Offre d'emploi

ACOLYTE POUR UN CAMBRIOLAGE

Voilà plusieurs semaines que Peregrin Knight planifiait un événement peu commun. Il avait récupéré et assemblé une vingtaine de cartes en tout genre, une montagne d'outils plus rouillés que rutilants et une cascade de photos plus floues que nettes. Petit à petit, l'ancien chevalier avait assemblé tout ces objets dans le but de commettre un délit bien plus périlleux qu'un simple vol à l'étalage ou que le trafic illégal de pierres semi-précieuses et précieuses. Cette semaine, Peregrin Knight allait commettre un cambriolage. Sa cible : une bijouterie et joaillerie prestigieuse dans le centre ville de Portland.
L'ancien chevalier voulait donnait un coup de fouet à sa boutique, qui battait de l'aile depuis plus d'un an. Les visites de clients se faisaient plus rares et même les ventes en ligne diminuaient drastiquement. Un stock de pierres imposant sommeillait pourtant sur les étagères de la boutique de Perry. En plus de bijoux montés, Perceval vendait aussi les pierres telle quelles, ou polies, ou sculptées. Malgré tous les produits qu'il proposait, Peregrin voyait sa boutique couler peu à peu. A croire que plus personne ne voulait de bijoux à Storybrooke.
Le brun avait alors pris la décision de donner un renouveau à la Pierre Incandescente. Ses bijoux étaient beaux certes, ses pierres étaient précieuses certes, mais aucun de ses produits n'étaient rares ou coûtaient une véritable fortune. Les produits de la bijouterie de Portland disposaient de ses raretés hors de prix.

Perceval avait bien des qualités (et bien plus de défauts encore), mais l'intelligence n'en était pas une. La préparation d'un cambriolage s’avérait être une tâche plus qu'ardue et Perry avait dû étudier pendant des mois des casses célèbres et des ratées pour récolter les bons et les mauvais points. Le plus important dans un cambriolage était de ne pas se faire prendre, ni avant, ni pendant et encore moins après le méfait.
Perceval fit fumer ses méninges pendant des semaines et des semaines, mais enfin il tenait un plan parfait entre ses mains.

Un seul infime problème s'interposait entre Perry et son futur butin : il ne pouvait pas réaliser son casse seul. Dans le plan qu'il avait soigneusement élaboré, Perceval était celui chargé de déconnecter l'alarme, de briser vitrines et coffres et de porter les sacs remplis jusqu'à la voiture (elle aussi volée, pour plus de précaution). Mais il lui fallait un deuxième homme pour se faufiler par les conduits d'aération depuis le toit puis pour ressortir dans la boutique et ouvrir la grille qui gardait l'entrée. Le gabaris de l'ancien chevalier ne lui permettait absolument pas de jouer ce rôle. Et il était hors de question d'inviter Karadoc au casse, déjà parce que ce gourmand ne savait pas garder un secret et de plus car sa bedaine ne rentrait dans aucun conduit d'aération, aussi large soit-il.
Dans son immense naïveté, Peregrin avait alors semé l'information dans tout Storybrooke, en veillant tout de même à ce qu'elle ne tombe pas dans l'oreille d'un policier.

Que celui qui est intéressé par un cambriolage, vienne au Laser Game, samedi à 19h. Petite taille et souplesse exigées..

Le Laser Game lui permettrait de tester les capacités physiques de son futur acolyte. Puis la partie créerait une cohésion entre Perry et son compagnon ce qui rendrait les événements futurs plus agréables. Il était toujours mieux de bien s'entendre avec ses camarades de cambriolage.

A 19 heures tapantes, le samedi soir, Peregrin se rendit au Laser Game. Il se posa contre la porte, les bras croisés et scruta les environs à la recherche de nouveaux venus, pouvant répondre à son annonce criminelle.
L'espoir de Perceval s'éteignit peu à peu quand à 19h20, il n'y avait personne à l'horizon, excepté des adolescents boutonneux et un chat noir, s'approchant droit sur lui.

- Bonsoir, le chat ! Vous ne voudriez pas m'aider à cambrioler un bijouterie de luxe par hasard ? Rigola Perry, en plein désespoir. Il fallait être désespéré pour vouvoyer un chat... et pour lui proposer de participer à un casse.