« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
❝ But they're incised in a stain of a dark painting they want to escape ❞
Les boutiques étaient sûrement l'endroit dans lequel je passais le moins de temps, c'était à peine si j'en connaissais leur contenu. Il n'y aucune sensation forte, aucun défi, aucune action et tout simplement aucun intérêt. La plupart du temps, nous nous retrouvions compactés dans des rayons à regarder des produits que d'autres personnes avaient retourné dans tous les sens plus tôt tout ça pour dépenser dans l'inutile et repartir les bras chargés. Moi qui pratiquais fréquemment du sport, je trouvais celui-ci épuisant à mourir mais au moins, j'avouais que ça pouvait être perçu comme du sport après avoir observé Stella en plein lèche-vitrine. C'était justement depuis son arrivée à Storybrooke que je prenais du plaisir à me joindre aux clients car je savais que je ne venais pas pour la même raison qu'eux ; je venais voir une de mes meilleures amies et juste pour ces instants, j'aurais pu aller n'importe où. En effet, depuis la fin de l'été, depuis le retour de Stella, les Winx se retrouvaient peu à peu comme avant et la vie reprenait son cours - pour la plupart. Certaines fées avaient encore des choses à régler un peu ailleurs, d'autres avaient réussi à mener leur petite affaire à Storybrooke - comme Stella - et encore d'autres... cherchaient ce qui leur convenait. Cette dernière catégorie semblait être celle dans laquelle je continuais de baigner.
J'avais terminé ma journée de travail et quittais tout juste la boutique de mon amie pour rentrer chez moi. Nous étions en fin d'après-midi mais comme chaque année à cette saison, il fallait s'attendre à ce que le soleil se couche plus tôt. Je pressai le pas pour ne pas rentrer à la nuit tombée et jurais que le premier qui me touchais, me parlais ou simplement me regardais, je l'envoyais se noyer dans le port. Ces histoires sordides où je me retrouvais à être surveillée à chaque mouvement, de là à venir la nuit ou même à dormir avec moi - alors que je pensais dormir avec un simple chat - ce n'était juste plus possible. Tout d'abord, je déménageais pour marquer ce nouveau départ et demandais à Ali de se charger de la protection de l'immeuble, encore. C'était peut-être le seul truc qui marchait… À quelques menaces près. C'était un début mais je ne pouvais penser ma vie recommencée sur de bonnes bases que lorsque ceux que je ne voulais plus sur mon chemin s'en éloigneraient et pour cela, je ferais tout ce qui est nécessaire. Ma vie ne dépendra de personne.
Plus j'avançais, plus il faisait sombre et surtout, moins il y avait de monde. Je n'étais plus forcément très loin de mon quartier mais ce n'était pas pour autant rassurant. Dans un sens, tout pouvait arriver. N'importe où et à n'importe quel moment. Je m'y étais préparée à force et pour tout dire, être aux aguets 24h/24h avait de quoi être fatiguant sur le long terme. Alors que je suivais une large route sous le seul bruit de mes pas, un étrange frisson me parcourut l'échine. Je ressentais comme l'impression d'être observée de loin et tous mes sens s'y concentrèrent. Activant une boule d'énergie dans ma main gauche, je me retournais prudemment pour balayer d'un regard avisé les horizons. Impossible de dire d'où provenait cette sensation mais elle ne devait pas être qu'une simple illusion.
"Montre-toi ou pars maintenant parce que je t'assure que si tu continues à me suivre de loin je t'enterre vivant de sorte à ce que tu ne ressortes plus !" Avertis-je d'un ton sec, sans vraiment savoir où porter ma voix, avant de lourdement soupirer.
Je commençais à être à court de menaces et ça se faisait amèrement ressentir dans ma voix. Après un an à en lancer à tout va, sans qu'aucune ne fasse véritablement effet même lorsque je finissais par passer à l'acte, je saturais et ce que je disais n'avais plus aucun sens. Lâchant prise en dissipant mon sort, je repartais pour poursuivre ma marche dans le froid et le silence quand une main agrippa mon poignet. Je savais que je n'étais pas seule.
"Tu te fiches de moi !" M'énervais-je alors, le poing serré, prête à l'envoyer à la figure de l'individu qui se trouvait ne pas être celui à qui je pensais.
Pour l'une des rares fois où ce n'était pas un homme qui me cherchait, je restai bloquée dans mon élan à reluquer de haut en bas la présence familière de la jeune femme aux longs cheveux bruns. En plus de ne pas sembler me vouloir de mal, aux premiers abords, j'étais persuadée l'avoir déjà croisée par le passé sans exactement me souvenir où. Le plus simple aurait sûrement été qu'elle se présente ou m'explique sa venue avec clarté, pourtant elle préféra engager un sujet très sombre dans un ton presque effrayant qui m'incitait à me reculer de méfiance. J'étais un aimant à personnes étranges… Tirant vivement sur mon poignet pour qu'elle me lâche, je m'éloignais de quelques pas de sécurité en lui défendant d'avancer plus.
"Avant de poser des questions sordides comme celles-ci, vous pourriez déjà vous présenter où tout simplement apparaître normalement devant moi au lieu de m'observer de loin ! Sincèrement, c'est quoi votre problème avec ça…"
Je ne pouvais que rarement être seule depuis un certain temps. Il y avait toujours quelqu'un pour venir tamponner mes nerfs et ceci jusque dans mon propre salon. Déjà que je n'avais jamais été très ouverte aux personnes qui s'incrustaient dans ma vie sans ma permission, je devenais mauvaise pour mon propre entourage.
"Je ne sais pas exactement si on se connaît mais même en si c'était le cas, ce que vous me dites n'a absolument aucun sens et donc encore moins d'intérêt pour moi. Soit vous prenez les 30 secondes que je vous laisse pour vous exprimez clairement, soit je vous laisse en plan ici et je rentre chez moi."
Je levais trois doigts face à elle tandis que mon autre main sur la hanche, illustrant les dizaines de secondes qu'il lui restait. C'était clair, ça, au moins.
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Plusieurs jours c’était écoulé depuis ma dernière mésaventure avec la jeune Walters. Kara. Ma mémoire pleinement resituée, je n’étais pas restée plus longtemps chez l’ami de Park, Dyson Walters, qui m’avait accueillit chez lui pendant un temps. En réalité, après notre retour du monde miroir, j’étais très vite retournée chez moi. Où devrais-je dire, chez nous. L’on pourrait dire, que mon départ de la maison des toons, avait une raison, un but. La fuite avait toujours était une habitude chez moi. Fuir les gens, les relations, mon passé, celle que j’étais… et quelque part, ce n’était pas entièrement faux. Je n’avais pas besoin de leur pitié, de leur compassion ou d’un énième interrogatoire de leurs part. Tout ce qu’il me fallait là, c’était des réponses. Et aujourd’hui, j’en avais quelques unes. Je savais qui j’étais et comment j’en était arrivé là. Je savais ce que j’avais perdu et à quel point l’on avait réussi à me détruire. Elle disait que je ne serais plus là même, que je serais différente. Que je ne serais plus, ni l’enfant du passé, ni l’héroïne torturée de ses souvenirs, ni la jeune femme anéantie d’autrefois. Et aussi étrange que cela puisse paraître, elle avait raison. Mais malgré tout, certaines choses n’avaient pas changé. Certaines choses étaient restée les mêmes. A commencé, par mon affection pour la littérature, ainsi que pour la nourriture. Ma réticence à céder à la fatigue était toujours présente elle aussi, pas seulement parce qu’une part de moi refusait d’être vivante. Ce point là depuis mon retour était devenu.. Légèrement plus compliqué. Non, j’avais des réticences à dormir, à cause des cauchemars que cela me provoquait. L’on aurait pu croire qu’a présent, tout ce que j’avais vécu n’était plus qu’un souvenir lointain. Et quelque part, c’était le cas. Toutefois, même si le douloureux passé d’autrefois ne me faisait plus autant souffrir qu’aujourd’hui (sans doute parce que j’étais souvent incapable d’en ressentir), je n’étais pas plus capable de contrôler les souvenirs qui constituait mes cauchemars, que leur réalité à mes yeux. Ce qui constituait un véritable handicap. Avait vous eu déjà la sensation de ne pas être celle que vous croyez être mais quelqu’un d’autre ? Mieux encore, avait vous déjà eu la sensation d’être deux personnes distinctes tout en étant une seule et même personne ?
Probablement pas. C’est d’ailleurs ce qui m’avait menée, à m’isoler quelques temps au manoir. J’avais parfaitement conscience qu’une période d’adaptation serait inutile, ce n’était pas quelque jour, qui allait m’aider avec les récents changements. Cependant, ces quelques jours de solitude, m’avaient permis de réfléchir à certaines choses. A ce passé que l’on m’avait caché, par exemple. Ou à l’enlèvement et à la disparition de ma colocataire Park, par une bande de toon maléfique dont le blond faisait parti. Sans oublier, son existence. Non, leurs existences. Celle qui n’avait pas vraiment d’appellation, celle que j’avais tuée et qui m’avait hanté jusqu’à détruire ma santé mentale et.. lui. Je me souvenais de ce rouquin qui essayait en vain de m’atteindre dans mes cauchemars. Il était, cette présence que je pouvais sentir, mais qu’il m’était incapable d’identifier. Jusque là, il ne s’était pas montré. Pourtant j’étais extrêmement bien placée pour savoir, qu’il aimait que je le remarque. Ce qui me laissait à penser, qu’il ne pouvait y avoir que deux solutions assez plausibles a cela : - Soit Rouky attendait le moment parfait pour faire son entrée (ce qu’il semblait tout particulièrement aimer faire lorsque j’étais dans mon lit ou sous la douche) - Soit, il n’en avait pas encore eu la possibilité. A moins… qu’il ne l’ait déjà faite ? Oh.. Intéressant.
On dirait bien, que nous étions bien plus similaire que nous ne le pensions. Sans doute, parce que nous étions en partie la même personne ?
Debout dans la salle de bain, mon regard se porte sur le miroir au dessus du lavabo. Lorsque je regarde l’image qu’il me revoit, je ne vois pas celle que tous on l’habitude de voir. J’y vois quelqu’un d’autre. Une jeune femme à la peau blanche comme de la craie, à l’œil gauche fermé, aux cheveux aussi blancs que sa peau mais légèrement teintés de rouge du côté gauche. Cette fille est couverte de blessure en tout genre, du au torture qu’elle à subit. Elle à des os brisés, des bleues, une marque au fer rouge au dessus de son décolleté et son cœur a était arraché. Le scalpel qu’elle tient fermement dans sa main alors qu’elle s’appuie sur le lavabo, son regard planté dans le mien, ne se trouve pas dans la mienne. Et je ne saigne pas non plus abondamment, au point d’en avoir repeint entièrement la pièce. Pourtant elle est moi. Comme le reflet, l’écho de celle(s) que j’ai été. De celle que je suis devenue.
- Tu es bien silencieuse. Je commence d’un ton neutre à l’attention de celle que j’ai longtemps appelée Darkness par le passé.
« Quel sens de l’observation. » Reprend-t-elle avec une pointe de sarcasme alors qu’elle s’avance dans ma direction d’un pas lent « Je suis impressionnée, il ne t’as fallut qu’un peu plus d’une semaine pour remarquer ma présence. »
- Non. Je détourne le regard de mon reflet dans le miroir avant de reprendre à son attention, les sourcils légèrement froncés. Ce n’est pas parce que je n’avais pas conscience de ta présence que je suis resté silencieuse, mais parce que tu avais besoin de voir. Tu m’as observée jour et nuit. Etudiant mon comportement, décortiquant mes différentes réactions dans le seul et unique but, de savoir ce qui avait changé chez moi. Est-ce parce que tu portes un réel intérêt à ma personne ? Ou bien est-ce parce que tu voulais savoir si je serais à l’avenir, le même poids faible et pathétique accroché à ta cheville ?
Enyo dont l’apparence se rapprochait d’avantage de mon ancienne apparence que de la nouvelle reprend alors, après avoir rapproché son visage du mien.
« Tu es faible et pathétique. »Réplique-t-elle avec une pointe de mépris. « Le simple fait que tu penses que ta misérable existence puisse avoir une quelconque importance à mes yeux prouve, que tu seras toujours le même poids accroché à ma cheville et ceux, quelque soit les changements qui ont été opéré sur toi. »
Enyo avait toujours était douée pour ça. Faire preuve d’indifférence quand à mon sort ou la souffrance que ses actions pourraient me causer, ainsi que mépriser celle que j’étais et la voie, que j’avais choisie. Cependant, je savais que derrière ses paroles, il y avait autre chose. Quelque chose dont elle ne supportait pas la simple l’idée. C’est pour cette raison, que je l’ai contourné sans pour autant détourner mon regard du sien, avant de sortir de la salle de bain, en silence. Je me souvenais de notre relation passée, et si je n’avais plus peur de ses réactions, j’avais des choses bien plus intéressantes à faire. A commencer, par trouver une réponse aux nombreuses questions toujours en suspend..
***
La maison des toons.
Je ne crois pas pouvoir dire, que je n’ai que des souvenirs heureux là-bas. Pendant longtemps, cette habitation a été ce qui se rapprochait le plus d’un foyer pour moi, pourtant, je ne m’y suis jamais réellement sentie à ma place. Sans doute étais-ce parce que la majorité des habitants de cette maison n’étaient que des inconnus à mes yeux ? Ou bien parce que je perdais fréquemment l’esprit ce qui rendait leur comportement envers moi plus agressif ? Fuyant ? Méfiant ? Qu’importe.
Ce que j’avais retenu des derniers mois passés ici, autre que mon refus d’être coincés parmi les vivants, était qu’il y avait quelqu’un dans l’ombre qui m’observait. Cela n’avait rien à voir avec le viking qui avait passé un temps fou devant la maison des toons avant de se présenter à moi comme étant son mari, c’était autre chose. Sa présence… Elle me rappelait celle de mon espèce. Mais c’était différent, il n’était pas l’un des nôtres. Pourtant cette sensation… L’on a pour habitude de dire, que les ombres sont curieux. Qu’ils ont besoin de savoir. Et c’était mon cas. Que l’idée soit bonne ou pas, je me suis donc mise en chasse. Le plus difficile quand on traque quelque chose d’inconnu assez malin pour ne pas laisser de trace, et de trouver quelque chose à quoi ce raccrocher. En ce qui me concerne, l’évolution récente de mes capacités m’avait permit de suivre, cette aura étrange qui émanait de lui.
Cependant, celle-ci ne m’avait pas conduite là ou elle aurait dû. Non, elle m’avait conduite à une inconnue qui, bien qu’elle me semblait familière elle aussi, n’avait rien à voir avec la personne que je recherchais. De ça, j’en étais persuadée. Pourtant, il y avait quelque chose…
Alors, je suis resté à distance et je l’ai observée. Jusqu’à ce que je me décide de sortir de l’ombre pour l’aborder. Redevenant visible, je m’approche de la jeune femme et lui saisie le poignet alors qu’elle reprend la route. Suite à quoi, je commence à son attention d’un ton neutre, le regard planté dans le sien :
- La mort.. Je la sens qui rôde, elle suit chacun de vos pas. Mais tout ça n’a rien avoir avec vous, n’est-ce pas ? Cette sensation familière… C’est quelque chose d’autre, quelque chose de différent. Lui. C’est vous qu’il cherche à atteindre aujourd’hui, n’est-ce pas ?
Je n’étais pas surprise par la réaction de la jeune femme, bien au contraire. Sans insister je relâche mon emprise sur son poignet avant qu’elle ne me réponde.
« Avant de poser des questions sordides comme celles-ci, vous pourriez déjà vous présenter où tout simplement apparaître normalement devant moi au lieu de m'observer de loin ! Sincèrement, c'est quoi votre problème avec ça… »
- Ce n’est pas une question, je reprends les sourcils légèrement froncés tendis que je penche la tête sur le côté, c’est un fait.
« Je ne sais pas exactement si on se connaît mais même en si c'était le cas, ce que vous me dites n'a absolument aucun sens et donc encore moins d'intérêt pour moi. Soit vous prenez les 30 secondes que je vous laisse pour vous exprimez clairement, soit je vous laisse en plan ici et je rentre chez moi. »
- Vraiment ? Je demande sans la quitter des yeux d’un ton neutre. Pourtant, vous le ressentez n’est-ce pas ? Ce regard dérangeant, cette impression qu’il ne vous quitte jamais… Je sais qu’il m’observe. Je n’ai pas besoin de le voir, pour ressentir sa présence. Familière, presque similaire à celle de mon espèce, mais jusqu’à présent, il n’est jamais sorti de l’ombre. Mais pour vous…
Je continue alors que je redresse la tête, pointant mon index sur elle.
- Il ne se contente pas de ça, avec vous, c’est autre chose. Il vous hante. C’est pour cette raison qu’en le cherchant lui, je vous ai trouvée à la place. Parce qu’il a laissé une trace, une marque sur vous. La mort suit chacun de ses pas. Et ce sont eux, qui mon mené jusqu’à vous. »
Aisha d'Andros
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❝ But they're incised in a stain of a dark painting they want to escape ❞
J'étais seule jusqu'à présent, du moins je pensais l'être. C'était rare lorsque ça m'arrivait - parfois j'en devenais véritablement paranoïaque et mon instinct était faussé. Pourtant, en cette fin de journée, je savais qu'un regard était posé sur moi, qu'il me fixait marcher jusqu'à chez moi. Impossible de se tromper, je connaissais cette désagréable sensation d'être observée et ça me mettait juste hors de moi quand ça arrivait... On en parle de ce genre de personnes qui vous espionne, caché derrière un arbre, un bâtiment ou une voiture ? Sérieusement, est-ce que ces gens ont une vie ? Encore une fois, je soupirais en me demandant pourquoi moi, exactement ? Je n'avais rien demandé, ni aujourd'hui ni cet Halloween-là. On remerciera ma maladresse, désormais je savais qu'il était possible d'attirer l'attention sur soi rien qu'en renversant un verre. Si j'avais su, bien sûr, je ne serais pas venue... Mais si j'avais su aussi qu'une personne se cachait dans l'ombre pour me parler de la mort - ce que je prenais un peu comme une menace - je ne lui aurait même pas laissé la parole, elle s'en serait déjà pris une. Seulement, j'étais persuadée de connaître cette femme en plus de, peut-être, me penser légèrement familière aux propos qu'elle employait. Elle m'intriguait avec ses belles paroles sorties d'une tragédie. Je jouais sur deux plans, la méfiance et la curiosité, lorsque je lui demandai de s'expliquer plus clairement. Jusqu'ici, à part ne pas savoir faire la différence entre une question et un fait, je n'apprenais rien d'elle ni de sa venue.
Elle mentionnait quelqu'un... un individu qui me suit, m'observe, semble marcher dans chacun de mes pas... Plus elle en parlait, plus un visage se discernait des autres. Il n'y avait qu'une seule et unique personne qui pouvait scier à cette description. Une description parfaite, par ailleurs, sans qu'elle semble pouvoir dire connaître cette personne comme moi je la connaissais. Sans un mot, je la laissais poursuivre jusqu'à ne plus avoir aucun doute sur l'individu qu'elle tentait de me faire nommer. Il n'y avait pas d'hésitation à avoir, cette femme qui se disait quasi-similaire à lui était - de toute manière - aussi étrange que lui lorsqu'on traitait de la mort. Ils pouvaient venir du même conte et si c'était le cas, ça ne m'étonnerait pas.
"Kai. Conclus-je d'un regard ferme dans le sien. La seule personne que je connais et qui pourrait correspondre à votre description se nomme Kai... C'est ce que je sais. Je soufflais. Écoutez, je ne sais pas qui vous êtes ni même quels sont vos liens avec lui mais je vous conseille de ne pas vous en approcher. Ce type est malade et je pèse mes mots... Il est très certainement lié à la mort puisque c'est lui qui passe son temps à causer celle des autres. Je ne sais pas comment fonctionne votre espèce mais les sentiments et l'empathie ne doivent pas être au programme, visiblement... Je jugeais peut-être trop vite, pour elle du moins. Dans tous les cas, ne vous en approchez pas même si vous en avez l'occasion, c'est bien le seul conseil que je pourrais vous donner...
Était-elle seulement venue pour ça ? C'en était presque décevant de ma part. Cela faisait un an que j'avais Kai sur le dos si bien que, comme le disait la jeune femme, il semblait y avoir laissé sa marque. Je m'y refusais toujours aujourd'hui mais à l'évidence, je n'avais pas réussi à effacer quoique ce soit pour le moment. Je n'avais pas de conseils à donner à cette fille ni plus d'informations pour qu'elle le trouve - ou s'en débarrasse. Je n'avais moi-même pas réussi à faire ce coup de maître. J'avais demandé de l'aide à la fée que j'étais, à un génie, à des policiers et même à un génie, mais nous en revenions toujours au même point. Ce type n'avait pas de limites - comparé à moi - c'est pourquoi pour le bien de tous, j'avais préféré ne plus attaquer pour diminuer le nombre de victimes qui avait pu être fait par ma faute. J'en parlais désormais comme un problème parmi tant d'autres, ce qui m'écœurait. M'habituer à son existence était bien la dernière chose que j'aurais souhaité.
Les mains plongées dans les poches de mon manteau, j'observais le ciel s'assombrir avec agacement. L'agacement d'être impuissante.
"Cela fait combien de temps que vous sentez sa présence… ?" Je ne connaissais pas son nom, impossible de mettre une identité à ce visage, alors je m'arrêtais en plein milieu de ma phrase, laissant un suspend pour sa réponse.
"Je ne peux que m'excuser que ça vous arrive. Ce genre de personnes qui doivent avoir si peu de vies qu'ils viennent se mêler de celles des autres... Je soupirais, laissant une brume se former entre mes lèvres. S'il ne s'approche pas de vous, c'est sûrement que quelque chose le bloque - ou qu'il attend quelque chose - alors… Sentez-vous quelque peu chanceuse dans cette malchance et sachez que si la situation vient à changer ou que vous avez besoin d'aide, je serais là. J'haussais les épaules d'un vague sourire. N'hésitez pas à me demander, de toute manière, comme vous dites, je suis déjà ciblée. Qu'est-ce que ça pourrait bien changer…"
Impossible de savoir ce que Kai avait en tête, autant pour moi que pour elle, mais au vue de ses agissements quotidiens, je doutais que ça soit bénéfique pour l'une d'entre nous. Une chose était sûre pourtant, si je refusais à ce qu'il me touche d'un cheveux, ça en serait de même pour l'inconnue que j'avais en face de moi. Son regard me disait quelque chose...
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Il serait facile de penser, que nous étions capable de « deviner » les choses. Après tout, comme tous ceux de mon espèce, j’étais capable d’évoquer des choses qui m’étaient pourtant inconnue sans même avoir été guidé dans ce sens par mon interlocuteur avant. Toutefois, ce n’était pas le cas. La plupart du temps, mes paroles étaient issue d’étrange pressentiment, de sensation qui m’envahissait d’un coup. Combiné avec ma capacité d’observation ainsi qu’a celle de déceler le mensonge (qui ne se limitait étonnamment pas à savoir si l’on me mentait ou non), j’étais – on pouvait le dire – capable de voir au-delà des apparences. Car qu’on se le dise, les êtres vivants, qu’ils soient de nature surnaturel ou non, avaient pour habitude de porter un masque. Certain pour dissimuler leur véritable nature, d’autre pour cacher leurs faiblesses, d’autre encore, leur véritable force.. Et au-delà du fait qu’il était facile d’en démasquer certain, pour d’autres, voir au-delà des apparences s’avérait beaucoup plus compliqué. Parfois même, quasiment impossible. Car une observation sommaire, basique, ne permettait pas de voir les choses dans son ensemble. Elle permettait tout au plus, de déceler certain trait de caractère mal dissimulé ou certaine habitude difficilement masqué. Mais une observation plus poussée, elle, permettait d’en apprendre plus sur une personne. Parfois, même les plus petits détails avaient leur l’importance. Et c’est en ça, que les ombres étaient aussi redoutables.
Par que les ombres étaient capables d’étudier une personne dans ses moindres détails. Et lorsqu’ils avaient quelqu’un dans le collimateur, ils savaient se montrer patient. Bien qu’aujourd’hui, faire preuve de patience n’était plus réellement nécessaire. Car avec l’évolution de l’espèce et les capacités acquise au court de celle-ci, une personne devenait plus facilement analysable. Et ces secrets, faiblesses, plus facilement mis à nue.
C’est en parti grâce à cela, qu’il m’avait été possible de rendre mes paroles assez familières, pour qu’un nom lui revienne en mémoire. Celui d’un certain Kai. Qui, selon ses dires peu flatteurs, avait l’air d’être quelqu’un d’extrêmement dangereux. Il était intéressant de noter, qu’elle semblait assez craindre la personne, pour me conseiller de ne pas l’approcher. Logique si l’on prenait en compte, que le Kai en question avait tout d’un tueur en série. Ou en tout cas, quelque chose dans ce goût la.
- Ne vous méprenez pas, je commence à l’attention de la jeune femme toujours sur le même ton, qu’il y ait des similitude entre nos deux espèces ne veut pas dire, qu’il s’agit de la même. Et bien qu’un ombre puisse en parti convenir à la description que vous venez de faire, nous ne laissons pas tous notre noirceur intérieur prendre le dessus. Certains agissent encore pour aider, sauver et non pour détruire, exterminer.
Avec le temps… l’évolution, quelque chose de sombre, de destructeur, avait envahie ceux de notre espèce. Le désir de protéger, d’aider ceux qui en avait besoin c’est changé en besoin de traquer les créatures « hostiles » avant de devenir une extermination totale de tout ce qui pouvait être surnaturel ou autre. Ce n’était plus le désir de protéger qui animait la plupart des ombres. Non. En réalité, protéger les plus faibles ou les innocents était devenu obsolètes. Les dommages collatéraux n’avait plus d’importance, pour certain même, il s’agissait d’un prérequis pour arriver à leurs fins. Combien de fois un ombre avait joué avec sa proie, l’avait relâché encore et encore, l’obligeant à commettre les pires atrocités pour survivre, dans le seul et unique but de se divertir ? De la voir se débattre inutilement ? Paniquer ? Ressentir la peur ?
L’on parle souvent du bien et du mal. De ce qui est juste, d’écouter ce que nous dit notre cœur et plus encore, d’écouter ce que nous dicte notre conscience. Les règles existent pour être suivie, pas pour être enfreint. Mais la vérité, est que ce qui est juste est seulement une question de point de vue. Tout comme le bien, ou le mal. Par le passé, je m’étais fait une promesse. Mon vécue m’avait forgé mais cette promesse, m’avait donné un but, une raison de me battre, d’espérer. A ce moment là, j’étais quelqu’un d’autre, quelqu’un de différent. Mais aujourd’hui, les choses avaient changés. Le bien, le mal… tout cela n’avait aucune importance. L’idée de faire quelque chose de mal, ne me dérangeait pas plus que de faire quelque chose de bien par choix. Je n’espérais plus. Je n’attendais rien. Et cela aurait pu être triste, si cela avait la moindre importance.
« Cela fait combien de temps que vous sentez sa présence… ? »
- Depuis quelques années. Environ 3 ans. J’ai senti sa présence une première fois, brièvement. Puis, quelques temps plus tard, j’ai essuyé une tentative de meurtre. Il n’a pas était difficile de comprendre, que cette présence y était pour quelque chose. Après ça, j’ai oublié. Et lui c’est contenté de roder dans l’ombre, sans jamais plus rien tenté à mon encontre. Mais ces derniers temps, quelque chose a changé. Je ressens d’avantage sa présence. Il cherche (je fronce les sourcils et penche légèrement la tête sur le côté) quelque chose. Quelque chose.. qu’il est persuadé que je suis la seule à pouvoir lui donner. Il veut que je lui rende ce qu’il a peur de perdre.
Aussitôt après qu’elles se soient imposées dans mon esprit, j’avais prononcé ses dernières paroles automatiquement. Pourtant, bien que je savais mes dernières paroles justes, je savais qu’il manquait quelque chose. Quelque chose d’important. Peut-être étais-ce lié à cette impression de similitude entre nos deux espèces ? Non, pas vraiment. C’était autre chose… Quelque chose de plus… proche ? Je n’étais sur de comprendre.
« Je ne peux que m'excuser que ça vous arrive. Ce genre de personnes qui doivent avoir si peu de vies qu'ils viennent «se mêler de celles des autres... S'il ne s'approche pas de vous, c'est sûrement que quelque chose le bloque - ou qu'il attend quelque chose - alors… Sentez-vous quelque peu chanceuse dans cette malchance et sachez que si la situation vient à changer ou que vous avez besoin d'aide, je serais là. N'hésitez pas à me demander, de toute manière, comme vous dites, je suis déjà ciblée. Qu'est-ce que ça pourrait bien changer… »
- Tout. Ce n’est pas uniquement parce qu’il a commis – et commet encore – des meurtres que la mort suit chacun de ses pas. Je crois que d’une façon ou d’une autre, ce Kai est lié à la mort de la même façon que je le suis. D’où cette impression de similitude entre nos deux espèces. Et si c’est le cas, faites attention. Car si le lien de son espèce avec la mort est aussi profond que pour ceux de mon espèce, alors il est bien plus dangereux qu’il n’y parait. Un psychopathe avec une arme, reste un psychopathe. Mais si le psychopathe en question est lié à la mort et détient des pouvoirs, alors il peut faire appel a des forces que vous ne serez sans doute pas en mesure de combattre. La mort a bien des visages. Et elle obtient toujours ce qu’elle est venu chercher, quoi qu’il arrive.
Aisha d'Andros
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❝ But they're incised in a stain of a dark painting they want to escape ❞
Certes, il est vrai, la jeune femme - même si elle était apparue derrière-moi comme un fantôme qui hante les lieux - semblait différente de Kai. De son espèce, si je pouvais dire... Je n'avais jamais vraiment porté mon attention sur ce détail-là. Il était pour moi un humain avec des problèmes mentaux, un sociopathe qui s'amusait à s'introduire dans la vie des gens pour y mettre un terme. Seulement, cette fille me parlait d'espèce. Je savais que dans nos mondes respectifs, nous n'avions pas tous été "humains". Il y avait des animaux, des objets, des loups-garous, des démons et encore tant d'autres choses... Et d'après l'inconnue, celui qu'elle recherchait était un ombre. Je grimaçais légèrement - ne disait-on pas une ombre ? Rassurée qu'il n'y avait pas que de la destruction parmi leurs caractéristiques principales.
"Et... J'hochais la tête d'une mine pensive. Je suppose que vous faites partie de cette seconde catégorie ? N'est-ce pas ?"
Elle ne m'en voudra pas pour autant de rester sur mes gardes car si elle connaissait Kai - que ce soit de loin ou de près - et qu'elle en était liée, je prenais des risques à mon tour. Disons... Plus que je n'en prenais déjà sans le vouloir depuis un an. C'était à se demander ce que j'avais encore à perdre. J'avais déjà songé aux autres victimes qu'avait pu faire cette ordure tout comme à celles que j'avais pu faire indirectement quand je tentais de mettre en application mes menaces, seulement je ne connaissais que peu - si ce n'est aucune - connaissance à lui. Encore moins une personne qui pourrait le chercher en prenant en compte les risques qu i s'y engageaient. Que voulait-elle, alors, cette jeune femme aux cheveux bruns qui semblait avoir beaucoup plus de bagages qu'elle n'y parait lorsqu'elle se présente à moi ?
Elle m'expliquait qu'elle connaissait Kai plus par des ressentis qu'une véritable rencontre. Je ne voyais aucun face à face ni même échange entre ces deux-là... Et pourtant, elle arrivait à me décrire ce qu'il recherchait comme si elle enchaînait les indices d'une enquête. Pourtant... Ce n'était pas le cas. Elle "oubliait" puis revenait sur son cas, comme ça ? Je suis la seule à penser que ce n'était pas normal ? Peut-être vu que nous ne venions pas du même monde, les règles devaient aussi être différentes et les mesures prises également.
"Et tu as appris tout ça simplement en sentant sa présence ? M'étonnais-je, une main portée sur ma hanche. Impressionnant. Est-ce que... Tu sais exactement cette chose qu'il a peur de perdre ? Ma question va paraître un peu bizarre quand on connait le personnage mais... En 3 ans, tu n'as jamais tenté de lui faire face ? Pour lui demander, par exemple ?"
Était-elle curieuse seulement maintenant de connaître les intentions d'un inconnu qui rôdait autour d'elle depuis plusieurs années ? Supposons que ça soit le cas... Elle ne prenait pas la peine de venir le déranger, acceptait l'écart qu'il mettait entre eux mais supposait que moi je pourrais avoir la réponse à certaines questions. Voilà ce que je comprenais. Peut-être n'était-ce pas plus mal que, dans le sens de Kai, il y ait quelque chose qui l'empêche d'approcher la jeune fille. Elle n'était pas en danger - du moins, jusqu'à ce qu'il décide de passer à l'action. Mais laquelle ? J'avais mes propres problèmes et en en résolvant certains... J'avais également décidé de résoudre celui-ci. Avec un peu de chances, elle et moi avions un but commun.
"Mais comparé à moi, vous, vous savez à peu près ce qu'il veut. J'haussais les épaules. Moi je n'en sais rien. Ça ne veut pas pour autant dire que je m'abandonnerais au sort qu'on décide pour moi. Je te remercie de tes avertissements mais d'une certaine manière, je les avais déjà comprise... Ça ne m'empêche pas de vivre. Ce type finira soit par se lasser soit par perdre. Puis je croisais les bras. Il n'y a pas d'autres options..."
Si seulement mes paroles pouvaient coller aux actes. Seulement, je savais que ça serait bien plus compliqué que prévu depuis que j'avais tenté de protéger mon appartement par un vœu fait à Ali. Le type avait su me faire comprendre que l'empêcher d'aller où il voulait pour me protéger, c'était mettre en danger la vie d'autres personnes. Sur ce coup-là, elle n'avait alors pas tord. Ce n'était pas qu'un simple psychopathe armé. Chaque pas qu'il faisait conduisait à la mort de quelqu'un... Je devais être prudente - encore plus maintenant que j'avais vraiment quelque chose à perdre. Je savais ma famille en sécurité dans un autre monde mais mes amies, mon entourage... Piff. Trop de problèmes en un seul.
"Je comprends où vous voulez en venir. Le problème c'est que je n'ai encore trouvé aucun moyen de "neutraliser", accentuais-je avec deux doigts, Kai - qu'importe la manière. J'ai porté plainte, menacé, joué l'ignorante - en plus du fait que j'étais en deuil durant une longue période - pour finalement me défendre et en prendre doublement les conséquences. Si ma vie n'avait pas pris un bon tournant, qui ne le concerne en rien, il aurait pu arriver à ses fins il y a de cela des mois. Heureusement, j'ai pu retrouver pieds à terre, si je puis dire... Et je ne compte pas le laisser blesser qui que ce soit à nouveau... Je baissais la tête. Non... Pas cette fois..."