« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
C’était une journée ordinaire. Sherlock s’était levé tôt comme à son habitude. Prenant un café sans mangé, il avait récupéré les dossiers des affaires non-élucidés de la Police de Storybrooke. Oh, bien évidemment, il les avait tous volés. Mais ça, c’était une autre histoire. En caleçon, par cette chaleur, il porta sa tasse de café à ses lèvres comme un anglais. Le dossier dans les mains, et le journal dans l’autre. C’est à ce moment précis que Madame Hudson se décida à entrer :
« Bon sang Sherlock ! Bonté divine ! Mais habillez vous ! »
Sherlock leva vers elle un regard très curieux. Buvant sa tasse de café, il ricana à l’intérieur, mais ne bougea pas pour s’habiller. Après tout, il était chez lui, puisqu’il payait le loyer.
« Et vous, vous auriez pu frapper, comme d’habitude. Que voulez vous Martha ? »
Elle cligna des yeux, visiblement légèrement piqué au vif. Reniflant d’agacement, elle déclara d’un air supérieur et pompeux.
« Mycroft est passé hier soir. Il voulait vous voir. Mais vous étiez sorti. Il m’a dit simplement de vous prévenir qu’il passera ce soir, à la même heure. »
Sherlock regarda l’horloge. Il connaissait son frère. C’était un mensonge. Il avait dit ça pour qu’il reste à Baker Street toute la journée, et sorte le soir pour lui échapper. Il connaissait son frère. C’était un malin. Mais personne n’était plus malin que Sherlock Holmes.
[b]« Oh, ca veut dire qu’il ne va pas tarder. Je sors, Martha. Dites lui, disons, de revenir demain à midi. Pour le déjeuner. Vous préparerez ses pancakes dont vous êtes la gardienne de la recette ! »
Et, sans ménagement, il l’accompagna à la sortie malgré les protestations. Malgré les « mais mais mais… je ne suis pas votre cuisinière ! ». L’instant d’après, il avait posé sa tasse, s’était vêtu d’une chemise et d’un pantalon de costume et avait posé ses longs doigts fins sur un des dossiers. Le plus intéressant. Tout en lisant le rapport d’autopsie, il sortit de Baker Street, tout en faisant attention de ne pas croiser son frère aîné. Il avait envie d’avoir une conversation avec tout le monde, sauf un membre de sa famille. Tournant à l’angle d’une rue, il marmonna le rapport.
« Mort par arrêt cardiaque, aucune trace de lutte sur la victime. Teint anormalement rosé pour un mort, mais aucune trace de poison dans le sang... »
Oh ! Ca c’était très intéressant. Et il savait précisément où allait. Prenant une direction précise, il sembla savoir où aller. Ce n’est qu’après environ trente minute de marche, qu’il pénétra dans la court d’un petit chalet. Sherlock ne s’y était jamais rendu personnellement. Il avait toujours envoyé quelqu’un à sa place pour brouiller les pistes. Mais il savait que cet espèce « d’Apothicaire » était un lieu de connaissance recommandé quand il s’agissait de poison. Les mains dans le dos, comme un papy, il rentra dans la boutique en disant bonjour sommairement. Fixant à plusieurs reprises des flacon, il ne lui fallut pas très longtemps pour faire le tour de la boutique, et dater l’intégralité des potions en fonction de leur couche de poussière. Amusé, il s’avança vers le comptoir et déclara d’une voix anormalement timide.
« Bonjour ! Je voudrais un poison rapide, efficace, qui ne laisse aucune trace, hormis des pommettes rosées après le décès. Vous avez ça en magasin ? C’est pour une amie ! C’est bientôt son anniversaire, et elle veut empoisonner le chien du voisin parce qu’il a mordu son fils au visage. Vous devriez voir ça. Et surtout la lenteur des procédures administratives. On vit dans un monde de fou non vous ne trouvez pas ? Les gens sont devenus tellement procéduriers ! Un monde de dingue ! Et la justice qui ne fait pas son travail ! Oh, ca je vous en parle même pas… »
Finalement, son ton était monté en intensité. Passant de très timide, à la celui de la commère du village. Les mains sur les hanches, il continua, comme ça, à décrire les problèmes de la société actuelle. En réalité, tout en même temps qu’il parlait, son cerveau continuait d’analyser la boutique et ses occupants d’un œil éléctrique.
« Et le Japon qui remet la chasse à la Balaine ? Odieux ! Ou j’en été… Ah. Le poison. Vous avez ca non ? »
S. et S. MacKenzie
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| Conte : Inventé ⊚ | Dans le monde des contes, je suis : : Samhainn & Samhuinn
Samhainn était partie tôt dans la matinée sans vraiment expliquer la raison de sa sortie. Elle avait vaguement baragouiné qu'elle devait aider quelqu'un. Aider. Hain n'avait que ce mot à la bouche. Aider, porter secours, épauler, rendre service, protéger. Quel cœur généreux battait dans sa poitrine. Samhuinn savait pertinemment que jamais elle n'arriverait à égaler la bonté naturelle de sa sœur. Elle aimait aider, de temps en temps, et surtout si cela lui rapportait quelques chose en retour. Mais Huin ne pouvait pas se résoudre à simplement vivre pour aider. Elle entrevoyait un avenir plus glorieux.
Se retrouvant seule dans le chalet, la rousse tourna et vira quelques instants sans réellement savoir quoi faire. Puis elle se décida à aller lire quelques livres. Huin se posa dans l'atelier avec un gros ouvrage sur les genoux. Herbes et Plantes Toxiques. Voilà un classique qui n'avait pas été ouvert depuis un moment.
Alors que Samhuinn était absorbée par sa lecture, la petite cloche de la porte de derrière retentit. Huin avait convaincu sa jumelle d'aménager l'atelier pour en faire une véritable boutique. Leurs remèdes et potions leur rapportaient de plus en plus d'argent et il fallait paraître professionnel. Une pancarte de fortune avait été installée à devant la porte de derrière, devenue la porte d'entrée de la boutique. La pièce avait été réagencée pour plus de fonctionnalité et un semblant de comptoir avait été placé. Il n'y avait toujours pas de caisse enregistreuse mais la modernité n'était pas le fort des MacKenzie. Pour prévenir de la venue d'un client, une petite cloche de bronze avait été vissé au montant de la porte.
Huin leva se yeux de son livre, un petit groupe de personnes la saluèrent avant d'aller observer les fioles et verreries remplies d'un œil émerveillé. Des touristes, pensa-Samhuinn. Les gens d'ici sont bien plus habitués que ça à la "bizarrerie". La rousse leur retourna leurs salutations puis se replongea dans son livre. Il est vrai que l'attitude de commerçant était encore à travailler.
Il fallut qu'un personnage bien particulier entre dans la boutique pour que Huin décroche complètement de son ouvrage. Elle détailla l'homme de la tête au pied avant de se mettre debout et de lui faire face. L'inconnu avait quelque chose d'étrange mais d'attrayant. Tout en essayant de ne pas paraître trop insistante, la rousse observa chaque centimètre de son visage. Pourquoi lui semblait-il familier ? Était-il déjà venu dans la boutique ? L'avait-elle vu dans la rue ? Dans la forêt ? Dans le journal ? Ses pensées furent coupées court quand l'inconnu prit la parole. Dès que le mot "poison" parvint à ses oreilles, Samhuinn afficha un sourire gigantesque. Enfin une demande qui requérait ses connaissances particulières. Ses méninges se mirent en marche et elle n'écouta l'homme que d'une seule oreille.
- Évidemment que j'ai ça ! S'exclama la rousse avec beaucoup trop d'enthousiasme. Mais comment contenir sa joie, enfin son domaine de prédilection était utile. Veuillez m'excuser quelques secondes, ce genre de fiole ne trône pas à côté des remèdes pour la toux. Fit Huin en désignant du menton l'étagère "remède pour petits bobos".
La jeune fille s'éclipsa dans la pièce adjacente puis monta les escaliers quatre à quatre avant d'atterrir dans sa chambre. Elle ouvrit son armoire et fouilla derrière ses quelques vêtements. Ses doigts effleurèrent du verre. Avec un sourire en coin, elle saisit la fiole et redescendit en quatrième vitesse.
- Me revoilà ! Du laurier-rose. Annonça-t-elle en agitant la petite fiole au contenu aqueux un peu verdâtre. Magnifique et mortel. L'ingestion d'une seule feuille peut causer des dommages cardiaques plus que sévères. 3 grammes de la plante et c'est la mort. Chaque partie du végétal est toxique. Ce mélange, elle agita encore une fois la fiole, est un concentré. 3 gouttes suffisent à arrêter le cœur. La rousse sautillait presque d'excitation. Et le plus beau, ce poison est comme vous le disiez in-dé-tec-table. Enfin, je suppose que lors d'une autopsie l'on pourrait déceler les substances présentes dans du laurier classique. Mais tout bon cuisinier ajoute du laurier à ses plats ! S'exclama Samhuinn pour conclure.
Elle exultait. Étaler ses connaissances la rendait heureuse. Ce n'était pas avec sa prude de sœur qu'elle pouvait échanger à propos de élixir mortel. Pouvoir parler de poison et avec un client, un ... inconnu... qui parle de tuer un chien... Du calme. Alors qu'elle tendait le contenant en verre au mystérieux client, elle se ravisa et ramena la fiole vers elle.
- Je... Attendez un instant. Est-ce bien pour un chien ? Est-ce bien pour un méchant chien ayant réellement mordu un enfant ? Huin ouvrit de gros yeux. Ce n'est pas pour commettre un meurtre quand même ?!
Sherlock Holmes
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| Conte : Sherlock Holmes | Dans le monde des contes, je suis : : Sherlock Holmes
Sherlock se saisit immédiatement de la fiole, sans répondre dans un premier temps à sa première question. Inspectant cette dernière à la lumière plusieurs fois, un léger sourire apparut sur ses lèvres. Du laurier-rose. C’était à la fois simple, et terriblement efficace. C’était peut être bien pour cela d’ailleurs, qu’il n’était pas arrivé à en savoir plus à son sujet. Reposant la fiole sur le comptoir, il sortit de l’argent pour la payer et haussa un sourcil surpris. « Vous vous doutez que si ça avait été pour tuer quelqu’un, je ne vous l’auriez pas dit non ? »
A moins d’être trop stupide pour laisser toute une ribambelle de témoins derrière lui, ce n’était pas vraiment la solution. Fronçant légèrement les sourcils, il se demanda d’ailleurs s’il ne devait pas s’en servir contre Frank, le chien de sa sœur. Ca serait peut être le sujet zéro idéale en tant que premier test. On faisait toujours des tests sur les animaux. « Hm. Je ne suis pas un meurtrier, je suis sur une enquête. Je suis détective privé. Bien évidemment, si je vous dis mon nom, vous comprendrez mieux. Je m’appelle Sherlock Holmes. Enchanté. »
Reprenant encore la fiole et l’inspectant à nouveau d’un air très intéressé. Après tout, maintenant qu’il l’avait payé, la fiole était à lui. « Savez-vous si ce poison a un quelconque goût ? Vous voyez, c’est très important pour moi. J’enquête sur un meurtre par empoisonnement. J’aurai aimé avoir quelques détails. Enfin, je suppose qu’il est par empoisonnement. Les arrêts cardiaques dans de telles circonstances, je n’y crois plus tellement. »
Mettant la fiole dans sa poche, il reporta à nouveau son attention sur la dame rousse. Balayant la salle du regard, un léger sourire en coin se dessina sur son visage, comme à chaque fois qu’il avait une idée en réalité. Levant un doigt, comme si ce qu’il allait dire était suspendu au bout de ce dernier, il poursuivit d’un air théâtral.
« D’ailleurs, le mieux, serait que vous veniez avec moi. Ainsi, vous pourrez vous même déterminer s’il y a eut empoisonnement ou non. Vous êtes une spécialiste. J’aime toujours m’entourer de spécialiste. Madame... »
Penchant la tête sur l’écriteau qui indiquait le nom de la propriétaire, Sherlock poursuivit après quelques secondes de silence : « MacKenzie. Vous êtes écossaise ? »
C’était une question simple, mais Sherlock avait besoin de savoir. Les écossais avaient pour réputation d’avoir mauvais caractère. Et étant donné qu’il n’avait qu’une toute petite intelligence sociale et qu’il ne supportait pas tellement l’ironie qu’il ne comprenait d’ailleurs pas toujours, il préféra demander. Ca pencherait certainement dans la balance pour savoir s’il elle viendrait ou pas. « Hm... »
Sherlock finit par sortir un dossier, avec marqué « Police de Storybrooke » dessus. L’ouvrant à la vu de tous, sans aucune gêne, plusieurs clichés étaient visibles ainsi qu’un rapport d’autopsie. Sur les photos, on pouvait voir un homme d’une trentaine d’année, avachit dans un fauteuil, mort. Il avait les yeux ouverts et regardait le ciel. Devant lui, un verre d’eau à moitié vide ainsi qu’une assiette remplie environ au trois quart. « C’est pour ça que j’aimerai savoir si le laurier-rose à un goût quelconque. Il a manqué un quart de son assiette. Ce qui signifie qu’il aimait ça. Pourtant, c’est du ragoût de bœuf. Et après avoir enquêté sur la victime, je sais qu’elle n’aimait pas cela. Curieux. Vous mangeriez le quart d’une assiette d’un aliment que vous n’aimez pas vous ? J’en doute. Pourtant lui si. Mais la question, qui reste en suspend, outre celle de l’empoisonnement, c’est qui lui a préparé ce bon petit plat. Quelque de proche, certainement. On ne goutte un plat qu’on n’aime pas uniquement si la confiance est extrême. Vous voyez le soucis ? Donc, je répète ma question, vous voulez venir ? Je dois aller récupérer le plat restant dans la poubelle des nettoyeurs de scène de crime. »
Hochant la tête affirmativement, Sherlock rangea les photos dans le dossier, et le plaça sous son bras, comme une baguette de pain. Son regard se porta à nouveau très rapidement sur la boutique autour de lui.
« C’est très joli ici. Et oui, la fiole que je viens de prendre, c’est pour empoisonner un chien. Celui de ma sœur. Il pisse partout. »
S. et S. MacKenzie
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Le client se saisit de la fiole la volant des mains de la rousse. Celle-ci ouvrit la bouche pour protester mais l’attitude de l’inconnu attira son attention. Il observait le contenu de la fiole de verre comme si c’était de l’or liquide. En parlant d’or, Samhuinn s'apprêtait à lui demander son dû quand le grand brun déposa une belle somme d’argent sur la table. C’était bien plus que ce que la rousse avait pensé demander, mais elle se garda bien de le dire. Un peu plus d’argent ne faisait pas de mal. Elle et sa soeur ne roulait pas sur l’or, loin de là… Elles n’avaient tout de même pas assez de beaux billets verts pour s’acheter un misérable réfrigérateur.
L’inconnu rétorqua que si son plan était de tuer un être humain avec ce poison,, il ne l’aurait sûrement pas explicitement dit à la vendeuse. C’était vrai qu’il fallait être incroyablement stupide pour le faire… ou alors, incroyablement intelligent, au point de se compliquer la tâche délibérément en semant des indices gros comme des maisons derrière soi. La rousse dévisagea encore une fois son client. Pourquoi lui semblait-il familier ? Comme s’il lisait dans ses pensées, le brun se présenta. Sherlock Holmes. Mais bien sûr ! S’exclama Huin en pensée. Le célèbre détective ! La réputation du grand brun était celle à laquelle aspirait Samhuinn. Mais ce n’était pas en vendant des herbes en pot qu’elle allait percer le voile de l’anonymat. Quoi que… Le détective était sur une enquête, peut-être que Samhuinn pouvait se faire une petit place dans ce monde en tant que herboriste et toxicologue consultante ? Quand le brun lui demanda si le laurier-rose avait un quelconque goût, elle vit une chance. Prenant un voix d’experte, elle commença à étaler son savoir comme on étalait de la confiture sur une biscotte.
- Le laurier-rose est souvent confondu avec le laurier de cuisine, il a le même goût et la même composition. Le seul moyen de les distinguer est, comme vous l’avez dit, la teinte rosée que prend l’individu qui l’ingère. Je pourrais mettre ma main à couper que la victime de votre affaire a été tué avec ce poison. Elle montra du menton la fiole sur le comptoir. Je veux dire pas celui-là dans cette fiole ! Je ne vends pas de poison d’habitude, ma soeur me l’interdit. Baragouina-t-elle comme une enfant à qui on interdit de jouer avec un couteau. J’ai été cueillir la plante près de la mairie. Les paysagistes s’obstinent à en planter autour des édifices publics, ne me demandez pas pourquoi… Mais ça m’est bien utile ! S’écria-t-elle avec un sourir effrayant. Le bonheur d’avoir un arbuste à haute toxicité au centre de sa ville. Pour ce qui est de l’arrêt cardiaque, reprit la rousse avec plus de sérieux, il est dû à la présence d’hétérosides cardiotoniques notamment l’oléandrine. En vérité, Samhuinn ne connaissait rien à tous ces termes scientifiques, mais elle avait lu ces informations à la bibliothèque et comme tout ce qu’elle lisait sur une plante toxique, elle les avait mémorisées à la perfection. Une forme modifié de ces hétérosides est anticancéreux d’ailleurs… Souffla-t-elle pour boucler son étalement de connaissances.
Le détective enfourna la fiole dans sa poche puis, au plus grand plaisir de Samhuinn, il lui proposa de l’accompagner pour elle-même vérifier si un empoisonnement avait eu lieu. La rousse se retint de sauter de joie. Elle serra les poings sous le comptoir pour les empêcher d’aller sauter au cou du détective. Non, il fallait garder une attitude professionnelle, si Huin voulait se faire voir et entendre. Puis Holmes ne paraissait pas être quelqu’un qui appréciait les effusions de sentiment.
- Non je suis russe. Fit la rousse avec un air légèrement énervée. Evidemment que je suis écossaise. La question avait tendance à la mettre sur les nerfs, cela lui rappelait ses années passées sur l’Île de Skye, et le fait qu’on lui avait volé son identité… deux fois. Mais appelez-moi Samhuinn. Nous n’avons pas tous eu la chance de garder notre nom d’autrefois, Monsieur Holmes. MacKenzie m’a été donné mais ce n’est pas mon nom.
Le détective ne lui répondit que par un vague “Hm”. Huin se contint pour ne pas lui faire remarquer qu’il était malpoli. Le brun sortit un dossier, la fameuse enquête et étala photo et papiers confidentiels sur le comptoir de la boutique. Encore une fois, la rousse entrouvrit les lèvres pour protester mais l’envie de lire ce dossier et de résoudre l’affaire la tenta trop. Les autres clients de la boutique commencèrent à partir un par un, l’endroit devenant trop étrange pour eux, il ne restait que trois personnes d’un âge avancé, agglutinées aux remèdes contre le mal des articulations.
- Je viens. Affirma la rousse qui jubilait intérieurement.
Enfin un peu d’action, un peu de vie. Et l’occasion de dévoiler ses capacités. Samhainn allait être folle d’inquiétude et allait sûrement étrangler Huin à son retour, mais que vaut l’approbation d’une soeur face à l’occasion de résoudre une enquête ? La rousse s’en voulut de penser cela, mais il était temps qu’elle vive la vie qu'elle souhaitait.
- Mesdames et messieurs, la boutique ferme ses portes. Passez rapidement à la caisse je vous pris ou veuillez quitter la pièce.
L’attitude commerçante était décidément à revoir, mais le temps n’était pas aux mielleries hypocrites. Les personnes âgées affichèrent une expression offusquée et préférèrent quitter la boutique sans remède pour arthrose. Tant pis pour elles ! La rousse était enfin libre de quitter son chalet. Accompagné du détective, elle sortir de la pièce poussiéreuse et verrouilla la porte derrière elle.
- Ce monsieur était-il marié ? Ou en couple du moins ? Des enfants ?Demanda Huin en mettant toutes ses capacités de déduction en marche. Et si oui, l’un d’eux est-il cuisinier ou quelque chose qui s’en rapproche ? Il faut avoir de bonne connaissance pour cuisiner du laurier-rose de sorte à ce qu’il camoufle le goût du bœuf. Le laurier-rose comme le laurier commun à un goût amer et assez fort. le laurier est d’ailleurs utilisé pour parfumer le café dans certaines régions. Combiné avec du miel, le laurier-rose peut avoir un goût tout à fait exquis, de quoi couvrir le goût d’une viande… je pense… Je suis herboriste pas cuisinière. Avoua Samhuinn comme honteuse.
La rousse et le fameux détective marchait côte à côte. Le brun les dirigeait jusqu’aux bennes à ordures des nettoyeurs de crime. Samhuinn n’avait absolument aucune idée d’où se trouvait le hangar des nettoyeurs de crime. Premièrement, comment se faisait-il qu’il y ait besoin de personnes pour nettoyer des scènes de crime à Storybrooke ?! La ville était si dangereuse que ça ? Au final, les rousses avaient un instinct de survie implacable qui les protégeait en les forçant à rester planquer chez elles.
- Un des proches de la victime travaille-t-elle comme jardinier municipal ? S’exclama Huin en se rappelant de ce qu’elle avait dit plutôt. La mairie est entourée de laurier-rose...
Sherlock Holmes
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| Conte : Sherlock Holmes | Dans le monde des contes, je suis : : Sherlock Holmes
Sherlock posa doucement la fiole sur le comptoir et mit mes mains dans les poches en fixant la jeune femme rousse d’un air calculateur. D’un premier coup d’oeil, il isola un archétype de caractère bien particulier, et en un coup d’oeil sur sa droite, il détermina également la liaison avec sa sœur. Un léger sourire passa sur ses lèvres. Lui aussi, avait quelques soucis de famille, notamment avec sa sœur cadette. Fronçant les sourcils, son sourire disparut et il déclara d’un ton machinal : « Les gens ne sont pas réputés pour être intelligent, sinon je serai sans emplois. Faire pousser des plantes empoisonnés au bord d’édifice publics est presque une évidence. Ca en devient même un belle blague. »
Il s’imagina, un individu standard, passer devant un laurier rose. Et comme tous les gens de ce monde se croyait expert, il devait certainement pensée que ce laurier gratuit ferait l’affaire pour son ragoût. Sherlock en ricana intérieurement, mais ce stoppa. C’était peut être ce qui était arrivé à la victime. Un nouveau rire s’échappa de lui. Non, ça aurait été beaucoup trop beau. « Ah. Vous semblez vous y connaître alors. »
Il avait un doctorat de chimie organique, et il comprenait entre les lignes de ce qu’elle voulait dire. C’était marrant, parfois, comme on pouvait se rendre compte qu’au final des années d’études ne servaient à rien. Il avait essayé de dire cela plusieurs fois à Mycroft mais cet imbécile avait fait la sourde oreille et n’avait jamais voulu l’écouter. « Fais ton doctorat » qu’il répétait. « Ca fera plaisir à maman. » Les dents serrés, il ôta l’image de son frère pompeux et glissa le flacon dans sa poche. « Et quel est votre nom ? » dit-il avant qu’elle ne se décide à partir. « Je veux dire, ce n’est pas indiscret, c’est juste que dans ce monde, j’ai appris que le vrai nom des gens pouvait avoir… Une certaine importance. »[/b]
Un léger sourire mystérieux passa sur ses lèvres, c’était le souvenir encore bien présent de ce brave Arsène Lupin, qui avait été de passage un temps à Storybrooke pour lui jouer un mauvais tour. Son sourire s’effaça pour laisser place à l’admiration quand elle réussit à chasser une foule de vieux clients en une seule phrase. C’était impressionnant. Les personnes âgées avaient en plus la réputation d’être assez tenace dans les commerces. Certainement due au fait qu’ils avaient grandi dans un monde où la consommation de masse était de mise. Observant la scène comme un véritable spectacle, il l’observa toujours admiratif, les mains dans les poches en sortant du chalet sans un mot. [b] « Vous posez des questions très pertinentes Mademoiselle MacKenzie ! Vous avez tous de suite deviné qu’il pouvait s’agir en effet d’un très proche. C’était votre première question, ce qui fait, je pense, que nous sommes sur la même longueur d’onde c’est une bonne chose. »
Marchant dans le sentir, il arriva à un ruelle et tendit la main pour rappeler le Taxi qui l’avait amené jusque là. Conduisant peu, il ne se déplaçait qu’en Vélo ou en taxi. Une fois rentrée dans le taxi, il commença à pianoter sur son téléphone rapidement un sms. « Hm. Le problème municipal du Laurier-Rose vient d’être résolu. J’ai envoyé un texo au Maire. Il va de ce pas les enlevés lui même. Pourquoi ? Soit parce que ces employés sont des incompétents, soit parce qu’il a le coeur sur la main. Je pense que c’est la seconde option. »
Rêveur, il sortit de ses songes au bout de quelques minutes de route et s’enquit enfin de lui répondre.
« Oh. Je n’avais pas vu cela sous cet angle. Le temps que nous arrivions sur les lieux du crime, je vais vous faire un rapide topo de la petite histoire. Monsieur X, appelons le comme ça, est quelqu’un de très simple. Employé dans les écuries de Storybrooke, il travaille beaucoup, et n’a pas réellement le temps de cuisiné. Il a une femme, aimante au possible, et deux enfants. L’un n’est pas dans la ville, l’autre est avec eux. C’est une famille modèle, enfin, d’apparence. Aucune famille n’est réellement un modèle en réalité. Hier soir, il est rentré chez lui, pour dîner comme tous les soirs. A la moitié du repas, il s’est effondré dans l’assiette. Les enquêteurs sont arrivés, après l’appel de détresse de sa femme. Bien évidemment, la police de la ville dans sa discrétion la plus grande est arrivée. J’étais en train d’essayer de calculer la vitesse de pousse des arbres de la rue, quand je les ai vu passé. Je m’ennuyais en somme. Je les ai suivi, et j’ai tout de suite vu avec quelques détails qu’il ne s’agissait pas d’une simple crise cardiaque. J’ai accouru chez vous pour vérifier deux ou trois hypothèse après être passé dans la cuisine, et nous voici donc, voguant vers une nouvelle aventure. Oh ! Michel-Ange a répondu ! »
Tournant son téléphone, il montra une photo du Maire, devant la Mairie, en train de faire brûler lui même toutes les plantes autour de la mairie. En dessous on pouvait lire « Comme j’sais pas ce que c’est du Laurier Rose, j’ai tout fait cramer. Merci Sherlock ! » « Il est naïf hein. J’aurai du penser à cette blague avant. Vous êtes vraiment très drôle ! »
Une fois arrivée,Sherlock sortit de la voiture. Le corps était en train d’être chargé dans une ambulance. S’approchant de l’ambulancier, il lui mit un billet de 50 dollars dans la main et lui marmonna quelque chose dans l’oreille. Ensuite, il se dirigea vers la maison, où deux policiers parlaient à une jeune femme. Ils froncèrent les sourcils en les apercevant. « Quoi ? Vous n’avez jamais vu de rousse ici dans le Main ? »
S. et S. MacKenzie
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Le détective lui demanda quel était son nom, le nom qu'elle portait avant la Malédiction. La rousse se sentit stupide, elle n'avait pas sentie la question venir, pourtant elle aurait dû s'y attendre. Un pic de malaise la prit au ventre. Elle n'avait pas de véritable nom, pas de véritable famille hormis sa jumelle, pas de parents. Samhainn se contentait très bien de MacKenzie, elle n'avait jamais cherché à en savoir plus sur ses parents biologiques, sur ses origines, contrairement à Huin qui désespérait de trouver d'où elle venait réellement.
- Samhuinn est mon seul véritable nom. Ma soeur et moi ne connaissons pas nos parents. Souffla la rouquine avant de se précipiter vers la porte pour couper court à ce sujet de discussion.
En marchant jusqu'aux bennes des nettoyeurs de crime, le célèbre Holmes fit un compliment à la rousse, la félicitant de se poser les bonnes questions. Samhuinn en eut le rouge au joue. Elle n'était pas peu fière de travailler sur cette enquête et encore moins d'être aux côtés du détective le plus célèbre de la région, si ce n'était du continent. Tout son corps vibrait d'adrénaline, quel plaisir de vivre une aventure qui sortait de l'ordinaire. L'herboriste était tellement heureuse qu'elle devait se retenir de sautiller partout. Les mains derrière le dos, elle tentait de garder une attitude professionnelle. Seul un petit sourire sur les lèvres rosées trahissait sa joie intérieure.
Le détective héla un taxi et les deux nouveaux compères montèrent à bord, chacun près d'une des fenêtres. Holmes se sortit son téléphone et pianota quelques instants dessus. La rousse l'observa. A bien y réfléchir, son téléphone lui manquait. Les deux sœurs avaient abandonné quasiment toute la technologie à la fin de la Malédiction. Téléphone, télévision, ordinateur, le chalet des MacKenzie était vide de tout progrès technologique. Si Samhainn n'en vivait que mieux, Samhuinn passait ses journées dans le centre-ville cherchant le moindre café ou bibliothèque pouvant lui offrir une connexion Internet.
Sherlock Holmes détailla l'affaire à Samhuinn. Avant que Huin puisse partager ses théories quant au mobile et au suspect, le détective lui montra l'écran de son téléphone. Le Maire s'était en effet débarrassé des lauriers roses, ainsi que toutes les plantes près de l'édifice. Samhuinn en fit bouche bée. Le Maire était bien stupide pour brûler tout un parterre de végétation. Samhainn aurait sûrement pleurer de voir un tel brasier, toutes ces plantes innocentes réduites en cendres.
- Le Maire, que vous semblez bien connaître, m'a l'air d'être une tête bien creuse. Cracha la rousse, braquant son regard sur l'extérieur. Quel gâchis...
Les deux compères descendirent de voiture. Le détective s'empressa d'aller soudoyer l'ambulancier. La rousse l'observa sans jugement, elle savait pertinemment que dans ce métier, on ne pouvait pas toujours suivre la légalité. Huin tenta de se donner une contenance face aux forces de l'ordre. Il était clair qu'elle ne ressemblait en rien à une consultante, avec sa robe blanche à jupons, son corset crème à lacets et ses cheveux en bataille, mal coiffés et sauvages comme à leur habitude. L'herboriste tenta de lisser sa crinière et de passer ses mèches sauvages derrière ses oreilles.
- Bonjour, Samhuinn, j'assiste M.Holmes pour cette affaire, je suis... Humm. Toxicologue et herboriste consultante. Déclara-t-elle d'une voix peu assurée. Pourvu qu'on ne lui cause pas de problème, sa soeur la tuerait sûrement.
Les policiers échangèrent quelques mots avec le détective puis s'éloignèrent, laissant le champ libre à Holmes et son nouvel acolyte. L’herboriste réfléchit à ce qu'elle devait faire. Elle s'y connaissait en plantes et en poisons, il fallait qu'elle fasse parler la jeune femme sur ce sujet. Le détective se débrouillerait pour savoir si celle-ci mentait ou non.
- Est-ce que je peux vous poser quelques questions Madame ? La femme acquiesça. Vous avez bien préparé le repas de votre mari ? Est-ce que je peux vous demander ce que vous avez mis comme plantes aromatiques dans votre plat ? Et où est-ce que vous vous êtes procuré ces plantes ?
Sherlock Holmes
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« Tu devrais pas regarder les gens comme ça »
| Conte : Sherlock Holmes | Dans le monde des contes, je suis : : Sherlock Holmes
Une main sur la porte, l’autre le long de son corps, Sherlock lui barra le passage et répondit avec un léger sourire sur le visage. Fronçant alors les sourcils, il finit par dire : « Ce n’était pas pour être impoli. C’était juste pour savoir, et je sais désormais. Il n’y a aucune honte à ne pas connaître ses origines. »
Puis, tout en rentrant, il poursuivit en ricanant de bon coeur. « Il fait croire à tout le monde qu’il a la tête creuse, mais posez vous toujours les bonnes questions. Il est très jeune pour être Maire, donc pas si stupide que ça. Certaines de ces actions peuvent le faire paraître ainsi mais... »
Il marqua un temps d’arrêt et se dirigea aussitôt vers la table à manger. Rien n’avait bougé, tout était tel quel. Le repas était posé sur la table, avec quatre assiettes, certaines étaient vides, d’autres légèrement entamé, et celle de la victime était à moitié vidé. Parfaitement de moitié, comme si une règle avait tracé une barrière entre la nourriture et l’espace vide de l’assiette. « … Il a trop bon coeur et pense toujours au citoyen avant tout. Je suppose qu’il a pris cette descision pour que le risque zéro soit là. Et finalement quand on y réfléchit, il a bien fait. Nous étions en pleine heure pleine de sortie d ‘école, et les écoliers passent devant la Mairie et... »
Soudain, les yeux de Sherlock s’illuminèrent. Un léger sourire se dessina sur ses lèvres. Il venait de résoudre une partie de l’affaire. Du moins, quasiment la totalité. Frappant dans ses mains, il tourna autour de la table d’un air joyeux. Touchant les assiettes, il en fit pivoter deux, puis disparut. Quand il revint, Sherlock avait deux sacs d’écoles dans les mains. Quand Sherlock revint, la jeune femme était avec la femme de la victime. Un sourire aux lèvres, il écouta la réponse de la jeune femme, qui sembla un peu perdu en voyant Sherlock poser les deux sacs des enfants sur la table, et commencer à les ouvrir. Sortant trousses, cahiers, stylos… Pendant ce temps la veuve répondit :
« Euh… Désolée, je suis un peu perturbée… Je n’ai pas changé mes habitudes alimentaires, si ce n’est le laurier que j’ai ajouté… C’est Gareth, mon fils aîné qui me l’a rapporté en rentrant de l’école… Il avait vu en SVT que le Laurier pouvait donner du goût aux plats… Sinon, rien n’était habituel... Et... »
Mais Sherlock la coupa. La prenant par les épaules, il la força à sortir avec douceur, mais fermeté. « Madame, je crois que l’Inspecteur vous demande dehors. C’est encore trop tôt pour revoir le lieu. Allez voir le psychologue de la Police. Rassurez vous, je ne suis là que pour éclaircir l’enquête... »
Une fois sortie, Sherlock se tourna vers la jeune femme, les mains sur les hanches et un sourire enfantin. Les yeux rieurs, on pouvait voir que malgré l’aspect morbide de la situation, il jubilait. « Ce n’est pas merveilleux ? Tout concorde ! Le chemin du jeune garçon, on peut voir les traces de pollen sur son sac, et ainsi voir qu’il est passé par la Mairie – il n’y a que là bas que des Chênes américains sont plantés, vous devriez lire mon ouvrage sur les Milles et un Pollen comment les identifier c’est merveilleux – et il est revenu ensuite chez lui. La question qui paraît être désormais une évidence grâce à votre question très pertinente est… A-t-il cueilli du laurier-rose ?... »
Sherlock laissa un petit temps de suspens. Roulant des mécaniques et marchant vers la table d’un air supérieur et affirmé, il se saisit de l’assiette de la victime, et préleva un échantillon en rigolant. « La réponse est non. Ce qui double l'intérêt de cette enquête. »
Mettant l’échantillon dans sa poche il se tourna vers la jeune femme rousse, jubilant presque. « Donc, il n’a pas été intoxiqué au laurier rose. Pourquoi, je vous dirai après, je pense qu’il faut aussi que vous découvriez par vous même. Mais ça nous apprend quoi ? Qu’on a affaire à un assassin très performant. Qui avait prévu deux scénarios possibles. Oh, ne vous laissez pas berner par cette dame, c’est elle qui l’a tué, et plutôt deux fois qu’une. Très maline, très intelligente. C’est en vous voyant qu’elle a eu l’idée du laurier-rose. Ce qui nous laisse plus qu’une seule question, puisque le « QUI » vient d’être éliminé. C’est… Comment ? »
Faisant tourner l’assiette plusieurs fois, Sherlock se retourna vers la jeune femme. Puis, après avoir encore fait le tour, il s’installa dans le fauteuil du salon, comme s’il avait été chez lui et alluma une cigarette… Il attendait les théories de la jeune femme, maintenant qu’ils venaient de repartir à zéro.