« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Coupant ses rosiers avec une dextérité impressionnante, Eris s’appliqua beaucoup dans la tâche. Bien qu’elle aurait pu utiliser sa magie, elle n’aimait pas particulièrement s’en servir de manière inutile. Habillé dans une longue robe noire lui serrant son corps divin, elle avait revêtit un tablier grisâtre et couvert de tâche de terre. Une fois le rosier soulagé, elle se recula, satisfaite. Il manquait quelque chose. Marmonnant des paroles dans un ancien langage ressemblant étrangement a du vieux gaélique, rien ne se produisit la première seconde. Mais, au bout d’un certain temps, les branches qu’Eris avait coupé cicatrisèrent bien plus rapidement. Là, c’était mieux. Elle détestait que ses plantes souffrent. Un léger sourire sur les lèvres, elle enleva son tablier, mais garda son sécateur pour aller soigner des plantes moins salissantes. Quand la cloche retentit, elle soupira. Qui venait donc l’ennuyait à quelques minutes de l’ouverture ? Traversant la serre tropicale, puis la serre aride, elle fit une moue désagréable. Elle détestait traverser les deux serres de manière rapide et consécutif. Le changement d’humidité la rendait assez… Désagréable. Voyant la silhouette d’Axel Oswald regarder autour de lui comme un nouveau né trop curieux, elle soupira. Que voulait-il, encore ? Si c’était pour lui réclamer à nouveau un câlin, elle le transformerait en demi-crapaud. C’était un châtiment correct. Une tête de crapaud, et un corps d’homme. Son sécateur à la main, elle le fit claquer sous le nez de l’ancien bonhomme de neige d’un mouvement sec et menaçant. « Que faites vous ici aussi tôt, Oswald ? Vous n’avez donc personne à embrasser ou à frotter ? Je travaille. Je n’ai pas le temps de bavarder avec vous sur Mills ou sur tous les perdus de ce monde. Faites vite, allez droit au but, et surtout, faites bien attention à ce que vous allez dire aujourd’hui. Je ne suis pas d’humeur aussi clémente que la dernière fois. »
Les mains sur les hanches, un éclair passa dans ses yeux. Ce petit bonhomme plein de chose qu’elle détestait comme la bonne humeur ou la joie de vivre avait intérêt à faire vite. D’ailleurs, elle se mit à ricaner d’un air sarcastique. « Si vous voulez offrir une plante à Régina, je peux vous procurer es Cactus venimeux. Elle adorera les caresser. »
Son taux était faussement professionnel et jovial. Montrant toute sa haine pour la Méchante Reine, elle s’imagina en réalité que ce serait le meilleur moyen pour cacher ses sentiments. C’était bien mieux. Que se passerait-il si un homme comme Axel venait à être au courant de leur relation ? Cet imbécile irait certainement le crier sous tous les toits tellement il serait content de la nouvelle. Alor autant noyer le poisson le plus tôt possible. « Le mieux, serait que vous choisissiez une plante d’ailleurs. Je suis horticultrice, pas marchand de câlin. La dernière fois, vous n’avez rien emporter. J’espère que ce sera différent cette fois-ci. Je ne m’amuse pas à vendre des biens immatériel et inutile tel que les marques d’affections que vous appréciez tant. »
Son regard se fit glacial. Mais étrangement, sa curiosité augmenta également. Pourquoi était-il venu ? On pouvait voir qu’il avait quelque chose à dire qui lui tenait à coeur cette fois-ci. Ce n’était pas comme la dernière fois. Il n’était pas comme la dernière fois. Quelque chose avait changé. Quelque chose était nouveau. Il semblait… Triste. Mais pas que. Il semblait également plus déterminé que la dernière fois. Et pourtant, si on pouvait bien le définir, c’était avec le mot persistant. La dernière fois, elle avait du lui faire un câlin pour qu’il dégage. Si cette fois-ci, il venait à lui demander un baiser, elle couperait les testicules de ce petit pervers. Après tout, quelqu’un qui demandait des câlins, ça restait quand même suspect. Faisant claquer à nouveau le sécateur sous son nez, elle s’impatienta : [b] « Alors ? Oswald ? J’attends. Et je déteste attendre. C’est une cruelle perte de temps que d’attendre. Venez en au fait, cette fois-ci. Sans cérémonie, et sans fioritures d’enfants. »[/b]
Qu’est ce qu’elle pouvait être méchante… Mais en même temps, il ne fallait pas que les gens oublient qu’elle était Maléfique ! Elle avait une réputation à tenir.
Axel Oswald
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HRP - N’ayant pas encore la réponse officielle pour la magie on en parle mais pas sur qu'on puisse à la fin (mais rien qu'essayer il va vouloir adopter Eris )
- Je vais fêter ce renouveau … oui fêter ce renouveauuuuuuuuuuu !
Olaf était il en train de chanter à tue-tête dans la rue ? Oui. Exactement ce qu’il était en train de faire … et sans honte, il le faisait en marchant… ou en sautillant. Aujourd’hui, il travaillait peu … les horaires quand il fait froid était différente des jours de chaleur. Alors là, il travaillait pas … et il avait eu envie d’apporter quelque chose à son amie Eris. Il ne l’avait pas vu depuis longtemps, ne devait il pas sortir ensemble ? Olaf lui avait laissé du temps mais là, il avait envie de la voir …
Un petit cadeau dans les mains, il traversait la route en connaissant les lieux, un sourire sur les lèvres, on aurait pu croire que c’était l’homme le plus heureux du monde malgré les récents évènements avec des démons .. Il rentra dans le lieu où travailler la jeune femme, tout en observant les plantes. Il se demandait comment aller celles qui lui avait offert ..; et son bansai ? Espérant qu’elle le possède encore, il serra son cadeau contre son coeur avant de voir arriver la jeune femme …
Son sourire sur la visage, il ne pu que s’approcher avant de se reculer d’un pas… pas de câlin … Il allait en mourir de ne pas pouvoir câliner son amie … il savait pourtant qu’elle n’aimat pas cela … Se rappelant qu’il n’était pour le moment qu’un ami à l’essai, il finit par faire un nouveau sourire en réfléchissant à la meilleure manière pour que la femme accepte qu’il l’aime … et qu’elle l’aime un peu en retour aussi .. D’ailleurs heureuse qu’il s’était reculé, elle lui aurait coupé un bout de nez … une nouvelle chanson rentra dans sa tête comme une tornade alors qu’il sourit.
- Je viens vous voir. Vous me manquiez ! C’est qui Mills ? Un ami à vous ?
Pour lui Regina était Dame Regina, comme elle, elle était Dame Eris … il ne connaissait absolument pas les noms de famille alors il eu un sourire plein d’étoile et d’envie quand la sorcière parla de Regina.
- Oh ?? Vous pensez que ça pourrait lui faire plaisir un cactus ? J’avais pensé à lui offrir un coeur en chocolat avec écrit « Joyeux Noel » mais c’est vrai que ça pourrait lui plaire … et pour Anna aussi ! Et Elsa aussi … non Elsa faudrait pas un cactus … puis déjà faudrait que je lui parle à nouveau … Mais un cadeau pour Dame Regina serait super, vous la connaissez bien ?
Il savait qu’elle se connaissait mais ignorer que la jeune femme la connaissait assez pour savoir ce qu’elle aimait … il souriait de toutes ses dents alors qu’il se demandait s’il avait assez de sous pour cela. A contrario de ce que la sorcière pensait, Olaf savait garder des secrets. Bien qu’il aurait été heureux de savoir les deux femmes heureuses, il savait aussi ne pas le dire … après tout, il n’avait jamais rien dit pour River et Edan malgré le fait qu’il était heureux pour eux. L’amour était personnel à chacun et Olaf était heureux de le voir et le savoir mais ne se permettra pas d’en parler… Mais bon ça Eris ne pouvait le savoir tant qu’elle n’apprendra pas à le connaître.
- D’accord, je vais en acheter une … mh… Mais j’ai pas d’idée moi… En revanche j’ai un cadeau pour vous ! Parce que je sais que vous faites attention à notre banzai de l’amitié !
Doucement il sortit doucement le petit paquet cadeau… dedans, il y avait deux petites boules de Noêl fait à partir de bois. L’un était noir avec une forme de croissant de lune pendant que l’autre était jaune avec une forme de soleil. Il sourit puis il reprit.
- C’est fait à partir de bois recyclé ! Pas d’arbre on souffert, et les produits dedans sont pas dangereux, c’est que du naturel !
Et il avait bien un autre cadeau, mais il attendrait Noel alors qu’il donnait le cadeau à son amie. Il sourit alors en regardant la serre.
- Je voulais vous revoir, vous donner un cadeau et vous demander … un service … mais je veux pas que vous pensiez que je désire vous voir que parce que j’ai besoin d’aide, c’est faux ! Puis, j’ai attendu pour qu’on se revoit je voulais pas vous faire sentir harceler par moi, mais j’avais envie de vous voir. Vous êtes la plus forte que je connaisse et j’aurais voulu apprendre de vous …
Il finit par dire beaucoup plus bas, mais toujours à l’intention de la jeune femme « Puis je voulais un câlin »… C’était assez clair non ? Il était un enfant … pour lui les enfants c’était des oiseaux qui amènent les bébés … Et il ne pensait jamais au sexe quand il parlait amour … pour lui c’était juste un sentiment dans le coeur … et il aimait Eris … il allait finir par bouder ….
Dune
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« Mills, c’est le nom de famille de Régina. C’est assez drôle d’ailleurs qu’elle l’ait gardé. Ca représente ce qu’elle est. La Fille du Meunier. » trancha-Eris.
Avec un sourire mauvais, elle fixa Axel qui… Commença à lui parler, à lui offrir des cadeaux et surtout à faire comme chez lui. Son sourire s’effaça et elle passa une main fatiguée sur son visage. Etait-il une incarnation de l’espoir ? Ou un truc du genre ? Non, parce que plus tenace que lui, c’était dur à trouver. « C’était du sarcasme, cette histoire de Cactus. Il va vraiment falloir que tu t’endurcisses, si tu ne veux pas souffrir. »
Aïe. Aïe aïe. Elle l’avait tutoyé. Eris recula de quelques pas, instinctivement. La boule d’amour et de positivité qu’était Olaf avait déjà fait un pas dans son cerveau. On commençait à tutoyer les gens, et après ça devenait vos amis. Mais la question qui la pris de court était celle qui demandait si elle connaissait bien Régina. Ouvrant la bouche, elle voulut répondre quelque chose mais rien ne sortit. Qui aurais-cru qu’en quelques paroles, ce fichu bonhomme de neige allait la retourner ? Elle qui était si fière, si solitaire et si forte ? Refermant la bouche, il y eut un léger moment de silence, puis après un court moment d’hésitation, elle se contenta de répondre d’un air neutre : « Oui, nous nous connaissons. Depuis très longtemps, et même avant qu’elle ne lance sa Malédiction. »
Fixant Olaf, elle se demanda si cette pertinence si rapide était volontaire ou pas. Peut être que sous ce masque de gentillesse et de naïveté, se cachait le plus grand méchant de toute l’histoire du monde des contes. D’ailleurs, qui lui disait qu’il était Olaf et pas quelqu’un d’autre comme Dracula ou un démon ? Plissant des yeux, un air soupçonneux passa dans ses yeux. Puis, quand elle l’entendit continuer, elle n’en douta plus. Non, Olaf était entier, et profondément gentil. Fixant le cadeau d’un regard étrange, elle le prit dans ses mains et évalua effectivement le niveau de nature des composants. Le déposant sur son comptoir, elle le fixa d’un air assez… Impressionné au final. « Tu te donnes beaucoup de mal pour pas grand-chose. Je n’aime pas Noël. »
C’était vrai, elle n’aimait pas Noël. Voir tous ces sapins morts, en règle général, ça la rendait assez malade. Au sens propre, comme au sens figuré. Alors, quand elle posa un doigt sur l’objet qu’Axel lui avait confié, ce dernier se mit à scintiller pendant environ une minute. Puis, l’objet trembla, et des racines commencèrent à lui pousser, ainsi que des branches. De derrière Eris, de la terre s’éleva ainsi qu’un pot. L’instant d’après, la boule de Noël avait disparu, laissant place à un magnifique bébé Sapin Douglas, dans un pot en terre cuite. « Il y avait assez de vie pour le relancer, ce qui est rare. »
Elle fixait le sapin pensif. Puis, rapidement, elle passa ses doigts sur l’arrête de son nez, visiblement contrarié. Depuis quand faisait-elle comme cela de la « belle magie » ? D’habitude, elle excellait dans la magie noire et les maléfices… Mais là… Même s’il s’agissait de redonner vie à une plante, elle y était allez un peu fort. Car elle savait, que Olaf en serait encore plus ravi. D’ailleurs, elle poussa le petit sapin et lui rendit. « Tu devrais prendre soin de lui. Et sans le couper. Je le saurai, Axel. »
A ces derniers mots, ses yeux passèrent du marron foncé au jaune, un très court instant, menaçant. Puis elle sourit en coin avec une nouvelle énergie. Décidément, ce petit bonhomme avait le don de rendre les gens meilleurs. Même les plus ténébreux… « Ah ? Et que veux-tu apprendre ? Tu m’intrigues ? Que pourrais-je faire pour quelqu’un comme toi, qui peut tout avoir de personnes bien plus gentilles que moi ? C’est une excellente question. »
Avec ironie, elle fit le tour du comptoir, et s’avança vers lui. Se mettant à quelque centimètres de son visage, elle l’attrapa comme une mante religieuse au niveau du col et le força à s’approcher de son visage encore un peu plus. Son souffle était proche du sien désormais. « Je devine ce que tu veux, et je crois que tu ne devrais pas me demander ce genre de chose. La magie n’est pas un art qu’on apprend par simple envie. C’est un chemin difficile, qui ne laisse place à aucune faille. »
Axel Oswald
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Olaf observa la jeune femme et mit quelque part l’information que Mills c’était Dame Regina. L’information sur le meunier passa par une oreille transita dans la zone réflexion du cerveau glacé de notre bonhomme de neige avant d’oublier. Mills n’était pas Dame Regina, et il lui faudrait bien plus qu’une discussion pour réussir à s’en souvenir … D’ailleurs, il ne se souvenait pas du nom de son amie Eris … Il avait beau aimé les gens, il n’aimait pas les noms de famille.
Il pencha alors doucement la tête quand son amie lui demanda de « s’endurcir »… quels rapports avec le cactus ? Fronçant les sourcils, il finit par sourire en reprenant.
- Les cactus ça piquent un peu, mais je sais ne pas me piquer tout le temps, merci de t’inquiéter pour moi.
N’est ce pas ce que font les amis ? S’inquiéter pour les autres tout en donnant des conseils avisés sur ce qu’ils pourraient faire ou dire ? Dans l’esprit d’Olaf la jeune femme était son amie, puisqu’il avait réussi à lui faire accepter qu’il allait essayer de tout son coeur. Il sourit alors encore en penchant la tête sur le côté. Être avec elle était un plaisir.
Le tutoiement était venu naturellement et en réponse au sien. Et Axel ne l’avait pas remarqué, pour lui c’était normal de dire « tu » surtout à une amie… Sa tête sur le côté, Olaf essayait de comprendre en quoi sa question avait pu la faire reculer, mais il ne dit rien, se masquant de son sourire si doux alors qu’il écoutait la réponse, trop heureux de l’entendre.
- Oh ! Cela signifie que vous êtes amies ! Un jour on devrait se faire une sortie tous ensemble, j’apporterais la glace, Dame Regina le jus de carotte et on mangerait en parlant de choses et d’autres et en faisant un gros câlins groupés.
Souriant en observant le cadeau puis la jeune femme, il reprit de sa voix emplit de bonne humeur.
- Pas grand chose ? Tu n’es pas « pas grand chose » tu es mon amie, et puis, si Noel ne te plait pas, alors il me faut la date de ta naissance … ou alors je peux te faire des cadeaux n’importe quand….
Pour lui, Noel était surtout l’excuse pour faire des cadeaux sans qu’on lui dise « mais pourquoi j’ai le droit à ça ? »… parce que les gens n’étaient pas logique la plupart du temps… et qu’Olaf avait remarqué que les gens acceptent mieux les cadeaux à Noël que spontanée … Alors … Il se déconcentra de sa réflexion quand il vit la magie opérer. Il ne pouvait qu’aimer Eris et sa magie. La magie de la sorcière était belle, douce, vivante et gentille. La magie d’Eris était la plus incroyable qu’il avait vu. Bien qu’il aimait les pouvoirs d’Elsa ou des mages de Fairy Tail, Eris avait la magie de la vie … et Olaf ne pouvait que tomber en amour devant tant de beauté… tellement qu’il ne pu répondre sur cette histoire de « assez de vie » trop obnubilé par le petit arbre qu’il y avait là.
Olaf le prit alors que la jeune lui faisait tout simplement un cadeau. Les yeux tout plein d’étoiles il regarda son petit sapin et doucement toucha une de ses branches avec la plus délicate des caresses. Il était si petit, si fragile … si … Olaf allait en prendre bien soin. Et quand il sera assez grand, il irait le planter là où personne n’ira jamais le couper … il ne savait pas encore où …mais il espérait qu’à ce moment là, Eris serait là pour l’aider.
- Promis Promis Promis ! Je peux l’appeler Samantha ?
Il la regardait toujours avec des yeux étoiles, pendant qu’il touchait encore les branches du bout du doigt. Comme un enfant découvrant un petit frère. Un mini lui… Trop peur de le casser mais avec l’envie désespéré de le protéger, de l’aimer, de le voir grandir pour lui donner la meilleure des vies. Reposant les yeux sur la jeune femme il sourit.
- Je veux apprendre à redonner vie comme toi. A faire le bonheur des plantes, et à les aider à s’épanouir. Et moi je te trouve gentille, et je n’ai pas envie de demander à qui que soit d’autres.
Non. De tous les pouvoirs qu’il avait pu voir … Celui de la jeune femme était le plus beau. C’est tout… et celui, qu’il pense, plus proche de ce qu’il est. Causé la souffrance, la douleur, tout ça, il ne veut pas. Il veut faire pousser des carottes, et peut être soigner les gens aussi ? Il ne voulait pas trop en demander, mais même apprendre à planter des graines il serait heureux de le faire avec son amie. Il regarda la jeune femme droit dans les yeux. Déterminé et motivé par l’envie d’apprendre.
- Je veux pouvoir aider mes amis, aider les plantes et faire le bien comme toi, alors je n’aurais pas de faille, tu m’as donné une chance pour être ton ami, alors donne moi une chance pour être ton élève, et promis je te sauterais pas dessus pour un câlin pendant les cours.
Puis elle lui avait promis d’accepter qu’il essaie d’être son ami… s’ils ne passaient pas plus de temps ensemble ça n’allait jamais arriver. D’une pierre trois coups. Il finit par sourire alors que le visage de la jeune femme était toujours proche de lui.
- Et puis, avec une personne aussi incroyable que toi à mes côtés, j’ai aucun risque d’échouer. Je peux te prouver que je suis un bonhomme de neige super fort et motivé !
Dune
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Eris fixa un long moment Olaf. Clignant plusieurs fois des yeux, elle soupira également. Qu’est ce qu’il pouvait être… Lunaire. Fermant les yeux, elle inspira un grand coup. Comment ne pas s’énerver ? Alors qu’elle était sensé être la méchante Fée Morgane, et Maléfique ? Un instant, son regard se perdit dans le vague, puis un sourire apparut. Alors, elle déclara d’une voix étrangement sincère, calme et gentille : « Tu peux l’appeler comme tu veux Axel. On ne demande pas sa date de naissance à une Dame… Et non, c’est une très mauvaise idée ce que tu viens de proposer tu risquerais de... »
Elle ouvrit la bouche, pour dire quelque chose, mais elle la referma aussitôt. Elle voulut dire « porter la chandelle », mais elle ne finit pas sa phrase. Longtemps, elle le fixa, essayant de formuler correctement ses mots :
« Tu risquerais de t’ennuyer et de ne pas comprendre. Nous avons des conversations complexes sur la Magie. Tu t’y perdrais. »
Avec un sourire en coin, elle s’amusa à lui poser la main sur l’épaule. Attendez… Rembobinons en arrière… Elle était Maléfique, et la Fée Morgane non ? Maléfique la Terrible, Maléfique la Dragonne… Alors pourquoi était-elle comme cela avec Olaf ? Elle l’avait compris à l’instant même où il lui avait parlé du sapin qu’il voulait nommé Samantha. Olaf n’était pas dans le jugement, Olaf n’était pas dans la moquerie. Olaf ne l’offenserait jamais. Jamais il ne toucherait à son honneur… Voilà ce qui avait fait ressortir la véritable nature de Fée d’Eris. Tremblant un peu, elle mit une main sur sa tempe. Elle venait de prouver qu’elle était capable d’agir de manière positive comme toutes les Fées… Alors pourquoi ses sœurs l’avaient renvoyés ? Pourquoi avait-elle était exclus ? Ce souvenir se fit si profond et rejaillit si rapidement que quelques nuages passèrent dans le ciel, faisant diminuer la luminosité au dessus d’eux. Sursautant, elle se rendit compte de ce qu’elle était en train de faire, et, voyant que sa main était sur l’épaule d’Olaf, l’enleva immédiatement d’un geste vif mais élégant. Se remettant dans une posture correcte, elle l’évalua quelques temps.
Ce que tu me demandes relève de l’ordre de l’impossible.
Elle fit le tour de lui, comme si elle cherchait à évaluer son potentiel. Espoir. Voilà la magie, si il en avait, qui devait couler dans ses veines. Cet homme avait le don de rendre les personnes plus bonnes qu’elle ne l’était. Et jamais il ne jugeait, jamais il ne blessait, et toujours, il y croyait. Dòchas.
Il y eut un léger moment de silence. Rien ne se produisit. Puis, après quelques secondes, les yeux de Olaf s’illuminèrent d’un bleu étincelant. Son corps se réchauffa, puis se refroidit à l’extrême avant de redevenir totalement normal. Finalement, Eris fronça les sourcils, assez perplexe.
Etonnant.
Faisant le tour une dernière fois d’Axel, elle essaya de fouiller dans sa mémoire sur la dernière fois qu’elle avait vu des traces de magies semblables. Mais, au bout d’un long moment, elle finit par dire d’une voix calme et posée: Visiblement, tu as du potentiel. Ta magie est liée à l’espoir. C’est ce que signifie dochas, en gaélique. Ce qui est très étonnant, en revanche, c’est que tu es couplé à deux magies différentes... La première...
Elle posa son doigt sur le front d’Axel et une nouvelle vague de chaleur l’envahit, puis tout redevint normal. Celle que nous avons tous ici, celle de Régina Mills... Et la deuxième...
Elle lui apposa une nouvelle fois son doigt sur le front et cette fois-ci ce fut un froid intense qu’elle put ressentir.
Et celle là m’ait inconnu. Je ne connais pas le monde d’où tu viens. Mais tu as un créateur, ou plutôt une créatrice avec un fort potentiel magique. Je crains que ce soit compliqué de t’enseigner quelque chose dans une magie que je ne comprends pas. Je peux t’apprendre les bases. Mais si tu veux plus, il faudra que tu vois avec elle.
Mais qui étais-tu donc, étrange petit personnage? Eris en croisa les bras et se mordit un peu la lèvre, lui donnant un certain côté sexy. Voilà qui devenait plus qu’intéressant.
Axel Oswald
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Il eu un sourire alors que sa tête se pencha d’une manière affirmative. Ok. Il appellerait donc Dame Regina comme il le veut, et il continuera d’appeler Dame Eris ains aussi. Un jour, peut être que ça changera et qu’il les appellera autrement … juste par leur prénom ? Mais pour cela, il avait besoin de les rendre heureuse. Son affirmation marchait aussi pour la date de son anniversaire. L’écoutant jusqu’au bout, un nouveau sourire naquit sur son visage. Il avait tant à lui dire que ses mots se mélangeaient alors il essayait de tout prendre dans le bon ordre.
- D’accord, alors je choisi la date de notre Amiversaire. Comme ça, j’aurais une date, et tous les ans à la même période je ferais quelque chose pour toi, comme pour ton anniversaire mais sans l’être … Et je suis sur que je ne m’ennuierais pas avec vous deux… Je comprendrais certainement rien, mais j’essayerais pour vous faire plaisir et je vous ferais sourire. Cela pourrait être super. Quelque chose qui vous fasse plaisir à toutes les deux … hmm …. Je trouverais une idée.
Était il absolument motivé pour faire une sortie avec les deux plus grandes sorcières de SB ? Oui, mais lui ne le voyait pas du tout ainsi … Ce qui était absolument normal quand on connaissait un peu le phénomène. Il sourit à son sourire … et malgré la « méchante fée » il prit sa main sur son épaule aussi doux qu’un câlin. Il était encore plus heureux donc de ce contact, surtout en connaissant Eris et sa haine du contact… Olaf était d’autant plus persuadé qu’un jour, il aurait le droit à son câlin véritablement venu du coeur.
- Impossible n’est pas Eris. Je viens d’en inventer le slogan. Je suis motivé à essayer au moins.
Il l’était, totalement complètement. Et Dame Eris était celle dont il avait besoin pour cela. L’écoutant, la regardant, penchant sa tête sur le côté quand elle dit un mot dont il ignorait la provenance … étrange tout cette histoire. Il ressentit quelque chose à son mot, mais ne pouvait pas le décrire alors il préférait attendre qu’elle ne l’expliquer. Il sourit en montrant toutes ses dents à la jeune femme. Sans savoir pourquoi il était étonnant, il était vrai que le savoir lui faisait plaisir.
- Dochas ?
Il écouta le reste alors qu’il louchait pour voir le doigt de la jeune femme sur son front. Il avait donc de la magie de Regina ici ? Cela pouvait expliquer alors pourquoi il était encore en vie malgré qu’il n’était pas humain, ni même le personnage principal de son histoire, parce que Regina est trop forte !
- Oui ! Elle est trop forte d’ailleurs, mais je suis sur de ne pas avoir son potentiel magique. Elle, elle peut faire boom vlaaaa bim et tout change avec ses doigts…moi je peux résister au froid….
Puis, il remonta ses yeux vers elle alors qu’il réalisa ce qu’elle venait de dire, et que des étoiles apparaissaient dans les yeux profonds d’Olaf. Elle venait de dire « je peux t’apprendre les bases » ça veut dire qu’elle acceptait ? La joie d’Olaf se lisait sur son visage alors qu’il sauta d’un pied sur l’autre pour essayer de ne pas sauter sur la jeune femme pour un câlin ….
- Dame Eris va m’apprendre les bases de la magieeeeeeuuuuuuh ! Dame Eris c’est la plus forte ! Moi j'aime Dame Eris !
HRP - Faut que je relance les admins sur cette histoire, je t’en tiendrais au courant.
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Qu'est ce qu'il me veut encore le bonhomme de neige? (Axel)
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