« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver.
Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)

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 Murder Mystery

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Erwin Dorian
« If the crown should fit, then how can I refuse? »

Erwin Dorian

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- Pour ma victoire? C'est adorable, trésor... Même si en toute modestie, je dois admettre, qu'au-delà de cela, je suis un prestigieux modèle pour mes concitoyens"
(Alexis pense-t-elle qu'il est parti trop loin? Sûrement! On approuve)

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| Conte : Coeur de Princesse/Le Prince et le Pauvre
| Dans le monde des contes, je suis : : Preminger

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Murder Mystery  - Page 2 _



________________________________________ 2019-11-16, 22:13 « If the crown should fit, then how can I refuse? »




CLUEDO

"Don't go around tonight
There's a bad moon on the rise"




On disait souvent que la fripouille croissait dans les bas-fonds des villes, lorsque la lune se levait haut et que le chant des oiseaux diurnes s’était tu. Sûrement cette vérité ne concernait que les plus habituelles canailles qu’il était habitude de voir fleurir dans chaque localité. Le plus adroit des voleurs de rue, un sans le sou barbare ou le plus sanguinaire des tueurs. Chacun d’eux dans leurs méfaits se sentait le pouvoir de posséder les lieux…
Et pourtant, la plus vile vermine que la bourgade de Storybrooke s’épanouissait dans son plus admirable quartier.
Elle arborait l’un des visages les plus beaux que la ville eut comptée et l’éclat le plus resplendissant de ses pierreries dissimulait avec chatoiement la noirceur abyssale de son âme. Si le plus innocent lui aurait sans détour accordé la gouvernance des cieux, c’était sur les enfers qu’il régnait en réalité, cloîtré dans son rêve divin. Insoupçonnable. Oh, bien sûr devinait-on l’arrogance et la vanité sans borne de ce visage d’albâtre aux contours délicats, mais sans en mesurer la dangerosité. Le mal, dans l’esprit des gens du commun, ne pouvait pas avoir cet aspect.
Aujourd'hui plus encore qu’un autre, Preminger masquait son réel visage derrière un luxe démesuré, qu’il avait orgueilleusement orchestré avec une précision toute particulière. Le soin de chaque détail porté à sa tenue plus qu’à l’ordinaire pour une occasion pourtant dénuée de toute originalité l’avait ravigoté. En cette soirée il ferait grande impression. Là n’était point une simple volonté farouche avivée par son amour-propre mais un constat sans appel qui ne serait pas démenti.
Le « gala de charité pour les enfants démunis ». Un titre à rallonge qui trahissait le caractère pompeux que l’organisateur voulait donner à l’événement. Une ligne discrète ajoutait « Bal costumé ». Le jour d’Halloween, cela inciterait même les curieux à venir fêter l’événement de l’Hôtel « Gravity Falls ». Les boissons et l’ambiance aidant, sûrement cela encourageraient ces mêmes badauds à glisser quelques pièces dans la collecte principale, tels des enfants pris en faute. Un coup de commerce intéressant, Preminger devait le convenir.
Il ne portait pas la fête commerciale dans son cœur, lui préférant sa version celte pour une raison plus spécifique mais il fallait admettre que Storybrooke savait faire vivre cette fête. A croire que le côtoiement quotidien de monstres avivait chez la population locale un intérêt accru pour Halloween.
Malgré tout, la soirée s’annonçait florissante. A cela s’ajoutait son amour immodéré pour les bals costumés que la Malédiction de Régina avait causé par dépit de son ancienne vie. S’il n’était plus le plus dantesque des courtisans, il ne manquait aucune occasion de pouvoir ressusciter son lustre d’antan, l’espace d’une seule soirée.
Ses intérêts politiques et financiers se tenaient d’ailleurs là, au milieu de ce ramassis méprisable d’individus qui se targuaient d’appartenir à la Haute Société,. Mais telle une cour jacassante, ce soir, ils danseraient pour lui et sa future gloire.
Pour le moment, à 20h tapante, l’hôtel ne commençait qu’à s’emplir de bribes de conversations, de talons claquants sur le parquet principal et des pas pressés des marmitons qui s’affairaient en cuisine. A peine croisait-il quelques couples costumés sortant de leurs chambres, les visages fardés et les cheveux teints. L’originalité des colorations aperçues lui donna la nostalgie de la blancheur passée de ses cheveux. Si l’on admettait un saphir vif ou même un émeraude sombre, ce soir il serait passé entièrement inaperçu dans son éclat initial. Il s’était pourtant refusé à porter une perruque, faible pastiche de sa gloire d’antan. De même Georgia s’en serait inquiétée…
Néanmoins, sa tenue ne serait pas en reste… Du moins, au moment opportun. S’il tenait à ménager l’effet de surprise de son sublime costume, il lui fallait reconnaître que la cape de velours noir qui dissimulait sa silhouette et tourbillonnait jusqu’à ses pieds distillait une chaleur étouffante que n’aidait pas la moiteur des étages principaux de l’hôtel.
« Un hôtel digne de ce nom devrait faire fonctionner sa climatisation en permanence » pesta-t-il en évitant de justesse un couple costumé en arlequin multicolore. En réalité, il ne bougea pas d’un millimètre, mais la collision fut légère avec l’épaule de la jeune femme qui fit un pas de côté pour empêcher le choc frontal.

- "Les mille-pattes bigarrés ne se pousseraient pas !" Claironna-t-il d’une voix suave, en rabattant sa cape devant lui tel un empereur.

Il fit peu cas des protestations outrées que son commentaire suscita. Tout comme il ne releva pas non plus lorsque l’homme lui apostropha qu’il aurait pu lui-même se pousser.
Preminger ne s’écartait jamais devant les autres. La populace reculait devant lui.
Repu de son audace, il tira néanmoins sur le col de son manteau pour tenter d’y laisser filtrer de l’air. Dommage qu’il n’ait pas prévu un quelconque éventail, l’instrument aurait été idéal en cet instant précis.. Le masque ne l’aidait guère reprendre sa respiration. Apercevant l’indication d’un cabinet de toilette, il s’y glissa avec plaisir.
Les lieux étaient vides, offrant un réconfort agréable à l’agitation intérieure du notaire. L’espace d’un instant, il guetta son reflet dans la glace savourant l’anonymat de ses traits et le caractère encore quelconque de son propre costume…
Le masque doré de porcelaine fine qui dissimulait sa magnificence étincelait néanmoins de ses arabesques. D’une main leste, il posa le couvre-chef qu’il tenait en main, ôtant de sa main valide l’objet précieux qui couvrait son visage. Un soupir d’aise s’échappa de ses lèvres lorsque le reflet de ses yeux doré lui rendit son regard. « Mon cher, tu es splendide...» . Peu importait les imprévus, tous ne retiendraient que cela. Il se l’était promis.. Et son quart d’heure de gloire lui serait rendu..
Son doigt couru sur la ligne du miroir, caressant l’ombre de sa propre mâchoire tandis que ses yeux glissaient sur ce qui lui servirait de chapeau. Les plumes s’agitaient un peu, encore sous l’effet de son geste ample… Oui, parfait, parfait. Il résista néanmoins à la tentation de s’admirer une nouvelle fois dans l’entièreté de son vêtement, l’heure n’était pas encore venue. La cape lui permettait encore de rester si ce n’est simplement élégant au minimum moins époustouflant qu’il le serait plus tard. L’attention sur lui se concentrait moins.. Il remit son masque sur son visage. Était-ce là, la vie coutumière de tout à chacun ?
Une clameur le tira de ses pensées égoïstes et signala l’arrivée des principaux invités. Valait mieux rejoindre la cérémonie à présent. Plaçant son couvre-chef avec habilité sur sa chevelure noire, il quitta la pièce, non sans refermer derrière lui.
Par où se trouvait l’escalier, déjà ?
Descendant les marches avec la prestance d’un roi, il dépassa un groupe de tristes fantômes qui se pressaient vers le premier étage. L’un d’eux se retourna sur sur lui, un sifflement admiratif accompagnant son panache. De derrière son masque, un sourire flatté s’inscrivit sur le visage d’Erwin en même temps qu’une once de condescendance. Il avait l’habitude de susciter émerveillement des marauds, mais ce n’était pas pour autant qu’il s’en lassait.
Ses yeux curieux lâchèrent un instant les marques de vue pour monter les hauteurs. Le plafond était haut mais dissimulait les étages supérieurs. Il avait eu vent qu’au sommet de la tour, un vaurien se dénommant « Roi des Voleurs » tenait ses quartiers privés, anecdote risible démontrait s’il y avait lieu toute cette comédie navrante qui se jouait en ses lieux. Quel Roi ferait de cet endroit collectif sa demeure ? Aujourd'hui plus que jamais, il avait l’impression, tandis que le rez-de-chaussée bariolé ouvrait ses couleurs à sa vue, de se retrouver lui-même. Preminger, le Roi de la Cour et du royaume...Et bientôt du monde.
La musique avait commencé à s’élever de la salle de réception et il se décida à la suivre, bien que déçu du choix de l’orchestre officiel. Mais qu’attendre de plus d’un arnaqueur en devenir hormis un goût vulgaire et une tendance à l’ostentatoire dépourvue de grandiose ?

- "Erwin ! Attends-moi !"

Il se tourna dans une bourrasque lourde et bruyante, le bas de la cape qui enserrait sa silhouette retombant sur le sol dans un fatras de matière, pour chercher son épouse. Ne lui avait-il pas demandé de l’attendre à l’orée du bar ?
C’était pourtant bien elle qui avançait vers lui, le corps débarrassé de son manteau, évoluant gracile dans une robe de ballet blanche, chargée de plumes et les cheveux blonds soigneusement groupés dans un chignon épais. S’il y avait une chance qu’une autre femme ait choisi le même costume, son masque de porcelaine et d’or identique à celui de son époux achevait de l’identifier.

- "Ne devions nous pas nous attendre ailleurs ? Imagine le temps que j’aurais pu perdre à te chercher vainement dans ce lieu sans queue ni-tête !"

- "Il ne s’agit que d’un hôtel et la réception à lieu ici, nous nous serions forcément retrouvés…"

Le ton placide de sa voix agaça Preminger.

- "Vraiment ? Preuve en est…" Suspendant sa phrase il trouva soudainement superbement horripilant de ne pouvoir discerner l’expression de son épouse en cet instant précis. Il ne savait dire si elle était d’humeur contrite ou à l’inverse le loup dissimulait une expression narquoise sous son épaisseur impassible.

- "Pourquoi n’as—tu pas laissé ton manteau au stewart de l’entrée ?"

- "Je le quitterai bientôt, si c’est cela qui t’inquiète… Nous y allons ?"

Il proposa courtoisement son bras à Georgia et cette dernière le saisit sans surprise. L’étoffe empêchait cette dernière de resserrer réellement sa prise sur l’avant-bras de son époux mais elle ne fit aucun commentaire, par habitude de ses lubies. Peut-être devinait-elle l’effet qu’il voulait créer, elle qui s’était tant extasiée en découvrant le costume une heure plus tôt.
Pour l’heure, le couple déambula bientôt dans le grand hall. Ayant quitté son épouse sans le parcourir auparavant, Preminger leva la tête vers le lustre rutilant qui surplombait la salle, l’ensemble des chandeliers avaient été allumés pour l’événement. Le reste de la salle avait été brossée jusqu’à faire briller le parquet et des roses jonchaient divers vases entreposés de ça delà la pièce.

- "Leur spécimen est pour le moins original, non ?" Souffla son épouse à l’oreille en désignant une rose bleue du doigt.

- "Hormis leur teinte artificielle, je ne vois vraiment pas en quoi…"

La contemplation de ladite fleur néanmoins lui rappela celles qu’il avait auparavant choisies plus tôt dans la journée. Des « Tequilla Sunrise ». Un magnifique bouquet de roses incandescentes avec ,au cœur de ses dernières une unique rose violette. Elles avaient du être livrées à présent. Il n’était pas certain que la personne qui le recevrait connaissait son affection particulière pour cette couleur, mais qu’à cela ne tienne. Il n’avait pas signé le bouquet, de toute façon. Seule l’inscription « Excellente fête » sans d’autres cérémonies se balancerait accrochée à la composition florale. Non pas par modestie, qualité qu’il était loin de posséder, mais bien par vantardise. Elle ne souhaiterait que lui. Et le mystère accroîtrait bien plus efficacement son influence qu’une signature franche.

- « C’est étrange, je ne trouve plus mes clefs…" commentait à ses côtés Georgia, "j’espère ne pas les avoir égarées… »

- « Je pense que tu as suffisamment de présence d’esprit pour les avoir laissées dans ton manteau, ma colombe »
Sa voix roucoulait mais une note grinçante s'échappait de sa voix mélodieuse. Il espérait que Georgia ne soit pas assez sotte pour avoir perdu ses clefs dans cet endroit.

- "J’aurais juré les avoir gardées sur moi…"

Il n’y répondit rien, plus agacé qu’autre chose. Plutôt que de l’importuner avec ses considérations stupides qu’attendait-elle donc pour aller vérifier et déposer son propre manteau à la loge ?
Mais visiblement son épouse jugea ses doutes infondés et finit par enchaîner sur une discussion complètement différente.
L’écoutant d’une oreille, il se fraya un chemin dans la foule, emportant avec lui Georgia, qui babillait à ses côtés, longeant l’estrade de bois à la recherche d’un coin idéal. Suffisamment éloigné de la scène pour ne pas trop exposer ses oreilles aux jappements braillards des enceintes mais suffisamment proche pour concentrer un maximum de regard sur sa personne.
Comme il prenait place à l’endroit escompté, un bruit sourd, sûrement dû au tapotement d’un doigt sur un micro, résonna dans l’auditoire, provoquant un désagréable larsen.
Dramatiquement, Erwin posa les mains sur ses tempes, tel un pilote assourdi :

- "Peste ! Que ce son est désagréable !"

Il l’avait dit haut et fort, comme à son éternelle habitude, en dirigeant un regard venimeux de sous son masque à l’intention de l’estrade.
Comme il l’avait présagé, un petit individu trapu, bourru, engoncé dans un costume noir qui lui donnait l’impression de manquer d’air, se tenait face à la foule. Erwin lui trouva l’air médiocre et acariâtre qu’il attendait du maître de cérémonie.
Presque chétif devant la foule malgré le sourire peu fier qu’il lançait au monde, Monsieur Pines contrastait néanmoins avec l’illusion d’opulence qu’il avait voulu créer. Et pourtant, il s’y tentait le bougre, aux phrases enthousiastes et à la comédie de la bienveillance.
Un instant pris dans l’écoute plus que moqueuse dudit mécréant, Preminger en avait presque oublié la cape qui dissimulait encore son costume. Il tenta d’en défaire le lien qui entourait son col, s’agaça sur le nœud qui refusait de lui céder, pesta, tout en cherchant un stewart du coin de l’oeil. Il se résolvait à solliciter l’aide de Georgia lorsque surgissant de la masse, un individu lui empoigna presque le bras.
Si Erwin avait écouté sa nature profonde, il aurait giflé d’instinct l’opportun qui osait poser la main sur sa personne.
Et le regret de n’avoir pas cédé à sa disposition n’en fut que plus vif lorsque l’identité de ce gêneur se révéla par elle-même.
Ciel, qui donc hormis lui pouvait arborer un masque aussi hideux et aussi absurdement cher… Payer un prix pour la laideur.  Mais que pouvait-on attendre d’autre d’une créature si sordide comme l’infâme professeur Hyde J Hill ? Si on exceptait le costume pourpre, qui pouvait faire office d’une tenue quotidienne acceptable, le nœud papillon qu’il avait visiblement emprunté à celui qu’il avait arboré lors de leur dernière rencontre, il n’y avait rien à sauver pour la simple et bonne raison qu’il n’y avait aucun effort...En dehors de ce visage repoussant d’étrange bélier ?
Cependant son bon goût ne devait pas être totalement éteint car ne l’avait-il pas reconnu au beau milieu de cette foule ?
Egalement, il fallait reconnaître à ce cher Hill qu’il était divertissant. Toute acrimonie mise de côté, l’égorgeur pouvait être d’une critique fulgurante lorsqu’il délaissait ses fétiches envies macabres. Un naturel aussi fielleux que le notaire ne pouvait qu’apprécier. Preminger n’avait jamais eu à se forcer outre mesure pour juger sans vergogne ses semblables et les intentions d’Hyde, ne gâtèrent rien. Déjà son esprit volubile s’exprimait sans détours sur l’impression pitoyable que lui évoquait l’organisateur sans occulter pour le moins les métaphores douteuses distillées par la Mère Jacasse qui lui servait d’interlocuteur…
Un sourire diabolique déforma, néanmoins, ses lèvres, par derrière le masque, lorsqu’Hyde s’initia vainement à la critique des codes de l’escroquerie. « Un univers où, comme tant d’autres, vous êtes parfaitement profane, très cher » songea-t-il avec amusement. Finalement, souvent, Hyde Hill lui évoquait l’image d’un chérubin découvrant le grand monde, à peine sorti de son monde de turbulences brutales et ignorantes. Ou une bête enragée à qui l’on demandait d’exécuter une multiplication. Trop nébuleux pour son cerveau instable.
Il dodelina de la tête, par simple plaisir de faire tressaillir les plumes imposantes de son couvre-chef sous le nez factice de ce cher « associé ». Il pariait que sous son déguisement, ce mécréant se sentait diminué. Quel regret cela était de ne pouvoir lui faire admirer toute la magnificence de son costume à cet instant précis… Quoique ce n’était que partie remise .
En attendant, il se borna à reprendre le criminel sur la faiblesse des capacités retorses de leur hôte, s’amusant à ponctuer ses dires d’un ton presque indifférent. Le son de sa voix ne délivrait avec intelligence qu’un constat froid des rapports commerciaux, sans le moindre sous-entendu. Suffisant pour rabaisser Hyde sans le moindre impair.
Ce qui porta ses fruits évidement, le compère eut bientôt fait de détaler, piqué dans son orgueil par sa propre ignorance.
Si Preminger n’esquissa pas le moindre geste pour retenir son « cher ami », une légère note de dépit le traversa à la vue de Georgia accompagnée d’un stewart. Si Hyde était resté ne serait-ce qu’une seconde complémentaire…
Sa main gauche resserra la doublure de son manteau tandis que la droite s’élançait déjà vers celle du stewart.

- "Heureux de vous voir mon brave… Pourriez-vous avoir l’obligeance de déposer ma cape au vestiaire ? …"

Les tonalités chantantes de la voix tandis qu’il serrait la main de l’employé eurent un effet immédiat.

- "Bien sûr, Monsieur… Je le fais tout de suite, Monsieur. Si vous voulez bien…"

- "Bien entendu…"

D’un mouvement gracieux mais empressé, le notaire ôta sa cape pour la jeter presque dans les bras du brave homme. La lourdeur le fit vaciller, constata Erwin sans s’en émouvoir, ou peut-être était-ce lui qui créait cet état de saisissement ?
Car il le savait, il fallait bien le reconnaître, il était époustouflant des pieds à la tête. Son tricorne d’un gris taupe était rehaussé d’une vingtaine de pierreries multicolores, toutes véritables, étincelantes, incrustées mais survolées avec grandeur de plus quelques rares et sombres plumes de corbeaux. Celles-ci contrastaient avec habilité à faire ressortir les quarante plumes de paon de son couvre-chef, pédantes et pompeuses.
L’ensemble de son costume se construisait ainsi. Même son masque de porcelaine, aux contours faussement brisés reprenaient les motifs de l’arrogant oiseau autour de ses yeux. Un mélange chatoyant de saphir, lapis-lazuli et de vert.
Bien loin de s’en détourner, le reste de son manteau un justaucorps principalement noir serti de détails argentés changeait de couleur selon l’inclinaison de la lumière, tantôt noir, bleu sombre puis vert.
Cependant les plumes de paon s’échappaient de ses manches et du bas de son costume. L’oiseau du paradis. L’immortel. Le Tentateur incarné. Même en ce jour, célébrant partiellement Halloween, il n’avait pas eu le coeur de s’enlaidir… Involontairement, il avait ajouté un noirceur toute personnelle à son costume si brillant : la noirceur de son âme.
Non pas peu fier de sa beauté, il s’inclina presque devant Georgia avec l’aisance de sa vie d’antan :
- Ma mie, venez-donc
La main de sa femme épousa bientôt la sienne et tel un couple royal il contempla la foule  moyennement absorbée par le discours inaugurateur de Monsieur Pines, surprenant quelques regards vers sa direction. Forcément.
Il redressa la tête, plus présomptueusement qu’à l’accoutumée, tandis qu’une ligne mauvaise barrait ses lèvres. Comme il avait hâte que la soirée débute enfin !


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Murder Mystery  - Page 2 _



________________________________________ 2019-11-17, 18:41


Murder Mystery

Life doesn't always go the way you expect it, but you came here to become a firefighter. If you give up today, think of all the lives you won't save tomorrow. So what are you going to do?

Affalé dans le fauteuil/chaise/canapé/machin où l’on peut poser ses fesses -barrer la mention inutile- Ben observait l’assemblée de son oeil de lynx. Comme à l’époque où il surveillait la forêt de Piston Peak…. Il était immobile … imperturbable … Impossible à comprendre … comme une statue qui ne respirait même pas.

Sauf que ce soir il allait étrangler du monde … déjà … Léo … Ce sale petit con qui était venu râler comme quoi il n’avait PAS envie d’aller à ce gala de charité costumé …à côté de Sally… BIEN SUR QUE SALLY VOULAIT Y ALLER. C’était logique que l’idée d’être une princesse, et de pouvoir courir dans un nouveau lieu à découvrir serait une option acceptable en cette soirée… Lui il comptait juste faire le tour du pâté de maison … et c’est tout … et encore … Il avait eu l’idée d’envoyer Léo pour aller claironner des « trick or treat » partout dans la ville. Et le casseur d’hélicoptère en chef avait donné cette idée… Il allait le passer sous ses hélices la prochaine fois qu’ils voleront ensemble.

Il aurait préféré rester chez lui … et même si Sally avait eu le temps de se préparer, tout comme l’autre emplâtré, lui était avec un jean et un t-shirt … Un enfant s’approcha pour lui demander d’ailleurs en quoi il était costumé …. Ben se redressa de sa hauteur pour s’approcher du mini homme.

- En homme qui n’a pas envie d’être là, c’est le plus simple que j’ai trouvé.

Même si tout l’énerver ici … les costumes moches à plumes de certains invités, les costumes trop cher pour être sortie, ou même acheter, les costumes de personnes pompeuses jusqu’à la moelle qui donnait envie à Ben de tout lâcher pour retourner s’occuper de son véhicule en cours de réparation…. Ben ne pouvait envoyer balader un enfant … Même s’il avait encore des envies de faire de faire son papa poule et de mettre sa fille adorait dans une tour d’ivoire …

Parce que sa fille avant de venir avait désirer inviter son « petit ami » à la fête… Elle, elle parlait de sa taille et de son âge en rapport à elle. Il était en effet petit si on compare à son « grand ami » qui était Léo… Mais sur le coup … Ben avait juste croiser les bras sur sa poitrine et essayait de ne pas réagir comme un homme super protecteur vis à vis de sa douce progéniture … Même s’il avait aussi dissuadé son envie de la prendre sous Le Bras et de la ramener à Hawai…

Donc, il préférait se venger de Léo en le laissant attaquer par des morveux, et observait la foule, et sa fille qui faisait des va et vient. Elle voyait quelque chose, elle venait lui dire, elle repartait chercher autre chose à voir … non sans demander toutes les fois si Ben n’avait pas vu Jack arrivait… Si … il l’avait vu avec Violette, mais il lui répondait par bruitage étrange signifiant qu’il ne voulait pas savoir … Finissant par avoir besoin d’air dans cette atmosphère il préféra se déplaçait pour se mettre quelque part où il n’avait pas l’impression que le monde étouffait.

Il marcha non sans avoir vérifier la positon d’idiot de service (Léo) et de l’amour de sa vie (Sally). Sortant sur une terrasse … certainement celle des fumeurs … Il finit par se caler dans un coin. Croisant les bras… vous savez quoi ? Il somnola … parce qu’il avait la flemme de faire partie des mondanités … il écouta même pas le discours… de toute façon, c’était Léo qui allait donner de l’argent à l’association, pas lui… lui il donnait assez à d’autres associations, et Noel allait approcher, sa fille avant tout, désolé pour les autres … Quoi qu’ils disaient cela en sachant qu’il allait faire un don à l’orphelinat … Bref… Tout le temps de la présentation … il somnola dehors, personne n’était présent … le troupeau à l’écoute avait préféré montrer leur visage de bourge en se confinant les uns sur les autres … Dans son sommeil, on lui prit son poignard…

Il ne le sentit pas, sinon la personne se sera prit le poignard dans le cul, mais se fut la première chose qu’il remarqua en ouvrant les yeux … pour ensuite voir sa petite princesse .. devant lui … tapotant du pied sur le sol.

- Ben, tu es partit.

Constat juste et sans équivoque. Il fit un sourire à sa princesse avant de la regarder. Elle avait les cheveux en bataille et une tête de contrarié. Elle reprit.

- Tu étais où ? Je t’ai cherché partout.
- J’étais ici j’ai pas bougé…
- C’est pas vrai tout à l’heure tu n’y était pas tu savais que *insérer bla-bla ici*

Ben prit la main de sa fille alors qu’elle lui racontait les autres trouvailles qu’elle avait fait dans les environs … elle parla d’une femme aussi qu’elle avait trouvé jolie avec ses cheveux coloré, ma foi… Ben ne voulait pas savoir. Il retourna à l’intérieur non sans désirer taper des gens encore … L’odeur de la foule était insupportable, ça lui donnait envie de prendre son hélico et de partir … Alors qu’il allait faire la proposition à Sally, elle trouva Jack… et elle laissa Ben pour lui sauter dessus … Ben s’approcha de Violette en se persuadant que s’il tuait Jack Jack, la brune serait triste.

- Désolé pour ce que tu dois subir en venant ici ….

Violette se retourna vers lui, en regardant Sally et Jack-Jack. Ils faisaient même pas un joli couple dans la tête de Ben

- Oh, je pense que je ne suis pas la plus à plaindre par rapport à toi!

Elle fit un signe de tête vers les deux enfants.

- T’inquiète pas pour Sally, Jack-Jack est un super petit garçon.
- C’est vrai qui est haut comme trois pommes…

Murmura-t’il en se persuadant que non …Sally ne trouvait pas ce petit plus intéressant que lui…

- mais je parlais plutôt de cette soirée …

Violette sourit amusé face à cette remarque avant de froncer les sourcils en regardant les autres invités.

- Oui. Je ne sais pas pourquoi j’ai un mauvais pressentiment. Tu sais l’intuition féminine ! Reste sur tes gardes pendant la soirée, on sait jamais ce qui peut arriver dans ce genre de gala. C’est la première fois que j’en fais un.

Ben sourit avant de regarder les inviter puis de reposer les yeux sur Violette. Quand sa petite chérie lui a dit qu’elle voulait inviter un ami, il avait eu envie de refuser, mais il préférait et de loin, se retrouvait avec la famille Parr, et Voilette que seul dans ce bourbier.

- Pas besoin d'être une femme. je sens qu'on aurait dû rester à la maison. Intuition d'ancien flic.

Il lui donna un coup de coude doucement avant de sourire... Il savait que la jeune femme allait devenir flic sous peu

- Ou peut être qu’heureusement nous sommes là,, si jamais il y a un soucis. Je suis pas sûr que ces bourges sachent gérer une situation de crise.

Malgré lui, Ben émit un son qui ressemblait fortement à un rire. Sally l’entendit et … est ce que c’était un éclair de jalousie qui passa dans ses yeux ? Ben sourit encore plus. Violette avait réussi là où peut l’aurait pu … elle l’avait fait rire. Un rire rapide et grave. Finissant comme il avait commencé, sans attendre mais il avait le mérite d’exister… il allait lui répondre qu’il aimerait faire du paintball dans cette soirée pour salir un peu toutes les tenues princières … en particulier celle de Léo … mais il fut arrêté par l’arriver près du miicro d’un homme voulant parler … Il se demanda alors où était Léo, espérant qu'il ne se soit pas fait manger par des enfants ...

Il aurait mieux fait de rester coucher … il l’avait dit…


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You feed the madness
And it feeds on you



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CHANGE
is inevitable

slow and painful sometimes, but

✢ INEVITABLE ✢


| Conte : ??
| Dans le monde des contes, je suis : : Le magicien

Murder Mystery  - Page 2 Test-3

| Cadavres : 397



Murder Mystery  - Page 2 _



________________________________________ 2019-11-20, 22:30





Un meurtre au Mystery Hotel
Ft. La Team Cluedo et son meurtrier


Un meurtre avait été commis à l'Hôtel du Mystery Shack et le coupable avait toutes ses chances de se trouver dans l'enceinte du bâtiment à l'heure qui l'était. Autrement dit, entre le moment de la découverte du cadavre et le moment où le criminel quittait les lieux, il ne me restait que quelques minutes pour signaler la fermeture d'urgence de toutes les entrées et sorties de l'hôtel. Personne ne partira sans que le coupable ne sera trouvé, je le jurais sur mes journaux.

Fermant la porte de la chambre sans en avoir les clés, je me ruais dans les escaliers de secours qui menaient également à une porte verrouillée par un code : le sous-sol. Rien de bien passionnant écrit sous cette forme, mais cette simple pièce d'apparence menait à bien des passages et bien des secrets que les habitants de Gravity Falls gardaient encore pour eux. Entre autres, j'avais du scellé certaines salles et ne me contenta, aujourd'hui, de n'utiliser que la salle de contrôle principale. Je ne l'avais pas dit à Mousse mais la salle de technique dont il avait la charge n'offrait que le tiers de la maintenance du bâtiment et de la boutique... Je n'avais pas pu laisser un tel mystère entre les mains d'un techniciens car, je le crains, l'hôtel cachait bien plus de choses que moi-même ne pouvais-je en savoir sur lui alors que j'avais su en visiter bien des facettes. Je m'en méfiais comme de la peste mais au fond, de quoi ne me méfiais-je pas si je n'avais pas pris le temps de le cerner avant ?
Je n'étais pas face à un énorme bouton rouge sur lequel Mabel se serait empressé d'appuyer - j'avais su être plus subtile, cette fois-ci - mais plutôt face à plusieurs leviers et boutons d'activations du système de sécurité. Au moment où Stanley parlait, les portes principales se verrouillaient, l'ascenseur se bloquait, les portes de secours et le toit n'étaient plus accessibles jusqu'à ce que les fenêtres se barricadent de barreaux. Pour finir, j'activai une sphère invisible magique à protection interne et externe qui empêchait toute trace magique de la pénétrer. Autrement dit, si le coupable est magique, alors il ne fera pas plus de quelques mètres en dehors de l'hôtel, chose à vérifier par diverses caméras de surveillances postées dans chaque couloir, salle public et sortie de l'hôtel. Stanley me dira fou, je me pense prévenant.

La sécurité était au point, je n'en attendais pas moins de l'aide de Fiddleford pour l'avoir monter et encore, je n'avais activé que le mode basique pour ne pas trop perturber les invités. Après tout, c'était Halloween et si l'atmosphère s'y retrouvait, je n'avais pas prévu de détruire les plans sordides de mon frère... j'allais détruire les plans sordides de mon frère.

Montant les escaliers pour me rendre au premier étage, longeant le couloir dont une des chambres toujours close hébergeait un corps sans vie, descendant les autres escaliers qui donnaient accès au rez-de-chaussée et à la salle de réception, je grimpais ensuite les quelques marches de l'estrade qui me séparait du micro et de Stanley. J'entendais déjà au loin des inconnus se plaindre de ne pas pouvoir ouvrir la porte et alors que mon frère cherchait une réponse à leurs questions, j'attrapai vivement son micro des mains.

"Je vous demande de ne pas paniquer, le système de sécurité vient d'être activé ! Je répète, le système de sécurité a été activé !"

Ce fut la seule phrase que mon dernier souffle me permis de dire. Posant une main sur mon genou en guise d'appui, je baissais le bras qui tenait le micro et tentais de reprendre des forces. Je n'arrivais pas à croire qu'en à peine 6 ans, j'eus perdu autant en endurance et en performance cardiaque. Il y a encore 2 ans, je jurais sauter du premier étage dans un salto avant très bien mené. Il fallait que je sorte de mon bureau, c'était urgent.

"Stanford, qu'est-ce que tu fais enfin !
Lançait à voix basse mon frère même si aucun micro n'était assez proche pour la diffuser. Tu sais très bien que c'est moi qui gère les événements de l'hôtel, toi tu t'occupes de tous les machins magiques et paranormaux que je ne comprends pas quand il y en a !

-Deux secondes... Je levai une main vers lui en signe de patience avant de venir tirer sur mon col-roulé. Pourquoi fait-il aussi chaud, ici ? Ne sommes-nous pas censé avoir la climatisation ?

-Aladdin a emmené son gros chat tigré... Bouda Stanley en haussant les épaules. Exceptionnellement, je me suis dit que ça collait au thème. Tant qu'il ne mangeait rien...

-Le tigre est ici ? Je me redressai net en position de réflexion. Elle ne dura pas longtemps, à vrai dire. Si je ne savais pas qui était le tueur de la femme aux cheveux verts, je pouvais néanmoins dire qu'il ne fut pas causé par une morsure de tigre... Non, non ce n'est pas lui...

-Mais de quoi est-ce que tu parles ? Rends-moi ce micro, Ford, les invités attendent !"


Le micro ? Je l'avais presque oublié...

"Ah oui, pardon ! Lançais-je en redressant le micro vers ma bouche. Bonsoir à tous, je tenais à m'excuser et à justifier l'imprévu dont je suis en parti responsable. En effet, comme certains de vous l'ont remarqué, les portes principales ont été verrouillées il y a peu mais cela sera temporaire, je vous le promets. En effet, il est fort probable que nous soyons en ce moment-même en compagnie d'un meurtrier qui a déjà pu faire une victime dans l'enceinte du bâtiment. Stanley tentait déjà de me reprendre le micro sous les agitations du public mais je n'avais pas encore terminé. Il me restait une chose à dire. Ce n'est qu'une question de temps avant qu'il soit retrouvé, ne vous en faites pas. Celui qui doit s'inquiéter, c'est lui, lorsque je l'aurais trouvé."

Mon frère fit semblant de s'esclaffer de rire en m'arrachant littéralement le micro des mains. Son sourire était plus figé que ses cheveux passés à la laque dans son costume de vampire.

"ET OUI ! Il y a un "meuuuurtrier" - riait-il en accentuant les guillemets par ses doigts crochetés - caché dans l'hôtel et votre objectif est de le retrouver le premier pour gagner une magnifique récompense ! Oserez-vous seulement vous aventurer dans le grand bâtiment qu'est le Mystery Hotel et découvrir les indices ?"

Au même moment, les lumières de la salle principale dans laquelle nous nous trouvions vacillèrent dans des variantes de tons. Stanley fixa la salle technique d'un regard plissé, espérant qu'une explication rationnelle soit donnée aux invités car après tout, c'était pour eux qu'il s'évertuait à faire semblant.

"Mousse ? Lança-t-il à l'aveugle par le biais du micro. Dis-moi que c'est toi qui joue avec les lumières."

Il y eût un léger silence quelque peu agité par les chuchotements et la peur mais finalement, les lumières se rallumèrent et Mousse passa la tête à travers la porte entre-ouverte.

"Oui, oui ! Je me disais que ça collait bien avec l'ambiance que vous vouliez mettre, Mr. Pines, alors je me suis dit -

-Super, Mousse ! Coupa mon frère en levant son pouce dans la direction du technicien. Ne change rien, tu es parfait ! Bien ! Que la partie commence, vous avez jusqu'à minuit tapante pour nous donner l'identité du tueur. Mais avant cela faudrait-il déjà avoir trouvé... la victime."

Sous un rire machiavélique imité du premier film Dracula et les effets spéciaux de lumières montés par Mousse, je restai impassible devant la foule, à observer les réactions de chacun... Il était là, quelque part.

"Je le trouverais avant minuit..."
Me dis-je à moi-même.

Stanley reposa le micro sur son socle puis tira mon manteau pour que je me tourne vers lui.

"Tu es complètement fou, Stanford ! Je me demande ce qui ne tourne pas rond dans ta tête ! La mienne a été atteinte par ton fichu pistolet - je veux bien le croire - mais toi il te manque carrément des neurones !

-Ma tête va très bien, Stanley. Il y a un tueur dans cet hôtel et c'est la raison pour laquelle je l'ai sécurisé. Il n'a pas du aller bien loin, à mon avis il est enfermé avec les invités...


-T-... Stanley ne semblait plus en pouvoir de moi. Je le pensais habitué depuis le temps. Tu as enfermé un meurtrier avec nos invités dans l'hôtel avant de leur annoncer naturellement qu'ils étaient en présence d'un meurtrier qui pouvait probablement les tuer, c'est bien ce que tu es en train de me dire ?

-Dis comme cela, je ne suis plus très sûr... Mais ce que je sais, c'est qu'il ne s'en sortira pas.


-Et tu as pensé aux autres, Stanford ? Bon sang, tu me parles d'un tueur, est-ce que tu en prends conscience ?!"

Il semblait avoir haussé le ton au mauvais moment - il y avait-il un bon moment ? - car dans la salle, parmi les plus naïfs qui commençaient à imaginer des scénarios sans queue ni tête, des petits groupes dispersés dans le décor écoutaient avec attention la discussion. Je gardais en mémoire chacun des visages puis me retournais vers Stanley en le poussant or de la scène.

"Viens, je dois te montrer quelque chose au 2ème étage du bâtiment C !"

De là, je lui fis grimper les marches de l'escalier qui menait au bâtiment avant d'engager le couloir du premier étage.

"Wow ! S'arrêta-t-il. Où vas-tu, tu me parles de deuxième étage, là c'est le premier... Il va vraiment falloir faire quelque ch-

-J'ai menti, Stanley ! C'est stratégique ! Maintenant tais-toi et suis-moi. Je t'emmène voir le corps..."


Nous traversions le bâtiment C, la passerelle qui menait au bâtiment B puis celle qui menait au bâtiment A, toujours aux aguets de qui pouvait nous suivre ou non. Les invités commençaient déjà se disperser, à créer leurs marques dans les couloirs, les salons de jeu et parfois... les chambres. Je ne pouvais que presser le pas à l'idée qu'une personne découvre le corps avant nous et appellent les autres. Si j'avais tenté de prévenir un acte mesuré, je ne souhaitais pas semer le chaos dans la peur et la colère.
Nous arrivions au couloir du tueur et je pus voir déjà au loin la porte de la chambre A15 entre-ouverte de peu et pourtant déjà de trop pour moi qui me souvenait l'avoir complètement fermé. Je me dépêchais de rentrer à l'intérieur avec mon frère avant de fermer la pièce à clé de l'intérieur à l'aide d'un loquet.

"Il y a quelqu'un ?"

S'il y avait eu quelqu'un, ce n'était plus le cas. Mais à en voir la blancheur du teint de Stanley qui se rua dans la salle de bain à grands pas, le corps n'avait pas bougé.




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Cluedo
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Cluedo

| Cadavres : 19



Murder Mystery  - Page 2 _



________________________________________ 2019-11-20, 22:31


Vous vous retrouvez dans une partie de Cluedo qui imite une partie de Cluedo.
C'est une mise en abyme Murder Mystery  - Page 2 2852471132

Outre cela, sachez que dans tout Cluedo, les détectives découvrent toujours le corps avant de trouver le meurtrier. Les dés sont lancés mais vous êtes les seuls à décider du chemin à prendre.
Où étiez-vous lors du discours et jusqu'où l'avez-vous écouté ?
Retrouvez-vous Stanford ?
Retrouvez-vous le corps ?
Et avec qui ?

Difficile de suivre quand le MJ se méfie de vous tous Murder Mystery  - Page 2 3109594688

Ce Cluedo n'est pas un jeu. Ce meurtre n'est pas un exercice. Vous pouvez gagner une récompense à minuit mais la victime ne retrouvera pas sa vie et hantera les couloirs du bâtiment A jusqu'à la fin de vos jours.

Stanley ouvre ses portes à l'hôtel, allez où vous voulez, parlez à qui vous voulez, mais faites attention, certains se prennent vite au jeu et peuvent vous induire en erreur. Vous n'êtes pas un invité comme les autres, vous savez qu'on ne joue pas avec la vie des gens. Stanford a besoin d'alliés comme vous Murder Mystery  - Page 2 2852471132 Il ne le sait juste pas encore…

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*Violette Parr
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*Violette Parr

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*Quelle belle bouche. STOP ! ARRETE DE PENSER*

Murder Mystery  - Page 2 8uer
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| Conte : Les Indestructibles
| Dans le monde des contes, je suis : : Violette Parr

Murder Mystery  - Page 2 Ahg2

| Cadavres : 6502



Murder Mystery  - Page 2 _



________________________________________ 2020-04-12, 00:49

Murder Mystery
ft. beaucoup de monde


La soirée venait à peine de commencer qu’elle prenait des tournures très étrange. Peu de temps après son discours de bienvenue, le grand patron de l’Hôtel était revenu vers ses invités pour les prévenir qu’ils ne pouvaient pas sortir. Osait-il les séquestrer sans raison ? Non. La raison ne tarda pas à venir. Un meurtrier était parmi les invités. Et même si le frère du propriétaire avait très habilement déguisé cela en jeu, Violette n’était pas tombée dans le piège. Il y avait bien eu un meurtre dans cet hôtel. Encore fallait-il trouver le corps.

Le petit doigt de Violette lui disait qu’il fallait absolument suivre les deux frères. Ils savaient plus de chose qu’ils n’en disaient. C’était évident ! En tout cas, la situation était grave car désormais la soirée n’était plus du tout sécurisée. Violette plissa les yeux pour regarder et tenter d’écouter ce que se disaient les Pines. Malheureusement, la brune était bien trop loin d’eux pour entendre quoi que ce soit. Alors elle se retourna vers Ben avant de pousser Jack-Jack vers lui, délicatement.

« Est-ce que tu peux garder les enfants ? Je vais les suivre. Je suis sûre que ce n’est pas un jeu. Si tu vois ce que je veux dire. »

Elle n’avait pas vraiment envie de dire devant des oreilles chastes qu’il y avait sans doute un cadavre dans l’hôtel. Alors Violette espérait vraiment que Ben saurait où elle voulait en venir. La brune lui adressa un léger sourire après une réponse positive puis l’élança dans la foule afin de combler son retard pris. Il fallait qu’elle rattrape les deux frères, sans pour autant se faire voir. Ils s’engouffrèrent dans des couloirs qui se ressemblaient tous aux yeux de Violette. Alors elle accéléra le pas pour ne pas les perdre. Puis d’un coup…

« Sally !! »

Violette avait chuchoté d’une manière brutale son prénom. Qu’est-ce qu’elle fichait derrière Violette ? La brune leva la tête, à la recherche de son père ou de Jack-Jack. Mais aucun des deux n’étaient avec Sally.

« Qu’est-ce que tu fais là ?! Tu devais rester avec ton père, et avec Jack-Jack. »
« Ben protège Jack-Jack et moi, toi ! »
répondit la petite fille avec une expression mélangeant la malice et la fierté.
« C’est adorable Sally mais je refuse. Je n’ai pas envie qu’il t’arrive quoi que ce soit. Retourne avec ton père et Jack-Jack. Je reviens très vite. C’est promis ! »
« D’accord. Mais fais attention à toi ! »
« C’est promis ! »


En guise de promesse, Violette tendit son petit doigt afin qu’elle y mette également le sien. Serrage de petit doigt afin de lui promettre de revenir le plus vite possible. La brune posa ensuite ses deux mains sur les épaules de la fillette et la fit partir de l’autre sens. Là d’où ils venaient. Violette espérait qu’elle ne se perde pas en chemin. Mais malheureusement, si elle la raccompagnait, Violette perdrait la trace des frères. D’ailleurs, elle était sur le point de la perdre.

Ni une, ni deux, Violette se mit à courir plus vite. Et afin de s’assurer que personne ne la suive et qu’elle ne se fasse pas remarquer par les deux frères, elle se rendit invisible. Au bout de plusieurs couloirs et chemins différents, les Pines entrèrent dans une pièce. Une chambre peut-être ? Après tout ils étaient dans un hôtel. Violette entendit le petit clic qui indiquait qu’ils avaient fermé la chambre à clé. Plus aucun doute n’était possible. Ils cachaient quelque chose. La brune regrettait vraiment de ne pas être venue avec son arme de service. Néanmoins, c’était contre les règles de déontologie de la police. Si elle n’était pas en service, elle n’avait aucune raison de posséder son arme. Heureusement pour elle, Violette avait plusieurs tours dans son sac.

Avant d’employer la manière forte, Violette voulait savoir ce qu’il y avait derrière cette porte. Cependant, en collant son œil dans la serrure, Violette n’y voyait absolument rien. Sans doute à cause de la clé. Tant pis. Il était hors de question de frapper à la porte et d’attendre sagement qu’on dissimule des preuves et qu’on lui ouvre ensuite la porte.

Alors sans crier garde, Violette envoya un champ de force qui fit exploser la porte en plusieurs gros morceaux. Oups. Elle allait devoir rembourser la porte. Mais en attendant, elle avait réussi son entrée car aucun des deux hommes ne s’étaient attendu à ça. Violette ne put s’empêcher d’afficher un sourire victorieux sur son visage avant que son regard ne se porte sur un corps inerte, étendu sur le lit. Le corps d’une jeune femme sans vie. A cet instant, Violette afficha une mine d’effroi.

« Mais c’est quoi ce bordel ??? »
« Ce n’est pas ce que vous croyez ! »
s’écria Ford
« AHAH ! C’est... Euh... Le corps est bien fait, vous ne trouvez pas ? On dirait presque un » commença Stanley qui était sorti de la salle de bain, tout en regardant le cadavre et manquant de vomir encore une fois. « vrai... »

Violette regrettait vraiment son arme de service. Elle entra prudemment dans la chambre tout en lançant un regard noir à Ford et Stanley.

« Menteurs ! Il y a bien eu un meurtre dans cet hôtel et vous, la seule idée qui vous vient en tête c’est d’enfermer des innocents avec un meurtrier ? Qu’est-ce qui ne tourne pas rond chez vous ? »

Mais peut-être que c’était pour une autre raison.

« Ou alors…c’est peut-être l’un de vous deux qui l’a tué ? Ou vous deux, ensemble ? »

Tout ceci était très suspect. Néanmoins, la brune n’avait aucune preuve de ce qu’elle avançait. Donc, ils étaient innocents pour le moment. Violette s’approcha du corps

« Vous l’avez touché ? »

Si c’était oui, alors la scène de crime était compromise. Enfin…Violette l’avait déjà elle-même compromise en explosant la porte. Mais ça c’était avant de savoir qu’il y avait un corps sans vie de l’autre côté.

« Non, personne ne l’a touché et personne ne le fera tant que je ne trouverais pas le meurtrier ! Je suis désolé d’avoir dû enfermer tout le monde dans l’enceinte de ce bâtiment mais si je ne le faisais pas - cette dame ne trouverait jamais la paix. »

Ford soupira à nouveau avant de lever un regard vers Violette.

« S’il vous plaît. Ne dites rien aux autres. Cela causerait inévitablement une panique générale. »

La jeune femme plissa les yeux. Il avait raison. L’ébruiter ne ferait que faire paniquer la foule. Alors il allait falloir enquêter eux-même.

« A quelle heure avez-vous trouvé le corps ? Mais plus important encore, est-ce que dans vos invités, vous avez un médecin, ou un docteur ? Il pourrait nous aider à savoir de quand date la mort et puis surtout, comment elle a été tuée. »

Violette était policière. Pas médecin légiste. Ce qu’elle savait faire, elle, c’était interroger les gens. Et clairement, c’est ce qui risquait de se passer très vite. La preuve, elle était déjà en train de le faire avec les deux frères.


☾ ANESIDORA
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Erwin Dorian
« If the crown should fit, then how can I refuse? »

Erwin Dorian

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- Pour ma victoire? C'est adorable, trésor... Même si en toute modestie, je dois admettre, qu'au-delà de cela, je suis un prestigieux modèle pour mes concitoyens"
(Alexis pense-t-elle qu'il est parti trop loin? Sûrement! On approuve)

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Murder Mystery  - Page 2 Da6n
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| Cadavres : 1320



Murder Mystery  - Page 2 _



________________________________________ 2020-06-04, 22:24 « If the crown should fit, then how can I refuse? »




CLUEDO

"Don't go around tonight
There's a bad moon on the rise"


Murder Mystery  - Page 2 OavfMurder Mystery  - Page 2 Utnd


Erwin Dorian se sentait principalement passablement agacé, s’il devait mettre le doigt sur l’état de nervosité qui lui traversait le corps à l’instant précis, regrettant presque qu’un rafraîchissement ne soit pas à porté de main. Ce...retournement de situation n’augurait rien de bon. Déjà parce qu’il occultait l’époustouflante beauté qu’il paradait plus que de raison aujourd'hui, en se montrant dans des ravissants apparats. Tous les regards auraient du converger avec un ébahissement sans pareil autour de lui, or les seuls qu’il surprenait ne se posaient non pas sur lui-même mais sur les lieux, perplexes voir complément captivés, le cerveau déjà engoncé dans la perspective de la murder party. Une odieuse honte !
Une murder party. Il darda un regard venimeux sur les frères Pines qui discutaient à grande voix sur l’estrade avant de se fondre dans la masse, reculant d’un pas. Ses yeux aiguisés suivirent leurs silhouettes mesquines tandis qu’ils franchissaient les escaliers à grandes enjambées fuyantes. Il retint de justesse son envie première de les suivre, un rictus figé sur ses lèvres. Pensaient-ils réellement ?
- « Erwin, que se passe-t-il ? »
La voix douce de son épouse l’obligea à se déconcentrer de sa cible, l’espace d’un instant, juste pour observer les yeux curieux de Georgia que laissait transparaître son visage de porcelaine.
- « Sauf erreur de ma part, tu te trouvais à mes côtés ces dernières minutes. Quelle partie du discours, ton esprit évanescent n’a-t-il pas saisi? Nous voilà maintenant en pleine « murder party » improvisée. »
A peine proférées, il avait regretté la verve acide de ses paroles, craignant de provoquer un esclandre inopportun. Le moins qu’il fallait faire restait d’attirer l’attention sur eux. Il leva le regard juste pour voir les frères disparaître dans un couloir, hors de portée de ses facultés. Puis reporta toute son attention sur son épouse, qui semblait avoir initié un sursaut de stupeur, saisissant la main qu’il porta à ses lèvres, sans résistance de sa part :
- « Ma mie, je crains que tu n’aies mal interprété mes propos… Loin de moi l’idée de te dévaluer, mon ange, tu sais aujourd’hui comme au commencement j’ai toujours eu foi en ton intégrale clairvoyance. J’ironisais juste sur le concept proposé. »
Le masque de son épouse dissimulait l’entièreté des traits de son visage, mais il devina qu’elle venait de foncer les sourcils dessous, comme déboussolée tout en pressant sa main dans la sienne :
- « Tu penses qu’un meurtre a réellement eu lieu ? » souffla-t-elle en portant son autre main à sa bouche, et ses yeux bleus voguèrent alarmés autour d’eux, comme s’attendant à apercevoir l’ombre d’un couteau fondant la foule des masques rieurs.
- « Ne sois donc pas si draaaaaamatique, Georgia, je faisais une constatation, rien d’autre », soupira-t-il en embrassant une nouvelle fois la main de son épouse, tentant de contenir ce soupçon subit.  « Alors ôte-moi donc promptement cet air craintif de ton joli minois, hum ?  »
Dans d’autres circonstances, il lui aurait sourit hypocritement mais la porcelaine les dissimulait si efficacement que se répandre en vains sourires n’aurait causé des efforts de politesse inutiles. Néanmoins, les mots choisis comme la douceur mélodieuse de sa voix semblèrent suffire à l’apaiser suffisamment. Parfait. Que l’esprit de son épouse demeure aussi léger qu’était sa consistance ordinaire et ne perturbe pas d’avantage ses introspections actuelles. Il ne disposait pas d’un temps au babillage.
Il reporta son attention sur la foule se dispersait progressivement dans des éclats de rire. Comme cela était bien propre à la populace ! On lui servait du divertissement indigent et elle l’avalait comme acquis sans s’interroger davantage. Une vie somme toute sûrement des plus agréables . Bien qu’hautement méprisable. Les yeux se posèrent un instant supplémentaire sur la porte où s’était engouffré les frères Pines. Le premier couloir du premier étage. Ce dernier n’avait pour le moment pas été pris d’assauts par une troupe enflammée, ces derniers préférant concentrer leurs efforts à déambuler sottement dans la grande salle, comme s’attendant à voir surgir le cadavre du dessous d’une de ces grandes tables dressées pour l’occasion. La décadence de ce siècle….
Si on analysait la situation d’un œil extérieur et indifférent, on eu pu attendre des dirigeants d’un hôtel qu’après cette déclaration fracassante, qu’ils ne fuient pas vers un coin de l’hôtel qui ne comportent pas l’un de leurs bureaux respectifs mais restent dans la salle principale pour expliquer les règles du jeu aux novices. Idiot… Bien. Il fallait jouer ? Pour lui, le jeu avait commencé depuis bien plus longtemps.
Tournant fièrement la tête, il fit danser les plumes de son chapeau dans un mouvement qu’il savait gracieux, tout remué d’une gaieté nouvelle.
- « Allons-y ma chère ! Trouvons le cadavre ! Avant que le meurtrier ne mette la main sur les petits enquêteurs !»
Il gloussa, défiant le destin et le sort, devant la silhouette de son épouse qui frissonna :
- « Je...même pour de faux, un meurtre ne prête pas à sourire. Les gens qui l’ont vécu… Leur souffrance. »
Elle s’étreignit les mains, jonglant avec ses doigts nerveusement tandis qu’il haussait les épaules avec orgueil.
- « Nous fêtons Halloween, mon adorée, pas Pâques. Que tu le veuilles ou non, cela reste fort à propos ».
Pas besoin d’être fin pour deviner à quoi elle faisait implicitement référence et cet entracte forcé qu’elle causait malgré elle provoquait l’irritation de son époux. Fort heureusement, il connaissait sa maîtrise pour parvenir à contrôler son caractère suffisamment longtemps pour les emmener exactement là où il le désirait, sans difficulté. En supposant que son épouse se décidât à cesser de se lamenter inutilement et à agir comme il l’entendait. Etait-ce l’occasion pour se remémorer une souffrance personnelle ? Non. Aucunement.
Qu’elle reprenne donc conscience ! Quelles raisons possédait-elle donc pour craindre le pire à propos de cette soirée, elle ? Tout comme se montrer si réfractaire à l’amusement qu’on leur proposait ? Cela s’avérait-il un effort trop important que de lui demander de se contenter d’opiner ?
Pendant ce temps, ils étaient demeurés effroyablement trop statiques pour leur propre bien. Suspects. Un homme masqué aux cheveux d'un roux vif semblait l'observer depuis une minute... Avec trop d’insistance pour son propre bien. Que penseraient les joueurs d’un couple qui ne se prêtaient pas au jeu ? Il leva les yeux vers les balcons, à la recherche d’un quelconque observateur,d’une quelconque caméra. « Dispositif de sécurité » avait affirmé le jumeau du propriétaire… Preminger gageait que l’hôtel se trouvait truffé de caméras.. Aussi empoigna-t-il le poignet de sa femme, l’incitant à marcher à ses côtés :
- « Nous ne découvrirons rien à rester à bailler aux corneilles, Georgia. Cela pourrait faire mauvais genre, mauvais convives. Je ne me suis pas donné autant de mal pour me trouver éconduit des prochaines soirées mondaines par manque de motivation. »
- « Mon chéri, le but essentiel de cette soirée reste la collecte, c’est un gala de charité avant tout. Je pense que nos invités ne nous tiendrons pas rigueur si nous ne nous révélons pas être de fins limiers… Nous ne savons même pas ce que nous recherchons, Erwin… Comme tout le monde ici d’ailleurs… »
- « Un cadavre, si je présume bien ce qu’on entend par murder party… » soupira-t-il de sa voix la plus suavement doucereuse. « Je t’en prie, mon cygne, joue le jeu… »
Tout juste leva-t-il les yeux au ciel sous son magnifique masque de porcelaine, sans desserrer son étreinte sur le poignet de son épouse. Oh, il ne lui faisait aucun mal, juste l’encourageait-il à parcourir désormais la salle, jetant des coups d’oeil aux alentours, feignant de tenter saisir un mouvement suspect. En réalité, il sondait les lieux à la recherche du hideux bélier ceint de pourpre qui abritait l’horrible identité du « docteur Hyde ». Leste disparition à l’exacte issue de l’annonce officielle. Erwin l’avait vu disparaître de son panorama avec l’agilité qui le caractérisait, à l’exact moment où ses yeux avaient suivi la fuite de leurs ôtes. La souplesse habile du criminel aguerri. Le notaire l’imaginait à présent tapis dans quelques recoins, guettant ses adversaires, les yeux luisants, l’instinct de la chasse primitive se réveillant en lui. Peu importait. S’il tuait maintenant, assouvissant sa soif de sang cela n’arrangeait-il pas finalement les affaires de Preminger ? Tout « cher associé » qu’il subsistait, hors de question de pleurer sur son sort. En attendant, il aurait souhaité le voir. Peut-être était-ce la raison pour laquelle, Hyde J Hill manquait à présent à l’appel. « Sauve-toi donc... Je finirai bien par te mettre la main dessus, si l’envie lui m’en prend. » Une discussion franche se trouvait nécessaire mais puisque l’un cherchait à s’y soustraire, qu’il ne s’attende donc à aucun effort de l’autre pour le moment.
De toute façon, Preminger ne faisait que très peu de cas d’autrui.

Ils traversaient à présent le corridor qui longeait la grande salle. S’ils suivaient les gêneurs, il y avait fort à parier qu’ils rejoindraient les jardins. La fraîcheur du soir rassurerait leurs âmes en peine. En parallèle, fort à parier que d’autres finiraient par monter les escaliers et se lancer à la poursuite de leurs ôtes
- « Ne penses-tu pas qu’il faille se cantonner au rez-de-chaussée ? » Interrogea Georgia en posant pensivement une main sur le début de la rampe d’escalier, « Après tout, aux étages, se trouvent les chambres d’hôtel, c’est la vie privée des clients, je doute que les locataires acceptent d’ouvrir leurs chambres à tous les invités. A mon sens, la Murder Party doit se jouer uniquement à l’étage zéro. ».
Ce qui se serait révélé être un argument pertinent si Preminger avait pris la peine d’écouter sa femme. Il lança un regard vague vers les étages de l’hôtel puis décida Georgia à explorer les premières salles non loin de là. S’il avait bonne mémoire…
Il se figea néanmoins net apercevant un individu qui sortait précisément de la salle vêtu d’un étrange costume bleu rond qui se donnait des allures de fantôme qui ne possédait que d’effrayant le visage benêt de celui qui le portait.
Il recula prêt à faire pivoter son épouse mais avant qu’il n’ait pu lancer le moindre geste, l’individu l’apostrophait déjà, faisant rampart de son corps de l’accès à la salle, un air curieux se dessinant sur son visage rubicond :
- « Vous êtes l’inspecteur que Monsieur Pines insultait de tous les noms, hier ? »
Un inspecteur ? Lui ? Est-ce qu’il avait l’audace d’insinuer qu’un vulgaire INSPECTEUR porterait une tenue aussi superbe que l’incarnation vivante d’un Magnifique Paon ? Prêt à le détromper, il tourna sur lui-même comme pour confronter cette lamentable supposition avec la superbe réalité puis suspendit son geste. Non. A quoi cela servirait-il ? A l’inverse, il avança d’un pas, vers l’individu, un geste lent de la main faisant office de salut :
- "Pourquoi ? Qu’est-ce qui vous fait penser qu’il s’agit bien de moi ? Vous ne pouvez voir mes traits ! » assura-t-il d’un ton plus âcre que son habituelle couche de minauderie.
L’espèce de guimauve bleue haussa les épaules en grimaçant. Ce qui donnait un résultat tout bonnement indigent.
- "C’est justement parce que je ne vous vois pas que je demande. Vous vous énervez parce que je vous ai demandé si vous étiez l’inspecteur ? Est-ce que ça veut dire...vous êtes l’inspecteur ? C’est souvent ceux qui s’énervent qui ont quelque chose à se reprocher… » Il fit une moue réfléchie comme si subitement son esprit venait de s’éclairer.
En d’autres termes, ce n’était pas le cas. Erwin jugeait sans hâte les gens mais avec un jugement toujours sûr. Le Monde se divisait en trois catégories : l’Intellect Parfait, en unique exemplaire, mirifiquement incarné par lui, l’intellect moyen médiocre où se trouvait le commun des mortels, comme Einstein, Georgia, Honey Lemon classés dans des pourcentages de QI arbitraires, l’Intellect Médiocre et le néant absolu où Nick se partageait la place avec cette vipère de Lena. L’individu oscillait vraisemblablement vers cette dernière catégorie.
Aussi, priant pour que Georgia n’ait pas une réaction ridiculement révélatrice et sache garder le silence, il pencha la tête, rythmant son mouvement d’une virevolte de plumes :
- "Vous avez un sens de l’observation renversant… La police devrait vous recruter... » persifla-t-il en joignant les mains comme pour figer sa stupeur, «  Je suis très calme, au contraire. Vous, en revanche, vous semblez bien sur la défensive pour un simple employé et bien au courant de certaines...affaires. Ma présence vous gêne-t-elle d’une quelconque manière ? »
Il songea à la visite de la veille mentionnée par l’employé, à l’altercation de Monsieur Pines avec la police… Cela concernait-il l’organisation de cette soirée ? Ou la présence d’un enquêteur était-elle tout à fait fortuite la veille de cet événement mondain ? L’hôtel pouvait-il être visé par une bête enquête de mœurs ?
Pendant cette réflexion, la guimauve bleue se stoppa, regrettant sûrement d’être « tombé juste ».
- « Vous »..Il le pointa du doigt « Vous êtes le... » Il porta sa main à sa bouche « Je crois que je n’avais pas le droit de dire ce que je vous ai dit, inspecteur... » Il grimaça à nouveau « Il est possible que ce petit secret soit gardé entre nous ? Je ne peux pas me faire virer maintenant, c’est bientôt Noël et j’ai déjà prévu les cadeaux de tout le monde."
Une idiote tristesse se pressentait sur son visage. De ceux qui peinaient à tirer profit de ce que la vie pouvait leur offrir, se gargarisant des miettes. Une vague de dégoût fit tressaillir le corps du Ministre. Pitoyable.
Il le dévisagea de toute sa hauteur, supposant que la seule vision de ses yeux dorés derrière l’immuable froideur de la porcelaine suffise pour l’impressionner.
- "Effectivement, c’était, on ne peut plus déplacé...Surtout en présence d’une dame. » articula-t-il avec hauteur en pointant son doigt sur Georgia, puis ajouta après un temps de battement, «  je PENSE pouvoir fermer les yeux. A condition que vous voyez un peu plus bavard… Savez-vous quelque chose au sujet de….de ma conversation avec votre employeur ? Si vous me le dites, j’interviendrai en votre faveur...et cette conversation n’aura aucune répercussion sur vous... »
L’inutile pencha la tête sur le côté :
- "Votre… conversation ? Je vous assure que je ne suis au courant de rien, inspecteur ! La dernière fois que Monsieur Pines vous a mentionné, c’était parce qu’il prévoyait de vous éviter pendant toute la soirée.. » Il hocha vivement la tête de haut en bas comme pour confirmer ses propres dires puis ajouta : « Je dois vous laisser, ma machin est prête et… je dois voir Monsieur… NON, je veux dire, je dois parler à mon sup- DANDINOU » Il sembla réfléchir à sa bêtise puis poursuivit : « Oui, c’est ça ! Je dois voir Dandinou, mon supérieur ! Un homme humble et très – euh – très...bien habillé ! Au revoir ! »
Et sans laisser à Erwin le temps d’esquisser le moindre geste, le gredin filait à la pièce contiguë pour s’y enfermer. Pitoyable. Le notaire riva ses yeux sur le champ libre qu’il leur laissait pour accéder à la salle technique.
- "Après vous, ma très chère !" Déclama-t-il en esquissant une révérence qu’il eut tôt fait de stopper.
Georgia pénétra avant lui dans la salle mais déjà se tournait vers lui, pour lui offrir un regard perdu :
- « Erwin… Mais… Qu’est-ce qui t’est passé par la tête ?! A quoi joues-tu ? Pourquoi te faire passer pour un inspecteur ! »
Elle avait levé un peu la voix sur le dernier mot et il pouvait voir une lueur craintive passer dans ses iris. Ciel ! Quelle situation déconcertante ! Il ne voulait en aucun cas appeler sur lui les soupçons de son épouse quant à sa personnalité, aussi posa-t-il deux mains sur les épaules de sa femme et professa d’un ton inspiré :
- « Chuuuuuuuuuuuuuuuut, mon petit cygne ! N’as-tu pas compris ? Tout cela fait partie du jeu ! Murder Party, c’est un jeu d’enquête, ma mie. Comme nous menons l’enquête nous sommes assimilés à des inspecteurs, l’espèce de guimauve bleue... »
- « Je pense que c’est une sorte de Pac-man… »
- « Plackman ? Enfin peu importe, c’est clairement un employé de l’hôtel ! A mon avis, nous allons croiser plein de personnes jouant le jeu qui nous distilleront des indices jusqu’à ce que nous résolvions cette énigme, voilà tout. N’est-ce pas ce que je t’ai dit ? Jouons le jeu ! »
- « Oh...Oui tu as raison...effectivement, excuse-moi, je...j’ai été stupide. »
- « Voici l’occasion de te rattraper : chacun son talent, ma mie. Cherche donc des indices, ici... »
Il encouragea son propos en désignant d’un geste ample le résidu étroit dans lequel ils se trouvaient. Machinalement et après un hochement de tête motivé, son épouse se dirigea la partie droite. Resté sur le seuil de la porte, le notaire posa un œil aguerri sur la vue qui s’étendait à lui. Du côté gauche, une tablette de commandes remplie de boutons prenant l’équivalent d’un pas de mur, si bien qu’il s’en approcha, pressant quelques touches par curiosité. Georgia bondit lorsque une lumière activa le projecteur non loin d’elle et il se hâta de ré-appuyer d’un air innocent. Ses ongles caressèrent le reste sans presser les autres, devinant la fonction de l’un et celle de l’autre : coupure du son, réglages du comptoir du bar, il présuma que les bruitages initiés pendant le discours de Monsieur Pines l’avaient été depuis cette sorte de cabine. Mais rien en revanche ne semblait faire écho au dispositif de sécurité prétendument enclenché par le jumeau du propriétaire.
- Tu as trouvé quelque chose? interrogea-t-il
- Rien, des chaises principalement… Oh et ce tableau de contrôle, mais il semble soit ne pas fonctionner complètement soit avoir été désactivé pour une branche de l’hôtel, regarde »
D’un pas preste, il rejoignit son épouse et observa le panneau. Effectivement. De petites ampoules rouges semblaient clignoter pour chaque bâtiment sauf un bâtiment qui n’en disposait que d’une seule, d’un rouge vif. Il s’approcha du panneau et lu « Bâtiment A » tandis que Georgia tirait vivement sur sa manche, lui arrachant un sursaut sonore ! Folle ! Voulait-elle donc abîmer les plumes de paon qui faisaient tout le faste de ses manches ? Comment aurait-il pu ensuite s'enorgueillir d’une somptueuse allure si cette dernière dépiautait son costume ?
Mais il retint la remarque amère qui menaçait de franchir ses lèvres pour observer ce qui lui désignait son épouse : une caméra de surveillance, braquée sur eux.
- « Peut-être vaudrait-il mieux sortir, non ? Nous avons vu tout ce que nous pouvions voir... » proposa Georgia déjà proche de la porte.
Pitoyable comme cette femme était timorée. Qu’avait-elle donc à craindre à se trouver filmée ? Ce n’était comme pas comme si elle possédait le profit flagrant d’une suspecte. Un ange aurait paru plus suspect qu’elle, si translucide. Une reine fantôme, voilà l’image qui persisterait d’elle. Et ses citoyens sots qui l’appréciaient tant pour ses bonnes œuvres. Sourire et être bonne, voilà tout ce dont elle était capable. Néanmoins, il se rangea à son avis, et sortit à sa suite, non sans avoir frappé à la porte derrière laquelle se tenait l’employé de l’hôtel.
- « Pour ne pas interférer avec les besoins de mon enquête, je vous serais reconnaissant, mon brave, si vous me croisez d’aventure, de faire comme si cette conversation n’avait jamais eu lieu. D’ailleurs, fort probable que je change de costume… Vous pouvez vaquer à vos occupations ».
Aucune réponse ne s’éleva de là, mais à vrai dire, il n’en n’attendait aucune. Il savait simplement que son message serait entendu. Là était le principal.
- Où irons-nous à présent ? De la salle des machines, une vitre teintée donne sur les jardins, que penses-tu d’y aller ?
L’ironie tournait au fait qu’il semblait que subitement Georgia se soit prise au jeu sans crier gare. Les jardins… Il se demanda si ces derniers communiquaient avec l’extérieur ou se révéleraient être des endroits clos, tels un oasis dans un entrelacement de sable, une belle prison verte.
S’il avait pensé trouver maintes foules, finalement peu de personnes profitaient du temps agréable de la veillée d’Halloween. Superstition ? Ou simplement parce qu’un regard suffisait pour faire comprendre à son promeneur que rien d’exceptionnel n’y serait découvert. Les passants esquissaient à peine un pas, puis faisait demi-tour, pour mieux reprendre la chasse à l’intérieur de l’hôtel. Pas Preminger. Dépassant de sa démarche ondulante les vulgaires marauds qui passaient par là, il se plaça au centre de la pelouse, les yeux rivés non pas sur l’écosystème qui se tenait à ses pieds mais sur les fenêtres illuminées de l’hôtel. De l’endroit où il se trouvait, il possédait vue sur toutes les fenêtres de tous les étages de tout l’ensemble du bâtiment.
- Regarde… Dans ce bâtiment, le C je crois, il y a l’air d’avoir énormément de monde ?
- Hum… Là !
Il avait désigné sans réellement y prêter attention un endroit totalement différent. Ses yeux, automatiquement s’étaient rivés comme par mauvais réflexe sur le couloir du bâtiment A, arpentant son couloir pour s’arrêter...sur une silhouette rouge accroupie qui semblait écouter à une porte. Il plissa les yeux, retenant son envie d’ôter son masque pour améliorer son angle de vue… Une robe rouge. C’était une femme..
- Je ne crois pas que cela soit suspect… Regarde une piscine, qui sait.
Georgia avait machinalement tourné la tête pour la reporter vers les jardins puis fit un pas hasardeux vers le bord de l’eau, s’y penchant avec prudence … Au regard de son déguisement de Cygne Blanc, elle semblait revisiter d’une curieuse manière la danse d’Odette près de son lac.
- « Hum non rien là dedans.. »
En attendant son intervention impromptue avait eu pour résultat de faire disparaître l’épieuse rouge du champ de vision du notaire. Et plus qu’un but, elle devenait exactement ce qu’il avait besoin à cet instant précis :
- Viens, nous allons monter, tenter de trouver cette femme ! Prétexta-t-il en tournant les talons, « visiblement, rien n’est à retenir ici. »
- « Qu’y aura-t-il de plus là-haut ? Ce sont les logements de clients de l’hôtel... »
- « Tu l’as dit, toi-même, il y a une agitation plus intense là-bas, autant comprendre pourquoi, ma mie... Allez, viens donc»

Il ne vérifia pas si elle suivait ses pas, elle ne pouvait pas faire autrement, de toute façon. La compagnie de Georgia limitait son champ d’actions et ses paroles mais peaufinait à merveille l’image de l’hôte idéal qu’il tenait en apparence. A deux, ils portaient l’allure d’un couple pris dans le mystère et la recherche de « l’assassin ». Cette course sans queue ni tête à laquelle tous les convives avaient adhéré subitement sans prendre le temps d’y réfléchir.
La main glissant le long de la rambarde, il se retourna subitement pour tendre son bras à Georgia, puis rejetant la tête en l’air, commençant sa royale ascension.
C’est alors qu’il la discerna avant de la reconnaître tout à fait. La dame rouge. La mystérieuse indiscrète qui descendait altière les marches dans leur direction, encore inconsciente du caractère imprévisible de leur rencontre. Son excuse pour gravir l’étage venait à eux. Que fallait-il faire ? Feindre de ne pas la reconnaître ? Ou au contraire ne pas se détourner de la conversation ?
Il opta pour la solution la plus amusante, se décalant dans un mouvement gracieux pour barrer la route, deux marches plus bas :
- "Oooooh mais c’est « Miss Marple  rajeunie » que voici ! Alors on sait sa petite enquête ?" s’exclama-t-il tout en sourire derrière le mur de porcelaine préservant son flamboyant anonymat : "Avez-vous découvert quelques chose d’intéressant ?"
La femme le toisa du regard, faussement heurtée par son comportement – comment l’aurait-elle pu ? Remplaçant ses cheveux, elle lança froidement :
- "Je suis désolée, je ne vois pas de quoi vous parlez... »
Elle fit un mouvement pour reprendre son chemin qui força le notaire à se décaler pour anticiper sa fuite. Ebauchant un petit rire de confidence, il pencha la tête vers elle, montant l’une des deux marches qui les séparaient :
- « Voyons...Vous écoutiez clairement aux portes closes, ma chère, sauf à ce que vous soyez serrurière. Si tel est le cas, mille excuses »
Il inclina un peu le buste dans une révérence ironique démontrant en ce seul acte tout ce qu’il en pensait puis se redressa pour observer sa réaction. Elle ne décala pas un regard, fixant le mur d’en face avec davantage d’intensité en silence puis déclara :
- « Vous n’avez aucune preuve de ce que vous avancez… Ce n’est pas ce que vous croyez... »
Ou comment se vendre en une seule phrase. Parce que si ce n’était pas ce qu’il croyait, comportement suspect il y avait donc. Et cela s’analysait en un quasi aveu implicite de sa curiosité…
- "Aaaah, je devrais donc en déduire quelque chose, vous m’intriguez…… En tout cas, vous ne niez plus » souligna-t-il mesquinement.
Enfin ses perfidies finirent par porter ses fruits et elle posa bientôt un regard sévère sur son visage de porcelaine.
- « Je ne nie absolument rien, occupez-vous de vos affaires ».
Il présuma qu’elle faisait partie de ces personnes qui ne laissaient absolument rien passer, froide. Sûrement, disposait-elle d’une image estimable d’elle-même, de la vie qu’elle menait.
- "Mais loin de moi l’idée d’interférer dans vos affaires personnelles", il insista sur le mot, "je faisais juste une constatation. »
Qu’avait-elle à cacher ? Rien qui ne soit nécessairement à grande échelle et en réalité il s’en moquait bien mais il gageait sur une histoire de coeur où l’argent s’entremêlait un peu. Voulait-il le savoir ? Non. Il n’avait fait que ce qu’il appréciait tant : effleurer du bout des lèvres un secret qui gênait. Et ainsi réaffirmer sa supériorité. Tel un maître orchestrant les ballets de ses sujets. Il pouvait insister encore ou décider qu’il s’en trouvait rassasié. Mais une ombre se pencha sur son épaule, manquant de le faire tressaillir pour glisser d’une voix délicate :
- "Ca ne mène nulle part. Peut-être que Madame ne fait pas partie de la « Murder Party ».
Georgia dont il avait totalement oublié l’existence et qui par ce léger rappel mis à bas l’impressionnant château de cartes dont il s’amusait à faire trembler les fondations.
La dame rouge se figa totalement, fixant alors son épouse en quête de réponse :
- « Murder Party ? Qu’est-ce que… Qu’est-ce que vous voulez dire par là ?
Georgia tourna son masque vers lui, ses yeux cherchant les siens, presque triomphants comme criant « Tu vois, elle n’est pas au courant de ce jeu ». Il ne daigna pas tourner la tête vers elle. « Bravo Sherlock, il n’y a guère que toi pour y  croire…. » Et dire que cette femme avait cru un jour gouverner un royaume… Son royaume. En attendant, il examinait avec intérêt les réactions de son interlocutrice. Voyez-vous ça… Comme la mention de meurtre semblait l’avoir mis en émoi. Pour peu, il aurait susurré qhe son épouse faisait référence au cadavre qu’elle avait dissimulé dans le placard. Après tout, cette soirée sonnait comme haute en couleurs, quel amusement cela serait si les cadavres se multipliaient…
Georgia poursuivait innocemment :
-" La recherche du criminel ! Le jeu organisé par l’hôtel ! Vous n’avez pas entendu le propriétaire ? Il n’est pas venu vous en informer ? »
Quelle naïve vous faites ma reine… Le propriétaire s’était retranché derrière ce simulacre de jeu improvisé… Il n’avait pas besoin de confirmation pour en être persuadé. Plus que de le pressentir, il le savait. Aussi sûrement que les « révélations » de Georgia semblait asséner un nouveau coup supplémentaire à la dame rouge. Chaque nouvelle la braquait plus que la seconde précédente et elle bafouilla le regard de nouveau lointain :
- « Non...je...je dois y aller, excusez-moi... »
Cette fois, il ne tenta pas de la retenir mais s’effaça, un sourire narquois sur ses lèvres fines. L’attitude parfaite d’une âme tourmentée. Où pensait-elle courir ainsi ? Fuir ainsi ? Elle n’irait nulle part, hormis ici. Tout comme eux. Tout comme lui.
Tous. Qui à l’être autant continuer à monter. Ils étaient restés une brève minute en suspend, sur la marche de l’escalier…
- « Je te l’avais dit, les étages sont sûrement réservés à la clientèle. Nous n’y trouverons rien, redescendons... »
Le bras de son épouse glissa jusqu’à arriver jusqu’à sa manche qu’elle tira doucement, comme pour l’inciter à suivre son mouvement.
- « MAIS ENFIN ! Cesse-donc ! Tu vas l’abîmer !  » s’agaça-t-il en se dégageant dans un geste dramatique, « Tu ne sais pas le prix qu’il m’a coûté ! Plus que son prix, ne trouves-tu pas qu’il me rend parfaitement hommage ? »
Elle lâcha le costume en haussant les épaules 
- "Erwin, je ne suis pas idiote, je ne tire pas les coutures ni les plumes. Oui, il est magnifique. Oui, il te va à ravir…" sa voix s’était adoucie sur la dernière phrase, « Tu peux monter, mais… »
- Nous allons monter Georgia. Rester en bas, n’a aucun sens. Viens ! »
Il franchit la première marche puis les suivantes, la main de son épouse sur son bras. Qu’avait-elle donc à tenter de réfléchir sérieusement à cette Murder Party ? Elle menaçait de tout gâcher.
N’aurait-il pas mieux valu de lui proposer de l’attendre en bas ? Non, sans elle sa présence… Peut-être après. Mais pas…
Des plaintes le tirèrent de ses pensées au fur et à mesure qu’ils gravissaient les dernières marches qui les séparaient du premier étage. Une fois atteint, il localisa sans peine l’homme qui apostrophait une rouquine, membre du personnel, haussant sans cesse le ton dans une unique mais répétitive exigence.
- Monsieur, je vous prie de ne pas casser cette fenêtre !
- « Je veux sortir ! Les portes sont fermées !  J’exige de voir le responsable ! » clamait-il donnant l’impression au notaire de se retrouver plongé dans une vulgaire scène de comédie de comptoir.
Quelle pitié ! Mais que le peuple apprenne donc à se plaindre en silence, Ciel ! Dans d’autres circonstances, il aurait dépassé l’individu en fermant avec excès les yeux, se massant les tempes comme se débarrasser d’une violente migraine et aurait tout au plus distillé une phrase assassine… pour le cas où il se serait trouvé seul. En présence de Georgia, il ne connaissait que trop son épouse pour savoir qu’il ne lui suffirait que d’une seconde lorsqu’il passerait à côté de lui pour qu’elle enquisse de son cas avec son éternelle bonté mal placée.
Il décida d’anticiper cette réaction ridicule par un intérêt tout autre et l’interpella-t-il d’une voix doucereuse, sans manquer de le dévisager des pieds à la tête :
- Bonsoir Monsieur. Pourquoi cet esclandre ? Il y aurait-il un ennui ? »
Il déclamait plus qu’il n’interrogeait dans une mélodie présomptueuse et toute son attitude criait muettement « estime-toi heureux, toi ordinaire misérable que je m’attarde sur ton cas ». Car c’était bien une faveur de sa part que de poser déjà les yeux sur la populace et une grâce que de l’entendre intervenir en faveur d’une confrontation.
L’individu tourna la tête vers lui, visiblement décontenancé par son intervention. Grand, vêtu d’un costume immaculé, Erwin lui trouva une vague ressemblance avec une espèce de starlette adulée par les midinettes dénuée en revanche de toute douceur. Un air revêche dominait largement sa physionomie et il l’examina d’un œil introspectif de haut en bas comme frappé jalousement par l’incarnation de la prestance qu’il dégageait naturellement, sans nul doute. Puis ouvrit la bouche :
- « Un ennui ! Répéta-t-il comme si l’emploi de ce terme si léger l’avait outré, Je ne peux pas sortir de l’établissement tout comme vous tous, d’aileurs, Comment puis-je être le seul à m’en inquiéter ?
Oh pathétique… Parce que qu’il trépignait excessivement il pensait sérieusement que cela prouvait qu’il était le seul suffisamment intelligent pour l’avoir compris ? Non, cela prouvait juste qu’en plus d’être un individu colérique, il restait suffisamment bête pour ne pas comprendre que cela le rendait suspect.
A la différence, il l’avait envisagé, comprit mais s’était contenté de le vérifier sans crier à l’outrage. La présence de cet individu lui servait le sujet sur un plateau sans que l’on puisse lui reprocher d’en être l’instigateur. Il avait la conscience tranquille, n’est-ce pas ?
Comme il l’avait présagé, Georgia ne put s’empêcher d’intervenir en compatissant à l’inquiétude de l’homme en costume blanc :
- Apparemment ce n’est que temporairement, pour les besoins du jeu que l’hôtel propose ce soir », expliqua-t-elle timidement.
Souhaitant à la fois souligner sa grandeur d’âme, sa supériorité, sa générosité et sa totale indifférence au verrouillage des portes, Erwin eut un geste élégant de la main :
- « Moi en l’occurrence, je n’ai nul besoin de me trouver ailleurs, ma soirée est tout dédiée à ce gala de charité... » Il l’avait dit haut et fort pour les éventuels passants, rappelant ainsi le caractère complètement désintéressé de sa présence en ces lieux ce soir, puis ajouta sur un volume plus modéré de sa voix précieuse : « Le propriétaire n’a-t-il pas prévu une issue pour les simples clients comme vous ? »
L’individu avait subi un pic d’agacement devant l’explication avancée par Georgia, ce à quoi Erwin lui donnait raison, mais se froidit complètement à l’entente de l’interrogation méprisante du notaire. Le regard qu’il tourna vers lui, glacial, concurrençait aisément celui que lui avait dédié un peu précédemment la dame rouge. Un air de famille peut-être ? Pour sa part, le Ministre se retint de ne pas pouffer devant un tel degré de susceptibilité. Qu’y pouvait-il s’il se braquait d’évidences ? Il n’allait pas non plus s’émouvoir de son sort de petit gens visiblement peu préoccupé par le sort du gala et sa mirifique collecte, qui plus est. Il s’attendit à une remarque qui aurait paru des plus déplacées face à la phrase somme toute faussement amicale qui avait proféré. Elle ne vint pas. Et l’employée rousse de l’hôtel en profitant pour reprendre d’un sourire craintif :
- Je suis sure que ce n’est qu’une question de temps ! S’il vous plaît, patientez un instant !
L’homme outragé vira son regard dur vers la fille :
- « C’est ce que vous me dites depuis tout à l’heure »
Fort heureusement Georgia se garda de tout commentaire, tandis que son mari examinait la scène un sourire moqueur parfaitement dissimulé sous sa protection de carnaval. Il s’était toujours senti parfaitement à son aise à proximité de caractère irascible, trouvant que cela soulignait son flegme et son élégance policée. Qui plus est avec un tel tohu-bohu, aucun doute que la direction finirait par daigner intervenir… Et ainsi adviendrait l’heure.



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Murder Mystery  - Page 2 _



________________________________________ 2020-09-22, 14:22


Murder Mystery

Life doesn't always go the way you expect it, but you came here to become a firefighter. If you give up today, think of all the lives you won't save tomorrow. So what are you going to do?

Ben observait toujours le monde autour de lui… Sally prés de lui, elle aussi observait, même si ses commentaires étaient peut être un peu moins acerbes et vilains. Ben n’avait que faire de la vilénie quand il avait qu’une envie … se casser d’ici (et tout ça avec des rimes je vous prie). Sauf que lui, comme les autres, comprirent vite qu’ils venaient d’être enfermer. Super, houpi, houpla qui sort le champagne pour se noyer dedans ? Un homme monta sur l’estrade pour dire une vérité que tout le monde avait déjà comprise, ou pas. Système de sécurité son cul aussi. Il ne comptait pas poireauter dans ce trou à rat pendant un millions d’années.

Après une querelle entre frère, qui paru IN-TER-MI-NA-BLE à Ben, des nouvelles informations furent donner. Il voulu faire un signe à la policière brune, mais ne la trouva pas. Avant que sa fille ne coure dans un sens ou dans un autre, il l’attrapa par l’arrière de sa jolie robe. Ben les écouta parlait au loin. Il voyait dans l’un un baratineur, dans l’autre un stratège. Savoir lequel était quoi, il n’était pas encore sur. Sally sautait déjà sur ses pieds. Elle avait entendu la première recherche à faire, mais Ben ne la lâchait pas.

Violette lui demanda de surveiller les enfants … il observa la jeune femme, très sérieuse… apparement on le prenait seulement pour un garagiste qui ne sait rien faire dans le stress… Pas comme s’il avait déjà été policier, militaire et pompier … mais il ne dit rien sur ce fait. Il fit un oui de la tête et s’approcha de jack Jack … Quelle erreur ! A peine avait il lâcher Sally pour surveiller l’autre enfant qu’elle était parti rejoindre Violette. Elle allait avoir de ses nouvelles elle !

Elle revient au bout d’un moment. Se mit à côté de son père et ne dit rien. Une femme que jackJack connaissait arriva pour le prendre dans ses bras. Sally aussi semblait la connaître. Une assistante maternelle apparemment. Ben s’approcha pour lui demander de surveiller les « morveux », elle accepta et il se mit à partir chercher Violette.

- Attends !
- Sally reste avec ta maitresse.
- Oui, mais attends ! Regarde !

Dans ses petites mains il y avait une mouche écrasé (dégeu) et elle la montra à Ben. Ce dernier observa la bestiole et soupira. C’était une mouche qu’il connaissait bien. Ce sont des mouches qui se régalent de l’odeur du sang, bien qu’ils n’en mangent pas. Penchant la tête elle sourit.

- je pense que Violette avait raison, et qu’il y a vraiment eu un meurtre.

Ben soupira … longuement … il allait secouer quelqu’un pour avoir des réponses, c’était la seule idée qu’il voyait pour le moment. Il observa Sally. Se mettant à sa hauteur.

- Ma petite super chipie, je peux te demander de l’aide ?

Lui parlant dans son oreille, Sally sourit de toutes ses dents alors qu’elle courait déjà pour faire ce qu’elle avait à faire. Pour une fois qu’elle pouvait libre court à son imagination. Ben lui commença à monter vers le lieu où Sally avait vu Violette pour la dernière fois… Se retrouvant devant la porte détruite sans même comprendre comment. Ford, Stanley et Vio' sont dedans. Ils... discutent ? Si on peut dire ça…

Il pouvait clairement entendre Violette les menacer d’appeler la police. Ben soupira et traversa le champ de mine avec toute la grâce d’un hélicoptère (en écrasant les bouts qui jonchent le sol quoi). Il pouvait entendre qu’un des deux hommes faisaient tout pour éviter la police.

- un brief ?

Stanford soupiré encore plus, voyant à quel point la nouvelle s'éparpille déjà. Stanley est totalement en panique.

- Il n'y a rien à voir ! C'est un JEU !

Puis il poussa du bout de la chaussure le corps (ce qui fit relever un sourcil à Ben mais il ne dit rien encore) puisque cela n'arrangeait pas son cas. Ensuite, il vit d'autres passants derrière s'intriguer pour la porte. Il crie alors

- Sortez tous !!

Et essaya de virer tout le monde en cachant de son corps tourné en croix l'entrée l’intérieur de la pièce. Ben observa les gens et parlera fort.

- Le jeu ne se passe qu’au rez de chaussée. Cherchez une princesse. (puis il se retourna vers l’idiot de service) et vous parlez

Stanley se sentit siiii soulagé. Il soupira avant d’acquiescer un fin « merci » rassuré. Ford s’approcha de Ben. Suspicieux. Croisant les bras il plissa les yeux et poursuit

- Pourquoi est ce que vous nous aidez ?
- Pourquoi pas ? De plus j'ai ma fille en bas je n’ai pas envie qu'elle reste avec un meurtrier ici
- Sérieusement ? C’est quoi cette question ?! Vous avez un cadavre sur les bras, un meurtrier en liberté et à première vue aucune compétence policière. Nous enfin moi, je me sens obligée de vous aider.

Stanley s’élança d’un ton au dessus

- Oui aidez-no- ! Oh attendez...

Se reprend t il soudainement perplexe et suspicieux.

- Aidez à quoi ? Mon hôtel ne sera pas entaché par la réputation d’un type qui ne sait pas tenir ses pulsions.
- Stanley, c’est beaucoup plus grave que ça.
- OUI ! Mon hôtel va perdre des clients !

Violette soupira simplement en levant les yeux aux ciels. Il semblerait qu’un des deux jumeaux l’exaspère … Ben avait soupirer de concert mais reprit.

- Vous savez ce qu'est le Dark Tourist ? Savoir que votre hôtel est hanté ça fera venir des clients, mais pour ça faut trouver le meurtrier avant que ça ne devienne un remake de film d'horreur avec tout le monde qui meurt

- Qu’est ce que tu crois que j’essaie de faire avec ce jeu ? Montra Stanley de grands gestes.

Stanford soupira lui aussi en se pinçant le nez.

- Le criminel est dans l’établissement, j’en suis certain. Tant que toutes les portes seront fermées, nous avons encore notre chance de l’attraper...

Alors que Ben allait répondre qu’enfermer un meurtrier avec des gens innocents c’était un peu con, il entendit une voix, très connu par lui, s’élever dans l’hôtel.

- OH MON DIEU VENEZ TOUS VOIR DANS LE JARDIN. UN INDICE SI TROUVE SUR LE CHEMIN !

Ben eu un sourire, il ne sait pas ce que sa petite fille de 10 ans avait pu avoir comme idée, mais il était sûr qu’elle était bien en train de l’avoir. Et de tout mettre en œuvre. Ce qui était déjà énorme. Tout le monde pouvait regarder par la fenêtre. Ce que fit Ford et Stanley en chœur. Ils sont perplexes. Ford fronça simplement les sourcils. Stanley s’agaça.

- Que fait cette gamine ?!
- Elle fait en sorte d arranger les choses pour vous
- De quoi parlez vous ?

Reprend-il sur la défensive. Ford réfléchit plus vite, il reprend :

- Elle donne un véritable sens au jeu en menant tes invités sur des fausses pistes. Elle nous aide !
- Hein.. Mais...

Il fixa la jeune fille un instant, ainsi que ceux qui s’en approchent. Avant de sourire.

- J’AIME CETTE FILLE !

Puis il se diriga vers la chambre à nouveau

- ça nous laisse le temps de cacher le corps !
- Pas a cacher le corps.il faut trouver qui a fait ça.

Il répondit sur le corps, mais sur son visage on pouvait lire « c’est ma fille » avec presque autant de fierté que de possessivité.

- Exact. répond Ford. Bouger le corps ce serait retirer des preuves importantes !
- Ouiiiii rétorque Stanley, mais Mme. Karaté, Il pointe Violette, a brisé la porte qui cachait la VERITABLE scène de crime !
- il faut faire voir le corps. Je peux faire une vérification préliminaire du corps et on la changera de chambre le temps de faire la lumière sur tout ça
- C’est Violette d’abord. Pas Miss Karaté ! Et J’ai pas touché la porte avec les doigts ! S’il y a des indices on peut forcément en trouver sur les morceaux de la porte !

Retorqua t elle en croisant les bras contre sa poitrine.

- Je n'ai pas les matériaux pour.

Stanley aussi fini les bras croiser. Ben se demanda même s’il n’allait pas suivre le mouvement tant tout le monde semblait s’accorder sur le fait que c’était LE geste à avoir. Stanford reprends encore.

- Moi par contre... Je l'ai touché...
Il soupire. Il va être difficile de trouver un coupable...
- difficile pas impossible et d abord essayons de savoir qui elle était ...elle

Dit Ben en désignant le corps… parce que pour trouver un coupable il faut une raison … et la raison vient souvent avec la victime.

De son côté. Sally était en train de tourner autour d’une robe bleu et or … ou était elle noir et bleu ? Personne ne pourrait le dire vu qu’elle était totalement recouvert de ketchup. Sally tournait autour et répéter des informations. Si personne n’était nu c’était que le meurtrier avait changé de vêtement.


Stanford Pines
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »

Stanford Pines

| Avatar : Harrisson Ford

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You feed the madness
And it feeds on you



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CHANGE
is inevitable

slow and painful sometimes, but

✢ INEVITABLE ✢


| Conte : ??
| Dans le monde des contes, je suis : : Le magicien

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| Cadavres : 397



Murder Mystery  - Page 2 _



________________________________________ 2020-10-30, 00:59





Un meurtre au Mystery Hotel
Ft. La Team Cluedo et son meurtrier


Nous n'étions plus à un, mais deux témoins qui avaient pénétré dans la chambre - assez simplement - et découvert le corps. Si j'avais fait de mon frère mon complice par habitude, je n'étais pas prêt à faire confiance aux deux invités qui se joignirent à l'équipe. Ils semblaient étrangement déterminés à nous aider sans que je n'en connaisse de véritables raisons, ce qui ne les retirait pas de ma liste des suspects. Liste très longue, pour le moment... 

Je pourrais noter ici tous les noms qui devraient y être inscrits, mais le jeu serait sûrement terminé avant de l'avoir finie et le véritable coupable quitterait les lieux le sourire aux lèvres. Je ne le laisserais pas passé, je m'y refuse. Sans pouvoir me vanter d'être Sherlock Holmes, j'avais déjà mené des enquêtes difficiles au dénouement parfois... surprenant. Celle-ci saurait être semblable, je n'en doutais pas. Storybrooke était une énigme à elle-même. Les plus généreux à premier vue cachaient le pire derrière leur dos, ainsi pouvais-je ne me fier qu'à moi-même. 

"Pour commencer, coupais-je court la démarche à tout le monde. Votre nom. Quel est-il ? Nous n'allons pas rester des étrangers jusqu'à la fin de l'enquête. 

-Wow, wow, wow ! P-Peut-être devrions-nous nous donner des noms de code pour ne pas trop en apprendre les uns sur les autres ? Riait nerveusement mon frère. J'ai eu de mauvaises expériences avec les identités, tout ça...

-Dont la mienne, hein ? Soupirais-je. Stanley, tu t'es présenté à la salle tout à l'heure. Ils te connaissent tous, ici. Ce n'est pas le moment de creuser une falaise entre nous. Je fixais chacun d'entre eux d'un regard déterminé, complice. Nous devons nous serrer les coudes et nous faire confiance si nous souhaitons venir à bout de cette enquête."

Mensonges, je le craignais. À demi, au moins. Personne n'était innocent et j'osais supposer qu'eux non plus, après nous avoir découvert sur la scène de crime, ne pouvaient totalement se fier à nous. La fille du jeune homme nous avait retiré une épine du pieds en proposant un faux cadavre, mais combien de temps cela pouvait-il durer ? Nous avions tout juste le temps de nous entretenir avec le cadavre et la scène de crime avant de clôturer la pièce - à nouveau. Comment restait encore la question. 
Je m'agenouillai près de la victime que j'observai avec tristesse - et concentration. Mon regard jaugea son corps intact à première vue, puis je me tournai vers les rideaux tachetées de sang, marquant un débat. Je relevai ensuite la manche de ma montre pour observer l'heure de la découverte du corps.

"Le meurtre a du se produire pendant le discours... Ou quelques minutes avant. Il faudrait vérifier les... J'hoquetais alors, surpris de n'avoir l'idée que maintenant. Les caméras de surveillance ! Il y en a dans chaque angle de chaque bâtiment ! Impossible qu'elles aient pu rater notre assassin !" 

Mon poing heurta vivement ma paume tandis que je me redressai avec une lueur d'espoir dans les yeux. Fixant un à un mes partenaires, je préparais en tête une stratégie efficace pour obtenir le plus d'informations possible en un temps limité. Il fallait diviser les troupes... Avec discrétion. 

"Stanley et Ben Ranger. Descendez à l'accueil pour découvrir l'identité de celle qui a réservé cette chambre. Vous avez raison, nous devons savoir qui elle est. Vous pourrez ainsi voir comment se débrouille votre fille et si tout le monde poursuit le jeu en suivant... Ce qu'on peut appeler des "règles"... Violette Parr et moi nous nous chargeons de camoufler le corps - non, le couloir -. J'irais ensuite vérifier les caméras de surveillance pendant que vous, Violette, surveillerait les alentours... Personne ne doit entrer ici et découvrir la vérité..." 

- Pourquoi pas... Grommelait mon frère, les bras croisés contre son torse. Mais comment comptes-tu faire pour barricader tout un couloir sans que ça paraisse suspect ? J'ai invité des Storybrookiens à percer un mystère, j'te rappelle. Ils ne vont pas s'arrêter à une simple barrière, bien au contraire ! 


-Je sais, Stanley ! Il nous faut user de la ruse... Réfléchis-je. Ou de la crainte..." 

Je méditais un instant sur cette idée, qui perla alors en une solution. Je souris légèrement mais ne me pressa pas dans mon plan. 

"Faites-moi confiance ! Allez-y !" 

De pas sûrs, je fis longer le couloir aux deux hommes pour diviser le groupe. Retournant alors sur mes pas pour rejoindre Violette, j'attrapai mon téléphone et pris une, deux, trois photographies de la scène du crime - espérant simplement que celui-ci ne bougerait pas en mon absence... 

"Je dois aller chercher un tigre. Restez ici et ne touchez à rien, s'il vous plait ! Aucun indice ne doit être compromis... Mais je suppose que vous le savez." 

J'acquiesçai d'un signe de tête avant d'accourir à la recherche d'une large bête qu'avait emmené Ali à l'hôtel. Exceptionnellement pour ce soir, elle avait eu le droit de sortir de son étage pour faire ami-ami avec les invités. J'aurais pu croire, à première vue, qu'il était le coupable. Mais cela aurait été tirer une conclusion hâtive... Il n'y avait aucune trace de morsure sur le corps. Elle ne semblait pas avoir été tué par arme blanche. 
Tigre en vue, ou du moins, sa queue, au bâtiment d'en face. Je l'appelais à plusieurs reprises pour attirer son attention. Comme soupçonné, personne n'était dans les alentours, trop apeuré par la taille et la réputation de l'animal. J'en restais moi-même distant. Mes appels semblaient vains et c'est à la vue de Dandinou, le cochon de Mabel, que je compris l'appât parfait. Elle allait m'en vouloir... Si elle était tenue au courant. 


"Dandinou ! Attends un instant, tu dois m'ai-" 

Le regard des deux animaux se croisaient. Le large chat se redressa alors, les pupilles dilatées, et notre animal de compagnie fuit. Je priais pour que cela soit dans la bonne direction, me tentais à le diriger vers le couloir du meurtre dans lequel Dandinou tenta de trouver refuge. 

"Violette, attrapez le cochon !" 

Accélérant le pas, je m'arrêtai devant le tigre d'Ali, bras écartés, et priais pour les paroles de mon fils adoptif. Il n'était pas un animal violent et impulsif. Je ne prenais donc aucun risque à le bloquer dans sa course, en théorie. J'avais eu beaucoup de problèmes avec la théorie par le passé... J'espérais que la confiance fasse un meilleur effet. 
Et effectivement, l'animal s'arrêta d'un air las soudain, comme l'abandon d'une bataille mais pas d'une guerre. Je le voyais rebrousser chemin alors que je lui conseillai vivement de s'allonger pour se poser. 


"Tu seras notre gardien. Surveille le couloir et... Ne fais rien." 




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