Beaucoup de choses c'était passé en 5 ans et pourtant, je n'avais pas eu l'impression d'avancer en quoique ce soit. Plus le temps passait et plus je m'éloignais du monde auquel j'appartenais initialement. J'en ressentais le vide et cette simple idée de devoir tourner une page, que je me forçais à lire et à relire comme si quelque chose clochait dedans me faisait, me rendait malade psychologiquement. J'enviais des personnes de la Terre qui, à défaut de ne pas connaître la magie, ne perdaient pas le nord simplement car ils étaient avec les gens qu'ils aimaient dans une vie qui leur convenaient. C'était le cas pour moi jusqu'à Storybrooke et jusqu'à ce que je m'éloigne de mes amies, de ma famille et de Nabu. Écrire un nouveau chapitre, comme ils l'ont tous fait, aurait été mon second choix mais même cette option est inenvisageable : il suffisait de voir les gens qui m'entouraient ! Qui m'avait tendu la main pour me soutenir, m'aider ? Qui pouvait s'être dit comme mon ami sans savoir réellement ce que ça impliquait ? Les gens d'ici sont fous... Je ne me fais pas d'illusion sur ce cas. Je m'étais bien dit que, peut-être, je tombais simplement sur les mauvais et que je n'avais pas de chances avec ça. J'avais demandé à Stanford de m'éclairer sur le sujet... Il n'en répondit que plus gravement :

"Disons que... Les habitants de cette ville sont un concentré de mondes très variés. Aucun ne sera complètement similaire au tien mais je suis certain que si tu t'y intéresses de plus près, tu découvriras qu'ils ne sont pas si différents que ça. Ces individus sont juste spéciaux à leur manière et je suis sûr que pour eux, tu l'es tout autant."

Je ne suis pas spéciale ! Et si jamais je l'étais, je saurais l'être dans le bon sens. Je ne supporte plus cette ville, j'ai le mal du pays et je finis par ne même plus le cacher au travail. J'avais tant de fois tenté de laisser une chance à mon sort, je m'étais rendue à une fête pour Halloween - avec autant l'espoir de retrouver mes amies que de m'en faire des nouveaux -. Mais sur quoi suis-je tombée ? Plusieurs psychopathes pyromanes dont un qui venait me suivre jusqu'à mon lieu de travail. Je savais que le terme "Ne faites confiance à personne" s'appliquait plus à Storybrooke qu'à Gravity Falls. Je voulais fuir, partir. J'avais mal à la tête, mal au cœur, oppressée par une ville si grande et pourtant si peuplée qu'elle semblait désormais trop petite pour moi. Je n'y avais pas ma place et la malédiction c'était sûrement trompée de m'avoir pris, laissant mes parents sur la planète d'Andros. J'aurais dû y rester à leur côté...

Deux nuits s'étaient écoulées où je n'étais pas sortie d'une chambre plongée dans le noir. Enfouie dans mon lit, je laissais les jours s'écouler en feignant être malade. Je l'étais, pour moi, et je n'avais pas besoin de demander à un médecin pour le confirmer. Sur qui serais-je tomber de toute manière ? Le Dr. Frankenstein ? Je n'étais d'humeur à penser à rien jusqu'à ce qu'un coup de fil me réveille. Ce n'était pas le premier que j'avais reçu mais celui-ci avait laissé un message vocal d'une personne que je n'aurais pas cru entendre à nouveau. Elle disait :

"Layla... Tu es la Winx que je mis le plus de temps à appeler. Nous n'avions pas terminé notre dernière entrevue à l'université et je m'excuse de la tournure qu'a pris les choses... Elle fît une pause. Écoute, je ne pouvais pas te dire tout ce que je savais à ce moment mais il est l'heure pour vous de vous réunir et d'aller combattre. Un ennemi très puissant cherche à s'en prendre à la Terre et maintenant que tu as trouvé le livre, que tu as réussi à en atteindre la traduction... Ils ont commencé à mettre à bien leur plan. Il n'y a plus de temps à perdre."

Je me redressai en prenant appui sur mes bras et fixais mon oreiller dans l'obscurité, tandis qu'elle poursuivait.

"S'il te plait, Layla. Je ne te demande pas de me pardonner pour ce que j'ai fait... Ou ce que j'ai pu faire auparavant. Je te demande simplement de te joindre aux filles pour qu'ensembles vous vainquiez le mal. Comme autrefois. Je ne pense pas qu'elles veulent la dissolution des Winx et je ne pense pas que tu le souhaites également."

Elle prenait du temps pour prononcer ces paroles, sûrement par peur de dire une bêtise et que, sensible, je me retire de la mission avant qu'elle ne commence. M'approchant du fixe avec lenteur, je posai une main sur l'appareil avec l'intention de décrocher pour donner ma réponse. Seulement, aucun muscle de mon corps ne s'y résolut.

"Je ne veux pas que tu décroches. Continuait Faragonda. Si tu es partante pour reprendre les rênes, les Winx t'attendront en Chine, Pékin plus précisément. Je sais que vous vous retrouverez car vous vous retrouvez toujours. De plus, les sorciers du cercle noir y sont déjà rendus... La dernière fille de la Terre également.
-Quoi... Les sorciers du cercle noir ? La dernière fille de la Terre ? Lançais-je dans le vide sans trop comprendre de quoi il en retournait.
-Je sais que ça fait beaucoup à retenir mais je vous promets de tout vous expliquer par la suite. Sache simplement que les sorciers du cercle noir, de puissants mages qui ne désirent que le pouvoir suprême, cherchent cette jeune fille et feront tout pour l'avoir. Elle se nomme Roxy et si pour le moment ne sait pas ce qui l'attend, elle est en grand danger. Elle compte sur vous... D-Du moins... Bégaye-t-elle. Elle a toutes les raisons de compter sur votre présence. Je l'espère."

Le relâchement dans sa voix en disait beaucoup sur tout ce qu'elle pouvait encore nous cacher. Je l'avais déjà vu avec le livre crypté pour lequel elle ne souhaitait aborder le sujet comme lorsque nous parlions du groupe des Winx et de ce qu'il advenait de nous toutes. Elle ne faisait qu'ignorer ou vaguement nier certains faits pour se concentrer sur son travail d'institutrice. Je pensais qu'elle n'avait tout simplement plus confiance en nous et pourtant, malgré tous ces mystères, elle nous confiait dans un moment des plus inattendus notre nouvelle mission. J'hésitais entre sourire et pleurer à nouveau sous ma couette mais on frappa à la porte avant que je ne fasse l'un ou l'autre. Une main toujours sur le téléphone, j'attendais que Mme. Faragonda raccroche pour me diriger vers le seuil d'entrée. Dans le couloir, il n'y avait personne. J'avançai même d'un pas pour le vérifier et conclure à une simple blague de mauvais goût lorsque j'heurtai un objet par terre qui balança sur le côté. Mon regard se baissa sur la petite trompe dorée et je compris par la suite ce qu'elle représentait. On pouvait croire en la réplique parfaite de la lampe d'Aladdin, toujours plus détaillé et brillante que le dessin animé. Je m'en approchais pour l'attraper et la retourner dans tous les sens, sourcils froncés. Forcément, ce n'était pas souvent qu'on me laissait de tels objets devant ma porte. Le symbole semblait pourtant clair, pour moi...

"Ali. Lançais-je, irritée. Arrête de te cacher et viens reprendre ça. C'est plutôt à Jasmine que tu devrais la donner... J'avançais en pyjama jusqu'au fond du couloir, la où je pensais le retrouver au virage. Bon sang, quand est-ce que t'arrêteras de te comporter comme -"

Il n'y avait personne et, apparemment, je semblais simplement parler dans le vide. Seule avec la lampe qui tournait autour de mon doigt, je reprenais le chemin jusqu'à l'appartement, là où je découvrais le jeune homme aux longs cheveux bruns faire un tour autour de lui avant d'en venir à moi.

"T'es en train de me voler ? Tu te fiches de moi ?! Sors d'ici !"

Je devais me trouver une maîtresse. Pas dans le sens que vous croyez.  Parce que je n'avais pas l'envie de rallonger ma liste de conquêtes. Et depuis mon sacrifice pour rendre Ema humaine, je sentais un vide dans mon coeur. Comme si on m'avait arracher une part de moi. Et la mort de Laureline n'avait pas embellit le tableau, parce que coté coeur je ne savais  plus ou j'en étais. Au moins ces derniers temps , je n'avais pas le temps d'y penser a cause mon planning chargé. Je me concentrais sur les enfants, les amis et le boulot.  Mais je devais régler un détail, concernant la mort de ma concubine, car elle n'était pas simplement la mère de mes jumeaux , ni meme ma deuxième épouse. Elle était aussi la maitresse de mon autre moitié. Ma seconde nature. J'étais son esclave. Et son exauceur de souhaits.  Mais vu que son âme était devenue une plume et que son corps charnelle,  était endormi. Et que je ne pouvais pas souhaiter, des voeux moi même.  Sans conséquence. Et que je ne pouvais pas la réveiller de son sommeil éternel sans mon frère.  Je devais couper le lien qui nous unissait.

Mais pour cela quelqu'un d'autre devait frotter ma lampe magique. Mais a  qui j'allais m'offrir ? Surtout que j'avais quelques critières de sélections.  Perdu , j'avais besoin de conseils. Et qui de mieux que Corail , ma vizir pour me trouver un miracle.  Celle qui m'avait toujours été fidèle dans les péripéties de ma vie, depuis étrangement la naissance de Kenza. Mais j'étais trop naif pour comprendre qui se cachait derrière son visage.
Je me trouvais dans mon salon, assis mais lègèrement allongé , dans mon canapé au motif léopard. Je sirotais un martini aux pommes dans mon costume de travail. Chemise bleu de satin entre-ouverte. Pantalon noir propre. Chaussures cirés.  Chevelure de Jais attachée en queue de cheval, donc quelques mèches me tombait sur le visage.  Mon regard noisette était posé sur cette femme qui s'approchait de moi.  D'une démarche gracieuse et magnifiquement vêtue d'une robe légère blanche de coton et de dentelles. Elle venait s’asseoir a genou a mon chevet, sur la moquette de la pièce. Elle glissait une main sur ma cuisse droite, pour me la caresser tendrement. Tout homme qui aurait sain d'esprit, aurait réagir soit en la repoussant ou en franchissant l'étape suivante. Mais moi non , je restais indifférent a sa manière d'agir avec moi. Parce que j'avais l'habitude après tout elle et moi on avait déjà forniquer a quelques reprises, dans le passé. Mais là, je faisais juste profiter parce qu'elle voulait me réconforter.  Je buvais une gorgée de mon cocktail quand celle-ci me disait : -  Je l'ai trouvée .


  Elle me montrait ma lampe. Que je n'avais pas vu  depuis très longtemps, car  cet artefact devait rester caché des yeux a tous.  Cet objet était comme le grimoire d'Ema. Il était mon coeur et ma vie. S'il tombait entre de mauvaises mains.  Je pourrais déclencher le chaos sur ce monde.  Je devrais choisir le chemin que je ne voulais pas emprunter. Et si celle-ci tombait dans les mains de mes ennemis, je pourrais y laisser la vie laissant derrière moi des orphelins. Et ils allaient condamnée ma fille ainée avec moi. Parce qu'elle et moi nous étions lier par un charme du coeur empoisonné.   Donc la lampe devait restée toujours dans un endroit sur.  Ma Vizir rajoutait : -  Elle était a l'endroit que tu m'as dit..cachée sous une planche du plancher de la chambre de Minuit. 

  Elle me la tendait mon artefact.  Je prenais entre mes mains en lui disant, pendant que celle-ci glissait se main sous ma chemise pour frôler du bout de ses doigts le bas de mon ventre :  - Tu me conseilles qui pour devenir ma Maitresse?   Tout en enlevant sa main doucement. Elle me faisait un sourire en coin, parce que pour elle mon geste était une provocation. Mais aussi un défi.  -  Pourquoi pas la copine de ta femme ! La Brune bouclée.. La fée.. Intrigué. -  Aisha ?  Je lui disais sur un ton étonné. - Pourquoi elle ?   Elle trempait un doigt dans mon verre, pour lècher celui-ci sensuellement en me regardant. Je levais les yeux du ciel en soupirant. - Corail c'est pas le moment .  Elle prenait un air amusé en disant : -  Tu aimais ça avant c'est à cause de tes retrouvailles avec ta femme ?  Bref j'ai pas besoin de le savoir si ta envie , tu sais que je suis là.  Elle prenait une pause avant de continuer . - Parce qu'il te faut une femme que tu ne voudras pas dans ton lit. Et ca ne t'intrigue pas cette histoire . tu passes vingt huit ans de ta vie dans la peau d'un garcon de seize ans a ses cotés ? En plus tu lui offres la bague .  Elle insistait sur le mot la bague. Elle parlait de l'anneau ou notre citée  était enfermé dedans. J'étais totalement avec elle, pourquoi le destin nous aurait réuni tout ce temps ? Pourquoi je l'avais demander en mariage ?  Alors qu'Aujourd'hui on ne pouvait pas vraiment se supporter. Mais forcer notre union allait peut -être les choses. Je terminais mon verre avant de déposer celui ci sur la table du salon en m'étirant.  -  Tu m'as convaincu. Je me pencherais sur cette question pertinente.  Allons y tu sais ce qui te reste a faire. Occupe toi des enfants et d'Ema en mon absence.  Si tu les cherches, les enfants sont avec Abu au Palais et  Ema est au laboratoire avec Papa , a chercher des pistes sur ce fameux Zeref.    Elle me disait : -   Oui je connais ma mission Ali.  Prêt frotte la lampe pour y entrer.. La lampe entre mes mains. D un doux mouvement , je frottais l'artefact.  Un nuage vaporeux doré , enveloppait comme une couverture. Et mon corps devenait une fumée. Et je me faisais absorbée par la lampe.. J'entrais dans l'extrémitée de la bouteille.  Prisonnier de celle-ci jusqu'à ce que ma nouvelle maitresse Aisha frotte a son tour cet objet pour que je sois lier a elle, jusqu a la prochaine.. 
Corail faisait quelques recherches sur Aisha Androuze. Trouvant l'adresse de son appartement.  Et le lendemain de cette conversation, elle allait déposée la lampe magique devant la porte. Appuyait sur la sonnette.  Et comme son habitude, elle disparut comme autrefois quand qu'elle avait abandonnée notre fille Kenza, en déposant un panier de rosier , avec un nourrisson endormie  dans le salon, le jour de Noel. Puis elle s'était éclipsée pour devenir Corail.  La fée ouvrait sa porte croyant a un canular, Elle heurta ma lampe. Non mais quelle conne celle la ! Elle pourrait faire attention. La lampe était comme une maison, enfin une piece que je pouvais changer a volonté selon mes désirs et mes besoins. En ce moment, c'était une chambre. Je lisais tranquillement un roman dans mon lit.  Mais soudainement je sentais  des secousses que je tombais a la renverse en bas de mon lit criant un juron et faisait une moue frustrée.  Mais c'était quoi son probleme a cette fée ? C est une lampe magique pas un jouet que tu peux secouer dans tous les sens.  Et en plus j'avais perdu la page ou j'étais rendu dans mon livre. Bravo ! Je me relevais, mais je sentais du mouvement.  J'essayais de tenir en équilibre, me tenant contre les parois de la lampe. Je me sentais étourdi et j'avais le gout de vomir a force de me faire brasser.  Mais qu 'est-ce qu'elle faisait ?  

Quand tout a coup, je me sentais absorbé, dans un tourbillon doré vaporeux je m'envolais vers la sortie de la lampe. Pour être libéré ! Aisha avait frotté accidentellement l'objet, faisant d'elle ma nouvelle maîtresse tel qu'on l'avait voulu Corail et moi . Je me trouvais donc chez elle, plus précisément dans son salon. Tandis qu'elle revenait sur ses pas vers son appartement. Étant dans le corridor me cherchant apparemment . Son ton de voix, me disait qu'elle n'était pas contente de la situation. Et que je serais un fardeau pour elle. Surtout qu'on n'appreciait pas d'avance. Et elle se retrouvait maîtresse du fiancé d'une de ses amies.  Dans le corridor, elle parlait fort disant que j'aurais du m'offrir a Jasmine mais je ne pouvais pas. Elle possèdait déjà mon ami. Et parce que Corail m'avait conseillée de prendre une demoiselle que je ne voudrais pas dans ma couche.  Parce que baiser avec une femme, ca t'apporte que des ennuis. Parce qu'a longue tu développes des sentiments.  Et Aisha était la candidate parfaite, parce que jamais elle ne voudrait de moi. Elle aura toujours une limite entre nous. Et de manière , coucher avec les amies de sa femme c'est mal non ?

La fée pénétrait enfin dans son salon furax et en pleine crise.  Ca y est elle allait me crier dessus.  Mon regard noisette , la regardait de haut en bas. Elle portait un pyjama de veille fille. Elle était ou la nuisette légère ?  Je n'étais pas mieux qu'elle dans mon accoutrement de Genie. Tenue obligatoire pour se présenter a sa maitresse.Vêtue de ma tenue de Génie. Chemise blanche entreouverte au torse et aux poignets pour laisser voir mes bijoux dorés et ornés de pierres précieuses.  Pantalon bouffant rouge, avec des paillettes avec une ceinture d'or.  Accompagné d'une veste scintillante.  Un collier circulaire autour de mon cou remplacant ma chaine scarabée de d'habitude.  A mes pieds, je portais mes ballerines lutines.   Assis dans son canapé, tenant entre mes mains un grimoire, qui avait l'épaisseur d'une bible.  Sans que je puisse lancer un mot. Elle m'accussait de vol..Enfin plus d'infraction de domicile. Elle tournait autour de son canapé comme une tigresse qui allait attaquer une gazelle. Elle me hurlait dessus comme je le pensais : "T'es en train de me voler ? Tu te fiches de moi ?! Sors d'ici !"


Désagréable elle était. Comme a son habitude. Mais ce matin ca semblait pire. Bordel je suis sur que je suis tombé dans sa semaine de femme. Ca expliquerait son Pyjama et son physique négligé.  Elle disait de sortir d'ici. Est-ce que je devais obéir a son premier ordre ? Non j'étais un génie désobéissant. Et fini de me soumettre de femmes. Parce que celles ci allait me rendre dingue en essayant de faire de moi, l'homme docile. Je me levais, la pointant du doigt en m'approchant. 

- Écoute Maitresse, Je ne suis pas en train de te voler, mais j'aurais pu ta de très beaux objets dans ton salon comme ce tapis.  Mon doigt descendait pour te pointer le tapis sous ta table de salon.  Ce grimoire m'appartient..enfin t'appartient a présent.  Je tenais le grimoire contre moi.  Tout ce que tu dois savoir sur tes nouvelles fonctions, les régles de la magie et tout  le blabla que je devrais te numérer se trouve la dedans.. Mais vu que tu n es pas parlable. Tu liras parce que pas question que je te chante, tu es ma meilleure amie dans ton salon, pour que tu comprennes que je suis ton génie a présent. Je lui parlais d'un ton sec et arrogant. - Et ne fait jamais le voeu de me liberer pour fuir ton nouveau role sinon tu auras sur la conscience la mort d'un bébé. J'espere que c'est clair.  Si elle désirait plus de détails . Elle pourrait me poser la question.. Mais j'espèrais qu elle allait écouter, parce que ma vie était compliquée. Et vu que j'étais un garcon qui attirait les prophéties, les ennuis. J'avais un lourd bagage a lui raconter.   Je lui tendais le grimoire. Puis je lui arrachais la lampe des mains de ma main de libre. Parce que c'était mon coeur, et ce coeur ne lui appartenait pas vraiment. Après tout elle avait refusée nos fiançailles 10 200 fois..Et vu qu'elle n'y faisait pas vraiment attention, la balancent a gauche et droite. Je préférais la gardée avec moi, le temps qu'on lise le grimoire : Avoir un genie , pour les nuls. 

Je ne rêvais plus, je ne me levais plus, je ne mangeais plus beaucoup et lorsque je dormais... Ce n'était jamais pour bien longtemps. Je passais mes journées et mes nuits à réfléchir à ma vie et à ce que j'allais en faire. Je me répétais sans cesse que je ne pouvais pas rester à Storybrooke et pourtant je me souvenais de ce qui me retenait ici. Si je haïssais cette ville pour l'instabilité qu'elle représentait, elle était également ce qui était le plus lié à mon univers et à la magie. Je ne m'imaginais pas la quitter et tout oublier du jour au lendemain, ce serait comme tourner le dos à mon passé. Seulement... en vivant dans le passé, je ne songeais plus à l'avenir. Le doute me reprenait alors que je reçus un cou de fil étrange, comme une voie qui s'ouvrait à moi. J'allais y prêter attention mais on frappa à la porte avant. Je découvris sur le seuil une lampe dorée qui me faisait beaucoup penser à un garçon avec lequel j'avais beaucoup de mal. Nous n'étions pas amis, nous l'avions jamais été et cela depuis plus de 28 ans maintenant, lorsque je l'ai renvoyé du bar où je travaillais. Il était ce genre de personne que je ne pouvais pas supporter : toujours sur le devant de la scène, prétentieux, riche à en abuser et surtout avec ce regard un peu trop baladeur à mon avis. Aladdin était décidément celui que je ne voulais pas voir pour le moment. Malheureusement pour moi, il était là.

Assis confortablement sur mon canapé avec un livre en main, il semblait faire comme chez lui tandis que je revenais du couloir, sa lampe à bout de bras. Sa présence dans l'appartement comme s'il attendait que je vienne à lui réussit à m'énerver et tandis que j'avançais vers lui pour l'ordonner de sortir de chez moi, je sentais comme la colère monter. Il n'était pas le bienvenue chez moi... Encore moins à ce moment de ma vie. Il allait le comprendre et le regretter, je m'y engageais.

"Tu ne touches à rien et tu te lèves de ce canapé !"

Il s'exécutait avec bonnes manières mais n'hésitait pas à rajouter la couche de mauvaise humour en trop. J'étais tentée de le renvoyer à la porte par le biais de la magie n'étant absolument pas en état de discuter poliment avec lui. Néanmoins, le jeune sultan se permit de reprendre. Il expliquait que le grimoire en question lui appartenait, ce que j'approuvais puisque je ne savais pas de livre pareil chez moi, sauf peut-être dans ma chambre. Seulement, il se corrigeait par la suite que l'ouvrage en question était désormais à moi. Ses vagues provocations étaient sur le point de me faire rétorquer mais je compris alors ce qu'il tentait de me dire en dix phrases... Et mon ton diminua.

"Attends... Quoi ? Mon génie ? Lançais-je d'un froncement de sourcil en pointant un doigt vers moi. De quoi tu parles ? Tu n'es pas mon génie, c'est ta femme qui... ? Je me coupai. Non ?"

Son humour plutôt prétentieux (était-ce seulement de l'humour ?) ne me lâchait même pas un sourire. J'étais seulement perdue et concrètement embarrassée par les nouvelles qu'on m'apprenait. Attrapant le grimoire pour y jeter un coup d'œil malgré les conseils d'Aladdin, je lus une ou deux phrases d'un chapitre qui semblait expliquer et décrire les compétences d'un maître face à son génie. Un grand regard perplexe se dirigea alors vers le génie en question.

"Tu rigoles, là ? Ali... Hum... Je fermais le livre entre mes mains puis le posait sur la table. Mes bras se croisèrent contre ma poitrine tandis que je cherchais mes mots. Je ne comprends pas ce que tu fais... Tu sais que nous ne sommes pas amis ? Qu'on ne s'entend pas ? Qu'on ne s'entendra jamais ? Lorsque j'ai refusé de t'épouser à la va vite au Rabbit Hole durant la malédiction, ça valait implicitement pour toutes les propositions qui pouvaient s'ensuivre, dont celle-ci ! J'haussai les épaules. Je ne veux pas être ta maîtresse. Je n'ai pas besoin d'un génie."

Quel le coup me faisait-il encore ? Qu'attendait-il de moi ? Pourquoi cherchait-il toujours à créer des problèmes là où il n'y en avait pas ? Je subissais ma vie et tout allait très bien puis il ne pût s'empêcher de venir tout chambouler avec ses histoires de génie, sultan ou je ne sais quoi.

"Oh, devinais-je comme si ça semblait être la seule raison de sa venue. Tu te sens seul, c'est ça ? Laureline n'est pas assez bien pour toi, Jasmine a compris que tu n'étais pas assez bien pour elle et tu as besoin de revoir des visages familiers ? Je lui renvoyais son bouquin contre sa poitrine. Et bien va trouver quelqu'un d'autre, je ne suis pas le genre à combler les cœurs désespérés pour un temps et je suis encore moins d'humeur..."

Mme. Faragonda avait lancé un signal d'appel et je me rendais compte qu'Aladdin aussi. J'avais le choix entre sauver la Terre et une jeune fille avec mes anciennes amies ou bien devenir la maîtresse d'un garçon que je n'aimais pas. Pouvions-nous dire que le choix en question était fait ? Dans un instant de réflexion, je me changeais vivement dans un claquement de doigt puis fis voler mon sac à main jusqu'à moi.

"Sors d'ici, Ali. Répétais-je en m'avançant jusqu'à la porte tandis qu'une valise dans laquelle se jetaient divers vêtements flottait jusqu'à moi. Je pars en voyage."