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 Tu as du coraya ? (avec Aisha)

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Kot O'Neill
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Tu as du coraya ? (avec Aisha)  _



________________________________________ 2019-10-01, 00:58





Tu as du coraya ?
Les chats donnent leur amour à ceux qui leur remplisse le ventre, n'oubliez jamais ça



☾☾ Kot était avachi sur une branche, sa queue balançant sous la branche et dérangeant des feuilles… Il était gentil après tout non ? Il aidait l’automne à se montrer en arrachant des feuilles… N’était ce pas la gentillesse incarnée dans un chat? … Il regardait les gens qui passaient …des humains, tous plus moches les uns que les autres.

- Toi tu meurs, toi tu meurs, toi tu meurs … toi aussi tu meurs ..

Les gens ne pouvaient pas entendre ce qu’il souhaitait … on entendait que des miaulements venus de l’arbre, d’ailleurs quelqu’un eu l’affront de lui dire qu’il allait venir le chercher … mais bien sur, il pouvait toujours courir… qu’on le laisse sur sa branche ! Il se releva et planta ses griffes dans la branche pour arrondir son dos… la queue bombait, il se mit à lui crachait dessus à la manière d’un chat en colère … mais l’homme était assez stupide pour tout de même continuer son entreprise de sauvetage… Non…. Mais il avait pas besoin d’être sauver lui, qu’on le laisse haïr tranquillement dans son coin non ? Non … mais …

Kot regarda l’humain alors qu’il avait dû mal à atteindre déjà la première branche .. L’humain sentait les senteurs des glaces de l’été … Lui, il allait finir au chômage … Axel continua à essayer de rattraper le chat … et alors qu’il arriva à avoir la tête au niveau de l’animal … Kot décida de sauter sur une branche encore plus haute … Axel n’en démordit pas, et continua à grimper …

Ce petit jeu n’amusait pas du tout notre cher Kot qui d’un coup de patte fit perdre l’équilibre à l’ancien bonhomme de neige qui tomba douloureusement sur le sol… Kot l’observa un instant alors que de la manière gracieuse d’un félin, il sauta pour rejoindre l’humain sur le sol.

- Abruti.

Une nouvelle fois l’humain n’entendit qu’un miaulement … que des abrutis ces humains … Il ne pouvait penser autrement … Bon …au moins ne l’avait il pas tuer, c’était déjà une bonne chose non ? Alors qu’il marchait tranquillement, il reconnu l’odeur d’une personne qu’il connaissait bien. C’était son humaine ! Une autre de ses humaines … il en avait pas beaucoup juste quatre ou cinq … mais Aisha était son humaine de prédilection parce que sa fille le nourrissait bien… alors …

Il la suivit un temps et décida de devancer son arrivé dans son appartement, se téléportant à l’intérieur dans une fumée noire… il mit ses fesses sur la table en attendant qu’elle rentre … Observant le verrou, il observa l’humain rentrer alors qu’il se mit à miauler encore une fois dans les paroles que seuls les chats peuvent comprendre.

- Tu as fait des courses ? J’ai faim ! Tu as du coraya ?

Que de miaulement mais il était sur que la fée arriverait à le comprendre, elle avait l’habitude non ? De Kot qui a faim ? Pour lui faire plaisir il se mit même sur le dos et se mit à ronronner…. Si là, elle comprenait pas que ça voulait dire « nourris moi » y avait plus aucun espoir pour la communication inter raciale…

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Tu as du coraya ? (avec Aisha)  _



________________________________________ 2019-11-05, 20:41

T'as du coraya ?
Il y a une limite au bénévolat ! J'hébergeais un chat, pas un homme.


Les écouteurs à ma bouche, un bras dans la manche de mon manteau et l'autre main tenant mon sac de sport, je pressais le pas vers la maison, le canapé et tout ce qui permettait à mon corps de s'évanouir et de se reposer. Jamais plus je n'enchaînais de tels horaires dans mon état. Même si j'adorais la danse et étais la première à en parler comme une véritable passion, cela ne signifiait pas que physiquement, je restais d'aplomb. La vie reprend peu à peu un véritable sens pour moi mais il restait dans cette ville, comme le disait Erwin, certaines personnes... Que j'aurais mieux fait d'éviter. Nous en étions là aujourd'hui et je ne m'en plaignais pas, le mal équilibrait la balance pour le bien, et si je me battais de ce côté-ci, j'espérais qu'il n'y aurait pas de mauvaise tempête pour me faire obstacle.

Je savais, au fond, que tout le monde n'était pas si mauvais que Storybrooke pouvait le laisser croire. La preuve en était que je voyais encore, au loin, des gens qui souhaitaient aider et secourir les autres, même s'il était question d'un petit chat qui semblait très bien se débrouiller tout seul. Malgré ça, le garçon n'en avait pas démordu, il voulait être le sauveur du félin et cette simple intention menée par une grande détermination me fit sourire d'apaisement. C'était ce genre de personnes dont j'avais besoin dans mon entourage, pas un démon sortit de la dernière pluie qui jouait avec l'encre ou encore un psychopathe qui se disait artiste en découpant des victimes... La vie en noir et en rouge n'était pas ce que je recherchais. Blouson enfilé, je relevai délicatement la manche de mon bras droit et jetai un coup d'œil à mes veines, noircies par l'encre du garçon aux cheveux blonds. Les effets s'estompaient mais je ressentais encore la douleur et la faiblesse qu'ils me procuraient. Je n'aurais pas du aller travailler aujourd'hui, ça va encore s'empirer...

"Ok, me dis-je à moi-même en sortant mon trousseau de clé, j'ouvre cette porte, je rentre, je referme la porte, je jette mon sac et je bondis sur le canapé dont je ne ressortirais plus."

J'exécutai chacun de mes ordres. Porte fermée, sac jeté, je fis volte-face jusqu'au canapé dans lequel je m'écrasais lourdement. Mission accomplie pour moi-même. Je bénissais le silence et... les miaulements... Quoi ?
Tournant vivement la tête vers la table basse du salon, je cherchais du regard l'animal source de ces plaintes. À l'extrémité du meuble, un chat ronronnait s'allongeant sur le dos pour attirer mon attention. Son comportement abusif et la couleur de sa robe ne me laissait pas longtemps douter de l'identité du félin en question.

"Pintadou ?"

À l'aide de mes bras, je me redressais avec quelques difficultés pour le droit. Qu'importait pour le moment, Pintadou était rentré à la maison alors que je pensais l'avoir perdu depuis des lustres... Pour moi, il était soit mort, soit recueilli ailleurs. Je ne m'étais jamais faite d'illusion sur ce chat, il ne pensait qu'à manger et lorsque ce n'était pas moi qui le nourrissait h24 pour son propre bien, c'était Piff qui s'en chargeait. Elle disait qu'ils étaient pareils parce qu'ils adoraient dormir... Un sourire perla sur mon visage en pensant à elle.

"Je ne pensais pas te revoir un jour, toi... Ça fait plusieurs années que tu nous as laissé. T'étais où ?"


Je ne m'attendais pas à une réponse de sa part mais cela devient si courant de parler à un animal, surtout quand on vit seul. Roxy aurait pu le faire parler, si elle avait été là. Ce n'était pas la fée des animaux pour rien.

"Je suis désolée, Pintadou mais...
J'haussais les épaules. J'ai jeté tes croquettes et j'ai mangé ton surimi préféré, depuis le temps... Tu croyais quand même pas que j'allais le garder en t'attendant."

Je fis une moue désolée en le caressant dans le sens du poil, jusqu'à me rappeler de mes plans initiaux. D'un mouvement, je m'aplatissais à nouveau sur mon oreiller et fermai les yeux.

"C'est pas tout mais je suis fatiguée moi, donc si tu permets... On verra plus tard pour ta nourriture, espèce de goinfre." Taquinais-je en souriant.

J’ai vu tes peurs se cacher près de notre passé. Et laisse-moi seul, laisse-moi loin de tes côtés. Mais oublie-moi, parcours ces flots, efface mes pas...
Pando

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________________________________________ 2019-11-06, 17:31





Tu as du coraya ?
Les chats donnent leur amour à ceux qui leur remplisse le ventre, n'oubliez jamais ça



☾☾ Kot observait son humaine alors qu’il roucoulait sur le dos. Ronronnant et observant sa réaction face à cette beauté parfaite. Il le savait qu’il était le plus beau chat du monde… déjà, il était uni… les autres avec leurs tâches, leurs rayures et autres artifices… pff. L’unité, il n’y avait que ça de vrai…. Et Kot le prouvait par sa prestance et sa classe. Il se frotta contre la table. Alors qu’il continuait sa danse de séduction … Aisha dit son nom… et Kot ne pu que relever les yeux vers le ciel… de tous les noms de merde qu’on lui avait donné, celui-ci était en top niveau… quoi qu’il ait aussi eu le droit à « Crapouet »… L’enfant qui l’avait appelé ainsi avait fini le cul dans la merde… Crapouet toi-même.

Il avait été un Dieu egyptien, un monstre, un mythe, et on osait l’appeler Crapouet … ou Pintadou… Heureusement pour la fée, et sa mini fée absente, il avait apprécié les rêves des deux, et dormirent à leurs côtés avaient été reposant dans ce monde de fou. Il observa un instant la jeune femme et sa difficulté à se lever … étrange tout de même …

- J’étais à New York, je suivais une femme qui sent bon, elle m’a bien nourri aussi, regarde mon bidon, n’est il pas adorablement rond ?


Il miaulait bien évidement, et la fée ne pouvait comprendre. Cependant toujours sur le dos, il pointa de son museau son ventre tout rond et bien garni… Il était magique, il pouvait le faire plus petit, et changer la taille de son corps pour se faire plus petit ou plus gros, restant toujours à la taille d’un chat bien sur … Mais il pouvait le faire…. Et son ventre c’était pareil… Mais il l’aimait bien comme ça… Il ne comprenait pas les humains, chiants, qui font des régimes et se prive de manger … ralala.

La phrase d’après, il se releva sur ses quatre pattes et observa un instant bouche bée la jeune femme alors qu’elle lui disait avoir tout jeté … et on disait de lui qui profitait des gens ? Il partait quoi… un an ? et on jetait tout de lui, on l’oubliait …

- Vilaine fée, tu es moche moche moche… je vais mourir de fin moi. Si, tu aurais dû tout garder … tu as gardé ma place dans les lits hein ? Je te préviens que si je sens un autre chat ici, je le mange !


Encore une fois c’était des miaulements qu’elle entendait … il la laissa repartir se poser et il la regarda alors qu’il humait l’air à la recherche de l’odeur d’un chat à dépecer … mais il décela quelque chose d’autre …. De bien plus dérangeant, atchoumant à la manière chat, il se remit à respirer et rejoint la jeune femme sur le canapé.

- Je ne suis pas un goinfre, mais toi tu es malade … Tu vas mourir dit humaine ? Je pourrais te manger ?

Que des miaulements, mais notre chat s’approcha de la fée et sauta avec grâce féline sur elle. Il se mit alors à ronronner doucement en se calant dans ses bras. Il regardait la jeune femme, et attendait des caresses … il se mit à miauler doucement… mais pas le miaulement d’un chat, celui d’une berceuse. Laissant la jeune femme se reposer il fit attention que son sommeil soit réparateur pour sortir de ses bras. Il était un chat du sommeil… Il apportait la chance en santé quand il le souhaitait, et pouvait apaiser avec sa voix … quoi qu’il ne l’utilise pas… La laissant, il se téléporta chez le voisin… observant la mocheté qu’il était avant de piquer un caleçon, un t-shirt et un short. Revenant chez Aisha avec son butin, il y laissa tout là, pour ensuite aller chez un autre voisin piquer des pâtes, du jambon et du gruyère. Vérifiant à chaque aller retour que son humaine ne se réveille pas, il finit par chercher dans plusieurs appartements un cadeau à lui faire… Ne trouvant rien de bien. Il laissa un pipi dans une des demeures qui l’avait particulièrement ennuyé de fouiller. Revenant, il se changea, et finit par prendre toutes ses nouvelles acquisitions.

Il essayait de se rappeler de Raven, sa femme, quand elle lui faisait des pâtes. Soupirant, il fredonnait un air de berceuse pour aider la jeune femme à dormir. Son pouvoir était le son. Et il se mit à essayer de faire des pâtes.

Il détestait toujours autant son apparence d’humain, d’ailleurs, il fronçait les sourcils à chaque fois qu’il se trouvait confronté à son reflet … Mais si une de ses humains n’avaient pas la capacité de le nourrir, c’était fâcheux !

HRP – Je me suis permise de dire cela… Sachant que tu l’a réveille quand tu veux, à cause du bruit, de l’odeur, etc…. Mais je me suis dit qu’il la rembourser en restaurant plus tard vu qu’elle est claqué.

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________________________________________ 2019-11-15, 14:45

T'as du coraya ?
Il y a une limite au bénévolat ! J'hébergeais un chat, pas un homme.

Pintadou était différent des autres chats et cela je le ressentais depuis qu'il était arrivé à l'improviste chez nous. Piff avait tout de suite apprécié le chat et moi, disons que la voir heureuse me comblait tout simplement, alors je n'en fis pas une histoire. Je trouvais l'animal, déjà, assez intelligent de sorte à obéir quand il y avait un intérêt pour lui ou bien, parfois, je gardais l'impression qu'il comprenait ce que je disais simplement par le miaulement perçu comme une réponse de sa part. Je trouvais ça mignon, auparavant, mais aujourd'hui, j'étais surtout fatiguée. C'est donc avec la plus grande paresse que je niai toute plainte de la part du chat et m'allongeai sur le canapé peu avant de m'endormir profondément. J'avais tout juste senti la présence du chat me rejoindre sur le canapé et un vague sourire s'installa sur mon visage. Les chats étaient une présence réconfortante, j'en avais bien besoin.

Une demi-heure si ce n'est plus était passée avant que je n'ai l'idée de regarder l'heure sur mon téléphone. Je somnolais encore, en silence, avec l'envie de repartir dans le monde des rêves jusqu'à 21h, mais je savais qu'après je ne dormirais plus de la nuit et que demain allait encore être un réveil difficile. Il fallait se faire une raison, je devais me lever. De toute manière, le silence ne dura pas longtemps car j'entendis, provenant de la cuisine, des bruits de vaisselles qui s'entrechoquaient à plusieurs reprises. Perplexe et surtout méfiante, je me redressais vivement et jetais un œil à l'individu qui se tenait derrière le comptoir. J'étais prête à y découvrir Kai et ses grands airs orgueilleux ou peut-être Ali qui, depuis m'avoir avoué pouvoir traverser les murs, s'abstenait quand même de me faire peur et ne venait plus la nuit pour savoir si je dormais bien. J'en avais des frissons rien que d'y penser. Allait-on me laisser tranquille un jour ?

Ni l'un, ni l'autre, c'est un véritable inconnu qui versait une casserole remplie de pâtes dans deux assiettes respectives. Il ne sourcilla pas lorsqu'il vit ma tête dépasser du canapé et poursuivit sa préparation en saupoudrant le plat de gruyères. Il fallait vraiment que je m'énerve pour qu'on comprenne à chaque fois que mon appartement ce n'était pas les portes ouvertes et que je n'étais pas leur amie ? Vivement que je change d'appartement.

"Hey ! Lançais-je pour marquer ma présence en me relevant. Qu'importe votre nom, je ne vous ai pas permis de rentrer chez moi et je commence à en avoir marre que ça devienne une habitude pour tout le monde ! Soit tu pars, sois tu te prends ça en pleine figure !"

Entre mes mains, une boule d'énergie magique prenait de plus en plus d'ampleur et si au début je contrôlais assez largement l'énergie qui en émanait, j'oubliais que parmi elle, un parasite s'était inséré... Et à partir d'un certain point, il prenait les devants. Des devants à l'allure plutôt sauvage... Je tendais ma paume devant moi pour regarder l'encre noir s'infiltrer dans mes pouvoirs. Le boule d'énergie grandissait sans que je ne puisse rien y faire et c'est par peur de blesser l'infiltré aux pâtes aux gruyères que je reculais.

"Baisse-toi, ça peut exploser à tout moment !"

Main tendue, le tout explosa une à deux secondes après mon avertissement. Je fis éjectée contre l'armoire du salon, un peu sonnée. Un bruit sourd siffla dans mes oreilles pendant un instant, jusqu'à ce que j'ouvre les yeux et découvre les dégâts comme une table basse brisée en plusieurs morceaux, un canapé renversé, quasi-calciné, une vitre cassée par la projection de quelque chose, je supposais, et une télé à terre, en sale état également. Suivi de quelques éboulement de verres de la fenêtre, je soufflais longuement en passant une main dans mes cheveux.

"Bon... Ça aurait pu être pire."

Mon poignet continuait de me faire mal mais ce n'était pas le moment d'en faire un cinéma. Au fond, ce que je souhaitais, c'était faire peur au garçon qui s'était présenté à moi comme s'il était mon père. J'espérais que des idées d'intrusion ne lui reprennent pas après ce qui venait de se passer. C'est en me redressant comme si tout avait été prévu du début à la fin que je croisais les bras pour fixer l'individu.

"La prochaine fois c'est sur toi que je la lance, est-ce que c'est clair ? On ne s'invite pas chez les gens comme ça, ça paraît pourtant évident !" Soufflais-je.

La cuisine avait également eu son lot de dégâts mais j'avais pu éviter le pire comme mettre cet homme à l'hôpital. Qui sait ce qu'on aurait pu penser... J'ai plus de self-control que ça d'habitude mais là...

'Heureusement que je comptais déménager..." Soupirais-je à moi-même en frottant mes yeux de lassitude.

J’ai vu tes peurs se cacher près de notre passé. Et laisse-moi seul, laisse-moi loin de tes côtés. Mais oublie-moi, parcours ces flots, efface mes pas...
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________________________________________ 2019-11-16, 00:52


Tu as du coraya ?
Aisha et Kot
LES CHATS DONNENT LEUR AMOUR À CEUX QUI LEUR REMPLISSE LE VENTRE, N'OUBLIEZ JAMAIS ÇA
Kot sifflotait comme s’il était tout à fait normal d’être là … après tout … chez Aisha se fut sa maison depuis assez longtemps pour qu’il ne se fasse pas de soucis … il savait même où était caché les cookies … Ou peut être n’était ce pas ici ? Mais ce n’était pas grave … il ne se formaliser pas de cela. Versant les pâtes, Kot observa son assiette et se décida qu’il en méritait plus que la fée. Après tout, c’était lui qui avait fait à manger non ? Mais alors qu’il s’affairait, et s’affairait bien … il vit Aisha. Penchant la tête sur le côté, il posa les assiettes, et allait lui parler, sans miaulement cette fois alors qu’il continuait la préparation des plats… Mais elle parla avant et il ne pu que lever les yeux au ciel.

Ses yeux levaient au ciel n’étaient pas forcément pour la fée … mais surtout parce que personne ne pouvait voir sa perfection de chat dans ce corps de caca … Il ne supportait pas son corps ..Il ne supportait pas de le voir … alors est ce que les humaines pourraient avoir l’obligeance de ne pas paraître choquer. Il pointa sa fourchette vers elle.

- Pas la peine de me dire que je suis moche je le sais déjà. Tu es plus moche que moi d’abord.

Bien sur Aisha n’avait pas du tout dit ça, mais Kot le traduisait ainsi alors qu’il la regarda faire avec sa boule de lumière … heureusement qu’il pouvait partir sous forme de fumée, parce qu’il allait finir griller … puis Violette lui avait appris à ne pas croire les humains dignes de confiance … après tout l’apprentie policière l’avait blessé pourquoi pas Aisha ? Sauf qu’à un moment .. Aisha et Violette faudraient peut être qu’elles fassent un club « celles qui ne contrôlent pas leur menace » … Mhhhh bonne idée … après tout, Violette comme Aisha ne contrôlaient rien … et il avait baissé sa tête sous le comptoir comme lui avait si gentiment proposé sa fée de fluide … Se relevant, Kot observa le mur derrière lui, puis la jeune femme sur le sol avant de la regarder très sérieusement.

- Je suis déjà moche tu veux me défiguré c’est ça ?

Est ce que « moche » était le mot favori de notre chat … oui … il ne passait une journée sans le dire entre 20 et 50 fois … peut être plus quand il s’ennuie et que la critique était plus simple … Observant la jeune femme, il fronça les sourcils … Remarquant que son assiette pleine de pâtes avait fini sur le sol… heureusement il en restait dans la casserole, et sans souci, il prit une autre assiette pour la remplir encore plus.

- D’abord c’est chez moi ici. Et ensuite, si tu refais ça, il restera plus qu’une assiette de pâtes et je te l’offrirait pas. Sérieusement, soyez gentils avec vos humains et voilà comme ils vous remercient ! Non mais oh, Aisha tu es pas gentille, tu jettes mon corraya, tu jettes mes croquettes, et en plus tu me jettes de la magie dans la tête, si j’avais pas tant envie que tu me nourrisses j’irais bouder … et puis tu sais quoi je boude voilà ! …

Il prit le gruyère et en mis sur son nouveau plat de pâte avant de se retourner pour prendre des couverts et tendre une fourchette à Aisha alors que la sienne était déjà en train d’entortiller les spaghettis … enfin essayer, après avoir passé 6 ans en tant que chat, et avec le rejet si puissant qu’il avait fait de ses faux souvenirs, il avait un peu de mal. D’ailleurs il finit par abandonner laissant la fourchette au milieu d’une montagne de pâtes.

- Si tu manges froid tu te plaindra pas. D’ailleurs.

Il se déplaça et sorti un machin du froid, il ne regarda même pas ce que c’était.

- Pour ta tête. Et manges, tu sembles pas bien, tu peux pas me nourrir si tu es malade.

Kot se refusait obstinément à réfléchir sur le pourquoi il l’aidait autre que le « elle me nourrit » bien logique dans la tête de notre chat casse bonbon.
(c) princessecapricieuse


est ce que je viens de changer tout le code pour mettre un crakshp neuf ? oui :D


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________________________________________ 2019-11-20, 17:45

T'as du coraya ?
Il y a une limite au bénévolat ! J'hébergeais un chat, pas un homme.

Les gens étaient vraiment trop bizarres ici, je n'en revenais toujours pas. À quel moment un inconnu entrait chez une personne pendant qu'elle dormait, se faisait des pâtes puis venait, quand elle se réveillait, lui dire qu'elle était laide ? 6 ans que je vivais ici et je ne comprenais toujours rien à cette ville, rien à ses habitants et surtout rien au sens de ma propre vie. Il allait falloir reprendre les choses en main et vite. Évidemment, ce ne serait pas dans l'immédiat que ça arriverait avec mes pouvoirs détraqués par un démon d'encre ou je-ne-sais-quoi... Il avait fallu que ça tombe sur moi, encore une fois.

Malgré ces contre-temps, j'avais tenté de dissiper toute maladresse en poursuivant mes menaces que le garçon n'avait absolument pas pris au sérieux puisqu'il poursuivait vers une histoire qui n'avait aucun sens. Ce n'était pas chez lui et le coraya était pour... le chat. Était-ce seulement possible qu'il y ait un lien ? Doucement mais sûrement, j'avançais de quelques pas dans sa direction pendant qu'il posait le gruyère sur les pâtes. Mon regard le balaya de haut en bas, fixant son regard en plissant les yeux.

"Pintadou ? Demandais-je, suspicieuse. Attends, attends ! Non, Pintadou est un chat qui a passé plusieurs années ici et qui a disparu. Toi, je le pointais du doigt, toi tu n'es pas un chat, tu ne peux pas... Qu'est-ce que - Bon sang... !"

Misère ! J'aplatissais une main contre mon front avant de la faire descendre nonchalamment le long de mon visage. Derrière-moi se trouvait le canapé renversé, en sale état, mais ça m'était égal car c'est sur celui-ci que je me laissai tomber tout en soupirant et en réalisant que j'avais laissé dormir un homme/ chat dans mon lit durant tout ce temps. Piff avait également dormi avec ! Alors que je ne connaissais pas cet homme... ! Un jour, je me méfierais de ma propre commode, je le jurais.

Pintadou - ou ce qui semblait être Pintadou - m'envoya un sachet de petit pois surgelés pour le mal de crâne qu'avait pu me causer le choc de l'explosion mais pour le coup, ce n'était pas ce choc-là qui me donnait mal au crâne. Je ne ronchonnai pas pour le geste et appuyai le sac sur ma tête tout en réfléchissant à ce qu'il se passait.

"J'arrive pas à croire que j'ai hébergé quelqu'un durant tout ce temps... Comment est-ce que tu as pu nous cacher une chose pareille Pinta-... Attends, mais c'est quoi ton nom, résultat ?"


Nouveau soupir, c'était trop d'informations à la fois, j'allais ouvrir un cirque bientôt avec tous ceux que j'ai pu croiser sur mon chemin.

"Je... Je ne sais pas quoi dire.
Grommelais-je en me relevant. De là je faisais les cents pas. Tu t'es délibérément fait passer pour un chat pour profiter des maisons des autres et obtenir ce que tu voulais. C'est illégal, je pourrais porter plainte pour ça. Je ne te connais même pas et je t'ai laissé vivre dans ma maison avec ma Piff ! Tu aurais pu faire n'importe quoi !"

Je n'osais pas lui expliquer qu'au fond, il y avait eu pire dans ma vie et qu'un chat humain n'était peut-être pas la priorité en matière de soucis dont je devais m'inquiéter. Peut-être avais-je juste besoin de me défouler sur quelqu'un car je saturais d'avoir à me confronter à ce genre de personnes qui se croyaient tout permis.
La montagne de pâtes qui nous séparait et le chaos du salon faisait remarquer que de nous deux, j'avais été la plus maladroite pour aujourd'hui. Malgré ce qu'il avait pu faire ou plutôt ne pas faire, j'étais rassurée de savoir que c'était lui et pas un autre mi-chat, mi-humain qui était rentré chez moi. Je disais, justement, d'une voix désespérée :

"Heureusement que tu n'es qu'un gros goinfre qui ne pense qu'à manger et dormir..."


J'attrapai une pâte de son assiette et la mangeai en m'affalant sur le comptoir. J'étais trop fatiguée pour débattre et puis, j'avais vu pire.

"Pourquoi est-ce que tu as décidé de te retransformer en humain maintenant, pendant que je dormais ? Attends, laisse-moi deviner... Tu faisais ça aussi quand Piff et moi n'étions pas là, c'est ça ? Tu es conscient que tu ne dormiras plus ici, que ce n'est pas chez toi juste car tu as joué le chat au foyer le temps que ça t'arrangeait ?"

J’ai vu tes peurs se cacher près de notre passé. Et laisse-moi seul, laisse-moi loin de tes côtés. Mais oublie-moi, parcours ces flots, efface mes pas...
Pando
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Tu as du coraya ? (avec Aisha)  _



________________________________________ 2019-11-25, 16:18


Tu as du coraya ?
Aisha et Kot
LES CHATS DONNENT LEUR AMOUR À CEUX QUI LEUR REMPLISSE LE VENTRE, N'OUBLIEZ JAMAIS ÇA
Kot observait son humaine indécise … Il allait devoir lui envoyer un fax pour que ça atterrisse dans sa tête ? Il se le demandait bien. Alors qu’elle venait de trouver enfin son identité, il fit un large sourire … rapidement effacer par la suite de sa réfléxion.

- Comment ça « je ne peux pas » ? Je suis un chat, tu m’entends, et je peux me transformer en humain… Ne fait pas l’erreur de me prendre pour un humain sinon je boude.

Clairement, il ne supportait pas cette apparence, ce savoir, cet aspect … son aspect de …homme ? … lui donnait des envies de gerbe, tout simplement. Il n’était pas un humain et ce n’était pas une malédiction pourri qui allait le faire changer d’avis … et pas question que ses humaines ne lui parlent comme à un humain … Jamais. Il était un magnifique chat noir, c’est pas rien. Il fit une grimace.

- Je suis Kot. Ça veut dire chat en russe. Je suis un chat.

Il allait finir par être agacer si elle lui demandait son identité sans vouloir l’écouter. Il n’était pas quelqu’un, il était un chat. C.H.A.T et en plus un très beau, majestueux et intéressant. Son existence en faisait pâlir de jalousie plus d’un (dans sa tête en tout cas). Il faisait toujours la grimace avant tout de même de lâcher dans un soupir.

- Puis j’avais plus d’énergie pour parler ou me transformer…

Pfff, la petite fée du sommeil avait été libérateur pour lui … parce qu’elle lui avait permis de récupérer de l’énergie bien plus vite que ce qu’il aurait pu le faire seul… il suffisait qu’elle dorme pour que son énergie soit relancé … D’ailleurs, il se demandait encore où elle était mais ce n’est pas important tout de suite, une chose en son temps. Il la regarda faire les cents pas, alors que ses yeux se plissèrent et se levèrent vers le ciel.

- Donc, tu penses que si j’avais voulu te faire du mal ou à Piff, j’aurais entendu qu’elle ne soit pas là, et de faire des pâtes et de prendre le temps de te parler pour ? Même quand j’essaie d’être gentil, on trouve que je fais mal, je vais finir par ne plus rien faire …

Il sourit alors qu’il la laissa se calmer avant qu’elle ne fasse la réflexion la plus juste depuis qu’ils avaient commencé, il fit un large sourire alors qu’il se montra de la fourchette de pâte pleine.

- Et oui, je suis un chat du sommeil. Dormir avec Piff c’était le mieux pour moi, c’était comme me retrouver dans mes propres rêves, sauf que c’était les siens. Et manger aussi c’est la seule chose intéressante à faire ici tu sais ?

Il finit par regarder la jeune femme et enlever son haut et son short pour se retransformer en chat dans un nuage de fumée. Assis sur la table à ses côtés, il se mit à ronronner pour manger son assiette de pâte et lui faire comprendre qu’il était un chat. Ses questions étaient étranges… alors il releva sa tête et s’approcha d’elle pour s’assoir le plus porche possible d’elle, mais toujours sur la table, cela va s’en dire.

- Je ne me suis jamais transformer en humain quand j’étais avec vous. Par manque d’énergie et d’envie. La seule raison pour laquelle je l’ai fait là, c’était pour te faire des pâtes parce que tu semblait fatigué. Être humain me débecte ... beurk... Et c’est chez moi ici. L’appartement est remplis de mon odeur.

Il se mit sur le dos avant de ronronner encore en lui montrer sa bouille de chat le plus adorable du monde, ronronnant doucement, il observait la jeune femme.

- C’est ma maison ici, et tu es mon humaine, Piff aussi. Pourquoi me jettes tu dehors alors que je suis gentil qu’avec un nombre restreint d’humains ? Moi je veux dormir encore sur toi pleins de fois, ronronner, rêver dans tes bras … tout ça ! D’ailleurs, tu as cru que je me mettais sur le dos pour le plaisir ? Caresse-moi ! Et manges avant que tes pâtes deviennent froides.

Kot était un chat du sommeil, dans le sens où il avait des aptitudes avec le sommeil… Il ne préférait pas expliquer en plus qu’il était un chat démon, tueur, cannibale et autres merveilles… de toute façon pour Aisha et Violette, il ferait en sorte de rester n chat. Alice c’était plus compliqué, c’était sa petite fille soit disant … Se frottant contre la table, il posa les yeux sur Aisha.

- J’aurais jamais fait de mal à Piff. Ni à toi.

Même s’il ne voulait pas réfléchir à pourquoi il disait cela … C’était la vérité …il ne l’aurait jamais fait. Et tant pis s’il allait devoir, comme pour Violette passait des heures à miauler pour qu’elle le accepte à nouveau … Kot était patient malgré son impatience, et obtenait toujours ce qu’il voulait.
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espèrant que ça t'aille Tu as du coraya ? (avec Aisha)  675216545


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Tu as du coraya ? (avec Aisha)  _



________________________________________ 2019-11-30, 02:00

T'as du coraya ?
Il y a une limite au bénévolat ! J'hébergeais un chat, pas un homme.

Un Homme qui pouvait se transformer en chat ou un chat qui pouvait se transformer en Homme... Est-ce que ça ne revenait pas au même ? Je veux dire, dans tous les cas, Kot était doté d'une conscience, d'une vision, d'une réflexion et d'une critique. Et depuis toutes ces années, il avait les mêmes facultés qu'un Homme de pouvoir observer une jeune femme et une jeune fille vivre leur vie dans la plus grande intimité. Cette simple idée m'écœurait et me donnait du mal à partager l'avis du chat/humain... Qu'il soit l'un ou l'autre, c'était du pareil au même et je ne m'étais pas gênée pour le faire savoir d'une grimace boudeuse.

"Tu es un chat et un homme. Si tu n'étais qu'un chat tu ne te ferais pas des pâtes et si tu n'étais qu'un homme tu n'aurais pas passé une à deux années à miauler pour avoir tes croquettes !"
Lançais-je en m'étalant sur le canapé renversé.

Son nom, Kot, me laissait d'autant plus froide quant à accepter l'existence d'un chat/humain chez moi. Je n'avais même plus l'impression d'avoir Pintadou, l'animal préféré de Piff, gambadant dans le salon à quatre petites pattes. On parlait de Kot l'imposteur. Ainsi le voyais-je avec sa cuisine démesurée et mes meubles détruits. C'est qu'il se trouvait des excuses, en plus.

"Plus d'énergies ? T'étais nourri, logé, choyé, Pin-... Kot !"

Personne ne pouvait se contenter d'une telle justification. C'était, pour moi, des paroles en l'air qui ne m'aidaient pas à pardonner quoique ce soit. Piff adorait Pintadou, c'était son chat et celui de personne d'autres. À plusieurs reprises, elle me parlait de leurs points communs, de leurs même intérêt pour le sommeil et les songes. Je ne doutais pas d'elle quand elle me disait qu'ils étaient liés par ce lien mais je ne pensais pas qu'elle ait eu si raison de le penser. Piff était la fée du sommeil... Évidemment que le courant était passé.

"C'est normal que tu ne penses qu'à manger et dormir en tant que chat... Il n'y a rien d'autres à faire pour vous alors excuse-moi de ne pas pouvoir t'offrir plus. Si j'avais su tout ça, déjà, tu n'aurais pas passé la porte d'entrée..." Bronchais-je.

Alors que je me plaignais de ces cachotteries et le prévenais de trouver un autre toit ou faire ses caprices, l'individu prit l'étrange initiative de se déshabiller devant moi. Perplexe, je lui demandai ce qu'il faisait - et à quoi il jouait -, comme si une explosion n'avait pas suffit pour expliquer que j'étais assez instable en ce moment et que je n'avais vraiment pas besoin de quelqu'un de tordu - pour changer - pour me compliquer la vie. La seconde d'après, il disparaissait derrière un nuage de fumée pour laisser place à sa vie de chat. La tête et la queue redressée, il poursuivait son repas comme si de rien n'était et je me rendais à l'évidence qu'un homme/ chat avait vécu chez moi.

"Bon sang..." Soufflais-je à mi-voix en l'observant faire.

Kot s'avança auprès de moi pour répondre à mes questions dans ma langue, celle que je comprenais tout à fait sans qu'il n'ait besoin de se rouler sur soi-même avec ses grands yeux de Chat Potté. Voir un chat parler me fit sourire mais peut-être était-ce également parce que je me sentais faible et fatiguée ces derniers temps. Une main tenant ma tête pendant que Kot faisait son petit manège, j'écoutais ses demandes et exigences jusqu'à en rire.

"T'es vraiment un petit roi, toi... Heureusement que j'ai vu pire que toi depuis que je suis ici.
Redressant une main vers lui, je frôlais doucement son pelage tout doux - un pelage de Pintadou. C'est de cette même douceur que Piff s'est inspirée pour trouver le nom. Tu peux être un chat mais ça va être difficile pour moi de te voir autrement que comme l'homme qui s'est fait des pâtes chez moi sans ma permission. J'ai pour habitude de vivre seule depuis un certains temps, Kot..."

Il ne semblait effectivement pas être au courant de la situation qui avait bien évolué depuis son départ. Je me devais au moins de lui expliquer l'absence de la petite fée qu'il semblait beaucoup apprécier.

"Piff n'est plus là. Avouais-je finalement. Peu de temps après ton départ, à vrai dire, elle est partie suivre une initiation de mini-fée pour en devenir une accomplie. Ça fait 3 ans qu'elle n'est toujours pas revenue... Mais j'ai cru comprendre que ça ne saurait plus tarder. Je m'en rassurais. Dis-moi, Kot. Tu me dis que tu aimais beaucoup dormir ici, avec Piff, mais ça ne t'a pourtant pas empêché de partir, je me trompe ? Pourquoi ? Tu sais que Piff était très triste de ne plus te voir avec elle lorsqu'elle partait se coucher..."

Ça n'avait plus grande importance aujourd'hui, si ce n'était peut-être pour moi qui, toujours à l'affût du bonheur de ma petite fée, cherchait toujours à la faire sourire. Peut-être que Piff allait bientôt revenir mais je savais que rien ne serait plus comme avant, pas temps que je n'aurais pas réglé ce qui faisait office de problèmes dans ma vie. Il fallait que je la reconstruise et ça passait par mon habitat, mon entourage et peut-être même mon travail si j'allais plus loin. Attrapant le chat par la taille, je le serrais contre moi mais ce n'était pas pour un câlin - je le crains.

"Bon, déjà, les chats n'ont pas le droit de monter sur les tables. Ensuite... Je le reposais devant la porte d'entrée que j'ouvris.
Ensuite, je pense qu'il est mieux pour toi que tu ailles retrouver tes autres... humains. Même si je trouve ce terme un petit peu possessif sur les bords. Je croisais les bras. Beaucoup de choses ont changé, Kot, et je ne parle pas que de ma vie ou de celle de Piff. Tu nous as caché beaucoup de choses dont ton identité... Et les mensonges, tu vois, je commence à en avoir marre."

J’ai vu tes peurs se cacher près de notre passé. Et laisse-moi seul, laisse-moi loin de tes côtés. Mais oublie-moi, parcours ces flots, efface mes pas...
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Aisha elle est trop méchante Tu as du coraya ? (avec Aisha)  4114364782 Faites que Kot soit assez têtu pour la faire revenir à la raison Tu as du coraya ? (avec Aisha)  1325677926 !
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________________________________________ 2019-12-02, 00:02


Tu as du coraya ?
Aisha et Kot
LES CHATS DONNENT LEUR AMOUR À CEUX QUI LEUR REMPLISSE LE VENTRE, N'OUBLIEZ JAMAIS ÇA
UN CHAT. Kot n’avait pas besoin d’être devin pour comprendre ses pensées … elle mettait sa capacité à être un homme comme étant un homme …. Mais il était un chat. UN CHAT. Non mais bordel de boule de poil ! Quand il pense que les femmes humaines sont plus malines que les hommes mais que les deux humaines à lui ne comprennent pas que …. Il est un chat… et le plus magnifique des chats … Blasé il observait la jeune fée …

- Je suis un CHAT. Les chats peuvent faire des choses pour leur humaine, mais les humains ne remarquent jamais rien… en quoi les pattes sont elles différentes des libellules que j’ai déjà chassé pour toi ?

Parce que les chats tuent certes pour jouer, parce que tel était la nature d’un chat, mais surtout, il offrait leur jouet à leur humain comme cadeau… Si Kot avait la conscience que les cadavres ne plaisaient pas à tout le monde … il savait aussi qu’offrir son tableau de chasse était un cadeau très important pour lui … les humains faisaient ils cela ? Non. Donc il était pas humain.

- Energie magique. Plus d’énergie Magique. Tu peux continuer à m’appeler Pintadou. Je m’y suis fait.

Même s’il trouvait le surnom affreusement moche … il devait avoué qu’il l’avait accepté, comme pour Reglisse à Violette ou Blacky ou Contonelle. Ce sont des noms qui le définissent lui alors il n’avait pas de mal à les porter, bien qu’il ne se présentera pas ainsi. Les noms étaient réservés à ceux qui lui avaient donnés, pas aux autres.

- Donc, si tu avais su que je pouvais parler, tu m’aurais juste mis à la porte ? N’es tu pas une fée de la gentillesse et de la bonté ?

Parce que ce n’était pas gentil et sans bonté que de dire qu’elle ne l’aurait jamais fait rentrer. Puis, Piff et elle faisaient parti de ses humaines préférés, elle voulait quoi de plus ? Une sculpture … Il se demanda si faire une sculpture de caca de son visage pourrait faire plaisir à la fée, avant de se dire qu’elle le prendrait très mal … peut être plus tard alors … Au moins avait elle accepté qu’il était un chat et que manger et dormir c’étaient sa motivation pour vivre … non ?

- Tu es seule mais Piff va revenir. Et je suis pas un roi, je suis un chat.

Dit il comme s’il expliquer être Dieu de la plus princière des manières. Ecoutant pour Piff, il se demandait si elle le prendrait bien de voir son chat parlant … mais Kot était sur que depuis longtemps Piff ne le voyait plus comme un chat ordinaire… C’était peut être une impression mais c’était certain. Alors qu’il l’écoutait il pencha la tête sur le côté à sa question.

- Le temps de vie d’un chat n’est pas le même qu’un homme. Pour moi je ne suis parti que depuis hier. Mais je suis revenu c’est le principal non ?

Attraper comme un vulgaire sac de patate, outré et vexé, notre chat attendait de voir ce qu’elle allait dire. Observant la porte puis Aisha. Puis, il s’écroula sur le sol… Dans un film, on aurait éteint la lumière pour projeter sur lui une lumière alors qu’il faisait trainé ses pattes arrières sur le sol et tendait ses pattes avant vers Aisha.

- Disgrâce infâme ! Moi qui revient par amour, qui fait à manger en trahissant un grand secret que je ne pouvais dévoiler, me voilà anéanti par le rejet de celle que j’ai aimé comme ma propre humaine. Rejeté, obligé de partir dans la pénombre et le froid. Avec le coeur lourd de tristesse. Accusé de mensonge alors que je ne pouvais point parler par manque de pouvoir, pourquoi les fées sont elles si méchantes avec moi ? Peut être suis je trop beau pour elles ? Sont elles jalouses de temps de beauté ? Moi qui était prêt à montrer mon identité et à avouer tous mes péchés…. Dit moi Aisha, m’as tu seulement un jour aimé ?

Et voilà comment faire culpabilisé une fée …. Kot avait 20/20 en école d’art dramatique de chat … fin il aurait eu cette note si cela aurait exister mais le connaissant il aurait tuer tous les élèves …
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________________________________________ 2019-12-18, 20:43

T'as du coraya ?
Il y a une limite au bénévolat ! J'hébergeais un chat, pas un homme.

Les libellules... C'est vrai, je ne pouvais qu'affirmer ces étranges moments où Kot revenait avec un insecte entre les dents et venait me le poser juste au bord de mon lit. Ce n'était pas compliqué, pourtant, de voir que je ne voulais pas qu'il ramène ça dans ma chambre et puisque je venais d'apprendre qu'il avait une part d'humain - ou du moins qu'il pouvait se transformer en humain (mais c'est la même chose) - ça l'excusait d'autant moins d'avoir fait toutes ces bêtises qu'il prenait pour des cadeaux. J'avais l'air heureuse quand je le virais de la chambre car il salissait mes draps ? Il connaissait très bien la réponse à cette question.

Kot plaignait sa cause et je me contentais de souffler d'une mine boudeuse en levant les yeux au ciel.

"Non, ce n'est pas ce que j'ai voulu dire... Et non, je ne suis pas une fée de la gentillesse et de la bonté. Tu aurais pu retenir mon pouvoirs avec le temps. Être une fée ne signifie pas laisser entrer tout le monde chez soi quand ils le veulent. À part, je bronchais. Ça ne les empêche pas de venir, de toute façon..."

Depuis le départ de Piff, je m'étais faite à la solitude - ou du moins à vivre seule - et un chat/ humain n'allait pas venir me tenir compagnie au moment où je commençais à m'y faire. Je n'avais pas digéré l'idée qu'une personne ait pu me voir dormir, me réveiller, m'habiller, manger, regarder la télé et toutes ces choses banales que je pensais faire seule. Lorsqu'un chat est réellement un chat, il n'a pas cette prise de conscience-là, il ne se pose pas de questions, il ne prête attention à rien... Lui, évidemment, le seul chat que je pouvais croiser ici, il le faisait. Ce n'était pas une chance. Lorsque lui pensait trouver la solution à son retour, moi je ne voyais que les responsabilités qui s'en suivaient.

"Non, parce que les choses ont changé Kot... Boudais-je fermement. Tu ne peux pas revenir prendre ta place sur mon lit comme si de rien n'était. Je vis seule, désormais et Piff n'est pas encore de retour... Je baissais un regard sur ma main. J'ai encore des choses à régler avant qu'elle retourne à la maison."

Impossible de faire revenir la personne à laquelle je tenais le plus au monde sans être certaine de la savoir en sécurité. Même si cela signifiait ne pas la voir grandir auprès de moi... J'espérais seulement que ça ne durerait pas longtemps. L'heure n'était pas à cette réflexion, de toute manière. Empoignant le frêle corps du chat noir, je le reposais juste devant la sortie que j'ouvris en la lui indiquant. J'avais d'autres problèmes à régler, pour le moment, et le fait d'avoir un chat à la rue, n'était pas le premier. Il faisait son cinéma mais au fond, pour ne pas être venu depuis si longtemps, c'était qu'il devait en avoir d'autres de ces humains. J'étais têtue mais il l'était d'autant plus : se roulant par terre, il commençait à me faire la tragédie d'Antigone - sûrement la seule tragédie que j'ai pu aimer malgré le sombre personnage qu'elle représentait - un peu plus et je voyais venir la pendaison.

"Arrête ton cirque, Kot." Tentais-je premièrement de le couper dans son élan alors qu'il poursuivait à plein poumon.

"Kot... Commençais-je à sourire d'amusement. Tu vas pas non plus te mettre à miauler à la mort. Allez, cesse de me faire passer pour la méchante..."

Mais il continuait - à croire qu'il avait prévu le coup et appris sa tirade par cœur. Ainsi, j'attendais, les bras croisés, que Monsieur eût fini son beau discours d'appel à l'aide. SOS, chat en manque d'amour... Il termina par une question sur laquelle je m'amusais à méditer.

"Hum... Je levais la tête au ciel comme signe de réflexion. Je ne sais pas trop... Peut-être la fois où... - Ah non, en fait non. Peut-être la fois où... Ah, non plus. Je reprenais une longue réflexion avant de m'exclamer. Ah, je sais ! La fois où je croyais que tu étais encore un vrai chat."

J'haussais alors les épaules d'un sourire presque désolé.

"Je suis contente que tu viennes avouer tes pêchés, Kot, je t'assure. Comme on dit, faute avouée à moitié pardonnée ! Donc... Je te laisserais venir chez moi l'après-midi, si tu veux. Entre 12h et 18h, approximativement. Tu ne perds pas trop tes repères comme ça ! Ça te va ?"

N'abusons pas, j'avais déjà détesté l'idée que l'autre psychopathe ait pu un jour passer chez moi durant la nuit. Lorsqu'Ali m'avait avoué l'avoir déjà fait pendant mon deuil, j'ai explosé de colère. Aujourd'hui, j'apprends que Kot était à demi-humain - oui, il est à demi-humain tout simplement du fait qu'il ait la conscience d'un être humain - et qu'il avait passé des nuits avec moi sans que je n'en sache rien. Je ne voyais évidemment plus ce scénario se passer ainsi à nouveau.
M'agenouillant à son niveau, je tentais de rendre la séparation la moins "douloureuse" possible pour notre comédien de Broadway.

"Merci pour les pâtes, Kot. T'es vraiment adorable. Si tu veux, on peut aller les finir ensemble... Dis-je en souriant avant de déverrouiller l'écran de mon téléphone.Par contre il est 17h49 donc tu feras attention."

C'était tentant. J'aimais bien sa petite mine boudeuse très théâtrale pour la situation présente. D'un rire que je ne pus retenir, je lui caressais la tête.

"Allez, boude pas ! Je sais très bien que tu as pleins d'humains qui t'adorent et qui prendront plaisir à s'occuper de toi. Disons que moi je fais... la baby-sitter de la journée."
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