« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
“Une rencontre, c'est quelque chose de décisif, une porte, une fracture, un instant qui marque le temps et crée un avant et un après.” L'Evangile selon Pilate - Eric-Emmanuel Schmitt .
Cassiopée regarda bien derrière elle que personne ne la suivait. Non, c’était bon, elle pouvait continuer de marcher. D’un pas pressée, elle traversa sur le passage piéton, après que le petit bonhomme soit devenue vert. Elle était raisonnable. Sauf quand il fallait courir, mais ce n’était pas le cas maintenant. Pas encore du moins. Une fois arrivée sur l’autre trottoir, elle se retourna encore, ses cheveux volants autour d’elle. Mais il n’y avait strictement rien à part des badaud qui passaient sans même la voir. C’était étrange. Elle avait l’impression d’être suivi. Ce n’était pas la première fois qu’elle ressentait cette sensation. Certes, Smithy le faisait de temps en temps, quand il ne voulait pas être vu par les autres, il devenait invisible. Cependant, il avertissait toujours de sa présence à un moment donné. Il savait que la jeune femme devenait de plus en plus paranoïaque, à cause de ce qu’elle subissait et du déni dans lequel elle se trouvait. Alors il se manifestait toujours. Une petite pression sur le bras. Un petit tirement de la bretelle de son sac. Un petit chuchotement dans le creux de l’oreille. Cassiopée savait toujours quand Smithy était là et actuellement ce n’était pas le cas. Tous les voyants de son instinct de survie étaient allumés et elle avait un mauvais pressentiment. Or pour le moment, il n’y avait rien d’anormal. Alors elle continua son chemin pour se rendre à l’université pour un rendez vous avec un professeur de linguistique. Elle travaillait sur un dossier plutôt complexe qu’une entreprise lui avait demandé de traduire en croate, et elle avait du mal pour certains termes. Luci lui avait alors suggéré très gentiment qu’il pouvait prendre contact avec l’un de ses meilleurs experts pour l’aider dans sa tâche. Ravie d’une telle proposition, elle n’avait pas hésité et avait convenu d’un jour de rendez vous. Même si le travail de traduction n’était pas celui qu’elle portait dans son coeur, il lui permettait de vivre correctement, et de faire vivre aussi Richard. Ils s’étaient disputés -encore une fois- à ce propos. Elle ne comprenait pas pourquoi Richard voulait qu’elle arrête. Certes, elle n’aimait pas. Elle voulait reprendre l’archéologie, les fouilles, les découvertes, faire avancer la science. Ou alors, publier ses livres pour enfants, les faire rêver, voyager, les embarquer avec elle dans son univers coloré. Sauf que pour le moment, elle n’avait pas les fonds pour le faire, et toujours pas surmonter ce que son père lui avait dit, que ce n’était pas un vrai métier. Elle ne voyait pas pourquoi ça ne l’était pas mais elle ne voulait pas le décevoir. Elle savait -pensait- qu’il était déçu d’elle. De part son comportement étrange qu’elle avait depuis petite et ensuite par son amnésie, du à son accident en Egypte. Smithy disait que c’était parce qu’elle avait été héroïque, et qu’elle ne devait pas en avoir honte, or il n’y arrivait pas. Elle voyait bien le regard strict de son père … qu’elle l’avait encore plus déçu qu’auparavant. C’était sans doute pour cela qu’elle n’acceptait de parler de la nouvelle situation dans laquelle sa relation avec Richard évoluait. Elle … elle sentait que quelque chose clochait, que les belles paroles qu’il lui disait avait l’air d’être un doucereux coton de chloroforme pour l’endormir mais elle se laissait faire. Parce qu’elle pensait ne pas avoir le choix. Serrant encore plus son sac, elle eut un petit soupir en voyant enfin les grands bâtiments de l’université se dessiner. Certains étaient en travaux. Elle n’avait pas tout saisi à ce que Luci lui avait raconté, mais il voulait voir grand. Tant mieux pour lui. Mais là, c’était un peu trop grand. Elle connaissait certains endroits maintenant, mais pas là où elle devait se rendre. S’arrêtant devant le panneau montrant les différents bâtiments, elle traça de son doigts le chemin, en espérant qu’elle ne s’y perdrait pas. Elle avait repéré qu’elle devait passer par la cafétéria pour accéder plus vite à au bâtiment des langues. Cela tombait plutôt bien, elle savait où elle se trouvait. Assez contente, mais non sans avoir toujours ce sentiment d’oppression derrière elle, elle traversa les allées, se fondant totalement dans la masse des étudiants avec sa robe à pois rouge, son blouson en cuir et sa sacoche.
Une fois arrivée dans la cafétéria, qu’elle devait passer en longueur pour ressortir de l’autre côté, elle se stoppa non loin du présentoir à sandwich, la sensation qu’elle avait s’accentua. Se retournant, elle ne voyait pourtant rien, à part des dizaines d’étudiants en train de bavarder joyeusement et de faire leurs achats. En se retournant, elle poussa un petit couinement en voyant Spencer, droit comme un i, devant elle, portant immédiatement la main à sa bouche et à sa poitrine. “C’est toi ?! C’est pas gentil de faire ça !” Spencer, quand à lui, arborait un grand sourire, penchant la tête sur le coté, un peu intrigué. "Pardon, je pensais que tu m'avais entendu, mais tu étais dans la lune." Son sourire dévoila toutes ses dents pointus tandis qu’il pointa son index entre ses yeux."Bonbons?" “Non ! … Oui !... Attends !” Elle passa la main dans ses cheveux bouclés, tout en faisant une moue boudeuse, un peu en colère. “Non mais … c’est toi qui me suit ! Comment tu aurais voulu que je t’entendes vu que tu me suis !” Elle n’était pas en colère, non, loin, de la, même rassuré en vérité de savoir que la sensation qu’elle avait, était déja réelle, et provoqué uniquement par Spencer. “Et oui, je veux bien des bonbons s’il te plait !” "Je vous suis pas gente Dame, j'assure votre protection dans ce haut lieu de la Dangerosité qu'est notre faculté Storybrookienne!" Il fit une profonde révérence avant de se relever sous les gloussements de Cassiopée. D’accord, elle ne pouvait rester longtemps très faché quand elle le voyait parler comme ça, ne remarquant pas en réalité la ride sur son front, signe de son inquiétude. Non, parce qu’elle était absorbée par le paquet bonbons acidulés étant apparu mystérieusement dans sa main. "Tiens c'est tes préférés, ceux qui colorent la langue." Sans entendre, elle plongea sa main dedans pour en prendre quelques uns, qu’elle porta immédiatement à la bouche avant d’hausser les épaules. “Ouais mais je parlais en dehors aussi ! Mais c’est pas grave … Merci ils sont trop bons !” Elle lui fit un petit sourire, faisant fondre le sucre sur sa langue. Elle préférait penser que c’était lui, que plutôt qu’autre chose. Spencer garda le silence, avant de piocher un bonbon lui aussi, qu’il croqua à son tour avant de prendre une moue faussement hautaine "Ah ouais, et tu m'as repérer quand?" “Et bien … j’ai senti que tu me suivais dès que j’ai passé le parc, et après sur tout le trajet … mais tu aurais pu te montrer plus tôt quand même ! Parce que là on va pas pouvoir rester ensemble sinon je vais être en retard à mon rendez vous ! Tu serais apparu avant … on aurait même pu aller prendre un chocolat chaud à emporter chez Queenie !” Elle était un peu déçue à vrai dire. Spencer faisait parti des rares amis qu’elle avait le droit de voir… même si en vérité, elle savait parfaitement que Richard ne l’aimait pas. Depuis qu’elle avait décidé de lui mentir, il y a environ quatre mois, quand Spencer l’avait invité au restaurant, elle se sentait mal vis à vis de lui. Oh oui. Elle culpabilisait, et elle avait eu plus d’une fois envie de lui avouer la vérité mais la peur qu’il puisse s’en prendre à lui, lui tordait les entrailles. Elle avait vu comment il avait traité Smithy, qui pourtant n’était qu’un adolescent … Ce n’était pas faute de s’y être opposé mais Richard avait eu des arguments convaincants. Ses poings. Alors pour éviter les coups et la culpabilité, elle essayait de trouver des astuces, des feintes pour contenter tout le monde. "J'aurais pu mais où serait le jeu ?" Il sourit, reprenant un bonbon qu'il tira avant de lui montrer sa langue, bleuïe. Alors elle aussi lui tira la langue, lui donnant même une petite tape sur le bras. “C’est pas drôle ! Moi je peux pas faire comme toi, tu triches ! Je me vengerais.” Elle le contourna, lui adressant quand même un sourire malicieux. “Donc si c’est le jeu … et bah tu mangeras tout seul à midi ! Voila !” Elle dodelina du corps avant de lui faire un petit signe de la main et filer à son rendez vous. En vérité, elle lui avait aussi dit ça parce qu’elle ne savait pas si elle aurait fini à midi. Les traductions prenaient parfois un temps fou, sur plusieurs jours, et quand elle était dans son truc, elle préférait le finir avant de s’éparpiller, connaissant sa capacité aussi à vouloir s’amuser. Reprenant une marche rapide, elle se conforta dans l’idée que c’était bien lui, qui l’avait suivit. Elle ne se sentait plus oppressée depuis qu’il était apparu devant elle, et c’était tant mieux, sans se douter une seule instant, que c’était justement parce qu’il était apparu que la véritable chose qui la suivait était parti. L’esprit plus léger, elle se rendit compte qu’avec tout ça, elle s’était trompée de chemin. Regardant sa montre, elle vu qu’elle allait être en retard, sa petite pause avec Spencer l’ayant retardé. Tournant rapidement la tête dans tous les sens, elle se mit alors à courir. Ce qui devait arriver, arriva. Cassiopée fonça droit dans une personne tant elle était absorbée par la recherche du bon bâtiment. Elle avait même sorti son téléphone pour relire le message que Luci lui avait envoyé. Elle percuta de plein fouet une montage. Littéralement. L’homme dans lequel, elle venait de rentrer était gigantesque, comparé à ses 1m58. Elle rebondit même contre son dos, tombant à la renverse dans un petit cri, qui attira en plus du contact physique son interlocuteur. Se massant la tête, l’air penaude, elle essaya de se relever. “Je suis vraiment désolée … pardonnez moi je … je vous ai pas vu !” Bon, pourtant, il était visible, mais voila, elle était concentrée sur autre chose. Attrapant la main qu’on lui tendait, elle souffla tout en se relevant. Elle allait avoir un bleu sur ses fesses vu la chute qu’elle avait faite. “Encore une fois pardon … je … je suis en retard et je ne trouve pas mon bâtiment. Ça ne fait vraiment pas sérieux …” Elle baissa la tête, toute penaude, en soupirant avant de froncer les sourcils comme si son cerveau se mettait en route. “Oh mais … est ce que vous êtes de l’université ? Je sais que ça ne se fait pas vu que je vous ai percuté mais je cherche le bâtiment des langues … et c’est tellement grand ici … Lu.. Monsieur Matterlla n'est pas joignable et je ne voulais pas qu'il voye que je trouve pas ... Je dois voir le professeur Kasparov … il est censé m’aider dans une traduction mais il ne va pas vouloir si j’arrive en retard …”
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belle âme
Sebastian Castellanos
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« Athénaïs... Je suis désolé. J'ai encore trop bu ce soir. »
« Fou-moi la paix ! Je t'ai déjà dis que je n'avais pas besoin d'une baby-sitter ! »
| Conte : The Evil Within | Dans le monde des contes, je suis : : Sebastian Castellanos, le mec qui aime bien se foutre dans la merde.
Lewis avait souvent du mal à s'investir dans les projets qu'il avait en cours. Être sérieux n'était pas vraiment son fort tout comme être un adulte. Ne vous méprenez pas, il sait très bien jouer son rôle de parent ou être sérieux quand il le faut mais la plupart du temps, il restait le petit Morphy qu'il avait toujours été. Mais aujourd'hui, il avait mit en route un projet qui le tenait à cœur, un projet qu'il rêvait de faire depuis un moment. Depuis que Morph était enfermé dans cette vie, dans ce corps. Il s'était découvert une passion pour les comédies musicales. Les personnes qui dansaient et chantaient pour exprimer leurs sentiments, il aimait tellement ça. Ces gestes étaient bien plus sincères que de simple paroles. Alors Lewis avait voulu en gérer une, faire un remix de Roméo et Juliette parce qu'il adorait l'amour. Même si ce n'était le domaine dans lequel il excellait. Il était divorcé et avait perdu de vue la fille qu'il aimait plus que tout. Tant pis, cela ne l'empêchait pas de faire une comédie musicale sur l'amour. D'ailleurs, il travaillait en collaboration avec deux professeurs de l'université. Son meilleur ami, Mallory et sans trop de choix Alix Morton la professeur de musique. Elle et Lewis ne s'aimaient pas vraiment. C'était une femme sérieuse et lui était un homme qui aimait s'amuser. Autant vous dire que le mélange n'était pas bon. Tant pis, c'était le prix à payer pour avoir sa comédie musicale. C'était les conditions qu'il devait respecter.
Aujourd'hui, il faisait passer des auditions aux élèves pour savoir qui auraient les rôles principaux et qui auraient simple des seconds rôles. Et bon sang... Il n'était pas doué en chant, vraiment pas mais il en avait entendu des mauvaises choses ce matin. Des personnes qui chantaient comme si on venait de leur marcher sur les pieds ou encore comme si elles avaient une envie pressente. Et à voir les grimaces sur les visages de ses collègues, il comprit qu'il ne se faisait pas de fausses idées. Mademoiselle Morton disait même que c'était de l'insulte pour la musique. Lewis poussa un petit soupir avant d'afficher une petite moue. Il avait peut être vu trop grand en demandant à cette université de faire une comédie musicale ? Si personne n'était capable de chanter, comment allait-il faire ? Étrangement, il ne lui tardait pas de leur apprendre les pas de danse. Une fois les auditions terminés, il passa nerveusement sa main dans ses cheveux ondulés avant de poser son regard sur Mallory qui afficha une petite moue. Il savait que cette comédie musicale lui tenait à cœur, il voyait bien que Mallory se sentait désolé pour lui. C'était gentil de sa part mais cela n'allait rien changer à son soucis. Peu de personnes avaient marqués leurs noms pour l'audition et sur ce peu de personne, peu savaient chanter. Il entendit la professeur de musique pouffer à côté de lui.
« A quoi ça sert d'avoir une comédie musicale si c'est pour entendre des casseroles chanter ? Et puis d'ailleurs pourquoi c'est un professeur de sport qui gère ça ? » elle marqua un petit temps de pause avant de poser son regard sur celui de Lewis. « Normalement c'est à moi de gérer ce projet. »
Lewis poussa un petit soupir avant de se lever de son siège. Ils étaient dans le petit théâtre qui se trouvait dans l'université. Trois professeurs désespérés dans une grande salle. Le brun rassembla ses feuilles, ses affaires avant de les glisser sous son bras.
« Il fallait faire la demande avant moi. Maintenant si tu le permets. Je vais chercher des chanteurs pour notre comédie. Une Juliette et un Roméo. Je ne baisse pas les bras si facilement moi. Sur ce, mon petit Mouse et Mademoiselle Morton. Bon appétit. »
Il afficha un faux sourire avant de sortit rapidement du théâtre. Lewis grogna d'agacement quand il se rappela des phrases que sa collègue venait de lui sortir. Il allait lui prouver qu'il était capable de grande chose quand il le voulait. Le métamorphe n'allait pas fouiller dans le côté scientifique de l'université ou autre. Il allait se concentrer sur le côté création qui était pour lui l'endroit rêvé pour trouver ses candidats. La musique, la couture, le cinéma, le dessin et ce genre de chose. Lewis afficha un grand sourire avant de marcher rapidement vers le côté art de l'université. Le professeur de sport n'allait pas souvent dans ce côté là mais il fallait avoué qu'il aimait les peintures sur le mur ou encore entendre les instruments jouer au loin. Il tomba nez à nez avec une asiatique qui semblait être seule. Lewis se rapprocha directement d'elle et lui tendit une brochure avant de sourire.
« Bonjour mademoiselle, je fais une comédie musicale pour le bal de l'hiver. Ça te dit d'y participer ? Et tu peux en parler à tes amis aussi ! Donne-moi ton nom et je le marque sur la liste des auditions !»
« Oh bonjour Monsieur. » Elle s'inclina légèrement pour saluer Lewis. « Je vous remercie de votre invitation mais je ne fais pas partie de l'université. Par contre je peux en parler à mes amis ! »
Dommage, cette jeune femme avait l'air très aimable et elle dégageait du charme. Elle était parfaite pour un rôle principale mais il ne voulait pas la harceler non plus alors il se contenta de sourire avant de reprendre.
« C'est dommage. Garde la brochure et tâche d'y réfléchir jeune fille ! Mais si tes amis participent, ça te dirait de nous aider dans les coulisses ? C'est quoi ta spécialité ? Maquillage ? Coiffure ? Tenues ? »
« Ah je suis en école de stylisme alors les costumes m'iraient mieux. » Elle regarda l'heure. « Je suis désolée, je dois rejoindre mes amis. Nous vous contacterons si nous sommes intéressés, je garde précieusement votre brochure. Bonne journée. »
« Merci jeune fille ! »
Après avoir distribué pas mal de brochure, Lewis se décida à se diriger vers la cafétéria pour acheter quelque chose à manger. Il opta pour un simple sandwich vu qu'après il avait quelques papiers à remplir pour le boulot. Le métamorphe croisa plusieurs élèves qui lui demandaient si ils étaient prit dans le spectacle ou pas. Il donnait la même réponse à tout le monde. Qu'il ne savait pas et qu'il n'était pas sûr. Il espérait que cette asiatique (Marinette) allait réussir à vendre sa comédie musicale à des personnes qui avaient vraiment envie d'y participer. Enfin tout ça pour dire que l'esprit de Lewis était bien occupé aujourd'hui et ce fût pour cela qu'il fût surpris quand une jeune femme se cogna contre son dos. Une petite jeune femme d'ailleurs. Lewis haussa les sourcils avant de tendre sa main pour l'aider à se relever. La pauvre, elle a du avoir mal. Le professeur de sport afficha un petit sourire quand il entendit la demande de cette dernière.
« Vous connaissez Luci ? » il regarda autour de lui avant de chuchoter discrètement à la jeune femme. « Ne lui dites pas que je l'appelle pas son prénom, c'est quand même le président de l'université et je ne veux pas d'ennuis ! »
Un petit rire sortit de sa bouche tandis qu'il vit la moue sérieuse sur le visage de cette pauvre fille. Il n'avait plus qu'à la conduire jusqu'à la salle de monsieur Kasparov. Il le connaissait ce bon vieux Kasparov, un peu étrange comme professeur. Stricte, vieux jeu et grognon. Lewis ne lui parlait pas souvent mais il le connaissait assez pour savoir qu'il n'irait pas discuter avec lui pendant ces pauses. Lewis fit signe à l'inconnue de le suivre. Les deux marchèrent rapidement à travers le bâtiments avant d'arriver rapidement à la salle du professeur. Ce dernier était en train de fermer la porte de sa salle à double tour. Kasparov se tourna vers Lewis et la jeune femme et quand il les remarqua, il secoua négativement la tête.
« Tu as quinze minutes de retard, Cassiopée Brooke. Reprends rendez vous. »
Lewis haussa les sourcils avant de croiser ses bras contre son torse. Il avait bien entendu ce que le vieux venait de dire ? Il n'avait pas rêvé. Ce professeur de langue morte était en train de faire le leçon à cette pauvre Cassiopée. Il s'avança alors vers Kasparov tout en claquant sa langue contre son palais.
« Pourquoi tous les vieux se comportent de façon chiante? »
« Je vous demande pardon ? »
« Vous avez bien entendu Kasparov. Elle avait seulement besoin de votre aide. Alors vous savez quoi ? Elle ne reprendra pas rendez-vous, elle a pas besoin d'un croûton comme vous. Je vais l'aider moi. »
« Je vous rappelle que vous êtes professeur de sport, Montgomery. »
« Inget att knulla ! » (Rien à foutre en Suédois.)
Lewis attrapa gentiment le bras de Cassie avant de l'emmener loin de cet imbécile. Morph venait carrément d'agir sous un coup de colère alors que cette jeune femme avait sûrement vraiment besoin de Kasparov, ou peut-être qu'elle aimait beaucoup ce vieux aussi. Il se mordit alors nerveusement la lèvre inférieur, se rendant compte de son immense boulette. Lewis s'arrêta en plein milieu du couloir et il s'inclina directement devant Cassiopée Brooke.
« Je suis vraiment désolé. À cause de moi vous n'allez plus pouvoir travailler avec lui... » Il posa son regard sur les documents que cette dernière portait dans ses bras. «Je peux vous aider à traduire votre texte si vous le voulez ! Je parles pas mal de langue et puis j'ai du temps libre... Et pour me faire pardonner, je suis prêt à vous payer quelque chose à manger !»
K. Julian Andrianamady
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“Une rencontre, c'est quelque chose de décisif, une porte, une fracture, un instant qui marque le temps et crée un avant et un après.” L'Evangile selon Pilate - Eric-Emmanuel Schmitt .
Dans un sens, elle comprenait parfois quand Richard lui disait que rester à la maison était le mieux pour elle. Elle pouvait s’avérer d’une maladresse sans nom. Elle cassait des objets, elle renversait souvent sa tasse de chocolats et elle faisait tomber pleins de gens. Certes, c’était souvent elle au final qui se retrouvait les fesses au sol, en percutant comme elle venait de le faire des personnes beaucoup plus grande, mais elle le faisait quand même. Pour une fois, elle n’avait même pas la tête dans les nuages, à réfléchir à la prochaine histoire qu’elle pourrait dessiner. Non, elle pensait au travail qu’elle devait faire, à cette traduction qui était importante et au professeur que lui avait conseillé Luci. Forcément, ce mélange l’avait déconcentré et la collision était arrivée. Maintenant, elle rougissait tout en s'excusant, étant particulièrement gêné, d’avoir dérangé cet homme. Néanmoins, Cassie pouvait basculer d’une émotion à l’autre très rapidement, et le fait que le brun lui parle tout naturellement, avec un sourire, lui donna envie de parler. “Oh oui ! C’est un ami de mon grand frère ! Cyan !” Elle se pencha en hochant la tête et en faisant un petit signe de motus et bouche cousu. “D’accord c’est promis ! Mais Luci est très gentil vous savez ! Je pense qu’il ne vous fera rien si vous l’appelez par son prénom. Spencer il l’appelle comme ça ! Bon après c’est son doctorant aussi mais il ne faut pas vous inquiétez !” La naïveté. C’est beau. Même si dans un sens, elle avait raison. Luci n’était pas du genre à se formaliser de ce genre de chose. Du moment qu’on ne l'appelait pas ma poule, tout pouvait passer. Il rigolait même, quand Latrice par exemple se trompait de prénom. Il rigolait moins quand elle hurlait son nom de famille en le chassant de la cour des miracles. Mais l’heure n’était pas à la discussion. Elle tournait inlassablement, rappelant à Cassiopée qu’elle était en retard. Sa moue se transforma en grimace en regardant sa montre. Heureusement, le gentil monsieur accepta de l’accompagna, lui procurant un léger soulagement et à la vue des détours dans les couloirs qu’ils faisaient, c’était clair, qu’elle n’aurait pas pu y arriver toute seule. Ou cela lui aurait prit beaucoup plus de temps que prévu. Quand ils arrivèrent devant le bureau, forcément le professeur était en train de partir. Cassiopée sentit ses entrailles se serrer quand elle entendit la voix féroce de Kasparov prononcer la sentence. Sa bouche forma un petit o mais elle décida de ne pas se laisser faire. “Mais … je ne suis pas de l’université ! C’est très grand ici ! Et 15 minutes ce n’est pas grand chose ! ” Une de ses mains serrait fortement la lanière de son sac tandis que la deuxième était devant elle, aidant à sa justification. Le vieux professeur se retourna, l’air encore plus sévère. “Il fallait prévoir. Partir plus tôt de chez toi. L’heure c’est l’heure. Après ce n’est plus l’heure ! Reprend rendez vous !” Elle gonfla ses joues comme un poisson globe. Ce monsieur n’avait vraiment pas l’air gentil. Elle allait enchaîner sur le fait qu’elle s’était déjà levé bien tôt comme ça mais ce fut l’autre homme, le gentil, qui prit la parole, et sa défense par la même occasion. Elle ne put s’empêcher de pouffer en entendant ce qu’il venait de dire. Il n’avait pas tord en plus, même si elle connaissait des personnes plus âgées beaucoup plus sympathiques. Elle se tourna de trois quart vers lui, son sourire s’agrandissant. Il … il venait de dire que lui allait l’aider ! Alors ça c’était vraiment d’une gentillesse incroyable. Elle fronça cependant les sourcils quand Kasparov annonça que ‘Montgomery’ était professeur de sport. Ce n’était pas dans ses compétences. Certes c’était vraiment adorable de vouloir l’aider, mais allait il seulement y arriver ? Mais, il parla en Suédois. Même si elle n’était pas vraiment une experte à connaître tous les détails de toutes les langues possibles, elle savait les distinguer entre elle. Peut être qu’il était suédois ? Ce qui expliquerait la maîtrise de sa langue ? Mais il ne ressemblait pas à l’archétype du suédois. D’accord, il était grand, mais il n’était pas blond ! Perdue dans ses pensées à nouveau, elle sursauta quand elle sentit sa main se refermer. Ce n’était pas méchant, il y avait même de la douceur dans ce geste, surtout de la rapidité à vrai dire. Elle le suivit, courant rapidement, fournissant plus d’efforts pour rattraper les immenses enjambées qu’il réalisait. Ils se stoppèrent finalement au bout d’un couloir, Cassie reprenant son souffle, écarquillant les yeux quand ‘Montgomery’ s’inclina devant elle tout en s'excusant, comme elle même avait pu le faire quelques instants auparavant. Elle secoua doucement la tête tout en lui faisant un petit sourire. “Ce n’est pas grave !” Elle s’approcha de lui pour poser sa main sur son bras, dans un geste réconfortant. “C’est très gentil déja d’avoir prit ma défense. Je sais que ne pas être à l’heure peut être vu comme un signe d’impolitesse mais je n’ai pas fais exprès ! Et ce Monsieur n’est vraiment mais alors vraiment pas du tout sympa ! Contrairement à vous.” Il n’avait pas à demander pardon car tel un preux chevalier il s’était mit devant elle pour qu’elle n’ait pas à subir le courroux du vilain pas beau, et cela la touchait énormément. Alors quand il se proposa à l’aider, elle tapa dans ses mains de contentement. “Oooh vous feriez ça ? Mais c’est tellement gentil !” Sans penser à ce qu’on avait pu lui dire sur ce genre de comportements, Cassiopée se jeta sur le techniquement inconnu pour l’enlacer dans ses petits bras, qui peinaient à faire le tour, plaquant son dossier de documents contre son dos.
Se rendant compte de ce qu’elle faisait, elle se recula avec un sourire à nouveau gène, passant sa main dans sa nuque. “Euh .. merci !” Allant d’un pied sur l’autre, elle leva la tête au ciel avant de reporter son attention sur lui. “Oui ! On peut commencer à travailler dessus, et on fera une pause en allant manger ! La cafétéria est cool ! Et si vous avez toujours du temps on pourra reprendre après.” Visiblement, il semblait d’accord, reprenant à marcher, mais beaucoup plus calmement cette fois. “Donc moi c’est Cassiopée ! Tu peux m’appeler Cassie si tu veux !” Elle bougea la tête, un peu comme les petits chiens à l’arrière de la voiture en pensant qu’elle avait dit quelque chose qui ne fallait pas avant de voir ce que c’était. “Ah oui et tu peux me tutoyer si tu en as envie ! Mais si tu veux pas que je le fasse pour toi vu que tu es quand même un professeur ça ne me dérange pas !” Elle avait la notion de respect très ancré dans ses valeurs. Même si parfois elle ne savait pas toujours comment l’utilisait, elle se souvenait que sa maman lui avait toujours dit d’être polie avec les adultes, et avec les gens en général. Lewis, vu qu’il s'appelait comme ça et que Montgomery comme elle le pensait était son nom de famille, était quand même un professeur ! Ce n’était pas encore son ami, elle ne pouvait pas faire preuve d’une trop grande familiarité. Elle ne voulait pas le vexer surtout. Elle le suivit, ne sachant pas trop où ils allaient. “J’y pense, vous n’avez rien à vous faire pardonner en plus ! C’est ma faute ! En vérité il a raison quand même. J’aurais pu partir plutôt en sachant que je ne connaissais pas vraiment le bâtiment … mais bon !” Elle haussa les épaules, ses mains toujours posées sur son sac. “Au moins j’ai rencontré une gentille personne et ça c’est super !” Un mal pour un bien au final. Lewis avait vraiment l’air adorable, et elle avait hâte d’en savoir plus sur lui, sa curiosité naturelle piquée au vif. “Puis c’est lui qui va avoir des problèmes ! Parce que je vais le dire à Luci, qu’il a pas été gentil avec moi ! Alors que toi si.” Cassiopée avait bon fond, c’était indéniable. Mais, parfois, elle pouvait être un peu chipie, sans même s’en rendre compte. Elle estimait faire tout simplement ce qui lui semblait normal. Donc oui, elle irait cafter le comportement exécrable de Kasporov et l’attitude très louable de Lewis. Arrivant devant un énorme bâtiment, elle se rendit compte que c’était la bibliothèque universitaire. Elle était déjà venue ici, deux fois avec Spencer et elle appréciait le calme des salles de travail. Rentrant en regardant toujours autour d’elle, émerveillée par la hauteur sous plafond, elle huma aussi l’air, sentant cette bonne odeur de livre. Suivant Lewis, elle salua d’un petit geste les dames de l'accueil avant d’aller vers les salles réservés aux livres de la littérature étrangère. Il n’y avait pas beaucoup de mondes, et ils trouvèrent rapidement une table de libre, seule, derrière les grandes étagères. “Alors voila, je t’explique. Je dois traduire plusieurs documents en Croate pour l'entreprise Konzum ! C’est une grosse entreprise d’agroalimentaire qui voudrait s’implanter aux Etats Unis car il y a une augmentation de la population croate. Alors elle veut faire un site internet et moi je dois rédiger le contenu tu vois ?” Elle avait lu tous les documents qu’elle avait pu trouver sur cette entreprise, et même si le croate n’était pas vraiment l’une des langues qu’elle pratiquait, elle avait besoin de ce travail. Sortant toutes les feuilles, elle les étala sur la table, posant aussi un petit dictionnaire à côté. “Je comprends quelques langues comme le slovène, le lituanien, mais le croate j’ai du mal. Après je sais qu’il y a des racines qui se ressemblent donc ça devrait aller quand même.” Elle sortit aussi son cahier rose et sa trousse remplie de feutres, de stylos, et de crayons de couleurs en poussant un petit soupir avant de regarder Lewis qui s’était assis en face d’elle. “De base je suis pas traductrice … je fais ça pour avoir un travail. En fait moi je suis archéologue ! Mais ma maman elle dit que c’est dangereux et vu qu’elle a raison parce que j’ai eu un accident bah j’ai pour le moment arrêté. Mais bon y a pas beaucoup de traductions en ce moment en langues mortes … donc je prends ce qu’il y a. Et puis je recherche les monstres aussi ! Mais ça mon papa il dit que c’est pas un vrai métier, cryptozoologue … donc je peux pas le faire. Traductrice il dit que c’est bien, et vu que je veux qu’il soit fière de moi … je le fais !” Elle ne savait pas vraiment pourquoi elle venait de lui dire ça. C’était sortie, spontanément. Sans doute pour s’excuser par avance du fait qu’elle n’allait pas être très douée. “Alors merci vraiment beaucoup beaucoup de m’aider !” Elle se pencha pour fouiller dans son sac, sortant un petit paquet de sucettes avant de le tendre à Lewis. “Tiens ! Si tu en veux une ! Le sucre c’est bon pour le cerveau !”
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« Fou-moi la paix ! Je t'ai déjà dis que je n'avais pas besoin d'une baby-sitter ! »
| Conte : The Evil Within | Dans le monde des contes, je suis : : Sebastian Castellanos, le mec qui aime bien se foutre dans la merde.
Le point positive de cette histoire était que Cassiopée Brooke n'avait pas l'air d'en vouloir à Lewis. Apparemment elle était aussi en colère contre Kasparov que lui, tant mieux. Il n'aimait pas les professeurs qui se sentaient supérieurs aux autres. Surtout qu'il était sûr que le vieux avait fini sa journée de travail. Il avait juste envie de rentrer plutôt pour poser ses fesses sur le canapé, comme tout vieux qui se respectait. Lewis était dans une mauvaise passe aujourd'hui, avec l'échec de son futur spectacle et les remarques de la professeur de musique, il avait les nerfs à vif. Mais savoir que cette jeune femme ne lui en voulait, le rassurait un peu. Être méchant ne faisait pas vraiment partie de ses habitudes, il détestait même la violence. Il fuyait les conflits quand il le pouvait ou il essayait de faire rire la galerie pour calmer les tensions. Dans ce monde tout semblait difficile... Déjà il ne pouvait plus se métamorphoser en ce qu'il voulait, il ne pouvait plus partir en aventure avec Jim. Cette époque remontait à loi, maintenant Jay devait l'aider à gérer des histoires de grandes personnes. Silver lui avait pourtant donné une mission, celle de surveiller Jay. Lewis n'était pas à la hauteur pour ce gamin, il était bien plus débrouillard et plus intelligent que lui. Une petite moue se dessina sur son visage quand il se rendit compte qu'il n'était qu'un boulet pour son entourage. Mais dès que Morph pouvait aider, il le faisait.
Les deux se dirigèrent vers la bibliothèque de l'université. Travailler avant de manger, c'était une bonne solution même si Lewis mourrait de faim. Il s'assit en face d'elle et écouta ce qu'elle avait à lui dire. Un texte en croate, une langue qui ne savait ni parler et ni comprendre. Génial, heureusement il avait une capacité exceptionnelle pour apprendre les langues. Lewis s'apprêtait à lui en parler mais Cassiopée prit la parole et raconta pratiquement toute sa vie. Il ne comprit pas tout sur le coup, les humains fonctionnaient de cette façon ? Il dévoilait toute sa vie dès la première rencontre ? Pourtant ce n'était pas ce qu'il s'était passé avec Jay, il avait mit un moment avant de comprendre que ce gamin avait énormément de souffrance en lui. Avec Cassie, c'était différent. Elle souffrait et il le voyait clairement et elle venait aussi de lui dire. Le regard des autres semblaient compter pour elle, enfin surtout celui de sa famille, de son père plus précisément. Lewis baissa son regard le paquet de sucette avant de secouer négativement la tête.
« C'est très gentil, vraiment hein ! Mais le sucre me rend un peu fou et après mes pouvoirs bug. C'est marrant à voir mais ça me fatigue beaucoup. »
Lewis se gratta nerveusement la nuque. Sa fille lui avait interdit les bonbons depuis un moment maintenant. Le surplus de sucre le rendait dingue et des parties de son corps n'arrêteraient pas de changer si il avait trop de sucre dans le sang alors il préférait éviter. Le professeur se racla nerveusement la gorge avant de plonger son regard dans celui de la jeune femme. Il ne savait pas si il devait rebondir sur ce qu'elle lui avait dit plutôt ou passer directement à la traduction.
« Moi je penses que ton père n'a pas le droit de choisir à ta place. Tu es libre de faire le métier qu'il te plaît. Crois moi je suis bien placé pour te dire que tu n'es pas heureuse en pensant seulement aux bonheurs de tes parents. »
Le professeur de sport afficha un petit sourire montrant qu'il comprenait un petit peu sa souffrance, pas totalement. Il ne vivait pas la même histoire que la jeune femme après tout. Lewis se concentra une nouvelle fois sur le texte avant de sortir son téléphone.
« Alors je ne sais ni lire, ni parler le croate mais je peux apprendre en même pas dix minutes. Mon ancienne nature m'aide à assimiler les langues plus facilement que les humains. » Il tapa quelque chose sur son téléphone et lança une vidéo en croate. « Après avoir regardé cette vidéo je pourrais t'aider ! »
Cassie semblait légèrement perdu à cause de tout ce qu'il venait de lui dire et de lui expliquer. Lewis ne voulait pas tomber dans les détails et ne voulait pas parler de ses pouvoirs. Il n'était plus le métamorphe rose d'avant. Son corps ne se changeait plus comme avant et cela le rendait si triste. Il pouvait transformer simplement une partie de son corps. Parfois quand ses émotions sont trop forte, la couleur de ses yeux changés sans qu'il ne s'en rende compte. Ces pouvoirs étaient un peu capricieux mais cela ne l'empêcha pas d'apprendre rapidement la langue dont Mademoiselle Brooke avait besoin. Une fois la vidéo terminé, il afficha un petit sourire et posa son téléphone sur la table. Il prit le texte que Cassie avait besoin de traduire en main.
« Je te rassure, ça va me prendre seulement une heure. »
Lewis n'avait pas mentis, une heure et des brouettes plus tard, il avait entièrement traduis le texte. Il tendit gentiment le brouillon à la jeune femme avant de sourire grandement. Il lui avait fait perdre l'aide précieuse d'un professeur de traduction mais heureusement il avait pût se rattraper. Le brun se leva de sa chaise avant de s'étirer un peu devant elle pour finalement lui faire signe de se lever.
« Allez, maintenant je t'invite à manger ! J'y tiens. Et on va aller autre part qu'à la cafétéria tu ne penses pas ? J'ai l'habitude d'aller au restaurant en bord de mer des.... Brooke. Attends. »
Il marqua un petit moment de pause fixant la jeune femme légèrement perdu. Brooke comme le nom de famille du shérif mais aussi comme le nom de famille de la jeune femme qui se trouvait juste en face de lui.
« Me dit pas que c'est le resto de tes parents ? Et que le shérif c'est ton frère ou ton cousin ? Ou je ne sais quoi... Y a combien de Brooke dans cette ville ? »
Lewis passa finalement sa main sur son visage se rendant compte que le monde était étrangement petit quand on y repense. Du coup, il ne savait pas si déjeuner chez ses parents étaient une bonne idée. Il n'avait pas envie qu'une famille entière se méfie de lui, juste parce qu'il traînait avec leur fille. Les humains avaient une capacité à se monter des histoires dans la tête. Le professeur se gratta la barbe avant de fixer la jeune femme.
« On peut aller autre part si tu le souhaite ! Enfin je me vois mal m'opposer dans le restaurant de tes parents. J'ai pas envie qu'on se fasse des fausses idées sur moi. Je suis papa et divorcé, je ne cherche pas de relation et en plus tu es clairement plus jeune que moi j'en suis sûr ! Enfin.. Pardon je me suis emporté. »
Il se racla nerveusement la gorge avant de baisser son visage. Il avait tellement honte de son comportement parfois. Mais il fallait dire, qu'apprendre qu'il venait d'aider la petite sœur ou je ne sais quoi du shérif le rendait un peu nerveux. La police ne lui reprochait rien mais si Lewis pouvait éviter les ennuis, ce serait le mieux pour lui. Il respira un bon coup essayant de reprendre son calme.
« Je te laisse choisir le lieu. C'est moi qui offre. »
K. Julian Andrianamady
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“Une rencontre, c'est quelque chose de décisif, une porte, une fracture, un instant qui marque le temps et crée un avant et un après.” L'Evangile selon Pilate - Eric-Emmanuel Schmitt .
Tout en parlant, elle avait commencé à dessiner sur son cahier. D’abord des petits ronds, et ensuite des ronds un peu plus grands. Ces mêmes ronds se transformèrent en pupilles, puis en paupières, et en yeux. Et c’est comme ça qu’elle se mit à dessiner l’homme qui était entrain de lui répondre. Oh elle l’écoutait toujours, étant attentive à ses propres, mais elle n’aimait pas avoir les mains posées comme ça sur la table, sans rien faire. À sa proposition de sucette, qu’elle même avait déja déballé et mise dans sa bouche, il refusa. Si elle en fut quelque peu déçue, ne comprenant pas souvent pourquoi les adultes refusaient de manger des bonbons, elle hocha de la tête quand il lui donna la véritable raison. Même si c’était marrant, elle ne lui aurait pas demandé de le faire exprès, n’appréciant pas de faire souffrir volontairement et pour son bon plaisir les gens, les inconnus, et même ceux qu’elles n’aimaient pas -ce qu’elle croyait-. Rangeant ainsi le petit sac de sucrerie dans sa besace, elle essaya de se motiver à réaliser cette traduction. Elle faisait ça pour l’argent. Même si au fond elle s’en fichait, n’étant pas vraiment matérialiste, elle pensait à ce qu’elle allait pouvoir acheter avec. Des beaux crayons, des beaux pinceaux, un kit de couture neuf, des gâteaux et peut être même des peluches. Voila, elle devait penser à des choses cool, et la besogne serait plus agréable. C’est ce qu’elle se disait aussi avec Richard, se convainquant que les brimades qu’elle recevait, étaient par amour pour lui, mais c’est un autre sujet. Croquant dans la sucette, elle fronça les sourcils. “Bien sur que non ! Le fait que mes parents soient fiers de moi est primordial !” Elle avait une petite moue très mignonne d’enfant pas vraiment content. Depuis son accident et son amnésie, elle était restée dans la même optique que pendant cette malédiction, vu que les souvenirs qu’elle avait été les seuls que son cerveau voulait bien lui régurgiter. Ainsi, elle ne savait pas qu’elle était libre et indépendante, allant au gré du vent, de ses envies, sans se soucier vraiment de plaire ou de ne pas plaire. Si aujourd’hui elle se disait indépendante dans la forme, elle ne l’était absolument pas. Elle dépendait toujours de quelqu’un, de gré comme de force. Ses parents qu’elle considérait comme les siens véritables, puis Olivier, puis Smithy, puis surtout maintenant Richard, qui ne faisait qu’aggraver son ressenti, la maintenant dans cet état quasi prisonnier. “Et je suis très heureuse ! Ne t’en fais pas pour ça !” Même si elle arrivait à donner le change, à tromper ses amis proches, à tromper même sa famille, qui l’a pensé heureuse et épanouie, il fallait croire que ce Lewis avait une fine perception des choses. Ou était passé par là aussi. Dans tous les cas, Cassie se referma légèrement, préférant se plonger dans la lecture de son texte pour quelques instants.
C’est Lewis qui reprit la parole, en sortant son téléphone portable. La concentration de Cassiopée avoisinant celle d’un enfant de 5 ans, fut immédiatement happé par ses gestes et ses explications, sa bouche faisant un petit o de surprise. “Oooh mais c’est vraiment trop génial ça !” Sa curiosité fut piquée au vif ! Elle avait bien compris qu’il avait des pouvoirs, vu qu’il l’avait dit avant. Mais elle ne savait pas quoi, et elle n’avait pas voulu paraître impoli. Après tout, ça ne se faisait pas de demander ce genre de choses. C’était intime, et pas du même ordre que demander le beau temps par exemple. Voyant qu’il n’avait pas vraiment envie d’aller plus loin dans la description, Cassie n’insista pas, réfrénant juste sa curiosité. Peut être que le jour où ils seraient amis, il lui dirait ! Il fallait de la confiance après tout pour parler de ça, où un très gros égo. Elle se souvenait quand elle avait expliqué à Rémi et Emile en quoi consistait ses propres pouvoirs alors qu’elle les avait juste rencontré. Ce n’était pas par égo, absolument pas mais plus à cause de la situation. Puis Queenie était là, elle était déja en confiance. Mais même si la chevalière n’aurait pas été présente, elle l’aurait dit vu qu’un des monstres qu’elle pourchassait dans des temps anciens l’avait retrouvé, l’attaquant ainsi sournoisement en prenant des innocents en otages. Le silence se fit entre les deux, et pendant que Lewis ‘apprenait’ comme il venait de lui dire cette langue, elle continuait de le dessiner. Elle le fit même quand il décida de s’occuper tout seul du texte en entier. Elle lui avait bien proposé son aide, en cherchant le vocabulaire d’entreprises dans le dictionnaire qu’elle avait trouvé, mais il n’en avait pas eu besoin. Quand il lui tendit son document, Cassiopée était vraiment contente. “Merci ! Vraiment merci beaucoup ! Tu as fais un travail de dingue !” Lewis était modeste, car il estima que c’était normal. En échange, elle lui tendit le dessin qu’elle avait fait de lui, dans un réalisme proche des grands maîtres. Il était fait qu’au crayon noir, mais aucun détails ne manquaient. Jusqu’à sa petite fossette. Ce n’était pas pour rien, si au final, elle avait voulu faire dessinatrice. Parce que c’était inné chez elle. “Je sais que ce n’est pas une grande contrepartie, mais c’est toujours sympa d’avoir un portrait de soi ! Luci il dit que ça fait gonfler son égo.” Le nombre de dessins qu’elle avait pu lui faire ! C’était d’ailleurs lors de l’une de ses sessions de croquis qu’elle avait rencontré Spencer. Le démon était marrant à dessiner car il y avait l’homme, et la créature qu’était son ombre, ouvrant beaucoup plus son imagination à toute sorte de fantaisie. Hochant la tête à ses propres, pensant que de toute façon vu qu’il l’invitait, elle le suivrait, elle l’a pencha sur le coté quand il mentionna le restaurant de ses parents. “Bah si ! Et mes soeurs y travaillent dedans !” Oh, il n’avait pas eu l’air de comprendre immédiatement la filiation. Certes, elle ne ressemblait pas vraiment au reste de la famille, à part pour la petite taille et le front qu’elle avait pareil que sa soeur Candice, mais tout de même. Il y avait des trucs qui ne trompaient pas. “Oui ! Chris est mon grand frère ! Il est vraiment très gentil et il est super fort ! Il sauve tout le temps la ville des dangers qui rodent !” Elle ne savait pas vraiment pourquoi elle avait rajouté ça, mais c’était sortie naturellement. “On est … beaucoup de Brooke on va dire ! Par exemple Cyan, c’est l’un des meilleurs ami de Luci ! C’est comme ça aussi qu’on s’est connu ! Mais après on vit tous notre vie hein ! On est pas comme les mormons, les un sur les autres !” Elle gloussa doucement, tout en vérifiant sur la table qu’elle n’avait rien oublié. C’était vrai qu’ils étaient une grande famille. Leurs liens étaient solides mais chacun vivaient leurs vies de leurs côtés, sans embêter les autres. C’était pour ça, qu’elle avait accepté, un an auparavant, quand Richard lui avait proposé d’emménager avec lui. Parce qu’elle ne voulait pas être un boulet pour ses parents. Parce que son père lui avait fait remarqué qu’elle avait déjà un ‘handicap’ mental concernant son syndrome de Peter Pan mais que ce n’était pas une raison pour ne pas prendre un petit appartement en ville et vivre une vie d’adulte, même si sa mère lui avait dit de ne pas l’écouter, de faire comme elle avait envie de faire. C’était pour ça, qu’elle ne disait rien, qu’elle en était même venue à mentir à Chloé quand elle lui avait demandé ce qu’elle s’était faite au bras. Elle avait obtenue son bleu en tombant de l’escalier. Une mauvaise chute. Elle s’en était elle même convaincue. “Alors si tu veux, je connais un restaurant super ! Enfin je n’y ai jamais mangé mais il est tenu par un chef super cool ! C’est le Ratatouille tu connais ? C’est un restaurant français ! Et le chef c’est Rémi ! Il est un peu trouillard mais il est vraiment vraiment très gentil !”
Ah pour être adorable, il l’était ! C'était une pâte ! Elle avait essayé de le rassurer du plus qu'elle pouvait dans les couloirs sombres, lui disant qu'elle le protégerait des monstres. Elle avait même osé faire la morale à Queenie en disant qu'elle n'avait pas à être autoritaire avec lui alors qu'il tremblait de peur. Certes Cassie avait fait ça uniquement dans un but altruiste, sans se doute que de temps en temps ses propos pouvaient être blessant. Mais elle l’appréciait vraiment, beaucoup. Emile aussi était marrant ! Qu’est ce qu’elle avait pu rigoler avec lui. Surtout quand il lui avait parlé de ses goûts pour les pailles flamants roses et les bouées avocats ! Forcément, quand Lewis avait proposé un restaurant, elle y avait pensé vu qu'elle avait dit à Rémi, qu'elle essaierait d'y passer un de ses jours. “Mais on peut aller au McDo aussi ! J’aime bien le croque avec le jambon et le fromage. Et les nuggets ils sont croustillants !” Elle parlait rapidement, tout en marchant dans la BU, sans se soucier du fait que la dame venait de faire un chuuuuuut presque plus fort que sa discussion. “Oooh tu es papa ? Tu as une petite fille ? un petit garçon ? Il ou elle a quelle âge ? Elle est comment ? Tu as une photo ?” Elle s’était mise devant lui, souriante et enjouée, marchant à reculons. Heureusement que la porte s’ouvrait automatiquement grâce au détecteur de mouvement. “Hein ? Une relation ? Tu ne veux pas être ami avec moi ?” Il fallut quelques minutes à Cassie pour comprendre de quoi Lewis voulait parler. Elle n’était pas très au fait de ce genre de questions, et même si elle s’en posait beaucoup actuellement, il restait très naïve et malheureusement peu informé sur le sujet. “Ah … non mais … j’ai un amoureux hein ! Il s’appelle Richard et on vit ensemble !” Néanmoins, sans s’en rendre compte, elle avait tourné rapidement la tête de droite à gauche, comme pour vérifier sa présence avant de se remettre à coté de Lewis. “Ça va bientôt faire un an qu’on est ensemble et c’est très bien. Tu sais c’est plus lui qui aurait eu un soucis avec toi que mes parents.” Dans son innocence, elle disait beaucoup de chose. Voyant la tête que venait de faire Lewis, elle se permit d’ajouter pour le rassurer. “Il est très protecteur avec moi. C’est l’infirmier qui m’a soigné pendant mon coma ! Il ne veut pas que je fasse de mauvaises rencontres et qu’on abuse de moi ! Il est vraiment adorable ! Maman l’apprécie beaucoup !” Elle avait un grand sourire, dodelinant du corps entier. Mais une pensée fugace lui traversa l’esprit, allant contre son discours. Spencer aussi était adorable, et il n’était pas une mauvaise rencontre. Au contraire, depuis qu’elle l’avait rencontré, en printemps dernier, elle avait l’impression qu’il lui apportait une grande joie, qu’elle avait perdu. À chaque fois qu’elle le voyait, c’était comme si on lui offrait en condensé toutes les choses qu’elle appréciait. Elle ne comprenait d’ailleurs pas vraiment pourquoi Richard ne l’aimait pas. Le bleu, c’était à cause de ça. Il avait été le sujet de leur dispute, Cassie défendant son ‘ami’ bec et ongle face aux insultes qu’il recevait. Mais elle avait bien comprit qu’il ne valait mieux pas en parler du tout, pour la sérénité à l’appartement. “Après on peut aussi aller au supermarché acheter du pain, de la mayonnaise, du jambon, et des chips et se faire un pique nique dans l’herbe ? C’est vraiment comme tu veux ! Moi de toute façon à partir du moment où ça fait plaisir à la personne avec qui je suis, bah justement je suis le mouvement !”
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belle âme
Sebastian Castellanos
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« Athénaïs... Je suis désolé. J'ai encore trop bu ce soir. »
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Coincé. Voilà ce que Lewis ressentait constamment. Cette vie n'était pas la sienne, on lui donnait un rôle à jour, un rôle qu'il détestait plus que tout. Celui d'un adulte, d'un enfant qui avait grandis et qui avait passé l'âge de s'amuser, l'âge de manger des bonbons. Morph n'était pourtant pas un adulte au fond, il aimait les farces, il aimait rire, il aimait s'amuser. Il n'aimait pas donner des limites aux enfants, il voulait les faire rêver. Leur donner la chance de vivre une vie convenable. Se comporter en adulte ? Ce n'était qu'une idée reçu. Pourquoi un homme de 50 ans n'aurait pas le droit de jouer aux petites voitures par exemple et ça sans se faire juger. Dans un monde pareil c'était impossible, il faut rentrer dans le moule et être comme les autres. C'était si ennuyant et si morose. Heureusement sa fille était parfaite, elle ne passait pas son temps à juger sa vrai nature. Lewis aimait regarder des dessins animés et de rêver devant ce genre de chose. Dormir tard et manger macdo. Ce n'était peut être pas le comportement d'un adulte, d'un père de famille mais c'était le siens et heureusement pour lui Marybeth le comprenait très bien. Ses yeux bleus ne pouvaient s'empêcher de fixer longuement la jeune femme qui se trouvait devant lui. Elle était si innocente, si gentil. C'était simple, il trouvait que Cassie se comportait comme une enfant et il adorait ça. Les enfants étaient les meilleurs créatures de ce monde. Un nouveau sourire se dessina sur les lèvres du professeur quand il écouta cette dernière parler encore et encore. Elle racontait sa vie comme si c'était quelque chose de normal. Les adultes avaient pour l'habitude de cacher leurs soucis, leurs sentiments mais ce n'était pas le cas de Cassiopée Brooke.
Lewis remarqua néanmoins certaine chose. Cassie aimait énormément sa famille, elle connaissait sûrement énormément de personnes grâce à sa famille. Elle voyait du bon en tout le monde même envers ce fameux Richard qu'elle avait l'air de craindre un peu. Comme Lewis le savait ? Ce n'était pas compliqué. La jeune femme avait regardé autour d'elle avait de continuer son histoire sur cet homme. L'extraterrestre avait presque envie de mener l'enquête sur ce Richard mais cela ne faisait pas parti de ses histoires. Il afficha une petite moue avant de se reprendre rapidement. Il fit signe à la jeune femme de le suivre, ce qu'elle fit. Il opta pour un macdo qu'ils avaient prit à emporté. Lewis emmena Cassie dans un endroit magnifique, là ou il avait l'habitude d'observer les étoiles le soir. Le sommet d'une montagne qui donnait l'impression d'être proche de l'espace. Lewis y allait souvent la nuit et il levait sa main vers le ciel pour avoir l'impression d'être retourné dans son monde.
Lewis ne savait pas pourquoi mais Cassiopée rendait l'homme nostalgique. Une fois arrivé au sommet de la montage, là ou le vent soufflait dans les hautes herbes, là ou les oiseaux chantaient leurs joies de vivre, là ou le ciel et la terre ne faisait plus qu'un. Lewis posa sa veste sur l'herbe et finit finalement par s'asseoir dessus tout en faisant signe à la jeune femme qu'elle pouvait le faire elle aussi. Il fixait un moment le ciel avant de fermer les yeux, profitant du vent qui soufflait dans ses cheveux ondulés.
« Crois-le ou non, Cassiopée. Ça m'a fait vraiment du bien de faire ta rencontre aujourd'hui. J'étais en train de vivre une sale journée. Des adultes qui ne cessent de te dire que tu n'es pas à la hauteur, tous les jours. C'est assez dur à entendre dans un sens. » Un petit rire moqueur sortit de sa bouche. « Ils ont pas tord dans un sens... être adulte, ce n'est pas fait pour un petit blob comme moi. »
Elle n'allait sûrement pas comprendre le mot blob qui s'était immiscé dans sa phrase. C'était ce qu'il était, ce qu'il avait toujours été. Un blob rose qui avait passé sa vie sur un bateau pirate et qui avait fait de merveilleuse rencontre. Il vit le regard perdu de la jeune femme et se fût à ce moment là qu'il décida de lui montrer quelque chose. Un liquide rose se forma dans sa main et prit l'apparence de Morphy, le petit extraterrestre qu'il avait toujours été.
« Oui, à ma vie d'avant j'étais un blob et je parcourais les cieux avec mes amis pour trouver un trésor. Pour prouver que les légendes ne sont pas fausses. »
Le vent soufflait de plus en plus. Donnant l'impression que quelqu'un était avec eux, en train de murmurer de doux mots dans leurs oreilles. Lewis pourrait parlé pendant des heures de l'espace mais cela le rendrait triste et sûrement lourd aux yeux de la jeune femme. Il se contenta juste de manger ses frites tout en fixant le paysage avant de recevoir un sms de sa fille. Lewis se tourna vers Cassie, il n'avait pas envie de partir comme ça. Pour une fois qu'il venait de se faire une nouvelle amie. Le vent souffla un peu plus dans ses oreilles et il afficha une petite grimace.
« Quand le vent souffle trop fort j'ai l'impression d'entendre des fantômes. Oui des fantômes qui... » il haussa les sourcils. « Je viens de me rappeler ! »
Lewis avait cru comprendre que la jeune femme cherchait les monstres. Même si ce métier n'avait pas pu prendre ses fruits, il se doutait que Cassie serait contente de voir un monstre et même de le ramener chez lui. Depuis plusieurs semaines Marybeth se plaignait de bruit dans son placard. Le placard se tenait juste en face du lit et elle le fermait tout le temps. Mais les portes de ce dernier s'ouvrait souvent et elle entendait quelque chose grattait à l'intérieur avant d'entendre des sanglots. Lewis avait du mal à croire sa fille mais si Cassiopée pouvait l'aider, ce serait génial. Le professeur afficha une petite moue avant de se racler nerveusement la gorge.
« Je suis ennuyé de te demander un service de plus. Mais sache que si tu me rends ce service, je t'aiderai pour tes textes si tu as besoin. »
Le brun ne dit pas un mot de plus et posa délicatement son téléphone sur sa veste entre lui et la jeune femme. Il cliqua sur le nom de sa fille avait de l'appeler. Le téléphone sonna et il en profita pour le mettre en haut parleur afin que Cassie puisse bien entendre l'histoire de sa fille.
« Oui papa ? »
« Bonjour ma puce. J'ai une femme avec moi qui est spécialiste des monstres. Je me suis dis que ce serait bien pour toi de lui raconter ton histoire. »
Un petit silence s'installa. Lewis se demandait si sa fille allait vraiment vouloir parler de cet incident à une inconnue. Elle était si intelligente et si bien-élevé. Marybeth était tellement mature, il n'y avait pas à dire, elle ressemblait à sa mère. La femme que Lewis avait quitté. L'adolescente poussa un petit soupir.
« Okay si tu y tiens... Mais c'est bien parce que tu as peur la nuit, papa. » elle marqua un petit temps de pause tandis que le professeur de sport baissa la tête honteusement. « Bonjour Madame. Je m'appelle Marybeth Vanessa Montgomery, la fille de l'homme qui est avec vous. Pour ce qui est du monstre dans mon placard, je ne sais pas à quoi il ressemble. Je peux juste vous dire une chose, le monstre à l'air triste. Il pleure tous les soirs et j'ai du mal à dormir à cause de ça. Je veux le consoler mais à chaque fois que j'ouvre la porte, il n'y a que des vêtements dedans. Enfin.. voilà quoi. »
« Merci ma puce. J'arrive bientôt, je t'aime fort. »
Il raccrocha le téléphone avait de poser son regard sur celui de la jeune femme.
« Chercher des monstres, vous êtes né pour ça non ? Enfin c'est vous qui me l'avez dit. Si vous voulez venir voir le placard de ma fille, on ne dira rien à votre père promis. »
K. Julian Andrianamady
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“Une rencontre, c'est quelque chose de décisif, une porte, une fracture, un instant qui marque le temps et crée un avant et un après.” L'Evangile selon Pilate - Eric-Emmanuel Schmitt .
Cassiopée attendit sagement en suivant Lewis la réponse à sa question plus qu’importante. Ou est ce qu’il allait bien pouvoir manger. Elle avait proposé plusieurs endroits, plusieurs solutions, n’aimant pas mettre les gens au pied du mur et finalement Lewis avait acquiescé à celle de McDo. Il était l’endroit le plus proche de l’université en réalité. Ils avaient du faire un peu la queue, parmis la foule d’étudiants pressés qui discutaient joyeusement. Cela lui rappela quelques bribes de souvenirs, ceux qu’elle pouvait compter sur les doigts de sa main, quand elle avait fait ses études d’archéologie, dans cette même faculté. On lui disait que c’était faux, que tout n’était qu’une invention due à une malédiction qu’une soit disante méchante sorcière avait lancé, pour avoir sa fin heureuse. Cassie n’y croyait pas. Enfin, c’était plus compliqué qu’un simple oui ou non. Au début c’était cette logique binaire. Non il n’y avait pas eu de malédiction et oui les souvenirs qu’elle avait étaient la pure vérité. Or au fil des mois, elle voyait bien que les choses n’étaient pas aussi simples. La magie existait, c’était un fait, et elle ne pouvait pas le nier, vu qu’elle lui faisait observer les gens aussi sous leurs véritables identités. Ce qui voulait dire … qu’avant ces souvenirs là, il y en avait d’autres, mais sa mémoire lui refusait l’accès. Elle essayait de passer outre, de ne pas s’énerver. Nath’ lui avait dit qu’ils pourraient revenir à n’importe quel moment vu qu’elle les avait perdu à la suite d’un traumatisme. Ou alors, il faudrait lui en créer un autre. Quand il lui avait dit ça, elle avait froncé les sourcils. Il était hors de question qu’elle souffre. Tant pis. Elle ne se souvenait pas d’avant ? Et bien elle ferait sans ! Elle allait se créer des nouveaux souvenirs tout beaux avec des gens qu’elle connaîtrait ! Et c’était ce qu’elle faisait. Après avoir commandé à la borne, posant la question cruciale de sur place ou à emporter, et avoir attendu, encore, entendant son ventre gargouiller lui faisant comprendre qu’elle avait une grande faim, elle avait continuer de suivre Lewis. Il l’emmenait dans un endroit super, qu’il aimait beaucoup et elle avait hâte de le voir. Il fallait marcher un peu et Cassie espérait juste que la nourriture n’aurait pas le temps de refroidir. Quand elle vu le paysage à 360°, qui montrait tout aussi bien la ville de loin que l’océan de près, elle n’en revenait pas. C’était tout simplement magnifique. Certes, il y avait de très beau endroit dans leur ville, mais celui là, elle ne le connaissait pas, et elle pensa déja à le montrer à ses soeurs, à ses frères, à Richard, et aussi à Spencer. Regardant Lewis qui secouait sa veste, elle attendit son autorisation pour s'asseoir dessus. “Oh moi aussi je suis contente ! J’aime beaucoup rencontrer de nouvelles personnes !” Malgré ce que Richard disait, que le monde était cruel, que les gens étaient dangereux, elle s’en fichait. Ce n’était pas en restant dans sa bulle qu’elle pourrait faire travailler son cerveau à la création de ses nouveaux souvenirs. D’ailleurs, elle ne le comprenait pas. Avant, c’était lui qui pronaît la multiplicité de choses qu’elle pouvait faire … et aujourd’hui. “Toi ? Mais ils sont bêtes ! Je suis persuadée que tu es très fort dans ce que tu fais ! Regarde comment tu m’as aidé ! La rapidité et l’exactitude des choses ! Ceux qui disent ça ne savent juste pas. Les gens souvent parlent sans savoir !”
Elle avait une moue adorable, n’appréciant guère l’injuste du monde adulte. Se posant à ses cotés, elle commença à sortir les différentes boites en faisant bien attention de ne rien salir. “Un blob ?” Elle n’avait jamais entendu ce mot… enfin si. Elle l’avait lu, dans une revue animalière. C’était une sorte d’éponge de mer, unicellulaire, qui fascinait les chercheurs. Est ce que Lewis était ça ? Sa bouche fit un o de surprise tout comme ses yeux et elle se pencha même en avant pour mieux l’observer. Elle ne recula absolument pas quand Lewis fit apparaître dans sa main ce que lui appelait blob. “Oh tu ne vivais donc pas dans la mer mais dans l’espace !” Elle avait plus murmuré, parlé pour elle même avant d'hocher la tête avec un grand sourire. “Ça devait être tellement bien ! L’espace ! Voir les étoiles !” Son regard dévia vers le soleil et elle plissa les yeux. L’espace. Les grands espaces. Elle était intéressée par ça, et dessinée souvent les constellations, dont elle connaissait les noms et les histoires. Tout en pensant à ce que pourrait donner la vie dans des planètes inconnues, elle commença à manger tranquillement le burger qu’elle avait commandé. Elle essayait aussi de ne pas se tacher en trempant ses nuggets dans la sauce barbecue qu’elle avait posé ses sur cuisses. Quand le petit pot tomba dans l’herbe après son sursaut en ayant entendit Lewis tousser, elle soupira, faisant une moue embêté. Bon d’un coté, elle ne s’était pas tachée et ça c’était bien. D’un autre, il était inutilisable pour elle. Cependant, elle n’eut pas vraiment le temps de réfléchir sur cette question épineuse car son attention fut absorbée par l’homme à ses côtés “Mais ne le sois pas ! C’est toi qui m’a aidé en premier au final, alors c’est tout à fait normal que je t’aide aussi !” Elle posa le reste de son sandwich dans la boite en carton, s’essuyant les doigts tout en se tournant face à lui, en tailleur, prête à écouter sa requête. Requête qui ne vint pas immédiatement vu qu’il posa son téléphone pour poser un coup de fil. Sage comme une image, se retenant de poser des questions, elle resta attentive jusqu’à ce qu’elle entende la voix d’une jeune fille. La fille de Lewis. Ses yeux s’agrandirent de surprise, et de joie, et elle tapa dans les mains, levant le pouce devant lui en signe qu’elle était d’accord à tout. Souvent comme ça, Cassiopée acceptait avant de savoir de quoi il en résultait. Donc c’était une histoire de monstres … comment savait il … ah oui, elle lui avait dit qu’elle étudiait les monstres quand ils étaient à la bibliothèque. Elle avait tellement parlé qu’à force elle avait oublié ce qu’elle avait dit. Attendant que la jeune fille finisse d’exposer son problème, elle fouilla rapidement dans sa sacoche pour sortir un petit carnet assez rempli ainsi qu’un stylo. Elle nota tout ce qu’elle venait de lui dire avant de prendre une grande inspiration. “Bonjour Marybeth Vanessa Montgomery, enchanté de te rencontrer, au moins par téléphone ! Moi je m’appelle Cassiopée Mary Brooke, mais tu peux m'appeler Cassie si tu as envie.” Elle se rapprocha un peu du téléphone en se soulevant avec ses mains avant de retomber sur ses fesses. “Tu as raison de vouloir le consoler, c’est qu’il doit être très triste s’il pleure ! Je vais essayer de voir ce que tu peux faire…. mais si tu veux, met un cookie et un verre de lait dans ton placard, ça pourrait déja l’apaiser !” Lewis prit la parole et raccrocha alors que Cassie fit à nouveau une petite moue. Elle n’avait pas eu le temps de dire au revoir à Marcybeth, ce qui était fort impoli. “Tu peux lui dire par sms que je lui dis de passer une bonne journée s’il te plait ?” Mine de rien, elle était très à cheval sur les règles de politesses, peut être l’une des rares choses qui plaisait à son père. “Alors je ne sais pas si je suis née pour ça … mais je veux bien vous aider tous les deux !”
Comme un bouchon de champagne -elle en avait déja la taille- Cassiopée sauta sur ses jambes dans une souplesse fort louable. S’étirant, sans se soucier que quelqu’un aurait pu voir sa culotte quand elle se baissa, elle ramassa tous les détritus qu’ils avaient laissés. “Tu es un blob Lewis. Même si tu ne me l’avais pas dit je l’aurais su.” Cette fois, ce fut au tour de Lewis d’être très étonné, alors qu’elle arborait un petit sourire. “Je vais te dire un secret. Un secret qu’il ne faut pas répéter d’accord ?” Elle se rapprocha de Lewis, posant sa main sur son épaule pour s’appuyer et se mettre sur la pointe des pieds, atteignant ainsi son oreille. “Je vois l’âme des créatures. La forme originelle de toute chose.” Elle se recula, les mains dans le dos, un petit sourire énigmatique, se balançant de droite à gauche. “Bon, par contre je sais pas le faire marcher. C’est aléatoire. Queenie elle a dit qu’elle allait me faire rencontrer Monsieur Makarov. C’est l’ancien Maître de leur guilde. Un sorcier très puissant pour qu’il m’aide, mais pas maintenant, parce qu’il est pas là tu vois.” Ramassant le sac poubelle qu’elle avait fait, elle suivit Lewis qui marchait plus doucement qu’à l’aller. “Donc peut être que je verrais, peut être que je verrais pas. Mais … je sais comment faire sortir ton monstre du placard ! Comme on dit, il faut combattre le mal par le mal non ?” Elle lui fit un petit clin d’oeil, restant tout aussi flou avant de se diriger vers le gros conteneur quand ils arrivèrent en bas de la montagne. Sortant rapidement son téléphone, elle envoya un petit sms à Smithy. Je vais passer devant la pâtisserie de Queenie dans une vingtaine de minutes. Fais comme d’habitude. Elle ne savait jamais si Smithy était derrière elle ou de l’autre côté de la ville. Alors ils avaient convenu de s’écrire quand l’un ou l’autre avait besoin de quelque chose, même si en vérité, Smithy ne le faisait que très rarement. Revenant vers Lewis, tenant son sac en bandoulière elle s’exclama. “Donc on va chez toi alors ? De toute façon je n’avais rien de prévu cette après midi à part mes textes !” Ainsi, ils prirent la direction du domicile du blob, passant par le centre ville, et l’avenue très fréquenté, l’une des artères principales. “Je peux savoir ce qui se passe ?” Cassiopée sursauta, ne s’étant jamais habitué aux apparitions soudaines de Smithy qui se mit devant elle, les bras croisés. Elle eut un petit rire nerveux, se décalant pour poser ses mains de chaque coté de ses épaules. “Smithy, je te présente Lewis ! Lewis je te présente Smithy !” Elle poussa un peu le jeune homme à ce qu’il salue l’autre brun, d’une poignée de main comme elle le lui avait appris. “Lewis m’a aidé tout à l’heure pour mon travail, et c’est à mon tour de lui rendre service. En plus il n’a pas pu tomber mieux, parce qu’il a un problème de monstre vois tu !” Smithy leva les yeux au ciel avant de se tourner vers la jeune femme. “Sérieux Sissie ? Je t’ai dis quoi ? De ne pas accepter toutes les requêtes sur ça ! Tant que tu n’as pas retrouvé toute ta mémoire ce n’est pas bon …” “Ouais bah oeil pour oeil, orteil pour orteil ! Lewis m’a aidé, j’en fais de même ! Et si toi tu veux pas le faire bah tant pis, j’ai pas besoin de toi grincheux !” Elle lui tira la langue, croisant les bras sur sa poitrine. Smithy se retourna vers Lewis, poussant un énorme soupir tout en jetant la tête en arrière. “C’est bon Madame Cassiopée … tu sais très bien que je ne vais pas te laisser y aller seule !” Tapant dans les mains, elle se jeta dans son dos pour lui faire un petit bisou sur l’épaule avant de se remettre sur le coté et de s’adresser à Lewis. “Smithy est … l’une des personnes qui m’aide le plus depuis mon accident. Il m’aidait déja avant. C’est le petit cousin d’Olivier, mon meilleur ami ! On a grandi ensemble !” Elle ne releva pas la grimace que Smithy venait de faire. Elle savait bien que c’était faux. Olivier était Bob. Smithy était soi disant l’un des petits monstres avec qui elle avait sympathisé petite, dans son autre monde, et qu’elle avait sauvé plus grande. Pour le moment, elle préférait croire à la version de Storybrook, où Smithy était toujours celui qui traînait derrière eux, seul, et isolé à cause de l’étiquette d’autiste qu’on lui avait collé. “Lui aussi il est spécialisé en monstre ! Et quand mon pouvoir ne marche pas, Smithy m’aide énormément ! Il paraît comme ça, mais il est très gentil !” “Pas comme si j’étais à coté … bon alors … on y va à la chasse aux monstres vu que c’est de ça qu’il s’agit ?”
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Décidémment être père de famille n'était pas sa meilleure réussite. Sa fille, oui, c'était sa plus grande fierté, il fallait le dire. Mais lui, il était si nul avec sa fille. Toujours en retard, toujours en train de retard pour ses devoirs ou pour les questions qu'elle avait à poser sur la vie. Lewis se souviendra toujours du moment ou Marybeth était arrivé en hurlant dans sa chambre, en panique. C'était tôt le matin et elle était encore pyjama. Mary était rentré dans sa chambre, en panique et avec sa culotte pleine de sang dans sa main droite. Elle avait fondu en larme devant lui avant de lui dire qu'elle avait finalement ces règles. Sa fille n'avait pas arrêté de dire qu'elle ne voulait pas que son corps change et qu'elle ne savait pas comment mettre une serviette ou un tampon. Tout comme lui d'ailleurs. A huit heures du matin, il avait du appeler son ex-femme pour lui dire de venir en urgence chez lui. Elle l'avait traitée de débile profond ce jour là avant de rappliquer rapidement chez lui pour s'occuper de leur fille. Lewis se souviendrait toute sa vie de ce jour-là. Pour lui cela voulait dire qu'il n'était pas fait pour ce genre de vie et pourtant. Il adorait les enfants, il adorait sa famille, il tolérait son ex-femme. L'envie était là mais le vécu un peu moins. Un petit soupir sortit de sa bouche tandis qu'il traînait des pieds. Il était en route vers chez lui en compagnie de sa nouvelle amie. Même maintenant il avait besoin de quelqu'un. Pourtant, Lewis avait vraiment envie d'aider sa fille, il avait envie que Maybeth ait confiance en son père.
Sur le chemin les nouveaux amis croisèrent un homme que le professeur ne connaissait pas du tout. Au contraire de la jeune Cassie qui semblait connaître l'inconnu. Cet inconnu était doué, en seulement cinq secondes il avait réussi à rendre Lewis mal à l'aise. Il était de trop ou encore gênant. Enfin autant vous dire que Lewis ne se sentait pas au top de sa forme actuellement. En plus de ne pas pouvoir aider sa fille, seul. Il avait l'impression de déranger sa nouvelle amie. Le professeur de sport afficha une petite moue avant de sourire poliment à sa nouvelle rencontre tout en lui serrant doucement la main. Que pouvait-il faire de plus ? Ëtre un blob lui manquait de plus en plus étrangement. Sous sa forme d'avant ce n'avait jamais été très dur d'amuser la galerie ou de disparaître quand quelque chose n'allait pas. Il n'avait pas besoin de parler pour remonter le moral des autres. Il pouvait simplement se métamorphoser en ce qu'il voulait et c'était réglé. Maintenant... Lewis comprenait mieux la tristesse de Jay quand il l'avait connu à l'époque. Être humain n'avait rien de marrant.
Mais malgré ça, il gardait le moral et il essayait d'apprendre les sentiments et le comportement des humains chaque jours. C'était une lourde tâche pour Lewis mais il ne baissait pas les bras, ce n'était pas son genre. Une fois arrivé devant la maison, il afficha un immense sourire tout en se tournant vers sa nouvelle amie. Son sourire disparût rapidement quand il se rappella que Smithy était là lui aussi. Lewis se racla nerveusement la gorge avant de finalement prendre la parole.
« Voici ma maison. Faites comme chez vous bien-sûr. Je laisserai ma fille vous expliquer le cas du monstre du coup. »
Lewis ouvrit finalement la porte de sa maison avant de hurler dans la demeure qu'il était finalement rentré avec Cassie et l'autre qui n'était pas censé être là normalement. La jeune fille descendit rapidement les escaliers tout en affichant un petit sourire en voyant les inconnues devant. Elle s'inclina poliment avant de serrer la main de Smithy et de faire la bise à Cassie.
« Bonjour, je suis enchanté de vous connaître ! » Elle marqua un petit temps de pause avant de fixer les escaliers qui menaient au premier étage. « Alors j'ai fais comme vous aviez dit madame. Je lui ai donné un verre de lait et deux cookies mais le fantôme à repousser la nourriture. »
Lewis fronça les sourcils avant de croiser ses bras contre son torse. Il avait du mal à se dire qu'un fantôme boudeur vivait dans sa maison. Après tout, ce n'était pas tous les jours qu'un fantôme venait hanter sa maison. Mais c'est vrai que cela faisait quelque temps que la maison avait des soucis. Comme le manque d'eau chaude dans la douche ou encore les fleurs qui fânaient. Lewis avait lu une étude qui disait que les fantômes avaient un effet néfaste pour l'environnement. Qu'il soit bon ou méchant, leur place n'était pas ici alors l'environnement essayait de leur faire comprendre. Cela devrait être la même chose pour un monstre du placard. Non ? Lewis poussa un petit soupir tandis qu'il s'était perdu dans ses pensées. Soudain un énorme fracas se fit entendre juste au dessus de leurs têtes et l'ancien métamorphe poussa un cris de suprise avant de transformer sa main en couteau. Marybeth haussa les sourcils, surprise par le comportement de son père. La jeune femme posa délicatement sa main sur le bras de son père avant de secouer négativement la tête.
« Papa c'est rien. Le monstre se cogne souvent dans mon placard. Il ne doit pas s'aimer je pense... »
« Désolé, il m'a fait peur. » Il se tourna vers ses invités tout en affichant une moue avant de faire disparaître le couteau dans un liquide rose avant de faire apparaître sa main.
Lewis fixa un moment le plafond qui donnait directement sur la chambre de sa fille. Il se demandait encore comment elle faisait pour venir dormir ici. C'était invivable d'entendre ce genre de bruit encore et encore. Monstre malheureux ou pas, il pouvait essayait de cohabiter avec eux ou encore de respecter les nuits de sa fille. Le porfesseur se tourna finalement vers les autres.
« Bon, on monte ? C'est mieux de se rapprocher de sa cachette vous ne pensez pas ? »
Marybeth hocha doucement la tête avant de faire signe aux autres de les suivre. Elle monta rapidement les escaliers montrant qu'elle n'avait pas peur de cette petit chose qui vivait dans son placard. Une fois dans sa chambre, elle s'arrêta net devant la porte de son placard. Sa fille semblait surprise de voir que le verre de lait était à moitié vide. Les cookies étaient toujours là eux mais le verre de lait avait pratiquement était bu. Marybeth afficha un énorme sourire avant de s'asseoir devant le placard. Lewis n'aimait pas trop qu'elle se tienne aussi prêt des portes mais il avait confiance en sa fille alors il resta en retrait sans dire un mot. La collégienne afficha un grand sourire avant de parler avec une voix douce.
« Tu t'es enfin nourri, je suis contente. Depuis le temps que tu pleures dans mon placard, tu dois avoir faim. Tu sais petit monstre, je ne sais pas pourquoi tu es triste mais sâche que si tu as besoin je suis là. Je n'ai pas peur de toi, au contraire je veux t'aider. »
Lewis afficha un petit sœur en entendant les mots de sa petite fille. Il était si fier d'elle. Elle était si bien éduqué. Si adorable et gentille. Il remerciait les baleines de l'espace de lui avoir donné une fille pareille. Il se rapprocha finalement de Marybeth pour poser délicatement sa main sur l'épaule de sa petite fille avant de finalement tourner la tête vers Cassie.
« Je penses que ça ne dérange pas ma fille si il habite ici. Juste, il doit respecter quelques consignes. Enfin comme une colocation. »
Sa fille hocha vivement la tête avant de sourire à Cassiopée.
« Oui je veux juste qu'il arrête de taper dans les murs pendant que je dors. Et qu'il arrête de mordiller mes vêtements aussi. J'en ai presque plus. Après il ne me dérange pas du tout. Au contraire, c'est rassurant de l'avoir dans mon placard. C'est bon de savoir qu'on a toujours de la compagnie même quand on dort ! Mais voilà, j'aimerai juste lui faire comprendre que je suis son amie et que je ne lui veux pas de mal, tu comprends ? »
K. Julian Andrianamady
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“Une rencontre, c'est quelque chose de décisif, une porte, une fracture, un instant qui marque le temps et crée un avant et un après.” L'Evangile selon Pilate - Eric-Emmanuel Schmitt .
Cassiopée hocha la tête à ce que Smithy venait de dire ! Il fallait qu’ils se mettent en route rapidement. Qui sait ce que ce monstre pourrait faire à la fille de Lewis ? Certes, elle se doutait qu’il n’était pas vraiment méchant, vu qu’il cohabitait avec elle depuis un certain temps visiblement. Or, un monstre triste et malheureux pouvait se révéler dangereux. Cassie accéléra le pas, suivant dans les rues de la ville, Lewis, qui s’était muré dans le silence après l’apparition de Smithy. Elle espérait simplement qu’il ne lui fasse pas peur et qu’elle le perde en ami. Elle avait déja du convaincre Rémi qu’il n’était pas méchant malgré son apparence monstrueuse. Enfin, l’ancien rat l’avait vu sous sa vrai forme, pas étonnant qu’il ait prit peur. Mais là ! On aurait pu lui donner le bon dieu sans confession, ce que la jeune femme faisait tout le temps à vrai dire. Rapidement, ils arrivèrent au domicile du professeur de sport. Une maison typiquement américaine, des plus normales, à l’extérieur. “Très bien !” Avant de rentrer, elle regarda son téléphone pour voir si personne n’avait tenté de la joindre vu qu’elle était occupé avec son nouvel ami. Pour le moment tout allait bien, et elle espérait que tout continuerait comme ça. “Oh mais vu qu’on était devant le Fantasia, j’aurais pu acheter un gâteau quand même ! Ça ne se fait pas de venir les mains vides chez quelqu’un !” Elle regarda Lewis avec une petite moue désolée avant de lui emboîter le pas. Heureusement sa curiosité prit le pas sur sa politesse et elle commença à regarder tout autour d’elle. La décoration, le papier peint, le tapis, les meubles. Rien n’échappait à la vue perçante de Cassiopée. Elle s’arrêta seulement quand son regard tomba sur une paire de chaussure accroché à une paire de gambettes fines. La fille de Lewis. Son sourire s’agrandit, elle dut se retenir pour ne pas aller lui faire un calin. Elle se rappela alors que Chris lui avait dit déja qu’il ne fallait pas serrer dans ses bras des inconnus, mais c’était bien plus fort qu’elle. “C’est réciproque !” Alors elle lui fit un petit salut de la main, dodelinant de la tête. “Salut moi c’est Smithy ! Je vais aider Cassie pour ton “problème” de monstres.” Smithy mima bien les guillemets au dessus de problème avant de tendre la main pour la saluer correctement, pour faire plaisir à la brune. “Tu peux m'appeler Cassie !” Elle lui murmura doucement pour ne pas qu’elle se vexe. Madame. On l’appelait Madame pour les choses administratives, ou quand elle faisait des choses de grandes personnes et elle n’appréciait pas trop. Smithy lui avait dit que même avant, dans son ‘soi disant’ monde, elle était déjà pareille sur ce sujet. Regardant vers les marches, elle se retourna vers la plus jeune fille. “Alors, je ne pense pas que ça soit un fantôme. Enfin … si ce que je t’ai dis de faire à fonctionné ce n’est pas le cas. Parce que bon si c’est un fantôme malheureusement … je ne pourrais pas vous aider…” Elle fit une petite moue, lançant un regard vers Smithy avant de se retourner vers Lewis. Elle allait ajouter un autre truc quand d’un coup, un bruit sonore se fit entendre. Levant les yeux au plafond, elle fronça les sourcils. “Je ne pense pas que ça soit un fantôme.” Smithy ajouta. “Bien, au moins on aura pas besoin de faire venir Aguistin. Puis c’est pas comme si ce dernier aurait eu le temps pour vous.” Cynique, il ricana quand Cassiopée lui donna une petite tape sur l’épaule. “Mais il aurait certainement apprécié le bras se transformant en arme de ton nouvel ami !” Cassie écarquilla les yeux en voyant qu’effectivement, la main de Lewis était devenu un couteau. “Ça alors ! Mais quel pouvoir super pratique !” Au lieu d’en être effrayé, Cassie en était plutôt surprise, et encore plus curieuse. Or ce n’était pas le moment de parler des talents du professeur de sport. Elle avait un monstre à calmer. “Il y a plusieurs raisons à pourquoi il se cogne, mais le mieux c’est encore de le lui demander !”
Ainsi, elle acquiesça les paroles de Lewis, qui visiblement en avait vraiment marre de ce monstre, à la vue de la réaction qu’il venait d’avoir. Cassiopée pouvait tout à fait comprendre. Elle le sentait au fond de ses tripes. Comme si, ce n’était pas la première fois qu’elle faisait ça, qu’elle aidait une famille à se débarrasser d’un monstre trop encombrant. Regardant le couloir, elle passa la tête entre la porte avec une certaine appréhension mine de rien. Elle savait que tous les monstres n’étaient pas méchants. Elle en connaissait beaucoup, et l’exemple le plus flagrant était Smithy et Olivier. Or, les derniers inconnus qu’elle avait rencontré pas plus tard qu’au printemps dernier, avait essayé de la tuer, elle et ses amis. Quand Marybeth s’exclama, elle en profita pour se rapprocher du placard et commencer à l’examiner. Elle toqua même sur le côté, sans réponse particulière. Elle posa sa main sur le bois, parcourant les veinures, montant aussi haut qu’elle pouvait, et aussi bas à s’en accroupir. Puis elle alla sur les jointures, avant d’ouvrir la porte, tout doucement. Cette dernière grinça affreusement, rendant muet les trois autres qui discutaient entre eux. Elle continua son inspection sommairement, regardant sans vraiment regarder pour le coup les vêtements de Marybeth. Si, elle ne lui avait pas dit qu’il y avait un monstre ici, elle n’aurait rien vu. Mais vu qu’elle avait cette donnée, la première barrière de protection des monstres était cassée. Si l’on ne le savait pas, on ne pouvait pas deviner. C’était comme ça qu’ils vivaient tranquillement à Storybrook, pour ceux qui étaient passés par le monde des portes quand la malédiction avait frappé mais qui n’avait pas été touchés par le nuage violet. “Je sais que tu es quelque part ici ! Je ne te veux pas de mal !” Toujours rien. Les poings sur les hanches, elle jeta un coup d’oeil à Smity, qui hocha la tête avant qu’elle ne rentre entièrement dans l’armoire, et qu’il ferme la porte. Elle était dans le noir total, courbée, et elle se laissa choir sur le sol, mettant ses genoux sur sa poitrine. Elle attendue quelques minutes avant de pousser un soupir. “Je suis Boo ! Et j’ai pleins d’amis comme toi.” Elle tapota ses doigts sur son genou. “Ils viennent de Monstropolis. Tu connais ? C’est peut être de là d’où tu viens aussi ?” Bingo, elle avait gagné. Deux yeux lumineux firent leurs apparitions dans le coin droit, juste en face d’elle. “Je suis là pour t’aider. Tu dois être déboussolé et perdu ! Laisse moi te guider s’il te plait.” Elle sentit quelque chose sur son genou. C’était doux et chaud. “Boo. J’ai déja entendu ton nom.” C’était dans ces moments là que son amnésie était la plus pénalisante. Olivier, Jackson, et Smithy, qui avaient pas arrêtés de lui raconter son histoire, mais enregistrer quelque chose qui vous semblez totalement abstrait, à laquel vous n’y croyez pas vraiment n’était pas la même chose que des vrais souvenirs ancrés dans la mémoire. Et puis, ils ne connaissaient pas ce qu’elle avait fait après. Certes, Smithy avait été là pendant sa période adulte, mais il manquait un trou, un gros trou. Soupirant, tirant sur ses cheveux, elle essaya de ne pas y penser, espérant que le monstre ne lui pose pas de questions. “Je ne sais pas comment j’ai attéri ici. Mon papa travaillait à la cité des rires de Monstropolis mais ces dernières années c’était très difficile. Il disait qu’il y avait de moins en moins d’enfants, de moins en moins de rires. Ils ont même pensés à revenir aux cris ...parce que c’est tout ce qu’il y avait dans le monde des humains.” Cassiopée avait écouté religieusement Olivier quand il lui avait expliqué l’histoire de la centrale. C’était grâce à elle, que Jackson était devenu le patron, qu’il avait changé la machine en se rendant compte que les rires étaient plus forts que les cris. Que la joie apportait beaucoup plus d’électricité à Monstropolis que la peur. Mais maintenant avec la malédiction que la sorcière avait lancé … “Les portes ... sont très instables et malheureusement il n’y a pas de retour en arrière. Pour le moment il est impossible de retourner à Monstropolis.” La lumière que faisait les yeux du monstre s’éteigna, la plongeant dans le noir et elle entendu des sanglots. “C’est pour cela que je veux t’aider. Tu n’es pas le seul dans ce cas là. Pleins de monstres sont perdus à cause de la brèche dans les différents mondes mais ne t’en fais pas, je vais t’aider. On va t’aider.” Cassie tendit la main devant elle, touchant une douce fourrure de poils. Le petit monstre, s’approcha d’elle, grimpa sur ses jambes, puis son corps, vint se blottir contre elle. “Je crois que je le savais. Ça fait des mois que j’essaie de sortir de là, de retrouver la porte mais je n’y arrive pas.” Le déracinement. Bizarrement, elle se sentit très proche de ce petit monstre. Sans se souvenir, elle ressentait exactement la même chose. Elle continua de parler avec lui pendant un moment, jusqu’à ce que des coups retentissent sur la porte. “Est ce que tu veux bien sortir avec moi ? Lewis et Marybeth, sont très gentils ! Ce sont chez eux et Smithy est un monstre aussi.” Elle avait réussi à le mettre en confiance et il accepta. Toquant à son tour, on lui ouvrit la porte. Elle plissa les yeux à cause de la luminosité et elle grimaça de douleurs à force d’avoir été tout recroquevillé. Elle fronça les sourcils quand elle entendit des cris de terreur. “Non, ne vous inquiétez pas ! Il est très gentil !! Tout va bien ! ” Immédiatement, le petit monstre se cacha derrière ses jambes, prêt à repartir dans le placard, mais Smithy se pencha vers lui, enlevant juste le camouflage de sa main pour dévoiler un bras aux poils multicolores, lui faisant un clin d’oeil. Le monstre se faufila entre les jambes de Cassiopée pour se mettre devant elle, et baissa la tête tout penaud. “Je suis vraiment désolé de vous avoir fait peur. Je ne voulais pas. Je cherchais juste à repartir chez moi sans faire d’histoire … mais ce n’est pas possible vient de me dire Boo. Je m’appelle Shosham et je m’excuse encore de vous avoir empêché de dormir.”
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« Fou-moi la paix ! Je t'ai déjà dis que je n'avais pas besoin d'une baby-sitter ! »
| Conte : The Evil Within | Dans le monde des contes, je suis : : Sebastian Castellanos, le mec qui aime bien se foutre dans la merde.
Cassiopée rentra dans le placard sans s'expliquer et disparût. Ils n'entendaient rien, pas un bruit. Lewis ne savait pas vraiment si c'était bon signe et il savait que sa fille s'inquiétait, elle aussi. Elle attrapa le haut de son père et le serra de toutes ses forces tout en affichant une petite moue. Après tout Marybeth avait eut la chance de ne pas connaître la perte, la mort à son âge. Elle avait déjà 14 ans et elle avait vécue une bonne vie. Malgré le divorce de ses parents, il n'y avait rien de dramatique dans sa vie. Elle avait un meilleur ami, elle était bonne en classe et très proche de sa mère. Lewis était vraiment fier d'elle. Marybeth deviendra une femme extraordinaire comme sa mère après tout. Il était toujours en conflit avec Vanessa depuis le divorce mais cela ne voulait pas dire qu'il la détestait, au contraire. Après tout, elle restait la mère de sa fille et aussi la première personne avec qui il était sortit. A moins que... Non Bowie était la première personne avec qui il était sortit. La fille de la domestique qui s'était occupé de la maison quand il était gamin. Un petit soupir sortit de sa bouche, il n'aimait pas se ressasser le passé et pourtant dès qu'il avait un moment de libre dans sa journée, il le faisait encore et encore. Comment dire ? Lewis était un homme qui vivait dans le regret. Beaucoup de moments de sa vie, il les regrettait. Sa fille était vraiment sa seule fierté alors il serait prêt à tout pour la sauver. Comme il était prêt à tout pour sauver Jay. Morphy n'oubliait pas le visage de ses vrais amis après tout, de sa vrai famille.
Cela faisait déjà plusieurs minutes que sa nouvelle amie était enfermé dans ce placard, il commençait à s'inquièter. Lewis finit alors par toquer à la porte du placard. L'ouvrir serait peut-être une immense erreur de sa part. Le monstre pourrait prendre ce geste pour une menace et il finirait par dévorer Cassie. Le blob se mordit nerveusement la lèvre inférieur attendant une réponse de la part de cette dernière. Cassie finit par toquer à la porte du placard et Lewis afficha un immense sourire avant d'ouvrir rapidement la porte. Elle était seule pour le moment. Lewis vit un petit monstre se faufiler derrière les jambes de la jeune femme. Il semblait être... tout poilu. Le professeur entendit finalement le cris de sa fille briser le silence. Ce n'était pas le monstre qui venait de lui faire peur, il la connaissait assez pour savoir qu'elle ne jugeait personne. Non, Marybeth pointa ses vêtements de son index. Ils étaient tous dans un sale état...
« Maman va juste me tuer. Ils coûtent super cher ces vêtements ! »
Lewis fixa un moment les tissus déchirés ou encore mâchouillés. Comment allait-il annoncé ce genre de nouvelle à son ex-femme ? Il la connaissait parfaitement bien, il était capable de prédirer la réaction qu'elle allait avoir en voyant l'état de la garde robe de sa fille. Le professeur de sport poussa un petit soupir avant de fixer la boule de poil multicolore qui venait de sortir de sa cachette. Un lourd silence s'abattit dans la pièce, laissant le monstre se présenter. Une fois fini, Marybeth marcha doucement vers lui avant de se mettre sur les genoux. Sa fille voulait sans doute ne pas effrayer le monstre alors elle essayait de se mettre à la même hauteur que lui. Un petit sourire apparût sur le visage de Marybeht tandis qu'elle tendit gentiment sa main au monstre.
« Bonjour petit monstre. Je suis ravie de te connaître ! Moi c'est Marybeth, je suis la fille qui vit dans cette chambre et je te trouve super mignon. Tu as du te sentir seul dans ce petit placard. Je suis vraiment désolé de ne pas être venu te voir plutôt. »
Elle afficha une petite moue avec de sourire au petit monstre. Lewis fixa un moment l'habitant du placard. Il avait l'impression de se reconnaître dans ce petit monstre. Lui aussi avait connu la solitude un moment. Les pirates de l'espace étaient venues détruire sa planète pour voler les richesses qu'il y avait dessus. Et Morphy était le seul blob qui restait dans l'univers. Heureusement pour lui, Silver l'avait receuillis et il était aussi devenu ami avec le petit Jay. Ce monstre allait se faire des amis lui aussi, et Lewis en fera partit, c'est sûr.
« J'espère qu'on a le droit de te nourrir après minuit, je veux pas que tu te transforme en monstre flippant. »
Oui, il venait de faire allusion aux gremlins. Il se racla nerveusement la gorge tandis que Marybeth caressait délicatement le crâne de la boule de poil. Lewis s'apprêtait à dire autre chose mais quelqu'un sonna à la porte. Le professeur fronça les sourcils, se tournant vers les escaliers alors qu'il se demandait qui cela pouvait bien-être. Il se tourna vers les autres et remarqua rapidement le regard désolé de sa fille. Aie, les ennuies allaient commencer. Lewis devina directement qui se trouvait derrière cette porte d'entrée. Il prit son courage à deux mains et descendit les escaliers tout en demandant aux invités de rester dans la chambre. Le brun ouvrit doucement la porte et tomba nez à nez avec Vanessa son ex-femme. Il poussa un long soupir.
« Qu'est ce que tu fais là, la sorcière ? »
« Notre fille m'a appelé en me disant qu'elle avait du mal à dormir ces temps-ci. Alors elle m'a demandé si elle pouvait passer quelques nuits chez moi. Pas capable de s'occuper de son enfant. Tu es vraiment pathétique. »
Lewis leva les yeux au ciel avant de refermer brusquement la porte derrière elle. Il leva directement ses yeux bleus vers le haut des escaliers qui menaient à l'étage. Il remarqua rapidement sa fille qui se tenait sur le pallier, l'air inquiet sur le visage. Lewis lui fit un clin d'oeil tandis que Vanessa retira son manteau avant de monter dans la chambre de Marybeth. Il monta avec elle, sans dire un mot avant de l'entendre crier comme une hystérique.
« Bordel c'est quoi ce truc tout poilu et tout coloré ?! » Vanessa marqua un temps de pause avant de fixer Cassiopée et Smithy. « Vous êtes qui vous aussi ? Enfin je m'en fiche. Lewis je vais appeler les flics, je te jure que tu vas en avoir des soucis. »
La blonde n'attendit aucune explication, même pas de la part de sa fille. Elle composa directement le numéro de la police et annonça qu'il y avait un monstre dans la maison. Ce n'était pas interdit à Storybrooke, il fallait juste peut-être le signaler ou une connerie dans le genre ? Lewis n'avait jamais adopté de petit monstre à vrai dire alors il n'y connaissait rien. Vanessa engueula encore une fois le professeur quand elle vit l'état des vêtements de sa fille. Elle finit alors par récupérer Marybeth et de se volatiliser sans laisser de traces derrière elle. Lewis respira un bon coup.
« Je suis vraiment désolé pour tout ce raffut. C'est compliqué. Mais vous devriez partir avec que la police rapplique. Vous en faites pas je vais garder Shosham, il est chez lui après tout. »
Lewis sourit au petit monstre avant d'entendre sonner une nouvelle fois à la porte. La police ne traînait pas. Lewis traîna des pieds et cette fois-ci, il fût accompagné de Smithy et de Cassie qui tenait le petit monstre dans ses bras. Quand il ouvrit la porte, il tomba nez à nez avec le shérif de la ville : Chris Brooke. Mais attendez, cela voulez dire que ?
« Cassie ?! Qu'est ce que tu fais là ? Je croyais que tu bossais cet aprem. » lâcha le shérif tout en fronçant les sourcils.
Le métamorphe hésita un moment à prendre la parole. Il ne voulait pas que la jeune femme se fasse gronder par sa faute. Il se racla donc la gorge pour attirer l'attention de Chris.
« Je suis désolé, c'est de ma faute. J'avais un soucis de monstre et elle a été adorable de m'aider... »
Chris lui jeta un regard noir, comme si il semblait le sonder. Après tout, c'était son grand-frère alors Lewis ne pouvait pas lui en vouloi. Il voulait protéger sa sœur.
« Ce n'est rien. De toute façon, j'allais prendre ce monstre pour te l'emmener vu que tu es douée avec. Mais je vois qu'il est déjà entre de bonnes mains. Il faudra juste faire une déclaration au commissariat Monsieur. »
« Je le ferai rapidement, merci. »
« Tu as besoin d'aide, Cassie ? Tu veux que je reste ou je te laisse te débrouiller comme une grande ? » Chris marqua un petit temps de pause. « Ce monstre n'est pas un danger au moins ? Si ce n'est pas le cas, je vous laisses tranquille. »