est juste pour moi ?"

Vous aviez rendez-vous ? [Fe] 1bvs

"Ne faites pas comme si vous n'aviez pas envie de regarder..."

Vous aviez rendez-vous ? [Fe] MVyUygr


Vous aviez rendez-vous ? [Fe] Eurus_10



| Conte : Sherlock Holmes
| Dans le monde des contes, je suis : : Eurus, la soeur de Sherlock

| Cadavres : 1139



Vous aviez rendez-vous ? [Fe] _



________________________________________ 2020-01-03, 16:39 « Good and bad are fairytales. »


You are the only exception.

"Je n'aime pas Nora."

Cette phrase m'arracha l'ombre d'un sourire désabusé. La jeune femme prétendait ne pas s'aimer. Qui s'apprécie pour ce qu'il est, ce qu'il fait, ce qu'il devient ? J'avais l'impression que plus l'on avance dans la vie, plus les erreurs que l'on commet et les mauvais choix que l'on fait nous dégoûte de nous-mêmes. Bien entendu, mon rôle de psychiatre m'interdisait de prononcer ces mots à haute voix, et mon statut de Holmes me le défendait doublement. Je n'étais pas née pour me lamenter sur mon sort et me comporter comme une larve. Non, afin de rejeter l'absurdité de l'existence, je me devais de faire un pied de nez au destin, et ce à chaque fois que c'était possible. Ne jamais perdre une occasion. La chance sourit aux audacieux, après tout. Grâce à cette façon de penser, je n'étais que très peu dérangée par les états d'âme et cela me permettait de considérer Eurus Holmes comme une personne des plus recommandables. Même si je ne dormais pas toujours très bien. Contre l'inconscient, on ne peut rien.

Victoria écouta Nora parler de son passé, de cette vie qu'on lui avait prise. Elle avait été arraché à son monde. Je peinais à imaginer le vide qu'elle devait éprouver.

"Au moins, vous avez le mérite de venir d'ailleurs. Quand on voit le nombre d'imbéciles que cette terre a vu naître, on se sent honteux d'être de la même espèce qu'eux. Vous, vous pouvez vous enorgueillir d'être différente."

Du bout du doigt, Victoria bougea un crayon de bois afin de le mettre parallèlement aux deux autres sur sa table de bureau. Ses ongles manucurés tapotèrent contre la surface.

"Je ne sais pas par où commencer. Ni comment avancer. Je suis juste perdue dans un monde qui n'est pas le miens. Et tu ne m'aides pas en te comportant comme les autres..."

Je fronçai les sourcils alors qu'elle plongeait son regard dans le mien. Pourquoi ce brusque tutoiement ? Victoria se sentit offensée par une telle marque de familiarité. Elle n'avait pas l'habitude que ses patients lui parlent de cette manière. Devait-elle le faire remarquer pour que la séance se déroule selon les critères de la déontologie ? Je chassai ce personnage de mon esprit, comprenant que mon manège avait été découvert.

Aussitôt, je retrouvai mon comportement habituel et me laissai tomber en arrière sur le dossier de mon fauteuil pivotant, tout en croisant les bras. Je fixai Nora sans ciller, sans aucune marque d'agacement ou de déception. Je cherchai seulement à comprendre comment elle avait découvert que je me cachais derrière Victoria. Je ne doutais pas de mon costume : mes déguisements étaient toujours très élaborés ; je passais des heures à me fondre dans un personnage, jusqu'à totalement disparaître à travers lui.

"C'est Frank, n'est-ce pas ?" déduisis-je dans un soupir. "Il est incapable de tenir sa langue."

Donc, elle savait depuis au moins la séance du jour que j'étais Victoria. Malgré tout, elle m'avait parlé en toute franchise. Elle avait avoué beaucoup de choses alors qu'elle n'y était pas obligée.

"Nous sommes tous perdus dans ce grand monde horrible et froid." dis-je en effleurant pensivement ma prothèse nasale de l'index. "Et détrompe-toi : j'ai fait tout ça pour t'aider. Ca peut paraître bizarre mais je me suis dit que c'était le seul moyen de t'approcher intimement sans que tu t'effrayes. Tu t'es ouverte à moi et je t'en remercie."

Je l'observai avec un sourire sincère, puis je poursuivis d'un ton navré :

"Hélas, je n'ai pas de solution à ton problème. Tu as ce qu'on appelle le mal du siècle. 85% de la population en souffre. L'angoisse de la routine, l'oppression de la solitude, la crainte de la surpopulation et de la fonte des glaces, entre autre... Je suis désolée que tu aies été parachuté dans un monde où les gens détruisent l'écosystème. La seule lumière que je peux te promettre, c'est... d'être là. Si tu le veux. De t'offrir une épaule pour t'appuyer quand ça devient trop dur pour toi. Une oreille attentive. Un cerveau fourmillant d'idées pour faire les quatre cent coups."

Je l'observai avec douceur. Je l'appréciais beaucoup. Etais-je vraiment en train de lui proposer d'être son amie ? Je n'avais aucun véritable ami. Je les avais tous roulés un jour ou l'autre, car par le passé, c'était ce qu'on m'avait fait. Je ne connaissais rien d'autre. Pourtant, je me disais qu'elle pourrait être l'exception à la règle. L'unique exception. Elle venait d'ailleurs. Elle était différente. Elle ne ressemblait pas à tous ces individus qui avaient un cerveau de la capacité d'une bactérie unicellulaire.
Les séances de psychothérapie me l'avaient démontrées. Elle n'était pas plus intelligente que la moyenne ; elle raisonnait différemment. C'était ce qui me plaisait chez elle.

Je sursautai légèrement en entendant le haut-parleur de mon téléphone s'activer sur mon bureau. J'appuyai dessus machinalement et j'entendis la secrétaire de Victoria annoncer :

"Docteur Black, votre rendez-vous de seize heures quinze est déjà là. Il voudrait vous voir immédiatement. Je l'ai fait patienter autant que j'ai pu mais il..."

A cet instant, il y eut des protestations de sa part et une voix d'homme résonna bientôt dans la pièce :

"Madame Black ? Ici Billy Bond ! Je suis désolé de vous déranger mais c'est super urgent ! Marvin a essayé de se suicider ! Il a mis la tête dans le four ! Ca a fait sauter tous les plombs de la maison !"

"Appelez un électricien, dans ce cas." répondis-je d'un ton las, tout en adressant un sourire mutin à Nora.

"Je m'en fiche de la maison, j'ai peur pour mon colocataire ! Il faut que vous lui parliez ! Je vous en priiie madame Black !"

Je lâchai un faux soupir très appuyé afin qu'il entende à quel point ce changement de planning agaçait Victoria, puis je déclarai :

"Très bien, faites-le entrer."

J'appuyai de nouveau sur le haut-parleur pour le couper et posai les yeux sur Nora.

"J'ai bien peur de devoir écourter notre séance. Médite sur ce que je t'ai dit. Il n'y a rien qui presse."

Je lui fis un clin d'oeil puis repris mon sérieux à l'instant où la porte s'ouvrait à la volée sur Billy Bond qui traînait un robot blanc sur la moquette, dont la tête noircie fumait encore.

"Oh, je sais déjà que tout ceci ne va mener à rien..." se lamenta Marvin d'une voix désacordée.

"Il parlait toujours d'en finir mais jamais encore il n'a eu de geste fatal !"
fit Billy, angoissé.

"Combien de fois faut-il que je le répète ? J'ai seulement voulu réchauffer des lasagnes surgelées. De toutes façons, on ne m'écoute jamais..."

Victoria fit craquer les jointures de ses doigts et s'éclaircit la gorge. Ce genre d'affaires promettait de longues et nombreuses séances. De quoi bien remplir son compte en banque.

Discrètement, je lançai un sourire en coin à Nora, qui allait sûrement profiter pour s'en aller.
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