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 D'outre-tombe [pv — Kot O'Neill]

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D'outre-tombe [pv — Kot O'Neill] _



________________________________________ 2020-01-02, 16:08




La malédiction avait frappé tout Storybrooke, sans exception. Pour quelle raison ? À quoi cela avait-il servi ? Qu’est-ce qui avait pu pousser une femme à faire une chose pareille ? Raven n’en avait pas la moindre idée. En vérité, elle s’en fichait comme des naissances d’avant-hier. Tout ce qu’elle retenait, de cette expérience qui lui avait été imposée contre son gré, était des souvenirs désagréables et une forte envie de retomber dans ses anciens travers.

Il était loin, malheureusement, le temps où le corbeau volait au-dessus du monde, dans sa forêt, à la recherche d’une nouvelle proie à se mettre sous la dent. Encore plus loin le temps où il se serait contenté des restes d’un cadavre, où il se serait posé, sur une branche, pour réfléchir à ce qu’il devait faire de son beau fromage. Désormais, Raven n’hésitait plus. Il faisait ce qu’il voulait, quand il le voulait, et ne s’inquiétait guère des conséquences, encore moins de quelconques regrets.

Ses nouveaux souvenirs, pour la plupart désagréables, fortement désagréables, lui avaient inculqué une notion inédite, qu’il n’aurait pas comprise, avant. Vivre ou mourir. Le choix était simple, évident. Raven choisissait de vivre. Au mépris de tout le reste. Il ne voulait plus être le jouet des autres, le sujet des moqueries et encore moins le petit toutou de qui que ce soit. Baba Yaga n’avait pas su le retenir, ce n’était pas un vilain chaton qui saurait faire mieux !
D'outre-tombe
Les morts ne se relèvent pas, peu importe combien tu pleures sur leur tombe. Ne pleure plus pour eux, ni pour moi, car les morts ne pleureront pas pour toi.

Raven et Kot O'Neill


Raven secoua ses bras, d’une drôle de manière, pour s’extirper d’un songe, ses mains se déroulant, puis se tendant vers le ciel, comme pour prendre son envol. Elle secoua la tête, repoussa ses cheveux bruns et glissa ses yeux bleus autour d’elle. Il n’y a pas un chat, dans cette boutique, et elle avait la flemme de s’occuper de ses commandes en attente. Pas un chat, hormis les quelques matous noirs qui trônaient derrière son bureau, figés à jamais dans des positions de servitude ou de respect. Il ne restait qu’une place, au milieu, qui portait déjà l’étiquette de son propriétaire, afin de terminer sa belle collection.

Un sourire, semblable à une vilaine grimace, sur les lèvres, Raven décida de fermer le Fur Ever. Elle verrouilla l’entrée, ferma les rideaux et se réfugia dans l’arrière-boutique, dans son atelier de taxidermie. Quelques dépouilles attendaient leur tour, dans un coin, et une odeur alléchante s’échappait des « déchets » bons à jeter. Évidemment, une part d’elle ne voyait là que du sang et de la chair à lancer aux ordures, mais une autre part d’elle, plus obscure, attendait l’occasion de plonger le bec dedans.

Dans un croassement retentissant, le corbeau s’échappa de ses vêtements humains, attrapa un petit organe et s’envola par la minuscule fenêtre ouverte, au plafond. Une installation qui pouvait paraître étrange, mais qui permettait à l’oiseau noir de s’échapper de la boutique quand il le voulait. Ce qu’il fit, une étrange idée en tête alors qu’il avalait, tout rond, son petit en-cas.

Le vent contre ses plumes, le défilement des arbres autour de lui, la liberté de voler, tout lui plaisait, dans cette vie-là, et il ne la donnerait plus jamais, pour rien au monde. L’on avait osé la lui prendre et il ne pardonnerait cet affront à personne. Ce qui, inévitablement, dirigea son vol vers la périphérie de la ville. Il survola le mur d’enceinte du cimetière, observa les lieux de ses yeux noirs et fit plusieurs fois le tour, en croassant un peu, pour être certain d’être le seul, dans le coin.

Quand, enfin, Raven fut assuré d’être le seul être vivant dans le cimetière, il amorça sa descente jusqu’à un point précis : la pierre tombale d’une certaine Raven O’Neill. Rien à voir avec lui, pour sûr.
Bien installé sur le haut de la stèle, le corbeau déploya ses ailes, vérifia la beauté de son plumage obscur et reporta son attention sur l’écriture, sous ses serres. Il gratta un peu la pierre grise, la picora du bout du bec, puis se tint tranquille, dos au nom gravé dessus.

Après quelques secondes de silence, l’oiseau noir lâcha une belle fiente sur la stèle et, très fier de lui, battit des ailes et poussa quelques croassements, comme des rires qui transpercèrent le cimetière. Bien fait pour elle, tiens !

Méfait accompli, Raven se fit la réflexion qu’il était temps de commencer ses recherches. Sa collection n’allait, malheureusement, pas se finir toute seule et il avait hâte de goûter à la pièce maîtresse.

(c) Jules



Kot O'Neill
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________________________________________ 2020-01-02, 17:12



Quand Maître Renard était en faite un chat noir ...

Kot s’ennuyait ferme … comme quand il s’ennuyait ferme, il était en train de traumatiser un nouveau né dans son sommeil… Lui envoyant des images de mort et de cervelle éclatée. Sans surprise, le nouveau né n’aimait pas grandement la violence de son esprit et se mit à pleurer. C’est à ce moment là que Kot sortit de son rêve. Observant le nourrisson en larme … Bouh qu’il n’était pas beau… sans poil, sans intérêt … les humains n’étaient même pas bons à manger … bons à rien… juste à mourir et encore leur odeur était une infection. Kot se cacha derrière la porte du bébé, avant se sortir sans un bruit. Il pourrait se téléporter … Mais pourquoi faire ? Il n’avait pas envie de se presser, ou de se fatigué à utiliser sa magie… Il entendit l’humain hurler.

- Pourquoi il a de la merde dans la bouche ? Fait lui cracher ça !

La mère tout aussi paniqué répliqua sans plus attendre qu’elle allait appeler le centre anti-poison … Dommage qu’il n’était pas muni de magie électrique …. Il aurait voulu être une petite souris en face de l’homme, ou de la femme, qui décrochera le téléphone pour entendre des parents paniqués parler de merde dans la bouche de leur bébé. Kot marchait donc dans cette maison. Observant ce qu’il se trouvait sur la table. Un gros bout de poisson. Le poisson c’était bon… pas autant que le coraya qui était le péché mignon de Kot …. Et la seule raison pour laquelle l’humanité avait l’autorisation de vivre … Le coraya était fantastique … Mangeant donc pendant que les parents étaient toujours en train de s’occuper de leur morveux … il releva la tête pour tomber nez à nez avec un bouquet de fleur… tournant autour …il donna un coup de patte pour le faire tomber.

Bout de verre éclaté et rose perdant ses pétales, Kot prit les quelques roses qui méritaient le coup, autant dire pas beaucoup après le traitement qu’il leur avait fait subir. Il laissa un nouveau caca et partit avec les roses dans la gueule par la fenêtre sans plus de cérémonie.

Jusqu’alors, donc quand il emmerdait le gamin pour lui faire faire des cauchemars, il n’y avait pas pensé, mais il avait envie d’aller mettre des roses sur la tombe de sa femme … Raven lui manquait depuis sa mort, et il maudissait cette malédiction pour l’avoir un jour donné des faux souvenirs pareils. Il avait aimé Raven comme un frère … l’aimer autrement c’était … affreusement perturbant … et il ne préférait pas aller plus loin dans ses réflexions.

Se déplaçant, roses à la gueule, il arriva au cimetière juste à temps pour voir un oiseau partir. Les oiseaux ne l’intéressent pas… Il ne savait pas qui il pouvait être… mais puisqu’il n’avait pas le droit de le manger, son existence lui importait peu…. Arrivant devant la tombe de sa femme, toujours aussi perturbant cette façon de voir mais bon… il ira emmerder des gens pour se détendre tiens… , il pu voir, poser dessus … un pigeon moche …. Et un caca frais juste en dessous….

Lâchant les fleurs, il sauta sur le pigeon avant de lui arracher la tête pour la recracher sur le côté. Observant au alentour, il ne vit personne d’autre alors qu’il se lécha les babines … Observant le cadavre de l’oiseau, il le lâcha pour commencer à parler.

- Hé, toi, si tu fais caca sur la tombe de ma femme je te tue. Oups, tu es mort. Tant pis, je t’aurais prévenu après coup….

Soupirant, il se remit devant en observant les roses et la crasse sur la tombe de Raven… soupirant encore il se décala et se changeant en homme… tout nu… heureusement, il savait que les humains étaient des petites natures… et il avait caché un pantalon dans les buissons. Le mettant, il finit par ramasser les roses et observer la merde sur la stèle … Il prit le corps du pigeon pour nettoyer la merde blanche avec son plumage. Jetant le cadavre au loin, il se pencha sur la stèle et posa les roses dessus… qui avait tenu miraculeusement le coup …

- Hé Raven, tu sais que je mange plus de corbeau. Je ne suis pas le plus parfait ?

Il se pencha sur la tombe et observa les traits gravés dessus. Raven O’Neill, MA femme. Il aurait pu écrire, notre mère et notre grand-mère … mais non rien à foutre de ses enfants … Kot avait toujours eu l’impression que Raven était la seule … comprendre pourquoi et comment … Pff. Ses souvenirs d’humains le faisaient chier. Il voulait tout effacer, mais il n’y arrivait pas. Il se mit à croquer dans le pigeon mort pour mâcher en réfléchissant.

- Et si j’allais tuer quelqu’un moi ? Je m’ennuie….



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________________________________________ 2020-01-04, 00:18



Raven décida qu’il était temps d’aller voir ailleurs s’il y était. Et par ce « il », il ne pensait pas à lui-même, mais bien à l’autre, cet affreux petit chat qui l’avait abandonné par deux fois déjà. L’abandonner ! Lui ! Alors qu’il avait été le plus beau corbeau de sa forêt (une fois qu’il eut fini de manger tous les autres), le plus fort, le plus intelligent et le plus redoutable ! Raven était, en tous points, parfait, et il mettait au défi quiconque de lui dire le contraire. Un renard s’était moqué de lui, un jour, il n’oubliait pas. Et l’oiseau noir jurait sur la vie de Kot que, le jour où il remettrait la patte sur cet horrible renard, il saurait lui faire regretter d’être né.

Le corbeau prit donc son envol, décidé à partir du cimetière pour aller faire le tour de la ville. À force de chercher, il finirait forcément par trouver. Néanmoins, ce fut pile au moment où il prenait de l’altitude qu’un chat noir passa le portail métallique, à quelques mètres sous lui. Raven croassa et fit demi-tour, ses yeux noirs fouillant les lieux pour retrouver ce félin. Non, il ne faisait pas une fixation sur les chats noirs. Il vérifiait simplement qu’il ne s’agissait pas de sa cible prioritaire. Si ce n’était pas lui, il le laisserait tranquille. Raven, la femme, n’avait plus de place sur son étagère pour d’autres trophées de guerre.

La branche craqua un peu, sous son poids, tandis que l’oiseau noir se posait non loin de la tombe à son nom. Sur la pierre froide, il ne put que constater le désastre : un pigeon, le bas de l’échelle des piafs, posé sur sa stèle. Pouvait-il laisser passer un tel affront ? Qu’un pigeon ose, ose, le toucher lui, ou indirectement lui, en touchant une chose qui lui appartient, ou qui appartient à son lui féminin. Drôle d’histoire, tout ça, qui eut le don de l’énerver. Il croassa à nouveau, battit un peu des ailes et claqua du bec. Ce pigeon était un pigeon mort que plus personne ne reconnaîtrait quand il aurait fini de le picorer. Ce
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Les morts ne se relèvent pas, peu importe combien tu pleures sur leur tombe. Ne pleure plus pour eux, ni pour moi, car les morts ne pleureront pas pour toi.

Raven et Kot O'Neill

qui tombait plutôt bien, Raven avait un petit creux.

Sa future victime disparut dans une envolée de plumes. Le corbeau pencha la tête sur le côté et fixa ce chat noir qui venait d’assassiner le pigeon… et de le couper en deux. Raven, d’aussi près, face à un comportement comme celui-ci, ne put que reconnaître le démon-chat, Kot, auprès de qui il avait passé une grande partie de sa vie, dans l’une ou l’autre forme, d’ailleurs. Ce qui réveilla sa haine de la bête poilue. Il l’avait abandonné à une vieille sorcière ! Puis il l’avait crue morte ! Et il s’était permis d’effacer la mémoire de leurs enfants ! Que faisait-il, cette fois ? Effacer la belle fiente que Raven venait d’offrir à sa stèle avec le corps d’un pigeon ? Oui, ça aussi, l’oiseau noir décida de l’ajouter aux nombreuses choses qu’il devait reprocher au démon-chat.

Puis, sans crier gare, le félin devint humain. Un humain tout nu qui trouva, dans un buisson, un pantalon à enfiler sur son popotin. Dans un buisson ? Raven ne comprenait pas ce qu’il venait de voir, mais il savait, désormais, que plus aucun doute n’était permis. Ce corps, sur sa tombe, était celui de son « mari ». Berk. Rien que la pensée lui donna envie de vomir. Alors, juste pour emmerder le monde, le corbeau croassa plusieurs fois, sans rien vouloir dire (parce qu’il se souvenait bien que l’autre, là, il pouvait comprendre sa langue). Pour montrer qu’il était là, qu’il avait tout vu, ou une bonne partie, et qu’il se poilait bien, lui, du haut de son arbre. Devait-il descendre ?

» Tue-moi, tue-moi, grinça-t-il, dans la langue humaine.

Les corbeaux avaient cette faculté d’imitation, au même titre que les perroquets, et Raven avait toujours su dire quelques mots. Avec ses faux souvenirs d’humaine, il pouvait maintenant faire de meilleures phrases. Pour le coup, il se contenterait de celle-ci, alors qu’il descendit de sa branche pour atteindre une plus basse et, finalement, sauter à terre. Il hésita. L’oiseau noir se savait beau et fort, sous sa forme d’oiseau, mais il savait qu’il ne pourrait pas rivaliser contre Kot l’humain. Il devait s’abaisser à son niveau, pour être certain d’avoir ses chances de lui faire la peau. Alors, Raven déploya ses grandes ailes noires et s’étira vers le ciel. En quelques secondes, ce fut une humaine qui se tenait à sa place, droite comme un i, le port fier, la tête haute. Elle repoussa ses cheveux sombres derrière son épaule et glissa ses yeux bleus sur Kot. Son Kot. Une pensée qui rassura une partie d’elle et en énerva une autre.

» C’est moi qui ai fait ça. Alors tue-moi, le provoqua-t-elle, une main sur la hanche, l’arrogance dans le regard.

Un sourcil haussé de défi, Raven sentit, au fond de son cœur, poindre les faux souvenirs de sa vie humaine, l’amour qu’elle avait éprouvé pour cet énergumène. Ça la fit grimacer un peu, mais elle n’en perdit pas pour autant son maintien fier, arrogant, qui ne craignait rien ni personne. Certainement pas lui. Elle avait bien plus peur d’elle-même, alors que les souvenirs de leur vie commune lui criaient de se jeter à son cou. Il en était hors de question ! Nan mais !

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________________________________________ 2020-01-10, 16:16



Quand Maître Renard était en faite un chat noir ...
Kot était en train de prendre son temps à mâchouiller son oiseau … Peut être aurait il pu le laisser en vie ? Mais non… Puis, il n’avait même pas faim, il mâchouiller juste pour le plaisir de mâchouiller quelque chose … les oiseaux avaient toujours étaient meilleurs que le reste pour Kot … et s’il n’avait plus le droit de tuer des corbeaux… le goût des colombe ou autres animaux volant arriver à ne pas trop trop lui rappeler ce manque.

Il observait le cimetière, si noir et terne… Bah … Raven aurait aimé cette ambiance surement, après tout s’était un Piaf … sa mort lui permettait surtout de ne pas mettre de questionnement sur ses sentiments. Il avait toujours aimé Raven comme son meilleur ami … et ses faux souvenirs lui rappelaient constamment qu’il ne l’aimait pas QUE comme un meilleur ami… mais comme une âme soeur, une personne lié à lui pour l’éternité ….Peut être n’aurait il pas du le laisser chez Baba Yaga quand il avait pris la décision de se faire kidnapper … Cependant, il était un chat démon, et lui un corbeau… C’était trop chelou leur relation, et il préférait ne pas penser au fait que les deux puissent être la même âme comme lui, le chat démon, et lui, l’homme voleur menteur manipulateur et professeur de langues parce que l’amour l’avait rendu sage… NON. Il n’était pas le même là ! Et Raven non plus c’est tout.

Regardant la tombe propre, et mâchant toujours, il se retourna pour voir un oiseau … un corbeau… Il ne dit rien mais n’en passa pas moins « Si tu cagues là, je te tue aussi capuche, Corbeau ou pas ». C’était ce qu’on pouvait lire dans ses yeux. Mais il fit une grimace à l’entendre et détourna le regard… il avait certes envie de le tuer, mais avec la certitude de ne pas devoir le faire.

- Si je te tue, je ne tiendrais pas une promesse que j’ai fait alors va becter ailleurs le moche.

Manger un corbeau … il ne l’avait plus fait depuis des années …et encore … avant il ne se souvenait pas du dernier manger … pourquoi avait il arrêter alors même que Raven lui ne se gêner pas... parce qu’il était comme ça .. il était vraiment le meilleur des chats et des amis, y avait pas à dire la dessus. Kot ne s’intéressait déjà plus au Corbeau alors qu’il remarqua quelque chose se passait … L’oiseau se transforma en femme … et que femme… une femme nue en plus…. OK. Sur ça Violette avait raison, le corps humain nu c’était vraiment pas beau. Il se pencha pour prendre une veste qui était aussi caché dans le sac et lui lança. Longue veste, parfait pour couvrir les zones les plus moches de son corps … puis la veste était noir … La plupart des elfes noirs seraient ravi de l’avoir … oups mauvais RPG. Il mima sa positon alors qu’il réalisa qu’il avait Raven, la femme, en face de lui … et qu’il ne savait plus du tout comment réagir. Puis … la colère prit le pas sur le reste.

- J’aimerais bien te tuer, mais tu es déjà morte, je t’ai enterré la dessous. Tu es moche.

Kot trouvait tout le monde moche, du plus profond de son petit coeur de chat … mais là, on pouvait clairement lire dans ses yeux qu’une partie de lui savait mentir … Sauf qu’il était un bon menteur. Si Raven s’empêchait de sauter à son coups par fierté, lui s’était juste l’envie de ne pas comprendre. Il n’avait jamais voulu lier son corbeau à sa femme, et là il se retrouvait avec les deux d’un coup… Il avait réellement coucher avec un Piaf ? Il allait devoir se laver et vite vite ! La colère était toujours visible dans ses yeux.

- Tu es partie ? Tu t’es fait passer pour morte ? Tu es moche et vilaine en plus. Baba Yaga était plus belle que toi ! Là !



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________________________________________ 2020-01-12, 15:45



Raven sentait poindre en elle un elle à qui elle ne voulait pas donner la parole. Une femme étrange, liée à un homme étrange, qui avaient fait des choses étranges et… pas vraiment légales. C’était, certainement, sa partie préférée de ses faux souvenirs. Des vols ! Des meurtres ! De la vilenie du bout des pieds à la pointe des cheveux. Le sentiment de pouvoir faire ce qu’ils voulaient, quand ils le voulaient, avec qui ils le voulaient. Assurément, aujourd’hui, Raven ne choisirait pas cet homme-là. Qu’y avait-il de bien, chez lui ? Elle eut beau le toiser de haut en bas, elle ne trouvait rien.

Voilà que l’autre s’amusait à l’imiter, en plus ! La brune leva les yeux au ciel et claqua de la langue, un son agréable à ses oreilles, qui s’approchait un peu du claquement de son beau bec noir. Un peu seulement. Désapprobation donnée, elle changea de position, refermant ses bras sous sa poitrine, le menton encore un peu plus levé d’arrogance. Elle n’était pas au niveau de ce chat de gouttière et elle le lui faisait savoir ! Elle le lui ferait même comprendre, puisqu’il semblait un peu dur de la feuille. L’âge, sans doute…

Les yeux bleus de la taxidermiste tombèrent sur la veste que Kot avait jetée, un peu plus tôt, vers elle. Les cadeaux du démon-chat étaient comme des pièges, des poisons vers lesquels elle refusait de tendre les doigts. Tiens donc ! Il n’aimait pas son corps d’humaine ? Grand bien lui fasse ! Elle ne changerait pas pour lui faire plaisir, ça non ! Alors, plus têtue que toutes les mules du monde réunies, Raven fit quelques pas en avant et piétina la veste, un sourcil dressé de défi. Un bon paillasson, ce vêtement, c’était certain, mais la brune ne le mettrait jamais sur ses épaules.
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Raven et Kot O'Neill


Raven lança un regard en coin à la pierre tombale alors que Kot lui jurait qu’il l’avait enterrée. Cette fois, elle fronça les sourcils et grimaça, alors qu’il se permettait de dire qu’elle était moche. Elle ! Moche ! Ce chat n’avait aucune manière, l’intelligence d’un pigeon et la beauté d’un corbeau mort depuis trois mois. Pour qui se prenait-il ? Elle refusait d’en écouter davantage ! Elle eut même très envie de le planter là, juste comme ça. Peut-être que ça le ferait un peu réfléchir, ça.

Néanmoins, une autre Raven, au fond d’elle, lui criait de ne pas l’abandonner, de lui pardonner et de comprendre qu’il avait raison de s’énerver. Il l’avait cru morte, ce n’était pas une mince affaire. Mais l’oiseau noir, lui, ne comprenait pas. Pourquoi son démon-chat ne l’avait pas cherché ? Pourquoi y avait-il cru si facilement ? Avait-il seulement vu le corps, dans le cercueil ? Ça se saurait, si Raven pouvait crever d’une simple maladie, tout de même ! Il n’avait pas réfléchi, voilà tout. Parce qu’au fond, il devait être content de se débarrasser d’elle. Encore une fois !

La brune serra si fort les dents qu’elles grincèrent atrocement. Ses bras retombèrent sur ses hanches et elle approcha encore de son chat. Elle s’empara de l’une de ses mains et la posa sur son ventre, là où elle se souvenait d’avoir porté son fils, et sa fille. Berk ! Quelle horreur ! Un démon-chat et un corbeau ? C’était inconcevable, impossible, inimaginable !

» Je suis morte ? Touche, regarde. Je suis morte ? Alors ? Je suis morte ?

La chaleur de la paume de Kot, sur son ventre, lui fit soudain une sensation bizarre. Elle grimaça et lâcha l’affreux chat. Tout ceci était trop bizarre, ridicule. Qu’attendait-elle pour lui sauter à la gorge, serrer très fort et l’écorcher vif pour en faire la pièce maîtresse de sa collection ? Elle-même était bien incapable de répondre à cette question.

» Je suis moche, moi ? Tu t’es vu, l’affreux ? T’as des plumes de pigeon galeux coincées entre les dents. Je pensais que tu choisissais mieux ta nourriture. Les pigeons, ça ne vaut même pas la peine qu’on les écrase du bout du pied.

Ce qu’elle mima, innocemment, sur la tête du pigeon décapitée. La crâne explosa bien vite, sous son poids d’humaine, et le sang imbiba aussitôt l’herbe et la plante de son pied. Cette fois, la grimace sur son visage dépeignait une espèce de joie non-feinte.

» C’est pourtant pas moi qui ai l’habitude de partir, d’abandonner l’autre sans rien dire, répondit-elle, de manière insouciante. Vois-tu, moi aussi, j’ai été kidnappée. Pour de vrai, en ce qui me concerne. Je vaux mille Baba Yaga et tu le sais très bien, tes insultes ne marcheront pas sur moi. (Ou presque.) Voyons, mon chaton… (Elle tendit à nouveau la main pour lui attraper fortement le menton et le forcer à la regarder dans les yeux.) M’aimerais-tu si je n’étais pas la plus vilaine ?


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________________________________________ 2020-01-23, 00:42



Quand Maître Renard était en faite un chat noir ...
Kot observait sa femme … et si elle elle sentait poindre en elle une autre personne … lui il avait juste de la colère… elle était parti… et c’était sa faute maintenant ? Elle s’était fait passé pour morte, et il n’y avait absolument aucune bonne raison à cela … aucune … pas même une petite bonne raison foutue dans quelle cuisse de Jupiter sordide … non. Elle l’avait abandonné, et venir, nu se promener dans un cimetière n’attestait en rien de ses facultés mentales….

Kot avait fini par hausser les épaules, si elle voulait voir son corps de moche humain, que cela ne tienne… lui ne supportait pas les corps humains … il n’y avait rien de beau là dedans … même pas un petit peu… tout était moche et … Eurk …. Il en eu un haut le cœur alors qu’il savait que la plupart des humains se trouvaient beaux avec leur corps de moche. Elle pouvait piétiner la veste, de toute façon, il l’avait volé … comme beaucoup des affaires qu’il avait d’ailleurs … il était un chat depuis 6 ans … mais il n’en était pas moins chapardeur et vicieux…. Récupérant ce qu’il avait besoin dans les voisinages sans se soucier de rien… Puis … C’était tellement mieux de voler. Il posa ses yeux sur la tombe et ne préféra par regarder à nouveau l’espèce d’humaine moche faussement Raven qui était à ses côtés.

Il la laissa faire. La laissant s’approcher et la toucher … Un homme comme lui avait il pu tomber amoureux d’une femme comme elle ? La réponse était sans appel…. Mais il ne pouvait l’accepter aussi simplement. Il était un chat… Un chat. Et les chats, ça ne faisait pas crac crac boom boom avec des oiseaux …. Même si celui-ci était son meilleur ami …

- Tu étais morte dans mes souvenirs. Là tu es pas morte, mais tu l’étais alors arrête de jacasser le piaf. Mais si tu es vivante c’est que tu m’as berné, tu es donc moche et vilaine. La vérité sort toujours de la bouche des chats.

Ce n’était pas du tout la bonne expression… et puis il mangeait les chats trop vite pour savoir si les autres en avaient des vérités … MAIS…. Il disait la vérité… il était pour le moment … comme dans le cœur du cyclone de ses sentiments… Il avait envie de se mettre en colère, d’être triste et de la repousser mais il n’y arrivait pas … Stoïquement face à elle, il attendait qu’elle parle pour trouver une raison de lui en vouloir encore plus…Il cracha un bout de pigeon sur les pieds nus de Raven avant de sourire … combien de fois lui avait il craché des boule de poil à la figure ? Une fois de plus ou une fois de moins … Il sourit.

- Je te ferais dire qu’on ne peut pas manger tout ce qu’on veut ici … et que le goût de l’humain est toujours aussi affreux, même dans ce moment, ça ne vaut pas la chair tendre des chats.

Sur ça, au moins pouvaient-ils être d’accord non ? La chair des chats était le mets le plus délicieux du monde … et même cet affreux corbeau pas cool pouvait l’admettre… Les chats étaient les meilleurs, même dans leur viande… De quoi augmenter l’égo de notre chat démon… D’ailleurs dans son autre vie il s’était promis un jour d’essayer de se manger, mais il n’en avait pas eu le temps … dommage.

- Je ne t’abandonne pas, vous saviez que je m’ennuyer et tu avais ta place à Halloween Town, tu as jamais reçu le memo ?

Il avait invité Baba Yaga et Raven a venir dans le monde d’Halloween Town pour … bah tout simplement pour être dans Halloween Town…. Une ville de monstre de foire et de truck dégeulasse à souhait… et un enfant chauve souris qui semblait délicieux à becter … il n’avait pas encore réussi, mais c’était une autre histoire encore une fois… alors qu’il réfléchissait … il se demandait s’il n’avait juste pas pensé à envoyer la lettre, mais qu’il n’avait pas oublié …. OH ce n’était pas grave … l’intention y était non ? Kot feula entre ses dents.

- D’abord, qui a dit que je t’aimais ? Pas moi. D’abord. Non. Tu es juste mon corbeau c’est tout alors arrête et puis je suis sur que je te manque.


La regardant dans les yeux comme elle l’incitait à le faire par sa position… Kot pouvait regarder dans ses prunelles … et se souvenir de beaucoup de chose dont il ne voulait pas se souvenir. Qu’il voulait oublier et faire des gros cacas dessus pour ne plus y penser … mais avant qu’il ne puisse matérialiser cette pensée réellement, il passa une main sur la joue de la jeune femme et il lui donna un baiser. Un baiser éclair. Rapide… et il se recula assez vite pour ne pas y penser. Il se mit à grogner comme seul un chat pouvait le faire … il serait peut être temps de s’acheter un cerveau différent pour remplacer l’autre défaillant …

Parce que ce baiser il l’avait apprécié… alors qu’il était un chat… C.H.A.T et que ça personne ne pourra jamais lui enlever. Il était un chat pouvant se transformer en homme, pas l’inverse … mais Raven était l’exception qui dans sa tête mettait tout en vrac. Il se mit devant la tombe et soupira.

- Tu es à moi c’est tout.





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D'outre-tombe [pv — Kot O'Neill] _



________________________________________ 2020-01-25, 11:48



Le contact de l’homme sur son corps de femme avait quelque chose de… d’agréable ? Raven aurait pu cracher tout le contenu de son estomac sur le sol, à cette seule pensée. Elle ne pouvait, néanmoins, pas nier que le contact de sa peau sur la sienne lui faisait du bien et ramenait, à elle, de nombreux souvenirs. Elle se rappelait d’un ventre rond, la peau tendue par la présence d’un autre, à l’intérieur. Ça aussi, ça ne lui plaisait qu’à moitié. Raven s’était toujours donné un malin plaisir à refuser les avances des autres corbeaux. Il n’avait jamais trouvé, chez les siens, un corbeau digne de lui faire porter des œufs et d’élever des oisillons tout noir. Alors, pourquoi avait-elle vu, dans cet homme, quelqu’un capable de la forcer à se poser pour élever des gamins ? Ce fut cette pensée-là qui l’éloigna de lui pour s’extirper de cette main, qu’elle avait elle-même posée sur son ventre.

Les mots de Kot la firent un peu grimacer. Elle voulut lui dire qu’il était con, plus con que ses pieds même, voire plus con qu’un chien qui court après sa queue, mais elle se contenta de faire une moue déçue et de détourner le regard. Ce n’était pas elle qui avait essayé de le berner. Ce n’était pas de sa faute à elle. Quelqu’un d’autre s’en était chargé. Un affreux pigeon qu’elle écraserait volontiers sous son pied, celui-là aussi. Raven ne serait jamais partie de son plein gré, elle le sentait dans tout son corps et, cette fois, sa partie corbeau aussi, était d’accord. Car le corbeau n’avait pas abandonné le chat, mais le chat avait abandonné le corbeau, en faisant croire à un catnapping. Elle, on ne lui avait pas donné le choix. Un chantage affreux l’avait retenue entre les griffes de ses agresseurs. Faire semblant d’être morte pour sa famille ou accepter que d’autres essaient de tuer son mari ? Raven avait fait un choix, et vite. Sa décision avait été la bonne, elle le savait. Mais comment le lui faire comprendre, à cet idiot de première ?

La taxidermiste ne s’étonna même pas du crachat du chat, sur son pied nu. Elle leva à peine un sourcil. Kot n’avait pas changé. Tout ce déni, cette arrogance, ce besoin de toujours prouver qu’il est supérieur au monde et que le monde ferait bien de lui baiser les pieds. Évidemment, Raven ne ferait jamais ça, elle. Car, elle aussi, elle est supérieure à tout le reste. Dans ce corps ou dans l’autre, elle sait qu’elle vaut mieux et certainement vaut-elle mieux que lui. Ce qu’elle lui fit savoir d’une moue encore plus déçue que la précédente alors qu’il avoua qu’on n’a, soi-disant, pas le droit de tout manger, par ici. Tiens donc ! Raven ne savait pas son chat si obéissant.

» Et depuis quand, tu laisses les autres te dire ce que tu dois ou ne dois pas faire ? Tu te ramollis, Kot. Dans mes souvenirs, c’était toi qui dictais les lois. (Elle repoussa ses cheveux bruns derrière son épaule et releva le menton, fière.) Je suis d’accord et il me tarde de goûter un petit bout de toi. Je suis sûre que tu es le plus bon.

Raven claqua des dents, un sourcil haussé sur l’envie, non dissimulée, de faire de Kot son goûter. Sa place était, de toute façon, toute prête dans sa belle collection de vieux chats de gouttière. Alors, qu’attendait-elle pour s’emparer de sa pièce maîtresse ?
D'outre-tombe
Les morts ne se relèvent pas, peu importe combien tu pleures sur leur tombe. Ne pleure plus pour eux, ni pour moi, car les morts ne pleureront pas pour toi.

Raven et Kot O'Neill
Elle ne savait pas elle-même, mais elle savait que son emprise sur le menton de Kot ne suffirait pas. Le toucher lui soufflait presque toute envie de le tuer. Presque. Il avait un don, avec ses mots, de réveiller la colère du corbeau.

» Parce que je ne m’ennuyais pas, peut-être ? répondit-elle en papillonnant un peu des paupières, comme si on venait de lui raconter la plus grosse connerie de sa vie. Tu m’as abandonné là-bas, et tu n’as jamais cherché à m’inviter nulle part, ne mens pas. De toute façon, je serais pas venu. Ma vie était mieux sans toi. (Mensonge que la brune essaya de dissimuler derrière un faux détachement.) Puis, avoue-le, si t’as cru que j’étais morte, c’est parce que ça t’arrangeait bien, au fond. Tu te débarrassais à nouveau de moi, c’était parfait pour toi.

Ce qui lui laissa un affreux goût de vérité sur la langue et ne lui plut pas du tout. Ce fut sûrement ça qui l’empêcha de répondre que c’était elle qui disait qu’il l’aimait, et qu’il ne pouvait pas avouer le contraire. D’ailleurs, il ne le faisait pas vraiment et ça lui arracha un petit sourire satisfait. Raven restait persuadée que s’il avait été un corbeau normal, Kot se serait contenté de le tuer. Mais il n’était pas un corbeau normal. Tout comme il n’avait jamais été une femme normale. Même si, elle aussi continuait de nier l’évidence, ils étaient faits pour être ensemble. Dans une vie comme dans l’autre. C’était ainsi que ça leur plaise ou non.

La brune n’eut pas le temps de répondre à son mari que celui-ci l’attaqua. Une attaque surprise, sortie de nulle part, qu’elle accueillit presque avec trop de joie. Les doigts posés sur ses lèvres, Raven glissa ses yeux bleus sur le fautif, qui se reculait déjà. Sûrement avait-il peur de sa vengeance, et à raison ! Mais une partie d’elle n’avait pas envie de se venger et ça l’empêcha de bouger. Indécise, elle ne reprit totalement conscience de la situation qu’en entendant le soupir de son chat, auquel elle répondit avec un petit rire amusé.

» Qui vient sur la tombe de qui pour pleurer ? demanda-t-elle, en tendant la main vers l’épaule masculine. Qui manque à qui ? Je me suis habituée à tes abandons répétés, mais toi… c’est la première fois que je t’échappe, hein ? Et tu n’arrives pas à t’en remettre. Le petit chat a peur de quoi ? Que je m’envole très, très, très loin, si loin qu’il ne pourra plus me retrouver ?

Elle rit encore un peu et referma ses doigts sur l’épaule de Kot dans la ferme intention de l’obliger à la regarder elle et non cette tombe, la morte qui n’était pas elle. Il ne devait regarder qu’elle ! Néanmoins, le contact de la peau de son mari, sous sa main, lui donna d’autres envies. Elle se força donc un passage dans ses bras. Sans lui demander son avis parce qu’elle faisait ce qu’elle voulait (comme moi et je me force jamais de rien, hein, donc chut maintenant). Serrée contre lui, peau contre peau puisqu’il n’avait qu’un pantalon et elle absolument rien sur le dos (vive les exhibitionnistes), elle plaqua ses mains dans le dos de Kot et planta un peu ses ongles dans sa peau pour qu’il ne lui échappe pas. O.K.… Un peu beaucoup, peut-être.

» Tu es à moi. (Elle insista bien sur le sens de la possession qui ne présageait rien de bon pour les autres femmes de ce mari indigne.) Mais tu ne mérites pas une seule plume de moi. Alors, que faisons-nous ? La guerre ? C’est O.K. pour moi.

Ou presque O.K. alors qu’elle se mordait la lèvre pour se retenir une envie dégoûtante de s’emparer des siennes. À la place, elle préféra le pousser de toutes ses forces (après l’avoir, un peu, griffé par erreur, évidemment) en lui faisant un croche-patte, en espérant le voir s’étaler par terre comme la petite merde qu’il était.


(c) Jules


Kot O'Neill
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Kot O'Neill

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D'outre-tombe [pv — Kot O'Neill] _



________________________________________ 2020-01-30, 02:13



Quand Maître Renard était en faite un chat noir ...
Kot n’avait préféré ne pas analyser ce qu’il s’était passé entre eux … il avait eu des frissons … et … il ne voulait pas penser à ses souvenirs si faux … les souvenirs étaient enfouis au fond de lui … il préférait ignorer les petites voix qui lui disaient … ou même lui criaient … de prendre cette femme dans les bras pour l’embrasser encore… Il préférait maudire Régina Mills plutôt qu’imaginer un instant que cela puisse être réelle… Que l’échauffement de son corps, cette démangeaison qu’il ressentait dans ses doigts, étaient réels… Il ne voulait pas l’avouer …

La voir, nue, n’était pas tant désagréable que de se souvenir comme elle avait été … Il se souvenait de son corps arrondi par la vie, et de l’impression qu’elle n’allait plus s’occuper de lui, assez … de cette envie de jeter ses propres enfants par la fenêtre parce qu’il ne pouvait pas être qu’avec elle… parce qu’elle n’était pas qu’à elle… si ses petits enfants avaient réussi, là où les enfants avaient réussi, c’est parce qu’ils n’étaient pas à domicile … Ils étaient … loin, chez eux, et pouvaient emmerder leurs propres parents …

Raven avait toujours été à lui … C’était aussi simple que ça … elle était le corbeau de Kot, il n’était pas le chat de Raven … quoi que la partie humaine de Kot criait des choses qu’il repoussait encore et toujours au fond de son esprit.

Il était un chat bon Kot de bon soir ! Il était Kot, le magnifique Kot le puissant, le parfait il n’était pas fait pour vivre avec une … Rah ! Cela l’énerve de voir en Raven une femme, quand elle n’était que son corbeau … ce qui l’énervait le plus ? C’était que le Corbeau était son âme soeur, bien plus que ce qu’il ne pourrait l’avouer … alors quoi ? C’était bien un truc d’humain de voir en un autre être une partie de soi… et pourtant …. Il n’arrivait pas à voir autrement que cela … Comment expliquer que dans un monde comme dans l’autre, ils sont si étroitement lié… et cela énervé notre chat … il n’était pas heureux d’être lié à elle. Il ne voulait plus la voir …. Cependant … La connaissance changeait tout… Il avait conscience qu’elle était en vie… conscience de sa présence à ses côté en cette instant même … Conscient même de l’air qu’ils respiraient en commun…

Le baiser était la représentation de cette conscience … de savoir … depuis longtemps, Raven était à lui… il ne pensait pas aux sentiments des autres… l’égoïsme et la vanité étaient ses péchés …. Mais il ne pourrait pas changer. Il s’aimait grandement… Il s’appréciait à sa juste valeur … quelque part derrière tant de miroir mis pour voir le reflet de son âme … pouvait-il y avoir une place pour un corbeau femme enquiquineuse ? La réponse qu’il dirait était « non ». Il n’y avait pas de place pour une traitresse … là où nous savions tous que c’était se voiler la face…. Il fit une grimace.

- D’abord, je mange tout ce que je veux, mais c’est difficile de manger des zombies, ça rends malade.


Petits souvenirs d’une histoire qu’il aurait préféré ne pas vivre … pas qu’il avait eu peur … non cela avait été ennuyant de devoir aider les humains à se défendre … et encore plus ennuyant d’attendre que les choses se fassent …. Il avait pris le partie des humains parce qu’on lui avait offert des corayas… Il lui lança un regard noir.

- Je suis le meilleur, le plus délicieux des mets, mais tu n’es pas digne de me manger, en réalité personne ne l’est … ne te fais pas je peux te trouver un rat des champs pour te nourrir, il sera à ton image…

Il fit un large sourire alors qu’il fit semblant de chercher de quoi nourrir sa femme affamé… « sa femme »…. Beurk… Il répondit après le baiser à tout cela… à toutes ses accusations érronés.

- Tu n’as rien compris, j’y ai pensé… et je sais très bien que tu t’ennuyais de moi, je suis indispensable à ta vie, ne me mens pas, tu n’as jamais su…

Il sourit alors encore une fois… il savait qu’elle avait aimé le baiser, tout comme il savait avoir aimé lui aussi …. Kot se demanda un instant si le fait d’avoir fui, parce que c’était ce qu’il avait fait, n’avait pas un rapport au fait de lui rendre ses ailes … Baba Yaga lui avait dit quelque chose comme cela… Que Raven était à Kot, mais que justement, il n’était plus libre. Il préféra faire comme s’il l’avait abandonné sans chercher de raison précise.

- Je t’ai pleuré… la toi morte. Je t’ai pleuré, longuement …

C’était un murmure dans le froid du cimetière… il l’avait pleuré des heures durant … la femme qu’il avait enterré était la seule qui avait trouvé une importance à ses yeux… elle avait réussi à le rendre père … elle avait même réussi à faire de lui un professeur reconnu dans une université. Il n’aurait fait ça pour personne. Jamais. Pourquoi aurait il fait ça ? Vouloir être posé ? Vouloir ne plus avoir à courir, garder sa femme dans ses bras le matin quelques secondes de plus ? Il ne voulait pas de tout ça. Il était un chat, pas un putain d’homme. Merde.

- J’ai pas de tombe, tu pouvais pas pleurer, puis tu es pas venu me chercher avant, pourquoi tu es pas venu si tu voulais me voir ?

Pourquoi c’était à lui à rester, et pas à elle de venir ? Discrimination ! On demanderait à un homme d’aller en enfer pour une femme, Hercule l’avait fait, mais on ne pouvait demander à une femme de faire pareil, c’était l’homme qui devait sortir tout seul des enfers… la barbe. Il reçu le câlin comme une attaque … mais il l’avait bien mérité pas vrai ?

- Je t’ai laissé la possibilité de t’envoler… La guerre, c’est toi qui la veux, mais tu me connais assez pour savoir que je ne dis jamais non à une guerre ouverte mon petit corbeau.


Il ne s’étala pas par terre… mais il prit la décision que si cette femme le voulait autant qu’il la voulait, leur relation allait être très tendu, jusqu’à ce que l’un ou l’autre capitule … ce genre de combat stérile alors qu’ils étaient tous les deux d’accord … mais après tout … n’était ce pas pour ça que l’on dit que l’amour c’est Fur Ever ?

La suite ici




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